Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
PARCOURONS LE MONDE !
noemie.pestel
Created on July 1, 2023
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
View
Interactive Event Microsite
View
January School Calendar
View
Genial Calendar 2026
View
Annual calendar 2026
View
School Calendar 2026
View
2026 calendar
View
January Higher Education Academic Calendar
Transcript
DICTEES ET HISTOIRE DES ARTS PARCOURONS LE MONDE !
TROP TÔT ! IL FAUT ATTENDRE ENCORE UN PEU POUR DECOUVRIR LA SUITE...
S1 : NOTRE-DAME DE PARIS
Pour édifier Notre-Dame de Paris, on a d'abord détruit la basilique Saint-Etienne. Au bout de 87 ans de construction, l'ensemble du bâtiment était quasiment achevé. A partir de 1250, on démolit les parties romanes pour les reconstruire dans le style gothique. Ces derniers travaux seront achevés en 1363.
Signe du lien entre la Terre et le Ciel, la cathédrale cherche à être le plus haute possible. La façade occidentale se décompose en 3 parties horizontales de plus en plus étroites, ce qui accentue l'effet de perspective. La 3e partie est formée des 2 tours avec un vide au centre, qui accentue le sentiment d'élan vers le ciel.
Vingt et une cloches de bronze composent la sonnerie de Notre-Dame dont le bourdon est la plus ancienne. Elles sonnent les heures et des moments clés de la vie de l’Église ou de l’Histoire de Paris. Elles portent toutes un prénom en hommage à une personnalité de l’Église.Le bourdon La plus grosse des cloches de Notre-Dame est située dans la tour sud. En campanologie, elle se nomme « bourdon ». Elle sonne pour les grandes occasions comme les fêtes de Noël, Pâques, Pentecôte, ou la Toussaint et lors d’évènements comme la mort ou l’élection du Pape. Le bourdon de Notre-Dame est fondu en 1683 est baptisé Emmanuel par son parrain Louis XIV. Cette cloche, considérée comme l’une des plus belles d’Europe, sonne en fa dièse. Son diamètre à la base est de 2,62 m pour une épaisseur de 21 cm. Il pèse 13 tonnes, dont 500 kilos pour son battant.
Notre-Dame de Paris est un roman écrit par Victor Hugo et publié en 1831. Ce monument de la littérature française se compose de 59 chapitres répartis en 11 livres. La morale de l’histoire : il faut savoir regarder au-delà des apparences.
Comment Victor Hugo a sauvé Notre-Dame de Paris ? Victor Hugo, l'homme qui sauva Notre-Dame En faisant de la cathédrale le principal personnage de son roman, en rendant les pierres vivantes et vibrantes, Hugo frappe les consciences, d'autant que l'édifice a été une nouvelle fois vandalisé l'année même de la sortie du roman.
Il existe également une comédie musicale sur Notre-Dame de Paris. En voici un extrait.
Notre-Dame de Paris : ce que l’incendie a révélé Tout le monde se souvient du 15 avril 2019, date de l’incendie tragique de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Notre dame de pierre est également une dame de fer que l’incendie a révélé. Protégé par son statut de monument historique, l’édifice était jusque-là inaccessible aux scientifiques. Les chercheurs cherchent à cartographier l’incendie et ses températures pour aider le processus de restauration. L’incendie a révélé un squelette de métal au cœur des pierres de la cathédrale. Une découverte précieuse, car elle permet aux chercheurs de déduire à quelle température ce métal a été exposé pendant l’incendie. Comment travaillent les scientifiques ? Premièrement, le métal s’altère avec le temps et se couvre d’une couche de rouille. On appelle cela la corrosion. Cette couche de rouille réagit à la chaleur et se transforme. Pour connaître l’effet de la chaleur sur le squelette en métal de Notre-Dame, les chercheurs ont chauffé des agrafes similaires récoltées lors de la restauration de la cathédrale de Metz. Deuxièmement, en plus de la couche de corrosion, le fer change en présence de chaleur. On appelle cela l’oxydation : les atomes de fer qui composent les agrafes se remanient sur plusieurs couches sous l’effet de la chaleur et leur nouvelle composition est un indice pour les chercheurs. → Grâce à cette enquête scientifique, il sera plus facile de restaurer la cathédrale pour les bâtisseurs.
INCENDIE DE NOTRE-DAME EN 2019
S2 : LA TOUR DE LONDRES
La Tour porte mal son nom, car il n’y en a pas qu’une mais plusieurs ! La forteresse est immense et transpire de mille ans d’histoire britannique, c’est le lieu parfais pour en apprendre beaucoup sur le passé médiéval et les rois d’Angleterre !
Quelques anecdotes... L'histoire de la tourLa Tour de Londres est un château médiéval qui a servi à plusieurs fins. C'était une résidence royale, un zoo exotique, et a finalement été transformée en prison !
Guillaume le Conquérant a été le premier résident de la Tour. Il a construit le château dans les années 1070 comme résidence londonienne et aussi pour se protéger (même si à l'origine le château ne possédait que deux étages).
Viennent ensuite Guillaume II, qui a construit un mur de pierre autour du château en 1097, suivi de Richard Cœur de Lion, qui a ajouté un fossé pour plus de sécurité pendant son règne (1189-1199). Le château a eu quelques résidents de plus, y compris les rois Henry III et Edward I, qui ont agrandi le château jusqu'à ce qu'il ressemble à ce qu'il est aujourd'hui.
Le long de la promenade vous pourrez voir les célèbres corbeaux. Personne ne sait quand ni pourquoi ils sont arrivés là, mais selon la légende, si l'un des six oiseaux quitte la Tour, le royaume tombera. Alors ne les effrayez pas !
La première trace de "ménagerie" à la Tour remonte à 1210, sous le règne du roi John (1199-1216). À l'époque, vous pouviez trouver toutes sortes d'animaux du monde entier, des lions et des kangourous aux éléphants, et même des ours polaires et des autruches ! La ménagerie était une attraction populaire qui permettait aux visiteurs de voir des animaux qu'ils n'auraient jamais pu voir autrement. Pour des raisons de sécurité - tant pour les animaux que pour les gardiens - la Ménagerie a été fermée en 1832 et les animaux ont été transférés au zoo de Londres.
Certains des détenus les plus infâmes de Grande Bretagne ont été détenus à la prison de la tour de Londres. L'une des prisonnières les plus célèbres était Anne Boleyn, la deuxième épouse de Henry VIII. Parmi les autres membres de la famille royale, mentionnons Lady Jane Grey, qui était reine pendant une semaine ! À la fin du XVIIIe et au XIXe siècle, la tour était moins utilisée pour les prisonniers.
Pendant environ 500 ans, la majorité des pièces de monnaie de l'Angleterre a été conçue à la Tour de Londres. L'endroit où les pièces sont fabriquées est appelé «Mint» (Monnaie in french). À l'origine, les pièces étaient fabriquées à la main, les ouvriers utilisaient un marteau pour tamponner le motif sur le morceau de métal. Plus tard, une machine appelée presse à vis a été utilisée. Au début des années 1800, un espace plus grand était nécessaire et la Monnaie a été déplacée de la Tour vers un nouveau bâtiment. La Tour abrite les joyaux de la Couronne, un ensemble de bijoux inestimables qui comprend le fameux diamant Star of Africa et la couronne impériale.
Clique sur l'image pour agrandir les explications.
