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Egalité Homme Femme 2024-5
Perrine PIERRE
Created on November 6, 2023
projet 2023-2024
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Transcript
Portraits de femmes qui ont fait l'histoire
Glossaire
Introduction : spectacle
Problématique
Objectifs
Mise en contexte et programmes
Listes des noms
Et ont été invisibilisées
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F. DALVAL professeure HGO - Académie de Besançon - Année scolaire 2024-25
Rétablir la place des femmes dans l'histoire
wow
Repenser les relations hommes / femmes en dialogue avec : des actrices et metteuses en scène une historienne une autrice et l'IA !
go!
Intérêt du sujet :
Visite de l'exposition de dessins de presse Cartooning for peace
INTRODUCTION : Les femmes ont-elles une âme ? Compagnie l'Embardée, Sylvie Moreaux , Barbara Wastiaux.
uelle problématique est posée par ce spectacle ?
Problématiques ( élaborées par les élèves ) Quelle est la place des femmes dans la société ? Comment le rôle des femmes a -t-il été dicté par les hommes ? Quelle est l'évolution des droits et libertés des femmes dans le temps ? Comment les femmes ont-elles lutté pour leur droits et leurs libertés ? Comment la dignité des femmes a-t-elle été reconnue dans une société patriarcale ? Comment les femmes sont-elles devenues libres et égales aux hommes ? Quels sont les préjugés des sociétés à l'égard des femmes au fil du temps ? Comment la femme a -t-elle été reconnue pleinement humaine ? Pourquoi les femmes étaient-elles pensées comme inférieures ? Comment les femmes sont-elles perçues par les sociétés ?
Problématiques ( faites par les élèves ) Comment les femmes ont-elles conquis leur libération ? Comment le contrôle des femmes a-til été dicté par les hommes ? Comment les femmes ont-elles du se battre pour obtenir la reconnnaissance de eurs droits et de leur dignité au fil de l'histoire ? Quel est le combat mené par les femmes pour exister et être reconnues comme des êtres humains, dotés de raison et de droits égaux aux hommes ? Comment les femmes se sont-elles émancipées depuis le haut moyen âge ( concile de Macon se demandant si elles avaient une âme ? )
Programme EMC de première : Axe 2 : Les recompositions du lien social : la promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes : orientation, formation, travail, emploi, salaire, représentation, reconnaissance. Objet d'enseignement possible : La défense des droits des femmes : renouveau du féminisme ou évolution sociétale. Capacités attendues : Tout au long de la séquence - Savoir exercer son jugement et l’inscrire dans une recherche de vérité ; être capable de mettre à distance ses propres opinions et représentations, comprendre le sens de la complexité des choses, être capable de considérer les autres dans leur diversité et leurs différences. - Identifier différents types de documents (récits de vie, textes littéraires, œuvres d’art, documents juridiques, textes administratifs, etc.), les contextualiser, en saisir les statuts, repérer et apprécier les intentions des auteurs. - Rechercher, collecter, analyser et savoir publier des textes ou témoignages ; être rigoureux dans ses recherches et ses traitements de l’information. - Développer des capacités à contribuer à un travail coopératif/collaboratif en groupe, s’impliquer dans un travail en équipe et les projets de classe. Pour le travail finalisé - S’exprimer en public de manière claire, argumentée, nuancée et posée ; savoir écouter et apprendre à débattre ; respecter la diversité des points de vue.
Quand l'histoire des Femmes est-elles née ? Quelle est la condition des Femmes au XIX ème siècle ? Quelle est la place de ces femmes du XIX ème siècle dans votre programme actuel d'histoire de 1ère qui ?
Vidéos hors ligne : féminisme ? pourquoi et quand l'histoire des Femmes est-elle née ? Le XIXe : siècle noir pour les femmes issue de Y Rippa et F Thébaud, la Condition des femmes, Documentation photographique n°8147, CNRS édition, 2022
Un peu de vocabulaire : Féminisme : mouvement de défense des femmes en faveur de leur émancipation Définition transformée positivement par les féministes Hystérique : femme avec une opinion (slogan XIXe siècle) Terme aujourd'hui péjoratif dont le sens premier a été oublié Virago : femme guerrière, forte et courageuse. Une héroïne. (Ovide, 1er siècle av. J.C.)
« L’Histoire, dans notre pays, a été très longtemps celle de la Nation et de sa construction, une histoire où seuls les évènements, les guerres, les grands hommes, structurent un récit qui, de ce fait, laisse par définition peu de place aux femmes. Cette occultation des femmes dans l’histoire se trouve confortée par le fait que l’école de la République est fondée sur un Universel qui tend à ignorer les différences, y compris celles des sexes. Mais cet Universel n’est, en l’espèce, qu’un demi universel : comme l’écrivent Georges Duby et Michelle Perrot dans leur Histoire des femmes en Occident, l’histoire a été un « métier d’hommes qui écrivent l’histoire des hommes présentée comme universelle… ». La faible place laissée aux femmes dans l’histoire enseignée contraste pourtant avec le dynamisme de la recherche et la qualité des publications en matière d’histoire des femmes.( ....) Dans l’enseignement secondaire, la représentation des femmes lors de la Révolution française est de même très dépréciée : frivolité de Marie-Antoinette, violence de Charlotte Corday, frivolité et stérilité de Joséphine de Beauharnais… Olympe de Gouges, auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, est évoquée dans un seul manuel récent ( paru entre 2000 et 2003). Des femmes apparaissent en groupe, dans la vie quotidienne ou dans le travail (filatures, notamment) mais surtout sous la forme d’illustrations, rarement assorties de commentaires. Même si un souci de prendre en compte l’histoire des femmes apparaît dans certains des manuels les plus récents (2000-2003), le bilan reste ainsi très inégal. Les dossiers, qui peuvent servir aux enseignants pour préparer leur cours, pour l’étude de documents, dénotent de même un progrès, mais, présentés comme extérieurs au récit historique, ils maintiennent les femmes dans les marges de l’histoire. Celles-ci ne sont alors présentes, en ce qui concerne l’histoire contemporaine, que dans trois domaines : leur rôle dans l’industrialisation, leur travail à « l’arrière » pendant la guerre de 14-18, et l’évocation du droit de vote. ( ....) La deuxième vague d’acquisition des droits concernent les droits civils avec la reconnaissance d’un véritable statut des individus. Là encore certains individus sont « pluségaux » que d’autres et ces aspects ne sont pas toujours traités de manière satisfaisante dans les manuels d’histoire du secondaire. Ce domaine des droits civils permet de mettre en évidence le traitement des notions de tutelle, de droit à l’éducation et montre que les manuels proposent encore une définition naturalisante des femmes. (Un exemple) LE CODE CIVIL : L’élaboration du Code civil est traitée comme un événement important dans l’Histoire de France. Son analyse apparaît donc dans les manuels, aussi bien dans le corps du texte que dans des dossiers spécialisés sur ce point. Il faut souligner d’emblée que les passages sur le Code civil dans le corps de la leçon ne proposent pas, à une exception près, une analyse fine qui mettrait en évidence la tutelle juridique et, de fait, sociale des femmes. Un seul manuel cite Napoléon lorsqu’il déclare que « les femmes ne sont en réalité que des machines à faire des enfants » AVIS ET RAPPORTS DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL 2004 rédigée par l'historienne A Wievorka
Les analyses portant sur les programmes et les manuels d'histoire ( 2000-2003) de l'historienne A Wievorka sont-elles toujours d'actualité ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur l'analyse du programme d'histoire et la consultation des manuels. Dans vos manuels et programmes ... Combien de femmes scientifiques évoquées dans vos manuels de sciences ? Combien de femmes mentionnées dans les exercices et que font-elles ? Combien d'écrivaines, de compositrices, sculptrices ? ..... dans les programmes de Lettres, Musiques, Arts plastiques ...
Coup d'
dans vos programmes : état des lieux de la place des femmes
A confronter avec certains textes :
Et à écouter ...
La présence des femmes dans les manuels scolaires scientifiquesSont-elles représentées autant que les hommes ? - Dans un manuel de mathématiques (de seconde) :- 20 représentations de femmes dans les illustrations- 32 représentations d’hommes dans les illustrations - Dans un manuel de physique-chimie (la moitié du manuel de seconde) :- 13 représentations de femmes dans les illustrations- 21 représentations d’hommes dans les illustrationsRéponse :- Sur les images, 38% représentent des femmes, 62% des hommes.- Non, elles ne sont pas autant représentées que les hommes MAIS elles le sont beaucoup plus qu’avant.Autre exemple : « Dans le manuel du livrescolaire d'enseignement mathématiques de première générale sur les 21 illustrations, 1 seule représente des femmes. »Comment sont-elles représentées ?- Vos réponses :- « représentées comme une famille, des étudiantes » ; « comme des scientifiques, des sportives »- « Biographie de Maria Gaetana Agnesi (p. 227 maths) → Elle est la première mathématicienne à être nommée professeure d'université, et est connue (notamment) pour avoir rédigé à 9 ans un discours sur le droit des filles à l'éducation supérieure »- « représentées dans des énoncés d’exercices et non pour leurs découvertes scientifiques. »- « de nombreuses femmes sont représentées, comme Serena Williams, une sportive de haut niveau » (manuel de physique-chimie) Je résume vos idées :- Manuel de physique-chimie : femmes sportives > femmes scientifiques- Une représentation assez mixte dans les domaines scientifiques, mais toujours moins de femmes que d’hommes.
La présence des femmes dans les manuels scolaires scientifiques
Etude et connaissance du sexe de la femme ( Programme de SVT seconde) Quelles connaissances ? - De l’Antiquité à la Renaissance : désintérêt ou affirmations érronées pour démontrer l'infériorité de la femme ( Aristote) alors que le sexe masculin est déjà étudié et son fonctionnement connu.- Dans les années 2000 → les travaux de la gynécologue Odile Buisson ont mis en lumière la structure globale du clitoris- Août 2016 → la chercheuse en sociologie Odile Fillod a créé le premier modèle 3D du clitorisQuel intérêt cela a-t-il ?- Descrption anatomique complète qui brise le tabou du plaisir féminin. Dans le savoir scolaire : - En 2017, 1 seul manuel de SVT (sur les 8 maisons d'éditions d’ouvrages scolaires) représente le sexe féminin dans sa globalité. Il s'agit des éditions Magnard.
Etapes du travail :
Séance 1 : Comment faire une recherche documentaire Mardi 7 janvier 2025 Constitution de binôme de travail , choisir une femme / un homme défendant/ faisant avancer la cause des femmes parmi la liste proposée dans le diaporama. Lire un ouvrage de la collection Acte sud " ils/elles ont dit non" ( emprunts au CDI) Séance 2 : Recherche documentaire au CDI. Situer le personnage historique dans son contexte. Uniquement des sources documentaires papier ( Utiliser ESIDOC) Mardi 21 janvier et 4 février - Contexte historique général : - Quelle est la condition des femmes durant cette période ? Séance 3 : Rédiger le portrait de la personalité choisie à l'aide d'une IA ( mardi 25 Mars) Séance 4 : mardi 15 avril 2025 : Atelier d'écriture avec deux autrices de la collection d'Acte Sud : Elsa Solal et Maria Poblete. Portrait dactylographié à rendre à vos professeurs de français le jeudi 17 ou vendredi 18 avril avant les vacances. Séance 5 : préparation au Grand Oral de terminale le mardi 13 mai.
Questionner un sujet à l'aide d'une carte mentale : - le sujet me fait penser à .... / idées qui se rattachent aux sujets, mobilisation de connaissances - permet d'ordonner / hiérarchiser ses idées et de disposer de mots clés pour orienter ses recherches.
Questionner un sujet à l'aide d'une carte mentale
>Comment trouver un livre au CDI en utilisant ESIDOC > Aller sur ECLAT > Pédagogie Mettre des mots clés pertinents dans la barre de recherche Trouver le livre dans le rayon grâce à sa cote
Mais si vous aviez regardé l'ensemble de ce genialy ... vous auriez pu gagner du temps : bref, soyez futé ...
Pensez à faire votre bibiographie au fur et à mesure.
Situer le personnage dans son contexte : un exemple de travail élève. - contexte politique, socio-économique, culturel .... de l'époque à laquelle il vit . - quelle est la condition des Femmes à ce moment là dans le pays où il vit . Un exemple rédigé par un élève.
Vous trouverez d'autres exemples en écoutant les portraits qui se trouvent dans ce genialy ou en écoutant les épisodes ( 2 minutes chacun portant sur N Bly et M Montessori ) Attention le contexte général n'est guère précisé. Autres ressources: éducarte ( accessible via ECLAT > Ressources Numériques > médiacentre < educarte )
A l'issue de votre recherche sur la contextualisation vous pourrez poser des questions à l'historienne du féminisme Mathilde Larrère qui vous répondra via une vidéo le 12 mars si vos questions sont sélectionnées. Une question par groupe. Rédigez votre question et transmettez la via la messagerie d'ECLAT à votre professeur d'EMC .
Video Arte M Larrère > s'inscrire aux projets EDUCARTE
Questions :
- Pourquoi Lalla Fatma N’Soumer est une femme oubliée dans l’histoire de la résistance algérienne contre la colonisation française, alors qu’Abd El Kader lui , est reconnu pour cela ?
- Nous travaillons sur Paul Poiret qui a créé des vêtements qui offraient une libertés de mouvement aux femmes. Nous aimerions comprendre pour quelles raisons les femmes ne pouvaient pas porter des vêtements comme ça avant.
- Pourquoi Charles Fourier est l’un des rares hommes au XIX ème siècle qui défend l’émancipation des femmes ?
