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Témoignages Alumni

jpe@univ-littoral

Created on June 22, 2023

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Paroles d'Alumni

Témoignages

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Découvez les parcours et métiers des anciens étudiants de l'ULCO.

Je suis en... (passez votre curseur sur les différentes rubriques pour retrouver votre formation)

1. Droit→

12. EILCO →

2. Eco-Gestion →

13. ISCIDCO →

3. Géographie →

14. IUT →

4. Histoire →

5. Informatique & Signal →

Les métiers de la fonction publique

6. Langues & Langues appliquées →

7. Lettres & Arts →

Les métiers de l'industrie

8. Mathématiques →

1. Physique - Chimie →

Les métiers de l'environnement

10. Sciences de la Vie →

11. STAPS →

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Marie : Juriste - Eurotunnel Licence de Droit Master Droit des Affaires

Yan : Contrôleur à la Direction des Douanes et droits indirects Maîtrise en Droit

William : Avocat en Droit des Affaires Licence de Droit Master Droit des Affaires

Cécile : Conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation Licence de Droit

Alicia : Chargée de Relations Entreprises - Campus pro Licence de droit - Master 1 Droit Social Master 2 Droit et Économie des RH

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Wesley : Chargé de mission Écologie Industrielle Master EGEDD

Tatiana : Senior Chartering Coordinator Master MPM

Pauline : Animatrice Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement Master EGEDD

Juliette : Commissionnaire transport Licence Professionnelle "Métiers du Commerce International"

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Maxime : Inspecteur Brexit Licence Marketing des Produits Financiers et d'Assurances

Claudia : Coordinatrice Formation et Développement des compétences Licence Sciences de Gestion

Dave : ATER Doctorant - ULCO Master SIDE

Cristina : Chargée d’études Master EGEDD

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Tatiana : Senior Chartering Coordinator

*1 - Économie et Gestion de l'Environnement et du Développement Durable *2 - Management Portuaire et Maritime *3 - Stratégies d’Innovation et Dynamiques Entrepreneuriales

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Mathilde: Chargée de mission Transition écologique/énergétique Master EGEDD

Melvin : Chargé de mission Développement Durable Master EGEED

Pauline : Animatrice Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement Master EGEDD

Mahamat : Comptable chez TAO Master SIDE

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Chloé : Conseillère Principale d'Education DUT TC - Licence pro banque et assurance - Bachelor Relations Publiques - Master MEEF spécialisation Encadrement Éducatif

Hollman : chargé de mobilité entrante Master SIDE

Maëlle : Chargée de projets économie circulaire Master EGEDD

Annaëlle : Ingénieure filières REPMaster EGEDD

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Tatiana : Senior Chartering Coordinator

*1 - Économie et Gestion de l'Environnement et du Développement Durable *2 - Stratégies d’Innovation et Dynamiques Entrepreneuriales *3 - Techniques de commercialisation

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Sophie : Chargée de Développement Alternance DUT GEA - LP Métiers de la gestion des ressources humaines

Chargée de Relations Internationales EILCO Licence Economie-Gestion

Fanny : Chargée de mission animation de réseau Master EGEDD

Lolie : Directrice de site Master GPLA

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Julia : Conseillère en entrepreneuriat - Chargée de développement Entrepreneuriale Master SIDE

Cheffe de Projet Coordination Programme de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés - Ville de Paris Master EGEDD

Jérome : Responsable de service - Mairie de Dunkerque - Mission séniorsDEUST et Licence Intervention Sociale

Hélène : Coordinatrice CFA ULCO Maîtrise en Sciences de Gestion

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Tatiana : Senior Chartering Coordinator

*1 - Économie et Gestion de l'Environnement et du Développement Durable *2 - Gestion de Production, Logistique, Achats *3 - Gestion des Entreprises et des Administrations *4 - Master Management de l'innovation - Stratégies d’Innovation et Dynamiques Entrepreneuriales

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Thibaud : Chargé de mission ingénierie touristique - Syndicat Mixte Tourisme Hautes Vosges Master MTLS

Attoumane : Chargé de missions pour SIDEVAM Licence Eco-gestion

Dylan : professeur Certifié SES Licence Eco-gestion

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Tatiana : Senior Chartering Coordinator

*1 - Management du Tourisme & des Loisirs Sportifs

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Maxime : Référent territorial Flandres - STFLMaster MUTUDIL

Jean-Jacques : Directeur cycle de l'eau Master MUTUDIL

Jérémy : Chef de Projet Ville Renouvelée et Innovante Master MUTUDIL

Sophie : Chargée de mission division juridique et vie économique Master MUTUDIL

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Mamadou : Alternant Chargé d'étude en urbanisme Master PAUL

Marie : Directrice Opérationnelle Projet C-DéCIDé DEUG Géographie

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*1 - Master Mutations des Territoires Urbains et Développement Intégré des Littoraux aujourd'hui renommé Master PAUL : Politiques d'Aménagement Urbain et Littoral *2 - Master Urbanisme et aménagement - Politiques d'Aménagement Urbain et Littoral

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

*1 - Risques Industriels et Maintenance

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Florent : Chargé de production – Buy Way Licence Mathématiques Master INS3I*

Fabien : Consultant en informatique - Développeur Licence Informatique Master I2L

Paul : Développer R&D – Baron Groupe Licence Physique-Chimie Master TSI

Julien : Chef de projet informatique – Axodyn DUT GEII - Licence 3 EEA Master INS3I

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Laurent : Chef de projet numérique Master I2L

Patrick : Chef de projet numérique Doctorat automatique et traitement de signal

Aelig : Developper web DUT Informatique Licence 3 Informatique

Valentin : assistant chargé d'affaires DUT GEII Licence Professionnelle EICIM

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*1 - Ingénierie Numérique, Signal, Image et Informatique Industrielle *2 - Ingénierie du Logiciel Libre *3 - Traitement du Signal et des Images

*4 - Génie Électrique et Informatique Industrielle *5 - Électronique, énergie électrique, automatique *6 - Électronique et Informatique pour Communication Industrielle et Mobile

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Julie : Guide-conférencière autoentrepreneuse Master 2 LLCER parcours guide-conférencier

Paul : Instructeur d'anglais Master Didactique des Langues, Ingénierie de la Formation

Bertille : professeur d'anglais Licence LLCER anglais - Master 1 MEEF Anglais - Master 2 FLEIF

Marion : conseillère bancaire Master 1 LLCER Espagnol

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Paul : Instructeur d'anglais DAEU - Licence LLCER Espagnol - Master Didactique des langues

Julie : Designer UI/UX Licence et Master LLCER

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*1 - Licence Langues, Littératures & Civilisations Etrangères et Régionales *2 - Métiers de l’Enseignement, de l'Education et de la Formation *3 - Français Langue Etrangère / Ingénierie de la Formation *4 - Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Emilie : Chargée d'accompagnement et de développement pour des compagnies de danse Master Direction de projets ou établissements culturels

Edouard : Doctorant Contractuel L3 “Culture et Médias” et un M1 “Culture, création artistique et développement du territoire”

Eulalie : Chargée Locale de la Valorisation et de la Circulation des Collections Master 1 Médiation Culturelle, Patrimoine et Développement du Territoire

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Florent : Chargé de production – Buy Way Licence Mathématiques Master INS3I*

Julie : Professeur certifié de mathématiques

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Alexis : Ingénieur aux risques technologiquesMaster ACCIE

Aurélie : Ingénieure Environnement Licence Sciences de la Vie Master ETE

Joséphine : Responsable QHSE Master ETE

Ophélie : Chargée d'environnement Master ETE

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Kevin : QHSE Manager Licence Physiques-Chimie Master ETE

Quentin : Design engineer Master ETE

Salomé : Technicienne HSE Master ETE

Aurélien : Responsable Pédagogique Master ETE

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*1 - Expertise et Traitement en environnement *2 - Analyse Chimique et Contrôle Industriel Environnement

Que sont-ils/elles devenu(e)s ?

Fannie : Chargée de Mission Sécurité, Sureté et Environnement Licence Sciences de la Vie Master ETE

Bruno : Gestionnaire d'espaces naturels Master ETE

Clément : Ingénieur Chimie Master ACCIE

Sandra : Chargée de mission - ESL Master ETE

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Paul : Développer R&D – Baron Groupe Licence Physique-Chimie Master TSI

Nathan : Chargé de mission Master ETE

Amir : Directeur de développement Master RIM

Belaid : Directeur Technique Master RIM

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*1 - Expertise et Traitement en environnement *2 - Analyse Chimique et Contrôle Industriel Environnement

Que sont-ils/elles devenu(e)s ?

Stéphane : Manager Support maintenance et Fiabilité Master RIM

Nicolas : Ingénieur d'études en chimie analytique Licence Physique-Chimie - Master ACCIE

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*1 - Risques Industriels et Maintenance *2 - Master Chimie - Analyse Chimique et Contrôle Industriel Environnement*2*2

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Elsa : Ingénieure d’études en imagerie/phytoplancton Licence Sciences de la Vie Mater EMAH

Fannie : Chargée de Mission Sécurité, Sureté et Environnement Licence Sciences de la Vie Master ETE

Aurélie : Ingénieure Environnement Licence Sciences de la Vie Master ETE

Nathan : Doctorant sciences de la mer Master EMAH

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Adeline : Chargée de mission Littoral et Environnement DEUST TML Licence Pro - SBP - ANGEU

Clément : Consultant en entreprise Licence professionnelle ANGEU

Nicolas : Technicien Littoral DEUST TML Licence Pro - SBP - ANGEU

Pierre : Sigiste et Télépilote Drone Licence Pro - SBP - ANGEU

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*1 - Ecologie Marine et Halieutique *2 - Expertise et Traitement en Environnement 3- Aléas naturels et gestion de l'espace urbanisé

*4 - Technicien de la mer et du Littoral - Gestion et la protection de l’environnement continental et du littoral

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Jeanne : Technicienne en écologie aquatique au Museum National d'Histoire Naturelle DEUST TML - LP SAVE - LP EMRG

Hugo : Chargé de communication/sensibilisation du PAPI du Delta de l'Aa Licence professionnelle SAVE

Florence : chargée de mission études et aménagements structurants Licence professionnelle ANGEU

Yan : Apprenti Géomètre Topographe Licence professionnelle SAVE

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Antoine : Chargé de recherche Licence SVN , Master biologie santé neurosciences

Charlotte : Coordinatrice Qualité - IML Containers Licence SVN , Master QPAH

Nadia - Cheffe de projet Développement Durable Sciences de la vie

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*4 - Sciences de la Vie et de la Nature *5 - Qualité des Procédés Agroalimentaires et Halieutiques

*1 - Surveillance Aéroportée du Vivant et de l'Environnement *2 - Sécurité des Biens et des Personnes - Aléas Naturels et Gestion de l'Espace Urbanisé *3- Environnement Marin, Ressources et Gestion

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Rebecca : Enseignante en Activités Physiques Adaptées Licence STAPS APAS

Abbygaelle : Chargée de recrutement et chargée de projet Licence STAPS Management du Sport

Pierre : Enseignant Activités Physiques Adaptées, coach sportif, préparateur physique Licence STAPS ES et APAS

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*1 APAS : Activités physiques adaptées et Santé+2 ES : Entrainement Sportif

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Lucie : Ingénieure en Génie Industriel

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Alicia : Chargée de Relations Entreprises - Campus pro Licence de droit - Master 1 Droit Social - Master 2 Droit et Économie des RH

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Aelig : Developper web DUT Informatique Licence 3 Informatique

Valentin : assistant chargé d'affaires DUT GEII Licence Professionnelle EICIM

Johann : Chef d’entreprise DUT GTE

Mélanie : coordinatrice d'études AMO DUT GTE

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Julien : Chef de projet informatique – Axodyn DUT GEII - Licence 3 EEA Master INS3I

Sébastien : Chef de projet investissement pour Technicentre DUT GTE

Sébastien : Vendeur conseil pièces détachées DUT GTE

Charles : Directeur Général DUT GTE

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*1 - Génie Électrique et Informatique Industrielle *2 - Électronique et Informatique pour Communication Industrielle et Mobile *3 - DUT Génie Thermique et Énergie aujourd’hui renommé BUT Métiers de la Transition et de l'Efficacité Énergétique (MT2E)

Que sont-ils/elles devenu.e.s ?

Sophie : Chargée de Développement Alternance DUT GEA - LP Métiers de la gestion des ressources humaines

Sébastien : Vendeur conseil pièces détachées DUT GTE

Lohan : Chef d'exploitation - EDF DUT GTE

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*1 - Gestion des Entreprises et des Administrations 2- Génie Thermique et Energie > devenu Métiers de la Transition et de l'Efficacité Énergétique (MT2E)

Nos alumni dans la fonction publique

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*1 - Gestion des Entreprises et des Administrations

Nos alumni dans l'industrie

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*1 - Gestion des Entreprises et des Administrations

Nos alumni dans l'industrie

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*1 - Gestion des Entreprises et des Administrations

Cécile : Conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation

Cécile a suivi une Licence de droit à l’ULCO et un Master Justice, Procès et Procédures. Plus jeune, elle rêvait de devenir enseignante, puis dentiste avant de se diriger vers les études de droit pour devenir magistrat.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Le conseiller pénitentiaire d'insertion et probation aide à la prise de décision judiciaire, participe à l’individualisation des peines et à leur exécution. Il propose des mesures d’aménagement de peine au magistrat compétent et veille au respect des obligations (travail, soins, indemnisation des victimes…) prononcées par l’autorité judiciaire. En milieu ouvert (mesures alternatives à l’incarcération) :- il intervient dans le cadre d’un mandat judiciaire- il apporte à l'autorité judiciaire les éléments d'évaluation permettant de préparer et mettre en œuvre les condamnations- il impulse avec les personnes condamnées une dynamique de réinsertion- il s'assure du respect des obligations imposées aux personnes condamnées à des peines restrictives ou privatives de liberté (semi-liberté, travail d'intérêt général, libération conditionnelle, placement sous surveillance électronique…).”

Quel parcours faut-il suivre pour devenir CPIP ?

“Plusieurs voies d’accès sont possibles : concours externe : bac+3 minimum ou justifier d’un diplôme équivalent - concours externe sur titres : être titulaire d’un diplôme homologué au moins au niveau bac+3 ou équivalent dans les domaines social ou éducatif. troisième concours : candidats justifiant de l’exercice, pendant au moins cinq ans au - cours des dix années précédant l’ouverture du concours, de certaines activités professionnelles, d’un ou plusieurs mandats de membre d’une assemblée élue d’une collectivité territoriale ou d’une ou plusieurs activités en qualité de responsable d’une association - concours interne : justifier de quatre ans de services effectifs.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

“J'ai passé le concours par voie externe. Ce concours est en deux temps : une première phase d'admissibilité (épreuves écrites) et une seconde phase d'admission (épreuves orales). J'ai ensuite validé une formation professionnalisante de deux ans (avec rémunération) avant d'être titularisée.Pour mon premier jour de travail, j’ai été accueillie par ma hiérarchie puis par mes collègues (présentation et visite des locaux) et j'ai pris mon poste (installation dans mon bureau, réception du matériel). Ensuite, j'ai pris connaissance de l'organisation de service puis de mon effectif (personnes condamnées à "suivre") afin d'organiser mon emploi du temps pour les semaines à venir (convocations, réunions, écrits à rendre, prises de contact avec les partenaires locaux...).”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

"Il faut un bon esprit de synthèse et d’analyse (en lien avec les nombreux écrits professionnels), de la rigueur rédactionnelle, un bonne capacité à s'exprimer clairement à l'oral, avoir le goût du travail en équipe mais aussi savoir travailler en autonomie.En termes de qualités, ce métier demande de nombreuses qualités humaines comme l’empathie, la bienveillance, l’écoute, l’ouverture d’esprit... Il faut également une bonne capacité d’adaptation (au public, au cadre professionnel, aux magistrats mandants...) et de la maturité (en lien avec les règles de déontologie exigeantes de la fonction).”

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Hugo : Chargé de communication/sensibilisation du PAPI du Delta de l'Aa

Hugo a suivi une Licence en "Biologie des Organismes et des Populations" à l'Université Lille 1, avant de rejoindre l’ULCO pour suivre une Licence professionnelle “Sécurité des Biens et des Personnes - Surveillance Aéroportée du Vivant et de l'Environnement" sur le campus de Calais. Plus jeune, il rêvait de devenir paléontologue.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Comment s'est passé votre recrutement ?

“Je suis chargé de communication/sensibilisation du Programme d'Actions de Prévention des Inondations (PAPI) du Delta de l'Aa. Concrètement, je suis en charge de faire connaître les travaux réalisés sur le territoire dans le cadre du PAPI. Cela passe par plusieurs aspects. Pour n'en citer que quelques uns, je dirais :- Intervention en classe de tout âge pour évoquer le risque inondation et le territoire poldérisé sur lequel nous évoluons - Organisation de sorties/ évènements auprès de la population - Développement d'outils de communication (plaquettes, posters, maquettes) œuvrant à entretenir la conscience du risque sur le territoire - Entretenir le lien avec la presse pour promulguer les travaux effectués inclus dans le PAPI.”

“Mon recrutement s’est déroulé en deux temps. J’ai d’abord débuté par un premier entretien face au supérieur hiérarchique direct et au directeur de la structure. Puis j’ai eu un second entretien avec le Président de l'Institution Intercommunale des Wateringues. Le premier entretien était plus axé sur l'aspect technique du poste, le second pour apprécier la personnalité du profil. Un exercice de rédaction de mail fictif auprès du rectorat a été demandé à la fin du premier entretien.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

Qu'est ce qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

"“Je me remémore avec beaucoup de plaisir mon année de licence professionnelle à l'ULCO. J'ai évolué dans des locaux et un effectif de classe à taille humaine et jouit d'une très bonne qualité de vie. Nous pouvons ressentir une volonté de proximité entre les étudiants et le corps professoral, qui a participé à mon épanouissement. En cela, je parle de manière régulière et assez fièrement de ma vie étudiante à l'ULCO de Calais.”

“Le sens du service public, la transmission, rencontrer de multiples profils, les thématiques en lien avec l'environnement.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

"Ce métier demande une certaine aisance relationnelle, des connaissances dans le domaine de l'aménagement hydraulique, des capacités d'organisation et de planification et de savoir adapter son discours. Il faut également être polyvalent, avenant, savoir s'adapter au public, faire preuve d'empathie, être à l'écoute des besoins.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Un bac + 3 à +5 dans le domaine de l'environnement ou aménagement hydraulique est adapté.”

Amir : Directeur de développement

Amir a suivi un Master en Risques Industriels et Maintenance à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir pilote d’avion.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“En tant que Directeur du Développement, ma principale mission consiste à déterminer les orientations stratégiques, les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en place pour développer l'entreprise.Pour ce faire, je travaille en étroite collaboration avec :la Direction Générale, afin de définir la politique commerciale de l'entreprise ;une vingtaine de collaborateurs en management direct et une cinquantaine en management transversal pour mettre en œuvre la politique et répondre aux besoins et attentes de nos clients.En tant que membre du comité de direction, je travaille également en relation constante avec les directeurs financiers, ressources humaines et exploitation.”

Comment devient-on directeur de développement ?

“Ce poste est accessible avec une formation en développement commercial, en marketing ou en management. Je suis titulaire d’un Master en Risques Industriels et Maintenance. Grâce à une formation professionnelle à HEC et à mon expérience au sein de PRO IMPEC, j’ai pu acquérir des compétences complémentaires liées au poste que j’exerce actuellement.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

“J’ai été recruté grâce à une recommandation de mon ancien employeur. J’ai pu passer un entretien et décrocher mon premier emploi au sein de PRO IMPEC.”

