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Le Horla + Parcours Double
Céline Behar
Created on July 31, 2023
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Transcript
Le HORLA
1/1
Parcours thématique :le double
Lecture intégrale :3 juillet - 30 juillet
Lecture intégrale : 8 mai - 2 juillet
Lecture intégrale :2 août - 10 septembre
Illustrations :Anna et Elena Balbusso, Milan Jeunesse, 2010.
LE HORLA - Du 8 mai au 2 juillet
12 mai,16 mai
18 mai
2 juin
25 mai
2 juillet
8 mai
Illustrations :Anna et Elena Balbusso, Milan Jeunesse, 2010. Guillaume Sorel,Rue de Sèvres, 2014.
LE HORLA - Du 3 au 30 juillet
Retour à la maison - Tout va bien
Bougival,Bal des canotiers
Vin et fraises
Paris
Hypnose
10 juillet
21 juillet
12, 14 juillet
16, 19 juillet
30 juillet
3-6 juillet
Illustrations :Anna et Elena Balbusso, Milan Jeunesse, 2010.
LE HORLA - Du 2 août au 10 septembre
La rose
Epidémie de folie brésilienne- Le Horla, l'être nouveau
Rien de nouveau
6 août
8-11 août
Préparatifs
Les êtres invisibles - l'être nouveau - les pages du livre
Rien de nouveau
Domination - à Rouentu n'iras pas
20-21 août
Retour réflexif sur la folie
2 août
19 août (1)
Le meurtre
Querelles à propos des verres brisés la nuit
Le miroir
10 septembre
12-16 août
7-8 août
17-18 août
19 août (2)
4 août
Explorer une thématique
La figure du double
Le Horla :la carafe vide (5 juillet)
Le Horla :le miroir(19 août)
Textes
Images
Théories
Transition avec la séquence précédente
La figure du double : théories
Ecouter à partir de la minute 13'
La figure du double : romans et nouvelles
La figure du double : images
FILMS
Pol Bury
René Magritte
Paula Jimenez
La figure du double : films
12 mai. Un début de fièvre qui crée un état d’énervement, de délire. Le narrateur est perturbé. Il appréhende tout à coup le monde réel et développe le thème de l’invisible, les puissances que l’être humain ne peut pas contrôler. L’homme est misérable avec ses pauvres sensations qui le trompent. Il ne peut pas du tout percevoir la pluralité des éléments.
TEXTE 8 mai. — Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendu sur l’herbe, devant ma maison, sous l’énorme platane qui la couvre, l’abrite et l’ombrage tout entière. J’aime ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l’attachent à ce qu’on pense et à ce qu’on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l’air lui-même. J’aime ma maison où j’ai grandi. De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine, qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux qui passent. À gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l’air bleu des belles matinées, jetant jusqu’à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d’airain que la brise m’apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu’elle s’éveille ou s’assoupit. Comme il faisait bon ce matin ! Vers onze heures, un long convoi de navires, traînés par un remorqueur, gros comme une mouche, et qui râlait de peine en vomissant une fumée épaisse, défila devant ma grille. Après deux goëlettes anglaises, dont le pavillon rouge ondoyait sur le ciel, venait un superbe trois-mats brésilien, tout blanc, admirablement propre et luisant. Je le saluai, je ne sais pourquoi, tant ce navire me fit plaisir à voir. RÉSUMÉ Le narrateur tient un journal dans lequel il évoque son plaisir à vivre dans sa maison natale. Il fait une description précise de sa maison et de la vue qu’il a de chez lui. Un événement à la fin du chapitre : il voit passer un trois mâts brésilien. Ce sera plus tard le commencement supposé par le narrateur des événements inexpliqués.