- Nous travaillons sur Nathalie Lemel, féministes durant la II nde République et nous avons du mal à savoir par quels moyens, elle a pu exprimer ses opinions dans un siècle où l’émancipation de la femme est si difficile ?
- Pourquoi met-on en avant Marie Curie et non Bronia Dluska alors qu’elle a aidé sa sœur dans plusieurs de ses projets ? Nous travaillons sur les sœurs Sklodowska et nous avons remarqué que Marie est beaucoup plus mise en valeur que Bronia.
- La Révolution française marque t-elle le début du mouvement féministe en France et dans le monde ?
- Nous étudions Jeanne Garnier, nous avons trouvé ce qu’elle fait après son veuvage et la mort de ses 2 enfants, mais nous ne trouvons rien à propos de ses études et de sa vie d’avant ? Y a t-il une explication à cela ?
Notes de Mathilde Larrère sur les questions posées par les élèves du lycée Germaine Tillion à MontbéliardRencontre en ligne Educ’ARTE 12 mars 2025 D’abord vous remercier pour ces questions de très grandes qualités, précises, problématisées Des questions passionnantes et qui témoignent déjà d’une grande sensibilité à la question Très, très admirative du site en ligne !!! Pourquoi Lalla Fatma N’Soumer est une femme oubliée dans l’histoire de la résistance algérienne contre la colonisation française, alors qu’Abd El Kader lui , est reconnu pour cela ?Parce que c’est une femmeDe façon générale→femmes invisibilisée dans l’histoire, plus encore presque dans histoire des luttes, des résistances, invisibilisées dans l’histoire lutte contre la colonisationProcessus d’invisibilisation→nombreuses causes, stratesPour qu’on se souvienne d’une femme dans un moment historique il faut- Sources- Passeureuses de mémoire (elle ou d’autres) immédiatement, et sur le temps long.Déjà moment des évènements, plus naturellement les gens vont parler des hommes que des femmesLes femmes→moins accès à l’écriture, publication, elles vont moins laisser de sources directes Moins de passeurs de mémoire qui s’intéressent aux femmes (contre ex Louise michel)Historien.nes→déjà faut qu’iel cherche les femmes. Comme les sources parlent surtout des hommes, plus facile, c’est de travailler sur eux.Volonté d’aller exhumer les femmesPour l’histoire coloniale, déjà, fallu faire le pas de coté de travailler sur les résistancesL’histoire coloniale a mis plus de temps que d’autres à s’ouvrir aux apports de l’histoire du genreDans le même temps, l’histoire du genre, l’histoire des féminismes, c’est d’abord concentré sur les espaces métropolitains.Rencontre histoire femmes/histoire colonisation récente dans l’historiographieMême chose mise en valeur récente du rôle des femmes dans la révolution haïtienne (voir site fondation histoire de l’esclavage)
Nous travaillons sur Paul Poiret qui a créé des vêtements qui offraient une libertés de mouvement aux femmes. Nous aimerions comprendre pour quelles raisons les femmes ne pouvaient pas porter des vêtements comme ça avant. Si le couturier Paul Poiret aimait à se présenter comme celui qui avait mené la « guerre au corset » en 1910, le « libérateur des femmes » (rien que ça), ce fut pour lui substituer une jupe entravée, serrée jusqu’au cheville, et empêchant la marche... Et le pire, c’est qu’il s’en félicitait dans ses mémoires : « Oui, je libérais le buste, mais j’entravais les jambes. On se souvient des pleurs, des cris, des grincements de dents, que causa cet ukase de la mode. Les femmes se plaignaient de ne plus pouvoir marcher ni monter en voiture. Toutes leurs jérémiades plaidaient en faveur de mon innovation. Est-ce qu’on écoute encore leurs protestations ? N’ont-elles pas poussé les mêmes gémissements quand elles sont revenues à l’ampleur ? Leurs plaintes et bougonnements ont-ils jamais arrêté le mouvement de la mode, ou en ont-ils au contraire favorisé la publicité ? (En habillant l’époque, Paul Poiret, 1930). Il faudra plus compter sur des couturières pour espérer une mode moins clairement misogyne (Madeleine Vionnet, Jeanne Lanvin ou Gabrielle Chanel).Qd à la question pourquoi pas avantMode changeR° fr, directoire, empire, mode bcp moins comprimante Pourquoi Charles Fourier est l’un des rares hommes au XIX ème siècle qui défend l’émancipation des femmes ? Pas sûr qu’on puisse répondre à la question pourquoi ? Dire qu’avant lui, y a Saint SimonQu’autour de lui, avant lui, nombreuses femmes qui ont avancé les idées d’émancipation des femmesIl n’invente rien d’une certaine façon. Mais autant autres que Fourier sont hermétiques à ces idées, autant lui y est sensible Nous travaillons sur Nathalie Lemel, féministes durant la II nde République et nous avons du mal à savoir par quels moyens, elle a pu exprimer ses opinions dans un siècle où l’émancipation de la femme est si difficile ?Lemel c’est plutôt le second empireLemel pas le meilleur ex, pas spécialement connue pour ses positions féministesMais actrice centrale dans l’Union des femmes pour la Défense de Paris et les Soins aux blessés sous la commune (thèse en cours de Chloé Leprince)
Pourquoi met-on en avant Marie Curie et non Bronia Dluska alors qu’elle a aidé sa sœur dans plusieurs de ses projets ? Nous travaillons sur les sœurs Sklodowska et nous avons remarqué que Marie est beaucoup plus mise en valeur que Bronia. Alors parce que c’est qd même Marie qui a eu deux prix Nobel Par ailleurs, souvent des femmes font écran à d’autresUn des processus d’invisibilisationOn trouve une femme pour ne pas parler des autresMythe de la PionnièreRéférence biblio géniale : Edmée Chandon : femme pionnière, scientifique invisible. Les ressorts de l’injustice épistémique dans le champ astronomique du premier XXe siècle Par Charly Pellarin-Régis Nous étudions Jeanne Garnier, nous avons trouvé́ ce qu’elle fait après son veuvage et la mort de ses 2 enfants, mais nous ne trouvons rien à propos de ses études et de sa vie d’avant ? Y a-t-il une explication à cela ? Les femmes laissent moins de tracesOn conserve moins leur archives, on ne publie pas leurs textes. C’est tout le pb des historiennes des femmes, on manque de sources. Elles apparaissent à des moments puis disparaissent (ex on ne sait pas ce qu’est devenue Elisabeth Dmitrieff après la commune)
CRITIQUE DE LA DOCUFICTION PUBLIÉE DANS LA COLLECTION « CEUX QUI ONT DIT NON » classe de 1ère G5 Voici le travail donné par votre professeure de Lettres
CONSIGNE : après avoir lu soigneusement au moins une fois la totalité du livre de la collection « Ceux qui ont dit non », réponds aux questions suivantes pour faire un bilan personnel de ta lecture.DEVOIR À RENDRE LE JEUDI 13 FÉVRIER A – PRÉSENTATION DE L’OUVRAGE COMPLET1 – Titre complet du livre, nom de l’auteur, date de première parution.2 – Identification précise du personnage historique et de son combat :- nom et prénom du personnage historique, date de naissance et de mort (préciser la cause de sa mort hors cause naturelle), nationalité, religion éventuelle si cela a de l’importance dans l’histoire, métier.- problème de société précis contre lequel le personnage s’est battu, en précisant le pays, l’époque et le contexte sociopolitique.- Raison(s) pour laquelle/lesquelles ce personnage s’est battu contre ce problème de société.3 – Contenu du livrea – récit de vie (page ? à page?)b – chronologie de la vie du personnage (p ? à p?)c – dossier documentaire (page ? à page?) Préciser le thème et la forme de ce dossier (texte et/ou images) d – présentation de l’auteur du livre (page ?) B – AVIS PERSONNEL SUR LE RÉCIT DE VIEAttention, chaque réponse doit être justifiée en une à trois phrases.1 – Qui raconte l’histoire ? À quelle personne ? Y-at-il un destinataire particulier ? Ce choix de narration te paraît-il pertinent ? Pourquoi ?2 – Le contexte historique / socio-politique te paraît-il clair et bien exploité ? Pourquoi ?3 – Les évènements qui ont poussé le personnage historique à se révolter contre ce problème de société sont- ils :- bien sélectionnés ? Pourquoi ?- bien exploités ? Pourquoi ?4 – Quels principaux obstacles / adversaires ce personnage historique a-t-il dû affronter ?5 – Quelles qualités morales du personnage historique apparaissent-elles dans ce récit ? Sont-elles bien mises en valeur ? Pourquoi ?6 – Comment le suspense est-il créé / entretenu dans ce récit ?7 – Quelle(s) émotion(s) positive(s) ou négative(s) as-tu ressenties pendant ta lecture de cette docufiction ? Qu’est-ce qui les a provoquées ? (précise quelle situation, quel aspect du personnage, quel évènement...)8 – Quel est ton passage préféré ? Pourquoi ?9 – Quelles caractéristiques de ce récit de vie t’ont paru particulièrement valables et que tu aimerais utiliser dans le portrait d’un(e) féministe que tu vas écrire ? BARÈME DE NOTATION DE LA CRITIQUE DU LIVRE1 – Présentation du livre et de son contenu juste, précise et complète : 3 points2 – Avis personnel sur le récit de vie :- principales caractéristiques du récit bien repérées : 5 points - Avis bien argumenté : 8 points3 – Expression écrite : 4 points
Utiliser une IA pour faire le portrait d'une personalité invisibilisée par l'histoire à la manière de « ils/Elles ont dit non « collection Actes Sud avec duck duck go IA Mardi 18 mars 2025 en salle BOO2 : Professeurs de Français, documentation, EMC , histoire. A rendre : un portrait d’homme ou de femme féministe ( celui choisi par votre groupe) Contraintes d’écriture :Votre portrait doit être : • une fiction• un docu-fiction qui dénonce, lutte pour/ contre : utilisez les mots clés de la carte mentale réalisée le 14 janvier en classe et qui se trouve dans le genialy. Il doit comprendre : • des dates, des faits historiques, positionnement social, etc.( = un contexte) • expliquer en quoi cette personne est pionnière dans son domaine• un évènement particulier de la vie de la personne choisie ( 2 à 3 par vie) dont un évènement émancipateur ( = l’événement qui déclenche ou confirme l’engagement de la personne au service de la cause des femmes ) et cet l’élément déclencheur de la prise de conscience doit être mis en avant.Et des choix stylistiques à expliciter et justifier : • choix stylistiques (genre, registre, narration)• niveau de langage libre mais à justifier ( soutenu, familier ….) • une narration à la première ou troisième personneUtiliser compar IA pour comparer les résultats avec les mêmes contraintes. A rendre via ECLAT pour le 1er avril- Le texte de votre requête/ prompt- Le texte de l’IA retravaillé- En bleu = texte de l’IA / en vert = mixte (texte de l’IA remodifié) / en noir = texte élève- 1 à 2 pages A4 ; Police arial, taille 12
Utiliser une IA pour faire le portrait d'une personalité invisibilisée par l'histoire à la manière de « ils/Elles ont dit non « collection Actes Sud avec duck duck go IA Aide pour rédiger un " prompt" = un questionnement pertinent en fonction des contraintes énoncées page précédentes : Outils d'aide à la rédaction :
Regardez l'énergie consommée pour fournir la réponse, est-ce que la meilleure réponse correspond à l'IA qui émet le plus de GES ?
Je suis un paragraphe prêt à accueillir votre créativité, vos histoires et vos anecdotes.