S3 : LE COLISEE
Le Colisée est le nom d'un amphithéâtre romain datant de l'antiquité, construit sous les règnes des empereurs Vespasien et Titus, puis modifié par Domitien. On l'appelle parfois l'amphithéâtre Flavien, son nom actuel est un dérivé de l'adjectif 'colossal', qui est l'une de ces caractéristiques. Le Colisée est la plus grande construction de l'antiquité romaine, il se trouve actuellement au centre-ville de Rome, ce qui en fait le monument le plus visité de Rome. Le Colisée est vraiment impressionnant si l'on s'en approche, mais il faut reconnaitre qu'il est en triste état. Il faut relativiser car beaucoup d'autres bâtiments antiques sont en ruines, eux, et lui est toujours debout, mais il est loin d'être complet. Parmi les principales destructions, il faut noter le fait qu'une grande partie de la façade extérieure est tombée, ainsi que l'arène elle-même. Les sous-sols de l'arène existent toujours mais sont à l'air libre, fortement dégradés. Enfin une partie des gradins a disparu, de même que les mats qui soutenaient la toile de protection solaire.
Mais malgré ces destructions, le Colisée reste un bâtiment imposant que l'on imagine sans peine dans son intégralité puisqu'il est de forme approximativement circulaire, et que ce n'est qu'une partie de la façade qui n'existe plus. Il suffit donc de se l'imaginer avec la totalité de la façade en place, ainsi qu'avec l'arène pour savoir comment il était à l'origine.
L'amphithéâtre était une salle de spectacles, c'est à dire que la population qui s'y rendait passait sa journée à regarder différents spectacles. Les plus souvent, les romains se divertissaient devant : Des combats de gladiateurs, Des chasses d'animaux sauvages, Des reconstitutions de batailles navales, Des reconstitutions d'espaces champêtres ou forestiers, Des présentations d'oeuvres d'art, Des exécutions de condamnés à mort. Ces types de spectacles étaient présentés dans différents ordres, sans qu'il n'y ait de protocoles. Bien sûr les spectacles de batailles navales, que l'on appelle des naumachies, interdisaient l'utilisation de l'arène pour présenter une forêt, mais cette arène était avant tout vue comme un vaste espace pouvant être utilisé à loisir : Ainsi la plantation d'arbres, temporairement, permettait aux animaux sauvages de se cacher.
Clique pour agrandir les explications sur le Colisée
S4 : LE MANNEKEN-PIS
Le Manneken-Pis est une statue située à Bruxelles (Belgique). Son personnage est pour Bruxelles ce que Gavroche est à Paris, un enfant symbole de la résistance populaire. C'est une fontaine de bronze mesurant 50 centimètres située dans le quartier de la Grand Place à Bruxelles. La fontaine représente un garçon qui urine. Elle est un des nombreux symboles de la Belgique. "Manneken-Pis" vient du néerlandais Manneke Pis qui signifie l'enfant qui pisse. La statue a été commandée par la mairie de Bruxelles en 1619 à Jérôme Duquesnoy, un sculpteur belge. On ne sait pas exactement pourquoi cette statue a été commandée, mais de nombreuses histoires circulent. Une de celles-ci raconte que, lors de l'invasion de la Belgique par l'Espagne, un petit garçon vit une bombe, mais ne parvenait pas à l'éteindre. Alors, puisqu'il fut pris une forte envie, il urina sur la mèche. Une autre raconte qu'un petit garçon s'était perdu et son père l'avait trouvé dans sa position actuelle.
La statue actuelle est une reproduction. L'original, plusieurs fois volé et retrouvé dans les années 1960, a été restauré : il est exposé à la Maison du Roi, sur la Grand-Place, où il dispose de son propre musée. On peut y voir un certain nombre de costumes qu'il a porté. Une des nombreuses coutumes en Belgique est d'habiller Manneken Pis pour les occasions telles que Noël, Pâques ou même la rentrée des classes. Une autre tradition est de remplacer l'eau de la fontaine par de la bière belge comme la Stella Artois pour des fêtes nationales comme le 21 juillet ou la St-Verhaegen qui est la commémoration de la fondation de l'Université Libre de Bruxelles.
Clique pour agrandir les informations sur Bruxelles
S5 : LA STATUE DE ZEUS
S6 : LE COLOSSE DE RHODES
Le colosse de Rhodes est l'une des sept merveilles du monde antique. Il s'agit d'une gigantesque statue de bronze représentant Hélios et dont la hauteur dépassait trente mètres. Il fut détruit en -226 av. J.-C. par un tremblement de terre. Le colosse fut conçu par Charès de Lindos, un grand architecte de la Grèce antique qui, après avoir découvert une erreur dans ses calculs (pour le Colosse de Rhodes), se serait suicidé. Érigé entre 303 et 291 av. J.-C., les Rhodiens durent travailler douze ans pour arriver à bout de cette magnifique œuvre de l'Antiquité. L'immense colosse faisait 32 mètres de hauteur. On disait que les bras d'un homme ne pouvaient pas entourer l'un de ses pouces! La structure intérieure était faite en pierres entourées d'une armature en fer (pour fixer les plaques de bronze).
Sa structure extérieure était faite de bronze fondu puis formé. Le Colosse de Rhodes tenait probablement un flambeau dans sa main droite pour servir de phare et s'appuyait sur une lance de l'autre main. Il était ancré sur un socle de marbre.
S7 : LE PONT DE MOSTAR
Symbole de la reconstruction du pays, le Vieux pont de la deuxième ville de Bosnie accueille le dernier week-end de juillet la plus ancienne compétition de plongeon du monde. Construit en 1566 à l’époque de l’Empire ottoman, le Vieux pont est l’emblème de la deuxième ville de Bosnie. Il lui a même donné son nom: Mostar signifie «le gardien du pont» à qui il fallait payer un droit de passage avant de traverser le «Stari Most», le Vieux pont. L’édifice a toujours été érigé en symbole. Symbole de la guerre civile (1992-1995) lorsque les Croates l’ont détruit à coups d’artillerie en 1993, malgré les civils bosniaques venus défendre cet emblème de l’Empire Ottoman, donc de l’islam. Et symbole de la renaissance du pays et du dialogue entre Musulmans et Croates lorsqu’il a été rebâti avec l’aide de la communauté internationale en 2004.
S8 : LES MOAÏS
L'île de Pâques (en espagnol : Isla de Pascua ; en rapanui: Rapa Nui) est une île isolée au sud-est de l'Océan Pacifique. Elle était peuplée de 5 167 habitants en 2012 et s'étend sur 166 km². L'île est célèbre pour ses statues impressionnantes (les moaï) et son écriture (le Rongo-Rongo). Elle est nommée ainsi car elle fut découverte le jour de Pâques 1722, par Jakob Roggeveen. L'île appartient au Chili. Elle est située à 3 700 km des côtes chiliennes d'Amérique du Sud et à 4 000 km de Tahiti. C'est une île volcanique qui culmine à 507 mètres. L'île compte trois lacs d'eau douce et abrite de nombreux d'oiseaux de mer. Des moutons introduits au XIXe siècle y sont élevés. L'île dispose d'un climat tropical. Les températures varient de 18°C en juillet à 28ºC en février. Il tombe environ 1 140 mm de pluie et c'est en avril où il en tombe le plus. Aujourd'hui, la principale ressource économique est le tourisme. La NASA a installé une très grande piste destinée à d'éventuels atterrissages de secours pour ses navettes spatiales.
