EXERCICES - DISCOURS DIRECT

4E

LE DISCOURS DIRECT

Leçon et exercices

Leçon : le discours direct

Les paroles des personnages sont rapportées telles qu’elles ont été prononcées, ce qui donne l’impression d’assister à la scène. Il rend la scène plus vivante, plus authentique.

Exemple : Il a dit : « J'ai beaucoup de travail ce matin. »

En général, des guillemets encadrent les paroles pour les distinguer du récit.

Exemple : Il m'a dit : « Je vais lire ces livres. »

Un tiret et un passage à la ligne signalent chaque changement d’interlocuteur.

Exemple : Juliette dit : « J’ai envie d’aller au cinéma. – Oh ! Je viens avec toi ! » s’exclama Léa.

[...] Il demanda Mademoiselle Élisabeth Rousset ? Boule de suif tressaillit, se retourna. C’est moi. Mademoiselle, l’officier prussien veut vous parler immédiatement. À moi ? Oui, si vous êtes bien mademoiselle Élisabeth Rousset. Elle se troubla, réfléchit une seconde, puis déclara carrément C’est possible, mais je n’irai pas. Un mouvement se fit autour d’elle ; chacun discutait, cherchait la cause de cet ordre. Le comte s’approcha Vous avez tort, madame, car votre refus peut amener des difficultés considérables, non seulement pour vous, mais même pour tous vos compagnons. Il ne faut jamais résister aux gens qui sont les plus forts.

Exercice 1 : Ecrivez ce texte en restituant la ponctuation et en faisant les espaces et alinéas nécessaires.

Maupassant, Boule de Suif.

menacer - imaginer - injurier - encourager - remercier - penser - féliciter - réfléchir - blâmer - conseiller - songer - rêver - méditer - railler - applaudir - ricaner - célébrer

Exercice 3 : a. Soulignez en vert les verbes de parole précisant l'intention positive et en rouge ceux évoquant l'intention négative et en bleu ceux évoquant la pensée intérieure. b. Employez trois de ces verbes pour introduire des paroles rapportées directement, en faisant varier leur place.

- Voilà qui est étrange, (clamer/murmurer/demander) M. Dax dans un soupir. - Oh oui, pour le moins étrange ! (commencer/ordonner/répéter) M. de Marquet. M. Stangerson, avec un sourire glacé, (rétorquer/interroger/féliciter) : - Ce n'est point de ce côté, monsieur, que vous trouvez le motif du crime. Cette réponse agaça M. Dax : - En tout cas, (songer/bégayer/répliquer)-il d'une voix impatiente, le mobile n'est pas le vol ! Et cela, nous en sommes bien sûrs ! (hésiter/ajouter/menacer)-il.

Exercice 4 : Réécrivez le texte en choisissant pour chaque verbe de parole celui qui convient le mieux. Conjuguez ces verbes au passé simple de l'indicatif.

G. Leroux, Le Mystère de la chambre jaune, 1907.

débuter - crier - clamer - hurler - murmurer -chuchoter - vociférer - susurrer - tonner - répliquer - interrompre - ajouter - conclure - interroger - demander - répondre - commencer - enchaîner - intervenir - achever

Exercice 2 : a. Surlignez en jaune les verbes de parole précisant l'intensité de la voix et en vert ceux évoquant l'organisation du tour de parole. b. Employez trois de ces verbes pour introduire des paroles rapportées directement, en faisant varier leur place.

Exercice 1 : Ecrivez ce texte en restituant la ponctuation et en faisant les espaces et alinéas nécessaires.

[...] Il demanda Mademoiselle Élisabeth Rousset ? Boule de suif tressaillit, se retourna. C’est moi. Mademoiselle, l’officier prussien veut vous parler immédiatement. À moi ? Oui, si vous êtes bien mademoiselle Élisabeth Rousset. Elle se troubla, réfléchit une seconde, puis déclara carrément C’est possible, mais je n’irai pas. Un mouvement se fit autour d’elle ; chacun discutait, cherchait la cause de cet ordre. Le comte s’approcha Vous avez tort, madame, car votre refus peut amener des difficultés considérables, non seulement pour vous, mais même pour tous vos compagnons. Il ne faut jamais résister aux gens qui sont les plus forts.

Maupassant, Boule de Suif.

Exercice 1 : Ecrivez ce texte en restituant la ponctuation et en faisant les espaces et alinéas nécessaires.

[...] Il demanda Mademoiselle Élisabeth Rousset ? Boule de suif tressaillit, se retourna. C’est moi. Mademoiselle, l’officier prussien veut vous parler immédiatement. À moi ? Oui, si vous êtes bien mademoiselle Élisabeth Rousset. Elle se troubla, réfléchit une seconde, puis déclara carrément C’est possible, mais je n’irai pas. Un mouvement se fit autour d’elle ; chacun discutait, cherchait la cause de cet ordre. Le comte s’approcha Vous avez tort, madame, car votre refus peut amener des difficultés considérables, non seulement pour vous, mais même pour tous vos compagnons. Il ne faut jamais résister aux gens qui sont les plus forts.

Maupassant, Boule de Suif.

Exercice 1 : Ecrivez ce texte en restituant la ponctuation et en faisant les espaces et alinéas nécessaires.