Quelques travaux : IA bien questionnée a bien travaillé ; IA mal questionnée a un peu déliré, n'écrit pas dans une langue correcte ... 4 juillet 1932 Comme je me retrouve seule ce soir, entourée par les ombres de mon laboratoire, mon esprit divague vers celles qui ont illuminé ma vie d'une lumière qui dépasse largement celle des éléments radioactifs que j'ai consacré ma vie à étudier. Je me souviens de notre enfance à Varsovie, où les rêves semblaient aussi interdits que les livres en polonais sous le joug russe. C'est dans ces moments de restriction que notre envie d'apprendre, de grandir, s'est forgée. Bronia, toujours la première à encourager, à pousser les limites, m'a montré que même dans l'obscurité, il y a de la place pour la lumière. Sa détermination à poursuivre ses études, malgré tout, m'a inspirée à faire de même. Ensemble, nous avons rêvé d'un monde où les femmes pourraient éclairer le chemin de la science. Et quand je suis partie pour Paris,Bronia a été mon ancrage, mon rappel constant que je devait continuer a me battreEt puis, il y a eu Irène, fruit de mon amour avec Pierre, mon partenaire dans la science et dans la vie. La perte de Pierre a été un coup dévastateur, mais dans les yeux d'Irène, j'ai vu une étincelle de son père, une flamme qui m'a donné la force de continuer. Elle a toujours été curieuse, avide de connaissances, je me souviens des heures passées ensemble dans notre laboratoire, à explorer les mystères de la radioactivité. Je l'ai vue grandir, devenir une jeune femme brillante, déterminée à poursuivre notre héritage scientifique, la voir s'épanouir dans la science et en amour, cela a été pour moi une source de joie incommensurable. Notre lien n'était pas seulement celui de mère à fille, mais de scientifique à scientifique, partageant les mêmes passions, les mêmes curiosités. Je me rappelle de ses premiers pas dans le monde de la recherche, de ses yeux pétillants d'excitation lorsqu'elle a réalisé ses premières expériences. Elle a su s'imposer dans un milieu encore largement dominé par les hommes, et je suis convaincue qu'elle continuera à faire des découvertes qui changeront le cours de l'histoire. Irène est la preuve vivante que les femmes peuvent exceller dans des domaines où l'on ne les attend pas. Je veux ici leur rendre hommage a ces deux femmes qui ont marqué ma vie et qui j’espère en marquera bien d’autres La science est un chemin parsemé d'embûches, mais c'est aussi une aventure magnifique, une quête de vérité. Dans un monde qui cherchait à éteindre les feux de la curiosité féminine, nous avons, ensemble, allumé un incendie qui continuera je l’espère, a brûlé bien après notre passage. Je souhaite que mes mots résonnent au-delà de ces pages, qu'ils inspirent d'autres femmes à poursuivre leurs rêves, à croire en elles-mêmes. La science, l'éducation, la passion, tout cela est à portée de main. Il suffit d'oser, de se battre, de ne jamais abandonner.Alors, chère page, je te laisse avec ces pensées. Je continuerai à écrire, à partager, à célébrer la vie et l'héritage de celles N'oublez pas de joindre votre requête
PROMPTje suis élève de première général dans un lycée français. Je dois rendre un travail en enseignement moral et civique. Tu dois réaliser une fiction sur le portrait d'une personnalité féminine qui se nomme Lucie Baud en reprenant le manière de "Ceux qui ont dit non" (Collection Actes Sud). Tu devras contextualiser ce portrait il devra contenir des dates précises et fondamentales, des faits historiques réels , des repères chronologiques ainsi que positionnement social de Lucie Baud. Il faudra aussi préciser la situation politique, sociale et culturelle du pays dans lequel Lucie Baud a été connue dans son domaine. Il faudra citer un évènement particulier de Lucie Baud et un évènement émancipateur, ce qui déclenchera son engagement au service de la cause des femmes pour pouvoir expliquer en quoi est elle pionnière dans son domaine . Il faudra expliquer en quoi a t elle fait progresser la cause des femmes. Tu le feras en utilisant le genre de la littérature d'idée sous la forme d'une biographie romancée. Tu utiliseras le registre polémique pour réalisé ce portrait. Il faudra donné un avis objectif et toujours d'actualité racontée par un narrateur inconnue à la troisième personne. Ta réponse sous le format d'1 à 2 page A4 de police Arial en taille 12
Lucie Baud : Une Voix Rebelle dans le Chant des Canuts "Il n’y a pas de lutte sans courage, pas de victoire sans sacrifice." Lucie Baud naît en 1870 dans une France meurtrie par la défaite face à la Prusse et déchirée par les ravages de la Commune de Paris. Issue d’une famille d’ouvriers tisserands à Lyon en Isère, elle grandit dans l’ombre des ateliers de soie, où le rythme des métiers à tisser scande la misère et l’exploitation. Le contexte social est tendu : la révolution industrielle de 1851 à 1869 a certes modernisé les techniques notamment les industries métallurgiques mais surtout dans l’industrie textile , mais elle a aussi plongé les ouvriers, et surtout les ouvrières, dans une précarité insoutenable avec des conditions de travail désastreuses. Les femmes, payées deux fois moins que les hommes, sont contraintes de travailler jusqu’à quatorze heures par jour, souvent avec des enfants à charge. Lucie, dès ses 12 ans, est témoin de cette injustice puisqu’elle rentre dans l’usine de tissage avec sa mère et fait par de son effarement sur les contraintes que l’on lui imposait. En 1894, un événement la marque profondément : la grève des ouvrières de la soie, brutalement réprimée par les forces de l’ordre malgré une forte solidarité entre tous les grévistes. Alors qu’elle n’a que 24 ans, elle assiste à l’arrestation de plusieurs de ses camarades, dont certaines sont battues et humiliées publiquement. Cette violence policière, loin de la décourager, la galvanise puisqu’elle arrive a tenir dans ces grèves grâce à la soupe populaire qui lui fournissait de quoi manger, ce sui fera d’elle une héroïne du Xxème siècle"Pourquoi les femmes doivent-elles toujours se taire ?" se demande-t-elle, indignée. C’est à ce moment précis que Lucie Baud décide de prendre position, de rompre avec la fatalité de sa condition. Formée à la lecture par un oncle anarchiste, elle se plonge dans les discours de Louise Michel, la "Vierge rouge" de la Commune, et dans les écrits de Flora Tristan, pionnière du féminisme socialiste. Ces influences l’amènent à rejeter les dogmes de l’Église catholique, qui prône la soumission des femmes, et à embrasser un engagement radical en faveur de l’égalité des sexes. En 1899, elle devient l’une des premières femmes à rejoindre la CGT (Confédération Générale du Travail), un syndicat alors dominé par les hommes. Elle crée aussi le « Syndicat des ouvrières en soierie du canton de Vizille » L’événement émancipateur qui propulse Lucie Baud sur le devant de la scène a lieu en 1903. Alors que les ouvrières lyonnaises sont une nouvelle fois sous-payées pour leur travail sur les soieries de luxe destinées à l’élite parisienne, elle organise une grève avec une stratégie inédite. Plutôt que de se contenter de réclamer des augmentations de salaire, elle exige aussi l’égalité des rémunérations entre hommes et femmes. Ce combat, mené avec une détermination sans faille, marque un tournant dans l’histoire du mouvement ouvrier français. Bien que la grève soit brisée après trois semaines, Lucie parvient à attirer l’attention de la presse nationale, qui parle pour la première fois de "la question des femmes" dans le monde du travail. Lucie Baud est une pionnière en ce qu’elle relie explicitement la lutte des classes à la lutte des sexes. Alors que beaucoup de socialistes de l’époque considèrent la "question féminine" comme secondaire, elle insiste pour en faire un pilier de la révolution sociale. En 1907, elle publie un pamphlet intitulé "La Femme au Travail : De l’Exploitation à l’Émancipation", dans lequel elle dénonce l’hypocrisie d’une société qui s’enrichit sur le dos des femmes tout en les privant de droits fondamentaux. Malgré les obstacles – menaces de mort, stigmatisation, surveillance policière –, Lucie ne cède jamais. Elle meurt en 1930, à l’âge de 60 ans, sans avoir vu l’égalité pleinement réalisée. Mais son héritage est incontestable. Par son courage, elle a ouvert la voie à des générations de femmes qui, après elle, ont continué le combat. Aujourd’hui encore, son histoire résonne avec une actualité brûlante : dans un monde où les inégalités de genre persistent, où les droits des femmes sont encore menacés, l’engagement de Lucie Baud nous rappelle que la lutte n’est jamais vaine. "Lucie Baud n’était pas seulement une militante ; elle était une visionnaire. Son combat, loin d’être achevé, appelle aujourd’hui une nouvelle génération à reprendre le flambeau." Bon travail collaboratif
Prompt : je suis un éleve de 1ère général Je dois rédiger un portrait dans un lycée français pour un cours d'EMC Fais le portrait d'Eva Gonzalès , peintre française du 19e siècle . Ce portrait doit comporter une tonalité tragique , de manière soutenue Sous forme de lettre Montbéliard, le 18 mars 2025Chère amie,Je vous écris aujourd’hui pour vous conter l’histoire d’une artiste oubliée, dont la vie fut un enchaînement de luttes silencieuses et de douleurs inavouées : Eva Gonzalès. Née le 19 avril 1849 à Paris , cette peintre française incarne à la fois la promesse d’une carrière brillante et la tragédie d’une existence brisée avant même d’avoir pleinement éclaté.Eva grandit dans une famille intellectuelle, mais ses rêves de peinture furent rapidement confrontés à la dure réalité d’une société qui reléguait les femmes à des rôles bien définis, loin des grandes scènes artistiques. Bien que son père fût un écrivain respecté, Eva devait se battre à chaque étape de son parcours pour être vue et entendue en tant qu’artiste. Dès son plus jeune âge, elle manifeste une vocation pour l’art, mais dans un monde qui privilégie les hommes et leurs talents, cette passion se transforme vite en une lutte incessante contre l’indifférence de l’époque.À 18 ans, elle intègre l’atelier d’Édouard Manet, une chance inouïe, mais aussi un cruel rappel de la place de la femme dans cet univers. Malgré la bienveillance de son maître, le chemin d’Eva Gonzalès est semé d’embûches. Son talent est incontestable, mais il se heurte à un mur d’incompréhension et de préjugés. Elle peint des portraits empreints d’une émotion profonde comme La plage de Dieppe , son premier paysage peint inspiré de Dieppe ou elle s’est installée durant la guerre franco-prussienne . Pourtant, ses œuvres passent inaperçues, reléguées à l’ombre de celles de ses contemporains masculins. Elle ne pouvait malheureusement pas fréquenter l’école des beaux-arts car les femmes étudiante étaient interdit . La société préfère ignorer cette artiste brillante, qui se débat dans l’ombre des géants de son époque.La tragédie d’Eva Gonzalès ne réside pas seulement dans l’injustice qu’elle subit en tant que femme artiste, mais aussi dans la fatalité d’une existence trop courte. En 1883, à seulement 34 ans, elle meurt des suites d’une infection après avoir donné naissance à son premier enfant. L’art perd alors une artiste d’une sensibilité rare, dont la carrière n’aura été que l’ombre de ce qu’elle aurait pu devenir. Elle meurt prématurément, avant d’avoir eu la chance de voir son travail reconnu à sa juste valeur, son nom effacé par le poids du temps et des inégalités.Son talent n’a pas eu la chance de s’épanouir, et son œuvre est tombée dans l’oubli. À une époque où les femmes étaient trop souvent réduites à l’ombre de leurs pairs masculins, Eva Gonzalès a vécu et créé dans le silence, sacrifiée des injustices sociales et artistiques de son temps.Aujourd’hui encore, son nom reste dans l’ombre. La tragédie de son existence doit nous rappeler à quel point l’histoire des femmes artistes a été effacée. Ses toiles, bien que rares, témoignent d’une douleur, d’une lutte et d’une beauté inouïe. Peut-être, en redécouvrant son œuvre, pourrons-nous rendre hommage à celle qui, dans le tumulte de son époque, a su faire entendre la mélancolie d’un art inachevé, la souffrance d’une vie trop tôt éteinte.Avec une profonde émotion pour cette artiste oubliée, IA a t-elle respecté la forme de lettre ? Contextualisation ?
je suis un élève de première dans un lycée français en cours d'EMCtu dois faire une fiction su rle portrait Louise michel de la manière de ceux qui ont dit non (collection actes sud). en utilisant le genre romanesque, le registre polémique et de la narration soutenu troisieme perssonnetu dois faire un portrait sur louise michel en contextualisant (dates, repères chronologiques et des faits historiques) tu dois situer le pays donc la France (contexte ,économie ,sociale et culturelle), en quoi louise michel est-elle une pionnière dans son domaine ? et en quoi louise michel a fait progresser la cause des femmes (qu'elle le veuille ou non)?texte de 1-2 pages en format A4 de police arial et de taille 12(entre 500 et 1000mots) **Louise Michel : La révoltée éternelle** C’est dans un petit village de Haute-Marne, à Vroncourt, que Louise Michel vit le jour en 1830. Une époque où la France, encore bourrée de contradictions, oscillait entre les vestiges de la monarchie et les frémissements d’un siècle tourmenté par les révolutions et les empires. Dans ce pays en pleine mutation, une petite fille, élevée par ses grands-parents, apprit à lire, à écrire, à penser. Et surtout, à ne jamais plier devant l’injustice. En France, durant le XIXe siècle est un théâtre de chaos et d’hypocrisie. La révolution industrielle transforme les villes qui étaient malsaines, attire les paysans affamés vers les usines, tandis que la bourgeoisie. Les ouvriers, entassés dans des habitation misérables et insalubres, peinent à survivre sous le regard indifférent de ceux qui les exploitent. Politiquement, le pays navigue entre monarchie, empire et république, chaque régime s’effondrant sous le poids de ses propres contradictions. En 1870, la guerre franco-prussienne éclate. La défaite humiliante de Napoléon III précipite la chute du Second Empire et l’avènement de la Troisième République. Mais à Paris, le peuple, affamé et trahi, refuse de capituler. En mars 1871, la Commune de Paris prend le pouvoir et, avec elle, une femme s’intitule : Louise Michel. La voilà, cette « Vierge Rouge », combattante, infirmière. Elle incarne cette révolte populaire, ce cri de liberté qui traverse la capitale pendant 72 jours. .... etc ... Est-ce écrit à la manière de ? Ia a souvent une syntaxe incorrecte, portrait peu retravaillé.
