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PRESENTATION Silent Voice

Méline

Created on November 8, 2023

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Transcript

Présenté par Méline Bazin

Silent Voice

Introduction

- A Silent Voice est un log métrage d'animation japonais, traduit par "la forme de la voix". - Réalisé au Japon par Naoko Yamada, le film est basé sur le manga du même nom sortit quelques mois plus tôt, en 2016.

Shoya Ishida vit en combattant son ennui par les jeux les plus insensés qui lui viennent à l'esprit. Un jour, Shoko Nishimiya rejoint son école primaire et essaie de s'y faire une place, mais cette dernière est malentendante, ce qui va permettre au jeune Shoya de s'occuper en profitant des faiblesses de celle-ci. Mais tout cet amusement se retournera contre lui. Une fois lycéen, Shoya, décide de revoir une dernière fois Shoko pour s'excuser, va finalement se rapprocher d'elle à travers la langue des signes.

Problématique

Comment ce drame psychologique met en avant le handicap et le harcelement en défiant l'ordre de genre à travers la romance ?

Développement

Source : critikat

"D’inspiration à la fois existentialiste et phénoménologique, le récit pose la question du poids des actes et de la culpabilité qui en découle, mais interroge également le rapport de l’individu au monde qui l’entoure.

Pour Ishida comme pour Nishimiya, il s’agit de surmonter deux obstacles (la honte pour le premier, la surdité pour la seconde) pour enfin espérer naître au monde et vivre pleinement parmi les leurs."

De ce côté, le début du film est particulièrement dur à regarder : voir Shoko et Shoya souffrir inutilement, par pure bêtise et incompréhension, dans une situation accentuée par leur entourage, enfants et adultes, serre le cœur. On sent le malaise des personnages comme si nous étions dans la pièce avec eux. Un Malaise qui s’accentue encore quand Shoko quitte l’école et que Shoya devient la nouvelle cible de ses camarades… En souligant que la pensée « bien fait pour lui » ne m’a pas traversé une seconde ; Juste une profonde tristesse pour la situation.

"Le film brille d'abord par sa précision psycologique (...) pour décortiquer l'intériorité heurtée de ces personnages. (...) le malheur se répends comme une onde de choc, sans pour autant que l'on se recroqueville sur lui"

- Le Monde

Et cela ne s’arrange pas par la suite, les deux adolescents faisant chacun face à des envies de suicide. Tous ces sentiments, ces impressions, sont passées aux spectateurs à l’aide de techniques d’animation bien utilisées : des cadrages particuliers avec Shoya qui ne regarde jamais personne en face, l’utilisation du flou, ou encore de ces croix distinctives sur les têtes des personnes et qui tombent quand elles rentrent enfin dans son monde refletent la capacité de Shoya d'accepter de s'ouvrir aux autres, ou non.

La surdité et la maltraitance scolaire ne sont pas les seuls sujets lourds traités dans le film. Le spectateur apprend vite à avoir un regard « neutre » sur le handicap : il n’empêche pas Shoko d’être une personne comme une autre. Elle a plus d’amis et de joie de vivre que Shoya, enfermé dans un mutisme d’un autre ordre. La maltraitance scolaire est nuancée, d’une pratique horrible entre jeunes gens, on réalise aussi que tout n’est pas forcement tout blanc ou tout noir, aussi bien pour la victime que pour le harceleur, nottament quand tous ses actes du passé ressurgissent et qu'il n'a pas d'autres solutions que de se faire pardonner.

"La beauté de Silent Voice tient à sa façon d'assumer les contraires, d'alterner sans hésiter entre le silence complice et gêné d'un couple qui nourrit les carpes et les épanchements passionnels d'ados survoltés. De montrer la bonté des gens qui entourent Ishida comme la cruauté moutonnière d'enfants qui, en vieillissant, se fabriquent des mécanismes de justifications."

- Libération

Le rythme global est très lent, on sent le poids des mois et des années, il n’y a pas de précipitations, pas de solution facile, juste un long travail de la part des deux personnages et de leur entourage. Il y a par ailleurs plusieurs moments forts et insidieux au fil du récit : la mère de Shoya et son oreille ensanglantée, qui paie pour les torts de son fils ; la tentative de suicide de Shoko alors qu’on pensait que les choses s’amélioraient enfin; et cette déclaration d’amour ratée de Shoya à Shoko fait d'elle la plus triste de toute ; elle ne comprend pas ce qu’il tente de lui dire, et il n’a pas le courage de se redéclarer. Un vrai déchirement.

Conclusion

Silent Voice est une tranche de vie, elle nous parle de l’humanité, de la bonté humaine, et du respect de l’autre. L’amour est aussi une partie intégrante de cet univers adolescent. En somme, nous vivons avec nos héros les étapes importantes de leur vie, dans leur quête d’eux mêmes, face au regard de l’autre et avec leurs angoisses. Le film réussi à entendre toute une palette de personnages, de situations et de sujets sans tomber dans les clichés. C'est un visionnage inconfortable, mais beau, souligné de traits doux et de couleurs pastelles, qui adoussissent un propos dur avant que la fin ne s'ouvre sur une note d'espoir

L’histoire de Silent Voice nous montre à quel point les enfants peuvent être cruels entre eux, et aussi à quel vitesse le harceleur peut devenir harcelé, et rejeté à son tour. La cruauté des enfants se voit, le professeur, a plusieurs reprises, laisse ses camarades faire quand ils martyrisent Shôko. Donnant lieu à une jeune fille traumatisée qui change d'établissement et un jeune homme exclu toute sa scolarité qui s'enfonce dans la depression...

Merci !