Lecture et inférences

Lecture et inférences

Départ

Magistra Ponté

Parfois dans les textes tout n’est pas dit explicitement mais le lecteur a suffisamment d’indices à sa disposition pour comprendre ce que l’auteur voulait qu’il comprenne.

Observez la phrase suivante : Vous avez compris que Jules avait eu peur grâce aux indices suivants : « pâle », « jambes tremblent », « regrette », et pourtant le mot peur n’est pas présent dans le texte.

Jules est très pâle et ses jambes tremblent encore. Il regrette d’avoir accepté de suivre ses cousins dans la maison hantée.

Voici une série de paroles. Lisez-les attentivement. Trouvez qui a pu les prononcer et soulignez ce qui vous a permis de faire votre choix.

La couleur orange vous allait mieux. D'ailleurs, ce pull me semble un peu trop petit.

N'oubliez pas d'inscrire votre nom sur la copie.

Allo, Mme Aude ? J’ai des problèmes avec le propriétaire de ma location.

a) "La couleur orange vous allait mieux. D'ailleurs, ce pull me semble un peu trop petit. "

une vendeuse de téléphones

une vendeuse de chaussures

une vendeuse de vêtements

a) "La couleur orange vous allait mieux. D'ailleurs, ce pull me semble un peu trop petit. "

b) « N'oubliez pas d'inscrire votre nom sur la copie. »

C’est un professeur de collège.

C’est sur un bulletin de jeu concours.

C’est un professeur de petite section.

« N'oubliez pas d'inscrire votre nom sur la copie. »

c . « Allo Mme Aude ? J’ai des problèmes avec le propriétaire de ma location. »

C’est un auditeur qui téléphone pour avoir des conseils.

C’est Mme Aude.

C’est le propriétaire d’une maison.

c . « Allo, Mme Aude ? J’ai des problèmes avec le propriétaire de ma location. »

2) Où se trouve le personnage ? Soulignez ce qui vous a permis de trouver.a. Le carrelage le faisait glisser. Achille redoutait le froid et n’appréciait pas l’odeur de javel. Pourtant il poussa la porte de la cabine et s’avança vers le grand bain.b. Cela faisait deux heures qu’ils attendaient. Il s’ennuyait et les annonces qu’il entendait ne le distrayait pas. Son petit frère était assis sur une valise et ses parents avaient les passeports à la main.c. Dans un coin, une vieille femme toussait. Un adolescent jouait sur son portable. Jérémy, fatigué par sa forte fièvre, s’endormit sur les genoux de sa mère.d. Il ne cessait de tourner en rond. Quelques coups de nageoires lui suffisaient pour faire le tour complet de son domaine… Comment pourrait- il vivre ici ?

2) Où se trouve le personnage ? Soulignez ce qui vous a permis de trouver.a. Le carrelage le faisait glisser. Achille redoutait le froid et n’appréciait pas l’odeur de javel. Pourtant il poussa la porte de la cabine et s’avança vers le grand bain.b. Cela faisait deux heures qu’ils attendaient. Il s’ennuyait et les annonces qu’il entendait ne le distrayait pas. Son petit frère était assis sur une valise et ses parents avaient les passeports à la main.c. Dans un coin, une vieille femme toussait. Un adolescent jouait sur son portable. Jérémy, fatigué par sa forte fièvre, s’endormit sur les genoux de sa mère.d. Il ne cessait de tourner en rond. Quelques coups de nageoires lui suffisaient pour faire le tour complet de son domaine… Comment pourrait- il vivre ici ?

3) Lisez les textes puis répondez aux questions.

a) Les instincts bâtisseurs de Lebrac se révélèrent :- Il faudra, dit-il, ramasser dès ce soir tous les morceaux de planches qu’on trouvera, les vieux clous, les bouts de fer…- On fera aussi une cheminée, disait Tintin.- Des lits de mousse et de feuille, ajoutait Camus.- Surtout n’oubliez pas d’apporter des provisions. On reprendra demain. (Louis Pergaud, La Guerre des boutons)Que font les enfants ?b) Une troisième lanière ondoya hors du rocher, tâta Gilliatt, et lui fouetta les côtes comme une corde. Elle s'y fixa. […] Impossible de couper ni d'arracher ces courroies visqueuses qui adhéraient étroitement au corps de Gilliatt et par quantité de points. […] Au milieu de cette viscosité il y avait deux yeux qui regardaient. (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer) Qu’arrive-t-il à Gilliatt ?c) Depuis plusieurs années le roi de la mer était veuf, et sa vieille mère dirigeait sa maison. C’était une femme spirituelle, mais si fière de son rang, qu’elle portait douze huîtres à sa queue. [...] Elle méritait des éloges pour les soins qu’elle prodiguait à ses six petites filles, toutes princesses charmantes. Cependant la plus jeune était plus belle encore que les autres ; elle avait la peau douce et diaphane comme une feuille de rose, les yeux bleus comme un lac profond ; mais elle n’avait pas de pieds. (Andersen). À quoi ressemblent les personnages ?