Que représente pour vous le fait d'être alumni de l'ULCO ?

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

““Etre Alumni de l’ULCO et agir en qualité d’Alumni, c’est l'opportunité de partager mon expérience personnelle et professionnelle auprès des nouveaux étudiants. Cela permet également d’accompagner les étudiants dans leur insertion professionnelle, de détecter de futurs talents et de pouvoir les recruter. ”

“Ce métier nécessite une bonne capacité d’analyse, une excellente communication et une capacité à convaincre.”

Et les qualités ?

“En termes de qualité, il faut savoir faire preuve d’écoute, de créativité, être disponible, ouvert d’esprit, avoir de solides aptitudes relationnelles et être autonome.”

Le métier Chef de projet Informatique

Par Julien- Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Julien: - DUT GEII* - Licence 3 EEA** - Master INS3I*** Site universitaire de Calais

*Génie Électrique et Informatique Industrielle **Électronique, énergie électrique, automatique ***Ingénierie Numérique, Signal Image et Informatique Industrielle

Chloé : Conseillère Principale d'Education

Chloé a suivi un DUT Techniques de Commercialisation, une Licence pro banque et assurance, un Bachelor Relations Publiques et un Master de l’Enseignement, de l'Education et de la Formation, spécialisation Encadrement Éducatif. Plus jeune, elle rêvait de devenir institutrice.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis CPE dans un lycée général et technologique. Je suis en charge du suivi de l’absentéisme des élèves, les accompagne dans la construction de leur projet d'orientation, suis en lien avec les familles et fait le relais avec les professeurs. Je suis en charge d'une équipe d'assistants et m'occupe de tout ce qui concerne la vie des élèves dans l'établissement. Je mets en place différents projets avec les élèves autour de sujets de société comme le développement durable, l’égalité homme-femme, la solidarité...).”

Comment devient-on conseillère Principale d’Éducation ?

“Pour devenir CPE, j’ai passé un concours de la fonction publique qui se décline en une épreuve écrite et une orale.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce métier demande des compétences dans la gestion et la mise en place de projets, une aisance relationnelle et de prise de parole. Cela demande aussi des connaissances dans le milieu de la vie scolaire et des compétences managériales.”

Que représente pour vous le fait d’être alumni de l’ULCO ?

“J'ai passées 3 très belles années à l'ULCO à Dunkerque. J'ai pu acquérir des compétences transversales et surtout avoir une certaine expérience professionnelle

Et les qualités ?

“En termes de qualité, il faut être à l'écoute et disponible, faire preuve d'empathie et de compréhension, être organisé, savoir travailler en équipe et savoir prendre des initiatives.”

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Le métier de Chargé de production

Par Florent - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Florent : - Licence en Mathématiques - Master INS3I* Site universitaire de Calais

*Ingénierie Numérique, Signal Image et Informatique Industrielle

Le métier de Comptable

Par Mahamat Ali Attom - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Mahamat Ali: - Master SIDE* Site universitaire de Dunkerque

*Stratégies d’Innovation et Dynamiques Entrepreneuriales

Charles : Directeur Général

Charles a suivi un DUT Génie Thermique et Énergie aujourd’hui renommé BUT Métiers de la Transition et de l'Efficacité Énergétique, à l’ULCO. Il a poursuivi ses études par une Maîtrise de Sciences et Techniques en Énergétique et un DESS Certificat d'Aptitude à l'Administration des Entreprises (BAC +5).

En quoi consiste votre métier ?

“Je suis Directeur Général d'un bureau d'études et de conseil dans les domaines de l'énergie, des réseaux et de l'environnement, composé de 70 personnes et fort de 11 implantations en France. Nous faisons du conseil auprès des organismes HLM, des collectivités, des syndics et tout propriétaire de patrimoine immobilier pour optimiser leurs dépenses énergétiques et réduire leur empreinte environnementale. Je m’occupe également de la gestion opérationnelle de l'entreprise (financière, RH, commerciale, technique).”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce métier demande d’être un expert dans le domaine de l'énergie et du bâtiment pour asseoir sa légitimité technique. Il faut se former et s'informer en permanence, être rigoureux dans la gestion administrative, financière et sociale de l'entreprise.”

Et les qualités ?

“Être à l'écoute et savoir partager / transmettre ses compétences aux équipes. Être attentif au marché pour saisir les meilleures opportunités de développement, savoir s'entourer des personnes les plus compétentes possibles et complémentaires.”

Qu’est-ce-qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“L'innovation permanente dans le domaine de l'énergie, la recherche de solutions techniques pour optimiser les consommations d'énergie, la sensibilisation et la formation des acteurs du bâtiment aux enjeux de décarbonation.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Après mon DUT GTE j'ai suivi une Maîtrise de Sciences et Techniques en Énergétique (bac+4), à l'université de Nancy, puis un DESS (bac+5) Certificat d'Aptitude à l'administration des Entreprises, à l'IAE de Rouen. Ce double cursus technique + gestion d'entreprise m 'a permis d'accéder aux fonctions que j'occupe aujourd'hui.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

“C’est l’opportunité d’aider les étudiants à s'orienter et avoir accès à des profils de jeunes diplômés dans le cadre de notre programme de recrutement.”

Mélanie : coordinatrice d'études AMO*

Mélanie a suivi un DUT Génie Thermique et Énergie aujourd’hui renommé BUT Métiers de la Transition et de l'Efficacité Énergétique, à l’ULCO. Elle a pousuivi son parcours avec une prépa “Adaptation Technicien Supérieur” et a intégré l’INSA. Plus jeune, elle rêvait de devenir policière à cheval.

En quoi consiste votre métier ?

“Je coordonne des missions d'Assistance à Maîtrise d'Ouvrage pour la réhabilitation ou la construction de bâtiments en tout genre. Je suis notamment sur des sujets d'exploitation maintenance, de mesure et vérification mais aussi de commissionnement. Je suis toute la chaîne de valeur du bâtiment des prescriptions du MOA jusqu'au suivi d'exploitation et à la mesure de la performance.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut savoir travailler en autonomie, de l'écoute, un peu de technique et être organisé.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Tout peut mener à ce poste, comme des études d'architecture, une licence en énergie, un diplôme d'ingénieur. On découvre bien tard, je trouve, que la réhabilitation d'un bâtiment n'est pas uniquement un sujet thermique. Ça peut être fonctionnel, architectural, réglementaire, paysager...”

Comment s’est passé votre recrutement ? Et votre premier jour de travail ?

“J'ai trouvé 2 mois après mon diplôme. J'ai rencontré 2 entretiens qui m’ont posé des questions sur mon cursus et mes expériences en apprentissage. De nombreuses entreprises sont friandes de nouveaux talents en énergie ! Lorsque je remplis ce formulaire, ça fait exactement 5 ans jour pour jour que je suis à ALTEREA. J'ai signé mon contrat le premier jour. J'ai eu un échange avec la RH qui m'avait recrutée pour m'expliquer le fonctionnement de l'entreprise. On m’a remis le livret d'accueil de tous les nouveaux arrivants. Puis j’ai visité les locaux afin de me présenter et de prendre mon matériel.”

*Assistance à Maîtrise d'Ouvrage

Aurélie : Ingénieure Environnement

Aurélie a suivi une Licence Sciences de la Vie et de la Nature et un Master Expertise et Traitement en Environnement à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir archéologue.

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

"Je suis ingénieure environnement à la Centrale Nucléaire de Gravelines. L'entreprise EDF est particulière dans le sens où les métiers en lien avec l'environnement sont très développés et bien séparés. Il y a des ingénieurs axés sur les déchets, d'autres sur les rejets atmosphériques et liquides, la conformité réglementaire, la gestion des déversements, etc. Le but de cette séparation est d'avoir des spécialistes dans leurs domaines, là où d'autres entreprises centralisent toutes ces thématiques chez une ou deux personnes. Pour ma part, j'ai l'opportunité de travailler sur la conformité réglementaire et le management de l'environnement, ainsi que la biodiversité et la gestion des déversements accidentels.De manière concrète, il s’agit de rédiger et/ou contrôler des dossiers d'autorisation pour la création de nouvelles activités/installations, d’appuyer les services de maintenance dans les exigences réglementaires, se positionner sur la réglementation applicable en apportant des modes de preuve, faire des visites sur des installations et sur des chantiers, rendre compte à la direction des indicateurs de résultats. C’est aussi, faire appliquer la norme ISO 14001 à travers la tenue des documents demandés, animer le réseau environnement du site, animer les différentes instances que sont les commissions/plénières/comités, participer aux audits de certifications. Au niveau ingénieur, on intervient surtout en tant que pilote de projet et en appui des métiers de maintenance.”

“Les principales compétences sont : le sens de l'analyse pour bien comprendre la réglementation, avoir des connaissances généralistes dans le domaine de l'environnement, savoir piloter des projets et animer des équipes autour de ces projets, avoir le sens de l'adaptation, car les sujets sont très variés, et avoir un esprit de synthèse. Quant aux qualité, il faut de la pédagogie, être autonome, rigoureux et patient.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

"J'ai effectué mon stage de fin de master à la centrale sur la thématique des ICPE. Quelques mois après ce stage, on m'a contacté pour faire 1 an d'intérim dans mon ancien service. Ensuite, j'ai travaillé en tant que prestataire, c'est-à-dire que j'ai effectué des missions pour EDF mais en étant salariée d'une autre entreprise, puis j'ai été embauchée par EDF suite à l'ouverture d'un poste à l'externe. Ce recrutement s'est effectué au travers de 2 entretiens : un technique et un RH.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

"Etre alumni, c’est avoir l'opportunité d'aider les étudiants à développer leur vision du monde professionnel et leur apporter des informations utiles que je n'avais pas quand j'étais à leur place. Quand on aime partager ses connaissances, intervenir auprès des étudiants est une bonne opportunité. Cela peut aussi permettre de recruter des alternants ou stagiaires en sachant ce que contient leur diplôme.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Deux parcours sont possibles. Soit un diplôme d'ingénieur (exemple génie énergétique et environnement, risques industriels ...) ou un master dans le domaine de l'environnement. Les entreprises peuvent privilégier l'un ou l'autre de ces parcours.”

Melvin: Chargé de mission Développement Durable au Parc naturel régional de l'Avesnois

Après avoir obtenu une licence en sciences économiques à l'Université de Valenciennes, Melvin s'est orienté vers le Master EGEDD proposé par l'ULCO

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Mon poste est principalement axé autour de 3 missions :J'accompagne les organisateurs de manifestations du territoire à prendre en compte et à limiter les impacts que peuvent avoir leurs événements sur l'environnement, le social et l'économie locale. J'anime un réseau composé d'une soixantaine de personnes appartenant à différentes structures dont le but est d'accompagner les organisateurs dans la rédaction de chartes "éco-événement" (label de reconnaissance créé et attribué par le PNR Avesnois depuis 2008) et de les aider dans la mise en œuvre de démarches collectives.Je suis référent pour ma structure au niveau du Plan Climat Territorial Sambre-Avesnois. A ce titre, j'assiste et j'anime parfois des réunions qui visent à développer des actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire et les thématiques sont nombreuses et variées. Pour ma structure, je valorise également les actions du Parc qui contribuent à atteindre des objectifs fixés par le PCT, et celles-ci sont nombreuses : développement des circuits courts, de l'agriculture biologique, de la filière bois-énergie... Enfin, j'accompagne les collectivités dans la mise en œuvre de démarches en Développement Durable (charte de l'environnement / agenda 21 local...). Cette mission va de la mise en place d'actions dans le quotidien du personnel municipal à la mise en place d'actions avec les habitants de la commune. Différents accompagnements sont possibles en fonction des demandes des collectivités, mais quel que soit le projet, le plus intéressant est l'aspect de concertation et de participation. On ne fait pas "pour", mais on fait "avec" ! Depuis peu, je commence à travailler sur d'autres dossiers tels que la mobilité en milieu rural ou encore la transition énergétique."

Qu'est-ce que le Master EGEDD vous a apporté comme compétences ?

“J'ai trouvé le Master EGEDD très généraliste, voire parfois un peu trop dans certains domaines.Néanmoins, la diversité des cours proposés permet à tout le monde de trouver son compte. Certaines bases théoriques me servent assez régulièrement dans mon quotidien professionnel notamment dans le domaine du Développement Durable. Les stages sont un réel atout dans cette formation ; ils m'ont permis de définir par la suite mon projet professionnel. Ces stages nous aident à définir ce que l'on veut ou ce que l'on ne veut pas faire par la suite, donc dans les deux cas de figure, c'est un plus. Mon premier stage s'est fait au sein d'une Communauté de Communes pour établir un marché d'appel d'offres permettant d'optimiser les flux de déchets collectés à l'échelle du territoire (4 mois + 2 mois prolongés en contrat). Mon second stage a consisté à amorcer une démarche type "agenda 21 interne" au sein d'une municipalité (5 mois + 1 mois en contrat). C'est à l'issue de ce stage que je me suis trouvé une véritable passion pour les démarches participatives et le "faire ensemble, par tous et pour tous". De plus, les stages permettent de vous constituer un premier réseau, ce qui peut-être un plus dans la recherche de son premier emploi."

Le métier de Chargée de Mission Sécurité, Sureté et Environnement

Par Fannie - Ancienne étudiante de l'ULCO

Le parcours de Fannie: - Licence Sciences de la Vie - Master ETE* Site universitaire de Calais

*Expertise et Traitement en Environnement

*Expertise et Traitement en Environnement

Jean-Jacques : Directeur cycle de l'eau

Jean-Jacques a suivi un Master MUTUDIL à l’ULCO. Depuis tout jeune, il a cet engouement pour rassembler, emmener et faire collaborer des personnes.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste et quelles compétences et qualités faut-il développer ?

“J’exerce au sein d’un collectivité territoriale et travaille sur 2 axes majeurs : l’assainissement et l’adduction d’eau potable. Un 3ème axe est dernièrement venu compléter les 2 précédents, à savoir la Gestion des Eaux Pluviales Urbaines. Autrement appelé le petit cycle de l’eau, soit du prélèvement de l’eau dans les nappes phréatiques à sa distribution, puis de sa récupération pour traitement dans les stations d’épuration avant rejet au milieu naturel, il s’agit pour mes équipes d’assurer et de garantir sur les différentes étapes, un niveau de performance optimal qui répond tant en quantité, qu’en qualité aux différentes exigences réglementaires. In fine, il s’agit bien d’apporter la plus grande attention à ce bien précieux, à cette ressource fragile et ce pour les usages que l’on en fait aujourd’hui, mais aussi garantir aux générations futures le même accès à ce bien. Au quotidien, je garantis la mise à disposition de tous les moyens pour que les équipes puissent assurer pleinement leurs missions. Du personnel d’exploitation, au personnel de maintenance, du personnel administratif au personnel du bureau d’étude, il s’agit de piloter, accompagner, organiser, planifier, structurer pour garantir un fonctionnement de haute performance de nos installations.Depuis peu, la prise de conscience de la nécessaire gestion des eaux pluviales et leurs impacts sur les villes et campagnes viennent compléter et renforcer les réflexions qui portent sur l’aménagement de nos villes. L’eau et son transit caché sous terre dans des réseaux, comme son prélèvement loin des regards des citadins, mais aussi son traitement via les stations d’épuration en périphérie des villes, sont aujourd’hui au cœur des réflexions qui vont structurer nos villes de demain.

“Les compétences nécessaires sont multiples et variées, c’est pourquoi on va trouver sur des postes comme le mien des profils différents. S’il est vrai que l’on retrouvera majoritairement des personnes qui présentent un cursus de formation type ingénieur de l’eau, ingénieur hydraulique, ingénieur génie de l’eau et environnement, disposant donc d’une forte compétence technique dans le domaine de l’eau, on y trouve également d’autres profils. Pour ma part, mes compétences managériales associées à mes compétences acquises lors de mes études répondent aux besoins attendus par la collectivité. C’est par des compétences plus structurantes en termes de conduite d’équipe, de conduite de projet, etc. que j’anime cette direction. S’il y a dans ce métier, dans ce domaine, un caractère très opérationnel nécessitant donc des compétences très techniques, disposer de compétences aujourd’hui plus larges et plus orientées à la compréhension des enjeux futurs de la place de l’eau dans nos sociétés est un véritable atout. En ce sens, mes études universitaires me sont d’une très grande utilité. Il est nécessaire de développer des capacités dites humaines (écoute, communication, bienveillance, etc..) comme des capacités que j’appellerais de pilotage ; soit à savoir organiser comme structurer mais aussi savoir décider. Mon quotidien est d’amener des femmes et des hommes à leur meilleur niveau d’engagement ; c’est de cela que découlera l’atteinte de nos objectifs, l’atteinte du meilleur niveau de performance de nos installations, l’atteinte de la performance du service public. La technicité existe bel et bien au sein de mes équipes, je n’ai pas à m’y substituer, mon rôle est de faire en sorte que tout à chacun puisse disposer des conditions pour donner le meilleur de lui-même et ce dans un esprit de collaboration. Pensée critique et capacité d’analyse, esprit créatif et capacité d’innovation, intelligence émotionnelle, leadership, etc… autant de qualités qui viennent compléter une posture managériale qui place chaque collaborateur comme étant un maillon indispensable à la réussite de nos objectifs communs...”

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Le métier Chef de projet Informatique

Par Julien- Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Julien: - DUT GEII* - Licence 3 EEA** - Master INS3I*** Site universitaire de Calais

*Génie Électrique et Informatique Industrielle **Électronique, énergie électrique, automatique ***Ingénierie Numérique, Signal Image et Informatique Industrielle

Sandra : Chargée de mission – Médiation environnement

Sandra a suivi un Master Expertise et Traitement en Environnement (ETE) à l’ULCO. “Plus jeune je n’avais pas de métier précis en tête, j’ai toujours voulu faire plein de choses. Et, 10 ans après avoir terminé mes études, c’est toujours le cas !”

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis chargée de mission à l’Espace Santé du Littoral. Je travaille sur des projets liés à la qualité de l'air et/ou à la santé environnementale. Ce qui sous-entend : répondre à des appels à projet (tâches administratives), budgétiser, réaliser des études, interpréter des données, vulgariser ces données pour les rendre accessible au public cible via des présentations (écrites, orales). Échanger avec divers partenaires, réaliser des animations, de la sensibilisation destinées aux habitants et aux plus jeunes, faire de la pédagogie.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Comment s'est passé votre recrutement ?

“J’ai été recrutée par voie de bouche à oreille dans un premier temps (je ne connaissais pas la structure dans laquelle je suis actuellement), puis s’en est suivi un entretien téléphonique, et enfin un entretien avec 3 personnes de la structure.”

“Ce métier nécessite des capacités d’analyses, de traitement de données, d’interprétation mais aussi une certaine rigueur organisationnelle liée à l’autonomie du poste et à la structure (milieu associatif).Il faut également avoir des capacités de vulgarisation et de synthèse, et de gestion de projet.Quant aux qualités, il faut des capacités relationnelles et d’adaptabilité. Une ouverture d’esprit et la tolérance du vivre ensemble.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

Vanter les mérites d'étudier dans cette université auprès des plus jeunes, et tisser des liens entre personnes professionnellesissues du même parcours de formation.”

Avez-vous enrichi votre parcours d'études ?

“Lors de mes études, je travaillais tous les étés sur des jobs saisonniers d'étudiants, histoire d'avoir une source de revenus et un pied dans le monde du travail. Ces expériences m’ont permis d’avoir des notions de rémunérations, de hiérarchies, de cadre professionnel dans l'ensemble. Et cotiser pour la retraite.”

