Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
Les figures de style
Anaïs Noyelle
Created on July 12, 2023
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
View
Visual Presentation
View
Terrazzo Presentation
View
Colorful Presentation
View
Modular Structure Presentation
View
Chromatic Presentation
View
City Presentation
View
News Presentation
Transcript
Français
Baccalauréat professionnel - BTS
Les figures de style
Notions de cours Exercices
Objectifs : Reconnaitre, nommer et analyser les procédés d'écriture qu'un écrivain utilise pour mettre en valeur certains éléments dans un texte, et que l'on appelle figures de style.
Sommaire :
Module A Les figures par analogie
Module B : Les figures de substitution
Module C : Les figures pour l'insistance ou l'atténuation
Module D : Les figures d'opposition
Module E : Les figures de rupture
Module F : Les figures de sonorité
Synthèse
Les figures de style
Module A - Les figures par analogie
Une figure d’analogie est une figure de style qui crée un rapprochement entre deux éléments pour en démontrer les ressemblances. Elle peut, entre autres, créer un effet poétique, fantastique ou humoristique.
Comparaison
Métaphore
Personnification
Allégorie
Les figures de style
Module B - Les figures de substitution.
Une figure de substitution est une figure de style qui consiste à remplacer un terme par un autre et, ainsi, à créer un lien d'équivalence entre ces termes. Elle permet de présenter une réalité de façon étonnante ou originale en mettant l'accent sur un aspect précis de l'élément remplacé.
Métonymie
Périphrase
Synecdoque
Les figures de style
Module C - Les figures de l'insistance ou de l'atténuation
Les figures d'amplification et d'atténuation sont des procédés d'écriture qui permettent de modifier le degré des idées et des mots en augmentant leur puissance, ou à l'inverse, en les rendant plus faibles.
Question oratoire/rhétorique
Hyperbole
Euphémisme
Parallélisme
Litote
Accumulation
Anaphore
Gradation
Les figures de style
Module D - Les figures d'opposition
Une figure d'opposition est une figure de style qui, dans un même énoncé, rapproche deux éléments opposés.
Chiasme
Paradoxe
Antiphrase
Antithèse
Oxymore
Les figures de style
Module E - Les figures de rupture
Les figures de rupture rompent avec le texte en jouant sur la construction synatxique. Elles surprennent le lecteur.
Ellipse
Zeugma
Anacoluthe
Les figures de style
Module F - Les figures jouant sur les sons
Les figures de sonorité sont principalement utilisées dans le registre poétique.
Allitération
Paronomase
Assonance
Les figures de style
Les figures de style
On appelle figures de style les procédés d'écriture utilisés par un auteur pour rendre poétique un texte, expressive l'évocation de sentiments, persuasif un discours argumentatif, etc. Les figures syntaxiques sont porteuses de sens bien qu'elles ne soient pas fondées sur la signification des mots. C'est pourquoi il convient de décrire le phénomène observé pour montrer où se trouve l'écart par rapport à une formulation « simple ».
Anaphore
Répétition de(s) même(s) terme(s) en début de plusieurs phrases, de plusieurs vers, de plusieurs propositions. On martèle ainsi une idée, on insiste, on souligne.
Accumulation
Enumération plus ou moins longue de termes (excès, amplification)
Ex : Adieu, veau, vache, cochon, couvée. (La Fontaine) Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. (Voltaire)
Chiasme
Deux expressions se suivent, mais la deuxième adopte l’ordre inverse (A – B / B’ – A’)
Ex : Il y a de l’Urgo dans l’air, il y a de l’air dans Urgo. Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Le cœur a ses raisons que la raison ignore.
Anacoluthe
Rupture de construction syntaxique.
Ex : Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, la face de la terre en eût été changée. (Pascal) Mais moi, la barre du bourreau s’était, au premier coup, brisée comme un verre. (A. Bertrand)
Question oratoire/rhétorique
Affirmation déguisée sous la forme d’une question. (question dont on connait la réponse)
Ex : Ne suis-je pas adorable ? Comment mon client a-t-il pu tuer sa femme, alors qu’au moment du crime, il était à mille kilomètres ?
Personnification
Elle représente une chose ou une idée sous les traits d'une personne. La personnificiation attribue des caractéristiques humaines à des objets ou des animaux.
Ex : La forêt gémit sous le vent. Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux – Et je l’ai trouvée amère. (Rimbaud).
« On a souvent besoin d'un plus petit que soi. » Le Lion et le Rat, onzième fable du livre II illustrée par Gustave Doré.
Périphrase
Elle remplace un mot par une expression qui le définit. Un simple mot est remplacé par des éléments de phrases plus complexes, jouant sur l'implicité (ce qui est sous-entendu et non exprimé clairement).
Ex : La Venise du Nord (= Bruges) Le roi des animaux. La ville rose (= Toulouse) la langue de Shakespeare ( = anglais )
“Elle et la ville Rose”. Le thème de l’exposition est la ville Rose (Toulouse) à travers le regard de 24 artistes femmes.