15 et 16 avril 2025 : Masterclass avec Maria Poblete
Voici quelques textes rédigés lors de l'atelier d'écriture : La publication est anonyme, néanmoins élèves et représentants légaux ont autorisé la publication. 28 juillet 1901, Marseille Depuis cette chambre étroite à Marseille, l’air me semble plus lourd que jamais. Ici, les murs sont en pierre, froids et immobiles, si loin du sable chaud et vivant du désert. J'écris depuis cette ville, là où on m'a envoyée après m’avoir expulsée, arrachée au pays auquel j'étais si attaché, l’Algérie. Cette terre qui m'a tant fait vibrer, sa chaleur qui m'a tant enveloppée. En tant que journaliste et écrivaine, je dois raconter et garder une trace de l'événement tragique qui m'est arrivé, cet événement qui restera gravé en moi toute ma vie : le jour où on a tenté de m’ôter la vie. C'était il y a quelques mois lorsque j'étais en déplacement à Behima, une petite localité isolée du sud-est de l’Algérie, étouffée par le sable et baignée de silence. J’étais officiellement en mission comme correspondante pour le journal arabophone algérien Al-Akhbar, mais je menais en réalité des observations dans cette zone désertique et politiquement très tendue, malgré que je ne sois pas préparée à la violence qui m’attendais… Depuis mon arrivée en 1897, j’ai toujours eu l'habitude d'être libre sous la fausse identité de « Si Mahmoud » avec ses vêtements amples et ses tissus légers qui le protègent du soleil brûlant du Sahara. J’ai toujours voyagé en changeant d'identité dans un monde où pourtant les femmes sont si limitées dans leur déplacement…Je me souviens du désert comme d’un rêve éveillé. Là-bas, j’étais enfin moi-même. Je n’étais plus une femme qu’on observe ou qu’on juge, j’étais simplement un être parmi d’autres, porté par le vent et le sable. Mais je n'oublierai jamais ce qu'on m'a fait, car on m’a enlevé cette liberté, et ça je ne le pardonnerai jamais. Lorsque nous sommes arrivés chez notre hôte, nous n’avons même pas eu le temps d’échanger un mot. J’avais baissé la tête une seconde à peine, et soudain, un homme surgit, debout devant moi, un sabre imposant à la main. Avant même que je ne réagisse, il me frappa à la tête, puis me porta deux autres coups aux bras. Ma vision se brouilla rapidement, mais la douleur n’avait pas d’importance. Je voulais me défendre, me battre. Je poussa un grand cri et me tourna vers Si Hachemi, l’homme qui m’accompagnait : “Donne-moi ton sabre !” Mais il secoua rapidement la tête, le regard dur. - “Tu ne vois pas que tu es blessé ?! Assieds-toi, tu tiens à peine debout !” Et il disait vrai. Mon corps ne répondait plus, mes jambes tremblaient et je me sentais partir. - “Attrapez-le !” Entendis-je brouillement Et en quelques instants, mon agresseur fut maîtrisé. Tout était allé si vite. Je restai là, le souffle court, le sang coulant sur mes bras, mais plus encore que la douleur, c’était la rage qui brûlait en moi. Je ne me souviens de rien après, mon corps s’est effondré et tout s’est éteint, d’un coup. Quand j’ai ouvert les yeux, j’étais allongée sur un matelas, dans une pièce silencieuse. Le plafond était bas, l’air sentait la poussière et les herbes médicinales. Une femme voilée s’est penchée vers moi, ses mains douces m’ont tendu une tasse de thé brûlant. Suite page suivante.
-“Tu es en sécurité maintenant”, m’a-t-elle murmuré. “Ce ne sont que des blessures légères. Tu as eu de la chance.” Mais je ne pouvais m’empêcher de me demander : pourquoi ? Pourquoi cet homme avait-il levé son sabre sur moi ? Était-ce parce que j’écrivais ? Parce que je voyageais seule ? Ou parce que j’étais une femme libre, et que cela dérange ? Je l’ai compris à ce moment-là, que pour certains, une femme qui marche seule dans le désert, vêtue comme un homme, qui pense, qui parle, qui écrit… est une menace. Et pourtant, je ne regrette rien. Je préfère risquer ma vie que vivre enfermée. Je ne suis pas née là-bas, mais l’Algérie est mon pays. Ses routes, ses voix, sa lumière m’ont adoptée mieux que ne l’a jamais fait la terre où j’ai vu le jour. Je veux y retourner. J’en rêve chaque nuit. Mais ici à Marseille, je ne sais pas comment faire, ni même si on me laissera revenir. Ce que je sais en revanche, c’est que je n’appartiens qu’à ces terres du Sud, brûlantes et fières. Et que je ferai tout pour y retourner. Même s’il me faut encore me battre. Isabelle E.
Paris, 1883, exposition au salon des artistes français. Édouard Manet se recueillit vers le tableau quelques minutes. Un silence lourd et des souvenirs l’enveloppent. Il fixe longuement le visage peint de cette femme. Puis il se retourne, les yeux brillants prêt à faire revivre ses souvenirs.« Cher Public, je me souviens encore de ce jour, en 1869, ou elle est rentrée dans mon atelier. Elle avait à peine 20 ans, le regard déterminé. Elle s’appelait Eva Gonzales. Eva ne venait pas de nulle part, elle est née à Paris, le 19 avril 1849 dans une famille bourgeoise, profondément ouverte aux arts. Depuis petite, elle ne voulait qu’une chose, c’était peindre. Dans cette enfance heureuse, bercée par la musique de sa mère, et les écrits de son père, Eva compris que peindre était bien plus qu’une activité, c’était une évidence pour elle. Mais ne pouvant pas accéder à l’école des Beaux-Arts, Eva me choisit moi. Quand je l’ai rencontrée, j’ai tout de suite su. Elle n’était pas comme les autres. Elle avait en elle une urgence de se faire entendre à travers la peinture. J’étais fasciné par Eva. Alors je l’ai guidée, du moins, j’ai essayé. J’étais son mentor, mais très vite Eva m’a surpris et je me suis retrouvé à apprendre d’elle. Je ne la formais pas vraiment, mais, je l’accompagnai. En 1870, elle expose pour la première fois au salon des artistes français, ici, à Paris. C’était une jeune femme dans un monde d’hommes, une artiste qui voulait se faire entendre. Et pourtant, la même année, la France entre en guerre contre la Prusse. La Troisième République vient d’être proclamée, et le pays est touché par une profonde crise. La république à fait naître un espoir chez les femmes, qui pensaient enfin pouvoir s’exprimer librement et crée. Mais Eva savait qu’elle resterait dans l’ombre, pourtant, elle n’a jamais cessé de peindre. J’avais peur qu’après ça, Eva abandonne tout. Mais elle est devenue encore plus déterminée, et prudente. Elle s’éloigne de la capitale et s’installe à Dieppe. C’est là qu’elle peint son tout premier tableau « La plage de Dieppe »,en 1871. Je me souviens encore de son excitation quand elle m’en a parlé pour la première fois. Je voyais ses yeux scintiller, rempli de joie. C’était une véritable impressionniste, elle aimait peindre la nature et ses œuvres me fascinait. Et puis, il y a eu ce jour où j’ai ressenti un vide immense. Le 6 mai 1883, Eva est morte à seulement 34 ans. Elle attendait son fils avec impatience, prête à lui transmettre son savoir. Mais les complications de l’accouchement l’ont tuée. J’ai eu l’impression que le temps s’était arrêté. Je venais de perdre mon élève, mais le monde a perdu une voix qui commençait à se faire entendre. Me voici ici aujourd’hui, devant ce tableau, ou je l’ai immortalisée. Elle est là, dans mon atelier, en train de peindre une nature morte comme elle aimait. Je suis fière de ce tableau, mais surtout fière d’Eva, elle apparait calme, mais forte. Eva méritait plus, et quand je regarde ce portrait d’elle, je l’entends encore. J’ai le cœur serré aujourd’hui, mais Eva a laissé une vraie trace dans le monde des artistes. Alors souvenez-vous d’elle, pas seulement comme mon élève, mais comme une artiste. C’est à nous aujourd’hui de la faire résonner, même si l’histoire l’a mise de coté.»Manet s’écarte doucement du tableau, caressant du regard chaque trait du visage peint. Il inspire profondément, puis, dans un murmure à peine audible, il dit : « Tu es là, Eva. Et tu y resteras. »
Mars 1939Une jeune femme assez mince et au cheveux brun entre a l’institut du radium de Varsovie elle se dirige directement dans une salle au rez de chaussée a gauche, ce sont les appartements de sa tante Bronia Dluska. Après avoir toquer la jeune femme entre dans le petit appartement. Elle embrasse alors la femme qui est assise dans un canapé au milieu d’un petit salon. « tante Bronia comme tu m' as manquée ! »« toi aussi ma chère Irène, que deviens tu depuis toutes ces années, nous n’avons pas pu parler a l’enterrement de ta mère. » réponds alors la vielle femme avec une voix douce et bienveillante« je n’ai pas beaucoup changer tu sais mais si veux je peux tout te redire »« bien sur Irène je t’écoute »« J’ai soutenu ma thèse de physique sur les rayons alpha du polonium, jai ensuite rencontré Frédéric mon époux, avec qui je travaille. C’est avec lui que j’ai découvert le phénomène de projection des protons par un rayonnement naturelle. La même année j’ai accoucher de Pierre mon deuxième enfant ce qui a d’ailleurs rendu Héléna très heureuse, elle est né 5ans avant lui en 1927, elle avait très envie d’un autre compagnion de jeu. »« oh oui je me rappelle de ces deux petits ange, continue pardon de t’avoir coupé » « ne t’inquiètes pas, ce phénomène que nous avons découvert aida James Chadwick sur sa découverte du neutron, après cela nous avons continué a travaillé et cela a payer. Nous avons trouver les premiers radioéléments artificiels, le phosphore 30 et l’azote 13, c’est d’ailleurs la dernière de mes découverte a laquelle elle assistera. Cette découverte nous valut a Frédéric et moi le prix Nobel de chimie 1935, depuis ce jour nous continuons de travaillé sur les radioélément et les isotopes qui peuvent être utile a la médecine. »« quelle belle carrière ma nièce, et un deuxième prix Nobel dans la famille c’est impressionnant » « merci, maintenant que je tai raconté ce que jai fais, peux tu me raconter ton histoire tu n’en as jamais parler, ni a Eve ni a moi » « c’est vrai je ne vous en ai jamais parler , commençons par le commencement ta mère et moi sommes nés a Varsovie sous l’empire russe, nous avons eu de la chance car nous avons pu aller a l’école. Quand nous avons commencer a grandir après notre certificat d’études, j’ai inscrit Marie à l’université volante de Varsovie, c’était un réseau clandestins d’instruction pour femmes. En 1885 sur les conseils de ta mère je suis allé a paris et j’y ai étudie le médecine. Tout cela grâce à ta mère, elle me payait mes études en travaillant comme gouvernante car nos parents n’étaient pas riche et ne pouvaient pas me les payer. Quelques années plus tard je lai accueillis dans l’appartement que javais avec mon maris, elle venait a paris elle aussi pour faire ses études car en Russie nous ne pouvions, elle a donc étudier les sciences physique. Un an après j’ai donné naissance a Héléna mon premier enfant. Malgré la maternité je né pas abandonné les études,deux ans après cette naissance jai soutenu ma thèse sur l’allaitement maternelle, jai alors ouvert mon premier cabinet gynécologique. Après avoir vécu des années a Paris je suis retourné en Pologne pour y fonder le plus grand sanatorium du pays. Pendant la première guerre mondiale, quand toi et ta mère faisiez des radios aux soldats de mon coté j’improvisais un hôpital militaire dans mon sanatorium. Suite page suivante
Le dernier grand projet de ta mère et moi est cet Institut du Radium, voila mon histoire, sans ta mère je n’aurais jamais accompli cela. « merci tata pour m’avoir raconter cela » « je suis heureuse de t’avoir raconter ma partie de l’histoire, excuse moi Irène, je commence a faiblir et toutes ces émotions m’ont fatiguer » « Désolé je te laisse te reposer je vais aller visiter l’institut » Plusieurs mois plus tard Irène revins a l’institut du Radium, en arrivant devant l’appartement de sa tante transformée en laboratoire, laboratoire portant le nom de Bronia Dluska. Elle s’arrêta et dit « Bronia, tata, merci pour tout ce que tu as fait. Merci de m’avoir raconter ton histoire je te promet que le monde ne t’oublias pas, repose en paix tata »
Portrait : Claire de DurasAujourd’hui, nous sommes le 21 juin 1822, c’est le jour de l’été et je me trouve dans le château de Rigny Ussé en Touraine, devant une somptueuse allée de roses, embellie par des rayons de soleil. Les magnifiques chants de rossignols me donnent envie, comme à mon habitude, de me libérer intérieurement, en faisant ce que j’aime le plus : écrire. Mon nom est Claire de Coëtnempren de Kersaint, devenue Claire de Duras à la suite de mon mariage avec Amédée de Durfort, avec qui j’ai deux filles nommée Clara et Félicie. Je suis née à Brest de l’union entre mes parents, Arnaud Guy Simon, un écrivain et de ma mère Claire Louise Françoise, d’origine créole. Tous deux sont issus de familles aisées de planteurs de canne à sucre en Martinique. Grâce à leur rang social élevé, j'ai la chance depuis ma jeunesse de pouvoir visiter et fréquenter les salons littéraires les plus brillants de Paris. Lorsque je me rappelle mes premières fois dans ces salons auprès de ma tendre mère, des souvenirs lointains resurgissent dans ma tête. Les instants les plus marquants de ma vie sont avec elle. Mes premiers voyages en Martinique, à la suite de la mort brutale de mon père le 5 mai 1793, durant la Révolution française, me touche profondément, même si 29 longues années se sont écoulées. Il y a aussi notre refuge en Angleterre où j'ai vécu une partie de ma jeunesse dans l'exil qui me revient à l'esprit... Mon père, reste pour moi, un sujet sensible, quand je pense à lui, de nombreuses questions fusent dans ma tête : Serait-il vivant, si nous étions tous les 3 réunis ? Et si mes parents n'auraient jamais divorcé, que serions-nous devenus ? Hélas, je préfère me changer les idées en profitant de cette belle journée ensoleillée. J’ai rendez-vous cet après-midi, dans mon salon littéraire que j'ai ouvert il y a sept ans. Il est l'un des plus importants de Paris, et j'en suis fier. Je rejoins des amis de longue date : il y a Joséphine, il y a Adélaïde, il y a Ismérie, il y a aussi Louise avec elles, j'aime partager ma vision des choses, mes pensées, mes idées, mes projets, en passant du bon temps. Les unes après les autres, nous racontons des anecdotes propres à chacune, puis, vint mon tour. Je réfléchis à l’histoire que je peux leur partager : Mais que pourrais- je bien leur faire découvrir ? Quand soudain, les paroles de la duchesse de Luxembourg, une salonnière que j’ai déjà côtoyée, retentirent dans ma tête. C’est une femme possédant une capacité à échanger afin que le ressenti émotionnel soit réciproque. Sachant que c’est une histoire ayant marqué mon esprit auparavant, je trouve le moment idéal pour les marquer à mon tour. Je me lance dans mon récit, sous les regards attentifs de mes chères campagnes.“Je vais vous faire part du récit, d’Ourika, une jeune fille noire, d’origine sénégalaise, qui est achetée enfant comme esclave et amenée en France par un noble. Mais au lieu d’êtresoumise, elle est élevée comme une aristocrate blanche, dans une famille aisée et cultivée. Elle est intelligente, elle lit, elle a une bonne élocution, elle écrit...Mais un jour, elle entend quelqu’un de son entourage dire : Elle est noire elle ne pourra jamais se marier...Ourika va alors se renfermer sur elle –même, réalisant qu’elle ne sera jamais vraiment acceptée à cause de sa couleur de peau. Elle se sentira exclue, seule, mise à l’écart. Un jour, elle tombe amoureuse d’un homme blanc qu’elle connait depuis toujours mais il se marie avec une autre. Elle finit par s’enfermer, tombe malade de chagrin, de tristesse, et meurt jeune.”Louise, me regarde d’un air charmé et à la fois ébloui. Je suis impatiente à l’idée d’avoir leur point de vue sur la situation qu’à enduré la jeune “Ourika” jusqu’à ce que Adélaïde m’avoue : Mais pourquoi n’écris-tu pas un roman ? J’admets que l’idée est plutôt intéressante, ce serait une opportunité pour moi de m’engager dans le combat de l’abolition de l’esclavage et je serais entre autres la première romancière “blanche” à tenter d’entrer dans une conscience noire. C’est un sujet me tenant particulièrement à cœur, alors, pourquoi pas m’aventurer dans l’écriture de mon premier roman ? Nous sommes en décembre 1823, une semaine après la publication de “Ourika”. Que dire, que dire, à part le fait que ma vie a changé. Mon roman est l'un des plus influents de cette année et son succès ne fait qu'augmenter chaque jour. Actuellement en pleine période de Restauration avec de fortes idées conservatrices, je suis parfaitement consciente que je dérange la société, mais il est grand temps de s'exprimer haut et fort et de partager mon opinion à tous. Je rédige en 1825, deux ans après “Ourika”, un second roman intitulé “Edouard”, parlant des différences sociales entre un jeune homme pauvre, amoureux d’une femme issue de la haute bourgeoisie. Ils vivent un amour impossible en raison des attentes familiales. Cette histoire est inspirée de celle de mon amie d’enfance Ismérie, il y’a 1 ans, qui est venue me partager son expérience douloureuse. En parlant d’elle, je dois la voir dans 3 mois pour un nouveau projet littéraire, c’est l’une des seules à être autant impliquée dans ma carrièreDe beaux projets sont à venir...