Les moaïs sont les statues caractéristiques de l'île. On en a dénombré près de neuf cents. Ce sont des blocs de roche volcanique sculptée (le basalte) qui mesurent de 2,5 à 9 mètres de hauteur et pèsent en moyenne 14 tonnes. Dans la carrière d'extraction de la roche, on a trouvé des blocs sculptés et inachevés, allant de 10 mètres à 21 mètres de haut. Les statues sont alignées le long de la côte, dos à la mer et tournées vers l'intérieur de l'île. On a trouvé des traces de couleurs : les yeux sont blancs grâce à des incrustations de corail ; l'iris de l’œil est rouge grâce au tuf volcanique. Certaines statues sont coiffées d'un chapeau constitué d'un bloc indépendant.
S9 : L'OPERA DE SYDNEY
Utilise les flèches pour découvrir chaque pièce. Profite du spectacle !
S10 : LE TEMPLE DE SUBRAMANYA
Les îles Fidji sont situées dans l'océan Pacifique, non loin de l'Australie. C'est un archipel de plusieurs îles et pour être exacte, il y en a 326 dont 4 qui principales : Taveuni, Vanua Levu, Kandavu, Viti Levu. L'île est d'origine volcanique et coralienne, avec un relief montagneux. Le point culminant des îles Fidji est le Mount Tomanivi qui culmine à 1324 mètres d'altitude. L'île a eut son indépendance le 10 octobre 1970 et la fête nationale est le même jour. Sa capitale se nomme Suva. La langue officielle est l'anglais mais les habitants parlent le fidjien, rotuman et hindi. La superficie de l'île est de 18 242 kilomètres² pour une population de 840 000 habitants. Si vous y allez, n'oubliez pas de prendre des dollars des îles Fidji (FJD) Les îles Fidji regorgent de très belles plages et des fonds marins d'exception. Suva, la capitale, dévoile de belles bâtisses coloniales qui sont les témoins de la présence des Britanniques à une période de l'histoire. Les tout premiers habitants des îles Fidji étaient des Austronésiens qui sont arrivés du sud est asiatique. L'île fut découverte par l'explorateur Abel Tasman au 17e siècle.
Le temple de Sri Siva Subramaniya est un superbe Temple hindou à Nadi. Il est à l'extrêmité de la route principale qui traverse Nadi. Le temple d'origine était un vieux temple, il a été construit en 1926, il fut ensuite rénové pour une célébration en 1976. Le temple accueille de nombreux fidèles pour assister et participer aux cérémonies religieuses. La fondation du nouveau temple se fit sur l'ancien site en 1976 pour la célébration du jubilé d'or de son Excellence Le Haut Commissaire pour le gouvernement de l'Inde dans les îles Fidji. Les cérémonies de consécration du nouveau temple national eurent lieu le 15 juillet 1994.
Regarde et admire les détails architecturaux de ce temple ...
S11 : LE FOUR CANNIBALE
L’installation des premiers habitants de Wallis et Futuna remonte à environ 1400 avant Jésus-Christ d’après la datation des plus anciens vestiges découverts sur les deux îles. Les fragments de poterie Lapita prouvent l’origine austronésienne de ces premiers habitants. Les langues locales confirment également leur appartenance au groupe austronésien. WALLIS Dès le 15ème siècle, les invasions tongiennes s’installent au sud d’Uvea (Wallis) et les chefs sont directement envoyés par le roi de Tonga. Pendant environ deux siècles, les liens entre Wallis et le royaume de Tonga sont réguliers et demeurent encore présents dans la tradition orale. L’autorité de ces rois ayant crû au fil des années, ils prirent leur indépendance par rapport à leur royaume de tutelle. Un système de chefferie de type pyramidal tel qu’il existe actuellement, commence à se mettre en place. Ce système fonctionne depuis le roi Takumasiva, au 17ème siècle. Les coutumes et la langue sont imprégnées de celles de Tonga. FUTUNA Vers l’an 800 avant Jésus-Christ, la population de Futuna vivait au bord de mer. A partir des années 700 après Jésus-Christ, les Futuniens s’installèrent sur les plateaux exploitant les fonds de vallée et le bord de mer. Aux XV ème et XVI ème siècles, les Futuniens repoussèrent les tentatives d’invasions tongiennes. Au XVIIème siècle, ce sont des Samoans qui s’installent à Anakele, dans le royaume d’Alo. L’organisation sociale reposait sur les clans jusque vers le XVIIIème siècle où les royautés actuelles de Futuna commencent à émerger. Le bord de mer est, à nouveau, occupé par la population.
Quelques sites de Wallis Certains lieux sont marqués par l’empreinte de l’Histoire. L’un évoque une célèbre bataille que les Tongiens perdirent : Les " marais sanglants " que l’on trouve au niveau du district de Mua, plus précisément à Utuleve. Cette bataille entre les Tongiens et les résidents de Wallis entraina, au quinzième siècle environ, la mort de toute une armée de soldats tongiens arrivés en pirogue.
Le fort de Talietumu Les bâtisseurs de ce fort, sont originaires des îles Tonga. Il est situé dans le sud de l’île. Lac Lalolalo Situé dans le sud-ouest de l’île, le Lac Lalolalo a une profondeur de 80 m et un diamètre de 400 m. Ce lac se trouve au fond d’un cratère circulaire. Cette grande réserve d’eau douce abrite en son fond sulfureux, des anguilles aveugles, il est couronné d’une forêt primaire.
Quelques sites de Futuna La pierre dorsale de Sakumani Le monument mesure environ 1,50 m de hauteur et servait essentiellement à des rituels ou de cérémonies. Sakumani est le roi mythique régnant sur la région de Tavai, il serait d’après certaines versions, le petit-fils d’un couple samoan. Le four cannibale de Lafua Le four mesure environ 3 mètres de diamètre et se situe à plus de 200 mètres de la sépulture de Papa. Ce four immense est le seul monument témoignant de cette période de cannibalisme.
Site d’Anakele Le lieu dit Anakele est le berceau royal de la dynastie Fakavelikele comme aujourd’hui sous le nom de Tuiagaifo. La fondation du domaine royal d’Anakele se situerait aux environs des années 1670 de notre ère…. Sépulture du premier FAKAVELIKELE La sépulture du premier Fakavelikele est beaucoup moins importante par sa forme, elle ne se présente pas comme une sépulture royale à double part. L’unique raison est qu’il n’est pas mort roi. Son fils Pili lui a succédé pendant son vivant. La mémoire futunienne le retient comme l’ancêtre fondateur dont tous les rois d’Anakele porteront le nom jusqu’à l’arrivée des missionnaires.
Tu peux jouer plusieurs fois afin de mieux revoir le vocabulaire de cette semaine car les questions ne seront pas toujours les mêmes à chaque partie !
S12 : LE HAKA
Hymne officiel de la Nouvelle-Zélande
Selon les légendes maories, Tama-nui-te-ra, le dieu du soleil, et sa femme Hine-raumati, qui incarne l'été, ont eu un fils, Tane-rore. Durant l'été, celui-ci dansait pour sa mère, "avec des mouvements légers et rapides qui faisaient frémir l'air. Ce sont ces mouvements qui sont le fondement de tout haka". Les haka ont d'abord été effectués par les tribus maories lors de rencontres importantes. C'était notamment le cas sur les champs de bataille. Les guerriers se donnaient ainsi du courage avant le combat, et effrayaient leurs adversaires. Ce type de haka guerrier est appelé "peruperu haka". Mais les Maoris exécutaient également un haka lorsque plusieurs groupes se réunissaient en paix. Les paroles et la gestuelle étaient évidemment différentes selon le contexte.
