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Tous en selle ! à cheval au château de versailles

En selle !

Les épreuves équestres des Jeux Olympiques de Paris 2024 sont accueillies sur le domaine de Versailles.Sous l'Ancien régime, le cheval est omniprésent. A la Cour, il est au service de la famille royale, des courtisans et des visiteurs. Il accompagne les divertissements et contribue à la manifestation du pouvoir monarchique. Apprenez en plus sur le cheval à Versailles ! Etes-vous prêts ?

Ces tableaux représentent le cheval sous tous ses usages : guerroyer, se promener, chasser...
Sur le côté

Catherine de Wurtemberg, reine de WestphalieAntoine-Jean Gros, 1807-1813

Marie-Antoinette, reine de France à cheval, Louis-Auguste Brun, vers 1783

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En équitation, « monter en amazone » signifie chevaucher avec les deux jambes du même côté du cheval. Cette position est adoptée par les femmes à partir du XVIe siècle. Une selle spéciale est utilisée. Néanmoins, il se pouvait qu'elles montent « en cavalier », comme vous pouvez le voir sur ce portrait de Marie-Antoinette.

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Podcast à écouter

Envie d'en savoir plus sur les écuries ?

Le nombre de chevaux à Versailles n’a de cesse de croître au fil des différents règnes. Il y avait près de 400 chevaux dans les écuries de Versailles en 1680. A la fin de règne en 1715, Louis XIV en possédait 700. Sous Louis XV, les écuries comptent 1700 chevaux. En 1787, deux ans avant la Révolution française, la famille royale possède 2208 chevaux.

la Galerie des sculptures et des moulages
L'Académie équestre
La Galerie des Carosses

Qu'y a-il aujourd'hui aux écuries ?

La Petite Ecurie Les chevaux présents dans la Petite Ecurie sont réunis en fonction de leur attribution au Roi, au Dauphin ou à l’attelage. Le Roi change régulièrement de monture au cours des chasses et doit ainsi se distinguer par l’excellence de sa pratique du cheval, symbole de son aptitude au bon gouvernement. A la Grande Ecurie, les chevaux sont répartis en équipages selon leur fonction : les chevaux dits «coureurs», montés lors des chasses ou des revues qui sont près de 400 à la moitié du XVIIIe, et les chevaux de «manège» qui forment deux troupeaux d’environ 140 et 149 montures.

*La robe correspond à sa couleur (peau, crin, pattes)

Louis XIV couronné par la Victoire devant le siège de NamurP. Mignard et H. Rigaud, 1694

Le terme de robe désigne la couleur du pelage du cheval. Si certaines d'entre elles ont des noms très carctéristiques comme «Noir», «Blanc» ou «Café au lait», d’autres sont moins évidents. Par exemple, on dit d’un cheval qu’il a une robe «Pie» lorsqu'il est blanc avec de larges taches noires ou rousses. Une robe «Souris» qui désigne un gris foncé.Enfin on dit d’un cheval qu’il a une robe «Isabelle» lorsqu’il a une robe café au lait avec une crinière, une queue et des pattes noires.

Les box de l'Académie équestre de Versailles aujourd'hui.

Le saviez-vous ?

Sous l'ancien régime, des stalles étaient individuelles à Versailles pour garantir le confort des chevaux. Il était possible de voir tous les chevaux dans les écuries grâce à de basses séparations. Elles faisaient environ 1m30 de large, favorisant le nettoyage et les sorties des animaux. Ces derniers avaient également la place de s'y mouvoir. Les deux écuries, conçues chacune pour accueillir environ 300 chevaux, sont vite insuffisantes face au nombre croissant de chevaux. Il faudra recourir à des emplacements supplémentaires dans Versailles ou dans les autres résidences royales pour pouvoir tous les loger dans de bonnes conditions.

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Cheval en majesté

Nous vous invitons à découvrir l'exposition Du 2 juillet au 3 novembre 2024 au Château de Versailles

Félicitations !

Louis XIV, suivi de Turenne, assistant à une chasse au vol, en vue du Château-Neuf et des terrasses de Saint-Germain-en-Laye, en 1669, Adam-Frans Van der Meulen

Le Roi change régulièrement de monture au cours des chasses. Louis XV changeait ainsi quatre fois de monture pour la chasse au cerf, trois fois pour celle au sanglier et deux fois pour celle au chevreuil.

De manière audacieuse, Louis-Auguste Brun de Versoix a représenté la reine en cavalier, avec une culotte collante. La Galerie des Modes et costumes français reprit cette composition pour une planche gravée mais en remplaçant la culotte par une jupe d’amazone, moins transgressive. Sous cette jupe, les dames de la cour qui montaient à cheval portaient pourtant bien une culotte collante, souvent en soie noire.