Sophie : Chargée de Développement Alternance

Sophie a suivi un DUT Gestion des Entreprises et des Administrations puis une Licence Professionnelle Métiers des Ressources Humaines à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir styliste.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Au quotidien, je suis en charge de la mise en place des contrats d'alternance des étudiants et de leur suivi tout au long de leur parcours universitaire pour Dunéo, le CFA de l’ULCO.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“Ce qui me motive, c’est le contact avec les entreprises, les étudiants et les responsables de formation. ”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Pour exercer ce métier, il faut tout de même avoir des connaissances sur la réglementation sur les contrats. Cela demande une certaine réactivité et de la patience. ”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Pour exercer ce métier, il faut avoir obtenu une licence à minima et avoir une appétence pour la partie administrative / ressources humaines.”

Que représente pour vous le fait d’être alumni de l’ULCO ?

“Mon passage à l’ULCO pour mes études me donne une connaissance des établissements et du fonctionnement de l'Université sous deux angles : celui d'étudiante et maintenant celui de salariée. ””

Wesley : Chargé de mission Écologie Industrielle au pôle SYNÉO

Après avoir obtenu une licence Economie-Gestion à l’ULCO, Wesley a suivi le Master EGEDD proposé à l'ULCO.

Pouvez-vous vous présenter ?

“Je suis originaire de Bray-Dunes. Après avoir obtenu une licence Ecnomie-Gestion à l’ULCO, j’ai suivi la formation du master EGEDD à partir de 2010. Depuis avril 2013, je suis en poste dans l’association SYNÉO, basée à Valenciennes. L’association compte une centaine d’adhérents et traite de thématiques diverses autour du développement durable (énergie, méthanisation, eau, déchets...)"

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis en charge du pilier énergie. Mon poste est principalement axé autour de 2 missions : j’accompagne les entreprises et les collectivités dans leurs appels d’offres de fourniture de gaz et d’électricité. Une fois mandaté, je suis en charge de la rédaction du cahier des charges, de la négociation des tarifs auprès des fournisseurs d’énergie et d’apporter des conseils sur l’optimisation des contrats. Une fois effectué l’accompagnement sur le pilier achat, ma deuxième mission consiste à réfléchir avec l’entreprise sur les actions à mettre en place pour diminuer les consommations d’énergie. Cela passe par l’identification d’indicateurs de performance énergétique et l’installation de sous compteurs afin de sectoriser les consommations d’énergie (par zones, étages, process, usages, etc.). Le comptage permet notamment d’identifier les sources potentielles d’économies d’énergie, que ce soit au niveau du rendement du process, du bâti ou sur l’aspect comportemental."

Qu'est-ce que le Master EGEDD vous a apporté comme compétences ?

“Lors du stage effectué durant le master 2 (à ECOPAL), ma mission était d’effectuer un inventaire des flux de bois disponibles sur le territoire dunkerquois. Cette expérience a été bénéfique sur l’aspect « commercial » (prise de contact téléphonique, argumentation, etc.). Ce stage m’a fortement aidé à décrocher le poste que j’occupe actuellement. Entre 2010 et 2012, l’énergie n’était pas un thème abordé dans le programme du master EGEDD, or c’est la thématique principale sur laquelle je travaille aujourd’hui. Je me réjouis que la nouvelle maquette du Master intègre ce domaine désormais. Les travaux de groupe, les présentations orales, la simulation de création d'entreprise et les projets tutorés ont été bénéfiques. Au-delà de la diversité des sujets abordés, je retiens les méthodes de travail employées qui favorisent l'autonomie, la prise d'initiative et l'esprit d'équipe."

Sophie : Chargée de mission division juridique et vie économique

Sophie a suivi un Master Mutations des Territoires Urbains et Développement Intégré des Littoraux (MUTUDIL) à l’ULCO. Elle a toujours su qu’elle voulait travailler dans la fonction publique territoriale et le développement de projet .

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis un service à moi seule : division juridique et vie économique. La plus grosse partie de mon travail consiste à suivre et coordonner les grands projets d'investissement (construction d'une maison de santé, d'un centre sportif de niveau international, réhabilitation de locaux commerciaux, une médiathèque...), plan vélo, suivre les contentieux et répondre aux demandes des services pour des vérifications juridiques, veille juridique, relations avec les commerces de centre-ville et développer le marché de plein air. Je dois également établir et suivre les dossiers de catastrophes naturelles.”

Pour ma part, j'ai fait une licence Administration Economique et Sociale (AES) puis le master MUTUDIL (maintenant PAUL), qui est un master en géographie / aménagement du territoire. Un master de droit ou en sciences politiques peuvent aussi convenir.”

QQue représente pour vous le fait d'être Alumni de l'ULCO ?

“J'ai passé deux très bonnes années à l'ULCO et j'ai toujours plaisir à revenir voir anciens étudiants et le corpsenseignant. C'est d'une certaine manière faire partie d'un groupe. Même dans mon travail actuel, alors que je suis désormais dans l'Oise, je retrouve d'anciens étudiants de l'ULCO. Il m’est déjà arrivé d’intervenir auprès des étudiants de l’ULCO en tant qu’Alumni. Pour les étudiants, je pense que c’est enrichissant de voir ce que sont devenus les anciens étudiants, de découvrir nos parcours, avec les réussites et déconvenues, et cela ne peut que les aider, leur donner une réalité de travail après la formation.Pour les Alumni, c’est un exercice intéressant de monter ce que l'on peut faire avec la formation suivie.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

"Au niveau des compétences requises (savoir-faire) : il faut une certaine capacité d’analyse et de synthèse, conduite de projets, savoir travailler en transversalité et en équipe, avoir de bonnes capacités rédactionnelles.”

Et les qualités ?

“Ce métier requiert des attitudes (savoir-faire comportementaux) comme : la rigueur, la discrétion, le respect de la confidentialité, la capacité de communication, la force de proposition, l’aisance relationnelle, l’autonomie, l’esprit d’initiative, la capacité à mobiliser, la capacité d’adaptation, la réactivité mais aussi du dynamisme et de la polyvalence.”

Aurélien : Responsable Pédagogique

Aurélien a suivi un Master Expertise et Traitement de l'Environnement à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir zoologiste.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis responsable pédagogique dans un parc zoologique. J'ai des missions d'encadrement et de management envers des animateurs et une secrétaire de réservations. Mes missions sont :

  • Mise en place des animations types : visites guidées et ateliers scolaires sur le site
  • Création d’ateliers pédagoludiques auprès du tout public pendant chaque vacance.
  • Animation des anniversaires
  • Développement de partenariats
  • Organisation des week-ends de conservation et événementiel
  • Réponse aux différents médias”

Image d'illustration

Comment s'est passé votre recrutement ?

"J'ai d’abord postulé sur un contrat de 5 mois puis j'ai fait de la vacation. Ensuite, j'ai obtenu un CDD de 1 an puis un concours de la fonction publique. Je suis donc devenu titulaire du grade sur mon poste actuel.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Il faut au minimum le BAFA ou une équivalence et/ou un BAC +3 dans la biologie, les sciences.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“C'est une fierté d'avoir étudié à l'ULCO. Le partage d'expérience (entre anciens étudiants et étudiants) permet de mieux appréhender le monde du travail.”

“Il faut être organisé, rigoureux, savoir travailler en équipe, savoir faire preuve de diplomatie et d’adaptabilité, être créatif, être à l’écoute et bienveillant et enfin avoir une certaine aisance relationnelle facilitant la communication.”

Nicolas : Ingénieur d'études en chimie analytique

Nicolas a suivi une Licence de Physique Chimie et un Master Analyse Chimique et Contrôle Industriel Environnement à l’ULCO.

Et les qualités ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“La plus grande des qualités est l'imagination. C'est le plus important dans la recherche scientifique qui est une exploration constante de terres inconnues. A la différence de certains métiers liés à la chimie, on ne reproduit pas ce qui a déjà été fait, on cherche à faire quelque chose de nouveau. Il faut constamment avoir cette intuition qui nous dit "va dans cette direction, tu vas trouver des choses nouvelles". A cela, s'ajoute bien sûr, l'autonomie, la rigueur...”

“Je suis actuellement Ingénieur d'études pour le Laboratoire de Physico Chimie de l'Atmosphère (LPCA) de l'ULCO. Mon travail consiste à apporter un soutien technique et scientifique aux étudiants en thèse et autres personnels dans notre laboratoire. Plus précisément, je gère la partie expérimentale du groupe de simulation atmosphérique qui étudie la réactivité de composés chimiques dans l'atmosphère.”

Qu'est ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?

“J'ai toujours voulu faire de la science, depuis que j'ai eu un kit du petit chimiste étant enfant. Malgré ma formation universitaire à l'ULCO dans les sciences, je n'étais pas destiné au monde de la recherche, plutôt le monde industriel mais le sort à fait que j'ai pu réaliser ce vieux rêve en obtenant ce poste. Finalement, j'ai inscrit mon nom, de façon modeste, dans le grand livre des sciences de l'humanité.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

Mon recrutement a débuté par un pré-entretien. Après avoir été pré-sélectionné, j'ai réalisé un entretien avec le directeur de mon laboratoire et une équipe de scientifiques. Lors de ces deux entretiens, il a fallu que je démontre que mon expérience passée était en adéquation avec le poste à pourvoir et que je démontre j’avais sélectionné cette offre, non par hasard, mais parce que je m'y suis réellement intéressé. A la suite de ces entretiens, j'ai été embauché au poste en CDD puis un an et demi plus tard, une titularisation par concours a été lancée et à laquelle j'ai participé comme d'autres candidats extérieurs. Ce concours s'est fait en deux étapes, une première étape par écrit au niveau national et une deuxième étape à l'oral au niveau local. Le candidat avec la meilleure note remportait la titularisation.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“Le plus motivant est d'accompagner des étudiants qui arrivent en thèse sans quasi aucune expérience du monde de la recherche et de les aider à devenir, pendant 3 ans, de véritables acteurs de cet univers.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

Les compétences sont de bonnes connaissances en chimie analytique mais aussi dans la chimie en général. De plus au delà de l'aspect chimie, il est nécessaire d'avoir des compétences en bureautique, en informatique... Il faut pouvoir être multi tâches car on ne sait jamais sur quoi on va travailler demain.”

Pauline: animatrice Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement pour DAMEN Shiprepair

Pauline est diplômée d'un Master EGEDD suivi à l'ULCO

Pouvez-vous vous présenter ?

“Après avoir obtenu un DUT en Gestion de Production et une Licence en sciences économiques à l’ULCO, je me suis orientée en 2012vers le Master EGEDD proposé par l'ULCO. J’ai entre temps réalisé une autre année d’études en alternance puis passé une période à l’étranger avant de revenir aux sources et apprécier la seconde année du Master.Depuis le 24 janvier 2017, j'occupe le poste d’Animatrice QHSE sur le chantier de réparation navale DAMEN Shiprepair Dunkerque. C'est un site industriel Dunkerquois qui réalise à la fois de la réparation et de la transformation de navire ainsi que de l’entretien (un peu comme les réparations ou contrôles techniques des voitures mais... pour les navires !)

En quoi consiste votre métier ?

“Je suis en charge de développer les bonnes pratiques environnementales sur le chantier, le tout dans le respect de la réglementation qui lui est applicable. Mes missions sont variées (produits chimiques, déchets, consommations d’énergie, etc.) et ne se limitent pas à la gestion de l’environnement mais s’étendent aussi à la qualité (système organisationnel de l’entreprise + satisfaction du client, en l’occurrence, l’armateur).J'anime la démarche environnementale et sécurité au sein des équipes de production, via des communications et audits divers. L’objectif est d’aider la production dans la mise en œuvre de l’activité de la façon la plus sécurisante pour le travailleur et la plus respectueuse de l’environnement. J’anime parfois (en fonction des thèmes) des réunions qui visent à développer des actions pour favoriser les améliorations environnementales sur le chantier.Cette mission va de la mise en place d'actions de management à la mise en place de moyens dans le quotidien du personnel de production (tri des déchets, économie d'énergie, achats responsables...).Le plus intéressant c'est l'aspect concret de l’activité, au travers des pratiques sur le terrain. Pour viser la performance en sécurité, il faut être présent au maximum sur le terrain. Concertation et participation sont 2 leaders de la progression.

Qu'est-ce que le Master EGEDD vous a apporté comme compétences ?

“Le Master EGEDD est généraliste, et assez théorique. L’importance des stages pour la mise en application est considérable. Les cours sont variés et permettent de gagner en ouverture d’esprit, ce qui est essentiel pour ne pas brider nos opinions et nos comportements dans le monde professionnel. Les divers projets et organisation d’événements sont formateurs, ils permettent de gagner en confiance et doivent être vécus à fond ! Ce sont des expériences atypiques. La finalité démontre que l’investissement en vaut la peine. De plus, ces évènements permettent de rencontrer de nombreuses personnes et développer son réseau professionnel, ce qui peut être très utile dans la recherche d’emploi. Conseil : éclatez-vous dans ce que vous entreprenez !

Maëlle : Chargée de projets économie circulaire

Maëlle a suivi un Master Économie et Gestion de l'Environnement et du Développement Durable à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir vétérinaire ou hôtesse de l'air mais une expérience dans le conseil pour les TPE, a confirmé sa volonté d’évoluer dans ce domaine.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

"Je travaille dans une agence de développement économique de la région Sud, pour accompagner les entreprises qui veulent candidater à une subvention de l'Europe sur l'économie circulaire. Missions : définir leur éligibilité, les accompagner à la définition de leur projet, planning et budget, relecture et recommandations sur la rédaction du dossier.”

“J’ai été recrutée via Indeed et ai passé 2 entretiens. Lors de mon premier jour, j’ai été accueillie par le DRH, puis par mes deux managers directs qui m’ont présenté mes missions, l'agence et m’ont fait visiter le site pour me présenter mes collègues.

Avez-vous fait le choix d'enrichir votre parcours d’études avec une expérience annexe ?

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“J’ai enrichi mes études en devenant bénévole pour la Green Team (association universitaire), dans l’équipe communication. Étant dans un cursus EGEDD, cette expérience avait tout son sens pour mettre en application nos connaissances pour la sensibilisation des étudiants et intervenants de l'ULCO sur le développement durable.”

"Il faut être capable de prendre du recul, un bon sens de la communication avec les dirigeants (savoir critiquer, se faire écouter), être en capacité de gérer un projet (planning, objectifs). Ce métier demande également de la curiosité, une bonne connaissance du réseau local d'acteurs (collectivités, associations, organismes publics, entreprises etc), de la patience et d’être pédagogue pour faire face aux "détracteurs" (ceux qui ne sont pas prêts ou ne voit pas l'intérêt de changer de modèles économiques) .”

Qu’est-ce que cela vous a apporté d’un point de vue personnel et professionnel ?

“D’un point de vue personnel, j’ai pu intégrer un projet avec des camarades de classe. D’un point de vue professionnel, j’ai pu démontrer ma capacité à agir et mes motivations sans contrepartie financières, ainsi que des compétences en gestion de projets.”

Qu’est-ce-qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

Comment avez-vous valorisé ces expériences ?

“La rencontre d'entreprises investies pour les modèles économiques de demain, conscientes et sensibles, ce qui donne de l'espoir et une capacité d'action dans une économie nationale et globale plus lente sur ces sujets cruciaux.”

“Cette expérience est un bonus aussi bien sur mon CV qu'en entretien. Presque tous les étudiants ont un diplôme, mais tous ne se sont pas investis dans des associations.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Plusieurs parcours sont possibles : école de commerce, formation développement durable, science po etc.”

Alicia : Chargée de Relations Entreprises

Alicia a suivi une Licence de droit, un Master 1 Droit Social puis Master 2 Droit et Économie des RH à l’ISCIDCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir professeure de français.

Comment s'est passé votre recrutement ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“En qualité de chargée de relations entreprise chez Campus pro, je crée des partenariats avec toutes les enseignes de la grande distribution afin de récolter leurs besoins et de positionner les candidats disponibles au sein de nos viviers, le tout dans le but de signer un contrat d'apprentissage.”

.“Mon recrutement s'est fait grâce à mon réseau. J'étais en poste lorsque j'ai été approchée, pour ce nouveau poste, par une ancienne collègue. J'ai ensuite eu un entretien avec ma supérieure hiérarchique directe, puis avec la direction générale de l'entreprise. Le processus a duré plus ou moins un mois.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

Avez-vous enrichi votre parcours d'études en vous mobilisant dans une expérience volontaire ?

“Ce métier nécessite d'être aguerri en techniques de recrutement et sourcing et d’avoir de bonnes connaissances techniques liées à la formation professionnelle ainsi que de bonnes connaissances juridiques afin de pouvoir mettre en place les contrats et accompagner les entreprises dans les situations complexes impliquant les apprentis (recadrage, licenciement, évolution professionnelle...). Il faut également être polyvalent et en capacité de porter plusieurs sujets de fronts. Je fonctionne aujourd’hui sur mon poste de la même façon qu'un entrepreneur : je développe moi-même mon activité.”

.“Pendant mes études, j’ai travaillé chez Flunch, en tant qu'employée polyvalente puis chez Auchan en tant qu’hôtesse de caisse. Cela m'a permis de découvrir des domaines que je n'aurais pas pu découvrir en suivant simplement mon cursus, de développer mon réseau (j'ai notamment effectué mon stage de 3eme année au sein du service RH au siège de Flunch et mon emploi chez Auchan m'a permis de décrocher mon emploi actuel du fait de ma connaissance accrue des métiers de la distribution). Ces expériences m’ont également apporté un salaire donc de l’indépendance (voiture, logement...). Ces contrats ont été l’occasion de développer bon nombre de savoir-être qui me sont encore utiles dans ma vie professionnelle à l'heure actuelle. J'ai pu mûrir professionnellement beaucoup plus rapidement et entrer sur le marché du travail avec beaucoup plus d'aisance.”

Et les qualités ?

“Ce métier demande une bonne aisance relationnelle, un sens de l'organisation, et surtout un sens de la confidentialité acéré. Il faut également être en capacité de résoudre des problèmes rapidement dans des situations d'urgence.”

Comment devient-on chargée de relations entreprises ?

“Les parcours menant à ce type de poste sont divers et variés. On conseille cependant un diplôme d'école de commerce ou un parcours RH.”

