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Exposé Moderne
verina.michael92
Created on November 8, 2023
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Transcript
Vendredi 8 Mars 2024 Sorbonne université
La belle-parenté dans la France d'Ancien Régime
MICHAEL Vérina REUNIF Ilya
Introduction
Guy Brunet: - historien et démographe français - professeur émerite à l'Université Lyon II - spécialiste de la demographie historique et de l'histoire de la famille en France, période Moderne et XIXe siècle
Introduction
Sylvie Perrier: - historienne canadienne à l'université d'Ottawa - spécialiste de l'histoire de la famille et de ses rapports au droit, tutelle des orphelins, remariage et familles composées, femmes et leurs droits dans la France du XVIe au XVIIIe siècle, en particulier dans la région de Toulouse
Introduction
Définitions du CNRTL: Beau-père (parâtre): second mari, mari de la mère Belle-mère (marâtre): femme du père par rapport aux enfants qu'il a eu d'un précédent mariage
Plan
Dans quelle mesure la belle-parenté présente-t-elle un changement dans la structure familiale ainsi que dans la vie de l'individu dans la France d'Ancien Régime ?
Plan
I- Le remariageA- L'image du remariage et de la belle-parenté B- Les raisons au remariage C- Les critères et la réalité du remariage II- Etre beau-parentA- Un statut qui diffère selon les casB- Les responsabilités du beau-parentIII- Le rôle après la mort du conjointA- Les conseils de famille et la tutelle des orphelins B- Gérer le patrimoine C- Refaire sa vie
I- Le remariage A- L'image du remariage et de la belle-parenté
“Marastre, signifie aussi une mere denaturée qui desavouë, qui expose ses enfans, qui n’a point de tendresse pour eux, qui n’a pas soin de leur éducation ni de leur fortune. Medée n’estoit pas une mere, mais une marastre “
I- Le remariage B- Les raisons au remariage
Différence en fonction du genre Hommes: avoir une "mère" pour ses enfants et s'occuper des tâches domestiques (p117 article de Mme Perrier) Femmes: avoir une aide financière pour s'occuper de ses enfants Communs: avoir de la compagnie et pouvoir avoir des relations sexuelles sans pécher
I- Le remariage C- Les critères et la réalité du remariage
I- Le remariage C- Les critères et la réalité du remariage
II- Etre beau-parent A- Un statut qui diffère selon les cas
Difficile à jauger car il y a peu de sources sur la réelle position du beau-parent au sein de la famille. En règle générale, la marâtre est une sorte de mère de substitution et l'homme peut être considéré comme une figure paternelle. Le statut est variable en fonction de chaque situation familiale.
II- Etre beau-parent B- Les responsabilités du beau-parent
La marâtre a une responsabilité domestique. Ele doit donc s'occuper des enfants de premier lit ainsi que de la tenue de la maison. Sylvie Perrier parle de "mère sans avoir enfanté" pour désigner la marâtre. Les hommes sont souvent désignés comme co-tuteurs des enfants de premier lit de leur épouse. En règle générale, le beau-parent apporte une contribution financière.
III- Le rôle après la mort du conjoint A- Les conseils de famille et la tutelle des orphelins
Les principales directives concernant les beaux-pères sont les suivantes: – la tutelle des enfants mineurs appartient de plein droit au parent survivant, que ce soit la mère ou le père (art. 390) si la mère veut se remarier, elle doit réunir un conseil de famille qui décidera si elle est autorisée à conserver la tutelle des enfants de premier lit. «A défaut de cette convocation, elle perdra la tutelle de plein droit; et son nouveau mari sera solidairement responsable de toutes les suites de la tutelle qu’elle aura indûment conservée» (art. 395)
III- Le rôle après la mort du conjoint A- Les conseils de famille et la tutelle des orphelins
si le conseil de famille a accepté le remariage de la veuve et lui a conservé la tutelle des enfants, le nouveau mari sera co-tuteur et «deviendra solidairement responsable, avec sa femme, de la gestion postérieure du mariage» (art. 396) le tuteur, et cela concerne donc les beaux-pères devenus de fait co-tuteurs, «prendra soin de la personne du mineur et le représentera dans tous les actes civils. Il administrera ses biens en bon père de famille et répondra des dom mages-intérêts qui pourraient résulter d’une mauvaise gestion» (art. 450).
III- Le rôle après la mort du conjoint B- Gérer le patrimoine
L'homme est souvent écarté de la succession. Les marâtres sont souvent responsables du patrimoine de leur époux. Cela peut créer des problèmes de succesion pour les enfants de premier lit. Exemple de Jeanne Campistron D'autres s'occupent de l'héritage de leurs beaux-enfants en attendant leur majorité. Cas de Catherine Amblard
III- Le rôle après la mort du conjoint C- Refaire sa vie
Certains se remarient, surtout les veufs et les veuves qui n'ont pas d'enfants naturels. D'autres rompent les liens avec leurs beaux-enfants comme Jeanne Campistron, tandis que d'autres gardent un lien. C'est le cas de Gaspard Bachelard, qui est co-tuteur pour les enfants de son épouse (10 et 3 ans). Cas de Catherine Amblad, qui aide son beau-fils dans ses affaires alors qu'il a 40 ans
Bibliographie
Ouvrages généraux: - Garnot Benoît et Muchembled Robert (dir), Société, culture et genres de vie dans la France moderne XVIe-XVIIIe, collection carré histoire, Paris, 2010, - Minvielle Stéphane, La famille en France à l'époque moderne, XVIe-XVIIIe siècle, paris, Armand Colin, 2010 - Dupâquier Jacques, La population française au XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Presses universitaires de France, 1995 Ouvrages spécialisés: - Ripa Yannick (dir), L'etonnante histoire des belles-mères, Paris, Belin, 2015 - Flandrin Jean-Louis, Familles: parenté, maison, sexualité, dans l'ancienne société, Editions du Seuil, Paris, 1995
Bibliographie
Articles: - PERRIER Sylvie, « La marâtre dans la France d’Ancien Régime : intégration ou marginalité ? »Annales de démographie historique, 2006, 2, p. 171-188.- BRUNET Guy, « Le beau-père un inconnu dans la famille ? La vie des familles en contexte deforte mortalité : la Dombes aux XVIIIe et XIXe siècles », Popolazione e Storia, 2013, 13, 1