Création 1 prof

Le long processus de la création

Chapitre 1 : Découvrir des processus de création

Problématique. Par quels procédés l'artiste réussit il a amorcé une création?

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Activité 1 : Découvrir des tableaux

Activité 2 : A la découverte d' un artiste

Activité 3 : l' importance du reseau lexical

Activité 4 : Etude comparative de deux images

Activité 5 : l' atelier de l' artiste

Activité 6 : Ecriture

Question 1. Quel document vous paraît le plus inventif ? Expliquez votre choix. Question 2. Le collage « Plonk et Replonk » et son titre associe l'invention de l'image à l'invention des mots. De quelle manière ? Question 3. On peut rapprocher l' image créé par Michal Batory de la citation de Géraldine kosiak: pour quelle raison selon vous? Question 4 . A quels procédés créatifs l'artiste Dorothée Golz a-t-elle recours ?.

Activité 1 : Découvrir des tableaux

"J'aime laisser venir les idées. Certaines repartent, d'autres restent, sous forme de brouillons, de dessins, d'installations." Géraldine kosiak, artiste.

Plonk et Replonk , "Sport et grands frissons: Le championing" . Collage..

Dorothée Golz, "steeple hat woman", 2005.

Michal Batory, "créateurs- migrateur" , 2008.

Activité 2 : A la découverte d' un artiste

Question 1 . À la lecture du texte, avez-vous été plutôt amusé ? Surpris ? Intéressé ? Question 2. Ce témoignage offre t-il selon vous l'image d'un artiste peintre telle que vous vous le représentez ? Question 3. Résumez l'emploi du temps d'une journée de Bernard Cadene. Question 4 . Faites la liste de ce que le peintre emporte dans ses poches.

Lundi 13 décembre.Après un footing sur les bord du canal Saint-Martory, je m'installe, le souffle court et les joues encore rouges, à ma table de dessin, devant un café. Je feuillette mes carnets de croquis ce qui, au passage, me permets de m' éventer discrètement. Des milliers de dessins au crayon, à l'encre, à la craie, que je complète en permanence. C'est ma richesse, mon potentiel « aérobie » ma réserve de sucres lents. Le croquis est à la peinture ce que l'entraînement de type fractionné est à la course à pied. Les amateurs du genre seront de quoi je parle. Mon travail d'artiste part de là. Dans mes poches en permanence, un crayon, un bloc de papier et mon couteau Laguiole. Attachement sentimental à mes origines. Si le laguiole ne sert à rien ni pour dessiner ni pour peindre, ( c'est d'autres couteaux dont il s'agit...) , il est utile pour affûter les crayons. Capital pour dessiner sans encombre, c'est un conseil de crayons affûté ! À travers mes feuillets, je tombe en arrêt, le souffle coupé, sur un croquis de femme que j'avais dessiné à la terrasse d'un café des Halles à Paris, en juin 1991. Voilà le départ de ce tableau. Toutes mes toiles sont le fruit de mon imagination, le mélange de différentes situations, de formes entrelacées qui me tiennent en haleine... Palpitant, non ? Bernard cadène. ," au jour le jour". Tourism media édition, 2005.

Activité 3 : l' importance du reseau lexical

Question 5. Relevez dans le texte tous les mots et expressions du réseau lexical de la course à pied . Pour quelle raison ce réseau est-il utilisé par l'auteur ?

activité 4 : Etude comparative de deux images

Bernard Cadène écrit : « le croquis est à la peinture ce que l'entraînement de type fractionné est à la course à pieds ». Comment comprenez-vous ce rapprochement ? Comparez les croquis au tableau final. Quelle est la part de réalité ? Quelle est la part d'imaginaire?

Bernard Cadène "femme à la terrasse d'un café", 2005.

Activité 5 : l' atelier de l' artiste

Comment trouvez-vous l’atelier ? le peintre lui-même ? les amis du peintre ? Quelle phrase importante prononcée par le peintre retenez-vous pour vous-même ?

Activité 6 : Ecriture

Rédigez un paragraphe dans lequel vous présentez le tableau de Bernard Cadène : thème,auteur, date. Décrivez-le en utilisant au moins cinq mots et expressions caractéristiques du vocabulaire artistique.

