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"A New-York", Senghor
Inès M
Created on August 21, 2023
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Transcript
"A New YORK"
Leopold sedar senghor
START
L'homme politique
Leopold Sedar Senghor est un homme d'État français, puis sénégalais. Jusqu’à l’indépendance du Sénégal il est une figure de la vie politique française. Il sera secrétaire d’État à la présidence du Conseil et participera activement aux débats sur l’autonomie des colonies. Premier président de la République du Sénégal en 1960, il gouverne le pays jusqu’en 1980.
L'homme de lettres
Egalement poète et écrivain, Leopold Seda Senghor est le premier Africain à siéger à l'Académie française et le premier Africain titulaire de l'agrégation. Cet homme a lutté pour défendre la Négritude (ensemble des caractéristiques et valeurs culturelles des peuples noirs) avec Aimé Césaire.
Ecoutons le poème
VERS 1 à 6 New York ! D'abord j'ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d'or aux jambes longues.Si timide d'abord devant tes yeux de métal bleu, ton sourire de givreSi timide. Et l'angoisse au fond des rues à gratte-cielLevant des yeux de chouette parmi l'éclipse du soleil.Sulfureuse ta lumière et les fûts livides, dont les têtes foudroient le cielLes gratte-ciel qui défient les cyclones sur leurs muscles d'acier et leur peau patinée de pierres.
La personnification
1. Dès le début du poème le poète personnifie la ville. Il l’interpelle : « New York ! » puis dresse alors un portrait élogieux (« ta beauté », « ton sourire », " tes yeux de métal bleu", « ta lumière ».) en employant la 2ème personne du singulier.
Les émotions du poète
2. En découvrant cette ville, le poète est d’abord impressionné et fasciné comme le montre l’anaphore « si timide » v. 3 et 4. et le verbe « j’ai été confondu » v.1.Toutefois cette fascination est tout de même teintée d’« angoisse ». La froideur de cette ville (« yeux de métal bleu » et « sourire de givre ») laisse une étrange impression au poète.
lES INDICATIONS DE TEMPS
3,4 et 5. Les indications de temps sont : - « d’abord » v.1- « quinze jours » v.7.« D’abord » laisse sous-entendre qu’une deuxième impression viendra en contraste avec la première. Les « quinze jours » marque la fin la fascination. La conjonction de coordination"mais" vient souligner cette rupture.
VERS 7 à 14 – C'est au bout de la troisième semaine que vous saisit la fièvre en un bond de jaguarQuinze jours sans un puits ni pâturage, tous les oiseaux de l'airTombant soudain et morts sous les hautes cendres des terrasses.Pas un rire d'enfant en fleur, sa main dans ma main fraîchePas un sein maternel, des jambes de nylon. Des jambes et des seins sans sueur ni odeur.Pas un mot tendre en l'absence de lèvres, rien que des cœurs artificiels payés en monnaie forteEt pas un livre où lire la sagesse. La palette du peintre fleurit des cristaux de corail.
New-york VERSUS senegal
- des jambes de nylon / Des jambes et des seins sans sueur ni odeur.
- rien que des cœurs artificiels payés en monnaie forte
- La palette du peintre fleurit des cristaux de corail.
- un rire d'enfant en fleur, sa main dans ma main fraîche
- un sein maternel, des jambes de nylon.
- un mot tendre en l'absence de lèvres
- un livre où lire la sagesse.
le manque
6. Les vers 11 à 14 sont rythmés par l’anaphore « pas un » pour mettre en avant le manque d’humanité de la ville de New-York : - le manque de chaleur humaine (« pas un rire d’enfant en fleur »/ « pas un sein maternel » , « sa main dans ma main fraîche »), - l’absence d’authenticité des corps artificiels des femmes américaines (« Des jambes et des seins sans sueur ni odeur »), - l’absence d’amour (« pas un mot tendre en l’absence de lèvres » , - le manque de sagesse (« et pas un livre où lire la sagesse »).
Le manque
7. La manque de sagesse vient cloturer l'énumération du poète. C'est élément qui lui manque le plus.
Une atmosphère...
8. Ces derniers vers décrivent une atmosphère cauchemardesque. New-York est une ville où règne "l'insomnie", les "klaxons" et les "cadavres". C'est le chaos. Ces derniers vers montre une ville terrifiante.