L'étranger

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Albert camus

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L'Étranger est un roman de l'écrivain et philosophe français Albert Camus, publié en 1942 chez Gallimard (une importante maison d'édition). Considéré par la critique comme l'un des romans capitaux de la littérature, il constitue l'œuvre charnière de l'auteur.

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Albert camus

Albert Camus était un écrivain, philosophe, journaliste et militant politique et il est né en 1913 et mort en 1960. Il souffre de tuberculose et il est contraint d'abandonner le football et son métier d'acteur de théâtre. Devenu philosophe, il commence une carrière d'écrivain et de journaliste. En 1957, Albert Camus obtient le prix Nobel de littérature. En janvier 1960, il meurt tragiquement dans un accident de voiture.

Outre L'Étranger, Camus a travaillé à de nombreux essais et à d'autres romans comme "La Peste" (1947) et "La Chute" (1956), qui, comme L'Étranger, ont été objet d'une adaptation cinématographique. Deux autres romans ("La mort heureuse" et "Le Premier Homme") ont été publiés après sa mort.

Paramètres et informations générales

L'œuvre "L'étranger" est un roman raconté à la première personne par le protagoniste Meursault. L'œuvre a lieu en Algérie, patrie d'Albert Camus, et l'histoire se situe à l'époque contemporaine, sans dates précises. Cependant, on suppose que l'histoire dure environ un an.

Les événements de l'histoire

La deuxième phase

La première phase

L'histoire est divisée en deux parties principales:La vie de Meursault après la mort de sa propre mère, jusqu'au meurtre de l'Arabe (la première partie comprend 6 chapitres); L'emprisonnement du protagoniste, la vie en prison, le procès et la peine de mort (la deuxième partie se compose de 5 chapitres).

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Les personnages

marie cardona

Le protagoniste de l'œuvre. Est un employé de bureau à la vie ordinaire et ennuyeuse.

Meursault

Le garde de l’hospice

RAYMOND SIntès

M. et MME. Masson

Les thèmes

L’étranger, présente les thématiques typiques de la pensée existentialiste, loin du positivisme et de l’idéalisme. L’œuvre, en effet, à travers le personnage de Meursault, montre la valeur de l’individu, avec une exaltation de l’absurdité et le vide qui caractérisent la vie de l’homme. Toute l’histoire montre en effet Meursault toujours détaché et sans sentiment ni opinion sur ce qui se passe autour de lui. Il semble que l’homme vive dans une situation paradoxale où il ne fait pas partie de l’ordre du monde.

Le choix du personnage préféré me semble banal. Évidemment, Meursault est le personnage le plus brillant de l’œuvre, avec son caractère si singulier et son indifférence universelle. Si vous devez choisir la scène préférée du roman, le choix serait entre la fin et le meurtre de l’arabe. La fin, avec la réflexion de Meursault et son premier moment de joie, sait évidemment surprendre. Mais je pense que la meilleure scène est le meurtre de l’arabe. Par rapport à la description maniaque du reste des moments, la description dans cette scène est plus coïncidé, mais le sentiment de suspense libéré est très élevé. En outre, même si la scène n'est pas aussi détaillée comme les scènes de la vie quotidienne par exemple, elle permet de comprendre parfaitement la dynamique en laissant clairement imaginer le moment à celui qui lit.

C'est l'histoire de Meursault, un petit employé français vivant à Alger, qui vit une existence enfermée dans la monotonie. Arrêté pour le meurtre d'un Arabe, il ne cherche même pas à justifier son acte, vivant chaque expérience avec indifférence, jusqu'à sa exécution. La lecture s'articule autour de la tentative du lecteur de connaître un homme vide, incapable de se connaître lui-même.

L'histoire commence avec Meursault qui va à l'hospice où vivait sa mère, à 80 km d'Alger, sans même se souvenir si sa mère est morte le jour même ou le jour avant. Quand il entre dans l'hospice et rejoint sa mère, il ne veut même pas la voir et se montre froid et impassible, désintéressé. Au lieu de passer ses derniers instants ensemble le corps de sa mère, il préfère fumer et boire avec le garde de l'hospice. Le jour suivent a lieu l'enterrement, où Meursault voit M. Perez, qui aime beaucoup sa mère, mais ne lui adresse pas la parole. En revanche, le protagoniste a tendance à se plaindre de la chaleur de la journée. Le jour suivant de l'enterrement, Meursault retrouve une ex collègue, Marie Cardona et commence avec elle une relation surtout physique, allant même au cinéma avec elle le jour même pour voir un film comique. Après une gamme de circonstances mineures, Meursault, après avoir affronté deux Arabes qui l'avaient suivi, tue l'un d'eux sur une plage, avec une pistole reçue par Raymond Sintès, un aggresseur de femmes avec lequel le protagoniste était en amitié. L'Arabe assassiné était le frère d'une femme que Raymond avait battue.

Après son emprisonnement, Meursault est souvent interrogé, montrant à la police sa totale indifférence à l'égard, ruminant le fait que, selon lui, il n'a rien fait de si étrange. Pendant le procès tant attendu, qui a lieu mois plus tard, on lui demande des détails sur sa vie. Le juge découvrant son attitude et découvrant les agissements de l'homme après la mort de sa mère, dégoûté, transforme le procès en un procès presque moral et non plus juridique. Meursault n'est donc plus jugé pour le crime qu'il a commis, mais pour son absence totale de sentiment et de moralité vers sa mère et tout ce qu'il a fait ensuite. Meursault est donc condamné à la peine de mort. En effet, l'homme, par indifférence ou par incapacité, ne se défend pas pendant le procès et laisse les choses suivre leur cours. Pendant sa détention, quelques jours avant son exécution, un prête tente de lui parler, mais en vain. Au contraire, il est insulté par le protagoniste et chassé. C'est à ce moment-là que Meursault se rend compte que personne n'a le droit de le juger et que personne n'a le droit de juger les autres. L'histoire finit avec une réflexion de Meursault sur l'indifférence de l'univers à l'égard de l'homme. À ce moment de son indifférence vers le monde, l'homme se sent heureux et désire qu'une foule immense assiste à son exécution afin qu'il puisse faire une "grande fin".

Meursault est un personnage pragmatique, difficile à comprendre et surtout à compatir. Il s’agit d’un homme vide, incapable de souffrir et incapable de ressentir de la joie. Meursault est le symbole de l’indifférence vers des autres et vers lui-même. Son personnage est construit pour être détachée du monde dans lequel il vit. L’homme obtient en effet son vrai gros plan, seulement après le meurtre de l’Arabe. Depuis qu’il est emprisonné, le personnage, de manière impassible, accumule l’angoisse et la rejette toute seule à la fin, sur le prête, quand il comprend ce qu’il ressent vraiment et réalise qu’il veut mourir avec un beau spectacle.