Musée Dali

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Labyrinthe

L’immense toile de fond qui préside la scène, intitulée « Labyrinthe », a été réalisée à partir de l’huile que Dalí avait peinte pour le ballet du même nom, inspiré du mythe de Thésée et d’Ariane. La combinaison de la mort et de la vie, représentée par le crâne et les formes organiques, évoque peut-être la dualité de l'existence humaine. Dali a également utilisé l'image de l'œuf dans certains de ses tableaux, ce qui peut être lié à l'idée de l'origine de la vie. Le labyrinthe lui-même peut symboliser le voyage de la vie, avec ses choix et ses détours qui peuvent mener à la victoire ou à l'échec. En fin de compte, l'œuvre de Dali est souvent ouverte à l'interprétation personnelle.

Vénus qui sourit

Cet ensemble de traits sensuels -plutôt ouvertement sexuels-, le visage souriant de la jeune fille qui "s'offre", de la même façon que "s'offrent" au premier plan des mets (vin, fruits...) en harmonie avec le paysage: une anse sillonnée par deux voiles latines et leurs reflets respectifs.

Atome mélancolique et idylle atomique

Choqué par le largage de la bombe atomique surHiroshima, Dalí s'empare tout de suite du sujet dans cette peinture.Pourtant, il fait encore une fois appel au répertoire surréaliste. On note surtout la tête du premier plan, une montre molle dévorée par des fourmis ainsi que la silhouette d'un petit garçon, qui nous rappellent l'œuvre de Dalí dans les années 30. S'y ajoutent des éléments typiques de la période américaine :les joueurs de football - et de baseball - ainsi que la montre qui a la forme du continent sud-américain. L'intérêt grandissant de Dali pour les sciences physiques est perceptible : c'est en effet le début de son immersion dans la théorie de l'atome récemment découverte.

Vénus et Marin

Le tableau "Vénus et Marin" de Salvador Dali est une œuvre d'art surréaliste créée en 1932, il représente une scène fantastique et étrange où Vénus la déesse de l'amour dans la mythologie romaine, sors de l'eau pour embrasser un marin barbu, cette signification est sujette a interprétation car nous connaissons la fascinations de Dali pour le monde de l'inconscient et des rêves. La présence du marin pourrait symboliser la masculinité et Vénus pourrait représenter la beauté et le désir. L'élément surréaliste de l'œuvre, avec l'eau et les montagnes flottantes en arrière-plan ajoute une dimension de mystère de symbolisme.

La persistance de la mémoire

Cette œuvre est une représentation symbolique du temps qui passe inexorablement de la naissance à la mort, alors que la mémoire – le souvenir- traverse le temps et persiste en nous.

Galatea des sphères

Galatée est une double référence à la néréide Galatée célèbre pour sa vertue et au nom de Gala Elle représente le buste de Gala composé de plusieurs sphères suspendues représentant les particules atomiques, orbitent autour et créent également le visage de “Galatea” qui est une nymphe de la mer et de la mythologie classique. Ses yeux sont fermés et le spectateur est attiré par sa bouche d’où les sphères semblent provenir. Les sphères sont reproduites et semblent disparaître à l’infini par endroits. Il crée également une impression de mouvement et de rythme dans cette pièce à travers les cheveux flottants de Galatea Synthèse entre l’art de la renaissance et la théorie atomique Les sphères représentent les particules subatomiques, elles restent en équilibre mais ne se touchent pas, c’est une exceptionnelle maîtrise de la perspective. Son buste est fait d’un décor discontinu, fragmenté, densément peuplé de sphères, qui dans l’axe de la toile acquièrent une vision et une perspective tridimensionnelles prodigieuses. Comme l’explique Dali dans son Anti-Matter Manifesto : “Actuellement, le monde extérieur -celui de la physique-, a transcendé celui de la psychologie. Monpère aujourd'hui, c’est le docteur Heisenberg” C’est l’un des hommages les plus éloquents au visage de Gala réalisé par Dali et il souhaitait que l’on puisse le voir dans la salle du Palais du Vent de son théâtre musée, sur un chevalet qui avait appartenu à Meissonier, peintre dont deux oeuvres, qui faisaient partie de la collection privée de Dali, sont exposés au Musée Fascinant, beau et futuriste Galatea des sphères capture la magnificence contenue dans l’esprit de Salvador Dali.