Portrait de Jeanne Garnier à la manière de Ceux qui ont dit non Nous sommes actuellement en 1835 à Lyon, je viens de perdre tout ce que j’avais de plus cher au monde. Mes deux enfants, ainsi que mon mari. Je me retrouve seule, malheureuse et pleine de chagrin. Tous les jours, je monte au cimetière pour les voir, les larmes plein les yeux, en courant sur ce pont avec une envie folle de me jeter dans le fleuve. Mais non. Je ne le ferai pas. Je ne vais pas me laisser décourager par ce chagrin. Je veux aider les personnes malheureuses comme moi. J'accueille des pauvres, les malades, des personnes abandonnées de tous, vivant, dans des conditions déplorables. Ces personnes ne sont pas acceptées à l'hôpital, ou ne peuvent simplement pas être guéries. C'est moi qui les accueille, qui prends soin d'elles. C'est à ce moment d'ailleurs que je rencontre Marie, une femme brûlée couverte de plaies, sans aucun espoir de guérison. Je voyais dans ses yeux une tristesse inexprimable. Elle mendie son pain dans la rue. Émue par tant de souffrance, je la prends avec moi et l'installe dans une chambre que je viens de louer spécialement pour elle. Je serai son infirmière. Peu de temps après, je croise le chemin de deux autres femmes, toutes deux touchées par le cancer, que je joins à Marie. Nous sommes en 1842, et je réussis à convaincre mes deux amies veuves comme moi, de créer une association, qui a pour but d’assister des incurables délaissées. Ça me rend mal de voir ces personnes rejetées à cause de leur maladie qui, pour beaucoup, rend leur présence insupportable. Je ne veux pas les laisser ainsi. Je veux apporter de bonnes choses à leur vie. Même si celle-ci est sur le point de se terminer. Je consacre cette association à Dieu. En tant que chrétienne, la charité n'est pas une option. C'est un devoir. Une évidence. Autour de moi, des femmes commencent à revendiquer des droits. La société les rejette. Je sais que le fait qu'une femme s'occupe de personnes malades en dehors du cadre de la famille est mal vue. Je ne veux pas me taire. Je refuse de détourner les yeux. Je décide d'agir. C'est ainsi que le 8 décembre 1842, à Lyon, je crée “Les Dames du Calvaire”. Je leur donne tout. Mon cœur, mon temps, ma foi. Aujourd'hui, le 19 juillet 1852, avec six d'entre elles, nous achetons le Clos de la Sara. Sur les hauteurs de Fourvière. Une bâtisse à restaurer. Une ferme, un grand terrain, mais surtout une promesse. Le 2 octobre 1853, cette promesse devient une réalité. Nous construisons un hospice, un lieu où une cinquantaine d’incurables sont accueillies. Écoutées. Aimées. Un endroit où les femmes mourront paisiblement, et dignement. Alors non à l'abandon, à la souffrance oubliée. Mais oui à la vie, jusqu’au bout.
Mon Histoire commence le 1 février 1767 quand j'embarqua sous le nom de Jean Barret, déguisée en homme sur l’Etoile avec mon mari Jean Dubernat . Je du me coupa les cheveux comme un garçon , me banda la poitrine et porta un pantalon pour qu’on ne me reconnaisse pas . Je monta à bord au côté de mon mari, lorsque je passa le pont du navire et que j’arriva à bor, je ressentis une énorme angoisse comme je n’avais jamais eu, j’avais peur que l’on découvre ma véritable identité. Je descendis progressivement dans la cale du bateau y déposer mes affaires et celles de mon mari. J'évita de croiser le regard des marins présents par peur qu'il se doutent de quelque chose. Mais à ma plus grande surprise personne avaient l'air de s'intéresser à moi ,à qui j’étais. Je déposa les affaires et remonta en haut du bateau . Je retrouva Jean qui discutait avec les autres membres de l’équipage. Le bateau se mis en route , nous quittâmes Rochefort . C’était le début de l’expédition de notre vie. Les jours, les semaines, les mois passèrent, personne ne se doutaient que j’étais une femme . Le 21 juin 1767, nous arrivâmes au Rio de Janeiro. Nous nous y arrêtâmes pour réparer le bateau. Bougainville, officier de la Marine décida d’y rester quelques jours le temps des réparations. J’explora la forêt qui été proche du lieu. Je n’oublia pas ma passion pour les plantes qui est une chose très importante dans ma vie de Jeanne Barret , de mon vrai prénom, j’étais quand même une très grande botaniste. En me promenant, je découvris tellement de plantes plus extraordinaires les une que les autres . J’aida Philibert à les récolter . Je fit une incroyable, découverte dans la forêt brésilienne. Une liane à la couleur violette flamboyante. En la regardant, de plus près, je me rendis compte que cette couleur somptueuse ne venait pas des fleurs, mais plutôt des grandes bractées colorées disposées par trois, et portant chacune à son aisselle une insignifiante petite fleur blanche. Je décida de nommer cette découverte : Bougainvilla, pour rendre hommage au capitaine de l’expédition. Les jours passèrent et nous rembarquâmes à bord de l’Étoile. Nous continuâmes notre expédition. Dans la même année le 14 novembre , nous arrivâmes en Amérique du Sud . Avce Commerson nous collectâmes déjà plus de 1800 espèces végétales différentes. En gravissant une légère pente, je tomba ensuite sur une clairière où des corolles violacées et blanches formaient un tapis de fleurs odorantes. Je reconnu le genre : le pétunia. Ceux-ci avaient été déjà découvert avant mon départ mais se pétunia présentait des formes inédites, des couleurs plus variées. Je supposa qu’il s’agissait là de différentes isotopes , des variantes naturelles encore non répertoriées et connu de personne , j’en pris un échantillon . Je découvris encore tout au long de mon expédition des centaines de nouvelles plantes méconnues ,par exemple comme l’hortensia sauvage, l’hydrophylle de Magellan ,le prunier de Cythère…. Et j’en passe. De retour en France en 1769, après trois années de navigation autour du globe, je retrouva la terre ferme avec le sentiment d’avoir accompli l’impossible. J’eu bravé les océans, les tempêtes, la maladie, mais surtout les conventions sociales qui m’interdisais, en tant que femme, de participer à une expédition scientifique. Mes notes, mes croquis et mes centaines d’échantillons botaniques que je rapporta aux côtés de Philibert Commerson suscitèrent l’admiration des savants. Plusieurs des plantes que j’eu collectée furent envoyées au Jardin du Roi , où elles enrichirent les collections royales et firent avancer la science botanique.Quelques années passèrent et le 13 mars 1773 à Flacq, à l'âge de 45 ans , ,Philibert mourra , je ressentit a ses côtés jusqu’à son dernier souffle.Je ressenti un vide profond, une horrible douleur. Ce deuil, je le porta seule. Mais dans chaque plante étudiée, je retrouva un peu de sa présence. Je transforma ma peine en force . Commerson n’est plus là, mais mon rêve continue de vivre en moi. Pendant longtemps, mon nom étais restée dans l’ombre. Mais en 1785, le roi Louis XVI, informé de mon rôle exceptionnel lors du voyage de Bougainville, m’accorda une pension royale, une reconnaissance rare, surtout pour une femme de condition modeste comme je l’étais .Dans un document officiel, le roi me remercia « pour les services extraordinaires que j’eu rendu à la botanique et à la science », soulignant que j’avais montré un courage digne des plus grands explorateurs. J’étais touchée mais humble, j’accepta cet honneur sans éclat. Je m’installa alors dans le village de Saint-Aulaye, en Dordogne et continua mes recherches autour des plantes du monde. Attention à la conjugaison au Passé simple.
