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montsration a un large public

m.vageon

Created on August 27, 2023

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Transcript

La reception par un public de l'oeuvre exposée, éditée ou diffusée

Monstration de l’œuvre vers un large public : faire regarder, éprouver, lire, dire l’œuvre exposée, diffusée, éditée, communiquée.

QUESTIONS ABORDEES

  • Diversité des mises en contact œuvre-spectateur, dans leurs dimensions sensibles, sensorielles, voire émotionnelles (de la contemplation à la rencontre fondée sur le « choc esthétique », de l’irruption de la proposition artistique dans l’espace du spectateur jusqu’aux dispositifs d’appropriation ou d’interprétation de l’œuvre par une action du public…)
  • Démultiplication des formes de monstration par l'édition ( papier, l’objet, les supports numériques...) et la diffusion (imprimé, écran, l’accès en ligne...) leur combinaison dans les pratiques contemporaines…
  • Données et modalités d’une médiation : plan de salle, texte, visite commentée, animation, récit, atelier…
  • Intervention artistique dans des lieux et contextes divers (l’œuvre dans l’espace public, l’œuvre- éditée, projetée en salle…) comme vecteurs d’une autre relation au public, question de la disponibilité du public, de ses adhésions ou rejets en fonction de ses représentations, ses acquis, sa curiosité ;

1. DEFINITION DES TERMES

La diffusion de l'art définit les différentes modalités mises en oeuvre pour montrer l'art de manière générale. Il existe différents lieux physiques de diffusion (musées, galeries, foires, biennales...) et de nombreux supports physiques (livres, cartes, affiches, magazines..) ou dématérialisés (radio, télé, internet...) qui assurent la transmission des savoirs ou de l'actualité artistiques)

Diffusion

Reproduction, publication et diffusion commerciale par un éditeur d'une œuvre sous forme d'un objet impriméEmprunté du latin editio, « production », puis « publication de livres », de edere (voir Éditer). Ensemble des opérations relatives au choix, à l'impression, à la publication d'un ouvrage littéraire, scientifique, artistique, etc.

edition

Rendre visible, donner à voir en désignant l'objet comme oeuvre. On constate aujourd'hui unedémultiplication des formes de monstration par l'édition ( papier, l’objet, les supports numériques...) et par la diffusion (imprimé, écran, l’accès en ligne...)

Monstration

Poser au regard d'un spectateur Action de disposer de manière à mettre en vue. Présentation publique, pour une durée déterminée en un certain lieu, de produits agricoles, manufacturés ou d’œuvres d’art. Lieu où sont exposés des produits ou des œuvres. Ensemble des produits ou des œuvres exposés. Ensemble d’objets qui s’offrent à la vue. . https://cnrtl.fr/definition/exposition TLFi : Trésor de la langue Française informatisé, http://www.atilf.fr/tlfi, ATILF – CNRS & Université de Lorraine.

expositon

Médiation

"L'enjeu commun à toute action de médiation serait de réunir les conditions favorables d'une rencontre entre œuvres et publics. Pour se faire, les métiers de la médiation sont amenés à développer diverses approches de la création contemporaine en fonction du public impliqué. Ateliers, visites, résidences, projets scolaires, projets hors les murs, invitent à un décodage individuel ou collectif en sollicitant la participation et l'interaction des publics comme une des démarches possibles de la découverte. Si une des principales missions de la médiation est la transmission, c'est avant tout une affaire d'expériences et de rencontres. La médiation vise à s'approprier des outils culturels permettant à long terme l'apprentissage de la réception des œuvres d'art afin que la création touche de manière durable les publics." https://reseau-lmac.fr/qui-sommes-nous/la-mediation-en-art-contemporain

1. DIVERSITE DES MISES EN CONTACT OEUVRE-SPECTATEUR

La diversité des mises en contact œuvre-spectateur fait référence aux différentes façons dont une œuvre d'art peut être présentée et expérimentée par le public. Cela peut inclure des dimensions sensibles, sensorielles et émotionnelles, allant de la contemplation à la rencontre fondée sur le "choc esthétique". Cela peut également impliquer l'irruption de la proposition artistique dans l'espace du spectateur, ainsi que des dispositifs d'appropriation ou d'interprétation de l'œuvre par une action du public.

  • Cadre, socle, musée, atelier, galerie : Dans l'art classique, le public est dans une position de déambulation-arrêt devant l'œuvre. La vue est le principal organe sensoriel sollicité et le corps sert de moyen de transport : le spectateur va d'œuvre en œuvre mais celles-ci sont fixes et inertes. Le cadre et le socle indiquent aux spectateurs un changement d'espace, ils sont les signes d'un passage vers une autre "réalité" qui est celle de l'oeuvre. Ils sacralisent aussi l'oeuvre.
  • Leur disparition progressive au cours du 20ème siècle indique une volonté des artistes de mêler l'art à la vie, de confronter la réalité de l'oeuvre à celle du spectateur mais aussi celle de s'adresser à un plus grand nombre.
  • Ainsi l'oeuvre va se déployer dans l'espace pour voir naître d'autres formes, d'autres dispositifs de présentation : happening, performance mais aussi installation, environnement.
  • Les oeuvres vont donc sortir des musées, des galeries et des salons pour aller s'exposer dans l'espace public. Les street artistes vont se multiplier et vont utiliser les réseaux sociaux et les médias pour se faire connaître. D'autre part, les commandes publiques seront de plus en plus nombreuses mutlipliant les espaces d'intervention des artistes.
  • Parallèlement, les artistes vont chercher à faire participer les spectateurs (oeuvres participatives et esthetique relationnelle) en tant qu'être social et sensible. >> On peut parler d'un renversement du paradigme du "Ne pas toucher".