Portrait d'Emilio Terry

Emilio Terry (1890-1969) était un architecte et designer français d'origine espagnole. Il est né à Bilbao, en Espagne, et a déménagé en France, où il a étudié l'architecture à l'École des Beaux-Arts. Terry a joué un rôle important dans la scène artistique et architecturale française au cours du XXe siècle. Il était particulièrement connu pour son travail dans le style néo-classique et a conçu plusieurs bâtiments, y compris des hôtels particuliers à Paris. Emilio Terry était également un ami de Salvador Dalí et a collaboré avec lui sur des projets artistiques. Terry était membre du cercle d'amis de Dalí, qui comprenait d'autres artistes, écrivains et intellectuels de l'époque. Bien que Terry ne soit pas aussi célèbre que Salvador Dalí, il a laissé une marque dans le monde de l'architecture et du design en France. Les deux artistes, Dalí et Terry, partageaient une admiration mutuelle et ont travaillé ensemble sur divers projets créatifs.

Galatée est une double référence à la néréide Galatée célèbre pour sa vertue et au nom de Gala Elle représente le buste de Gala composé de plusieurs sphères suspendues représentant les particules atomiques, orbitent autour et créent également le visage de “Galatea” qui est une nymphe de la mer et de la mythologie classique. Ses yeux sont fermés et le spectateur est attiré par sa bouche d’où les sphères semblent provenir. Les sphères sont reproduites et semblent disparaître à l’infini par endroits. Il crée également une impression de mouvement et de rythme dans cette pièce à travers les cheveux flottants de Galatea Synthèse entre l’art de la renaissance et la théorie atomique Les sphères représentent les particules subatomiques, elles restent en équilibre mais ne se touchent pas, c’est une exceptionnelle maîtrise de la perspective. Son buste est fait d’un décor discontinu, fragmenté, densément peuplé de sphères, qui dans l’axe de la toile acquièrent une vision et une perspective tridimensionnelles prodigieuses. Comme l’explique Dali dans son Anti-Matter Manifesto : “Actuellement, le monde extérieur -celui de la physique-, a transcendé celui de la psychologie. Monpère aujourd'hui, c’est le docteur Heisenberg” C’est l’un des hommages les plus éloquents au visage de Gala réalisé par Dali et il souhaitait que l’on puisse le voir dans la salle du Palais du Vent de son théâtre musée, sur un chevalet qui avait appartenu à Meissonier, peintre dont deux oeuvres, qui faisaient partie de la collection privée de Dali, sont exposés au Musée Fascinant, beau et futuriste Galatea des sphères capture la magnificence contenue dans l’esprit de Salvador Dali.

Port d'Alguer

Cette huile sur toile montre un Dalí dans quelques années de forte évolution stylistique. D'un côté, nous voyons les deux filles portant la doll (pichet typique de Cadaqués) sur la tête avec une grande influence noucentiste, tandis que les bâtiments montrent des tendances cubistes.

MAE WEST

Le Sofa Mae West est un célèbre canapé œuvre d'art plastique de 1936, en forme de lèvres de la star de cinéma sex-symbol américaine Mae West (1893-1980), de l'artiste espagnol Salvador Dalí (1904-1989)

Autoportrait

Cet autoportrait fait à New-York en 1941, pendant son exil aux Etats-Unis, où il se réfugie pour fuir la guerre. On reconnaît sa bouche fine, ses sourcils noirs bien dessinés et surtout, sa fameuse moustache relevée, dont les extrémités pointent vers le ciel.Pour Dalí, cet autoportrait ne parle pas de sa psychologie. Il est au contraire, selon ses mots, "anti-psychologique" ! Au lieu de peindre "l'âme", le "dedans", il a représenté "l'extérieur, l'enveloppe, le gant de lui-même". Un gant "comestible et même un peu faisandé, c'est la raison pour laquelle apparaissent les fourmis accompagnées de bacon", commente-t-il. Dalí constitue, à lui tout seul, un vaste sujet d'étude pour la psychanalyse ! Ce grand lecteur de Freud et de Lacan se compare à un mollusque dépourvu de squelette. "Gala, au lieu de m'endurcir comme la vie aurait pu le faire, me construisit une coquille de bernard-l'hermite, si bien que dans mes rapports extérieurs je passais pour une forteresse, tandis qu'à l'intérieur, je continuais à vieillir dans le mou, le super-mou", explique-t-il.

Éléments énigmatiques dans un paysage.

