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sophie.gheysen

Created on July 11, 2023

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Transcript

Le long processus de la création

Chapitre 3 : Création, architecture et musique en poésies.

Problématique.Comment le poète s' 'y prend-il pour réaliser ses Œuvres ?

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Activité 1 : L' amour en poèsie

Activité 2 : L' amour et " Le pont Mirabeau"

Activité 3 : " Le pont Mirabeau" en chanson

Activité 4 : L' amour en forme fixe

Activité 5 : Verlaine et la Musique en Poèsie

Activité 6 : " Mon rève familier " en chanson

Activité 7 : Parler de l'ambiance sonore d'un poème.

Activité 8 : Aragon et les jeux sur les sonorités .

Activité 9 : Travailler sur les types de phrases

Activité 1 : L' amour en poésie

Question 1 . Observez les deux mise en page des poèmes. Quelle est celle qui vous semble la plus inventive ? Vers quelle poème va votre préférence ? Question 2 Quel thème les deux poèmes ont-ils en commun ?

Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme l’Espérance est violente Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse

Félix ARVERS 1806 - 1850 Sonnet Mon âme a son secret, ma vie a son mystère, Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su. Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu, Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire. Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.

Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre, Elle suit son chemin, distraite et sans entendre Ce murmure d'amour élevé sur ses pas. À l'austère devoir, pieusement fidèle, Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle " Quelle est donc cette femme ? " et ne comprendra pas

Activité 2 : L' amour et " Le pont Mirabeau"

1) À quoi Guillaume Apollinaire compare-t-il l'amour qui s'enfuit ? En quoi est-ce inexorable? 2) Le subjonctif présent. Relevez les emplois du subjonctif présent dans le poème « Le pontMirabeau ». Précisez à chaque fois pourquoi il utilise ce temps verbal. 3) Justifier un point de vueGuillaume Apollinaire a su donner à son poème une grande fluidité. Justifiez cette affirmation dansun pargraphe de quelques lignes .

Activité 3 : " Le pont Mirabeau" en chanson

Que pensez- vous de cette version du " pont Mirabeau" Par Marc Lavoine ? Expliquez votre réponse en structurant votre texte en quelques lignes .

Activité 4 : L' amour et la forme fixe

Félix Arvers dans « sonnet » exprime ses regrets de n'avoir pas su se faire entendre de la femme aimée. Relevez dans les vers 1 à 8 les mots marquant son désarroi. Relisez la rubrique connaissance. Le poème de Félix Arvers est un exemple de forme fixe. Laquelle ? Expliquez votre réponse.

Activité 5 : Verlaine et la Musique en Poésie

1) Dans son poème Verlaine répète le mot « aimer », relevez- en chaque emploi . Trois autres mots de la première strophe contiennent les même sonorité. Quels sont ces mots ? Comment interprétez- vous cette insistance ? 2) Paul Verlaine rêve d'un amour fait de réciprocité et d'harmonie. Comment cette harmonie est-elle traduite à travers les sonorités du poème? 3) Les formes de phrases. Trouvez dans le poème de Paul Verlaine une forme affirmative, une forme négative, une forme exclamative, une forme interrogative

Paul VERLAINE 1844 - 1896Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Activité 6 : " Mon rêve familier " en chanson

Que pensez- vous de cette version de " Mon rêve familier "? Expliquez votre réponse en structurant votre texte en quelques lignes .

Activité 7 : Parler de l'ambiance sonore d'un poème.

Après avoir relu l'apport connaissance, et le poème "mon rêve familier", vous expliquerez dans un court paragraphe comment ce poème utilise les allitérations, les assonances et le système des rimes pour contribuer à créer une impression de tristesse et de douceur.

Activité 8 : Aragon et les jeux sur les sonorités .

Louis Aragon écrit son poème sur une seule rime et un son unique lequel ?. Ce son est à la fois la majuscule du titre, le nom du lieu, le début de toute l' histoire justifiez ces 3 affirmations. Louis Aragon oppose la gloire des temps passés où l'on se battaient pour l'honneur à son présent tragique. Relevez les détails évoquant le désastre de juin 1940. Les homophones. Recherchez deux homophones dans le poème d’Aragon. Indiquez leur sens. De quels autres homophones pouvez-vous les rapprocher ?

