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PROJECTION PRESENTATION
landes_magali
Created on July 18, 2023
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Animated Sketch Presentation
Transcript
Paysages...
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En 15 min réalisez sur votre table le paysage de votre choix ( paysage littoral, paysage de montagnes,paysage polaire, paysage urbain ). une fois terminé posez un cartel à côté de votre réalisation puis prenez là en photo avec l’appareil numérique. Attention veuillez bien au cadrage, pas d’éléments parasites.
Cartel : Désigne la carte d’identité d’une œuvre dans un musée. Il comporte nécessairement le nom de l’artiste, le titre de l’œuvre, l’année de réalisation, la technique, les dimensions et le nom du propriétaire (privé, musée ou galerie).
Cadrage : Terme photo ou cinématographique qui désigne l’action de cadrer, c’est-à- dire de choisir ce qui ne sera présenté au regard du public, dans le champ de l’image (ou le cadre de l’image). Hors du cadre, on parle de Hors-cadre ou Hors-champ. Le cadrage a différentes valeurs : très gros plan, gros plan, plan moyen, plan américain (cadrage à mi-cuisse), plan d’ensemble ou général.
Giuseppe Arcimboldo, Le bibliothécaire, 1562, huile sur toile, 130x85 cm, Château de Skoloster, Suède. Arcimboldo est un peintre maniériste, célèbre comme auteur de nombreux portraits suggérés par des végétaux, des animaux ou des objets astucieusement disposés. Le sujet représenté est un bibliothécaire qui au premier abord porte des livres contre lui. En fait la silhouette même de son buste est constituée d'un empilement de livres reliés et d'objets les concernant.
Tony Cragg, Palette, 1985, Objets en plastique bleu, jaune, rouge. 162 x 180 cm collection FRAC Bourgogne. Tony Cragg travaille essentiellement avec des matériaux de récupération, détritus, objets en plastique ou en bois, qu’il organise pour faire apparaître une image, très simplifiée, d’un objet commun. Il présente ses installations d’objets directement sur le sol ou sur les murs des galeries et des musées. Son travail est éphémère et n’est présenté que pour une durée déterminée, avant d’être définitivement démonté. Seule la photographie gardera les traces de sa réalisation.
Bernard Pras, Salvador Dali, 2004, acumulation d'objets. A première vue, cette oeuvre n’est qu’un portrait de Salvador Dali un peu étrange. Examinez-le d’un peu plus près, Bernard Pras est un véritable maître de l’illusion, un virtuose de l’anamorphose (Image volontairement déformée d’un objet que l’on reconnaît seulement lorsqu’on le regarde sous un angle particulier, ou à l’aide d’un miroir). Ses portraits de personnages célèbres sont des mises en scènes d’objets terriblement ordinaires et hétéroclites, mais qui, ordonnés d’une certaine manière, créent une nouvelle image, lisible d’un seul point de vue préétabli. La 3D redevient 2D sous l’objectif de Bernard Pras !
Incitation Mon paysage se géométrise, il nous raconte plusieurs histoires…..
Consigne -En un premier temps Sur une feuille de dessin, je réinterprète le paysage de la photocopie : pour cela j’utilise la technique du collage. Je compose mon paysage en organisant sur l’espace de ma feuille différents type de matière/matériaux. Je pense aux formes, aux couleurs des matériaux, à leur aspect visuel, et m’efforce de rendre ma production harmonieuse.
Organiser l'espace consiste à faire le lien entre différents éléments de composition (formes, points, lignes, couleurs, etc.) pour former une image. Il y a plusieurs méthodes pour organiser l'espace: • L'énumération: Les éléments et les formes sont distribués dans l'espace sans qu'aucun élément ne touche l'autre. • La juxtaposition: Les éléments et les formes se touchent sans se chevaucher (superposer). • La superposition ou chevauchement: Les éléments et les formes sont les uns sur les autres et se superposent en partie. • Les alternances: On parle d'alternance lorsque les différents éléments d'une composition se répètent tour à tour (cycle) avec une régularité mathématique : alternance de formes ,alternance de couleurs ,alternance de positions , alternance de dimensions.
Organiser l'espace consiste à faire le lien entre différents éléments de composition (formes, points, lignes, couleurs, etc.) pour former une image. Il y a plusieurs méthodes pour organiser l'espace: • L'énumération: Les éléments et les formes sont distribués dans l'espace sans qu'aucun élément ne touche l'autre. • La juxtaposition: Les éléments et les formes se touchent sans se chevaucher (superposer). • La superposition ou chevauchement: Les éléments et les formes sont les uns sur les autres et se superposent en partie. • Les alternances: On parle d'alternance lorsque les différents éléments d'une composition se répètent tour à tour (cycle) avec une régularité mathématique : alternance de formes ,alternance de couleurs ,alternance de positions , alternance de dimensions.
Matière : La notion de matière en arts plastique sert à qualifier l’aspect d'un objet, sa texture. On parle de matières lisses (le verre poli, le marbre, par exemple) ou de matières rugueuses (certaines roches, l’écorce d’arbre par exemple). Les matières peuvent avoir de nombreux aspects : visuels (granuleux, brillant, mat...) ou tactiles (doux, léger, humide, mou...) et dans ce cas, on parle d’effet de matière. Matériau : toute matière, transformée ou non, qui sert à construire ; du point de vue de la création artistique, ce en quoi est fait une œuvre d'art : marbre, bronze, toile, carton, plastique…
Matière : La notion de matière en arts plastique sert à qualifier l’aspect d'un objet, sa texture. On parle de matières lisses (le verre poli, le marbre, par exemple) ou de matières rugueuses (certaines roches, l’écorce d’arbre par exemple). Les matières peuvent avoir de nombreux aspects : visuels (granuleux, brillant, mat...) ou tactiles (doux, léger, humide, mou...) et dans ce cas, on parle d’effet de matière.
