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TECHNO - Cours sur Olympe de Gouges_DDFC

Lycée Mariette

Created on September 7, 2023

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Transcript

Séquence 1 : Des mots pour des maux

Parcours : Ecrire et combattre pour l'égalité

Olympe de Gouges

LA DECLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNE

Parcours : Ecrire et combattre pour l'égalité

La femme a le droit de monter à l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune.

Sommaire

1. Le contexte historique de la rédaction de la DDFC

2. La lutte pour l'égalité hommes-femmes chez Voltaire (LL n°6)

3. Qui est Olympe de Gouges ?

4. La structure de l'oeuvre

5. LL n°7: Discours de Mademoiselle de Théroigne

5. Pour poursuivre la réflexion sur la condition des femmes (Travail à la maison pendant les vacances)

6. la place et le rôle de la femme au XVIIIe siècle

7. la Révolution française

8. la Fabrique de l'Histoire : Olympe de Gouges, une femme du XXIe siècle

9. lecture audio expressive

10 bis. quiz de lecture

11. consignes pour la fiche de lecture

Séance 1: LE CONTEXTE HISTORIQUE AU XVIIIème

I Des origines à 1789

Remplissez le polycopié à partir de la vidéo

Séance 1: LE CONTEXTE HISTORIQUE AU XVIIIème

II Les grands combats durant le siècle des Lumières

I Des origines à 1789

Remplissez le polycopié à partir de la vidéo

Corpus de 8 documents

III Les philosophes des Lumières

A partir de cette vidéo, prenez en notes les informations essentielles

+ poly carte mentale

Séance 2: La lutte pour l'égalité homme-femme

En route vers la LL n°6 : "Femmes soyez soumises à vos maris" de Voltaire

"Femmes soyez soumises à vos maris" de Voltaire

Mission 1: Quelles visions de l'homme sont données dans ce texte et quel est le registre utilisé. Mission 2: dressez le portrait physique et moral de la Maréchale de Grancey à partir de son propos et de ses réactions. Mission 3: trouvez-vous ce texte polémique ? Pour quelle raison ? Mission 4 : que trouve-t-on de positif chez la princesse allemande ?

Texte audio 3min20
Vers la LL

Séance 3: La condition des femmes

Petite histoire du féminisme 1ère partie : Les pionnières (XVIIIème siècle-début XXème siècle)

02

repondez au questionnaire

01

regardez le documentaire

Les combats pour l'égalité (frise)

Pour poursuivre la réflexion sur la condition de la femme

Fichez les n°1 et 2

1. Louise Michel, figure emblématique du XIXe siècle qui a marqué l’Histoire de notre pays : une véritable combattante pour la cause des humbles, des ouvriers et les femmes.

2. Simone de Beauvoir, le scandale du Deuxième sexe : « On ne naît pas femme : on le devient »

Pour votre culture et votre plaisir

3. 1972 - Le procès de Bobigny : Marie-Claire jugée pour avoir avorté

4. H24, 24 heures dans la vie d'une femme: série inspirée de faits réels, une série manifeste qui rend compte des violences faites aux femmes au quotidien.

5. Flaschback, comédie : Charlie, une avocate cynique et narcissique, fait la connaissance d’Hubert, un chauffeur VTC, qui va l’embarquer dans une course dans les couloirs du temps. Lors de ce voyage, elle va croiser la route de celles qui se sont battues pour les droits des femmes et être le témoin d’événements historiques qu’elle n’aurait jamais dû oublier.

Séance 4: Olympe de Gouges, sa vie, son oeuvre

une courte vidéo tout en humour

A regarder,

A lire, en bande dessinée

un petit dessin animé

A emprunter au CDI ou à Mme Chochoy !

Séance 4: Qui est Olympe de Gouges ?

Jouer pour réviser !