"Ainsi, “l’œuvre n’est plus l’objet, elle n’est plus contenue dans l’espace, elle devient l’espace.” (Emanuele Quinz, Le cercle invisible, “Environnements, systèmes dispositifs”, Ed. Presses du Réel, 2017, p12.) Cette expansion à l’espace modifie par la même occasion la relation entre le spectateur et l’œuvre, qui n’est de fait plus face à l’œuvre, mais dans l’œuvre. Ce second paramètre est notamment théorisé par Baptiste Morisot et Estelle Zhong-Mengal dans leur ouvrage Esthétique de la rencontre, qui pose comme hypothèse de départ l’idée que “le phénomène majeur du XXème siècle en art est le changement de paradigme de la réception.” (Baptiste Morisot, Estelle Zhong Mengal, Esthétique de la rencontre, “l’énigme de l’art contemporain”, Ed. Seuil, 2018.) L’œuvre d’art dans cette configuration n’est plus un objet de contemplation passive mais un espace à explorer, à expérimenter. Pour Emanuele Quinz donc, “le passage de l’objet à l’environnement marque le passage d’une notion de l’espace comme dimension plastique, de la représentation, à une notion expérientielle, de la présentation, ou mieux, de la présence.” Noémie Duhamel https://voiretpenser.hypotheses.org/1117

Accentuation de la perception sensible de l'œuvre : mobilisation des sens, du corps du spectateur...

Oeuvres (multi)sensorielles

Ernesto Neto, Celula Nave , 2004. Photo par The Art Gardner

Jesús Rafael Soto, Cube pénétrable ,1996, Cadre aluminium laqué, tiges de résine 450 x 500 x 400 cm

Vue de l’exposition, Carl Andre: Sculpture as Place, 1958–2010 au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris ("46 Roaring Forties", 1988)

Installations et environnement

Confrontation au corps du spectateur, à son échelle

Installation : C’est une forme d’expression artistique assez récente. L’installation est généralement un agencement d’objets et d’éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout. Proche de la sculpture ou de l’architecture, l’installation peut-être in situ, c’est à dire construite en relation avec un espace architectural ou naturel. L’œuvre devra s’adapter à un lieu donné. L’installation va occuper un espace intérieur ou extérieur. L’installation sous-entend un dispositif de présentation ( manière de présenter le travail artistique, d’associer plusieurs éléments entre eux). La différence entre installation et installation in situ est qu'une installation propose un ensemble d’éléments qui forment un tout adaptable à un lieu d’exposition.Environnement : C’est une forme d’expression artistique assez récente proche de l'installation à ce ci qui prêt qu'elle suggère une occupation plus importante de l'espace au point que l'oeuvre "englobe" le spectateur.

TV Buddha Nam June Paik statue de Bouddha contemplant sa propre image diffusée sur ​​un écran vidéo (filmée par une caméra en circuit fermé créant ainsi une boucle infinie).1974, techniques mixtes, 55 x 115 x 36 cm, Amsterdam, Stedelijk Museum

George Segal The Diner 1964-1966 An installation of a diner setting with two white plaster figures--one sitting at the counter and one behind the counter. 3-3/4 x plaster, wood, chrome, laminated plastic, Masonite, fluorescent lamp, glass, paper The George and Helen Segal Foundation/VAGA, New York,

Tony Cragg Yellow Axe, 1981, 63 found yellow plastic objects. Newtone’s Tones, 1978,

Bill woodrow, Elephant 1984, portières de voiture

Les sculptures de Thomas Hirschhorn (1957, Berne) se conçoivent comme des collages, d’immenses assemblages hétéroclites et complexes qui envahissent le lieu dans lequel elles sont présentées et le mettent sous tension. Flugplatz Welt/World Airport a été créée en 1999 pour la Biennale de Venise et fait partie de la Collection Mudam. Dans un vaste espace, l’artiste a installé un nombre impressionnant d’objets rappelant un aéroport auxquels s’ajoutent de multiples éléments hétérogènes. Ceux-ci, et il s’agit là de l’une des caractéristiques de son travail, ont été fabriqués à partir de matériel peu onéreux.

Tadashi Kawamata Les chaises de traverse , 1998 Installation de chaise en bois à l'hotel Saint Lizier à Metz

Christian Boltanski, Personnes, installation au Grand Palais dans le cadre de Monumenta, 2010 Ici ,Boltanski a décidé que l’exposition ait lieu en plein hiver,que la salle ne soit pas chauffée,éclairée seulement par l’oeuvre, pour mettre en condition les spectateurs.Ici, le spectateur est face à un spectacle total : il est dans le spectacle, il devient acteur, il intervient dans le dispositif et fait partie d’un tout englobant. Les spectateurs sont aussi les » personnes » tître de l’exposition… » (extraits interview du commissaire de l’exposition /Art Press janvier 2010)

Enrique Oliveira Transarquitetonica 2014 Museum de Arte Contemporânea, São Paulo - Brésil bois, briques, boue, bambou, PVC, contreplaqué, branches d’arbres et autres matériaux 5 x 18 x 73 m

Oeuvres participatives- happening - protocole:

Engagement du spectateur, Interaction, ...

