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MHF Poésies
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Transcript
Poésies
Poésies de septembre
Poésies de novembre
Poésies de janvier
Poésies de mars
Poésies de mai
POESIES DE SEPTEMBRE
Enfant de la ville, Grand Corps malade
Il s'en passe des choses dans ma ville, Guy Foissy
L'arbre, Jacques Charpentreau
Grand Standigne, Raymond Queneau
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POESIES DE NOVEMBRE
Le secret, René de Obaldia
Les sept nains, Jean Tardieu
La prisonnière, Jacques Charpentreau
Pour devenir une sorcière, Jacqueline Moreau
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POESIES DE JANVIER
La pipe à bulle, Pierre Coran
Les Gaulois, Romain Bernaud
Dans l'interminable...., Paul Verlaine
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POESIES DE MARS
La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf
Le Lion et le Rat
La Cigale et la Fourmi
Le Corbeau et le Renard
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Enfant de la ville J'avoue que c'est bon de se barrer à la mer ou à la campagneQuand tu ressens ce besoin, quand ton envie de verdure t'accompagneNouvelles couleurs, nouvelles odeurs, ça rend les sens euphoriquesRespirer un air meilleur ça change de mon bout de périphériqueEst-ce que t'as déjà bien écouté le bruit du vent dans la forêtEst-ce que t'as déjà marché pieds nus dans l'herbe haute, je voudraisSurtout pas représenter l'écolo relou à quatre centimesMais la nature nourrit l'homme et rien que pour ça faut qu'on l'estimeDonc la nature je la respecte, c'est peut-être pour ça que j'écris en versMais c'est tout sauf mon ambiance, j'appartiens à un autre universSi la campagne est côté face, je suis un produit du côté pileLà où les apparts s'empilent, je suis enfant de la villeJe sens le cœur de la ville qui cogne dans ma poitrineJ'entends les sirènes qui résonnent mais est-ce vraiment un crimeD'aimer le murmure de la rue et l'odeur de l'essenceJ'ai besoin de cette atmosphère pour développer mes sens
Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruitJ'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les crisJ'écris mon envie de croiser du mouvement et des visagesJe veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sagesJe suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruitJ'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les crisJ'écris mon envie de croiser du mouvement et des visagesJe veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages[...] Grand Corps Malade
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Il s'en passe des choses dans ma cité II s'en passe des choses dans ma cité. Il n'y a qu'à regarder.Moi, un jour, j'ai dit : « J'arrête, je regarde. »J'ai posé par terre mes deux sacs. Je me suis assis. J'ai regardé. Les gens venaient Les gens marchaient Les gens passaient Les gens tournaient Les gens filaient Les gens glissaient Les gens dansaient Les gens parlaient Gesticulaient Les gens criaient Les gens riaient Les gens pleuraient Disparaissaient.
Il s'en passe des choses dans ma cité. II n'y a qu'à regarder. On voit de tout, on peut tout voir. Mais ce qu'on ne voit jamais dans ma cité, c'est un regard.Un regard qui vous regarde et qui s'attarde. Les gens naissaient Les gens vivaient Les gens mouraient. Et moi, je restais sur mon banc de pierre, encadré par mes deux sacs. Je regardais. C'est merveilleux : partout où il y a des femmes partout où il y a des hommes, partout il y a la vie. J'aurais dû me lever. Leur tendre la main. Leur dire : « Salut. Bonjour ! J'existe. Et vous ? Vous existez ? » Je suis resté assis. Le plus souvent, c'est ainsi que les choses se passent. Guy Foissy
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L'arbre Perdu au milieu de la ville L'arbre tout seul, à quoi sert-il ? Les parkings, c'est pour stationner, Les camions pour embouteiller, Les motos pour pétarader, Les vélos pour se faufiler. L'arbre tout seul, à quoi sert-il ? Les télés, c'est pour regarder, Les transistors pour écouter, les murs pour la publicité, les magasins pour acheter. L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?