Quizz

Quizz

Séance 5: Etude de la structure de l'oeuvre

1) Rappel des notions

Rappel des notions : - le plaidoyer : - le réquisitoire : - le pamphlet : - l’essai : - une exhortation : - registre polémique : - registre didactique : - registre épidictique :

1) Rappel des notions

Rappel des notions : - le plaidoyer : discours de défense d’une cause - le réquisitoire :discours d’accusation - le pamphlet : discours d’accusation et d’attaque véhément et vindicatif, généralement adressé à un destinataire nommé - l’essai : réflexion d'un auteur sur un sujet sérieux d'actualité où il peut y avoir des exemples personnels

1) Rappel des notions

Rappel des notions : - une exhortation : appel à l’action - registre polémique : tonalité caractérisée par l’attaque virulente - registre didactique : tonalité caractérisée par la volonté d’instruire, d’expliquer - registre épidictique : tonalité qui concerne l’éloge (la louange) et le blâme (la critique)

2) Questions en autonomie

1. Qu’a de particulier la construction globale de l’ouvrage ? Quels thèmes ou idées permettent d’unifier l’ensemble ? 2. Qu’observe-t-on dans le choix des destinataires ? Quelle intention ce choix révèle-t-il ?

2) Questions en autonomie

3. En quoi peut-on dire que l’ouvrage se caractérise par sa grande variété de formes et de tons ? Quel est l’intérêt de cette variété selon vous ? 4. Qui sont les cibles de la critique d’Olympe de Gouges ?

2) Questions en autonomie

5. Quelles sont les grandes valeurs défendues par Olympe de Gouges? En quoi ces valeurs font d’Olympe de Gouges non seulement une héritière des Lumières mais aussi une Révolutionnaire ?

Séance 5: De la DDHC à la DDFC

Etude comparative des deux déclarations (du préambule à l'article 4)

Séance 6 : Lecture linéaire "le préambule" de la DDFC

Séance 6: LL n°7: Discours de Melle de Théroigne

LA PLACE ET LE RÔLE DE LA FEMME au XVIIIème

les femmes écrivains

Au XVIIIe, on voit aussi se développer des couples littéraires (Voltaire et Mme du Chatelet, Diderot et Sophie Volland) mais les talents masculins sont reconnus, non ceux des femmes.A cause du poids de la tradition, la femme se voit cantonner à des genres mineurs : les ouvrages pédagogiques ; la correspondance dans la tradition de Madame de Sévigné ; les mémoires (une forme de l’autobiographie) ; le roman. Elle peut servir de base à une réflexion morale plus générale quand le philosophe devient moraliste comme c’est le cas dans la lettre 52 des Lettres persanes. La femme est considérée comme un type humain comme dans les Fables de La Fontaine ou les Caractères de La Bruyère au XVIIème siècle. On retrouve les clichés généralement rattachés à la femme : bavarde, coquette, médisante…Néanmoins une question plus importante va traverser les réflexions des philosophes : quelle est la place de la femme dans la société du XVIII ? La femme est-elle inférieure par nature ou par éducation ?Les points de vue divergent sur ce point de façon radicale.Rousseau considère que la femme doit s’occuper des enfants, qu’elle est faible par nature. Elle est faible physiquement, donc elle est faible moralement et psychologiquement (Emile). D’autres philosophes envisagent plutôt une émancipation de la femme qui passerait par une meilleure éducation : ils refusent les couvents (Diderot, La Religieuse ; Voltaire, L’Education des filles) ; ils prônent une éducation basée sur la réflexion et le développement intellectuel (Voltaire, L’Education des filles) ; ils envisagent la femme comme un être libre, capable de choisir son époux et qui a doit au bonheur individuel (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard)

l’influence des femmes

Le développement des salonsAu XVIIIe, on retrouve aussi les salons qui sont centrés autour de femmes intelligentes qui sont les partenaires intellectuelles et sentimentales des philosophes. Les salons sont des lieux de mixité intellectuelle. Les femmes réunissent autour d’elles les grands esprits du temps et les retiennent grâce aux plaisirs de la conversation et par l’intérêt des rencontres qu’elles suscitent. Les salons favorisent la circulation des idées et des œuvres (on lit les pamphlets de Voltaire chez Mme du Deffand). Ce sont aussi des lieux de diffusion des idées cosmopolites car on peut y rencontrer des auteurs étrangers : Hume, Walpole, Grimm.es femmes ont influencé les philosophes en leur permettant de partager leurs idées dans leurs salons, en discutant leurs points de vue, en rédigeant avec eux une abondante correspondance.En même temps, on ne laisse pas beaucoup de place pour ses femmes dans la société des gens de lettres. Par exemple, Mme Lambert a aidé Montesquieu à entrer à l’Académie française, mais aucune femme écrivain n’a pu accéder à ce lieu.