Pour la petite histoire, le "Ka Mate", le haka rendu populaire par les All Blacks, a été composé dans les années 1820 par le chef maori Te Rauparaha. Celui-ci réussit à échapper à une tribu ennemie en se cachant dans une sombre fosse de stockage de nourriture. Lorsqu'il en ressortit, il fut accueilli par des rayons de lumière et un chef ami. Les paroles : "Ka mate, ka mate, ka ora, ka ora" (C'est la mort, c'est la mort, c'est la vie, c'est la vie) sont une célébration de la vie triomphant sur la mort.
Au fil du temps, le haka a évolué, devenant un moyen pour les communautés de se rassembler. Ce type de haka s'appelle "ngeri haka". Il est utilisé lors des cérémonies et célébrations maories pour honorer les invités, comme signe de respect et de solidarité, et montrer l'importance de l'occasion. Un haka peut donc être exécuté lors d'événements familiaux, comme les anniversaires, les funérailles et les mariages.
Et le haka est bien évidemment utilisé par les équipes sportives de Nouvelle-Zélande, dont l'équipe nationale de rugby. (A noter que d'autres nations exécutent une danse guerrière avant le début de leur match de rugby. Il s'agit du Cibi pour les Fidji, du Siva tau pour les Samoa, et du Kailao pour les Tonga.)Si certains haka ne peuvent être effectués que par des hommes, d'autres peuvent être exécutés par n'importe qui. Il existe même des haka uniquement de femmes.
S13 : LE CIMETIERE DE RABAUL
La Papouasie-Nouvelle-Guinée
Rabaul, ville de Papouasie-Nouvelle-Guinée, fut le théâtre de batailles pendant la Seconde Guerre mondiale : les tunnels souterrains japonais, qui s’étendent sur plusieurs kilomètres et furent creusés par l’armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale pour se protéger des raids aériens alliés et pour cacher bateaux et sous-marins aux ennemis. On peut y voir l’épave de la grue flottante britannique, capturée par les Japonais à Singapour toujours pendant la Seconde Guerre mondiale et remorquée à Rabaul en neuf jours pour ensuite être détruite deux jours plus tard par les forces aériennes alliées et mise hors service à jamais. Vient ensuite le musée de la guerre avec le cimetière adjacent de Bita Paka, où sont enterrés plus de 1 000 soldats et indigènes qui ont perdu la vie pendant la guerre du Pacifique, alors qu’en 1942, la base stratégique de Rabaul était fortement touchée par les frappes aériennes. Un autre lieu important est le fascinant musée des reliques de guerre de Kokopo, qui abrite une grande collection d’armes, de chars, de pièces d’artillerie japonaise et de pièces d’avions qui ont été abattus pendant la Seconde Guerre mondiale.
26 janvier 1944 : Rabaul sous les bombes Dans le Pacifique, le 26 janvier 1944, un puissant raid américain mobilisant plus de deux cents chasseurs et bombardiers vise la base japonaise de Rabaul en Nouvelle-Bretagne. La frappe intense provoque des destructions importantes dans le dispositif défensif de l’ennemi, dans ses bâtiments de stockage et touche sévèrement son parc aérien. De nombreux chasseurs Zéro stationnés sur le tarmac sont anéantis au sol. Ces appareils ont été affectés dans l’archipel seulement depuis quelques jours pour en conforter la sécurité aérienne! C’est un coup dur pour les Nippons. L’état-major US parle de 863 appareils abattus ou détruits depuis le début des combats conduits contre les positions ennemies de Nouvelle-Bretagne. Les unités US obtiennent le feu vert pour engager la deuxième étape du plan de bataille qui a été établi. Il s’agit de la destruction totale de Rabaul. Désormais, sans potentiel aérien, les Japonais ne représentent plus une vraie menace contre les forces du général Douglas McArthur aussi bien dans les îles Salomon qu’en Nouvelle-Guinée. Une bonne nouvelle ne venant pas seule, des B25 américains escortés par des chasseurs réussissent leur premier raid d’envergure contre Maloelap aux îles Marshall et détruisent beaucoup d’appareils japonais au parking. Les pilotes nippons n’ont pas été informés de l’arrivée d’une force adverse. Une défaillance dans leur système de surveillance qui leur coûte très chère.
S14 : LA GRANDE BARRIERE DE CORAIL
Le corail ressemble à une plante, mais en fait, il est fait de squelettes d'animaux très petits appelés polypes. Au fil du temps, ces polypes s'accumulent les uns sur les autres. Les polypes sont comme des animaux mous, un peu comme les méduses. Quand ils se fixent sur quelque chose, ils construisent un squelette dur. Quand le polype meurt, son squelette reste là. Sur la barrière de corail, les coraux vivants sont à la surface. Ils se reposent sur les squelettes des animaux morts qui se trouvent en dessous, plus profondément dans la mer.
La barrière de corail de l'océan Pacifique est située principalement dans la région de l'océan Pacifique ouest, le long de la côte est de l'Australie et des îles du Pacifique sud. La plus célèbre et la plus grande de ces barrières de corail est la Grande Barrière de Corail, qui s'étend sur environ 2 300 kilomètres le long de la côte du Queensland, en Australie. La Grande Barrière de Corail est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et est l'un des écosystèmes coralliens les plus importants et les plus diversifiés de la planète.
La Grande Barrière de Corail est composée de milliers de récifs coralliens, de centaines d'îles et d'îlots coralliens, ainsi que de vastes étendues de lagons peu profonds. Elle abrite une extraordinaire diversité biologique, avec des milliers d'espèces de coraux, de poissons, de mollusques, de tortues de mer, de requins, de raies et de nombreuses autres formes de vie marine.
Ce système corallien est non seulement un refuge pour une multitude d'espèces marines, mais il joue également un rôle crucial dans l'équilibre écologique de l'océan. Les récifs coralliens fournissent une protection contre l'érosion côtière, abritent des nurseries pour les petits de nombreuses espèces marines, et contribuent à la régulation du climat en capturant et stockant du carbone.
La Grande Barrière de Corail est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1981 en raison de sa valeur exceptionnelle sur le plan écologique. Cependant, elle fait face à de nombreux défis, notamment le changement climatique, la pollution, les activités humaines et les pressions exercées par le tourisme. La préservation de ce fragile écosystème est donc essentielle pour sa survie à long terme.
S15 : LE PYRAMIDES D'EGYPTE ET LE SPHINX
Les trois pyramides de Gizeh ont été construites par les pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos. Connues comme les plus hautes pyramides de l'Égypte et du monde, ces pyramides sont les tombeaux des plus grands pharaons de la IVème dynastie de pharaons.
Le plateau de Gizeh est situé sur la rive gauche du Nil et fait face à l'ancienne ville du Caire. Les grandes pyramides de Gizeh ont été construites dans le but d'être éternelles. Étant donné l'état de ces tombeaux gigantesques après 4500 ans, on peut dire que cet objectif a été atteint par les bâtisseurs égyptiens du monde antique.
La pyramide de Khéops
Le pharaon Khéops a lancé le premier projet de pyramide de Gizeh, vers 2550 avant J.-C. Sa "Grande pyramide" est la plus large et haute du site et s'élève à 147 mètres au-dessus du niveau du sol. La construction de cette pyramide a été permise par le très long règne de soixante-trois ans du pharaon Khéops.
La pyramide de Khéphren
Le fils de Khéops, le pharaon Khéphren, a construit la deuxième pyramide à Gizeh, vers 2520 avant J.-C. Son ouvrage comprenait également le Sphinx, le mystérieux monument en calcaire avec un corps de lion (lui offrant une force surhumaine) et une tête de pharaon (lui offrant une intelligence supérieure). Le Grand Sphinx a pour rôle d'être le gardien de l'ensemble des pyramides du site.