Les maisons, c'est pour habiter Les bétons pour embétonner Les néons pour illuminer, Les feux rouges pour traverser. L'arbre tout seul, à quoi sert-il ? Les ascenseurs, c'est pour grimper Les présidents pour présider, Les montres pour se dépêcher, Les mercredi pour s'amuser. L'arbre tout seul, à quoi sert-il ? Il suffit de le demander A l'oiseau qui chante à la cime. Jacques Charpentreau
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Grand Standigne Un jour on démolira ces beaux immeubles si modernes on en cassera les carreaux de plexiglas ou d’ultravitre on démontera les fourneaux construits à polytechnique on sectionnera les antennes collectives de télévision on dévissera les ascenseurs on anéantira les vide-ordures on broiera les chauffoses on pulvérisera les frigidons quand ces immeubles vieilliront du poids infini de la tristesse des choses. Raymond Queneau
Il m’a dit sans aboyer :« Cette nuit, tu vas rêver. »La nuit, il faisait si noirQue j’ai cru à une histoireEt que tout était perdu. Mais d’un seul coup, j’ai bien vuUn navire dans le cielTraîné par une sauterelleSur des vagues d’arc-en-ciel ! René de Obaldia
Le secretSur le chemin près du boisJ’ai trouvé tout un trésorUne coquille de noixUne sauterelle en orUn arc-en-ciel qu’était mort. A personne je n’ai rien ditDans ma main je les ai prisEt je l’ai tenue ferméeFermée jusqu’à l’étranglerDu lundi au samediLe dimanche l’ai rouverteMais il n’y avait plus rienEt j’ai raconté au chienCouché dans sa niche verteComme j’avais du chagrin
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Les sept nains La princesse Blanche-Neige,Chez les sept nains qui la protègentLave, nettoie, époussète,Sept fois un, sept…… Lorsqu’une vieille aux jambes torses,Sept fois deux, quatorze,Lui dit : "Prends ce beau fruit, tiens !"Sept fois trois, vingt et un.Mais un des nains frappe à la vitre,Sept fois quatre, vingt-huit.Et lui dit : "Garde-toi bien,Sept fois cinq, trente cinq.
De mordre à ce fruit dangereux,Sept fois six, quarante-deux.C’est un poison qu’elle t’offre !"Sept fois sept, quarante-neuf.La vieille, dans les airs, s’enfuit…Sept fois huit, cinquante-six.Et la Princesse des bois,Sept fois neuf, soixante-trois,Est sauvée par ses amis,Sept fois dix, soixante-dix. Jean TARDIEU
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La prisonnière Plaignez la pauvre prisonnièreAu fond de son cachot maudit !Sans feu, sans coussin, sans lumière…Ah ! maman me l’avait bien dit !Il fallait aller chez grand-mèreSans m’amuser au bois joli, Sans parler comme une commèreAvec l’inconnu trop poli. Ma promenade buissonnièreNe m’a pas réussi du tout :Maintenant je suis prisonnièreDans le grand ventre noir du loup.Je suis seule, sans allumettes, Chaperon rouge bien puni :Je n’ai plus qu’un bout de galette, Et mon pot de beurre est fini ! Jacques Charpentreau
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Pour devenir une sorcière À l’école des sorcières On apprend les mauvaises manières D’abord ne jamais dire pardon Être méchant et polisson S’amuser de la peur des gens Puis détester tous les enfants À l’école des sorcières On joue dehors dans les cimetières D’abord à saute-crapaud Ou bien au jeu des gros mots Puis on s’habille de noir Et l’on ne sort que le soir
À l’école des sorcièresOn retient des formules entièresD’abord des mots très rigolosComme "chilbernique" et "carlingot"Puis de vraies formules magiquesEt là il faut que l’on s’applique. Jacqueline Moreau
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Soudain de la foule,Sans bruit, se dégageUn ballon de plage.Il s’envole et rouleSur le chapeau bouleDu clown funambuleQui rit, ahuri,Se tord, s’applaudit,Salue, gesticule.Il croit le ballonSorti du savonDe sa pipe à bulles.Pierre Coran
La pipe à bulle Au cirque d’hiver,Sur un fil de fer,Un clown fait des bondsDans sa pipe à bulles,Le clown funambuleA mis du savonIl souffle aussi fortQue le vent du NordDans sa pipe en terre.Mais rien n’en ressort,Et le clown alorsSe met en colère
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Excellents agriculteurs et forgerons,Amateurs de cervoise, est alors apparue une question.Inventer le tonneau fut la solution.Ce sont les Gaulois, ce sont les Gaulois !Et si un jour dans la rue vous croisezUn homme portant moustache, tunique et braie,Alors vous aussi vous pourrez clamerC’est un Gaulois, c’est un Gaulois !Romain Bernaud
Les Gaulois Rendus célèbres par Goscinny et UderzoQui racontent les aventures de deux héros,L’un petit et mince, et l’autre un peu plus grosCe sont les Gaulois, ce sont les Gaulois.Arrivés en Gaule vers moins huit cents,Celtes et Grecs ont cohabité pacifiquement.Leurs voisins ont alors dit d’eux, naturellement,Ce sont des Gaulois, ce sont des Gaulois.