Julie : Chargée de Relations Internationales EILCO

Julie a suivi une Licence Economie-Gestion à l’ULCO, qu’elle a poursuivie par un master RH à l’IAE de Lille . Plus jeune, elle rêvait de travailler avec les animaux.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Dans le cadre de la gestion du secrétariat des relations internationales, je suis l’interlocuteur principal des étudiants tout au long de leur mobilité. Je les accompagne à chaque étape du processus : candidature, inscription, démarches administratives, gestion des éventuelles difficultés et suivi des résultats. Pour les mobilités entrantes (Tunisie, Bénin, Maroc), je suis le premier point de contact entre les étudiants et l’école, je m’occupe du suivi du processus Campus France, du suivi des résultats académiques des étudiants, de la collecte et de la publication des témoignages sur le site internet... Pour les mobilités sortantes (Canada, Chypre, Croatie, Espagne, Finlande, Hongrie, Lituanie, Norvège, Pologne, Portugal, Suède, Turquie, etc.), je gère l’organisation des jurys de sélection, la nomination des étudiants auprès des universités partenaires, le suivi des dossiers de mobilité et des contrats d’études (OLA) , le suivi des résultats académiques, la collecte et publication des témoignages sur le site internet...”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“Ce qui me motive au quotidien dans mon métier, c’est avant tout l’accompagnement des étudiants dans leur projet de mobilité. Les voir évoluer, s’épanouir à l’international et surmonter les défis liés à leur expérience à l’étranger est une grande source de satisfaction. J’apprécie également la diversité des échanges, que ce soit avec les étudiants, les partenaires internationaux ou les différentes équipes pédagogiques. Chaque jour apporte de nouveaux défis et opportunités, rendant mon travail enrichissant et dynamique. Enfin, contribuer au rayonnement de l’établissement à travers les partenariats internationaux et les témoignages d’anciens étudiants me motive particulièrement. Savoir que mon rôle facilite des expériences uniques et formatrices pour les étudiants donne un réel sens à mon engagement.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

I“Exercer mon métier demande un ensemble de compétences variées, alliant rigueur administrative, sens du relationnel et adaptabilité. Voici les principales : 1. Compétences organisationnelles et administratives : gestion et suivi des dossiers de mobilité, coordination des échanges entre étudiants, établissements partenaires et services internes, capacité à jongler avec plusieurs tâches et respecter des échéances précises. 2. Compétences relationnelles et interculturelles : être à l’écoute et accompagner les étudiants tout au long de leur parcours, savoir s’adapter aux différentes cultures et contextes éducatifs internationaux, faciliter la communication entre les étudiants et les partenaires. 3. Compétences linguistiques : maîtrise de l’anglais pour interagir avec les partenaires internationaux. 4. Capacité à gérer des imprévus et à résoudre des problèmes : faire preuve de réactivité face aux difficultés rencontrées par les étudiants, trouver des solutions adaptées en collaboration avec les différents acteurs impliqués. 5. Maîtrise des outils numériques et de communication : utilisation des plateformes de gestion de la mobilité, mise à jour et gestion des témoignages sur le site internet, rédaction d'attestations... Ce métier demande polyvalence, rigueur et un véritable engagement pour accompagner au mieux les étudiants dans leur parcours international.”

Et les qualités ?

Quel parcours d’études faut-il suivre pour atteindre votre poste ?

Ayant obtenu une Licence en Économie-Gestion à l’ULCO et poursuivant actuellement en tant Chargée de Relations Internationales à l’EILCO depuis 2023, je ressens une véritable fierté d’avoir étudié à l’ULCO et de pouvoir, aujourd’hui, contribuer à son rayonnement. L’ULCO est une grande famille qui offre un vaste réseau professionnel, favorisant les échanges et les opportunités. C’est bien plus qu’un simple parcours académique : c’est une identité, un lien durable et une occasion précieuse de rester connecté avec une institution qui a marqué notre trajectoire.””

“Il faut avoir le sens du relationnel, du service et de l’écoute, faire preuve de bienveillance, de disponibilité, d’adaptabilité, être organisé, réactif, curieux, ouvert d'esprit, savoir prendre des initiatives et communiquer.”

Sébastien : Chef de projet investissement pour Technicentre

MSébastien a suivi un DUT Génie Thermique et Énergie aujourd’hui renommé BUT Métiers de la Transition et de l'Efficacité Énergétique, à l’ULCO.

En quoi consiste votre métier ?

“Je suis responsable d'investissement pour les technicentres de maintenance de la SNCF. J'ai actuellement un portefeuille de 10M€ sur Clermont et Brive la Gaillarde et 100M€ pour Bordeaux. L'ensemble se fait pour le compte de la DGTIM. C'est un nouveau métier depuis 2 ans. Auparavant, j'étais expert SLI (Soutien Logistique Intégré) à la SNCF.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Au quotidien, il faut être malin et aimer les défis.Il faut également aimer foncer et avancer.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“L'ambiance de travail que je viens de rencontrer de manière unique dans l'équipe IC d'Intercité pour le projet Oxygène.”

Que représente pour vous le fait d’être alumni de l’ULCO ?

“Alors, je découvre le mot Alumni, mais il y a plus de 25 ans d'écart entre aujourd'hui et la fin de mes études. Tout ce que je peux dire, c'est que ma formation m'a ouvert les portes du monde professionnel dans des domaines très recherchés tels que la Sureté de Fonctionnement et le Soutien Logistique Intégré. Jusqu'à mes 30 ans, je suis d’ailleurs intervenu pour présenter ce qu'était le SLI dans le domaine professionnel ”

Le métier de Chef de Projet Ville Renouvelée et Innovante

Par Jérémy - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Jérémy : - Licence en Géographie - Master 1 (MUTUDIL)* - Master 2 (PAUL)** - Doctorat en aménagement Site universitaire de Dunkerque

*MUtations des Territoires Urbains et Développement Intégré des Littoraux**Politiques d'Aménagement Urbain et Littoral

Le métier de Chargée de Mission Sécurité, Sureté et Environnement

Par Fannie - Ancienne étudiante de l'ULCO

Le parcours de Fannie: - Licence Sciences de la Vie - Master ETE* Site universitaire de Calais

*Expertise et Traitement en Environnement

*Expertise et Traitement en Environnement

Julie : Designer UI/UX

Julie a suivi une Licence et un Master Langues, Littérature et Civilisations Etrangères et Régionales à l’ULCO . Plus jeune, elle rêvait de travailler dans le milieu du jeu vidéo en tant que Game Designer.

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

"Quelques temps après la fin de mon Master LLCER à ULCO, j'ai suivi une formation en Design et Conception Graphique. Grâce à mes compétences en anglais, j'ai pu aussi être beaucoup autodidacte et apprendre beaucoup avec les ressources anglophones qui sont en avance dans ces domaines.”

"Mon métier actuel est le Design d'interface utilisateur, aussi appelé Design UI/UX. Je me spécialise dans la création d'application mobile en créant des parcours utilisateurs uniques et intuitifs mais aussi agréables esthétiquement.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“L'évolution constante des technologies avec lesquelles je travaille, mais aussi le challenge de devoir toujours me renouveler et créer de meilleures expériences utilisateur.”

Vous avez fait le choix d'enrichir votre parcours d'études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Quelles sont qualités et compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

J’ai effectué un semestre d’études à la Canterbury Christ Church University. Cette expérience fait partie de mes meilleurs souvenirs ! J'y ai principalement étudié la littérature anglaise. Les rencontres et les expériences vécues m'ont beaucoup formée, tant sur le plan personnel que professionnel. C'était dans le cadre de ma dernière année de licence LLCER. J'ai également effectué un stage d'assistanat à Dublin (Irlande) en septembre 2020, mais malheureusement, l'expérience n'a pas été aussi joyeuse, car le Covid est venu perturber mes plans, sans compter quelques soucis de santé. C'est grâce à l'ULCO que j'ai eu l'opportunité de partir deux fois à l'étranger, et je leur en serai toujours reconnaissante. Ces expériences m'ont rendue beaucoup plus indépendante aussi bien financièrement qu'en général. J'ai aussi fait des rencontres uniques avec des jeunes d'autres nationalités et nous sommes toujours en contact via les réseaux sociaux. Mon anglais s'est aussi perfectionné et je suis passée d'un niveau début C1 à C2 bilingue complet.”

“Ce métier requiert :

  • une maîtrise des nouvelles technologies
  • une maîtrise des outils de Design (Figma, suite Adobe)
  • des connaissances basiques en HTML/CSS
  • une bonne communication
  • une connaissance de la psychologie humaine pour pouvoir adapter au mieux les interfaces.
En termes de qualités, cela demande de l'empathie, de savoir faire preuve de créativité, un bon sens de l’écoute, et d’être autodidacte car il faut se tenir informé des nouveautés des métiers du digital constamment. Il faut aussi être rigoureux, organisé et savoir collaborer.”

Maxime : Inspecteur Brexit

Maxime a suivi une Licence Marketing des Produits Financiers et d'Assurances à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir boulanger.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis inspecteur Brexit. Nous contrôlons les marchandises alimentaires et phyto, venant de Grande-Bretagne et entrant en France.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“J'ai été recruté via Pôle Emploi, pour la période ne tant que contractuel. Puis j’ai passé le concours pour obtenir ma titularisation. Pour mon arrivée au poste, j’ai commencé par une formation qui a duré une quinzaine de jours en interne, pour ensuite être intégré dans une équipe. J'ai eu une très bonne intégration avec des mises en situations du métier très rapidement.”

“Pour être inspecteur Brexit, il faut savoir travailler en équipe et maîtriser les règlements européens sur les conditions d'import de marchandises. En termes de qualités, il faut être réactif, consciencieux, avoir un bon relationnel et savoir s'adapter aux situations.”

Comment devient-on inspecteur Brexit ?

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

“C'est une création de poste donc il n'y a pas forcement de formation. Ce métier est ouvert au concours catégorie B “Inspecteur Vétérinaire et Alimentaire.”

“Je suis fier d'être passé à l'ULCO qui m’a permis d’avoir l’expérience que j’ai aujourd’hui. Malgré mon changement de voie professionnelle, cela fait de moi ce que je suis.”

Cécile : Conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation

En parallèle de votre cursus de formation, avez-vous fait le choix d'enrichir votre parcours avec une expérience volontaire ?

“J'ai été tutrice pédagogique à l'ULCO pendant ma 3ème année de licence (tutorat des premières années de licence de droit). J'ai également été assistante de justice au tribunal judiciaire (Parquet), pendant un an et demi, au cours de mon Master 2. Cette seconde expérience m’a permis d’acquérir une meilleure connaissance du milieu judiciaire, connaissances que j’ai pu valoriser au cours de mon parcours professionnel.Globalement, d'un point de vue personnel ces expériences m'ont permis de rencontrer des futurs amis, d'avoir un salaire et une expérience professionnelle en lien avec mes études. D'un point de vue professionnel, mis en pratique mes qualités pédagogiques, j'ai développé mon réseau professionnel, en d’autres termes, j'ai acquis des connaissances et compétences que je peux mobiliser encore aujourd'hui.”

Comment avez-vous valorisé ces expériences réalisées parallèlement à vos études ?

“J'ai pu mettre en avant ces expériences lors d'oraux professionnels (recrutement), dans mon quotidien (partage d'expériences pour nourrir des réflexions) et dans le cadre de mon évolution professionnelle (montée en compétences et responsabilités). “

Que représente pour vous le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

“Etre Alumni me permet d'être en contact avec des étudiants de l'ULCO dans le but de pouvoir partager mon expérience en terme d'orientation professionnelle. Pour les étudiants, aller à la rencontre d’Alumni c’est aussi un bon moyen de développer son réseau professionnel.”

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Le métier d'ingénieur aux risques technologiques

Par Alexis - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours d'Alexis : - Licence Physique - Chimie - Master ACCIE Site universitaire de Dunkerque

*Analyse Chimique et Contrôle Industriel Environnement

Chloé : Conseillère Principale d'Education

En parallèle de votre cursus de formation, avez-vous fait le choix d'enrichir votre parcours avec une expérience volontaire ?

"En parallèle de mes études, et ce depuis que j'ai 17 ans, j'ai toujours travaillé pendant les vacances scolaires. J'ai préféré ne pas m'imposer un travail étudiant pendant la semaine mais consacrer chacune de mes vacances à gagner un peu d'argent. J'ai ainsi passé le BAFA à 17 ans et j'ai commencé par travailler au sein de ma ville dans un centre de loisirs principalement l'été. Puis après l'obtention de mon bac, donc pendant les vacances à la fac, je suis partie en séjour (vacances d'été ainsi que les petites vacances). J'ai travaillé pour divers organismes. Je ne saurais quantifier le nombre de semaines que cela représente, mais c'est ce qui me permettait de payer les frais annexes à ma scolarité (notamment de loisirs). J'ai multiplié les expériences en France ainsi qu'à l'étranger. Quelques années plus tard, j'ai passé mon BAFD pour diriger des séjours de vacances et ainsi acquérir d'autres compétences. J'ai aussi fait de la formation BAFA en parallèle, j'ai donc formé de jeunes adultes.La rentrée tardive à la fac m'a aussi permis de partir 2 années de suite en septembre pour faire les vendanges pour une grande maison de champagne.”

Que vous ont apporté ces différentes expériences d’un point de vue personnel et professionnel ?

"Avoir la possibilité de travailler à côté de ses études est pour moi une étape importante (tant que cela ne prend pas le pas sur les études). Cela permet d'acquérir de multiples compétences personnelles et professionnelles, même si encadrer des enfants paraît loin du domaine que j'étudiais à l'époque, à savoir le commerce. Pour commencer, peu importe le domaine, travailler permet de côtoyer d'autres personnes, de faire des rencontres, de partager ses expériences et aussi d'apprendre des autres. Les relations sociales sont importantes dans tous corps de métier, ainsi que de savoir travailler en équipe, prendre des initiatives ou encore gérer des situations complexes. Toutes ces compétences, qui permettent à chacun de se construire, sont par la suite transposables dans le domaine professionnel. Il est de même pour tout job étudiant. Par exemple, en faisant les vendanges, j'ai découvert une vraie endurance chez moi, une volonté de bien faire et de ne pas me décourager même dans des moments difficiles. Toute expérience est bonne à prendre et à mettre en avant par la suite.Ces expériences m'ont ouvert la porte vers mon métier actuel. En effet, une carrière n'est pas nécessairement linéaire. Je me suis lancée dans une voie professionnelle très jeune, qui a fini par ne plus me correspondre. En ayant travaillé depuis mes 17 ans auprès d'enfants et de jeunes adolescents, je me suis aperçue que c'était auprès de ce public que je m’épanouissais.Aujourd'hui en tant que CPE, je retrouve beaucoup de similitudes avec mon "job étudiant" et tout ce que j'ai acquis année après année m'a permis de me reconvertir professionnellement et de réussir mon concours.”

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Pauline: Animatrice Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement

Pauline a suivi un Master Économie et Gestion de l'Environnement et du Développement Durable à l’ULCO, après avoir obtenu un DUT en Gestion de Production et une Licence en sciences économiques.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Qu'est-ce que le Master EGEDD vous a apporté comme compétences ?

“J'occupe le poste d’Animatrice QHSE sur le chantier de réparation navale DAMEN Shiprepair Dunkerque. C'est un site industriel Dunkerquois qui réalise à la fois de la réparation et de la transformation de navire ainsi que de l’entretien. Je suis chargé de développer les bonnes pratiques environnementales sur le chantier, le tout dans le respect de la réglementation qui lui est applicable. Mes missions sont variées et ne se limitent pas à la gestion de l’environnement mais s’étendent aussi à la qualité (système organisationnel de l’entreprise +satisfaction du client, en l’occurrence, l’armateur).J'anime la démarche environnementale et sécurité au sein des équipes de production, via des communications et audits divers. L’objectif est d’aider la production dans la mise en œuvre de l’activité de la façon la plus sécurisante pour le travailleur et la plus respectueuse de l’environnement. J’anime parfois des réunions qui visent à développer des actions pour favoriser les améliorations environnementales sur le chantier. Cette mission va de la mise en place d'actions de management à la mise en place de moyens dans le quotidien du personnel de production (tri des déchets, économie d'énergie, achats responsables...). Le plus intéressant c'est l'aspect concret de l’activité, au travers des pratiques sur le terrain. Pour viser la performance en sécurité, il faut être présent au maximum sur le terrain. Concertation et participation sont 2 leaders de la progression."

“Le Master EGEDD est généraliste, et assez théorique. L’importance des stages pour la mise enapplication est considérable. Les cours sont variés et permettent de gagner en ouverture d’esprit, ce qui est essentiel pour ne pas brider nos opinions et nos comportements dans le monde professionnel. Les divers projets et organisation d’événements sont formateurs, ils permettent de gagner en confiance et doivent être vécus à fond ! Ce sont des expériences atypiques. La finalité démontre que l’investissement en vaut la peine. De plus, ces évènements permettent de rencontrer de nombreuses personnes et développer son réseau professionnel, ce qui peut être très utile dans la recherche d’emploi. Conseil : éclatez-vous dans ce que vous entreprenez !"

Julia : Conseillère en entrepreneuriat - Chargée de développement Entrepreneuriale

En tant qu’étudiante venue de République Démocratique du Congo pour réaliser vos études en France, quels conseils pouvez-vous donner aux étudiants internationaux actuels ?

“Anticiper la recherche de stage et d’emploi, idéalement 6 mois à l’avance en ciblant les entreprises qui recrutent des profils internationaux et vérifier les exigences en matière de visa/travail. Il est primordial d’adapter son CV et sa lettre de motivation aux standards français.Développer son réseau professionnel via LinkedIn, les forums de recrutement, conférences et événements organisés par l’université et les entreprises, les groupes d’anciens étudiants, les associations professionnelles et les plateformes de mise en relation. Il est intéressant de solliciter des rencontres informelles avec des professionnels du secteur visé. Se démarquer avec des compétences clés : améliorer son niveau de français, même si l’anglais est maîtrisé, pour faciliter l’intégration et la communication, suivre des formations complémentaires en ligne pour enrichir son profil, mettre en avant son adaptabilité et sa multiculturalité, des atouts recherchés par les entreprises. Optimiser son parcours en tirant partie des ressources universitaires, en travaillant en équipe et en échangeant avec les étudiants locaux pour mieux comprendre la culture académique française.Se renseigner sur les démarches administratives : les conditions de visa, titre de séjour et autorisation de travail après les études, les dispositifs comme le Passeport Talent pour les jeunes diplômés hautement qualifiés... Ne pas hésiter à se rapprocher des services dédiés aux étudiants internationaux à l’université pour un accompagnement personnalisé. En combinant préparation, réseau et proactivité, les étudiants internationaux augmentent leurs chances de réussir en France, que ce soit académiquement ou professionnellement.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni (ancien étudiant) de l’ULCO ?

“Pour moi, être Alumni de l’ULCO, c’est avant tout appartenir à une communauté dynamique et solidaire qui partage une histoire commune. Mon parcours en Master SIDE m’a apporté des compétences essentielles, mais aussi des valeurs qui m’accompagnent toujours dans ma vie professionnelle et personnelle. Être un ancien étudiant de l’ULCO, c’est aussi rester attaché à une institution qui a contribué à ma réussite et pouvoir, à mon tour, échanger avec les nouvelles générations d’étudiants, partager mon expérience et, pourquoi pas, contribuer au rayonnement de mon université. C’est un lien qui ne s’arrête pas à la remise du diplôme, mais qui continue à travers un réseau et des opportunités d’échange et de collaboration. Devenir un Alumni actif, c’est faire de son expérience une opportunité pour soi et pour les autres. En partageant leur parcours, leurs réussites et leurs défis, les anciens étudiants apportent une vraie valeur aux nouvelles promotions. Cet engagement permet :d’inspirer et d’orienter : les étudiants profitent de conseils concrets et d’une meilleure vision des opportunités après leur diplôme,d’élargir son réseau : s’impliquer dans la communauté Alumni permet de créer et d’entretenir des contacts utiles pour sa carrière, de valoriser son diplôme : la réussite et l’implication des anciens renforcent la réputation de l’université et du diplôme,d’avoir un impact positif : transmettre son expérience, c’est contribuer à la réussite des générations futures.S’engager en tant qu’Alumni, c’est entretenir un lien durable avec son université et participer activement à son rayonnement.”

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Clément : Ingénieur Chimie (suite)

Clément a suivi un Master ACCIE (Analyse Chimique et Contrôle Industriel Environnement) à l’ULCO puis un Master Chimie et Science des Matériaux à Evry. C'est au cours de ses stages en Licence, qu’il a pu affiner son projet professionnel : travailler dans un laboratoire d'analyse, proche du terrain et avoir un lien très étroit avec la technique.