« L’important n’est pas ce qu’on voit, c’est ce qui se joue entre les êtres. » Rikrit Tiravanija

18 Happenings in 6 parts est un happening organisé par l’artiste américain Allan Kaprow (1927-2006) à la galerie Reuben de New York en 1959. Historiquement considérée comme le « premier » d’un genre nouveau, A la fois improvisés et parfaitement mis en scène et écrites par Kaprow, ces happenings marquent un point de non-retour, au-delà duquel les limites traditionnellement attribuées à différentes formes d’expression (peinture, danse, musique, théâtre, poésie) implosèrent définitivement. Cela donnera naissance à une catégorie d’œuvre qui transforme le rôle du public, les rapports entre les arts et la frontière entre l’art et ce qui n’en est pas. La conception des 18 Happenings intensifiait également une participation potentielle du public qu’il s’agissait de libérer de son rôle de spectateur passif. Un tract précise le déroulement du happening et le rôle de chacun, y compris des spectateurs. Des instructions avaient ainsi été distribuées aux public à son arrivée en 1959 : différents placements délimités entre chaque scène, ne pas applaudir...) . Dans un espace divisé en six, trois happenings indépendants se déroulaient. Le public était confronté à ces actions fragmentées dans un ordre délimité. Kaprow parle et joue d’un instrument de musique. Rosalyn Montague parle et marche, Shirley Prendergast et Janet Weinberger marchent et jouent d’un instrument, Robert Whitman parle, marche et joue à un jeu. Sam Francis, Red Grooms, Lester R. Thompson peignent des toiles vierges. Pour Kaprow, ces indications pour le public représentaient une voie pour la libération finale de l’art et du spectateur telle qu’il la concevait alors dans la réalisation d’un « art totalement nouveau. » Un art, disait-il, qui, tout comme les peintures de Mondrian, « se dissoudrait dans une sorte d’équivalent de la vie ». À ce titre, Kaprow a toujours résisté à l’identification de son œuvre au genre du happening et de la performance.

One minute sculpture Erwin Wurm. Depuis 1997 L'artiste invite une personne à se mettre de façon temporaire en situation avec un objet du quotidien, parfois il pose lui-même. Il donne un protocole le plus souvent sous forme de dessin et fournit les objets. Les sculptures corporelles vivantes sont éphémères, disparaissent au bout d’une minute, les positions étant incongrues et parfois acrobatiques, elles continuent d’exister grâce à des photos ou vidéos. L’éphémère et l’immatérialité, contre-pieds manifestes à la sculpture, sont des préoccupations majeures de l’artiste.

WURM Erwin (né en 1954), Instructional Drawing for One Minute Sculpture, 2012.

Rikrit Tiravanija, Recreational lounge 1994

Rirkrit Tiravanija qui met en place en 1994 Recreational lounge : l’installation d’un Baby-foot d’un fauteuil, de tabourets, d’un frigidaire, d’une suspension néon et de vaisselle dans un appartement sélectionné au hasard.

Oeuvres dans l'espace public:

<< L’art dans l’espace public c’est amener à un plus grand nombre la culture d’une époque, une culture à laquelle ce grand nombre n’a pas eu forcément accès." Jérôme Sans

  • Commande publique : l'exemple de la France
  • Art de rue, les voies non institutionnelles
  • Expression de la volonté publique de soutenir la création et de sensibiliser nos concitoyens à l'art de notre temps, « l'obligation de décoration des constructions publiques », communément appelée « 1% artistique » est une procédure spécifique de commande d’œuvres à des artistes qui s'impose à l’État, à ses établissements publics et aux collectivités territoriale. Depuis 1951, ce dispositif a donné lieu à plus de 12 400 projets se déployant sur l'ensemble du territoire et sollicitant plus de 4 000 artistes. Par la typologie des équipements concernés (bâtiments scolaires, commissariats, palais de justice...), le « 1% artistique » atteint un public très large et qui n'est pas nécessairement familier des lieux d'exposition. Chaque projet de 1% artistique, commande ou achat d’œuvre, est conduit par le commanditaire du bâtiment concerné et accompagné par la Direction régionale des affaires culturelles idoine. Les projets prenant place en dehors du territoire national sont accompagnés par la Direction générale de la création artistique.
  • Créée en 2015, la charte 1 immeuble, 1 œuvre a pour objectif d'installer l'art au plus près de chacun, dans des bâtiments privés. Elle s'inscrit dans la politique ministérielle de soutien à la création artistique et de diffusion des arts plastiques auprès du public le plus large. Les 13 membres fondateurs* qui ont signé la charte le 16 décembre 2015 au ministère de la Culture ont depuis été rejoints par d'autres entreprises décidées, tout comme eux, à commander des projets artistiques pour les programmes d’immeubles qu'elles mettent en œuvre partout en France, inscrivant la création dans leur démarche de responsabilité sociétale, dans le respect des bonnes pratiques des professionnels de l'art. Tous s’engagent à faire appel à un artiste vivant, en procédant à la commande ou à l'achat d'une œuvre existante, dans le champ des arts visuels, et à prendre à leur charge la rémunération de l'artiste, ainsi que les coûts de réalisation et d'installation de l’œuvre. En 2023, 80 acteurs de l’immobilier sont signataires de la charte, parmi lesquels des promoteurs, des sociétés foncières et des bailleurs sociaux. Plus de 650 œuvres ont été installées.

Jan Vorman Dispatchwork www.Dispatchwork.info since 2007 Plastic construction bricks Dimension variable

2.DEMULTIPLICATION DES FORMES DE MONSTRATION PAR L'EDITION ET LA DIFFUSION, LEUR COMBINAISON DANS LES PRATIQUES CONTEMPORAINES

L'imprimé, l'objet, l'écran, les supports numériques, l'accès en ligne, leur combinaison dans les pratiques contemporaines...Quand l'art utilise les médias de communication.

Carte postale Lettre

On Kawara I got up Séquence (Ensemble indissociable) 52 cartes postales en couleur de la série "I GOT UP AT" (1968-1979) datées entre le 02 novembre et le 23 décembre 1972 adressées à Hervé Fischer depuis New York et Stockholm. Au recto, un texte tapuscrit répète de façon mécanique "I GOT UP AT"; deux tampons apposés : le premier appliqué par l'artiste lui même indique le lieu, la date et l'heure de son réveil, le deuxième apposé par le bureau de poste indique la date et le lieu de l'envoi de la carte à son destinataire. Au verso, vues des deux villes. 9 x 14 cm

Dans les années 1950, des artistes de Fluxus influencés par le dadaïsme, le futurisme remettent en cause les conventions et les contraintes idéologiques, artistiques et politiques. Le Mail Art court-circuite le marché de l'art et des galeries . Par la pratique du Mail Art ces artistes détournent les circuits traditionnels des musées, des galeries et subvertissent le fonctionnement du marché de l'art. Avec eux, l'art entre dans la vie quotidienne. Le Mail Art souligne l'importance des liens sociaux et privilégie la relation humaine. Tout le monde peut faire de l'art postal, En outre ces mouvements artistiques moquent de la rigidité de l'institution postale.