13 Juin 1850: Mon père est décédé maintenant il y’a quelques semaines. Il m’a offert une éducation scientifique et très religieuse, ce qui était rare pour une fille de mon pays,D’après la tradition, je suis donc sous l’autorité de mes frères désormais. Mon premier frère voudrait me forcer à m’unir un homme qu’il connaît. Mais cela n’est pas dans mes projets, je suis né à la naissance de la colonisation de ces aghyoul de français dans mon pays, l’Algérie. J’ai grandi dominé par ces Occident. 20 ans que je vis cela. Mais j’ai décidé de réagir face à notre situation. 20 juin 1850 : Quelques jours plus tard, j’ai dû céder au mariage que m’a imposé mon frère, j’étais dévastée le soir de l’union je suis allé me cacher chez mon ami, Lalla Soumia, je la connais depuis mes sept ans. Je lui ai parlé de ma décision:« Soumia, je n’en peux plus, je ne veux pas de ce mariage, j’ai d’autres projets–ma sœur, regarde, moi cela fait quatre ans que je suis marié à Abd al Malik, je n’ai aucun souci, j’attends mon deuxième enfant, c’est le plus beau projet.–Non, ne vois-tu pas ce qui nous entour ? La colonisation des Français nous réprime, il faut agir! Homme comme femme.–Fatma les femmes qui prennent les armes sont tellement rares que la plupart sont des légendes.–Tu ne te rends pas compte de notre situation, on ne peut laisser faire ces gens. Il faut réveiller l’opinion ! Je m’exclame avec colère. »Je partie, rempli de haine, j’avais l’impression que personne ne me comprenait. Mais c’était décidé, dès demain je me battrai. 21 juin 1850 : aux alentours de 4h du matin, j’entre discrètement chez moi et récupère quelques affaires pendant que ma famille dort . Je quitte donc mon village natal, Ouerdja, pour trouver un groupe dont j’ai entendu parler. Il est dirigé par le shérif Boubaghla, un proche du remarquable Abd El Kader.9 septembre 1850 : il y avait des hommes et des femmes, prêt à se battre pour notre liberté. J’avais l’impression d’être entouré de personnes dévouée comme moi. Puis la question de « Les femmes peuvent-elles tenir une arme? » ne se posait même pas. Nous étions un peuple, une fratrie, partageons les mêmes, buts et valeur.5 juillet 1854 : j’ai su faire mes preuves auprès du chérif Boubaghla, il m’a mis à la tête d’une de ses armées. Le 5 juillet 1854, j’en ai rêvé cette nuit, nous allons battre les Français, je suis accompagné de paysans et de burnout des montagnes, face à nous, 8000 Français. Cette bataille sera dure, mais j’ai confiance en nous et en Allah, ce qu’il m’a fait voir durant mon sommeil n’est pas un hasard.Après quelques heures de combat et des pertes de compagnon, nous avons réussi. Nous avons vaincu les Français, ils ont pris retraite. Mais bien sûr je reste vigilante, ce n’est pas terminée1er janvier 1855 : le grand Boubaghla n’est plus de notre monde, Allah y Rahmo. Mais le soulèvement ne s’arrêtera pas.13 juin 1857 : Je continue d’encourager nos compagnons malheureusement en 1857, je finis capturer par le général Yousouf qui me rapporte aux autorités malgré tout. J’espère que le peuple du résistera et se battra pour notre liberté. Suite page suivante
Cela fait maintenant six ans que je suis emprisonné avec pour seule compagnon ce petit carnet, très abîmé, dû à mes conditions de vie. Six ans que je relis ces extraits de ma vie. Six ans que je me bas intérieurement. Mais aujourd’hui, je sens que ma place n’est plus ici. Je dois retourner auprès de mon créateur. Je laisse l’avenir de ce pays entre les mains de la future jeunesse algérienne. Je ferme mes yeux, ou quelques larmes s’échappent, serre mon carnet contre ma poitrine et utilise mes dernières forces pour Shahad « Achhadou an lâ ilâha illa-llâh, wa ashadou ana Muhamada rassûlu-llâh »Aghyoul = Âne en kabyleAllah y rahmo = Que Dieu lui fasse miséricorde Shahad ( de Shahada ) = Attestation de foi, peut être réciter dans plusieurs contextes. Ici, avant de mourir pour les musulmans
Louise Michel marchait d’un pas décidé dans les rues de Paris, au printemps 1871. Depuis quelques semaines, le peuple s’était révolté contre le gouvernement. Ce soulèvement s’appelait la Commune de Paris. C’était un mouvement porté par les ouvriers, les femmes, les pauvres. Tous rêvaient d’une société plus juste et plus égalitaire.Louise Michel était institutrice. Elle avait toujours défendu l’éducation pour tous, et elle croyait que les connaissances pouvaient aider les gens à devenir libres. Pendant la Commune, elle ne resta pas en retrait. Elle ouvrit des écoles, s’occupa des blessés, participa à l’organisation des défenses, et soutint les idées du peuple. Elle croyait profondément en la liberté et refusait toutes les injustices.Mais la Commune ne dura que quelques semaines. En mai 1871, les troupes du gouvernement attaquèrent Paris et écrasèrent le mouvement. Ce fut une période terrible, appelée la Semaine sanglante, où des milliers de personnes furent tuées ou arrêtées. Louise Michel fut capturée et jugée.Lors de son procès, elle ne montra aucune peur. Elle assuma tout ce qu’elle avait fait et refusa d’être traitée différemment des autres communards. En août 1873, elle fut condamnée à la déportation et envoyée en Nouvelle-Calédonie, une colonie très loin de la France, dans le Pacifique.Le voyage fut long et difficile. Elle resta plusieurs mois sur un bateau, avec d’autres prisonniers. Malgré les conditions très dures, elle continua à apprendre, à écrire, et à enseigner. Arrivée sur place, elle refusa les privilèges réservés aux prisonniers politiques. Elle préféra vivre simplement, comme les autres déportés.En Nouvelle-Calédonie, elle découvrit un autre peuple : les Kanaks, qui vivaient sur l’île bien avant les colons français. Elle fut choquée par les injustices qu’ils subissaient. Elle apprit leur langue, s’intéressa à leur culture, et les soutint quand ils se rebellèrent en 1878. Même si cela choqua certains, elle resta fidèle à ses idées : elle était du côté des opprimés, partout dans le monde.Après sept ans d’exil, elle fut enfin autorisée à rentrer en France grâce à une loi d’amnistie votée en 1880. Elle était très attendue par ceux qui la soutenaient. En rentrant, elle recommença à se battre pour ses idées. Elle écrivit des livres, donna des conférences dans toute la France, et participa à de nombreuses manifestations.Louise Michel vécut de manière très simple. Elle ne cherchait ni l’argent ni la gloire. Elle voulait seulement défendre les droits des plus faibles : les ouvriers, les femmes, les pauvres, les enfants. Elle fut arrêtée plusieurs fois, mais cela ne la fit jamais renoncer.Elle est morte en 1905, à l’âge de 74 ans. Son enterrement rassembla une foule immense. Aujourd’hui encore, beaucoup de rues, d’écoles ou de stations de métro portent son nom. Elle reste une figure importante de la lutte pour la justice et la liberté.
La France dans laquelle je suis née, en 1870, portait déjà les cicatrices d’une guerre perdue contre la Prusse et les traces encore brûlantes de la Commune de Paris. Un pays meurtri, essoufflé, et pourtant bien décidé à entrer rapidement dans un siècle de fer et de fumée. La révolution industrielle était à son maximum. Les machines rugissaient dans les villes, les usines poussaient comme des champignons, et les progrès commençaient à arrivés. Mais dans les ateliers étroits, derrière les murs noirs de suie, ce progrès était très différent. Pour nous, ouvrières du textile, il se traduisait par des journées sans fin, des salaires misérables, et des corps brisés avant même d’avoir fini. Je me posais déjà tant de questions, alors que mes doigts d’enfant apprenaient à manipuler les fils de soie à l’âge où l’on devrait encore apprendre à écrire. J’avais douze ans. Douze ans seulement, lorsque je suis entrée dans l’usine de Vizille. Ma mère m’y avait conduite, le regard dur mais obligé. L’atelier resonnait comme les malheurs de l’enfer : les métiers à tisser cliquetaient sans répit, le sol était glissant d’huile, et l’air si épais de poussière que l’on en pouvait à peine respirer. Mais je voulais comprendre. Je voulais savoir pourquoi les femmes devaient se tuer à la tâche pendant quatorze heures par jour, pour un salaire deux fois moindre que celui des hommes. Pourquoi elles devaient supporter les cris, les gestes brusques, l’épuisement… sans jamais se plaindre. Je restais là, la bouche ouverte, les yeux rivés sur le tissu qui filait entre mes doigts devenu une simple habitude, tentant de donner des logiques à ces d’injustice. Ce n’était pas seulement la pauvreté. C’était l’injustice, ancrée dans le système, alimentée par une société qui nous voyait comme de simples mécanismes. Des mains, pas des voix.Mais en 1894, quelque chose s’est fissuré. La grève des ouvrières de la soie a éclaté comme un cri longtemps retenu. J’avais 24 ans. Je me souviens encore du vacarme dans les rues, des cris de colère accompagnés aux pleurs d’enfants accrochés aux jupes de leurs mères. Nous n’avions presque rien, sauf cette envie commune de lutter. Les forces de l’ordre sont intervenues brutalement : certaines de mes camarades ont été battues, arrêtées, traînées dans la boue, les rues publiques comme des criminelles. Et pourtant, au lieu d’éteindre la flamme, cette violence l’a renforcé. Ce jour-là, je ne suis plus jamais retournée au silence. La grève n’a pas duré. Trois semaines, peut-être un peu plus. Le vent glacial de l’hiver n’a pas vaincu notre détermination, mais les ventres vides, eux, commençaient à peser lourd pour le moral. On se relayait à la soupe populaire, un bol tiède en guise de cadeau. La solidarité était notre seule et unique richesse. Je me souviens du dernier jour, pour moi le plus marquant. Une pluie fine tombait sur Vizille, comme si le ciel lui-même pleurait notre défaite. Les patrons avaient refusé nos demandes, les salaires restaient misérables, et les plus anciennes retournaient à leurs métiers, tête basse, c’était comme un combat sans gains. Mais moi, je ne pouvais plus. Ce que j’avais vécu n’était pas une fin. C’était un commencement. Je continue de me battre.C’est à cette période que j’ai rencontré une militante venue de Lyon. Elle portait des prospectus comme d’autres portent des armes. C’est elle qui m’a parlé de la CGT, encore jeune, encore dominée par les hommes, mais déjà en agitation. Alors, j’ai franchi un nouveau pas. Non pas celui d’un atelier, mais celui d’une salle obscure où se réunissaient les travailleurs et travailleuses en lutte. En 1899, je suis devenue syndicaliste. Et pas dans l’ombre d’un homme. Non. J’ai créé avec d’autres femmes le Syndicat des ouvrières en soierie du canton de Vizille. On me regardait comme une étrangère, et on me faisait me sentir de trop. Une femme, et en plus une ouvrière, qui ose parler d’organisation, de droits, d’égalité ? Certains ont ri. Mais je n’avais plus peur. Et chaque soir, entre deux réunions, je lisais. Louise Michel, Flora Tristan. Des femmes qui, elles aussi, avaient connu l’horreur, et qui s’étaient relevées. Je me sentais un relais. Une boucle. Une voix parmi d’autres, mais une voix qui ne se tairait plus. Je n’étais plus seulement une ouvrière. J’étais devenue une militante. Une femme debout dans un monde qui voulait nous mettre à genoux. Le syndicat grandissait lentement, porté par nos voix, nos colères, nos espoirs tissés plus solidement que n’importe quelle soierie de luxe. Dans les réunions, on nous écoutait enfin. Un peu. Pas toujours. Mais c’était déjà une lumière au bout du tunnel. Chaque mot prononcé en assemblée, chaque main levée dans l’ombre d’un atelier, chaque signature au bas d’un papier… c’était une victoire contre l’impossible. Nous n’étions plus des ombres. Nous devenions des témoins. Des actrices. Des combattantes. Mais je savais que ce n’était que le début. Car bientôt, une nouvelle bataille s’annonçait. Plus grande. Plus risquée. Une grève non pas pour survivre, mais pour revendiquer notre valeur. Non seulement en tant qu’ouvrières… mais en tant que femmes. Et cette fois, nous n’allions plus demander. Nous allions réclamer. Lucie Baud
NON À LA COLONISATION, Lalla Fatma N'soumer Taguemount Azzouz, 1845Elle se dresse dans les montagnes de la Kabylie, les cheveux couverts d’un voile simple, le regard fixe et fière. Lalla Fatma n’a que vingt ans, mais inspire déjà le respect. Elle n’a pas choisi la voie qu’on voulait pour elle. On l’a mariée à un cousin, elle a dit non :« Tu es une femme, Fatma. Ce n’est pas à toi de parler dans l’assemblée. -Alors écoute bien, parce que je vais parler quand même. »Ils la regardent, les anciens, les chefs de village, les marabouts. Ils voient une silhouette fine, mais une voix ferme. Lalla Fatma n’a que vingt ans, mais quand elle parle, les montagnes semblent l’écouter.Elle a refusé le mariage arrangé. Une honte, disent certains. Une force, pense-t-elle. Elle a quitté son mari, sans attendre son accord, pour retourner aux livres et à la foi. Chaque jour, elle lit, elle médite, elle enseigne aux enfants du village. Une femme, savante et libre. Cela dérange.« Fatma, que vas-tu faire ? Tu crois qu’une femme peut affronter les soldats français ? -Je ne crois pas. Je le sais. Et je ne serai pas seule. »Kabylie, 1850Quand les premières colonnes françaises montent vers la Kabylie, elle rejoint la résistance. À ses côtés, Chérif Boubaghla. Il vient tout juste de faire son apparition en prêchant la guerre sainte contre l'invasion française. L'année suivante, elle est nommée par le conseil du village, avec son frère à la tête de l'insurrection.Lors d’une bataille à Tazrout, ses soldats hésitent, inquiets. Les Français sont nombreux, armés jusqu’aux dents. Elle s’avance, lève la main :« Regardez-les ! Ils ont des fusils, oui. Mais nous avons la terre, la foi, et le droit avec nous. Ils veulent voler ce que nous sommes. Moi, je ne les laisserai pas faire. Et vous ? »Le silence. Puis un cri. Puis mille. La montagne gronde.Elle mène les combats. Elle organise les troupes. Elle soigne les blessés, console les veuves, parle aux enfants. Elle est partout.Icheriden, 24 juin 1857Les troupes françaises encerclent les montagnes. Le maréchal Randon avance avec ses canons, ses officiers brillants, ses promesses de victoire. Il croit que la Kabylie va plier. Mais Lalla Fatma est là. Suite page suivante
Dans le camp kabyle, l’atmosphère est tendue. Certains combattants hésitent. Le rapport de force est inégal,« Nous sommes perdus, Lalla. Ils sont des milliers.-Alors autant mourir debout. Regarde-les. Ce sont eux qui tremblent. »Les balles sifflent, les cris résonnent, et les combattants kabyles luttent jusqu’au dernier souffle. Mais la montagne, cette fois, ne suffit pas. Les Français avancent. Fatma refuse de fuir. Elle protège les siens jusqu’au bout.Elle est capturée quelques jours plus tard, trahie, épuisée. Le général Yusuf croit avoir remporté la victoire.Tablat, 1857–1863On l’enferme dans une cellule austère de la zaouïa de Tablat. Pas de chaînes, mais pas de liberté. Pas de jugement, mais pas d’oubli non plus. Elle est seule, loin des montagnes, loin de son peuple.Les années passent lentement. Elle tombe malade. Elle apprend la mort de son frère, Smail. Son cœur se brise un peu plus. Mais même affaiblie, elle continue à réciter ses prières, à parler à ceux qui l’écoutent. Jusqu’à la fin.Le 1er octobre 1863, elle meurt en silence. À 33 ans.Mais sa mort n’efface pas sa voix. Elle devient symbole. Résistante. Sainte. Femme libre.Elle a dit non.Et ce non est devenu un feu que l’oubli n’a pas pu éteindre.
