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Exercices CRPE

Victoire LEFEVRE

Created on September 24, 2023

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Transcript

Exercices

Victoire LEFEVRE - Gostudent

Indiquez le sujet et les compléments essentiels des verbes soulignés dans le passage suivant. Vous préciserez quelle est la fonction du groupe verbal. Justifiez votre analyse. Indiquez également la classe grammaticale à laquelle appartiennent les mots ou les groupes de mots relevés.

Les enfants qui franchissent la porte de l’école disposent certes de la parole, mais leurs relations aux mots sont extrêmement inégales : la conscience de ce qu’est un mot […], du territoire qu’il occupe par rapport aux autres mots, est, pour certains enfants, extrêmement confuse.

Réécrivez cette phrase en commençant par « Un jour » et en mettant les verbes au passé composé. Justifiez la terminaison des participes passés.

Je levais la main et je demandais des explications, qu’il ne me refusait jamais. (La Gloire de mon père, Marcel Pagnol).

Faites l’analyse grammaticale (donnez la nature et la fonction précises) des mots ou groupes de mots soulignés dans le texte suivant

Rendez votre élève attentif aux phénomènes de la nature, bientôt vous le rendrez curieux ; mais, pour nourrir sa curiosité ne vous pressez jamais de la satisfaire. Mettez les questions à sa portée, et laissez les lui résoudre. Qu’il ne sache rien parce que vous le lui avez dit, mais parce qu’il l’a compris lui-même ; qu’il n’apprenne pas la science, qu’il l’invente. Si jamais vous substituez dans son esprit l’autorité à la raison, il ne raisonnera plus, il ne sera plus que le jouet de l’opinion des autres. J.-J. Rousseau, Émile ou De l’éducation.

Dans l’extrait suivant, relevez tous les pronoms relatifs et indiquez leur fonction.

Les hypothèses contenues dans les deux définitions que nous venons de transmettre conduisent déjà à une critique de l’approche littéraire traditionnelle. Le sens d’une œuvre n’est plus le fruit d’une explication mais d’une action. En opposant explication et action, W. Iser dépasse la fonction du critique traditionnel qui consistait à rechercher la signification cachée d’un texte de fiction dont il se faisait en quelque sorte l’interprète. De ce fait c’est une tâche nouvelle qui est proposée au critique : « Au lieu de continuer à se poser la question de savoir ce que signifient tel poème, tel drame ou tel roman, il faut se demander ce qui se passe chez le lecteur lorsque, par sa lecture, il donne vie à des textes de fiction ». Au lieu de déchiffrer des sens qui seraient donnés dans le texte, il vaut mieux tenter d’appréhender les facteurs qui rendent possible la constitution de sens. Le texte ne fait en définitive que mettre à la disposition du lecteur un certain nombre de schémas, de pistes possibles, de projets auxquels seul l’acte de lecture est susceptible d’apporter une réalisation<

Dans l’extrait ci-dessous, relevez les expansions du nom et proposez-en un classement.

Si l’œuvre littéraire se définit par sa polysémie, par le fait qu’elle requiert la coopération interprétative du lecteur, par sa résonance avec d’autres œuvres, on peut déjà écarter les artefacts proposés au lecteur débutant, les adaptations qui aplanissent toute éventuelle difficulté, les textes transparents qui se réduisent à une histoire simpliste. Marie-Luce Gion (dir.), « Des lectures polyphoniques », in Les chemins de la lecture au cycle 3, SCEREN-CRDP de l’Académie de Créteil, 2003

Faites l’analyse logique (natures des propositions, fonctions des subordonnées) des phrases du texte suivant.

J’espérais que Carmen se serait enfuie ; elle aurait pu prendre mon cheval et se sauver… mais je la retrouvai. Elle ne voulait pas qu’on pût dire que je lui avais fait peur. [...] Elle était si occupée de sa magie qu’elle ne s’aperçut pas d’abord de mon retour. Prosper Mérimée, Carmen (1847).

