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de Voltaire

Lettre de Voltaire

A Paris, le 3 février 1750 Cher ami, Mon ami Diderot s'est lancé dans la rédaction d'une Encyclopédie qui regroupe toutes les connaissances de notre temps. Il me demande d'y participer. Je dois rédiger un article sur la traite et les plantations de l'Outre mer. Je fais appel à vous pour m'expliquer votre vie quotidienne, vos conditions de vie et l'intérêt de la traite d'après vous. Je vous remercie de me répondre rapidement. Votre dévoué Voltaire

Vocabulaire

Les Planteurs

Les Negociants

Les commandants de négriers

LEs esclaves

OBJECTIFS

Index

Les Negociants

Les commandants de négriers

Les Planteurs

LEs esclaves

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Respect du temps (2 heures): Vous avez peu de temps pour présenter votre situation.

Chaque membre du groupe participe au travail et défend ses choix.

Vous veillerez à fournir les arguments (présents dans les documents) et à utiliser des exemples

Vous veillerez à respecter le contexte historique du XVIIIè siècle et votre point de vue (un esclave ne pense pas la même chose qu'un commandant de négrier)

lettre à Voltaire

Vous devez répondre à Voltaire sous la forme d'une lettre.

Objectifs

A l'âge de 11 ans, Olaudah Equiano et sa sœur sont capturés dans leur village du Biafra (Nigéria actuel). Ils sont vendus à différents maîtres en Afrique, puis achetés par des marchands européens. Equiano raconte :

PLusieurs récits nous sont parvenus

Lettre à voltaire

Les esclaves

Lettre à Voltaire

Les esclaves

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J’ai vu souvent des Nègres rendus stupides par la bastonnade et les coups de fouet, ou harassés par un travail pénible et épuisés par la faim, manger des cannes à sucre ou commettre des fautes semblables ; je les ai vus punis par le fouet, ou frappés sur la face jusqu’à ce que leurs dents fussent fracassées. On leur cassait les dents pour qu’ils servissent d’exemple et pour qu’ils ne mangeassent plus de cannes à sucre. Ainsi, j’ai vu mes misérables compatriotes dans la détresse la plus pitoyable ; j’ai vu l’indignité, la brutalité, la barbarie qui les accablaient ; et je n’ai pu remplir ma tête que d’horreurs et d’indignation. Ottobah Cugoano, Réflexions sur la traite et l’esclavage des Nègres

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Une vie de souffrance

Lettre à Voltaire

Les esclaves

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Les esclaves

Art. 27. Les esclaves infirmes par vieillesse, maladie ou autrement, soit que la maladie soit incurable, ou non, seront nourris et entretenus par leurs maîtresArt. 28. Déclarons les esclaves ne pouvoir rien avoir qui ne soit à leurs maîtresArt. 33. L'esclave qui aura frappé son maître, ou la femme de son maître, ou leurs enfants, avec contusion, ou effusion de sang, sera puni de mort.Art. 38. L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées, et sera marqué d'une fleur de lys sur une épaule; s'il récidive, un autre mois, il aura le jarret coupé, et il sera marqué d'une fleur de lys, sur l'autre épaule; et la troisième fois, il sera puni de mort.Art. 42. Pourront seulement les maîtres, lorsqu'ils croiront que leurs esclaves l'auront mérité, les faire enchaîner, et leurs faire battre de verges ou cordes (...)

Il y a une loi faite en leur faveur, appelée le Code Noir. Cette loi favorable ordonne qu’à chaque punition ils ne recevront pas plus de trente coups ; qu’ils ne travailleront pas le dimanche, qu’on leur donnera de la viande toutes les semaines, des chemises tous les ans ; mais on ne respecte point la loi […].