Quel parcours suivre pour exercer votre métier ?

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

"Un Master ou une école d'ingénieur avec un cursus général ou spécialisé en chimie analytique.”

"C'est un plaisir et une fierté de partager mon expérience et de faire passer aux étudiants actuels les messages que j'ai pu avoir ou que j'aurai aimé avoir à l'époque. De plus, venir en ayant la possibilité de leur offrir des opportunités au sein de nos entreprises rend l'expérience encore plus enrichissante.Etre alumni, c'est montrer de la reconnaissance à l'université et à l'équipe enseignante qui m'a permis d'acquérir les compétences techniques, les qualités humaines et l'expérience qui m'ont permis d'occuper mon poste actuel. C'est un moyen de rendre ce qu'on m'a donné et de partager avec les étudiants actuels sur les choses à valoriser, les pièges à éviter avec le recul dont on dispose aujourd'hui. C'est aussi un moyen d'offrir des opportunités à ces étudiants dans nos entreprises en connaissant le bagage technique avec lequel ils pourront arriver au sein de notre entreprise.”

Avez-vous enrichi votre parcours d’études ?

“Pendant mes études, j’ai eu l’occasion de travailler en tant que technicien de laboratoire dans l'entreprise où j'ai effectué mon stage de M1. J’ai également travailler durant toutes les vacances scolaires/été. Ces expériences m'ont permis de mieux cerner la vie d'un laboratoire : outre l'aspect "analyse", j'ai pu voir la logistique dans un laboratoire, le management de la qualité (formation, audit,...), l'interface avec les fournisseurs d'équipement, la gestion des aléas et le relationnel dans le monde du travail."

Comment avez-vous valorisé ces expériences ?

“J'ai pu obtenir mon stage de M2 au sein de l'entreprise EDF grâce aux compétences techniques et savoirs (savoir-faire/savoir-être) que j'ai acquis durant mes stages (L3 / M1) et expériences précédentes. Toute expérience permet de valoriser des compétences, des qualités, des traits de caractère de notre personnalité et il faut à tout prix s'en servir pour faire la différence avec un autre candidat.”

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Mathilde: Chargée de mission Transition écologique/énergétique

Mathilde a suivi un Master Économie et Gestion de l'Environnement et du Développement Durable à l’ULCO, après l'obtention d'une licence en Économie et Gestion spécialité gestion suivie, à l'université de Reims.

Qu'est-ce que le Master EGEDD vous a apporté comme compétences ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“La diversité des cours proposés permet de découvrir toutes les thématiques liées à l'environnement, donc de savoir ce qui nous plaît le plus, et à l'inverse ce qui ne nous plaît pas, afin de choisir des stages en conséquence. J'ai particulièrement apprécié les projets tutorés, qui permettent d'acquérir de l'autonomie dans la gestion de projet et également d'apprendre à travailler en groupe sur des sujets variés.Beaucoup de cours du Master me servent toujours dans mon quotidien (professionnel mais aussi personnel) et le fait de suivre certains cours dispensés par des intervenants extérieurs en poste dans diverses structures permet d'avoir une vision plus concrète du monde professionnel et de ses enjeux.L'équipe pédagogique est vraiment à l'écoute et m'a très bien accompagnée durant mes deux années de master lorsque j'ai pu avoir des interrogations diverses ; j'ai toujours eu des réponses à mes questionnements.Le réseau que j'ai acquis grâce à la formation EGEDD via les projets, les visites de site, les événements (dont certains organisés par le master EGEDD), les intervenants extérieurs, les stages… est indispensable pour les recherches de stage et d'emploi et m'a beaucoup servi (et d’ailleurs encore maintenant !).Enfin, un dernier point plus personnel, j'ai vraiment aimé vivre à Dunkerque pendant ces deux années, il y fait bon vivre. J'ai découvert une autre culture, rencontré de belles personnes, et j'espère que ça sera aussi le cas pour les nouvelles promotions EGEDD !

“Dans le cadre de mon poste de chargée de mission transition écologique/énergétique, je suis en charge du Contrat de Transition Écologique signé entre l'État et la collectivité en 2020. Ce contrat inclut la mise en œuvre d'actions sur des thématiques comme l'alimentation durable, l'écologie industrielle et territoriale, la mobilité durable, les consommations énergétiques, les énergies renouvelables... et mon poste consiste à œuvrer à la mise en œuvre des actions, à leur bon déroulement, et à l'animation du CTE (comité de pilotage, comité technique, groupe de travail, événements, etc. en lien avec les actions du CTE).Dans le cadre de mon poste, je suis également cheffe de projet Cit’ergie (nouvellement label Climat Air Énergie, démarche portée par l'ADEME). C'est un outil permettant une dynamique de transition énergétique pour la collectivité, car il permet notamment de faire un état de lieux de la structure sur des thématiques notamment énergétiques et de mettre en évidence et en actions les points qui pourraient être améliorés."

Quentin : Design engineer

Quentin a suivi un Master ETE à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir officier dans l'armée de terre.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

"Veolia en Irlande contribue à la construction d'usines d'eau potable et d'assainissement. Le processus va du choix des procédés qui vont être utilisés jusqu'à la construction et la mise en service de l'usine. Une partie de ce processus comprend le choix des équipements, leur dimensionnement, l'emplacement qu'ils vont occuper et comment ils sont reliés entre eux. C'est là où j’interviens en tant que design engineer.”

Comment s'est passé votre recrutement et votre 1ère journée de travail ?

“Étant en alternance chez Veolia, la transition a pu se faire en interne. Le premier jour fut déstabilisant puisque j’étais dans un pays étranger ce qui implique une langue différente et des méthodes de travail différentes. La bienveillance des gens sur place m'a permis de vite m'adapter.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Le parcours type serait ingénieur mécanique mais le master ETE (Expertise et Traitement en Environnement) permet d'accéder à ce type de poste.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

“Etre Alumni de l’ULCO c’est avoir la possibilité de donner un retour sur le métier que j'exerce et sur une expérience à l'étranger aux étudiants.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Il faut des connaissances en mécanique et hydraulique. Il faut une bonne capacité d'analyse et être capable de travailler en équipe. Ce métier nécessite également un bon relationnel afin de pouvoir échanger avec les clients et fournisseurs. Au niveau des qualités, il faut faire preuve de curiosité, être organisé et consciencieux”

Claudia : Coordinatrice Formation et Développement des compétences

Claudia a suivi une Licence Sciences de Gestion à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir fleuriste.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Pendant mes études, j’ai fait plusieurs stages RH dans le public puis dans une industrie boulonnaise. J’y ai aimé l’ambiance et ce que je pouvais apporter dans le milieu industriel. J’ai donc orienté ma recherche de CDI sur l’industrie. J’ai trouvé mon 1er CDI dans une industrie de Grande-Synthe, qui employaient 650 salariés, en qualité de Coordinatrice RH généraliste (recrutement /formation / entretiens obligatoires / gestion de l’interim / gestion de l’alternance…). J’y ai travaillé pendant 13 ans avant de vouloir m’orienter vers la formation et le développement des compétences des salariés. Depuis 3 ans, je travaille chez Aluminium Dunkerque en tant que “Coordinatrice Formation”. Mes missions principales sont :la construction du plan de formation en fonction des enjeux usine et des besoins des secteursle déploiement de ce plan de formation : organisation de sessions de formation, inscriptions des salariésla construction de parcours de formation et l’ingénierie des formations par la création de modules adaptés aux besoins de l'entreprise et au développement de ses salariés.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Ce poste est accessible avec un DUT GEA suivi d’une licence et d’un master RH.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

“Pour mon recrutement, les personnes sélectionnées avaient déjà travaillé dans l'industrie et avaient déjà une expérience dans la formation. Peu importe le milieu professionnel, il faut connaître à minima ce milieu (la gestion des formations n'est pas la même en industrie que celle dans la grande distribution par exemple). J'ai donc fait un premier entretien avec ma "future responsable" et un final avec le DRH. Dans les 2 entreprises où j'ai travaillé dernièrement, le premier jour est le jour d'accueil/d'intégration. Une présentation de l'entreprise est faite, avec également la présentation des équipes de proximité. C'est par la suite que j'ai effectué des immersions dans les secteurs afin de mieux connaître les salariés et leurs tâches au quotidien.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Il faut savoir analyser un besoin pour choisir le bon programme de formation, avoir une culture juridique, avoir des compétences en gestion de budgets et de projets et savoir s’adapter aux nouveaux outils informatiques/numériques. “En termes de qualités, ce métier demande de l’empathie, de l’écoute, de l’adaptabilité, d’être force de proposition, de faire preuve de réactivité, d’organisation et de leadership.”

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Marion : Conseillère bancaire

Marion a suivi une Master 1 LLCER à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir professeur d'espagnol.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis conseillère bancaire chez BNP Paribas. Pour schématiser, c'est un métier qui regroupe deux grands axes : administratif et commercial. Il y a une grosse partie qui consiste à gérer des données clients : mettre des dossiers à jour, relancer les clients sur tel ou tel sujet de conformité, en gros s'assurer que nous ayons toutes les informations nécessaires pour accompagner le client et répondre à ses demandes, mais aussi et surtout pour pouvoir assurer la partie commerciale du job qui consiste à vendre au client des produits qui lui sont utiles et adaptés à sa situation. En finalité, un bon conseiller doit apprendre à poser les bonnes questions pour bien connaître son client, la relation client est donc un des éléments clé.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut être organisé, savoir prioriser les demandes, être à l'écoute, non seulement des besoins et attentes du client, mais aussi des opportunités commerciales qui ne sont pas toujours évidentes et qu'il faut parfois savoir déceler. Ce métier demande également de la bienveillance de la rigueur et parfois d’être intransigeant.”

“J'ai d'abord passé plusieurs tests de connaissances et de personnalité afin d'évaluer mon niveau et mes capacités. Puis j'ai été reçue en entretien avec un manager devant lequel j'ai dû me présenter et présenter mon parcours. Ensuite, j'ai eu plusieurs "mises en situation" pendant lesquelles on me décrivait une situation, souvent face à un client, et à laquelle je devais dire comment je réagirais et pourquoi. Mon premier jour de travail a été le début d'une belle aventure qui se poursuit encore aujourd'hui. Ce n'est pas du tout le métier auquel je me destinais ou que j'avais imaginé et pourtant aujourd'hui, même si ce n'est pas simple tous les jours, je suis passionné par mon travail dans lequel je ne cesse de me former et d'évoluer.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Le mien est un peu particulier puisque je n'avais aucune connaissance, ni expérience dans le domaine lorsque j'ai commencé à la suite d'un changement d'orientation. Dans l’idéal, un BTS ou une licence en banque ou en commerce sont appréciés. A savoir que les banques sont en général friandes de contrats d'alternance et sont souvent prêtes à financer des études ou formation en interne ou via des organismes de formations reconnus. Dans mon cas, BNP Paribas m'a offert l'opportunité de passer un Bachelor Conseiller Patrimonial en un an via l'ES banque afin d'obtenir un diplôme national reconnu. Une partie a été financée par mon CPF, le reste par mon entreprise.”

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Julie : Guide-conférencière autoentrepreneuse

Qu’est-ce que cela vous a apporté d’un point de vue personnel et professionnel ?

Comment avez-vous valorisé ces expériences réalisées parallèlement à vos études ?

“J'ai un CV atypique, car il est très dense. Je considère cela comme un atout, puisque j'ai vraiment pris le temps de tester des choses très différentes, que ce soit sur le plan du modèle de l'entreprise, le type de poste, mais aussi sur le plan interpersonnel. Ce parcours a été guidé par mon intuition et ma pratique de la langue allemande. En plus d’être une nécessité, j’ai toujours considéré le monde du travail comme un vaste laboratoire, fait pour expérimenter ce qui nous convient ou non et déterminer notre juste place, mais également pour en apprendre plus sur soi et sur le monde qui nous entoure. Ce fonctionnement m’a fait prendre conscience de ma vision du travail : celui-ci doit me procurer du plaisir et faire sens, en s’inscrivant concrètement et utilement dans notre société.En explorant différents modèles d’entreprises, types de postes ou milieux professionnels, j’ai pu comparer les différentes configurations et me faire un avis sur ce que j’avais envie de réaliser ou non. Assez rapidement, j’ai pu définir le cadre d’entreprise dans lequel je voulais évoluer. J’ai compris que le statut de subordonnée ne me convenait pas, que j’avais besoin de créer mon entreprise, afin d’exprimer ma créativité et mon libre-arbitre.Par ce biais, j’ai aussi appris la prise de recul, l'habileté à faire le tri et le courage de refuser ce qui ne me convient pas.D'autre part, comme j'ai travaillé en menant de front mes études, j'ai une capacité de travail plus élevée que la moyenne, je n'ai pas peur de faire des journées de 12 heures, de travailler les week-ends et jours fériés, où d’enchaîner 15 jours de travail à la suite. J'ai ainsi développé une certaine endurance. Mais à force de trop donner, j'ai aussi appris que nous restons des humains et que par conséquent, nous avons des limites physiologiques. Par la force des choses, j'ai appris à faire des pauses, afin de rester efficace dans mon travail. De ce point de vue, mon parcours m'a apporté une bonne gestion de l'effort et de mon temps, que ce soit à court, moyen ou long termes. J’ai également appris des compétences interprofessionnelles en administratif, gestion d’entreprise, compétences interpersonnelles, etc. Pour tous les secteurs dans lesquels j'ai travaillé, j'ai une bonne connaissance de leur écosystème.

Mon parcours fascine ou rebute par la multiplicité d'expériences dont il est constitué. Il y a deux options : soit on vous rappelle, soit on ne prend même pas la peine de vous répondre, et encore moins de vous expliquer pourquoi votre candidature ne suscite pas le moindre intérêt. Dans le premier cas, du point de vue des recruteurs, celles et ceux qui m'ont reçue en entretien ont généralement vu un intérêt dans mon profil atypique. Pour eux, la mobilité et la polyvalence sont des qualités, la pratique des langues également, ils apprécient mon dynamisme et ma créativité. Ils sont confortés d’avoir face à eux une personne ayant de l’expérience professionnelle pour les tâches confiées. Sur le CV, ce n'est pas forcément facile à mettre en avant d’avoir autant d'expériences, alors j'ai décidé d'organiser celui-ci sous forme de rubriques thématiques, dans lesquelles je mets les expériences les plus récentes et pertinentes. Cela m'oblige à revoir mon CV à chaque fois que je postule quelque part, donc c'est une contrainte organisationnelle, mais pour l'instant, je n'ai pas trouvé mieux en termes d'organisation. Pour celles et ceux qui veulent avoir accès à l'ensemble de mon CV, il y a LinkedIn. C’est quelque chose que je précise dans le mail de candidature. Désormais, je valorise tout ce parcours dans le développement de mon autoentreprise, mais également par d’autres actions, notamment en partageant mon expérience avec les autres. La transmission joue un rôle central dans mon parcours.

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Johann : Chef d’entreprise

Johann a suivi un DUT Génie Thermique et Énergie aujourd’hui renommé BUT Métiers de la Transition et de l'Efficacité Énergétique, à l’ULCO. Plus jeune, Johann rêvait de devenir pilote de chasse.

En quoi consiste votre métier ?

“Je suis chef d’entreprise. Mes missions sont de l’ordre de la gestion des achats , en passant par les ventes, de la gestion des ressources humaines, de la comptabilité... C’est complet et ça permet de se réaliser.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut une grande disponibilité en plus d’être un gros bosseur, de la polyvalence et de l’envie .”

Qu’est-ce-qui vous motive au quotidien dans votre métier ? ?

“La satisfaction de réussir à élever mon niveau tous les jours.”

Que représente pour vous le fait d’être alumni de l’ULCO ?

“C’est bien de pouvoir entrevoir son avenir en tant qu’étudiant, moi ça m’a manqué à l’époque (4 ème promotion, diplôme obtenu en 1994!).”

"Je me suis créé mon opportunité."

Le métier de Juriste

Par Marie - Ancienne étudiante de l'ULCO

Le parcours de Marie : - Licence Droit - Master Droit des Affaires Site universitaire de Boulogne-sur-mer

Fabien : Consultant en informatique - Développeur Java/React

Fabien a suivi une Licence Informatique puis un Master I2L à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir vétérinaire, puis il s’est découvert une passion pour le développement.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Mon métier de consultant en informatique consiste à faire évoluer une application Drive en y développant du code selon les besoins du chef de projet, ainsi que de maintenir la stabilité de cette application en corrigeant les remontées d'incident de la part des clients.”

Et les qualités ?

“Ce métier nécessite la rigueur ainsi que le savoir-être, surtout en tant que junior, où être force de proposition est important car le bagage technique en tant que junior est forcément réduit par rapport à celui d'un sénior, donc il n'y a que le savoir-être pour se vendre dans un entretien.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Mon parcours de formation est : DUT Informatique, Licence 3 Informatique, Master Informatique, soit BAC +5.Je pense que n'importe quel bac +5 dans le domaine du développement (Master/École d'ingénieur) est suffisant pour atteindre ce poste.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

“Mon recrutement a a débuté via plusieurs appels d'offres qui m'ont été proposés sur LinkedIn. S'en est suivi des appels téléphoniques avec chacune des entreprises, puis des entretiens avec celles pour lesquelles j'avais un bon feeling et dont les propositions étaient les plus intéressantes, jusqu'à la signature du contrat avec l'entreprise qui me plaisait le plus.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

“Pour exercer mon métier, il est nécessaire de maîtriser les technologies de développement utilisées dans le projet, surtout en tant que développeur sénior. Dans mon cas, en tant que junior, une connaissance de base suffit. C'est principalement l'expérience dans le métier qui va faire monter en compétences sur les technologies.”

Valentin : Assistant chargé d'affaire

Valentin a suivi un DUT GEII (Génie Électrique et Informatique Industrielle) et une Licence Professionnelle EICIM (Électronique et Informatique pour Communication Industrielle et Mobile) à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de travailler dans les technologies.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis actuellement assistant chargé d'affaires dans le domaine de la basse tension. Je réalise des devis pour de nombreux clients, principalement dans le domaine de l'agroalimentaire. Cela inclut la préparation de commande, la réalisation de schéma électrique, la préparation des chantiers.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

Un BUT GEII permet d'ouvrir la porte mais cela ne requière pas une formation spécifique car ce métier s’apprend sur le terrain.”

"C’est très important pour moi. Les connaissances et compétences acquises via l'ensemble des enseignements me propulsent actuellement dans mon métier. Je reste encore très présent à l'IUT, notamment pour partager mon expérience avec les étudiants .”

Avez-vous enrichi votre parcours d'études ?

"“J’ai eu l’occasion de faire de l’enseignement en qualité de vacataire pour le module projet professionnel au sein de la formation BUT GEII, à l'IUT du Littoral Côte d'Opale. Cela me permet d'acquérir une aisance de parole nécessaire au niveau professionnel.

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut avoir des bases techniques dans l'ensemble des domaines afin de répondre aux besoins des clients. L'assistant chargé d'affaires doit pouvoir réaliser des missions diverses. En plus d'avoir des compétences administratives et des connaissances techniques, il doit avoir des connaissances spécifiques dans son domaine d'activité pour pouvoir négocier.”