C J'ai traversé les ponts de Cé C'est là que tout a commencé Une chanson des temps passés Parle d'un chevalier blessé D'une rose sur la chaussée Et d'un corsage délacé Du château d'un duc insensé Et des cygnes dans les fossés De la prairie où vient danser Une éternelle fiancée

Et j'ai bu comme un lait glacé Le long lai des gloires faussées La Loire emporte mes pensées Avec les voitures versées Et les armes désamorcées Et les larmes mal effacées Ô ma France ô ma délaissée J'ai traversé les ponts de Cé. Louis Aragon (1897-1982) Les Yeux d'Elsa (1942).

Activité 9 : Travailler sur les types de phrases

Louis Aragon écrit son poème sur une seule rime et un son unique. Lequel ? Ce son est àla fois : la majuscule du titre, le nom du lieu, le début de toute histoire. Justifiez ces troisaffirmations.La seule rime et le son unique est : s + é.On retrouve ce son dans le titre : « C ».Cé est le nom d’une petite commune près d’Angers.Les histoires commencent souvent par cette formule : « C’est l’histoire de… ».4. Louis Aragon oppose la gloire des temps passés, où l’on se battait pour l’honneur, à sonprésent tragique. Relevez les détails évoquant le désastre de juin 1940.Juin 40, c’est la débâcle des armées françaises face aux Allemands. Les Français qui le peuventfuient vers le Sud pour se réfugier au-delà de la ligne de démarcation, en France libre. Dans lepoème de Louis Aragon, on peut relever certains mots et expressions évoquant ce désastre :« Blessé (vers 4) – insensé (vers 7) – fossés (vers 8) – glacé (vers 11) – gloires faussées (vers 12)– voitures versées (vers 14) – armes désamorcées (vers 15) – ma France délaissée (vers 17)

Guillaume Apollinaire compare l’amour qui s’enfuit à la Seine : « L’amour s’en va comme cette eau courante » (vers 13). Et, de la même façon qu’on ne peut retenir l’eau d’un fleuve, on nepeut rien faire si l’amour entre deux personnes a disparu. La rupture est inexorable,implacable, définitive. Le subjonctif présent. Relevez les emplois du subjonctif présent dans le poème « Le pontMirabeau ».Le poète utilise le présent du subjonctif à plusieurs reprises dans « Le pont Mirabeau ».« Faut-il qu’il m’en souvienne » : suis-je obligé de m’en souvenir ? (expression de l’ordre).« Vienne la nuit sonne l’heure » : j’aimerais que la nuit vienne, que l’heure sonne (expressiondu souhait).Guillaume Apollinaire a su donner à son poème une grande fluidité. Les références à l’eau sontnombreuses et l’on peut en relever le réseau lexical : « pont Mirabeau – coule – Seine – pont– onde – eau courante ». L’amour est, pour Apollinaire, à l’image de l’eau : l’amour passe, toutcomme s’écoule l’eau de la Seine, sous ses yeux. On remarque qu’aucun signe de ponctuationne vient altérer la fluidité des vers tantôt longs, tantôt courts. Et le retour des deux vers« Vienne la nuit sonne l’heure/Les jours s’en vont je demeure » accentue cette impression.Par ailleurs, la mise en page des vers peut faire penser à l’onde du courant qu’on observedepuis un pont. Le lecteur parvient ainsi à s’identifier au poète et à partager sa tristesse