La pyramide de Mykérinos
Construite par le pharaon Mykérinos vers 2490 avant J.-C., la troisième des Pyramides de Gizeh est considérablement plus petite que les deux premières. La pyramide est réputée comme plus petite que les deux autres à cause du règne beaucoup moins long de son souverain constructeur (selon certaines trouvailles archéologiques, Mykérinos n'aurait régné que pendant dix-huit ans).
Tout savoir sur les pyramides de Gizeh
Les chiffres affolants de la pyramide de Khéops
S16 : LA CITE HISTORIQUE DE DJENNE
Habité depuis 250 av. J.-C., le site de Djenné s'est développé pour devenir un marché et une ville importante pour le commerce transsaharien de l'or. Aux XVe et XVIe siècles, la ville a été un foyer de diffusion de l'islam. Ses maisons traditionnelles, dont près de 2 000 ont été préservées, sont bâties sur des petites collines toguere et adaptées aux inondations saisonnières.
En plus de sa prestigieuse mosquée, Djenné abrite encore ses maisons monumentales au style élégant et d’une rigoureuse composition avec, aux façades, dotées ou non d’un auvent, leurs pilastres en contreforts, et au centre de l’intense ornement « le potige », motif décoratif signalant l’emplacement de la porte d’entrée.
S17 : LE PALAIS ROYAL DE FES
Que vois-tu? Que ressens-tu?
D'après toi, pourquoi y a-t-il 7 portes?
Ce palais a été réalisé au Maroc, dans la ville de Fès.
Le Maroc est un royaume situé en Afrique, plus précisément en Afrique du Nord. Le Maroc est le seul pays africain qui ait accès à la fois à la mer Méditerranée et à l'océan Atlantique. Sa capitale administrative et politique est Rabat. La monnaie est le dirham marocain.
S18 : LA CITE ROYALE D'ABOMEY
Palais royaux d'Abomey De 1625 à 1900, douze rois se succédèrent à la tête du puissant royaume d’Abomey. A l’exception du roi Akaba, qui utilisa un enclos distinct, chacun fit édifier son palais à l’intérieur d’un enclos entouré de murs de pisé tout en conservant certaines caractéristiques de l’architecture des palais précédents dans l’organisation de l’espace et le choix des matériaux. Les palais d’Abomey fournissent un témoignage exceptionnel sur un royaume disparu.
Le Bénin est un État d'Afrique de l'Ouest. Le Bénin comptait 13 301 694 habitants en 2021. Le pays a comme voisins le Togo à l'ouest, le Nigeria à l'est, le Niger au nord-est et le Burkina Faso au nord-ouest. Le Bénin a accédé à l'indépendance complète le 1er août 1960, sous la dénomination de République du Dahomey. La capitale officielle est Porto-Novo, Cotonou étant la capitale économique. Le Bénin a comme langue officielle le français et comme monnaie le franc CFA. Le régime politique du Bénin est de type présidentiel et l'actuel président de la République est l’homme d’affaires Patrice Talon, qui a succédé à Boni Yayi lors de l'élection de mars 2016 : la passation de pouvoir s'est tenue le 6 avril 2016 au palais de la Marina à Cotonou. Le Bénin fait partie de plusieurs organisations internationales, dont l'Organisation internationale de la francophonie et l'Organisation de la coopération islamique.
S19 : LES TOMBEAUX ROYAUX DE MEROE
Les pyramides de Méroé sont les tombeaux des rois et reines de la première civilisation connue d'Afrique noire : le royaume méroïtique. Gardiennes pâles et solennelles sous la lumière zénithale du désert de Bayuda, les pyramides de Méroé flambent dès le soleil couchant.
Héritage des pharaons noirs, l’ancienne capitale de Nubie se dresse encore fièrement parmi les collines de sable ocre. La sublime cité antique de Méroé se trouve dans une zone géographique appelée Nubie, qui englobe le nord du Soudan actuel et le sud de l’Égypte. Elle faisait partie de l’ancien royaume de Koush, un empire devenu influent grâce à la présence d’or en quantité astronomique. Les vestiges de Méroé ont été découverts en 1822 par les deux explorateurs français Frédéric Cailliaud et Pierre-Constant Letorzec. Ces ruines sont les mieux préservées de l’ancien royaume de Koush. On y retrouve des constructions de l’ancienne ville, des palais, des bâtiments religieux, mais aussi et surtout les fameuses pyramides royales (environ 40 réparties dans 3 nécropoles différentes). Beaucoup d’objets en céramique et en fer ont été retrouvés, donnant une indication du niveau de richesse de la ville. On ignore encore beaucoup de choses sur Méroé et ses pyramides. Cela ne fait que depuis quelques dizaines d’années que cette civilisation intéresse les chercheurs, car elle était auparavant perçue comme une pâle copie de l’ancien empire égyptien. De plus, le site est trop grand pour être fouillé en long, en large, et en travers, il y a donc de nombreux vestiges encore enfouis. Enfin, des pillages massifs ont eu lieu à la fin de l’Antiquité, et de nombreuses pyramides ont été démontées (ou décapitées !) au XIXe siècle par des explorateurs espérant tomber sur des pièces ou des cachettes secrètes.
Cette pyramide a été décapitée par un explorateur !
Des pyramides curieusement construites Bien qu’inspirées des méthodes de construction égyptiennes, les pyramides de Méroé sont assez différentes dans leur conception extérieure et intérieure. D’une part, elles sont dotées de fortes pentes et sont beaucoup moins imposantes. D’autre part, elles ne possèdent en général qu’une seule « chambre » : la pièce accueillant le cadavre royal était creusée dans le sous-sol, puis la pyramide était construite au-dessus du corps, à la manière d’une pierre tombale actuelle pour indiquer la localisation du défunt. On a néanmoins retrouvé des représentations du dieu égyptien Osiris dans des chapelles accolées aux sépultures.
Clique sur l'image puis utilise les flèches haut et bas de ton clavier pour explorer le site de Méroé et l'intérieur des pyramides !
S20 : LE PHARE D'ALEXANDRIE
Le phare était situé sur l'île de Pharos, dans le port d'Alexandrie. Il s'élevait sur trois niveaux, successivement à base carrée, octogonale et circulaire, et sa hauteur atteignait 134 mètres. Il fut construit vers 300 av. J-C, peut-être, d'après une inscription contestée et disparue, par l'architecte Sostrate de Cnide. Pendant la journée, la lumière était émise par les rayons du soleil se reflétant dans un jeu de miroirs convexes. Pendant la nuit, la lueur des flammes d'un grand feu de bois résineux était réfléchie par ces mêmes miroirs. Visible à 50 km, le phare a guidé les marins jusqu'au XIVe siècle. Des pierres sculptées provenant de l'édifice ont été retrouvées récemment au fond de la mer, à proximité du fort Qaitbay, qui a remplacé le phare.