Le métier d'Avocat en droit des affaires

Par William - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de William : - Licence de Droit - Master Droit des affaires Site universitaire de Boulogne-sur-mer

Eulalie : Chargée Locale de la Valorisation et de la Circulation des Collections

Edouard a suivi un DUT Information-communication (Université de Caen), une L3 “Culture et Médias” et un M1 “Culture, création artistique et développement du territoire” à l’ULCO, un M2 “Direction artistique de projets culturels européens” à l’Université Paul Valéry, Montpellier 3. Plus jeune, il rêvait de devenir archéologue.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Mon métier au sein de la Bibliothèque Universitaire du Littoral Côte d’Opale consiste en la mise en place de la valorisation des collections, faire sortir les livres, donner envie aux étudiants d' emprunter, de découvrir. ”

Un cursus littéraire, socio ou culturel peut permettre d’accéder à mon poste.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

“Pour être recrutée, j’ai passé une épreuve écrite de cinq questions puis un entretien devant la Responsable de la bibliothèque et son Adjointe.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“J’aime mettre en place des tables originales, trouver les sources et avoir un contact avec les étudiants.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

Vous avez fait le choix d'enrichir votre parcours d'études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Il faut surtout connaître les besoins des étudiants et avoir une certaine capacité d’adaptation.”

“Pendant mes études, j’ai été agente d' accueil à l' Atelier Culture la Piscine. J’avais pour missions d’accueillir et d’orienter les spectateurs. J’ai également été bénévole dans l' Association Kavalk'Art et présidente de l'Association Culturelle Mar(t)vellous. Ces expériences ont été un enrichissement culturel et social. Cela m’a permit d’être tutrice pour le DU Passerelle, d’obtenir le Label Citoyen qui sont des éléments mis en valeur sur mon CV.”

Et les qualités ?

“C’est un métier qui demande de savoir prendre des initiatives et savoir aller de l' avant. Il faut être bon dans la communication et posséder un bon relationnel.”

Le métier de chargé de mobilité entrante

Par Hollman- Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours d'Hollman: - Master SIDE* Site universitaire de Dunkerque

*Stratégies d’Innovation et Dynamiques Entrepreneuriales

Mélanie : Coordonnatrice de dispositif

Mélanie a fait le choix de reprendre ses études à 37 ans , dans le cadre d’une reconversion professionnelle. N’ayant pas le Bac, elle a débuté par un DAEU A réalisé au sein de la Formation Continue Universitaire (FCU) Côte d’Opale, puis elle a poursuivi par une licence LLCER Espagnol et un master en Didactique des langues à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir professeur d’espagnol.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Et les compétences ?

“Coordonnatrice de dispositifs au GRETA Grand Littoral : ce poste consiste à coordonner et piloter un dispositif de formation pour des publics en insertion professionnelle. Je suis en lien avec différents acteurs : organismes financeurs (Région, France Travail), formateurs, entreprises et bien sûr, les bénéficiaires. Mon rôle est d’assurer le bon déroulement des parcours de formation, depuis l’ingénierie pédagogique jusqu’à l’accompagnement individualisé des stagiaires. Cela passe par l’organisation des sessions, le suivi des parcours, l’évaluation des résultats….”

  • Animer, coordonner et organiser le travail d’ une équipe
  • Recruter et intégrer une personne
  • Accompagner une personne dans l'acquisition de connaissances
  • Évaluer des acquis d'apprentissage, de formation ou d'expérience
  • Assurer le suivi de la formation et le tracer dans les outils de suivi pédagogique à disposition
  • Concevoir l'ingénierie de formation et les séquences pédagogiques
  • Organiser et piloter un programme de formation
  • Définir des ressources pédagogiques
  • Utiliser les outils numériques
  • Suivre un budget
  • Travailler en équipe

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“C’est l’impact concret de mon travail sur la vie des apprenants. Voir une personne retrouver confiance en elle, acquérir de nouvelles compétences et accéder à un emploi grâce à l’accompagnement que je mets en place est extrêmement gratifiant. J’aime aussi la diversité des missions, les échanges avec différents partenaires et la possibilité d’innover dans les dispositifs de formation.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

“Il n’y a pas un seul parcours, mais plusieurs voies possibles : ·Bac +3 minimum à Bac +5 en sciences de l’éducation, ingénierie de formation, ressources humaines.. ·Une expérience dans le domaine de l’insertion et de la formation est un atout.”

“À l’origine, le GRETA recherchait une formatrice de Français Langue Etrangère et avait contacté mon enseignante de Master en didactique pour proposer l’opportunité. J’ai envoyé mon CV et au lieu d’un simple stage, j’ai directement obtenu un contrat de travail en tant que formatrice. Par la suite, mon évolution vers un poste de coordonnatrice de dispositifs de formation s’est faite naturellement. Mon tempérament dynamique et ma capacité à prendre des initiatives m’ont permis d’évoluer rapidement.”

Quelles sont qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut une bonne capacité d’écoute, de la rigueur, de la réactivité, de l’organisation et la capacité à fédérer (être leadership).”

Que représente pour vous le fait d'être Alumni de l'ULCO ?

“Une opportunité d'informer et d'aider les étudiants en partageant mon expérience. L’université m’a permis de concrétiser mon projet et je souhaite, à mon tour, apporter ma contribution en guidant et en inspirant ceux qui suivent le même chemin.”

Yan : Apprenti Géomètre Topographe

Yan a suivi une Licence professionnelle “Sécurité des Biens et des Personnes - Surveillance Aéroportée du Vivant et de l'Environnement à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir chercheur en bio-informatique.

Vous avez fait le choix d’enrichir votre parcours d’études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

En qualité de technicien Géomètre topographe, je mesure, je borne et je divise des terrains pour des particuliers.”

“J’ai fait le choix de faire un service civique, à la Direction départementale des territoires et de la mer de Boulogne-sur-mer, pour réaliser les suivis de travaux sur le domaine public maritime pendant 9 mois. Ce fut une première expérience professionnelle qui m’a permis par la suite d’accéder à différents postes. Je valorise cette expérience en mentionnant les compétences développées sur mon CV.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“Ce qui me motive au quotidien, c’est le contact avec les personnes.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“C’est un métier qui demande de la rigueur et d’avoir un certain soucis du détail. Il faut aussi être attentif et à l'écoute des clients.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Il est possible de passer par un BTS Métiers du Géomètre-Topographe et de la Modélisation Numérique et ensuite une Licence Professionnelle. Plusieurs sont possibles :

  • Licence Professionnelle Collaborateur Géomètre : Assistant d'Opérations Foncières
  • Licence Professionnelle Sécurité des Biens et des Personnes - Aléas Naturels et Gestion de l'Espace Urbanisé
  • Licence professionnelle mention cartographie, topographie et systèmes d'information géographique”

Pierre : Sigiste et Télépilote Drone

Pierre a suivi une Licence Professionnelle Sécurité des Biens et des Personnes - Aléas Naturels et Gestion de l'Espace Urbanisé à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir vétérinaire.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Vous avez fait le choix d'enrichir votre parcours d'études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

"Je suis Sigiste et télépilote drone pour la Communauté d’Agglomération des deux Baies en Montreuillois. Le métier de sigiste consiste en la conception des cartes thématiques, le traitement de bases de données et la modification de documents d’urbanisme. Télépilote-drone, dans le cadre d’inspection d’ouvrages et de communication, consiste en la gestion du parc des GPS de l’agglomération, la collecte des données et le travail de ces dernières par la suite.”

“J’ai eu plusieurs expériences en parallèle de mes études. J’ai été employé polyvalent au Parc Saint Joseph Village, serveur, barman, jardinier… J’ai également fait le choix de faire une alternance dans un bureau d’études d’AMO* à Boulogne-sur-Mer, COREM, qui m’a permis d’acquérir des bases solides en matière de SIG et d’Urbanisme. C’est l’école de la vie. Ces expériences m’ont permis d’être aujourd’hui force de proposition, de développer mon adaptabilité, mon efficacité et ma rigueur dans mon travail. ”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

"Ce qui me motive au quotidien, c’est la proximité entre les agents. Le rapport entre les services est très important. J’aime travailler dans une bonne ambiance entre collègues et avoir le sens du service public.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce métier demande d’être à l’aise avec les nouvelles technologies, de la rigueur, de l’adaptabilité et de savoir travailler en équipe.”

“J’ai été recruté à la sortie de mes études et à la fin de mon alternance. J’ai décroché un entretien en août 2022 via le site emploi territorial. Lors de mon premier jour, j’ai été accueilli par la cheffe de service. J’ai pu visiter les services et locaux de la Communauté d’agglomération des deux baies en Montreuillois (CA2BM) puis l’on m’a rappelé les objectifs et missions du poste. ”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Plusieurs parcours sont possibles. Être diplômé d’un Master Géomatique ou d’une Licence Professionnelle Sécurité des Biens et des Personnes - Aléas Naturels et Gestion de l'Espace Urbanisé, ce qui est mon cas.”

Marie : Directrice Opérationnelle Projet C-DéCIDé

Marie a suivi un Bac +2 en Géographie à l’ULCO avant de se diriger vers une Maîtrise Aménagement - ENVAR et un Master 2 AUDT Option CAD à l’Université de lille. Plus jeune, elle se voyait devenir professeur des écoles, pharmacienne ou encore archéologue mais c’est vers la géographie et l’urbanisme qu’elle s’est tournée pour aujourd’hui intégrer le monde académique.

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis aujourd'hui Directrice de Projet, je pilote une équipe de 7 personnes, aux profils et compétences variés. J'ai toujours vu mon métier comme un rôle de Chef d'Orchestre. S'assurer qu'une équipe joue ensemble la même partition, assurer la cohésion d'un ensemble d'acteurs pour aboutir à une création commune. Ce projet doit aboutir à la création de nouvelles formations à destination d'étudiants, de salariés, de demandeurs d'emploi, mais aussi de publics formateurs, dans les domaines de la décarbonation industrielle et de la transition écologique. Mon rôle est d'organiser les instances de suivi du projet, en présence de nos partenaires et avec de nombreux acteurs associés. L'équipe que je pilote se mobilise dans des groupes de travail thématiques pour imaginer, concevoir, scénariser ces nouvelles formations. Je suis aussi garante du suivi et du respect du budget alloué à ce grand projet, pendant toute sa durée. C'est un métier qui nécessite de mobiliser de nombreux acteurs, qui évoluent dans des sphères très différentes (Agence Nationale de la Recherche, industries, collectivités territoriales, organismes de formation, Etat, Région...). Nous traitons également de sujets très divers et riches (emploi, formation, orientation des jeunes, reconversion professionnelle, lien formations/entreprises...). Le quotidien est très varié.”

“Il faut savoir organiser le travail (planifier les tâches, coordonner une équipe, définir des objectifs, organiser/préparer et piloter des réunions...), suivre un budget (suivi de dépenses, planification d'un budget annuel...), avoir une vision transversale du contenu d'un projet (comprendre les thématiques, les enjeux de gouvernance, faire avec les cultures et approches variées des personnes impliquées), écouter et savoir traduire les idées en actions et missions, savoir et aimer travailler en équipe (construire avec les autres, s'appuyer sur les autres, déléguer des missions...), maîtriser les cadres généraux administratifs, juridiques, financiers dans le montage et suivi d'un projet (conventions, contrats, gestion budgétaire...), animer des réunions.”

Et les qualités ?

“Ce métier demande de savoir faire preuve d’écoute, d’empathie, de tempérance, d’exemplarité mais aussi de communication, d’affirmation de soi, d’implication, de dynamisme, de rigueur et de curiosité.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“C’est de mener un projet (déployer des actions et rendre concrètes les idées), manager une équipe dynamique et impliquée, traiter de sujets très variés, participer à la conception de formation, faire partie de la stratégie d'actions, imaginer des supports de communication et promouvoir le projet, rencontrer des personnes de sphères très variées et surtout participer à un projet qui a du sens.”

Comment s'est déroulé votre recrutement ?

“Après 14 années d'expérience en collectivité territoriale dans le domaine de l'Aménagement du Territoire, j'ai postulé sur le poste de Direction de Projet C-DéCIDé. Un jury m'a convoquée pour un entretien lors duquel nous avons échangé sur mon parcours, mes compétences et motivations sur ce poste. J'ai été séduite par le projet, qui présentait un vrai défi professionnel dans lequel je pourrais déployer mes compétences de gestion de projet dans un tout autre univers et de piloter une équipe.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Tout parcours qui permet de découvrir et se former à la gestion de projet transversal et multipartenarial. Pour atteindre un niveau de Chef de projet, viser plutôt un Master dans les domaines des Sciences Humaines, de l'Eco-Gestion, Sciences Politiques, Management et RH... Ce métier existe dans de multiples domaines.”

Tatiana : Senior Chartering Coordinator

Tatiana a suivi le Master Management Portuaire et Maritime à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir Chartering broker.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“J'occupe actuellement un poste de Senior Chartering Coordinator chez Subsea7. C'est un métier de l'affrètement maritime qui consiste en l’affrètement des bateaux, dans mon cas pour l'industrie offshore: des HLVs (Heavy Lift Vessels), OSV (Offshore Support Vessels), AHTS (Anchor Handing Tug Supply), CB (Cargo Barges), etc...”

Avez-vous enrichi votre parcours avec une autre expérience volontaire ?

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“J'ai fait du bénévolat au ”Seamen's Club” de Dunkerque et j'ai participé aux activités de l'Aumônerie des Etudiants” de Dunkerque. J'ai également participé à l'atelier cinéma et j'ai fait du théâtre (Compagnie Gens du Nord). Ces expériences m’ont permis de contribuer à la communauté et de créer des liens.”

"Un Bac +5 ou une école de commerce dans le commerce maritime/droit maritime.”

Quelles sont les compétences et les qualiés nécessaires pour exercer votre métier ?

"L'anglais est indispensable dans mon métier, car la partie contractuelle, notamment la rédaction des charte-parties, nécessite un très bon niveau d'anglais. Il faut également de bonnes connaissances techniques et contractuelles. Il faut faire preuve de curiosité et d’ouverture d'esprit.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

“La formation est un tremplin pour l'emploi. Je me forme continuellement au cours de ma vie professionnelle. Après avoir obtenu mon Master Management Portuaire et Maritime, j'ai travaillé dans la région parisienne. J'ai eu des opportunités de mobilité internationale à Londres, Singapour.”

Au cours de votre cursus de formation, avez-vous réalisé une mobilité à l'étranger ?

“J'ai fait un stage de 3 mois à Anvers, en Belgique, dans la société Mechel Service Belgium. Je suis reconnaissante envers l'ULCO de m'avoir soutenue avec les bourses de stage Erasmus et Blériot. D’un point de vue professionnel, cette expérience représente une ouverture en plus à l'international.”

Bertille : Professeur d'Anglais

Bertille a suivi une Licence LLCER anglais, un Master 1 MEEF* Anglais et un Master 2 FLEIF**. Plus jeune, elle rêvait de travailler dans de domaine des Arts (cinéma, chant, spectacle) ou de devenir enseignante.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis enseignante d’anglais en collège et intervenante en segpa.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Pour exercer mon métier, il faut de patience, avoir une bonne gestion du temps et savoir se mettre en scène. C’est une profession qui demande également d’être altruiste, attentifet énergique.”

Avez-vous enrichi votre parcours d’études avec une autre expérience volontaire ?

“J’ai fait du monitorat au Centre de Ressources en Langues de Boulogne-sur-mer, ainsi que du tutorat pour les étudiants Erasmus et étudiants en L1 LLCER anglais. Cela m’a, à nouveau, permis de vire des expériences d’enseignement et de m’aide rà trouver ma posture d’enseignante, parfois malgré le faible écart d’âge.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Pour être professeur d’anglais il est nécessaire d’avoir un Master MEEF (Master de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) et de passer un concours, le CAPES par exemple (Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré.”

Avez-vous réalisé une mobilité à l’étranger pendant vos études ?

“Pendant mes études, j’ai effectue plusieurs mobilité à l’étranger. J’ai notamment fait de l’assistanat en Angleterre, à March, un stage au Pérou en tant qu’enseignante de français pendant mon M1, et un stage à Pitesti, en Roumanie, en alliance française, au cours de mon M2.Toutes ces mobilités m’ont permis de vivre des expériences d’enseignement, de m’enrichir culturellement, et de me découvrir.

Paul : Insctructeur d'Anglais

Paul a suivi un Master Didactique des Langues, Ingénierie de la Formation à l’ULCO.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Je suis instructeur d’anglais dans la Marine Nationale. J’enseigne l'anglais technique (aéronautique, maritime ou infanterie) aux militaires de la Marine Nationale.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Avez-vous enrichi votre parcours d’études avec une autre expérience volontaire ?

Pour exercer ce métier, il faut savoir faire preuve d’adaptabilité, pédagogie mais aussi être exemplaire et se savoir se dépasser. ”

“J’ai fait le choix d’enseigner le français aux étudiants Erasmus de l’ULCO. J’ai pu partager notre langue et notre culture aux étrangers qui ont fait le choix de s'intéresser et s'intégrer à notre université. Ce temps de bénévolat a également été l’occasion pour moi de faire des rencontres. Cela m’a permis d’acquérir de l’expérience pour de futurs recrutements. ”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Il faut au minimum une licence Langues, Littératures et Civilisations Étrangères ou Langues Étrangères Appliquées.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

“Mon recrutement a été ponctué de divers entretiens et tests : psychotechniques, médicaux, sportifs. La première journée est loin d'être la plus intéressante mais elle permet de se situer dans l'unité avec laquelle on va travailler durant l'affectation. J’ai visité l'unité, découvert les locaux et les collègues militaires, pu faire ma présentation personnelle aux chefs, puis cela s’est terminé par des formalités administratives et la présentation du poste.”

Que représente pour vous le fait d'être Alumni de l'ULCO ?

“Être alumni pour moi, c’est être un point de contact pour des cursus possibles dans des carrières insoupçonnées.”

Avez-vous réalisé une mobilité à l’étranger pendant vos études ?

“Je suis parti étudier 4 mois à l'université de Gênes, en Italie, pour enseigner le français aux étudiants italiens. L'expatriation est toujours une expérience enrichissante d'un point de vue professionnel et personnel grâce à la confrontation des cultures et au fait de devoir se débrouiller dans une langue étrangère pour les difficultés du quotidien.”

Nathan : Doctorant

Comment s'est passé votre recrutement ?

“Le premier jour était assez calme : tour des labos, présentation aux différentes personnes, visite des locaux etc. Nous avons aussi eu une réunion avec mes deux encadrants afin de discuter un peu plus du sujet, de leurs attentes et des miennes pour cette thèse. Ensuite, j'ai récupéré les données sur lesquelles je dois travailler cette année.”

Au cours de votre cursus de formation, avez-vous réalisé une mobilité à l'étranger ?

“Je suis partie en mobilité dans le cadre de mon stage de master 2. J'ai passé 6 mois en Belgique, au sein du Vlaams Instituut Voor de Zee, situé à Ostende. J'ai travaillé sur un sujet de recherche dont le but était d'évaluer les effets combinés d'une exposition à des substances chimiques extraites de plastique et à une variation de la salinité sur une espèce de petit crustacé marin, le copépode Nitrokra spinipes. Ce stage me motivait particulièrement car sa thématique est celle sur laquelle je travaille en thèse, celle des effets des changements globaux et de perturbations extérieures sur des microorganismes marins. Cette expérience m’a permis de développer plus largement certaines capacités comme le fait de parler anglais plus aisément. Le lieu, quant à lui, était tout à fait adapté à la recherche, ayant été refait à neuf quelques mois avant mon arrivée, et disposait de tous les outils nécessaires pour réellement m'épanouir dans mon activité de recherche. Enfin, d'un point de vue social, ce stage m'a permis de m'ouvrir à l'international grâce aux nombreuses rencontres que j'ai faites là-bas, d'étudiant.e.s et de chercheurs/chercheuses qui provenaient d'endroits à travers le monde et avec qui je suis toujours en contact.”

