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Transcript
Approfondir vos connaissances sur la dénutrition | QUIZ VRAI / FAUX
La dénutrition est un état pathologique qui concerne à l’hôpital en moyenne 1 enfant hospitalisé sur 10, 20 à 40% des adultes (notamment 40% des patients cancéreux) et 50% des personnes âgées hospitalisées. A domicile, cela peut atteindre 10% des personnes âgées (soit 400.000 personnes). A l'occasion de la Semaine de la Dénutrition, le Centre Hospitalier de Pau vous propose de tester vos connaissances quant au dépistage et à la prise en charge de cette maladie.
C'est parti !
Question 1/9
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Bon à savoir
La dénutrition concerne tous les pays du monde et n'épargne pas les pays développés, bien au contraire. Elle est considérée en France comme un réel problème de Santé Publique. Elle est le résultat d'un déséquilibreentre les apports alimentaires et besoins nutritionnels d'un individu, quel que soit son âge. En Europe, la prévalence de la dénutrition hospitalière est en moyenne de 31 % et varie selon les pathologies en cause, prédominant au cours des maladies chroniques (insuffisance respiratoire et rénale, insuffisance cardiaque, cancer, SIDA…), ou chez le patient de réanimation et de Gériatrie. (HAS novembre 2019 : diagnostic de la dénutrition de l'enfant et de l'adulte)
Question 2/9
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1/2
Bon à savoir
Toutes les situations citées peuvent entrainer une dénutrition. Le dépistage de la dénutrition est recommandé dès l'admission d'un patient dans votre service et d'autant plus, s'il est concerné par une situation à risque (hospitalisation répétée ou de plus de 7 jours, une alimentation contrôlée en sodium, pauvre en fibres ou de texture modifiée, un patient douloureux, la polymédication, un cancer évolutif, mauvais état bucco-dentaire, la sarcopénie...). La vigilance doit s'imposer pour les patients hospitalisés plus d'une semaine dans un contexte où ceux-ci peuvent être confrontés à une offre alimentaire différente de leurs habitudes ou modes de vie alimentaires.
2/2
Bon à savoir
La prise en charge de la douleur est primordiale, un patient douloureux ne peut correctement s'alimenter. Les recommandations de la SFNCM (Société Francophone de Nutrition Clinique et Métabolisme) incitent à une prescription d'une alimentation adaptée, correspondant à un besoin identifié et réévalué au cours de l'hospitalisation. L'obésité n'est pas garant d'un bon état nutritionnel. Contraitement aux idées reçues, la dénutrition et le surpoids peuvent coexister : celle-ci est souvent due à une alimentation industrielle riche énergétiquemet mais pauvre sur le plan nutritionnel, combinée à une baisse globale de l'activité physique
Question 3/9
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Bon à savoir !
Le diagnostic de la dénutrition est exclusivement clinique : il repose sur l'association d'un critère physique et d'un critère étiologique, chez l'enfant comme chez l'adulte. La pesée hebdomadaire est primordiale mais le poids n'est pas le seul critère phénotypique : l'handgrid, la vitesse de la marche et la diminution de la masse et/ou de la fonction musculaire mesurée par impédancemètre sont aussi des critères de dépistage. L'albuminémie évalue seulement le niveau de sévérité de la dénutrition. A noter qu'une perte de poids peut être également masquée (oedème, ascite...). En effet, un patient avec un IMC supérieur à 25 peut être en situation de dénutrition.
Question 4/9
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Bon à savoir
La dénutrition se répercute sur les fonctions physiologiques. On observe un affaiblissement du système immunitaire, un défaut d'absorption des nutriments provoquant une baisse des réserves de l'organisme et une perte d'autonomie. La dénutrition peut entraîner une baisse d'efficacité et de tolérance des traitements, un retard de cicatrisation, des complications post-opératoire ou encore une cassure dans la courbe de croissance chez les enfants et une durée de séjour plus longue. Chez le patient diabétique, la dénutrition aggrave le pronostic, notamment celui des plaies. L’état nutritionnel influence aussi le risque infectieux et le risque d’amputation. En hospitalisation, en dehors d’un avis spécialisé en nutrition, la prescription d’une alimentation thérapeutique visant une perte de poids n’est pas recommandée.