L'HISTOIRE DU PHARE Après la mort d'Alexandre le Grand, son empire fut partagé entre ses généraux. L'un d'entre eux, Ptolémée, membre de la famille des Lagides, reçut l'Égypte et devint roi sous le nom de Ptolémée Ier. Il installa sa capitale dans le delta du Nil, à Alexandrie, ville fondée par Alexandre. Celle-ci se développa rapidement et devint une des villes les plus importantes du monde grec. Ptolémée Ier lança alors la construction d'un phare car Alexandrie était un grand port. De plus il voulait montrer sa puissance par la construction d'un grand monument. Il confia alors le chantier à l'architecte grec Sostrate de Cnide. Les travaux débutèrent en -297 av. J-C et finirent en -259 av. J-C, sous le règne du fils de Ptolémée Ier, Ptolomée II. Le phare fit l'admiration des visiteurs durant toute l'Antiquité. Après l'invasion de l'Égypte par les arabes, celui-ci, affecté en tant que mosquée commença à se délabrer. En 1303, il s'effondra à la suite d'un tremblement de terre. Par la suite, les ottomans (turcs) construisirent une forteresse à son emplacement. Des vestiges furent mis à jour en 1994 grâce à l'archéologue français Jean-Yves l'Empereur.
S21 : LE PARC ARCHEOLOGIQUE DE LEPTIS MAGNA
Leptis Magna est une cité aux influences multiples : d’abord carthaginoise puis autonome après la Troisième Guerre Punique, et ensuite romaine, elle connaît un premier grand développement urbain sous Auguste, comme l’attestent ses nombreux monuments : amphithéâtre, aqueduc, arcs de triomphe, basiliques, cirque, curie, forum, marché, nymphée, palestre, port artificiel, temples, théâtre, thermes… Devenue colonie romaine, elle compte une population de près de 100 000 habitants. La cité s’enrichit grâce au commerce de l'huile, du blé et des richesses provenant du Sahara par les voies caravanières : or, ivoire, esclaves, bêtes sauvages destinées aux jeux du cirque. La cité est à son apogée et se développe à l’image de Rome sous l'empereur Septime Sévère (145-211).
Fondée par les Phéniciens puis conquise par les Romains, Leptis Magna vit naître l'empereur Septime Sévère, qui y régna de 193 à 211 et fit d'elle l'une des plus belles villes de l'Empire romain, selon l'Unesco. L'empereur la dota de monuments majestueux: une grande basilique, un hippodrome ainsi qu'un amphithéâtre pouvant accueillir jusqu'à 15.000 spectateurs avec une vue spectaculaire sur la Méditerranée. Le site, bâti sur une cinquantaine d'hectares, est "un passage obligé pour les touristes", qui sont majoritairement libyens.
S22 : LA STATUE DE LA LIBERTE
Quelle est l'histoire de la Statue de la Liberté ? De Paris à New York, l'histoire de la statue de la Liberté ... Symbole des États-Unis dans le monde entier, la statue de la Liberté était un cadeau de la France en commémoration de l'alliance des deux pays lors de la guerre d'indépendance des États-Unis. Il a fallu neuf mois de travail acharné aux équipes françaises pour construire pièce après pièce la statue de 46 m de hauteur.
Pourquoi la Statue de la Liberté est un symbole des USA ? La statue, cadeau des Français aux Américains, qui commémore l'alliance des deux pays au cours de la Révolution américaine, est, depuis lors, non seulement devenue un symbole de liberté, de justice et de démocratie, mais aussi un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
S23 : LE MONT RUSHMORE
Le mont Rushmore est un sommet américain du massif des Black Hills, transformé en mémorial, situé dans le territoire de la ville de Keystone, dans l'État du Dakota du Sud. Consistant en une sculpture monumentale de granit réalisée entre 1927 et 1941, il retrace cent cinquante ans de l'histoire des États-Unis.Les sculptures de Gutzon Borglum, hautes de dix-huit mètres, représentent quatre des présidents les plus marquants de l'histoire américaine des années 1770 aux années 1900. Il s'agit de gauche à droite de :
- George Washington (1732-1799),
- Thomas Jefferson (1743-1826),
- Theodore Roosevelt (1858-1919),
- Abraham Lincoln (1809-1865).
S24 : LE LAC TITICACA
Situé à la frontière de la Bolivie et du Pérou, le lac Titicaca est la plus grande étendue d'eau fermée d'Amérique latine et le plus haut lac navigable du monde. Il est partagé entre la Bolivie et le Pérou. Il est le centre mythologique de la civilisation des Incas.
PEROU
BOLIVIE
Le lac Titicaca a une superficie de 8 340 km2 (4 648 km2 pour le Pérou et 3692 km2 pour la Bolivie). Il mesure 190 km de long sur 80 km de large . Sa profondeur moyenne est de 107 m (avec un maximum de 327 m). Vingt-cinq cours d'eau se déversent dans le lac Titicaca. Quatre-vingts pour cent du territoire péruvien envoient leurs eaux vers le lac. Les pluies et les cours d'eau apportent près de 471 mètres cube par seconde. Mais l'évaporation est très forte, malgré les basses températures, à cause des vents très secs qui soufflent dans la région . Il comporte plusieurs îles dont les îles boliviennes Isla del Sol (île du Soleil), la principale, qui abrite environ 5 000 habitants, et Isla de la Luna (île de la Lune). Le lac Titicaca est le lieu de vie des Indiens Aymaras. Les îles les plus célèbres du lac Titicaca sont les îles flottantes des Uros (lieu touristique fréquenté). Les habitants de ces îles, ont tout construit en roseau : les maisons, les écoles, les meubles et même le sol ! Ces îles ne peuvent pas dériver, car elles sont retenues par des poteaux en eucalyptus et des cordages. Les Amérindiens y font pousser du quinoa et y élèvent des lamas. Les déplacements se font à l'aide des tortoras qui sont des barques en jonc tressé.
S25 : CHICHEN ITZA
Chichén Itzá est une ancienne ville maya située dans la péninsule du Yucatán, au sud-est du Mexique. Chichén Itzá était certainement le principal centre religieux du Yucatán. Aujourd’hui, c'est un des sites archéologiques les plus visités de la région. La présence d'une cité maya à cet endroit est due à la présence de deux puits naturels (cénotes) qui constituaient une ressource inestimable dans cette région dépourvue d'eau. Le nom de la cité est d'ailleurs dû à cette source d'eau souterraine : chi signifie en langue maya « bouche », chén « puits » et itzá « sorcier de l'eau », nom donné à la classe dirigeante de cette époque.
La pyramide principale, dédiée au dieu Kukulcán, est connue sous le nom d'El Castillo (« le château » en espagnol). Haute de 24 mètres, 30 mètres avec le temple, elle porte quatre escaliers de 91 marches. Au sommet se trouve un petit temple qui contient un trône de pierre sculpté en forme de jaguar aux yeux de jade. La légende veut qu'au Xe siècle, Chichén Itzá ait été occupée par les Toltèques conduits par le légendaire Quetzalcoatl, le fameux « Serpent à plumes ». Sous la grande pyramide se trouve une autre pyramide plus petite, découverte en 1936.
S26 : LE MACHU PICCHU
Le Machu Picchu est une ancienne cité Inca. Elle a été construite au quinzième siècle. En quechua, la langue des Incas, son nom veut dire Vieille Montagne. Les historiens et archéologues ne sont pas certains de l’origine du Machu Picchu : ils ne savent pas si c’était un lieu d’habitation pour l’empereur ou si c’était un temple dédié aux dieux. Ce qui est certain, c’est que les Incas ont fait preuve d’une très grande intelligence et d’un immense savoir-faire pour construire cette cité en haut de la montagne. En effet, ils n’avaient pas les moyens de transporter les matériaux en les faisant rouler car… la roue n’existait pas encore dans cette région du monde ! ! Ils n’avaient pas non plus de mortier, une matière qui sert à unir les pierres entre elles. Le Machu Picchu a été découvert en 1911 par un explorateur américain, Hiram Bingham. Depuis, le lieu est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Des milliers de personnes le visitent chaque jour.