Le mail art, ou art postal, s'intéresse aux envois postaux, aux lettres et aux télégrammes, mais il accorde à la carte postale une place privilégiée. Son origine se situe aux États-Unis, lorsque Ray Johnson fonde la New York Correspondance School et envoie à ses amis, artistes, critiques ou inconnus, des collages, des informations, des propositions pour utiliser ce mode d'échange

Ray Johnson, Untitled (Dear Robert Pincus), 1970+, Mail art, dual layer photocopy

https://www.theworldletter.com/moreletters

Al Ackerman

Livres d'artistes : L'oeuvre est livre

Sophie Calle édite sous formes de livres, les expositions et dispositifs qu'elle réalise. La mise en livre de ses expositions permet à la fois la diffusion de ses oeuvres a favorisant leur accessibilité mais cela lui donne aussi l'occasion de penser l'expérience du spectateur en adéquation avec celle du lecteur.

Fantômes, Sophie Calle, 2000Ed Actes Sud

Douleur Exquise, Sophie Calle, 2003Ed Actes Sud

DOULEUR EXQUISE, IL Y A 36 JOURS, 1984-2003 Deux photographies, deux broderies, lin, aluminium, encadrements 191 .7 x 139 cm

Boîtier en bois peint en gris, 51,2 x 19,2 x 25,8 cm Contient 12 volumes, 21 x 14,8 cm chaque 4160 pages au total Imprimé sur Phoenix Motion Xantur 150g Reliure à double couture avec fil de lin Couverture reliée en Brillianta Linen Couverture et dos : dorure en relief et dorure en noir Bandeau couleur ivoire Imprimé par Arte-Print Relié par Delabie Production Édition de 90 exemplaires numérotés et signés et 10 épreuves d'artiste 1968-79/2008 Produit et publié par mfc-michèle didier en 2008

Entre le 10 mai 1968 et le 17 septembre 1979, On Kawara a envoyé tous les jours une carte postale attestant du lieu où il se trouve alors. Au dos de chaque carte, il a tamponné les mots "I GOT UP AT", suivis de l'heure à laquelle il s'est levé ce jour-là. La date, le nom et l'adresse de l'expéditeur et du destinataire sont également tamponnés sur la carte. I GOT UP rassemble ce corpus au sein de douze volumes et les informations s'y trouvant recoupent avec les faits mentionnés dans I MET et I WENT, les deux autres volets de la Trilogie.

Entre le 1er juin 1968 et le 17 septembre 1979, On Kawara a retranscrit au moyen d'une ligne rouge ses trajets quotidiens sur la carte géographique de l'endroit où il se trouvait. Chaque jour de cette période de douze ans est représenté dans les douze volumes d'I WENT. Au bas de chaque carte, l'artiste a indiqué la date à l'aide d'un tampon. Cette publication permet de découvrir l'intégralité de ces documents, rendant plus sensible la dimension temporelle de l'œuvre

Matthieu Becker, l'un des fondateurs de Lemégot editions : “Le retour du fanzine est une réponse au flot d'images d'Internet”

Tract/ fanzine/ catalogue/ brochure / magazines

Une nouvelle génération d’artistes paraît parfois plus séduite par l’idée de produire et de diffuser elle-même son travail plutôt que par le circuit habituel des galeries et institutions traditionnelles. Parmi les très nombreux médiums à sa disposition, les formats imprimés se sont imposés comme une évidence, depuis les techniques d’estampes traditionnelles, jusqu’aux livres d’artistes qui trouvaient leur origine dans l’art conceptuel, la poésie concrète et le mouvement Fluxus. Mais le format le plus populaire aujourd’hui est le « zine » ou « fanzine », qui se situe plutôt dans la filiation des publications punks et underground que dans la grande tradition bibliophilique. Ce format à faire soi-même, dont les codes sont tellement souples qu’on peine parfois à le catégoriser, offre une très grande liberté tant sur le fond que dans les formes choisies. Trouvant sa source dans l’esprit Do It Yourself (DIY) initié par les artistes punks à la fin des années 1970, le fanzine a suivi une évolution surprenante et il est même parvenu à survivre à l’apparition du web, jusqu’à devenir ces dernières décennies un médium de référence.

Histoire du fanzine

BEN (Benjamin VAUTIER, dit) Boite aux lettres n°6 mai 2000 et n°4 mai 1990 Auto-édition Edition Ben Vautier, Nice Publication, livre, imprimé, Périodique [44 pages] non reliées Offset 1 couleur (noir) 28,5 x 21 cm