Comment en êtes-vous arrivé à l’idée de travailler dans les Sciences ?

Que représente pour vous le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

Avez-vous enrichi votre parcours avec d’autres expériences volontaires ?

...

“J’ai eu quelques jobs étudiants qui consistaient principalement à travailler dans un petit musée local dans ma région natale et de réaliser un peu de médiation. Ces capacités me sont très utiles lors des moments où je dois m'exprimer à l'oral, notamment lors de présentations. Elles m'ont aussi permis de développer des capacités sociales pour solliciter un public, interagir avec lui et le captiver, ce qui m'est notamment utile lors de ma thèse, où j'ai une partie de médiation à réaliser.”

“L'idée des sciences marines est arrivée au collège, et n'est pas si différente de mon premier rêve ”Inventeur” : les biologistes sont des explorateurs qui fourmillent d'idées, et la mer est si vaste... On a toujours des choses à découvrir !”

“C'est l'opportunité intéressante de discuter avec les étudiants actuels de l'université, et de répondre à leurs questions. Parfois, les étudiants sont en proie au doute pour leur suite de parcours au terme du master. Agir en tant qu'Alumni, c'est pouvoir aider à lever ces doutes et permettre à tous les étudiants de trouver leur voie.”

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Hélène : Coordinatrice CFA ULCO

Hélène a suivi une Maîtrise en Sciences de Gestion à l’ULCO.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis coordinatrice du CFA interne de l'ULCO. Je manage une équipe administrative et de chargés de développement de l'alternance. Mon rôle est de déployer la politique stratégique de l'ULCO en matière d'alternance. Les interlocuteurs sont nombreux : les candidats à l'alternance, les entreprises et en interne, la direction, les responsables de formation et les enseignants ”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

Ce qui motive au quotidien, c’est le dynamisme de mon équipe et de l'activité gérée.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce métier requiert une certaine maîtrise du cadre réglementaire, une capacité à assurer une veille, de savoir manager, gérer des projets innovants, de l’évènementiel et de l’administratif. ”

Et les qualités ?

Il faut un bon relationnel, savoir faire preuve d’organisation et de créativité.”

Quel parcours d’études faut-il suivre pour atteindre votre poste ?

"Un parcours en gestion /commerce peut paraître idéal. ”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

“Je suis sortie d'un diplôme en alternance, j'ai suivi les différentes étapes du recrutement, je les ai bien préparées et j'ai pu être recrutée sur le poste de chargé de développement de l'alternance. J'ai bien été accueillie. Un plan d'intégration était prévu et comme il y avait beaucoup d'attente sur mes missions, j'ai rapidement été mise en situation et face au public. J'ai énormément appris et très vite à la prise de poste.”

Le métier de commissionnaire de transport

Par Juliette - Ancienne étudiante de l'ULCO

Le parcours de Juliette : - Licence 1 Sciences de la Vie - Licence professionnelle "Métiers du Commerce international" Site universitaire de Dunkerque

Fanny : Chargée de mission animation de réseau

Fanny a suivi un Master Économie et Gestion de l’Environnement et Développement Durable à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir professeur de sport ou kinésithérapeute. Cependant, aimant la SVT, elle s’est orientée vers une licence de biologie qui lui a donné envie de travailler dans l'environnement.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Mes fonctions actuelles au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France portent sur l’animation et le suivi de la stratégie régionale pour les aires protégées, en lien étroit avec la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement. Issue d’un plan d’action national, cette stratégie regroupe de nombreuses actions à réaliser par les acteurs régionaux. Mon travail consiste en la gestion et la dynamisation de deux réseaux de près de 300 acteurs du territoire, comprenant des collectivités territoriales, associations, établissements publics tels que l’Office Français de la Biodiversité mais aussi des gestionnaires d’espaces naturels. Pour animer ces réseaux, j’organise des évènements liés à la gestion des espaces naturels et je gère la plateforme internet professionnelle OSMOSE avec laquelle je publie du contenu qui sert à alimenter une newsletter. Je réalise également la priorisation et le suivi des actions via un tableau de bord partagé ainsi que le bilan annuel pour en rendre compte auprès des instances de la région dans un objectif d’amélioration continue."

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“C'est de me rendre utile aux autres et à la protection de l'environnement.”

“Il faut avoir des bases en biologie mais aussi avoir un bon sens de la communication et savoir s'adapter. Pour moi, le Master EGEDD répond particulièrement bien à ce second prérequis. Le fait d'avoir réalisé une alternance avec des acteurs communs à l'association a été un plus pour mon recrutement, d'où l'importance d'avoir déjà une expérience dans ce genre. Mon investissement au sein de l'association du master a aussi été un plus pour appuyer ma candidature.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut une bonne capacité d’adaptation, une facilité d'écoute, une assimilation rapide de nombreuses informations nécessitant d'être à l'aise sur divers sujets sans pour autant en être experte. Il faut également être très organisé pour être en capacité de gérer un réseau de 300 personnes. Il faut être positif, force de proposition, plutôt extraverti.”

Comment avez-vous enrichi votre parcours d’études ? Que cela vous a-t-il apporté ?

“Pendant mes études, j'étais membre de l'association étudiante "La Green Team" dédiée à la sensibilisation des étudiants de l'ULCO à l'environnement. Cela m’a permis de gagner en expériences (contact de partenaires, animation d'actions, publication sur les réseaux, etc.).”

Comment s’est passé votre recrutement ?

“J'ai trouvé l'offre d'emploi sur LinkedIn. J'ai postulé et ai été reçue en entretien. Mon recrutement s'est passé au siège de l'association où je travaille actuellement. J'ai d'abord passé un test sur des espèces naturalistes mais aussi sur ma façon de gérer des situations, de mener un projet etc. Ensuite, j'ai passé l'entretien avec le directeur adjoint de l'association et mon futur responsable. C'était un entretien assez éprouvant car j'ai eu beaucoup de questions notamment sur ma façon de gérer des personnes qui ne sont pas d'accord entre elles, sur mes convictions en termes de préservation de la nature et bien sûr, sur la structure en elle-même et le fonctionnement global d'une association.”

Et votre premier jour de travail ?

“Mon premier jour était très stressant mais j'ai été très bien accueillie. On m'a présenté mes nouveaux collègues, fait découvrir mon bureau et les outils mis à disposition. Plus tard, j'ai rencontré la responsable RH pour compléter mon dossier et remplir mon contrat. Globalement, le premier jour est dédié à la prise en main des outils et à la connaissance des informations telles que les horaires de présence obligatoire, la prise de congés, etc. Les jours suivants sont les réels premiers jours de travail où il faut faire preuve d'une grande autonomie car les supérieurs ne sont pas derrière pour nous dire quoi faire ; il faut aller au devant et ne pas hésiter à faire des propositions dès le début.”

Le métier de Chargé de production

Par Florent - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Florent : - Licence en Mathématiques - Master INS3I* Site universitaire de Calais

*Ingénierie Numérique, Signal Image et Informatique Industrielle

Marion : Conseillère bancaire

Avez-vous enrichi votre parcours d’études avec une autre expérience volontaire ?

Comment avez-vous valorisé ces expériences réalisées parallèlement à vos études ?

“J'ai toujours travaillé en tant qu'étudiante saisonnière pendant mes études, comme équipière chez Mcdo, comme factrice à La Poste, comme agent d'accueil clientèle chez Eurotunnel, à chaque fois pendant 2 ou 3 mois pendant les vacances d'été.Cela m'a permis de financer une partie des frais nécessaires pour partir étudier à l'étranger, ce qui était le but principal. Cela m'a également permis de découvrir le monde du travail sur des périodes de courtes durées et dans des cadres différents. Ces expériences sont l’occasion de se découvrir soi-même et de savoir ce que l'on aime faire ou non, mais aussi les conditions de travail qu'on est prêt à accepter ou pas.”

“J'ai pu me constituer une liste de compétences acquises lors de ces différentes expériences et les mettre en avant lors de mes entretiens suivants.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Je n'ai passé qu'un an à l'ULCO pendant mon année de Master mais être Alumni peut permettre de se créer un réseau intéressant de personnes ayant un lien en commun. Partager son expérience est toujours enrichissant pour soi et pour les autres.”

Avez-vous réalisé une mobilité à l’étranger pendant vos études ?

“J'ai effectué un semestre en Erasmus en Espagne à Barcelona pendant ma L3 et une année en tant qu'Assistante de langues dans une école en Angleterre entre ma L3 et mon Master via le programme Comenius. Ces deux expériences ont été très enrichissantes, tant sur le plan personnel que professionnel. Elles m'ont permis de gagner en autonomie, en indépendance et m'ont apporté une grande ouverture d'esprit. Cela a confirmé mon envie de travailler dans un secteur professionnel axé sur l'échange et l'international. Auprès d'un employeur, cela m'a permis de mettre en avant mon dynamisme et ma motivation ainsi que ma capacité d'adaptation.Je pense qu'une expérience à l'étranger représente toujours un point positif à mettre en avant lors d'un entretien d'embauche et cela démontre un profil qui semble plutôt recherché par les recruteurs.”

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Florence : chargée de mission études et aménagements structurants

Florence a suivi une Licence Professionnelle Sécurité des Biens et des Personnes - Aléas naturels et gestion de l'espace urbanisé et un Master Expertise Internationale. Plus jeune, elle se destinait plutôt à des métiers en lien avec la santé ou les animaux.

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Dans mon métier, j'ai plusieurs missions mais je gère principalement un fond sollicité par des acteurs publics (communes, établissements publiques territoriaux, départements) pour financer des équipements. Cela touche divers sujets : culture, coupures urbaines (autoroutes ferroviaires par exemple), environnement, sport. Je m'occupe de rencontrer les équipes qui nous sollicitent dans un premier temps, puis je rédige une note d'arbitrage à destination du Directeur Général des Services afin de valider ou non notre financement. En parallèle, je suis l’opération d'aménagement dans laquelle la métropole va prendre la maîtrise d'ouvrage (aménagement opérationnel). D'autres missions complètent mon agenda : suivi d'accord cadres que nous renouvelons, études d'opportunités sur d'autres périmètres d'aménagement, doctrine quartier de gare...”

“Il faut avoir de bonnes connaissances sur le contexte politique, des connaissances en gestion de projet et sur l'aménagement de façon générale. Il faut également connaître le fonctionnement des institutions publiques, du système hiérarchique, savoir gérer son temps de travail, savoir prendre des décisions seul, adopter la vision de l'institution pour laquelle on travaille. S’ajoutent à cela des qualités rédactionnelles (rédiger de manière claire et structurée), la nécessité d’être réactif, des compétences orales (savoir communiquer et présenter à l'oral, savoir adapter son discours à l’auditoire), de savoir travailler en groupe ou encore de communiquer les informations pertinentes et synthétiques à son supérieur pour ne pas le saturer.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

Vous avez fait le choix d'enrichir votre parcours d'études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

“Les missions sont diverses, intéressantes et j'ai une quantité de travail qui me permet de ne pas voir la journée passer. J'alterne entre notes de rédaction, réunions, réponses de mails, synthèses et travail de recherche...”

“En parallèle de mes études, j’ai eu un job étudiant en restauration, principalement pour améliorer ma situation financière. J’étais serveuse dans un restaurant à Escalles de septembre à août. Cette expérience m’a permis de savoir prendre des initiatives, de mieux cerner mes envies, de savoir poser des limites et d’être en capacité de définir des priorités.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

"Un Master en urbanisme/aménagement permet d’accéder à ce poste.”

Salomé : Technicienne HSE

Salomé a suivi un Master ETE à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir vétérinaire.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Mon métier consiste à veiller à la sécurité des salariés et à la protection de l'environnement. Cela passe par de la veille réglementaire, des analyses de risques, des analyses environnementales, le suivi périodique des équipements, le suivi des produits chimiques, etc.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

"J'ai mis beaucoup de temps à être recrutée. Le recrutement a duré 1 mois (1 entretien avec la boite d'intérim et 1 entretien avec la responsable HSE pour la technique. Les deux entretiens ont duré chacun une heure voire une heure et demie. Lors du premier jour, j'ai été accueillie par ma boite d'intérim pour faire l'accueil sécurité. Ensuite, j'ai fait le tour de l'usine avec la manager HSE. Puis l'après-midi, j'ai eu l'ordinateur et la découverte de mes missions.”

“C’est un métier qui demande des connaissances assez diverses, beaucoup de parcours peuvent déboucher sur ce métier dans le domaine HSE (minimum bac+2).”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

Ce métier nécessite d’être polyvalent, d’avoir une bonne connaissance des normes environnementales et de sécurité, de savoir synthétiser beaucoup de données et de savoircommuniquer. En termes de qualités, il faut être curieux, empathique, savoir travailler en équipe et savoir faire preuve de diplomatie.”

“Être Alumni de l’ULCO permet de se constituer un réseau professionnel et de partager des offres d'emploi aux personnes ayant un profil plus adapté.”

Lolie : Directrice de site pour la société Dunkerquoise de Manutention et de Transit Fluvial

Lolie a suivi un Master Gestion de Production, Logistique, Achats à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir Directrice financière.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis directrice de site logistique multimodal. Mes missions consistent à gérer, en toute autonomie, l'entreprise sur les plans humains, financiers, commerciaux et opérationnelles. Dans le métier de la manutention portuaire fluvial.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“Ce qui me motive au quotidien c’est que les journées sont toutes différentes. Il n’y a pas de routine , un challenge permanent et des tâches variables.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce métier nécessite des capacités managériales et humaines, d’avoir une vision stratégique et de pouvoir s’investir de façon permanente. D’un point de vue des qualités, il faut avoir un bon relationnel, un capacité d’adaptation et savoir faire preuve de flexibilité.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Un Master en gestion d’entreprise ou en gestion logistique peuvent permettre d’accéder à ce poste.”

Pierre : Enseignant Activités Physiques Adaptées, coach sportif, préparateur physique

Pierre a suivi une Licence STAPS “Entrainement Sportif” et “Activités physiques adaptées et Santé” à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir Préparateur physique.

Qu’est-ce que cela vous a apporté d’un point de vue personnel et professionnel ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Je suis enseignant en activité physique adaptée, coach sportif à domicile et en association et préparateur physique dans un club de handball en N1 (pour la réathlétisation).”

“Cela m’a énormément apporté. Notamment de la débrouille et de la confiance.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

Comment avez-vous enrichi votre parcours d’études ? Quels en ont été les apports ?

“Ce qui me motive au quotidien, c’est l’adaptation, le public et de pouvoir régler beaucoup de problématiques différentes grâce au mouvement et au sport.”

“J’ai eu un job étudiant en tant que coach sportif à l’UQAC. Cela m’a permis de développer ma confiance en moi, de me créer de nouveaux contacts et d’enrichir mes connaissances pratiques sur le terrain.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ces différents métiers demandent de la pédagogie et une certaine intelligence sociale”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni (ancien étudiant) de l’ULCO ?

Et les qualités ?

“Il faut une bonne capacité d’adaptation, savoir faire preuve de créativité, avoir confiance et faire preuve d’exemplarité.”

“Il est important d’intervenir en qualité d’ancien étudiant de l’ULCO pour conseiller les plus jeunes sur la réalité du marché du travail, pour éviter les erreurs.”

Au cours de votre cursus de formation, avez-vous réalisé une mobilité à l'étranger ?

“Oui, j’ai passé une année à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) pour valider une licence APA - en baccalauréat en kinésiologie.”

Aurélie : Ingénieure Environnement

Aurélie a suivi une Licence Sciences de la Vie et de la Nature et un Master Expertise et Traitement en Environnement à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir archéologue.

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

"Je suis ingénieure environnement à la Centrale Nucléaire de Gravelines. L'entreprise EDF est particulière dans le sens où les métiers en lien avec l'environnement sont très développés et bien séparés. Il y a des ingénieurs axés sur les déchets, d'autres sur les rejets atmosphériques et liquides, la conformité réglementaire, la gestion des déversements, etc. Le but de cette séparation est d'avoir des spécialistes dans leurs domaines, là où d'autres entreprises centralisent toutes ces thématiques chez une ou deux personnes. Pour ma part, j'ai l'opportunité de travailler sur la conformité réglementaire et le management de l'environnement, ainsi que la biodiversité et la gestion des déversements accidentels.De manière concrète, il s’agit de rédiger et/ou contrôler des dossiers d'autorisation pour la création de nouvelles activités/installations, d’appuyer les services de maintenance dans les exigences réglementaires, se positionner sur la réglementation applicable en apportant des modes de preuve, faire des visites sur des installations et sur des chantiers, rendre compte à la direction des indicateurs de résultats. C’est aussi, faire appliquer la norme ISO 14001 à travers la tenue des documents demandés, animer le réseau environnement du site, animer les différentes instances que sont les commissions/plénières/comités, participer aux audits de certifications. Au niveau ingénieur, on intervient surtout en tant que pilote de projet et en appui des métiers de maintenance.”

“Les principales compétences sont : le sens de l'analyse pour bien comprendre la réglementation, avoir des connaissances généralistes dans le domaine de l'environnement, savoir piloter des projets et animer des équipes autour de ces projets, avoir le sens de l'adaptation, car les sujets sont très variés, et avoir un esprit de synthèse. Quant aux qualité, il faut de la pédagogie, être autonome, rigoureux et patient.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

"J'ai effectué mon stage de fin de master à la centrale sur la thématique des ICPE. Quelques mois après ce stage, on m'a contacté pour faire 1 an d'intérim dans mon ancien service. Ensuite, j'ai travaillé en tant que prestataire, c'est-à-dire que j'ai effectué des missions pour EDF mais en étant salariée d'une autre entreprise, puis j'ai été embauchée par EDF suite à l'ouverture d'un poste à l'externe. Ce recrutement s'est effectué au travers de 2 entretiens : un technique et un RH.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

"Etre alumni, c’est avoir l'opportunité d'aider les étudiants à développer leur vision du monde professionnel et leur apporter des informations utiles que je n'avais pas quand j'étais à leur place. Quand on aime partager ses connaissances, intervenir auprès des étudiants est une bonne opportunité. Cela peut aussi permettre de recruter des alternants ou stagiaires en sachant ce que contient leur diplôme.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Deux parcours sont possibles. Soit un diplôme d'ingénieur (exemple génie énergétique et environnement, risques industriels ...) ou un master dans le domaine de l'environnement. Les entreprises peuvent privilégier l'un ou l'autre de ces parcours.”

Le métier de Référent territorial Flandres

Par Maxime - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Maxime : - Licence en Géographie - Master 1 (MUTUDIL)* - Master 2 (PAUL)** Site universitaire de Dunkerque

*MUtations des Territoires Urbains et Développement Intégré des Littoraux**Politiques d'Aménagement Urbain et Littoral

Belaid : Directeur Technique

Belaid a suivi un Master Risques Industriels et Maintenance à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir DJ du fait d’un fort intérêt pour la musique et ce qu'elle incarne.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“En qualité de directeur technique, je suis en charge de la mise en place des solutions innovantes pour assurer une fiabilité maximale des équipements industriels. Mon rôle consiste également à superviser et gérer une équipe de talentueux ingénieurs et managers. Il s'agit d'un poste stratégique au sein de l’entreprise, car il se situe à la jonction entre la technologie et le management.”