S27 : LE CHRIST REDEMPTEUR
La statue du Christ Rédempteur est une grande statue représentant le Christ, dominant la baie de Rio de Janeiro, perchée sur le mont Corcovado, au Brésil. Elle est un des monuments les plus célèbres au monde. La statue fut réalisée par Paul Landowski, Gheorghe Leonida pour la tête et construite par l'ingénieur Heitor da Silva Costa avec l'ingénieur français Albert Caquot. Commencée le 4 avril 1922, elle fut terminée en 1931 après avoir été construite en béton et en stéatite. C'est l'un des symboles du Brésil. La statue mesure 38 mètres de haut et elle pèse 1 145 tonnes. Chaque année il y a 750 000 personnes qui visitent cette statue. La statue a été inscrite sur la liste de l'UNESCO en 2012.
Réparation du bras du christ rédempteur. Vue du haut du bras droit.
S28 : LES JARDINS SUSPENDUS DE BABYLONE
Les jardins suspendus de Sémiramis, ou jardins suspendus de Babylone, au sud de l'actuel Irak, sont l'une des sept merveilles du monde. La légende dit qu'ils ont été construits au VIe siècle av. J.C. sur ordre de Nabuchodonosor II en l'honneur de son épouse Amytis. Ce n'est que plus tard que le nom de Sémiramis, la reine mythique assyrienne, fut accolé à ces jardins. En fait ces jardins pourraient être ceux créés à Ninive par Sennachérib roi d'Assyrie au viie siècle av. J-C. On en a retrouvé des vestiges archéologiques. Nous possédons beaucoup de descriptions écrites des jardins. La première qui a été écrite est celle de Ctésias de Cnide, un historien et médecin grec du ve siècle av. J-C. Plus tard, d'autres auteurs gréco-romains s'intéressent à Babylone, ils écrivent d'autres textes. Tous ces auteurs pensent que les jardins suspendus étaient à Babylone alors qu'ils étaient sans doute à Ninive. Les auteurs antiques vivaient loin de la Mésopotamie. Ils ont donc confondu ces deux cités-États. Elle fait partie des 7 merveilles du monde. Une légende raconte que les jardins ont été construits par le roi Nabuchodonosor II pour sa femme Amytis de Médie, car les montagnes verdoyantes de son pays natal lui manquaient. Une autre légende raconte que c'est la reine Sémiramis qui a fait construire ces jardins. Mais cette reine est légendaire, donc elle n'a jamais existé. Ces jardins étaient disposés sur cinq terrasses reliées entre elles par d'immenses escaliers de marbre. Ils avaient une forme de pyramide. Les murs étaient épais d'environ 7 mètres. De luxuriantes et exotiques espèces de fleurs et de plantes y étaient cultivées : cyprès, palmiers-dattiers... Elles étaient irriguées par l'Euphrate grâce à un système de canalisations et d'aqueducs. Plusieurs machines permettaient de remonter de l'eau jusqu'aux cinq terrasses.
L'eau qui alimentait les jardins trouvait sa source dans les montagnes au nord de Ninive. Elle parcourait ensuite 90 km de canaux. Un aqueduc monumental lui permettait de traverser une vallée. Une fois arrivée dans les jardins du palais de Sennachérib, l'eau parvenait aux terrasses grâce à des vis spéciales appelées « vis d'Archimède ». Par jour 300 tonnes d'eau étaient utilisées pour alimenter les jardins. Stephanie Dalley est une archéologue anglaise, qui a longtemps travaillé pour une université d'Oxford. Elle a consacré une grande partie de sa carrière à étudier l’Antiquité assyrienne. Elle pense que les jardins suspendus de Babylone se situeraient en fait à Ninive en Irak près de la ville actuelle de Mossoul. Elle affirme que les jardins n'ont jamais été à Babylone et qu'ils n'ont pas été réalisés par le roi Nabuchodonosor mais par le roi Sennachérib. Elle a élaboré une nouvelle théorie notamment grâce à un bas-relief et avec un autre objet archéologique, un prisme, qu'elle a su déchiffrer.
S29 : LA CITE INTERDITE DE PEKIN ET LA GRANDE MURAILLE DE CHINE
La Grande Muraille ou muraille de Chine est la plus longue construction humaine au monde : elle parcourt environ 6 700 kilomètres, de la frontière entre la Chine et la Corée, jusqu'au désert de Gobi, à l'ouest du pays. En raison de sa longueur, elle est surnommée en chinois "La longue muraille de dix mille li". Elle a d'abord été construite avec de la terre, des pierres, du bois et des tuiles, puis plus tard avec des briques. Sa largeur est entre 5 et 7 mètres en moyenne et sa hauteur est entre 5 et 17 mètres. Elle possède des tours de guet et des fortifications sur toute sa longueur. Les déplacements des soldats se faisaient à l'aide de chevaux.
La Cité interdite est l'ancien palais impérial de Pékin - son nom complet est la « Cité pourpre interdite ». Sa construction débute en 1407 et s’achève en 1420, sous l’empereur Yongle, troisième empereur Ming. Le palais, placé au centre de la cité, couvrait 72 hectares. Il a accueilli 24 empereurs des dynasties Ming et Qing. Il est aujourd’hui un véritable musée. La dernière fois qu'il a été habité date de 1785. Il a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1987.
S30 : LE MAUSOLEE D'HALICARNASSE
Le mausolée d'Halicarnasse était un tombeau construit entre 353 et 350 av. J.-C. à Halicarnasse (aujourd'hui Bodrum, en Turquie) pour Mausole et sa sœur et épouse Artémise II de Carie. Le monument a été conçu par les architectes grecs Satyros et Pythéos de Priène. Il mesurait environ 45 mètres de haut et chacun de ses quatre côtés était orné de reliefs créés par quatre sculpteurs différents : Bryaxis, Scopas de Priène, Leocharès et Timothéos. La structure achevée a été considérée comme un triomphe esthétique par Antipatros de Sidon, qui l'a identifiée comme l'une des sept merveilles du monde. Le terme mausolée a fini par désigner n'importe quelle grande tombe de manière générique. L'édifice fut détruit par des tremblements de terre successifs du XIIe siècle au XVe siècle.
Halicarnasse était la capitale d'une satrapie située sur la côte anatolienne. À la mort du roi Hécatomnos, c'est son fils Mausole qui hérite de ses domaines. Hécatomnos, satrape perse local, avait conquis plusieurs villes et régions voisines. Après avoir eu Mausole et Artémise, il eut plusieurs autres fils et filles : Ada (mère adoptive d'Alexandre le Grand), Idrieus et Pixodaros. Mausole étendit le territoire de son père jusqu'à la côte sud-ouest de l'Anatolie et, avec Artémise — il était d'usage en Carie que les satrapes épousent leurs sœurs afin de préserver le pouvoir et la richesse familiale, il régna sur Halicarnasse pendant 24 ans. Bien qu'étant d'origine locale carienne, le satrape était un admirateur de la culture grecque et en parlait la langue : il fonda en outre de nombreuses villes de conception grecque le long de la côte et encouragea la transition de la satrapie vers une démocratie. SATRAPE = GOUVERNEUR
Mausole décide donc de construire une nouvelle capitale, aussi difficile à conquérir que magnifique à voir. Il choisit la ville d'Halicarnasse, protégée par un canal qui permettrait de tenir à distance n'importe quel navire ennemi. Sur la terre, les ouvriers du prince ont pavé des places, des rues et des maisons pour les citoyens ordinaires d'un côté du port ainsi qu'un immense palais fortifié offrant une vue sur la mer et les collines. Sont également érigés des murs et des tours de guet, un théâtre grec et un temple à Arès, le dieu grec de la guerre. Mausole et Artémise dépensent de colossales sommes d'impôts afin d'embellir la ville. Ils font ériger des statues et des temples en marbre étincelant. Au centre de la cité, Mausole élabore un plan pour établir un lieu de repos pour son corps après sa mort qui aurait également pour fonction de démontrer la richesse inégalée dont il jouissait avec la reine.