Internet : sites et blogs

L’essor d’Internet et des technologies du Web a eu un impact profond sur la création artistique, qui est devenue beaucoup plus collaborative, appropriative et participative. Dans les années 1990, l’essor d’Internet donne naissance au Net art, terme désignant des œuvres conçues “par, pour et avec Internet”. Les Net artistes utilisent le “réseau des réseaux” à la fois comme un support de diffusion, un outil de production artistique et un espace de vie des œuvres. Ils s’inspirent de ses caractéristiques propres pour échafauder des œuvres inédites, mais aussi pour expérimenter de nouveaux processus de création.En 2013, les artistes contemporains Ai Weiwei et Olafur Eliasson inaugurent leur projet commun Moon. Moon est un espace virtuel collaboratif qui se présente sous la forme d’une lune divisée en plusieurs milliers de parcelles vierges, sur lesquelles chacun est invité à laisser sa marque. Ce projet, qui a rassemblé plus de 80.000 contributions entre 2013 et 2017 et a transcendé les frontières et les différences culturelles, est un bel exemple d’expérience artistique participative.Tout comme l’informatique et Internet, l’avènement du Web 2.0 et des réseaux sociaux, en tant que technologies et en tant que culture, a eu un impact profond sur la création artistique. Offrant aux artistes de nouveaux moyens matériels pour inclure davantage le public dans la vie des œuvres, le Web 2.0 se caractérise par sa dimension participative – d’où son nom de “Web participatif”. Il permet aux internautes d’interagir et de produire des contenus beaucoup plus facilement qu’auparavant.L’art interactif, par définition participatif, tirait déjà parti des nouvelles technologies pour permettre au public d’explorer et d’influer sur une œuvre. Capteurs, interfaces et algorithmes assurent le rôle d’intermédiaires entre le public et l’œuvre, permettant au public d’agir et à l’œuvre de réagir, et ce, en temps réel.Le Web 2.0 permet aux artistes d’aller plus loin et de développer des degrés d’interactivité plus élevés avec ce que le chercheur français Jean-Paul Fourmentraux appelle des “dispositifs à contribution”. Ces dispositifs permettent aux internautes d’intervenir sur une installation, virtuelle ou physique, en la transformant ou en apportant de nouvelles données (dans le cas de Moon, il s’agissait de dessins et de textes). Ils participent en suivant des règles prédéfinies ou non, en temps différé ou en temps réel, à l’émergence d’une œuvre collective, dont ils deviennent les co-auteurs.Grâce au Web, le public contribue également à la vie de l’œuvre par le biais du financement participatif, ou “crowdfunding”, qui facilite la mise en relation de porteurs de projet – artistes, institutions, etc. – avec des mécènes d’un genre nouveau au moyen de plateformes en ligne (généralistes, comme KissKissBankBank et Ulule, ou spécialisée comme Proarti).Depuis une dizaine d’années, de nombreux projets artistiques et culturels ont vu le jour grâce à ce nouveau mode de financement. Et si le cinéma et la musique ont été les premiers domaines à en bénéficier, tous les champs de la création sont aujourd’hui concernés : des arts visuels au spectacle vivant, en passant par la littérature

Moon, 2013Projet initié par Aî Weiwei et Olafur Eliasson Exposition à la Tate Modern, London, 2014 – 2013

« La Lune, tout comme Internet, existe au-delà de la portée et du contrôle du gouvernement, et fournit ainsi une métaphore parfaite pour l’expérience de mobilisation de masse ». A récemment expliqué Ai Wei Wei. « À certains égards, ce projet pourrait refléter l’évolution d’Internet. A mesure qu’il grandit et prend de plus en plus de présence, nous devenons intrinsèquement liés à son orbite ». Souligne Eliasson.

Organisée par le directeur artistique de Rhizome, Michael Connor, et la conservatrice adjointe Aria Dean, Net Art Anthology raconte l'histoire du net art à travers 100 œuvres qui définissent le domaine.

Claude Closky : « Mon travail consiste d’abord à observer. Internet, avec ses multiples applications, est omniprésent dans notre environnement, surtout depuis qu’il est accessible sur le téléphone. C’est pourquoi je m’efforce d’en rendre compte en le questionnant de l’intérieur, c’est-à-dire en réalisant des travaux visibles en ligne exclusivement. Plus important, la possibilité de travailler hors du marché de l’art me semble salutaire".

: plan de salle, texte, visite commentée, animation, récit, atelier…

3.DONNEES ET MODALITES D'UNE MEDIATION

3.a. Médiation dans l'exposition

  • En 1959, le « Ministère d'État chargé des Affaires culturelles » Malraux se voit chargé de « rendre accessible au plus grand nombre les œuvres capitales de l’humanité" Des actions visant à la gratuité des musées se mettent alors en place pour attirer les publics n'ayant pas accès à l'art. Cependant les sociologues Pierre Bourdieu et Alain Darbel ébranlent les conceptions de la politique culturelle initiée par André Malraux dans leur livre L'Amour de l'Art. Les musées d'art européens et leur public écrit en 1966, en mettant en évidence le lien entre éducation et appréciation artistique. Ainsi, il ne s'agit pas seulement de rendre l'accès au musée gratuit (même si l’action est souhaitable), il faut donner des outils à ceux n'ayant pas reçu éducation les codes pour apprécier l'art.
  • Ainsi, ce qu'on appelle aujourd’hui la « médiation culturelle » ne va cesser de se développer dans les années 90 et s’inscrit définitivement dans la loi en 2002 . Cette loi concernant les musées de France vise à « concevoir et mettre en œuvre des actions d'éducation et de diffusion visant à assurer l'égal accès de tous à la culture ». Depuis cette loi « chaque musée de France dispose d'un service ayant en charge les actions d'accueil des publics, de diffusion, d'animation et de médiation culturelles. » Ainsi, la médiation culturelle se voit reliée fortement à la notion d’éducation.
  • Dans leur livre, La médiation culturelle, François Mairesse et Nassim Aboudrar Bruno définissent la « médiation culturelle » comme suit : « On appelle ''médiation culturelle'' un ensemble d'actions visant, par le biais d'un intermédiaire [...] à mettre en relation un individu ou un groupe avec une proposition culturelle ou artistique [...] afin de favoriser son appréhen- sion, sa connaissance et son appréciation. »
  • De nombreux intermédiaires et éléments tiers vont alors faire leur apparition au sein des expositions et vont être placés au contact direct des œuvres (cartels explicatifs, panneaux, audioguides, dépliants d’exposition, guide multimédias...).