Ellipse
Absence d’un ou de plusieurs mots.
Ex : Quel ours ! Il pleut des cordes. Cette faucille d'or (=lune) dans le champ des étoiles (=ciel) (V.Hugo)
Métonymie
Elle remplace un mot par un autre mot selon un lien logique, par une relation analogique.
Ex : Je viens de lire un Zola. / Boire un verre.Il est premier violon à l’orchestre de Paris. La table 12 s'impatiente. C'est une décision de l'Elysée.
Antiphrase
Elle exprime une idée par son contraire dans une intention ironique. On dit le contraire de ce qu'on pense
Ex Tu as eu un zéro en histoire ? Ah, bravo ! Je suis dans de beaux draps !
Zeugma
Rapprochement d’un mot concret et d’un mot abstrait dans un même énoncé.
Ex : Il prit du ventre et de l’importance.
Allégorie
Elle représente de façon concrète et imagée les divers aspects d’une idée abstraite. Elle se repère souvent grâce à l’emploi de la majuscule. Le processus de symbolisation, peut se faire par personnification.
Ex : Hiver, vous n’êtes qu’un vilain ! Eté est plaisant et gentil… (Charles d’Orléans).
La liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix, 1830, Musée du Louvre.
Paradoxe
Il énonce une opinion contraire à l’idée commune, afin de surprendre, de choquer, d’inviter à la réflexion.
Ex : Les premiers seront les derniers. / In vino veritas. De nombreux enfants au Q.I. très élevé sont en échec scolaire.
Gradation
C'est une énumération de termes organisée de façon croissante ou décroissante.
Ex : Va, cours, vole et nous venge ! (Corneille) Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Molière) C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ?…c’est une péninsule ! (Rostand)
Antithèse
Opposition très forte entre deux termes.
Ex : Qui aime bien châtie bien. Ici c’était le paradis, ailleurs l’enfer. (Voltaire) Je sentis tout mon corps et transir et brûler. (Racine)
Oxymore
Deux termes, unis grammaticalement, s’opposent par leur sens. L'union de mots contraires frappe l'imagination.
Ex :Un silence assourdissant (Camus)Elle se hâte avec lenteur (la tortue de La Fontaine La Bête humaine d’Emile Zola Cette obscure clarté qui tombe des étoiles (Corneille)
Assonance
Répétition d'un même son de voyelle dans une même phrase ou dans un ensemble de vers.
Ex : Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone (Verlaine)
Hyperbole
Elle consiste à exagérer. Elle donne du relief pour mettre en valeur une idée, un sentiment
Ex : Je meurs de soif. Un vent à décorner les bœufs. C'est trop bon !
Métaphore
C’est une comparaison sans outil de comparaison. Les termes y sont pris au sens figuré.
Ex : Quel ours ! Il pleut des cordes. Cette faucille d'or (= lune) dans le champ des étoiles (= ciel) (V.Hugo)
Parallélisme
Répétition de la même construction de phrase (autrement dit de la même structure syntaxique).
Ex : Innocents dans un bagne, anges dans un enfer (Hugo) Femme nue, femme noire, / Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté. (Senghor)
Synecdoque
Elle consiste à désigner la partie pour le tout (et le tout pour la partie), ainsi que la matière pour l'objet et le particulier pour le général. C'est un cas particulier de la métonymie.
Ex : Les voiles disparurent à l’horizon. La France a gagné par 2 à 0 contre l'Italie. Les deux escrimeurs croisèrent le fer. / Revêtir un vison.
Euphémisme
Elle consiste à atténuer l'expression d'une idée, d'un sentiment, pour ne pas déplaire ou ne pas choquer.
Ex : Il nous a quittés (= mort) / Les non-voyants.Aller au petit coin Mon épouse est un peu enveloppée. Je lui ai chatouillé les côtes. (= battre)
Allitération
Répétition d’un même son de consonne dans une même phrase ou dans un ensemble de vers.
Ex : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? (Racine) Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien
Paronomase
Rapprochement de deux homonymes (qui se prononcent pareil) ou de deux paronymes (qui se prononcent presque pareil)
Ex : Il n’y a que Maille qui m’aille ! Qui se ressemble s’assemble. Mangeons bien, mangeons bio !
Comparaison
Elle établit un rapport de ressemblance entre deux éléments (le comparé et le comparant), à l’aide d’un outil de comparaison (comme, ainsi que, plus… que, moins… que, de même que, semblable à, pareil à, ressembler, on dirait que…)
Ex : * Gaston est aussi aimable qu'une porte de prison. Ses yeux verts ressemblaient à deux pures émeraudes. * La terre est bleue comme une orange. (Eluard) Comparé / comparant
Litote
Elle consiste à dire moins pour faire entendre plus.
Ex : Va, je ne te hais point. (Corneille) Il n'est pas sot, cet enfant ! On ne mourra pas de faim aujourd’hui. Je ne dis pas non (= J'accepte volontiers)