Photographie d'Halicarnasse aujourd'hui
Le mausolée a offert une vue panoramique sur la ville d'Halicarnasse pendant de nombreux siècles. Il était intact lorsque la ville tomba aux mains d'Alexandre le Grand en 334 av. J.-C. et n'était toujours pas endommagé malgré des attaques de pirates en 62 et 58 av. J.-C. alors que Halicarnasse elle-même y avait succombé. Il a trôné au-dessus des ruines de la ville pendant environ 16 siècles. Puis une série de tremblements de terre détruisit les colonnes et renversa le char de pierre. En 1404, seule la base naturelle du mausolée était encore identifiable à l'œil nu. Au xve siècle, les Hospitaliers envahissent la région et construisent un immense château. Lorsqu'ils décidèrent de le fortifier en 1494, ils réutilisèrent les pierres du mausolée. En 1522, des rumeurs d'invasion turque incitèrent les Croisés à renforcer le château d'Halicarnasse et une grande partie du reste de la tombe fut démolie et utilisée pour renforcer les murs du château, où l'on peut encore admirer du marbre poli provenant du tombeau.
À cette occasion, un groupe de chevaliers pénétra dans la base du monument et découvrit la pièce contenant le grand cercueil. Décidant qu'il était trop tard pour l'ouvrir, ils revinrent le lendemain matin pour trouver le tombeau et piller tous les éventuels trésors qu'il pourrait contenir. Les corps de Mausole et d'Artémise ont également été perdus à cette époque. Les chevaliers ont déclaré que les voleurs des corps seraient des villageois musulmans, mais il est tout aussi probable que certains Croisés eux-mêmes étaient à l'origine du pillage. Sur les murs du petit musée construit à proximité du mausolée se trouve une description qui contredit cette version : des recherches archéologiques des années 1960 montrent qu'avant l'arrivée des chevaliers, des pilleurs de tombes ont creusé un tunnel sous la chambre funéraire et en ont volé le contenu. En outre, il est plus probable que Mausole et Artémise aient été incinérés.
S32 : LE TEMPLE DU BOUDDHA D'EMERAUDE
Le Bouddha est au centre de la dévotion royale et populaire. Il possède trois costumes d'or et de pierreries qui sont changés solennellement par le roi lui-même suivant les saisons au cours de cérémonies ou, si celui-ci ne peut le faire lui-même, par un membre de sa famille agissant en son nom. Tout autour du Bouddha, au pied de l'autel, s'amoncellent les présents royaux ou populaires. Deux des costumes furent créés sous Rama Ier, celui d'été et celui de la saison des pluies. Un troisième habit, celui de l'hiver, fut ajouté sous Rama III 1. Saison chaude ou Été – Une coiffe haute et pointue en or; un pectoral d'or; une ceinture d'or; un ensemble de bracelets, brassards et autres éléments de la tenue royale; tous les articles sont en or émaillé et incrustés de pierres précieuses et semi-précieuses. Saison des Pluies – Une coiffe haute et pointue en or incrustée de saphirs; une robe de moine en relief d'or drapée sur une épaule. Saison Froide ou Hiver – Une coiffe haute et pointue en or incrustée de diamants; un châle de maille d'or orné de pierres précieuses drapé au-dessus du costume de la saison des pluies. Quand ils ne sont pas utilisés, les différents habits d'or sont exposés dans le pavillon voisin des Régalia, décorations royales et pièces de monnaie thaïlandaises situés sur au sein du Grand Palais, où ils restent visibles au public.
S33 : LES TEMPLES D'ANGKOR
Angkor est un site archéologique du Cambodge composé d'un ensemble de 200 temples et de nombreux aménagements hydrauliques (canaux) dispersés sur plus de 400 km²qui fut la capitale de l'Empire khmer du IXe au XIVe siècle. C'est l'ensemble de monuments le plus important de l'art khmer. Ces ruines ont, pour certaines, été méticuleusement restaurées. Classées depuis 1992 au patrimoine mondial de l'UNESCO, elles attiraient encore en 2019 plus de 1,5 million de visiteurs sur les 8 premiers mois de l'année, constituant ainsi la principale attraction touristique au Cambodge. Angkor Vat combine deux bases de l'architecture khmère pour les temples : le côté temple-montagne et le côté temple à galeries. Il est conçu pour représenter le mont Meru, la maison des dieux dans la mythologie hindoue. À l'intérieur d'une douve de plus de 5 kilomètres de long et d'un mur externe de 3,6 km de longueur se trouvent trois galeries rectangulaires, chacune construite l'une à l'intérieur de l'autre. Au centre du temple se dressent des tours en quinconce. Contrairement à la plupart des temples d'Angkor, Angkor Vat est orienté vers l'ouest, probablement parce qu'il est orienté vers Vishnou, mais les spécialistes restent tout de même partagés quant à la signification de cette orientation. Le temple est admiré pour la grandeur et l'harmonie de son architecture et les nombreux bas-reliefs qui ornent ses murs. Sa beauté et sa taille sont telles que beaucoup le considèrent comme la huitième merveille du monde. Il donne également des indices sur l'important système hydraulique d'Angkor.
S34 : LE TAJ MAHAL
Immense mausolée funéraire de marbre blanc édifiée entre 1631 et 1648 à Agra sur l'ordre de l'empereur moghol Shah Jahan pour perpétuer le souvenir de son épouse favorite, le Taj Mahal, joyau le plus parfait de l'art musulman en Inde, est l'un des chefs-d'œuvre universellement admirés du patrimoine de l'humanité. le Taj Mahal est une sépulture, et non un simple édifice religieux. Son histoire religieuse remonte au milieu du XVIIe siècle et au décès de la femme de l’empereur moghol Shâh Jahân : le 17 juin 1631, Mumtaz Mahal, épouse de l’empereur, meurt en accouchant de son quatorzième enfant. En pleine campagne militaire et accompagné par sa femme durant celle-ci, l’empereur enterre dans un premier temps son épouse défunte dans le jardin Zainabad à Burhanpur. Il commence néanmoins les travaux du Taj Mahal l’année de son décès pour ne les terminer en quasi-totalité que dix-sept ans plus tard. Le 31 janvier 1666, Shâh Jahân meurt à son tour : il sera inhumé aux côtés de sa femme au Taj Mahal. Personne ne vit dans le Taj Mahal puisque c’est un tombeau : la tombe de l’empereur et de son épouse se trouve dans la chambre funéraire souterraine (la crypte), tandis que les cénotaphes commémoratifs des deux époux sont situés dans la chambre funéraire supérieure. En dehors de la dépouille de Shâh Jahân et Arjumand Bânu Begam, il n’existe aucune autre sépulture dans le Taj Mahal ni aucun habitant régulier ! Tout au plus est-il ouvert pour permettre à des millions de visiteurs d’y entrer chaque année pour prendre quelques photos, contempler sa splendeur et découvrir ses secrets.