Plusieurs supports de visite :

Plusieurs outils de médiation :

Plusieurs ativités sont proposées :

- les ateliers pédagogiques : ateliers plastiques de création, d'initiation, musicaux, d'écriture, ... - les activités d’accompagnement : visite guidée, visite contées,visite flash, visite orientée autour d'une thématique visite avec différents supports : audioguide, tablettes avec activités interactives, livret jeu – Les discussions, débats, conférences, rencontres ; - Création de chasse au trésor, de jeu de piste, d’enquête, de Cluedo et de murder party

Les supports de visite sont des outils utilisés dans la médiation culturelle pour permettre au public de découvrir et de comprendre une exposition ou une œuvre d'art. Ils peuvent prendre différentes formes, telles que : > des cartels > des panneaux explicatifs >des programmes, >des applications sur supports informatiques, >des audioguides, > des tablettes avec des activités interactives > des livrets jeux. Ces supports s'adressent à un public plus vaste et ne nécessitent pas la présence physique d'un médiateur.

- Création de livrets d’aide à la visite pour différents publics : scolaires, périscolaires, familles, adultes, relais pour les publics issu du champ social - Élaboration de livrets jeux adaptés pour différentes tranches d’âges, pour les scolaires et les familles - Création de mallettes pédagogiques ou d’outils aidant à la compréhension des collections

Les enjeux du numérique dans la médiation culturelle, en présentiel et en distanciel

Le succès d’une offre numérique, en ligne ou in situ, nécessite de dépasser la seule numérisation d’une expérience ou d’un contenu existant. Il implique également une conception et des interactions adaptées au format proposé, et en cohérence avec l’offre physique, lorsque celle-ci existe.Pour les institutions culturelles, le développement de la médiation et des contenus numériques est une opportunité de prolonger leur présence au-delà de leurs murs. Elles proposent ainsi des expériences spécifiques mais aussi des offres qui s’articulent avec une visite ou une représentation physique. En effet, les visiteurs en ligne d’aujourd’hui sont potentiellement les visiteurs ou les spectateurs in situ de demain. Les technologies numériques ont un rôle à jouer pour donner le goût d’aller au théâtre, au musée, au cinéma, de lire un livre, de consulter un fonds d’archives ou de découvrir la richesse de son environnement architectural, urbain ou patrimonial. Les visites en ligne ou visites virtuelles, dont le développement s’est accéléré fortement pendant la période de crise sanitaire à partir du mois de mars 2020 sont emblématiques de ces enjeux.

Le centre Pompidou de Paris propose sur son site Réalité virtuelle, Visites guidées en vidéo, Visites à 360°, Reconstitution

Micro-Folie : un dispositif culturel innovant, au service des territoires. Soutenu par l’État, supervisé par le Ministère la Culture et accompagné par La Villette, le dispositif Micro-Folie consiste à intégrer un Musée Numérique au cœur d’un équipement déjà existant. D’autres modules complémentaires – tels qu’un FabLab, des postes de réalité virtuelle, ou encore un espace scénique – peuvent compléter l’offre de la Micro-Folie. Implantées au plus proches des habitants, ces plateformes culturelles de proximité sont un véritable outil au service de l’Education Artistique et Culturelle (EAC). Le Musée Numérique, composante commune de toutes les Micro-Folies du réseau, permet à chacun de découvrir les chefs d’œuvres réunis par les établissements partenaires au sein de collections thématiques numérisées en très haute définition. Grâce au grand écran, aux tablettes et au système de sonorisation, toutes les formes artistiques peuvent être mises à l’honneur. De plus les Micro-Folies se déclinent en version fixe et itinérante, pour se déplacer toujours plus près des publics.

Histopad au Chateau de ChambordLa tablette donne accès à une découverte interactive du chateau : plans intercatifs, chasse au trésor et images commentées, reconstitution d'espaces anciencs

Musée Georges de La Tour Vic sur Seille

Les enjeux "limites et dangers" de la médiation culturelle

« J’ai parcouru les musées européens et la plupart des musées américains et j’ai très souvent remarqué que les gens s’approchent d’un objet, jettent sur lui un regard désinvolte, lisent très soigneusement le cartel, jettent un autre regard désinvolte sur l’objet, et s’en vont, parce que nous restons absolument dépendants de l’idée que la seule information que nous puissions recevoir est une information verbale.»., MCLUHAN, Marshall, PARKER, Harley, BARZUN, Jacques, Le musée non linéaire Exploration des méthodes, moyens et valeurs de la communication avec le public par le musée, Paris, éd. Aléas, février 2008, p.59

Le danger de la médiation est qu'elle se fasse au détriment de l'oeuvre. Autrement dit, tandis que le public s’accroche aux cartels et aux commentaires, celui-ci délaisse dans un même élan l’œuvre. Finalement, le public se confronte plus aux médiations, d’une certaine façon rassurantes, qu’aux œuvres. Le public étant plus familier de l'information écrite que de l'information contenu au sein du langage plastique.

Elliott Erwitt Les photographies d’Elliott Erwitt capturant des moments de personnes regardant de l’art, montrent l’importance culturelle de ces lieux, tout en trouvant l’espace pour être ludique dans leurs paramètres traditionnels. « Je suis un observateur dévoué qui aime voir l’art et les observateurs de l’art », écrit Erwitt dans son livre, Museum Watching.

Hubert Renard, Une rétrospective, 1971 - 1998 KIT DE MONTAGE Protocole pour une oeuvre à activer selon les conditions de présentation, 2016. Le kit de montage fournit les contenus pour installer une exposition rétrospective de l'œuvre d'Hubert Renard, constituée d'un titre, d'un document de médiation et de 30 cartels, installés selon ses usages par le lieu qui la prend en charge. Il a été édité en 2017 par mfc-michèle didier sous la forme d'une boite de conservation, contenant le Kit de montage et une Revue de presse.