a) Les instincts bâtisseurs de Lebrac se révélèrent :- Il faudra, dit-il, ramasser dès ce soir tous les morceaux de planches qu’on trouvera, les vieux clous, les bouts de fer…- On fera aussi une cheminée, disait Tintin.- Des lits de mousse et de feuille, ajoutait Camus.- Surtout n’oubliez pas d’apporter des provisions. On reprendra demain. (Louis Pergaud, La Guerre des boutons)Que font les enfants ?b) Une troisième lanière ondoya hors du rocher, tâta Gilliatt, et lui fouetta les côtes comme une corde. Elle s'y fixa. […] Impossible de couper ni d'arracher ces courroies visqueuses qui adhéraient étroitement au corps de Gilliatt et par quantité de points. […] Au milieu de cette viscosité il y avait deux yeux qui regardaient. (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer) Qu’arrive-t-il à Gilliatt ?c) Depuis plusieurs années le roi de la mer était veuf, et sa vieille mère dirigeait sa maison. C’était une femme spirituelle, mais si fière de son rang, qu’elle portait douze huîtres à sa queue. [...] Elle méritait des éloges pour les soins qu’elle prodiguait à ses six petites filles, toutes princesses charmantes. Cependant la plus jeune était plus belle encore que les autres ; elle avait la peau douce et diaphane comme une feuille de rose, les yeux bleus comme un lac profond ; mais elle n’avait pas de pieds. (Andersen, La Petite Sirène). À quoi ressemblent les personnages ?

Les enfants construisent une cabane.

Il est attaqué par une pieuvre géante.

Ce sont des sirènes.

Quel est sujet de ce poème?

Il se réveilla,Toussa,Éructa. La quinte le reprit,L’oppressa,L’étouffa. D’un coup, il fit sauter le chapeauQu’il n’avait plus ôtéDepuis des décennies.

La suite ?

Quel est sujet de ce poème?

Longtemps, il hoqueta,Bava,Tira la langueTel un loup, flancs ouverts,A bout de vie exsangue.Pas de foule accourue,Peu de flashes,Des rares paysans de la montagne à vaches.

Il se réveilla,Toussa,Éructa.La quinte le reprit,L’oppressa,L’étouffa.D’un coup, il fit sauter le chapeauQu’il n’avait plus ôtéDepuis des décennies. Il en sortit des pluiesDe feu,De suies,De cendres.

La suite ?

Quel est sujet de ce poème?

Longtemps, il hoqueta,Bava,Tira la langueTel un loup, flancs ouverts,A bout de vie exsangue.Pas de foule accourue,Peu de flashes,Des rares paysans de la montagne à vaches. Alors déçu, vexé, il referma la bouche,Fit taire son étuvePuis il se rendormitAvec ses rêves de Vésuve.Pierre Coran

Il se réveilla,Toussa,Éructa.La quinte le reprit,L’oppressa,L’étouffa.D’un coup, il fit sauter le chapeauQu’il n’avait plus ôtéDepuis des décennies. Il en sortit des pluiesDe feu,De suies,De cendres.

Le titre ?

Magma

Longtemps, il hoqueta,Bava,Tira la langueTel un loup, flancs ouverts,A bout de vie exsangue.Pas de foule accourue,Peu de flashes,Des rares paysans de la montagne à vaches. Alors déçu, vexé, il referma la bouche,Fit taire son étuvePuis il se rendormitAvec ses rêves de Vésuve.Pierre Coran

Il se réveilla,Toussa,Éructa.La quinte le reprit,L’oppressa,L’étouffa.D’un coup, il fit sauter le chapeauQu’il n’avait plus ôtéDepuis des décennies. Il en sortit des pluiesDe feu,De suies,De cendres.

À vous de jouer !

Écrivez un texte de cinq lignes environ qui permettra de faire deviner à vos camarades : - un lieu avec des indices - un personnage sans donner son nom