[...] Il demanda Mademoiselle Élisabeth Rousset ? Boule de suif tressaillit, se retourna. C’est moi. Mademoiselle, l’officier prussien veut vous parler immédiatement. À moi ? Oui, si vous êtes bien mademoiselle Élisabeth Rousset. Elle se troubla, réfléchit une seconde, puis déclara carrément C’est possible, mais je n’irai pas. Un mouvement se fit autour d’elle ; chacun discutait, cherchait la cause de cet ordre. Le comte s’approcha Vous avez tort, madame, car votre refus peut amener des difficultés considérables, non seulement pour vous, mais même pour tous vos compagnons. Il ne faut jamais résister aux gens qui sont les plus forts.

Maupassant, Boule de Suif.

Exercice 1 : Ecrivez ce texte en restituant la ponctuation et en faisant les espaces et alinéas nécessaires.

[...] Il demanda : - Mademoiselle Élisabeth Rousset ? Boule de suif tressaillit, se retourna : - C’est moi. - Mademoiselle, l’officier prussien veut vous parler immédiatement. - À moi ? - Oui, si vous êtes bien mademoiselle Élisabeth Rousset. Elle se troubla, réfléchit une seconde, puis déclara carrément : - C’est possible, mais je n’irai pas. Un mouvement se fit autour d’elle ; chacun discutait, cherchait la cause de cet ordre. Le comte s’approcha : - Vous avez tort, madame, car votre refus peut amener des difficultés considérables, non seulement pour vous, mais même pour tous vos compagnons. Il ne faut jamais résister aux gens qui sont les plus forts.

Verbes précisant l'organisation du dialogue :

Exercice 2 : a. Classez les verbes selon qu'ils précisent l'intensité de la voix ou évoquent l'organisation du tour de parole. b. Employez trois de ces verbes pour introduire des paroles rapportées directement, en faisant varier leur place.

débuter - crier - clamer - hurler - murmurer -chuchoter - vociférer - susurrer - tonner - répliquer - interrompre - ajouter - conclure - interroger - demander - répondre - commencer - enchaîner - intervenir - achever

Verbes précisant l'intensité de la voix :

Verbes précisant la pensée intérieure :

Exercice 3 : a. Soulignez en vert les verbes de parole précisant l'intention positive et en rouge ceux évoquant l'intention négative et en bleu ceux évoquant la pensée intérieure. b. Employez trois de ces verbes pour introduire des paroles rapportées directement, en faisant varier leur place.

Verbes précisant l'intention positive :

menacer - imaginer - injurier - encourager - remercier - penser - féliciter - réfléchir - blâmer - conseiller - songer - rêver - méditer - railler - applaudir - ricaner - célébrer

Verbes précisant l'intention négative:

Exercice 4 : Réécrivez le texte en choisissant pour chaque verbe de parole celui qui convient le mieux. Conjuguez ces verbes au passé simple de l'indicatif.

- Voilà qui est étrange, (clamer/murmurer/demander) M. Dax dans un soupir. - Oh oui, pour le moins étrange ! (commencer/ordonner/répéter) M. de Marquet. M. Stangerson, avec un sourire glacé, (rétorquer/interroger/féliciter) : - Ce n'est point de ce côté, monsieur, que vous trouvez le motif du crime. Cette réponse agaça M. Dax : - En tout cas, (songer/bégayer/répliquer)-il d'une voix impatiente, le mobile n'est pas le vol ! Et cela, nous en sommes bien sûrs ! (hésiter/ajouter/menacer)-il.

G. Leroux, Le Mystère de la chambre jaune, 1907.

Exercice évalué : a.Identifiez les verbes du récit et ceux des paroles rapportées. b. Réécrivez le texte en restituant les marques des paroles rapportées directement.

Les deux hommes s'observèrent un moment dans l'ombre.Thénardier rompit le silence. Comment vas-tu faire pour sortir ? C'est impossible de crocheter la porte. Il faut pourtant que tu t'en ailles d'ici. C'est vrai, répondit Jean Valjean. Alors, répliqua l'autre, partageons en deux. Que veux-tu dire ? interrogea Jean Valjean. Thénardier montra du doigt le corps étendu au sol et s'expliqua d'un air entendu. Tu as tué l'homme ; c'est bien. Mais moi, j'ai la clef. Je ne te connais pas, mais je veux t'aider. Tu dois être un ami. Jean Valjean commença à comprendre. Thénardier l'avait pris pour un assassin. Thénardier reprit. Ecoute, tu n'as pas tué cet homme sans regardé ce qu'il vaait dans ses poches. Donne-moi la moitié et je t'ouvre la porte.

Victor Hugo, Les Misérables, 1862.

Exercice 5 : Réécrivez ce récit en insérant des paroles rapportées directement pour retranscire les échanges entre Rose et Mme. Lefèvre.

Mme. Lefèvre habitait une petite maison, le long d'une route en Normandie. Or, une nuit, on lui vola une douzaine d'oignons. Rose, la servante, s'aperçut du larcin et courut prévenir madame, qui descendit en jupe de laine. Ce fut une désolation et une terreur : on volait donc dans le pays. Les deux femmes effarées contemplaient les traces de pas, bavardaient, supposaient des choses. Et elles s'épouvantaient pour l'avenir.

Maupassant, Pierrot, 1882