Bonus à regarder

La Révolution française

Le rôle des femmes et les droits obtenus

Elles revendiquent des droits en rédigeant des pétitions et des cahiers de doléance (droit à l’instruction, droit à l’exercice d’un métier). Mais elles revendiquent peu de droits civiques (droit de vote). Les hommes ne leur laissent pas de place dans les Assemblées politiques, elles ne peuvent être élues, n’ont pas la possibilité de s’exprimer. Si elles gagnent le statut de citoyennes, elles sont cantonnées à la sphère privée et considérées comme des « citoyennes passives » sans droit de vote, au même titre que les mendiants, les fous, les enfants. Elles trouvent d’autres moyens d’expression (tribunes publiques des « tricoteuses » ; clubs, salons, en particulier ceux de Mme Roland et de Mme Condorcet). Etta Palm (espionne néerlandaise et féministe) fonde le 1er club exclusivement féminin en 1791 : celui-ci sollicite en avril 1792 l’Assemblée législative, réclamant que les femmes soient admises aux fonctions civiles et militaires, que l’éducation des filles soit égale à celle des garçons, que les femmes deviennent majeures à 21 ans et que la loi sur le divorce soit promulguée. Des requêtes qui resteront lettre morte. Les clubs sont rapidement interdits.Au tournant révolutionnaire, les femmes connaissent toujours une situation peu enviable : toujours sous l’autorité paternelle puis maritale (sans mari, entrée au couvent ou courtisanerie) ; aucun droit politique, aucun droit de propriété, pas le droit au divorce. C’est que les préjugés perdurent : les femmes seraient trop fragilement nerveusement pour s’occuper de la vie publique, elles devraient se contenter d’activités domestiques. Certaines voix masculines s’élèvent contre ces idées (Poulain de la Barre, Condorcet), mais elles ne sont pas écoutées. Pour Condorcet, l’inégalité vient du manque d’instruction, on peut combler ce vide par un enseignement public.Certaines femmes s’engagent dans la Révolution en marche et ce dès 1788, à Grenoble, lors de la « journée des tuiles ». Entre le 18 août et le 23 sept. 1789, une 30aine de manifestations de femmes parisiennes sont organisées et des centaines d’entre elles rejoignent Versailles lors des "journées d’octobre", les 5 et 6 octobre 1789, pour réclamer du pain et ramener dans Paris insurgé « le Boulanger, la Boulangère et le petit Mitron » (la famille royale). Ce sont bien des femmes qui sont à l’initiative de ces journées aux conséquences politiques décisives dans le déroulement de la Révolution.Une femme va particulièrement se faire entendre : Olympe de Gouges. Autodidacte, anticolonialiste, elle va rédiger sur un mode parodique La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791). Elle sera guillotinée pour avoir été partisane des Girondins.Même si la Révolution les exclut de la vie politique, elles sont devenues des citoyennes et obtiennent progressivement des droits : liberté d’opinion, liberté de choix, émancipation civile : égalité des droits de succession entre les enfants quel que soit leur sexe.1791 : accession identique des femmes et des hommes à la majorité civile ; les jeunes filles sont délivrées de la tutelle parentale : elles sont libres de se marier ou non. 1792 : loi sur le divorce (mariage étant considéré comme un contrat civil) : fin de la tutelle maritale.En raison de son caractère universel et individualiste, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen fait de la femme l'égale de l'homme. Cela est vrai pour les femmes célibataires et majeures. Mais la femme mariée reste "sous la puissance" de son mari qui l'autorise pour tous les actes de la vie courante. Rien ne changera sur ce domaine et le Code Civil réaffirmera avec force leur état de subordination. Toutefois, les droits de correction de la femme mariée et de répression de l'adultère que reconnaissaient les pratiques d'Ancien Régime, passés sous silence dans le Code Pénal de 1791, disparaissent par une sorte d'accord tacite, la question ne sera même pas évoquée dans les débats.La période révolutionnaire réalise donc quelques unes des idées des philosophes des lumières et permet aux femmes d’obtenir certaines de leurs revendications. Mais l’Empire, Napoléon Ier et le code civil vont priver les femmes de leurs droits civils.

UN PEU DE CULTURE

La fabrique de l'histoire

Carnet de lecteur

Lisez les pages 42 et 43 de votre manuel, ainsi que les pages 4 à 10 du Carré Classique, puis suivez les indications contenues dans le PDF ci-joint pour réaliser votre DM sur la DDFC