Les « éléments énigmatiques » qu'on y observe sont rassembles sous un ciel à la luminosité singulièrement intense. La figure principale, celle du peintre Vermeer de Delft, prend place au centre de l'oeuvre. Vermeer, l'un des peintres de réference de Dali, aura été une influence majeure pour celui-ci tout au long de son œuvre. Comme le précise le titre, le paysage qu'il a en face de lui présente des « éléments énigmatiques ». Ainsi, en bas à droite, aperçoit-on Dali enfant, en costume de marin, qui tient un cerceau et un os; à ses côtés, assise et de dos. 'la silhouette d'une nourrice absorbee par une tache indéterminée Ces deux éléments reviennent tres fréquemment chez le Dali surréaliste, en particulier à cette époque.

Le Patio

• Le Patio intérieur est une extension de l'univers surréaliste de l'artiste. Au centre de cette cour, on trouve une Cadillac pluvieuse, une sculpture étonnante qui mélange les éléments du rêve et de la réalité.
• Cette voiture unique, surmontée d'une statue de Dalí, est une représentation de l'extravagance et de l'imagination débordante de l'artiste.
• Le Patio est orné de statues surréalistes.
• Ces sculptures étranges et fascinantes ajoutent une dimension théâtrale à l'espace, créant une atmosphère surréaliste immersive pour les visiteurs qui explorent le musée

La pietà

Cette œuvre s’intitule ainsi parce que Dalí aima la répétition de la forme du nez de la figure centrale de la Pieta de Michel-Ange, dans la forme des rochers qui formaient une image et son écho. Les tonalités du vert, un peu déprimantes, correspondent à la période pendant laquelle le déclin de Gala est annoncé et Dalí se sent profondément mélancolique et triste en se souvenant du passé. Il utilise beaucoup l'iconographie de Michel-Ange dans cette époque.

Le crâne anamorphose

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(50 tableaux abstraits qui, à deux mètres de distance, se transforment en trois Lénine déguisés en chinois et, à six mètres, dessinent la tête d’un tigre royal)

L'origine du drap d'aspect fantasmagorique vient peut-être d'une photographie que Dalí fit à Portlligat en 1932, dans laquelle on peut voir Gala et René Crevel à moitié cachés par un drap. Les figures, complètement ou partiellement, couvertes de vêtements, apparaissent dans certains oeuvres de cette période. L'angoisse volumétrique se manifeste dans le nuage au centre de la toile, qui tranche avec la profondeur du paysage et la solitude du personnage. En 1934, Dalí publie un article sous le titre "les nouvelles couleurs du sex-appeal spectral" dans le numéro 5 de la revue Minotaure.

Le Spectre du Sex Appeal

Créer en 1934 , cette oeuvre est la définition concrète d'un sentiment d'une difficile perception: le monstre de la sexualité, aussi précis que le paysage de son enfance, les rochers du Cap de Creus. Il faut souligner l'imposante présence des béquilles, symbole, selon Dalí, de la mort et de la résurrection. On peut apercevoir le petit Dali en costume de marin.

Port Alguer

Peinture réalisée à l’air libre. C’est une vision structuraliste de Cadaqués. La mer et ses reflets sont exécutés à l’aide de coups de pinceaux à la manière impressionniste. Les deux personnages féminins sont deux femmes de Cadaqués, portant une cruche verte typique sur la tête. Ce mélange de styles nous présente l’œuvre d’un artiste en plein processus d’expérimentation, à la recherche de ressources créatrices. La peinture à l’huile Nature morte puriste, influencée par Juan Gris, date de la même époque, 1924. Les deux œuvres sont habituellement exposées dans la Salle du Trésor, l’une face à l’autre, afin de montrer que toutes deux se structurent à partir de la rosace de l’église de Cadaqués et des formes cubiques de l’ensemble, même si c’est seulement dans la deuxième que Dalí se lance dans les recherches formelles du purisme.

Personnage et drapé dans un paysage

Cette oeuvre est inspirée d'une photo que Dali a faite à Portlligat en 1932, qui représente Gala et René Crevel à moitié caché dans un drap blanc qui semble caché un arbre aux branches sèches. On peut aperçevoir une personne féminine caché par sa chevelure et en arrière plan une silhouette se dirigeant vers le fond du paysage où l'on peut distinguer la présence d'architectures. Le nuage que nous voyons représente l'angoisse et la solitude du peintre. Ce drap d’un aspect fantasmagorique peut être mis en relation avec des actions menées par Gala et René Crevel à Portlligat. Pour une photographie, ils posent ensemble devant la maison, nus et demi-cachés derrière un drap. De plus, dans une autre photographie intitulée Dalí drapé, prise par Man Ray en 1933, l’artiste, également à l’extérieur de la maison de Portlligat, se cache derrière le drap avec un objet allongé sur la tête.