Question 5/9
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Bon à savoir
Une prescription médicale est nécessaire pour une évaluation pluridisciplinaire des besoins physiologiques, physiques et fonctionnels, ce qui permettra d’adapter la stratégie à mettre en œuvre. A l’admission du patient, il est impératif de peser et toiser le patient permettant d’obtenir l’IMC. Des dispositifs existent pour vous y aider (toise talon/genou, chaise à peser, pèse malade, taille sur la carte d’identité…). Il est également important de relever les aversions et régimes alimentaires du patient afin que ces informations soient compléter dans le logiciel repas. Il est recommandé de ne pas combiner plus de 2 alimentations restrictives en raison du risque de dénutrition et de prescrire un bilan biologique (Albumine) pour élaborer un diagnostic de dénutrition. Enfin, les compléments nutritionnels oraux sont des produits délivrés sur prescription médicale et peuvent être donnés après une évaluation nutritionnelle préalable. Rappelons que les équipes soignantes sont au premier plan pour le dépistage de la dénutrition, elles peuvent alerter dès la surveillance du poids et la consommation alimentaire des patients
Question 6/9
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Bon à savoir
Le rôle de l'aide-soignant est primordial pour des repas adaptés car ils correspondent aux goûts des patients et à leurs capacités. Les aides-soignants jouent un rôle d'alerte en surveillant le poids et la consommation alimentaire des patients. Les objectifs du projet de soin sont définis avec le patient. De plus, le traitement de la dénutrition inclut l'association de l'activité physique avec la nutrition. La stratégie dépend de la sévérité de la dénutrition et des apports alimentaires. Des compléments nutritionnels oraux peuvent être donnés comme soutiens nutritionnels.
Question 7/9
Bon à savoir
La prise en charge de la dénutrition dépend de la sévérité de cette dernière. Avant toute réalimentation, le risque de SRI doit être évalué sur la base des critères de NICE*(*Risque élevé de syndrome de renutrition inappropriée si IMC < à 16 kg/m2, perte de poids involontaire supérieure à 15% en 3 à 6 mois, un jeûne ou une nutrition très réduite supérieure à 10 jours). Les apports se feront d'une manière progressive avec un contrôle des constantes ioniques. Pour une dénutrition sévère, les CNOS ne sont pas suffisants, on utilise alors une nutrition artificielle. La nutrition entérale est privilégiée si le tube digestif est fonctionnel. Toute stratégie doit être évaluée chaque semaine idéalement pour des réajustements éventuels .
Question 8/9
Dénutrition : comment y remédier ?
Bon à savoir
En hospitalisation, les besoins d’un patient sont situés entre 25 et 40kcal/kg, et 1 à 1.5g de protéines/kg. Ces chiffres varient en fonction de la situation d’agression et de l’âge du patient. En cas de risque de dénutrition ou dénutrition modérée, on conseillera au patient de l’enrichissement et du fractionnement alimentaire, l’objectif étant de couvrir les calories et les protéines. On retrouve des protéines dans la viande, le poisson, les œufs, les laitages. Fractionner son alimentation permet de répartir la prise alimentaire (3 repas + des collations). Cela permet de diminuer le volume des repas et de compléter les prises alimentaires. Si ces recommandations ne suffisent pas, on propose alors des CNOS (compléments nutritionnels oraux), qui sont des produits pharmaceutiques destinés à compléter les apports des patients. Il en existe différentes formes (lacté à boire, crèmes, jus, soupe, protéines en poudre, biscuits…), leurs teneurs en protéines et calories varient.
9 | Cas pratique
- Mr JUGNOT
- Age : 75ans,
- Poids : 85kg | Taille : 1m68 (IMC : 30.1g/L)
- Il y a un mois : M. JUGNOT pesait 95kg (IMC : 33.6g/L);
- Bilan biologique : Albumine à 19.3g/L ;
- Sédentaire.
- Appareil dentaire désadapté suite à une perte de poids, actuellement en attente d’un rendez-vous chez le dentiste.
- Hospitalisé pour altération de l’état général, chute à domicile, station au sol prolongée.
- Diminution des apports depuis plus de 7jours.
- Testé positif au COVID à son admission
- Quinte de toux permanente accentuée lors de la prise alimentaire.
Question 9/9
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Question 9/9
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Question 9/9
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Bon à savoir
Une perte de poids de plus de +10kg soit 11% en moins de 1 mois constitue un critère phénotypique et un premier critère de sévérité, conjointement associé à une situation d’agression au vu de son infection constitue un critère ethnologique. Nous pouvons donc diagnostiquer une dénutrition sévère renforcée par une hypoalbuminémie (19.3g/L).(Pour rappel une CRP élevée n’invalide pas une albumine inférieure à 35g/L)Un IMC > 22 n’est pas garant d’une bonne santé nutritionnelle, en effet M. JUGNOT illustre parfaitement le cas d’un obèse sarcopénique. (Coexistence de l’obésité par un excès de masse grasse et de la sarcopénie, caractérisée par une faible masse musculaire et une fonction musculaire diminuée). Une rééducation rapide par les kinésithérapeuthes doit être initiée. Le passage d’une orthophoniste va permettre d’évaluer les risques de déglutition et d’adapter au besoin la texture pour permettre d’augmenter ses prises orales. c.Fiche de surveillance des prises alimentaires. En vue de favoriser les apports et de couvrir ses besoins, la mise en place d’une nutrition entérale (tube digestif fonctionnel) est recommandée pour accélérer la récupération du patient. L’adaptation de cette nutrition doit se faire en collaboration avec l’équipe diététique.
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