Relevez les principales subordonnées et classez-les selon leur nature. Vous préciserez leur fonction.

a. On savait qu’ils étaient destinés aux hécatombes. b. Les héros, que l’on admirait, seraient vite remplacés. c. On avait vu passer l’empereur sur un pont. d. Que tu viennes ne me déplairait pas. e. On ne savait s’il pouvait mourir de cette fièvre. f. L’homme que tout le monde attendait était enfin arrivé ! g. Elle lisait dans ses yeux où brillait tant de gloire.

Relevez les propositions et précisez leur lien. Vous préciserez la nature et fonction des subordonnées.

En Laponie Partout ailleurs sur la terre, le jour devait s’achever, embrassant le ciel avant de disparaitre dans la calme douceur vespérale, mais personne ici n’aurait pu dire s’il faisait jour ou nuit […]. La flamme de son briquet éclaira tout entière la petite pièce où il avait dormi. Il tendit l’oreille aux rumeurs de la taïga toujours balayée par les vents d’ouest, et il en déduisit que la tempête faiblissait. Puis passant la porte de la salle voisine, il constata que la famille Sokki et ses visiteurs dormaient. Roger Frison-Roche, Le Rapt, © Arthaud, 1966

Indiquez les modes et les temps des verbes soulignés. Indiquez la valeur des temps des verbes en caractères gras.

Je suis maintenant à Montboissier, sur les confins de la Beauce et du Perche. Le château de cette terre, appartenant à Madame la comtesse de Colbert Montboissier, a été vendu et démoli pendant la Révolution ; il ne reste que deux pavillons, séparés par une grille et formant autrefois le logement du concierge [...] Hier au soir je me promenais seul ; le ciel ressemblait à un ciel d’automne ; un vent froid soufflait par intervalles. À la percée d’un fourré, je m’arrêtai pour regarder le soleil : il s’enfonçait dans les nuages au-dessus de la tour d’Alluye, d’où Gabrielle, habitante de cette tour, avait vu comme moi le soleil se coucher il y a deux cents ans. Que sont devenus Henri et Gabrielle ? Ce que je serai devenu quand ces Mémoires seront publiés.

Donnez la valeur des temps des verbes soulignés dans les énoncés suivants en justifiant votre réponse.

a. Quand il chantait, le chat se cachait sous le fauteuil. b. Je venais voir s’il vous reste du pain. c. Alice rentrait de l’école quand l’orage éclata. d. Une parole de plus et je laissais ma colère éclater. e. Promis, je vais emmener Paul à l’école. f. Il m’a dit qu’il m’emmènerait à l’école.

Transposez ce texte au pluriel (narrateur : ils) en étant attentif aux changements d’accord.

Il décida de partir dès le lendemain. S’il était angoissé par ce qui l’attendait, il n’en montra rien. Lui qui avait toujours espéré se rendre de l’autre côté : enfin se présentait l’occasion, il avait été choisi, il était l’élu. « Syloïde et toi, partirez très tôt, dès le lever de Vénus », dit le grand sage.

Accordez les participes passés.

Les voyous ont été (arrêté) par les policiers. Nous avons (passé) notre enfance à Paris. Lorsqu’elles sont (arrivé), ils sont (parti). Elle a fait sécher les fleurs (fané) puis les a (collé) sur une feuille. La belle voiture que Paul a (acheté) fait des envieux ! La petite fille a (fabriqué) une poupée. Les années qui se sont (succédé) ne le changent pas. Elle s’est (coupé) le doigt. Elle s’est (coupé). Elles se sont (moqué) de moi. Ils se sont (plu) immédiatement. Les filles se sont (battu) toute la partie et ont (gagné) le match. Ils se sont (souri) en se voyant.

Justifiez l’accord des participes passés.

La maison ensoleillée qu’il a achetée a été totalement détruite par la tempête. Ils se sont nui. De chaque côté s’alignaient des pages rangés sur un double rang, et par taille décroissante, une tête de moins de l’un à l’autre […]. (Les frères Grimm, Le Pêcheur et sa Femme, 1812.)