Les emplois du verbe « aimer » dans le poème sont les suivants :– Vers 2 : « que j’aime » – « qui m’aime » 4 : « m’aime ». Vers 11 : « aimés ».Trois autres mots contiennent les mêmes sonorités :– Vers 3 : « même ». Vers 6 : « problème ». Vers 7 : « blême ».Tout l’art du poète consiste à savoir choisir et agencer les mots qui constituent son« matériel » au même titre que les couleurs pour un peintre. L’amour est le thème central dece poème, c’est ce que montrent les répétitions visibles et les répétitions cachées du verbe« aimer » tout au long du texte.Cette harmonie rêvée par le poète est traduite à travers certains effets sonores repérablesdans les rimes.• La valeur des rimesDans la première strophe et dans la deuxième strophe, les rimes « m’aime – même » desvers 2 et 3, « problème – blême » des vers 6 et 7 sont riches. Elles contiennent plus de deuxsons identiques communs et renvoient donc à l’idée d’entente harmonieuse par-delà le sensdes mots eux-mêmes.• La disposition des rimesLes deux quatrains sont construits selon le schéma des rimes embrassées : A/BB/A, ce quiévoque aussi le thème central du poème

Les formes de phrases. Trouvez dans le poème de Paul Verlaine une forme affirmative, uneforme négative, une forme exclamative, une forme interrogative.– Forme affirmative : « Je fais souvent ce rêve étrange » (vers 1)– Forme négative : « … une femme qui n’est ni chaque fois ni tout à fait la même » (vers 3)– Forme exclamative : « … et mon cœur, transparent / Pour elle seule, hélas ! » (vers 6)– Forme interrogative : « Est-elle brune, blonde ou rousse ? » (vers 9)

Proposition de début de paragrapheDans « Mon rêve familier », poème écrit en 1867, Paul Verlaine exprime toute la tristesse d’unhomme amoureux seul et incompris. Il n’y a ni colère ni violence dans ce texte mais uneatmosphère de chagrin immense distillé avec douceur. Cette impression est rendue grâce auxeffets sonores, notamment aux assonances et aux allitérations. On peut en effet relever

LexiqueLes homophones. Recherchez deux homophones dans le poème d’Aragon. Indiquez leursens. De quels autres homophones pouvez-vous les rapprocher ?On lit, aux vers 11 et 12, deux homophones : « lait » et « lai ». Le « lait glacé » désigne quelquechose de pénible à avaler. Expression à comprendre dans son sens figuré. Louis Aragon neparvient pas à « avaler », à digérer, la situation catastrophique de la débâcle de l’arméefrançaise.Un « lai » est un poème du Moyen Âge. Le poète met en opposition la déroute de la Francede 1940 avec les valeurs de combat et de fierté de la France d’antan.Autres homophones :– laid (laideur),– laie (femelle du sanglier),– laie (sentier percé dans une forêt),– lais (de « laisser », terrain en bord de mer laissé à découvert),– laye (sorte de hache).

Félix Arvers dans « Sonnet » exprime ses regrets de n’avoir pas su se faire entendre de lafemme aimée. Relevez dans les vers 1 à 8 les mots marquant son désarroi.Le poète est désemparé ; les mots et expressions suivantes expriment son désarroi : « Mystère(vers 1) – mal sans espoir (vers 3) – Hélas ! – inaperçu (vers 5) – Toujours […] solitaire (vers 7)– N’osant rien demander (vers 8) ».Le poème de Félix Arvers est un exemple de sonnet, poème de 14 vers constitué de deuxquatrains (strophes à quatre vers) et de deux tercets (strophes à trois vers). Les vers sontréguliers : il s’agit d’alexandrins, vers de 12 syllabes. Les rimes obéissent au schéma classiquedu sonnet

Choic personnel : Il est possible que certains d’entre eux repèrent la disposition classique du sonnet : deux quatrains suivis de deux tercets. « Le pont Mirabeau », est disposé d’une manière nouvelle et originale. certains peuvent être séduits par le texte d’Apollinaire parce qu’il ressemble à une chanson avec des coupletset un refrain. D’autres, plus sensibles au sens qu’à la forme, peuvent préférer le côté narratif de « Sonnet ». Quels thèmes les deux poèmes ont-ils en commun ?Les deux poèmes ont en commun les thèmes suivants :– l’amour : l’amour qui se termine, l’amour qui n’est pas partagé,– la fuite du temps,– la tristesse, la nostalgie,– la solitude du poète