Chair de poule inaugurale. Première apparition des formes molles (signe de l’organique indifférencié). Perspective très évidente, jeu des ombres portées, dispersion des éléments dans l’espace. Jeu de l’éclairage très fort commun à Chirico et Ernst. La chair de poule est une allusion à l’état de tension de l’homme lors de sa première rencontre avec Gala, sa future femme. C’est une image du subconscient, incontrôlée et issue du rêve. Elle semble également trahir la panique de Dalí devant la fin prévisible – et inaugurale – de ses problèmes érotiques juvéniles représentés d’une par la figure masculine en fond et d’autre part par la figure du nu féminin en premier plan, sacrifié et écrasé par les éléments. La première peut être interprétée comme Dalí lui-même, la seconde par Gala. La scène se passe dans un monde éthéré organisé autours de pierres molles qui sont autant de manifestations des désirs sexuels et d’allusions au monde sentimental. Ces pierres biomorphiques sont inspirées d’autres artistes surréalistes tels que Joan Miró ou Jean Arp. La composition s’organise autour d’une plateforme faite de cinq droites convergentes en un point de fuite sur lesquelles sont désorganisées les formes biomorphiques. À droite, une sorte de radiographie nous rappelle l’homme. Une main sort de la tête et l’autre à la ceinture évoque la masturbation. À gauche, un cadre sur la plateforme semble être une radiographie du système sanguin. De la figure féminine sort un rayon blanc qui atteint le masturbateur en haut à droite. Il veut aller plus loin dans la provocation, pour être intronisé dans le groupe des surréalistes.

Chair de poule inaugurale

Début automatique d'un portrait de Gala

Au centre, la figure de Gala, l'épouse et muse de Dalí. il y’a une intensité de son regard et la complexité de ses expressions. Des éléments surréalistes entourent son image : des horloges molles s'écoulent à côté d'elle, symbolisant le temps fluide de l'inconscient. Une colombe, symbole de la paix, repose délicatement sur son épaule, on pourrait croire que nous sommes entre la réalité et l'imaginaire. Les couleurs vibrantes caractéristiques des œuvres de Dalí sont présentes, créant une atmosphère onirique et mystérieuse. Les détails minutieux du visage de Gala contrastent avec les éléments fantastiques qui l'entourent, créant une tension visuelle captivante.

Roques del Llaner (Rochers d’Es Llaner) ou «Composition surréaliste aux personnages invisibles» DALI

Salvador Dalí a repeint ce tableau vers le milieu des années 30, lui donnant à cette occasion le nouveau titre de «Composition surréaliste aux personnages invisibles» mais pour cette description je vais me permettre de garder le titre de "Roques del Llaner". Elle est une œuvre liens avec "Composition surréaliste avec personnages invisibles". Les "Roques del Llaner" de Dali et la "Composition surréaliste avec un personnage invisible" de DALI partagent des liens conceptuels et de style. Tout d'abord, les deux œuvres explorent le concept de la réalité et de l'irréalité.Dans la composition surréaliste avec un personnage invisible, l'absence physique du personnage remet en question notre perception de ce qui est réel et visible. De même, les Roques del Llaner de Dali représentent les formations rocheuses de manière déformée et stylisée, créant une vision surréaliste de la réalité. Les deux œuvres jouent avec notre capacité à interpréter et à comprendre ce qui nous entoure, à ce que l'on peut percevoir, en nous invitant à remettre en question nos perceptions.Roques del Llaner de Dali transforment les formations rocheuses en des représentations abstraites et énigmatiques, invitant le spectateur à se plonger dans son propre monde intérieur. Les deux œuvres utilisent des éléments visuels surréalistes pour créer une atmosphère énigmatique et intrigante. Les éléments visuels surréalistes dans les deux œuvres suscitent l'émerveillement et l'interrogation chez le spectateur.Enfin, les deux œuvres révèlent l'intérêt de Dali pour les mystères de l'inconscient et de l'imaginaire. L'œuvre surréaliste avec un personnage invisible explore les aspects cachés de notre être et pénètre dans un monde onirique.