Versailles, France. 1975. (Out for Repair)tirage platine

The Metropolitan Museum of Art, New York, USA. 1953. tirage platine

Prado Museum, Madrid, Spain. 1995. tirage platine

3.b. Communication autour de l'exposition

Les journalistes ont à leur disposition le dossier de presse et le communiqué de presse. Le communiqué de presse est le premier instrument des relations presse. Il s'agit d'un texte qui présente l'exposition de façon claire et succinte. Il apparaît comme une carte de vsite de l'exposition auprès de la presse car il doit donner aux journélistes l'envie d'approfondir le sujet er lui permettre d'écrire un court article. Il comporte des informations pratiques (lieu, dates, horaires...), il respecte la charte graphique de l'institution organisatrice de manière à ce que cette dernière soit immédiatement identifiée. Le dossier de presse est un document plus complet, envoyé aux journalistes qui souhaitent davantages d'informations. Dans le respect de la charte graphique, il reprend le communiqué de presse en donnant des éléments supplémentaires : parcours exposition, focus sur une technique, courant artistique ou chronologie, biographie de l'artiste en cas d'expostion monographique. Il comprend aussi les images livres de droit. D'autres éléments favorisent la communication avec la presse : la conférence de presse deux à trois mois avant l'inauguration est parfois proposé, le voyage de presse ou encore des visites individuelles en avant première. Cela permet aux journalistes de découvrir l'envers du décor, le déroulement de l'accrochage. Des interviews du comissaire et visites de l'exposition sont souvent multipliées les dernières semaines avant l'inauguration, reservées à certains journalistes. Enfin, le vernissage presse est parfois organisé l'après midi avant le vernissage officiel du soir. La visite de l'exposition est alors optimisée , des catalogues d'exposition sont confiés, offerts, des interviews sont organisées. Les artistes sont parfois même présents

  • les quotidiens : il s'agit souvent d'une rubrique culturelle plus ou moins etoffée que se partagent les artcicles cinéma, théatre, danse, livres, beaux arts
  • les hébdomadaires : les hébodomadaires proposent eux aussi une rubrique culturelle avec des articles relativementr longs. Certains sont spécialistes de l'actualité culturelle tels que Télérama
  • les mensuels : parmi de nombreux mensuels spécialisés : Beaux magazine, Connaissance des arts, Art press ... d'autre bien que non spécialistes sont sensibles au sujet tels que Elle Décoration ou Ad pour le design
  • la presse spécialisée qutotidienne ou bimensuelle : Le journal des arts décrypte par exemple toutes les actualités du monde de la culture
Les principaux supports de presse écrite en arts et culture
La communication sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont des lieux de diffucison de l'imforation qui laissent davanatge de place au dialogue qu'au discours. Leur specificité est l'interactivité : il s'agit donc à la fois de proposer des contenus sur l'exposition et de donner la parole à l'internaute, de lui offrir l'occasion d'interagir, de partager son expérience

  • Instagram / Youtube / Facebook / Twitter

Complémentaires des relations de presse, les outils de publicité peuvent être des leviers très efficaces pour faire connaître l'exposition au public : insertion de publicité dans les journaux et magazines, diffusions de spots publicitaires à la radio, affichage sur les bus ou dans les lieux publics, création d'un site internet spécifique...Le plan média déifnit la diffusion des messages publicitaires la mieux adaptée aux objectifs de campagne. Il doit permettre de toucher le plus grand nombre de visiteurs potentiels au moindre coût possible. > la publicité média offre un panel large de possibles : annonce publicitaire dans la presse écrite, spot pour la radio, la télé ou le cinéma, bandeau sur Internet, panneaux d'affichage, > le hors média (internet et produits dérivés) peut être défini comme l'ensemble des actions publiciatires qui ne font pas appel aux grands média et dont le but est de favoriser la connaissance et la valoriastion de l'évènement. Il s'agit alors surtout du marketinge er promotions des ventes (appels, courriers, loteries, ...)

La publicité média et hors média

3.c. Diffuser l'art : vulgariser, s'adresser aux plus jeunes

"Nous sommes entrés, en matière de livre d'art, dans une ère de vulgarisation intelligente qui allie le plaisir à l'appétit de connaissances", l'éditrice Sophie Laporte

Télévision / radio / Internet / Livres

La diffusion de l'art passe par des médias accessibles à tous est un moyen de démocratiser l'art et d'assurer une dynamique culturelle et économique. De nombreuses emissions se chargent de la documentation culturelle et proposent des contenus variés : des émissions consacrées à l'histoire de 1 'art, la monographie télévisée, l'émission sur un sujet , l'analyse phénoménologique , la conférence sur un sujet du domaine artistique la visite d'un musée, l'étude d'une oeuvre en particulier, les séries et mini séries sur Internet... S'adresser à un public large suppose de varier les formes et les degrés d'expertise.

4.INTERVENTION ARTISTIQUE DANS DES LIEUX ET CONTEXTES DIVERS COMME VECTEUR D'UNE AUTRE RELATION AU PUBLIC

Les lieux non spécialisés et les monstrations éphémères : espace architectural ou naturel, privé ou public, institutionnel ou non, patrimonial ou non, manifestations d’artistes ou de collectifs dans les divers cadres offerts par des biennales, des festivals...