Bernardin de Saint-Pierre, Extrait de Voyage à l’île de France, Lettre XII, »

La loi française : le code noir

Lettre à voltaire

Les commandants de négrier

Lettre à voltaire

Les commandants de négrier

Lettre à voltaire

Les commandants de négrier

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Le commerce en droiture

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Portrait de la famille bordelaise Bonnaffé en 1781

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Les négociants

Lettre à voltaire

Les négociants

Biographie

Nouveau quai et nouveaux bâtiments à Bordaux grâce aux négociants et armateurs

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Les négociants

Le commerce en droiture

Bordeaux s'enrichit grâce à l'exportation des vins et marchandises exotiques vers l'Europe

Les planteurs sont des Européens installés en Amérique dans des plantations :

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Les planteurs

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Lettre à Voltaire

Les planteurs

Statistiques sur la population de quelques îles antillaises

Mlle Desgots, de Saint Domingue avec son nègre Laurent. 1766

La production de sucre en fonction du nombre d'esclaves au XVIIIè siècle

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Les planteurs

Art. 27. Les esclaves infirmes par vieillesse, maladie ou autrement, soit que la maladie soit incurable, ou non, seront nourris et entretenus par leurs maîtresArt. 28. Déclarons les esclaves ne pouvoir rien avoir qui ne soit à leurs maîtresArt. 33. L'esclave qui aura frappé son maître, ou la femme de son maître, ou leurs enfants, avec contusion, ou effusion de sang, sera puni de mort.Art. 38. L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées, et sera marqué d'une fleur de lys sur une épaule; s'il récidive, un autre mois, il aura le jarret coupé, et il sera marqué d'une fleur de lys, sur l'autre épaule; et la troisième fois, il sera puni de mort.Art. 42. Pourront seulement les maîtres, lorsqu'ils croiront que leurs esclaves l'auront mérité, les faire enchaîner, et leurs faire battre de verges ou cordes (...)

Il y a une loi faite en leur faveur, appelée le Code Noir. Cette loi favorable ordonne qu’à chaque punition ils ne recevront pas plus de trente coups ; qu’ils ne travailleront pas le dimanche, qu’on leur donnera de la viande toutes les semaines, des chemises tous les ans ; mais on ne respecte point la loi […].

Bernardin de Saint-Pierre, Extrait de Voyage à l’île de France, Lettre XII, »

La loi française : le code noir

"Un jour où tous nos parents étaient allés à leurs travaux comme d’habitude, deux hommes et une femme franchirent nos murs et, en un instant, sans nous laisser le temps de nous défendre, ils nous bâillonnèrent, nous lièrent les mains et nous emportèrent vers la forêt [...]. La première chose que je vis en arrivant à la côte [...], six ou sept mois après ma capture [...], fût un navire négrier qui attendait son chargement.

Biographie d'Olaudah Equiano

Mlle Desgots, créole fort riche de Saint Domingue que le Sr bourgeois de Bognes a depuis épousé. Carmontel l'a dessinée avec son nègre Laurent en 1766. Le De Bognes après avoir été successivement maître des requêtes, Conseiller d'Etat, croupier du Chancellier Maupeou, ministre de la marine puis banqueroutier frauduleux vient de mourir laissant sa veuve avec quarante ou cinquante mille livres de rentes, qu'elle mange le plus tranquillement du monde à la barbe de vingt honnêtes gens qui vont coucher sans souper maudissant la mémoire de son escroc de mari. Dieu veille avoir son âme; Amen.

Inscription au verso

Lorsque j’observai tout autour du bateau, je vis une multitude de Noirs de tous âges enchaînes les uns aux autres [...]. Dans la cale régnait une insupportable et écœurante puanteur. L’étroitesse de l’endroit, la chaleur et l’entassement [...] nous étouffaient presque [...]. L’air était irrespirable, ce qui provoqua des maladies, dont beaucoup d’esclaves moururent [...]. Un jour, deux de mes compatriotes fatigués qui étaient enchaînés l’un à l’autre passèrent à travers les filets et sautèrent à la mer. Après notre débarquement, on nous dirigea vers la cour d’un marchand où nous fûmes parqués comme des moutons, sans souci du sexe ni de l’âge. Nous étions là depuis quelques jours quand on procéda à notre vente.

Biographie d'Olaudah Equiano (2)

Critères d'évaluation

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