Comparez les croquis au tableau final. Quelle est la part de réalité ? Quelle est la partd’imaginaire ?Dans les croquis, on observe les différentes poses des silhouettes féminines dessinéesrapidement par Bernard Cadène. On retrouve l’une d’elles comme sujet principal du tableau.Il s’agit d’une jeune femme attablée à une terrasse de café. À partir de ce point de départ, lepeintre construit un décor de fleurs et de fruits stylisés très colorés et entoure son personnagede taches qu’il qualifie lui-même d’« abstraction

• À la lecture du texte, avez-vous été plutôt amusé ? surpris ? intéressé ?Cette question ouverte invite les élèves à s’exprimer librement et à porter un regard personnel sur la personnalité du peintre Bernard Cadène.• Ce témoignage offre-t-il, selon vous, l’image d’un artiste peintre telle que vous vousle représentez ?On peut se représenter un artiste peintre comme quelqu’un de lointain, d’inspiré, de solitaire, de mal à l’aise dans le quotidien. À travers son témoignage, Bernard Cadène apparaît très différent de ce cliché. Il est ouvert sur la vie, pratique la course à pied, ne cesse de couvrir ses carnets de dessins sans se prendre au sérieux. Il se surnomme lui-même « Crayon Affûté » (ligne 15).Analyse1. Résumez l’emploi du temps d’une journée de Bernard Cadène.Bernard Cadène commence sa journée par un footing sur les bords du canal Saint-Martory, il rejoint son atelier et se prépare un café. Il feuillette ses carnets, regarde ses milliers de croquis jusqu’à ce que l’un d’entre eux lui offre une piste d’inspiration. C’est le point de départ d’un nouveau tableau.2. Faites la liste de ce que le peintre emporte dans ses poches.Le peintre a toujours un crayon, un bloc de papier, son couteau Laguiole avec lequel il tailleson crayon.

Rédigez un paragraphe dans lequel vous présentez le tableau de Bernard Cadène : thème,auteur, date. Décrivez-le en utilisant au moins cinq mots et expressions caractéristiques duvocabulaire artistique.Le peintre Bernard Cadène a peint en 2005 Femme à la terrasse d’un café. Le support choisiest une toile et la technique utilisée est celle de l’acrylique. L’artiste s’inspire de l’un de sescroquis, celui d’une jeune femme qu’il avait dessinée presque quinze ans auparavant, alorsqu’elle était attablée à la terrasse d’un café des Halles, à Paris, au mois de juin. On est frappépar la vivacité et la gaîté des teintes : le jaune se mêle à l’oranger, au rouge réveillé par depetits éclats de vert. Les larges masses bleues et brunes entourant le sujet assurent àl’ensemble une composition solidement agencée.

Cette question ouverte invite les élèves à prendre librement la parole sur le thème du processus de création. Certains élèves peuvent être plus sensibles que d’autres à l’aspect humoristique, à l’aspect énigmatique ou encore à l’aspect provocateur des documents.Dans l’image, on voit un énorme camion engagé au-dessus d’un torrent sur une arche de pierre trop étroite reliant deux parois rocheuses vertigineuses. Le titre de l’image évoque les grands frissons provoqués par ce nouveau sport que serait le « camioning », jeu de mots formé sur « canyoning ».Géraldine Kosiak décrit la manière dont lui viennent les idées et comment certaines d’entre elles peuvent se concrétiser.L’observation d’une feuille d’arbre et de ses nervures régulières ainsi que de ses taches colorées a peut-être conduit Michal Batory à établir un rapprochement avec le planisphère, la ligne de l’équateur et la représentation des continents en jaune. Il joue sur les échelles, le très petit et le très grand, et propose une image compréhensible par tous pour présenter une exposition sur les créateurs du monde entier.Dorothee Golz qualifie son travail de « peinture numérique ». Grâce à un logiciel de retouche photo, elle intègre un personnage appartenant à un tableau de la Renaissance, une jeune femme coiffée d’un hennin. Elle lui redonne une nouvelle identité grâce à des vêtements modernes, une pose d’aujourd’hui (les bras croisés) et un environnement contemporain. Il s’agit d’un procédé d’association.

À travers la vidéo de trois minutes, on découvre un atelier plein de soleil, rempli d’objets,d’affiches, de tableaux colorés, de centaines de pinceaux de toutes tailles, de chaises peintes,de citations écrites à même les murs. Le peintre dit « avoir mauvais caractère », il est pourtantjovial et entouré d’amis avec qui il aime partager un bon repas. Il a beaucoup d’humour et surl’une de ses chaises, on peut lire : « En peinture, je ne comprends pas tout mais je parle detout, c’est le plus important. »

Le réseau lexical. Relevez dans le texte tous les mots et expressions du réseau lexical de lacourse à pied. Pour quelle raison ce réseau lexical est-il utilisé par Bernard Cadène ?Footing – souffle court – joues rouges – m’éventer – entraînement de type fractionné –amateurs : ces mots et expressions composent le réseau lexical de la course à pied.Bernard Cadène utilise ce réseau pour décrire son travail de peintre car les deux activitésexigent une discipline journalièr La course à pied est un sport d’endurance. Sa pratique journalière impose un entraînementrégulier, de « type fractionné ». Il en va de même pour la peinture. Pour maintenir le rythmede sa création, le peintre pratique chaque jour le croquis comme une forme de disciplinenécessaire à son inspiration.