"Les lieux de monstration se sont largement développés au cours du siècle dernier : lieux institutionnels (musées, galerie, centres d’art, foire, espaces publics, naturels et urbains, ou espaces de passage (aéroport, gare, ronds-points, autoroutes, ponts) avec des espaces dédiés à l’art), lieux scientifiques (musées des sciences, laboratoires), lieux commerciaux et industriels (salons, foires, cybercafés, grands magasins, entreprises), lieux décalés, désaffectés, réhabilités, parfois éphémères (écoles, entrepôts, lieux de culte reconvertis, métro), lieux utopiques au sens étymologique (sans lieu) sur internet … Les dispositifs d’exposition permettant à un très large public de profiter d’une œuvre d’art est nécessaire dans l’espace public. Mais dans ce lieu, pas nécessairement dédié à l’art, l’oeuvre est placée en contact avec le public, sans que ce dernier ne l’ait recherché explicitement. Le risque d’une réception négative, d’une détérioration de l’œuvre est donc très grand et à prendre en compte pour ce type d’œuvres. Pour anticiper cette réception et cette adoption par les usagers d’un lieu, non initié à l’art, le dispositif de monstration doit intégrer une médiation et un dispositif de communication en direction de ce public. La seule proximité « physique » des œuvres ne suffit pas à convaincre le public de leur intérêt. " https://www.nomadeducation.fr/revisions/specialites-de-terminale-generale-decouvrir-les-sp-lbbc5978/monstration-de-l-oeuvre-vers-un-large-public-cycde066

Les tiers lieux
Les parcours thématiques

Qu’ils soient squats, friches culturelles, artist-run spaces ou autres lieux de culture hybrides, ceux qu’on appelle de façon générique les tiers-lieux sont plus que jamais dans l’air du temps. Avec une folle liberté d’esprit, parfois avec poésie, ils mettent le partage et la vie au cœur de leurs préoccupations pour mieux réinventer nos pratiques culturelles. Reportage dans ces cœurs vibrants de la création nouvelle génération.

Les enjeux pour les territoires sont nombreux, les parcours artistiques favorisent en effet :

  • l'appropriation de l’espace public
  • la médiation culturelle (emplois, échanges, réseaux...)
  • la mise en lumière du patrimoine
  • l'attractivité d’un territoire : economie // tourisme ...
  • la création du lien avec les habitants
  • La création de parcours permet aussi parfois de redonner vie à des espaces à l'abandon ou défavorisés.

https://www.beauxarts.com/grand-format/ces-nouveaux-lieux-ou-la-creation-est-une-fete/

Les festivals, biennales, triennales, salon, foires...

La définition d’un Festival telle qu’elle est donnée par le Petit Robert est une « série de représentations où l’on produit des œuvres d’un art ou d’un artiste ». Mais cette définition est loin de rendre compte de la diversité et de la complexité du phénomène des Festivals. Le Ministère de la Culture et de la Communication définit quant à lui le Festival comme « une manifestation où la référence à la fête, aux réjouissances éphémères, événementielles et renouvelées s’inscrivant dans la triple unité de temps, de lieu et d’action.

Voyage à Nantes Le vent des forêts

Les journées thématiques et évènements

Le festival international Constellations de Metz a lancé en 2023 sa 7e édition, avec l’ambition de mettre en lumière la richesse du patrimoine messin et sa singularité. Figurant parmi les plus longs festivals de France, cette édition s’est déroulée du 22 juin au 2 septembre 2023. Les Messins ainsi que des visiteurs venus de France et de l’étranger ont pu profiter tout au long de l’été de cette offre culturelle, gratuite et incontournable à Metz. Au fur et à mesure des éditions, la ville enrichit sa collection d’œuvres pérennes, notamment dans le cadre de la programmation Art urbain. Ces œuvres, visibles toute l’année même après la fin du festival, font de Metz une véritable galerie à ciel ouvert.

Lors de ces journées, de nombreux établissements sont accessibles gratuitement et de nombreux évènements incitent le public à venir participer.

  • Les journées du patrimoine
  • La nuit européènnes des musées
  • Les journées auropéennes des métiers d'art
  • La fête de la Musique
  • La nuit de la lecture
  • Journées européennes de l'archéologie
  • Rendez-vous aux jardins
  • Journée nationale de l'architecture
  • Le printemps des poètes

Oeuvres incomprises et vandalisées, détruites, dégradées, retirées

Paul McCarty, Tree, place Vendôme, 2014

L'artiste américain crée des sculptures gonflables de grande taille dont la forme ambiguë est souvent polysémique. Ainsi le fameux "Tree" érigé place Vendôme à Paris en 2014, rappelant un jouet sexuel pour adultes, a engendré une forte polémique. L’œuvre vandalisée a soulevé une telle animosité qu'elle a finalement dû être retirée.

Koons est le roi du kitch. Il conçoit entre autres des statues grandeur nature à son effigie et à celle de sa compagne, la sulfureuse Cicciolina, dans des positions très explicites. Quand il investit en 2008 le très classique château de Versailles avec ses œuvres bigarrées, décalées et iconoclastes. c'est le scandale. Des manifestations sont organisées à l'entrée du château pour protester contre ce qui est vécu par certains comme une mésalliance choquante entre le lieu historique et l'univers de l'artiste.

"Liberté, Egalité, Fraternité", la célèbre fresque monumentale en bleu blanc rouge de l’artiste de street art, Obey, peinte sur le mur d'un immeuble du 13è arrondissement parisien a été revisitée par un collectif d'anonymes, qui y ont peint des larmes de sang et rayé la devise républicaine.

DONNEES ET MODALITES D'UNE MEDIATION

DIVERSITE DES MISES EN CONTACT OEUVRE/ SPECTATEUR

Oeuvres (multi)sensorielles Installations et environnement Oeuvres participatives- happening - protocole Oeuvres dans l'espace public

La reception par un public de l'oeuvre exposée, éditée ou diffusée

Monstration de l’œuvre vers un large public : faire regarder, éprouver, lire, dire l’œuvre exposée, diffusée, éditée, communiquée.

DEMULTIPLICATION DES FORMES DE MONSTRATION PAR L'EDITION ET LA DIFFUSION, LEUR COMBINAISON DANS LES PRATIQUES CONTEMPORAINES

INTERVENTION ARTISTIQUE DANS DES LIEUX ET CONTEXTES DIVERS COMME VECTEUR D'UNE AUTRE RELATION AU PUBLIC