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Le ciel est de cuivreSans lueur aucune.On croirait voir vivreEt mourir la lune.Corneille poussiveEt vous, les loups maigres,Par ces bises aigresQuoi donc vous arrive ?Dans l’interminableEnnui de la plaineLa neige incertaineLuit comme du sable.Paul Verlaine
Dans l'interminable Dans l’interminableEnnui de la plaine,La neige incertaineLuit comme du sable.Le ciel est de cuivreSans lueur aucune,On croirait voir vivreEt mourir la lune.Comme des nuéesFlottent gris les chênesDes forêts prochainesParmi les buées.
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La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf Une Grenouille vit un Bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille, Pour égaler l’animal en grosseur, Disant : « Regardez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ? — Nenni. — M’y voici donc ? — Point du tout. — M’y voilà ? — Vous n’en approchez point. » La chétive pécore S’enfla si bien qu’elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages.
Jean de la Fontaine
Le Lion et le Rat Il faut, autant qu’on peut, obliger tout le monde : On a souvent besoin d’un plus petit que soi. De cette vérité deux Fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d’un Lion Un Rat sortit de terre assez à l’étourdie. Le Roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu’il était, et lui donna la vie. Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu’un aurait-il jamais cru Qu’un Lion d’un Rat eût affaire ? Cependant il advint qu’au sortir des forêts Ce Lion fut pris dans des rets, Dont ses rugissements ne le purent défaire. Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents Qu’une maille rongée emporta tout l’ouvrage. Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage. Jean de la Fontaine
La Fourmi n’est pas prêteuse : C’est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. — Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. — Vous chantiez ? j’en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant. Jean de la Fontaine
La Cigale et la Fourmi La Cigale, ayant chanté Tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu’à la saison nouvelle. "Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l’Oût, foi d’animal, Intérêt et principal. "
Le corbeau et le renard Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : « Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. » A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. » Le Corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. Jean de la Fontaine
Printemps Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L'oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d'être ensemble et se disent des vers. Le jour naît couronné d'une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d'amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l'ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d'heureux chanter dans l'infini. Victor Hugo
Un Sourire Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup Il enrichit ceux qui le reçoivent Sans appauvrir ceux qui le donnent Il ne dure qu'un instant Mais son souvenir est parfois éternel Personne n'est assez riche pour s'en passer Ni n'est assez pauvre pour ne pas le mériter Il crée le bonheur au foyer Il est le signe sensible de l'amitié Un sourire donne du repos à l'être fatigué Rend courage aux plus découragés Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler Car c'est une chose qui n'a de valeur Qu'à partir du moment où on le donne Et si parfois vous rencontrez une personne Qui ne sait plus avoir le sourire Soyez généreux, donnez-lui le vôtre Car nul n'a autant besoin d'un sourire Que celui qui ne peut en donner aux autres. Mahatma Gandhi
Y'A DE LA JOIE Y'a de la joie! Bonjour, bonjour les hirondelles Y'a de la joie! Dans le ciel par dessus les toits Y'a de la joie! Et du soleil dans les ruelles Y'a de la joie! Partout, y'a de la joie! Tout le jour, mon coeur bat, chavire et chancelle C'est l'amour qui vient avec "je ne sais quoi" C'est l'amour... Bonjour, bonjour les demoiselles Y'a de la joie! Partout, y'a de la joie! [...] Y'a de la joie! La tour Eiffel part en ballade Comme une folle, elle saute la Seine à pieds joints Puis elle dit: "Tant pis pour moi si je suis malade Je m'embêtais toute seule dans mon coin..." [...] Mais voilà soudain que je m'éveille dans mon lit Donc, j'avais rêvé, oui car le ciel est gris Il faut se lever, se laver, se vêtir Et ne plus chanter si l'on n'a plus rien à dire Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon Car il m'a permis de faire une chanson Chanson de printemps, chansonnette d'amour Chanson de 20 ans, chanson de toujours Charles Trenet