Marguerite Thibert Il faisait beau ce jour-là. Marguerite arrive souriante à l’université de la Sorbonne. Elle fait partie des premières femmes à accéder aux études supérieures. Elle vient de loin. Elle a passé des soirées entières cachée de ses parents pour travailler. Seule, dans sa chambre, enfin tranquille, à la lueur de la bougie, elle n’a jamais baissé les bras. Soir après soir, elle a tenu bon. Elle a tenu bon face à ses oncles et ses tantes. Elle a tenu bon face à son père. Finalement, elle a tenu bon face à la société entière. Cette société qui ne veux pas voir les femmes étudier. Son bac elle le voulait, son bac elle l’a eu. Ses efforts payent enfin ! Nous sommes en 1916, Marguerite a 30 ans et débute ses études dans les disciplines relevant des langues, des lettres et des sciences humaines. Elle ne le sait pas encore, mais elle brillera et sera licencié de philosophie. L’année suivante, Marguerite se lance dans l’enseignement. Elle a un poste au collège de Sévigné. Toutefois, Marguerite ne s’en tiens pas là. Elle veut aller plus haut, plus loin. Marguerite est ambitieuse. Cette motivation débordante fait grandir en elle une envie. Une envie qui devient peu à peu un désir fort puis un combat : la lutte pour l’égalité des sexes et des chances. Elle décide alors de se lancer dans la rédaction d’une thèse. Ce fut long et fastidieux. Mais comme on le répète souvent, on n’a rien sans rien. Elle prit le temps de penser consciencieusement à chacune des lignes qu’elle allait écrire. Après des mois de travail acharné, elle est là, enfin. Sa thèse. Elle l’a nommé Le féminisme dans le socialisme français de 1830 à 1850. Cette thèse permet alors à Marguerite de gravir un échelon. Elle est nommée docteur ès-lettre. Marguerite est aux anges. Elle va à la boulangerie, toujours avec un sourire radieux, quand tout à coup un journal attire son attention. Nous sommes en 1926 à Paris la thèse de Marguerite Thibert, licenciée de philosophie et docteur ès-lettre, est publiée aux éditions Girard. Cette femme, forte, courageuse, et audacieuse, continuera à se battre toute sa vie, pour un sujet bien souvent omis. L’égalité des sexes, l’égalité des chances, pour Marguerite, c’est une exigence.
En 1870, le 23 février exactement, Lucie Marie Martin plus connue sous le nom de Lucie Baud est née. Issue d'un père paysan et d'une mère ouvrière d'Isère, elle n'a pas bénéficié d'un cadre de vie favorable. Entre manque d'argent, de nourriture et de secours, ces parents sont dans l'obligation de sauter quelques repas pour subvenir aux besoins de leur fille. Ils ont dû malgré eux prendre une décision majeure. En 1882 à l'âge de douze ans, Lucie est contrainte de travailler avec sa mère à l'usine de soie de son village alpin. Sa mère, les larmes aux yeux, coulant, ruisselant sur ces joues creuses sait pertinemment que sa tendre fille ne devrait pas être à l'usine à seulement douze ans, sa sœur et ses collègues ont fait le même choix, celui de faire travailler son enfant pour avoir plus de moyens. Lucie ne s'imaginait pas à quel point le travail d'ouvrières pouvait être aussi pesant. Elle comprend à cette instant précis pourquoi sa mère a les mains abîmées, des cicatrices marquant ses nombreux sacrifices. Ce n'est pas uniquement sa mère qui souffre du travail d'ouvrières, À Vizille, plus de la moitié des 800 ouvrières ont des marques irréversibles, certains en ont perdu des doigts, leur main et la vie aussi. Chaque matin, dans le froid humide des montagnes, Lucie marche d'un pas vif vers l'usine. Le ciel gris, bas, et les fumées épaisses qui s'échappent des cheminées se mêlent aux nuages tel une brume de misère. Le bruit des mécanismes la saisit avant même l'entrée, le vacarme assourdissant continu. Son regard se pose sur les autres filles, toutes jeunes, trop jeunes pour être là, leurs visages fatigués avant l'âge.« Tu verras, ça passe vite quand on ne pense à rien », lui souffle Jeanne, une autre ouvrière mineure, son sourire et faux et dissimule ses émotions.Mais Lucie pense. Elle pense à son enfance misérable, à ses jouets qu’elle désirait, à l'école qu'elle ne connaîtra plus jamais. Elle pense aussi à ce que sa mère a perdu ici, et à ce qu’elle, est déjà, en train de perdre.Les années passent, et avec elles grandit une colère sourde, une vision du monde plus mature. En 1902, cette colère se transforme en action. Lucie fonde le premier syndicat des ouvrières en soie de Vizille. Une première, une révolution discrète dans un monde patriarcale où seul l’homme compte. Elle organise des réunions clandestines dans une vieille grange, où les femmes osent enfin s’exprimer. Elles parlent des heures, des jours, des mois entier à propos des salaires réduits, du patron qui crie plus fort que les machines, aux conditions de vie des ouvrières.« C'est fini de nous taire, finit-elle par dire, debout sur un tonneau, les poings crispés. Fini de se plier aux ordres et au travail. Nous sommes des femmes, pas des bêtes ! »La nouvelle fait du bruit. Trop de bruit. Mais Lucie tient bon. En 1904, elle devient la seule femme déléguée au congrès national de l'industrie textile à Reims, une salle pleine d'hommes en vestes aussi sombres que leurs regards, qui murmurent quand elle prend la parole. Elle parle fort mais parle juste.« Moi, je viens de Vizille. Là-bas, les femmes travaillent douze heures par jour pour nourrir leurs enfants. Nous ne voulons pas de votre charité, nous voulons La Justice. »Un silence. Puis quelques applaudissements, timides mais réels. Elle ne les convainc pas tous, mais elle les force à écouter.La lutte a un prix que Lucie se doit d’accepter. En 1905 et 1906, Lucie organise les grandes grèves de Voiron et Vizille. Des semaines de tensions, de révoltes, de cris dans le froid, entre menaces, arrestations, bavure et tension. Elle est sèchement licenciée, brisée par les patrons qui veulent faire d'elle un exemple crue. Et soudain, plus rien. Le vide. Lucie retourne chez elle, redevient l’ombre dans laquelle elle est née. Une nuit de 1906, elle avale un poison. Elle veut faire taire la douleur, l'humiliation, l'échec que cette société lui à fait subir. Mais la mort la refuse. Elle y survit, défigurée. Son visage, guère fier est maintenant marqué à jamais. Un reflet de tout ce qu'elle a vécu, de tout ce qu'elle a subi, de tout ce qu’elle a perdu. Même brisée, elle reste une mémoire, une trace, une force. Ses mots, ses actes, ses luttes ne mourront pas avec elle. Elle n'était qu'une femme face à une société patriarcale, mais elle s'est tenue debout, quand tant d'autres se pliaient.Désormais dans les usines, les ateliers, les syndicats, son nom résonne depuis plus d’un siècle, comme un cri de courage lancé contre le vacarme des machines et pour le droit des ouvrières et ouvriers du monde entier.
Bilan projet EMC : Théâtre et échanges avec les comédiennes de l’embardée, étude des manuels, recherche documentaire, fiche de lecture ( 1 G5) podcast et questions posées à l’historienne M Larrère ? Atelier d’écriture avec l’autrice M Poblete, oral …. 1. Qu’avez-vous apprécié aimé faire ? 2. Qu’avez-vous retenu du point de vue des connaissances ? 3. Et des méthodes ? 4. Concernant l’usage de l’IA générative, quels sont les avantages de la rédaction par l’IA ? Et ses limites ? 5. Qu’avez-vous apprécié dans le travail d’écriture avec l’écrivaine ? Qu’est-ce qui vous a paru difficile ? 6. Comparez le travail assisté avec l’IA générative et votre production personnelle lors de l’atelier d’écriture. Conclusion ?
Bilan fait par les élèves, IA versus / cerceau et sueur . Classe 1 : - L’IA peut être assez utile dans certaines circonstances : pour réviser, nous donner des exercices à faire etc … Mais il peut nous rendre assez paresseux, afin que l’on ait même pas envie de chercher les réponses par nous mêmes. - J’ai constaté que l’IA donnait des réponses sans savoir si c’est exact ou pas. Pour mon travail j’ai été surprise parce que je pensais ne pas y arriver. - L’IA peut nous aider à nous inspirer ( …) mais ma version était beaucoup plus naturelle et surtout humaine avec des émotions et des sentiments, ce que l’IA ne sait pas faire. - Les IA sont utiles pour rédiger avec les bonnes demandes, mais ne citent pas les sources et cherchent toujours à répondre même si c’est faux- Les avantages sont que l’IA fait déjà tout le travail demandé mais l’IA peut rendre le travail peu fiable . J’ai apprécié le travail d’écriture car on peut être créatif et imaginer une histoire sur une femme qui s’est battue. Ce qui était difficile était de se lancer directement dans l’histoire et laisser l‘imagination nous guider. - L’IA c’est plus rapide mais cela donne des choses qui ne répondent pas au sujet. Je n‘aime pas les travaux d’imagination. - J’ai bien aimé travailler avec une écrivaine, le travail était assez difficile pour formuler les phrases et à partir de notes refaire un texte.- J’ai apprécié le fait d’être assez libre dans la rédaction, mais difficile d’avoir assez d’éléments du passé sur les femmes. Les 2 sont assez intéressants mais différents, mon portrait est plus chaleureux et reflète plus ma vision, celle de l’IA est plus simple et moins précise par rapport au travail demandé. - Je n’ai rien apprécié du travail d’écriture, c’est difficile de créer une histoire. C’était intéressant de découvrir l’IA et l’histoire dont on ne parle pas beaucoup. Le travail fait par moi est plus humain mais pour améliorer on peut utiliser l’IA. - Dans mon travail personnel j’ai repris quelques éléments de l’IA qui étaient pertinent, puis j’ai pu améliorer avec mes recherches à moi.- IA avantage : moins fatiguant et plus rapide. Limite : pas d’information fiable. Pouvoir avoir l’avis d’une professionnelle. Ma production contenait des infos justes avec des sources fiables.- L’avantage de la rédaction avec l’IA est qu’il y a moins de taches à effectuer pour un travail. C’était difficile de se mettre dans la peau de note personnage pour la rédaction . (…) Le travail humain reste meilleur.
- l’IA générative est très pratique ( …) mais il faut un bon prompt pour avoir de bons résultats. Je préfère ma production même si le travail avec l’IA était mieux développé sur certains aspects comme le contexte.- L’IA a fait un bon travail même pour des dialogues et ça donne de l‘inspiration mais c’est plus marrant d’écrire soi même et l’autrice était calme et pédagogue.- l’IA va plus vite, on n’a pas besoin de faire d’efforts, ne pas l’utiliser pour tout ; j’ai eu une bonne note avec ma production personnelle et une mauvaise avec le travail avec l’IA, c’est mieux d’inventer et écrire moi même.-l’IA sert à débuter le travail. J’ai apprécié le travail d’écriture car l’autrice était sympa. J’ai eu moins que le travail assisté avec l’IA. - ‘IA peut servir de béquilles ( …) le plus difficile était de trouver une idée d’histoire pour le personnage choisi. Les notes étaient différentes d’un point. J’en conclu donc qu’on peut faire de bonne production sans avoir à utiliser l’IA.- Celle de l’IA était moins personnelle et cela se remarque, le faire personnellement prend plus de temps.- Je pense que l’IA nous est utile mais il faut quand même avoir des connaissances sur le sujet qu’on nous demande de traiter en lui fournissant un prompt complet. Le travail de l’IA est plus robotisé, les informations sont dites clairement avec peu de liens alors que le travail avec l’écrivaine nécessitait plus de réflexion et donne envie d’appendre.- les avantages de l’IA sont qu’on peut construire un développement organisé avec de bons arguments. Mais l’IA peut oublier des détails important e même se tromper de dates, ce qui pose problème. J’ai aimé travailler avec l’autrice qui nous a aidé. C’était difficile de savoir comment commencer et sous quelle forme. Mon travail personnel ( …) montre que quand on réfléchit vraiment on réussit.- ma version était meilleure, j’en conclu que je suis meilleure que l’IA . J’ai aimé être libre avec mon imagination. Mais c’était difficile de donner vie au texte avec beaucoup d’émotions.- Les avantages de la rédaction avec l’IA sont que le texte est bien construit lorsque les les consignes sont bien précises. Mais il faut toujours vérifier les infos qui peuvent être mauvaises.- l’IA donne rapidement un écrit sans faute et avec du sens avec un vocabulaire riche. Mais on est obligé de donner beaucoup beaucoup d’indications pour obtenir exactement ce qu’on veut. A part les fautes, il n’y a pas vraiment de différences avec ma version. Y a pas quelque chose que j’ai aimé ou trouvé difficile.- l’IA sert à donner une idée générale. J’ai apprécié écrire l’histoire. La recherche du contexte était difficile.-
- Le travail fait par l’IA est très précis et compréhensible et utile pour connaître le personnage, mais notre travail est plus agréable à faire. J’ai aimé rencontrer l’autrice parce que je trouve ça intéressant d’avoir pu comprendre son ressenti sur l’écriture.Classe 2 : - l’I A permet une prise d’info très rapide, malheureusement, il faut bien revérifier les info données et on doit être précis dans nos questions. - J’ai été meilleure que l’IA . Pour une histoire, le fait que ce soit écrit humainement se ressent. - J’ai apprécié me mettre dans la peau d’un personnage et d’une écrivaine. En faisant mes propres recherches j’ai réussi à trouver ses études par Ex. . L’IA a inventé pour donner une réponse . J’ai donné plus de détail sur le contexte historique en partie grâce aux cours d’histoire , ce que l’IA n’a pas fait. - L’IA peut avoir tort si nous ne sommes pas précis sur notre recherche.- Le travail de l’IA reprend et mélange souvent les informations de nombreuses personnes et n’a ainsi pas de point de vue.- je trouve qu’il n’y a pas de réels avantages puisque la rédaction de l’IA est de qualité médiocre, d’autant plus si on ne donne pas les infos nécessaires et que l’on ne formate pas de manière décente l’IA sans même compter que ça pollue énormément- l’IA nous permet de ne pas faire le travail mais pas assez précis et aussi tendance à utiliser du vocabulaire trop compliqué. ( …) J’ai apprécié être aidé pendant l’atelier d’écriture car j’étais perdu et j’avais du mal à imaginer une suite. L’imagination est parfois mieux que l’IA pour l’atelier d’écriture- Je trouve que l’IA n’a aucun avantage, réfléchir par soi-même devrait être nécessaire et non facultatif, ses limites font grandir des ruines en moi .- les avantages font que l’IA fait des recherches et rédige à notre place . Cependant vérifier les informations qu’elle donne et parfois modifier certains éléments et il faut lui donner les bonnes instructions.- rien de spécial, cela ne m’intéresse pas.