Kurt Schwitters, Merzbild 1A, Le Psychiatre, 1919, huile et collages sur toile, 48,5 x 38,5 cm, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid (Espagne). Kurt Schwitters est un témoin vibrant des chaos et fractures vécus par l’Allemagne après la Première Guerre mondiale. Schwitters invente son propre langage artistique, intitulé « Merz », syllabe extraite du mot Kommerzbank trouvé sur une affiche. « Comme le pays était en ruine, compte tenu des contraintes de nature économique, il était possible de créer à partir de déchets », constate avec sobriété Kurt Schwitters, qui s’empare de tickets et de fragments de papier, de restes d’emballages ou, plus tard, d’objets manufacturés et de morceaux de bois trouvés dans la nature. Une « re-création » qui met l’accent sur l’importance de « donner forme », a dit Schwitters en 1919.
Avec ce tableau, Le Psychiatre (1919), Schwitters initie sa technique de collage en associant à la silhouette peinte d'un docteur des éléments issus de déchets de la société industrielle. On peut y voir un parallèle symbolique avec l'activité du psychiatre qui cherche à comprendre les rouages du psychisme humain.
Anselm Kiefer, Nuremberg, 1982. Acrylique et paille sur toile, 110 x 149 cm, Collection Eli and Edythe L. Broad, Los Angeles. Pour Kiefer « l’histoire est un matériel comme la couleur, la toile. » Il l’utilise comme un matériau plastique. Son art est au service de la mémoire, ses œuvres abordent les désastres de l’histoire et affrontent les démons de l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. Aux matériaux habituels de la peinture, il adjoint de la glaise, du plâtre, des végétaux (tournesols, fougères), de la paille, des cheveux, de la cendre, des métaux comme le fer et surtout le plomb, qu’il utilise dès le milieu des années 1970.
Eva Jospin, Forêt 2015, Bois et carton, 90 x 130 x 17 cm . Fabricant toutes ses sculptures à la main, elle affectionne tout particulièrement le carton, car c’est un matériau qu’on n’est pas obligé de respecter. Facile à trouver et disponible à profusion, ce support lui permet de travailler comme on le ferait avec de la peinture. Si le carton lui permet de recommencer autant de fois que nécessaire ses travaux pour arriver à son but, elle se sert également de ses contraintes physiques pour inventer. Dans ses forêts sculptées, on constate l’utilisation de la profondeur apportée par la superposition de couches successives d’épaisseurs et de découpage des arbres.
En un deuxième temps : D’après la même photocopie choisie, j’observe la composition du paysage : les éléments naturels et d’origine humaine, les lignes, les couleurs significatives, l’horizon, et les différents plans. Je trace sur ma feuille de dessin les éléments que je trouve essentiels dans la composition, je n’intègre pas ceux que je trouve secondaires. Je choisi 3 ou 4 couleurs puis à la peinture je recouvre les surfaces de mon choix, je peux laisser certaines parties blanches en réserve.
Composition : Organisation, manière de placer des éléments plastiques (lignes, couleurs, formes, matières) dans une image, sur une surface délimitée. Elle est importante pour la signification de l’ensemble de l’image.
Réserve : Parties d'une réalisation en deux dimensions qui restent volontairement vierges, masquées, blanches.
Auguste Herbin Paysage de Céret, 1913, huile sur toile.On peut reconnaître dans Paysage de Céret les arches et des détails architecturaux du pont de chemin de fer, les montagnes environnantes, le Canigou et le Tech. Herbin ne représente pas le paysage d’un point de vue unique. Les formes de la nature sont découpées rigoureusement, elles deviennent un prétexte à un certain nombre de variations géométriques, tandis que des aplats de couleurs leur donnent une connotation encore figurative.
Nicolas de Staël, "Paysage chromatique" (1954) , 35 x 44 cm , huile sur toile. Sa peinture est en constante évolution: des couleurs sombres de ses débuts, elle aboutit à l'exaltation de la couleur. Ses toiles se caractérisent par d'épaisses couches de peinture superposées et un important jeu de matières, passant des empâtements au couteau à une peinture plus fluide. Un tableau représentant la nature et où le “reste”, figures humaines ou constructions, n’est qu’accessoire. Dans tout paysage, même le plus “réaliste” le point de vue de l’observateur détermine l’œuvre car c’est lui qui instaure la son point de vue, son ressentie et l’ interprète par la peinture.
Olivier Debré, Vallée colorée, huile sur toile, 100x100cm, 1993, collection privée. Ses toiles deviennent un langage pour traduire ses sensations sans passer par la représentation. "Une peinture, aussi éloignée soit-elle de ce qu'il est convenu d'appeler la représentation du monde, en reste une image… "Toute chose qui participe du monde, y compris mon émotion [...]L'important reste l'intensité du sentiment et non le sujet, fût-il la description même de l'émotion." Olivier Debré