- la rédaction écrite par l’IA est impressionnante, mais nos écrits ont un côté plus humain.- l’IA nous a donné des idées sur la rédaction mais pas sur les dates,- l’IA n’a pas trouvé tout ce qu’on voulait mettre et à notre manière. Tandis que dans l’atelier d’écriture j’ai pu m’exprimer librement.- Je préfère le travail d’écriture car avec l’IA on n’a pas l’impression de participer au travail.- Je trouve que mon texte était plus engageant , mais l’IA a fait un texte avec plus de syntaxe.
Et sur le travail de l'année : J'ai bien aimé l'atelier d'écriture en demi- groupe , car Maria Poblette était sympa, elle nous mettait pas la pression et on pouvait raconter l'histoire avec l'idée qu'on voulait. J'ai retenu comment faire une bonne recherche docu. , écrire unebonne histoire et être moins stressé à l'oral J'ai aimé les recherches documentaires azu CDI et développer personnellement ses idées. C'est un sujet qui ne m'intéresse pas Les connaissances sur les femmes étaient variées et intéressantes Beaucoup trop de choses à apprendre et retenir On ne peut pas faire confiance en toutes les sources Les Femmes on un rôle important dans l'histoire, mais cela n'est pas reconnu ( un garçon) J'ai bien aimé rencontrer des professionnelles : actrices et autrices. J'ai tout aimé , faire intervenir une historienne et une autrice était trèssympa J'ai appris à prendre des notes J'ai trop aimé le téâtre à la fois drôle et gênant j'ai aimé les méthodes pour chercher dans les manuels et l'IA J'ai appris à me mettre dans la peau d'une écrivaine et la peau d'un personnage.
Et sur le travail de l'année : J'ai compris que les connaissances sur les femmes ne s'arrêtaient pas à leurs exploits mais aussi surtout leur cheminement de vie . J'ai apprécié d'écrire à partir de mon imagination Ecrire était prenant et intéressant, avoir de bonnes sources prouvées. Je me suis amélioré à l'oral j'ai appris à articuler, parler lentement avec intonation J'ai aimé chercher des infos, le plus difficile est de commencer à écrire, il faut toujours vérifier ses infos. J'ai découvert énormément de femmes ( Fille). J'ai aimé écrire mon propre texte Beaucoup de femmes ont vraiment souffert et avec les commédiennes ont sait que ça dure depuis longtemps. C'est difficile d'écrire avec émotions j'ai appris l'oral sans stresser les inégalités homme femme sont encore d'actualité. Les conditions des femes étaient désastreuses mais beaucoup ont su se battre. J'ai aimé travailler en groupe, c'est plus facile. J'ai retenu comment faire une bibliographie J'ai aimé inventer et écrire J'ai aimé découvrir des femmes. Les femmes sont très importantes Les méthodes permettent d'avoir une bonne note J'ai aimé voir de vraies comédiennes et dicuter avec Beaucoup de femmes se sont battues pour nous et pour le monde entier
A Faire : Pour la défense d'une figure de femme engagée
Votre soutenance à l’oral devra comporter les éléments suivants : - Une mise en contexte précise du cadre historique général de l’histoire des femmes ( / 6 pts) - La défense avec conviction de la personne choisie : ( / 10 pts) o Pourquoi cette personne en particulier peut retenir notre attention ?o Qu’a-t-elle fait afin de faire progresser la condition des femmes à son époque ? - Choisissez et lisez de manière expressive un passage de votre propre texte écrit en atelier qui illustre la figure d’engagement de la personne choisie ( / 2 pts) - Vous remettrez une feuille A4 présentant l’ensemble des sources biblio et sitographiques utilisées au long de vos recherches documentaires, selon les critères vus en méthodologie de la recherche ( / 2 pts) Vous vous répartirez équitablement la parole sur un temps de 4 min max. (5 min si groupe de 3) et parlerez sans note écrite (hormis pour la lecture expressive).
Que retenir pour le Grand Oral de terminale ?
Olympe de Gouges Marie-Antoinette AJ Théroine de Méricourt Nicolas et Sophie Condorcet Marie Charpentier, femme Haucourt Pauline Léon Louise de keralio Camile et Lucile Desmoulins Rosalie Jullien Reine Audu les tricotteuses Claire Lacombe Solitude Charlotte Corday Françoise Desprès Joséphine de Beauharnais Caroline Bonaparte ( Murat) Guillemine Benoist Angélique du Coudray Jeanne Barret Fanny Raoul Pauline Bonaparte Jane Austen
Révolution et Empire
Marie Adélaïde Durieux Rose Bertin Elisabeth -Louise Vigée- Lebrun Marie-Victoire Lemoine Genevièvre Brossard de Beaulieu Marguerite Guérard Constance Mayer Nanine Vallain Angélique Mongez Pauline Auzou Henriette Lorimier Louise Joséphine Sarazin de Belmont Marie-Armande Gacon-Dufour Alberyine Clément-Hémery Fanny Raoul Veuve Clicquot Madame Talma Laure Regaud de Saint Angély
Révolution et Empire
Europe entre Restauration et Révolution 1814-1848
Germaine de Staël Juliette Récamier Claire de Duras Louise Colet Cristina Trivulzio Belgiojoso Mathilde Franziska Anneke Emilia Casanova de Villaverde Emilie Platter Dorothéa Von Rodde Klementyna Hoffmanowa ( Clémentine Tanska Hoffman ) Marie Taglioni Geniève Gosselin Fanny Elssler Mary ShelleyFanny Mendelsohn1848 : les femmes en révolution Pauline ViardotLa liberté guidant le peuple ( Delacroix )Julie Duvidal de MontferrierLouise HersantMarie-Amélie CognietMarie TaglioniEmilie Oberkampf Mallet Marie Pape CarpantierAimata Pomare IV Louise Pommery Pauline Jaricot Olympe Audouard Antoinette Asselineau
II ème république - second empire 1848-1871. Europe des nationalités
Les Mariannes Incarnant la IInde République Eugénie NiboyetDésirée Veret, Marie-Reine Guindorf, Suzanne Voilquin Adèle Esquiros la femme libre Jeanne Derouin Comtesse de CastigiloneDésirée GayAnais SagalasJenny d'HéricourtG ElliottAlphonsine PlessisVictor Hugo Adèle Hugo Lalla Fatma N'SoumerLéon RicherFlora Tristanjuliette Drouet Louise ColetClara SchumannElisabeth impératrice d'Autriche La reine VictoriaLa Princesse Nazli FazilMargueritte Boucicautclémence RoyerMel Bonisflorence Nightingaleelisabeth Thomsonles soeurs BrontéMarie Brignole-Sale, duchesse de GalLiera Zélie Martin, dentellière Delphine Gay épouse Girardin Maria Mitchell
1848-1871. Industrialisation au XIXe
Stuart MillAdda Lovelace Fourier Elisa LemonnierLes ovalistes Jeanne Garnier Lucie Baud Les ouvrièresSophie RostopchineLoïsa Puget Clémence de GRANDVAL et les autres musiciennes Rachel
III ème république jusqu'à 1914 : un régime politique, un empire colonial
Les Mariannes incarnant la III ème République Marcelline Desbordes Valmore GypAnna de NoaillesColette Loie FullerIsadora DuncanIsabelle EberhardtNelly BlyCharlotte SohyJohanna SpyriAline ValettePaul Poiret Madeleine Vionnet Genevièvre VixPauline Reclus KergomardMaria MontessoriNadia BoulangerAugusta Klumpe Marthe Distel madeleine pelletierhubertine Auclaircaroline kauffmann Margueritte Durand
Louise MichelNathalie LemelPaule Minckles pétroleuseselisabeth dimitrieffJeanne Duval SéverineLes Mariannes de la III ème RépubliqueM Laurencin Nathalia GoncharovaPaula Modersohn BeckerSuzanne Valzadon Rosa BonheurCamille ClaudelMarie BashkirtseffSéraphine de SenlisLes Danseuses de DegasSarah BernardLa Goulue, Yvette Guilbert, JaneAvril Alice GuyGermaine TailleferBronia Dluska ( soeur de Marie Curie)Madeleine BrèsJeanne ChauvinMargueritte ThibertEmma Couriau Mary Cassatt Camille Séeles SignaresRanavalona IIIZitkala-Sa ( Gerturde Simmons Bonnin)Bécassine Marcelle Lender (peinte par Toulouse-Lautrec) Les Courtisanes et les cocottes : La belle Otéro, Liane de Pougy... Ellen Semple géographe
Jeanne AvriL May Milton May Belfort Berthe Morizot Maria Martinez A M Javouhey Camille Claudel Blanche Hoschédé Marie-Anne Leroudier Gertrude Bell
III ème république jusqu'à 1914 : un régime politique, un empire colonial
Margarete SteiffMarie de Heredia Jane Dieulafoyla ligue patriote des françaises( conservatrice)l'alliance internationale pour le suffrage des femmesla ligue des femmes française( feministe) : jeanne lestra et la comtesse octavie thomas de saint laurentjeanne Scmahl ( union française pour le suffrage des femmesJudith ducret Matsu( ligue nationale pour le vote des femmes) Marie GuillotHenriette BrunhesMaria DeraismesJeanne BouvierSophie GermainLise MeitnerGenevière JonteCaroline KauffmannLes suffragettes anglaisesLouise WeissMaria VeroneClara Zetkin et la journée du 8 marsAugustine Fouilléles institutrices de la IIIème République Voltairine de Cleyre Florene Dixie Alice Milliat Margueritte Moreno Blanche Hoschédé Les ouvrières ( Fourmies la rouge) Martha Harper
Marie Jacques alias Jacques Marie Octavies Séailles alias Charles Paul Séailles Mary Kinsley Isabella Lucy Bird Nettie Stevens Eva Gonzales Poupie Cadolle Antionnette Durand de Gros dite la citoyenne Sorgue Chana Orloff Marie-Rose Astié de Valsayre Dick May Julia Margaret Cameron Céline Laguarde Hariet et Agathe Backer Chamma ( modèle des peintres "orientalistes") Louise Abbéma Jeanne Chauvin Alma Mahler Lucie Cousturier Colette Mathilde de Morny dite Missy Carole Otéro Cléo de Merode
Guerre de 1914-1918
- Les femmes durant la 1ère guerre mondiale
Marie, Broniaet Irène Curie: " les petites CurieBertha Kinsky baronne von Suttner Suzanne Noël et les gueules cassées alexandra Kolentaï Rosa Luxembourg A Bebel Emma Goldmann Edith Cavell Nicole Girard Mangin Ana Coleman Yashka Maria Botchkareva Louise de Bettignies Alexandra David Neel Zabel Essayan Mileva Einstein Emilie Gourd Lise Meitner Mary Wigman Alexandra Exter Bronislava Nijinska
Monument en hommage aux femmes du monde rural durant les 2 guerres mondiales inauguré à Verdun en 2016.
Les Montbéliardaises et Franc-Comtoises méconnues ....
- -Des femmes de pouvoir : la comtesse Henriette d’Orbe-Montfaucon, Sophie-Dorothée de Wurtemberg et sa dame de compagnie la baronne d’Oberkirch-Des résistantes : Lou Blazer, Alice Galliot, Elisabeth Scott, Sœur Baverez -Des bienfaitrices : Lucie Diemer Duperret et Rosalie Morel -Une scandaleuse : Elisabeth le Michaud d’Arçon de Vaudey-Une russienne : Fanny Durbach
- - Une pasteure : Genevièvre Jonte
- -Des féministes : Gabrielle Petit et Madame Baigue (Besançon)-Une journaliste engagée : Suzanne Peuteil (Besançon)-Une intellectuelle : Mathilde Laigle-Des artistes du Pays de Montbéliard fin XIX - XXème: Laure Boname, Louise Emma Bourquin, Henriette Dubois Damard, Laure Cuvier, Suzanne Lods, Hélène Marmier,Lucie Parrand, Marianne Ferrand Parrand, Margueritte Pheulpin, Eugenie Mauvilly. ...
Les Montbéliardaises et Franc-Comtoises méconnues ....
Besançon la féminine :
- Jeanne Antide Thouret
- Jenny d'Héricourt
- Anne de Chardonnet
- Marie Physallix
- Clarisse Vigoureux
- Jenny d'Hericourt
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