Qu’est-ce-qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“Travailler dans un environnement technique suscite un vif intérêt de ma part, car c'est un défi technologique majeur qui a une importance considérable. Côté organisationnel, la chose la plus motivante est le fait de ne pas avoir de routine et pouvoir vivre chaque jour différemment.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Ce métier exige des compétences à la fois techniques et managériales. Le relationnel et la communication sont de même très importants pour le bon fonctionnement d’un service technique et l'épanouissement de son personnel.”

“Il est fortement recommandé de se former dans un domaine technique pour ce poste. J’ai eu l’opportunité d’intégrer l’ULCO pour mon bac+5 en maintenance, l’Ecole des Mines de Paris pour un bac+6 et HEC Paris pour une formation Executive Education. L’ensemble de ces formations ont grandement contribué à développer mon savoir-faire et mener à bien mes missions actuelles.”

Et les qualités ?

“Le sens d’analyse et de synthèse sont des qualités indispensables pour l’identification des objectifs et la mise en place des plans d’action. Je fais également référence à la prise de décision car c'est un poste qui requiert une forte capacité décisionnaire.”

Ophélie : Chargée d'environnement

Ophélie a suivi le Master Expertise et Traitement en Environnement à l’ULCO.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je travaille au sein du service d'infrastructure de la défense (constructeur immobilier pour les armées). Je gère les aspects environnementaux du périmètre de la base de la défense de Lille. A savoir la réglementation ICPE des sites (contrôles, suivi administratif), la gestion des déchets de maintenance et de travaux, le conseil environnemental des pôles de conduite et maîtrise d'ouvrage. Je veille à la mise en conformité des sites de la base de la défense en lien avec les enjeux environnementaux qu'ils représentent (gestion des eaux, biodiversité...).”

Avez-vous enrichi votre parcours d’études avec une expérience volontaire ?

“J’ai participé à la création d'une association étudiante (Envi'vert) sur le campus de Calais, pendant un an. Mes missions étaient : gestion des démarches administratives, communication... L’objectif premier de cette association est la sensibilisation aux questions environnementales.Cette expérience m’a permis de prendre confiance en moi et de m’ouvrir aux autres. Ce type d’engagement est un réel plus sur CV et en entretien. C’est une preuve de mon intérêt et de mon engagement pour l'environnement, cela montre également mon dynamisme et ma curiosité dans l’intéressement à des domaines inconnus au départ.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

"Il est possible d’exercer ce poste suite à des études en environnement, un Master ou une licence en fonction de la catégorie du poste (A/B). J’ai candidaté en présentant un dossier Via la plate-forme “Ces civils de la Défense”. S’en sont suivis des échanges téléphoniques puis un entretien en présentiel à Metz.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

"Etre Alumni de l’ULCO, c’est partager son expérience universitaire, conseiller les étudiants dans leur orientation et répondre à leurs questions et doutes. Il n'y a pas mieux placé qu'un alumni pour parler de son parcours étudiant. Il a vécu bon nombre d'expériences que d'autres étudiants vivront à leur tour.”

“Cela nécessite une/un:

  • maîtrise de la réglementation ICPE,
  • maîtrise de la gestion des eaux (potables, usées, pluviales),
  • maîtrise de la gestion et traçabilité des déchets
  • connaissance en réglementation environnementale
  • sens du relationnel.
Il faut être sociable, faire preuve d’adaptabilité et de détermination.””

Patrick : Chef de projet numérique

Patrick est diplômé d’un Doctorat automatique et traitement de signal, suivi à l’ULCO. “Il y a bien longtemps, je rêvais d'être dessinateur dans la BD. Avec le recul, je n'ai toutefois pas de regret relatif à mon parcours !”

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis chef de projet numérique pour la ville de Gravelines. Mon métier consiste à mettre en œuvre des outils facilitant les usages des citoyens sur le territoire (application citoyenne, portails institutionnels, sites de promotion d'équipements, ...).Il s'agit donc de préciser les besoins identifiés dans le projet politique de la ville, de sélectionner et de mettre en œuvre la solution la plus adaptée et d'en faire le suivi dans le temps. C'est un véritable challenge puisque l'ouverture numérique d'une collectivité nécessite souvent de traiter des problématiques organisationnelles difficiles, et une bonne dose de pédagogie auprès des parties prenantes pour éviter de produire des services à faible valeur.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

“A l'issue de mon doctorat, j'ai travaillé 6 mois en société de service dans les systèmes de radionavigation embarqué pour les- véhicules grand public, dans la région de Poitiers. Je cite cette première expérience car j'ai pu y valoriser directement les compétences en développement 3D temps-réel acquises durant mon doctorat, en présentant les articles de recherches et les réalisations associées. Par la suite, j'ai évolué sur un poste de chef de projet informatique à la communauté urbaine de Dunkerque, en mettant en avant la capacité d'un docteur à gérer des projets de recherche. Je suis resté 12 ans sur ce poste, et j'ai pu aborder de nombreux aspects : finances et marchés publics, système d'information géographique, urbanisme, collaboratif et intranet, interopérabilité des systèmes d'information, dématérialisation...Lorsqu'un poste s'est présenté à la commune de Gravelines, je disposais de tout le bagage nécessaire pour répondre à cette opportunité de rapprochement. Par ailleurs, j'avais réalisé un stage d'un mois à la Ville de Gravelines durant mes études, ce qui a sans doute faciliter le recrutement.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut disposer naturellement de la boîte à outils de la gestion de projet, de méthodes d'analyse métiers/usages, et également de connaissances techniques pour comprendre et interagir avec les fournisseurs de solutions. L'analyse et la synthèse pour être capable de plonger dans le détail ou de prendre de la hauteur sur les sujets.Concernant les qualités, il faut :* Savoir travailler en équipe pluridisciplinaire.* Etre à l'écoute, mais également savoir restituer des idées, faire passer des messages et convaincre.* Avoir un bon relationnel et des capacités rédactionnelles.* De l'enthousiasme pour aborder des problèmes difficiles.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

“J'ai passé environ 7 années au sein de l'ULCO, et je les considère comme les meilleures années de ma scolarité, tant au niveau de l'ambiance que de la qualité de l'enseignement. Mon cursus ne me prédestinait pas à des études longues, mais certains enseignants m'ont transmis leur passion pour la recherche, pour aboutir à un doctorat. Par ailleurs, je suis engagé sur la problématique environnementale et dans ce contexte, très attaché au fait de disposer d'une université de proximité sur le littoral.”

Yann : Contrôleur à la Direction des Douanes et droits indirects

Yann a une maîtrise (BAC+4).

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je m'occupe du renseignement en DOUANE. J'ai beaucoup de contacts avec différents partenaires. Ma fonction me demande beaucoup de relationnel et de discrétion. Je fais également de la formation.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

“Pour entrer dans la douane, il faut passer un concours qui est composé d’épreuves écrites puis d’une épreuve orale. Mon premier jour dans la douane s'est fait en école, à ROUEN (enseignement de la matière douanière). Après une formation théorique, j’ai été affecté sur un poste. Malgré le passage à l'école, j'ai eu l'impression de ne pas savoir grand chose, l'aide de mes collègues a été indispensable.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Dans la fonction publique, on demande un niveau - après c'est au candidat de s'adapter au programme. Les filières juridiques présentent un avantage certain pour les concours en douane.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Je fais partie des étudiants qui étaient présents lors de l'ouverture du pôle universitaire à Dunkerque en 1988. C’est pour moi une fierté d'avoir eu mon DEUG (Bac +2) à Dunkerque.

“Ce métier demande à ne pas être naïf - ne pas croire tout ce que les gens racontent. Il faut surtout être curieux.”

Jean-Jacques : Directeur Cycle de l'eau

Comment s’est passé votre recrutement ?

“Par mon parcours et mes rencontres, je me suis construit un « carnet d’adresses », autrement dit un réseau de professionnels qui au moment venu, m’a orienté, guidé. C’est ainsi que j’ai saisi l’opportunité d’avoir la primeur d’une information quant à une ouverture prochaine d’un poste de chargé de mission SIG. Après avoir pris contact avec le responsable de service, s’en est suivi un entretien qui au final s’est transformé sur une embauche. D’abord sur un contrat de droit privé, j’ai ensuite rapidement saisi l’opportunité de passer différents concours qui m’ont ensuite amené sur une titularisation au sein de la fonction publique territoriale.”

Comment avez-vous valorisé ces expériences réalisées parallèlement à vos études ?

“Lors de ma recherche d’emploi, j’ai valorisé mes expériences au travers de mes CV, mais elles m’ont surtout été un point d’appui lors de mes entretiens. L’idée était, au travers de premières expériences, de me valoriser et me différencier en montrant une certaine « singularité ».”

En parallèle de votre cursus de formation, avez-vous fait le choix d'enrichir votre parcours avec une expérience volontaire ?

Que représente pour vous le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

“Suite à des proposition d’enseignants de l’ULCO, je suis intervenu en tant que vacataire pour la dispense de cours, comme lors de rencontres avec les étudiants, afin d’exposer mon parcours. Tout cela a vraiment un sens pour moi, tant je mesure qu’il n’est jamais vraiment aisé pour les étudiants de passer du monde universitaire au monde du travail. Etre ancien de l’ULCO c’est pour moi rapprocher ces deux mondes, en tentant modestement d’accompagner les étudiants. En tant qu’étudiant, il peut y avoir beaucoup d’incertitude, de questionnement et cela est d’autant plus vrai qu’après l’obtention des diplômes, il faut s’attacher à trouver du travail. Je crois que les anciens étudiants ont des messages à faire passer, des conseils qui sont les fruits de leurs expériences. Garder le contact avec le monde universitaire, avec les étudiants, c’est aussi pour nous, les professionnels, être en écoute, en veille des attentes, et autres besoins de ces jeunes qui seront pour certains, à nos côtés, nos futurs collègues. Sur un poste aujourd’hui à forte dominante managériale, il m’importe de cerner au mieux ces nouvelles générations pour certes réussir leur intégration mais aussi et surtout les fidéliser.”

“Au cours de mon parcours étudiant j’ai eu l’occasion, notamment sur des jobs étudiants, de travailler sur différents emplois, que ce soit dans l’industrie, la grande distribution, ou encore l’agriculture. De manière différente, au gré des rencontres dans ces emplois, j’ai en quelque sorte façonné mon intégration dans le monde du travail. Des contraintes au plaisir, la réalité de vie du travail quotidien vécu par tout à chacun, m’a aussi orienté et aidé à mieux cerner ce que je voulais et surtout ce que je ne voulais pas !Autre expérience, mon premier rapport avec le monde militaire et ce dans le cadre d’une préparation militaire marine m’a fait découvrir un autre « monde ». De la rigueur à l’aventure, de la cohésion de cet esprit d’équipage, à l’acquisition de nouvelles connaissances et compétences sur le monde de la mer, de la marine nationale, des armées, ce cursus m’a énormément appris sur la richesse des valeurs et relations humaines, sans lesquelles il n’est pas simple d’emmener des équipes vers la réalisation d’objectifs communs.Si par la suite, cela m’a amené vers un engagement au sein des forces armées, tout cela a fortement orienté mon devenir dans mes pratiques professionnelles et encore aujourd’hui tous ces fondamentaux animent au quotidien mon aptitude à piloter une direction, à rassembler dans la collaboration comme dans la coopération, des femmes et des hommes.Enfin, mon attachement pour le monde associatif, m’avait amené, en parallèle de mes études, à m’intégrer et à être représentant sur le dunkerquois de l’association « surfrider foundation ». Alerter sur la fragilité de nos milieux littoraux, sensibiliser les plus grands comme les plus jeunes au respect de ces milieux par une meilleure connaissance de ces écosystèmes, tel était et est toujours l’objectif de l’association. Cette expérience fût pour moi l’opportunité d’un réel prolongement de mes études et de faire le lien entre la théorie et la pratique.”

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Cristina : Chargée d’études à l’Agence d’Urbanisme et de Développement de la Région Flandre

Pouvez-vous vous présenter ?

“J’ai 27 ans, originaire de Bichkek, capitale kirghize (cf. le Kirghizistan : pays de l’Asie Centrale). Après avoir fait mes études en économie et gestion des ressources hydrauliques au Kirghizistan, en 2012, je suis arrivée à Lille pour continuer mon parcours et faire un Master 2 en urbanisme et aménagement territorial. Afin de compléter mon cursus universitaire, en 2013, j’ai rejoint le Master EGEDD à l’ULCO. Dans le cadre du Master EGEDD, j’ai réalisé mon stage à l’Agence d’urbanisme de Dunkerque qui m’a embauchée par la suite en CDD puis en CDI

Qu'est-ce que le Master EGEDD vous a apporté comme compétences ?

“Les compétences organisationnelles acquises lors de la réalisation des projets tutorés m’ont été très utiles dans mon travail actuel. On gagne beaucoup en aisance orale devant le public en faisant ce type d’exercice. J’ai trouvé les interventions du monde professionnel très enrichissantes : cela permet de mieux comprendre le vrai fonctionnement d’une société, d’avoir des témoignages concrets et d’être plus proche de la réalité économique. Si je pouvais revenir en arrière, je compléterais cette partie de parcours universitaire par des visites d’entreprises (ce qui m’arrive très régulièrement, d’ailleurs, dans le cadre de mon activité professionnelle).

Pouvez-vous nous décrire votre métier ?

“J’occupe actuellement le poste de Chargée d’études, et 90 % de mon temps est dédié au travail sur la « Toile Industrielle® » (Schéma des relations interindustrielles de la région Flandre-Dunkerque) et toutes ses déclinaisons thématiques, comme énergie, agricole & agro- alimentaire. Plus précisément, je suis quotidiennement les actualités en lien avec les entreprises dunkerquoises (mais pas uniquement, car on s’intéresse également aux établissements hors du bassin d’emploi de Dunkerque), ensuite je renseigne les différentes bases de données internes, j’analyse les informations (notamment, en ce qui concerne les changements des flux client-fournisseur) et je les intègre dans un logiciel (« Visio »).Avec le temps, par le bouche-à-oreille, l’outil « Toile Industrielle ® » se fait connaître de plus en plus, même en dehors du Dunkerquois. De ce fait, l’Agence est amenée à présenter son travail à l’extérieur lors des manifestations, des conférences et des réunions autour des sujets sur l’écologie industrielle et l’économie circulaire, ou encore sur la résilience territoriale, sur les outils d’observation innovants, etc. La « Toile », est un projet passionnant qui a beaucoup de belles perspectives devant lui : le développement numérique, de nouveaux partenariats, de nouveaux champs et de nouvelles thématiques à étudier."

Alicia : Chargée de Relations Entreprises

Alicia a suivi une Licence de droit, un Master 1 Droit Social puis Master 2 Droit et Économie des RH à l’ISCIDCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir professeure de français.

Comment s'est passé votre recrutement ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“En qualité de chargée de relations entreprise chez Campus pro, je crée des partenariats avec toutes les enseignes de la grande distribution afin de récolter leurs besoins et de positionner les candidats disponibles au sein de nos viviers, le tout dans le but de signer un contrat d'apprentissage.”

.“Mon recrutement s'est fait grâce à mon réseau. J'étais en poste lorsque j'ai été approchée, pour ce nouveau poste, par une ancienne collègue. J'ai ensuite eu un entretien avec ma supérieure hiérarchique directe, puis avec la direction générale de l'entreprise. Le processus a duré plus ou moins un mois.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

Avez-vous enrichi votre parcours d'études en vous mobilisant dans une expérience volontaire ?

“Ce métier nécessite d'être aguerri en techniques de recrutement et sourcing et d’avoir de bonnes connaissances techniques liées à la formation professionnelle ainsi que de bonnes connaissances juridiques afin de pouvoir mettre en place les contrats et accompagner les entreprises dans les situations complexes impliquant les apprentis (recadrage, licenciement, évolution professionnelle...). Il faut également être polyvalent et en capacité de porter plusieurs sujets de fronts. Je fonctionne aujourd’hui sur mon poste de la même façon qu'un entrepreneur : je développe moi-même mon activité.”

.“Pendant mes études, j’ai travaillé chez Flunch, en tant qu'employée polyvalente puis chez Auchan en tant qu’hôtesse de caisse. Cela m'a permis de découvrir des domaines que je n'aurais pas pu découvrir en suivant simplement mon cursus, de développer mon réseau (j'ai notamment effectué mon stage de 3eme année au sein du service RH au siège de Flunch et mon emploi chez Auchan m'a permis de décrocher mon emploi actuel du fait de ma connaissance accrue des métiers de la distribution). Ces expériences m’ont également apporté un salaire donc de l’indépendance (voiture, logement...). Ces contrats ont été l’occasion de développer bon nombre de savoir-être qui me sont encore utiles dans ma vie professionnelle à l'heure actuelle. J'ai pu mûrir professionnellement beaucoup plus rapidement et entrer sur le marché du travail avec beaucoup plus d'aisance.”

Et les qualités ?

“Ce métier demande une bonne aisance relationnelle, un sens de l'organisation, et surtout un sens de la confidentialité acéré. Il faut également être en capacité de résoudre des problèmes rapidement dans des situations d'urgence.”

Comment devient-on chargée de relations entreprises ?

“Les parcours menant à ce type de poste sont divers et variés. On conseille cependant un diplôme d'école de commerce ou un parcours RH.”

Le métier de Chargé de mission

Par Nathan - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Nathan : - Master ETE* Site universitaire de Calais

*Expertise et Traitement en Environnement

Le métier de Développer R&D

Par Paul - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Paul: - Licence physique-chimie - Master TSI* Site universitaire de Calais

*Traitement du Signal et des Images

Clément : Consultant

Clément a suivi une Licence de Géographie puis une Licence Pro sécurité des biens et des personnes - Aléas Naturels et Gestion de l'Espace Urbanisé à l’ULCO.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis cadre consultant en entreprise. J'interviens dans diverses sociétés dans le but d'aider celles-ci dans des actions concrètes comme acteur SIG, mise en place de plan d'action, travail au sein de l'entreprise en recherche et développement...”

Comment avez-vous valorisé ces expériences réalisées parallèlement à vos études ?

“Je valorise cette expérience dans mon CV. Le fait de mentionner un parcours professionnel en plus de son parcours académique ne peut être que positif dans un CV.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“C'est un métier qui demande d'être polyvalent ce qui me plait beaucoup car ce n'est pas routinier et nous accumulons beaucoup d'expériences.”

Qu’est-ce que cela vous a apporté d’un point de vue personnel et professionnel ?

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Que du positif, j'ai pu rencontrer beaucoup de monde que ce soit des particuliers ou des professionnels. C'est enrichissant, cela permet de donner du sens aux études. ”

“Ce métier demande également de la motivation et surtout d'avoir des compétences techniques nous permettant d'intervenir sur différentes missions. Je ne pense pas qu'il faille de qualité particulière, il faut avoir envie d'exercer un métier valorisant et animé.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

“C'est une université dans laquelle j'ai apprécié étudier, c'est toujours agréable de parler en positif d'une structure académique à son entourage. L'ULCO a aussi bonne presse dans le milieu professionnel, du moins dans mon cercle professionnel.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“C'est assez diversifié, la plupart de mes collègues sont ingénieurs. Pour ma part, suite à mes expériences professionnelles, l'entreprise a considéré mon profil intéressant et m'a proposé de poursuivre mon aventure professionnelle à leurs côtés. ”

Avez-vous fait le choix d'enrichir votre parcours d’études avec une expérience annexe ?

“J’ai exercé le travail de commercial, tous les week-ends pendant 3 ans, pour acquérir une expérience professionnelle en plus de mon parcours universitaire. Le but était d'une part de mettre un pied dans le monde professionnel et de plus de financer mes études. ”

Le métier de Référent territorial Flandres

Par Maxime - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Maxime : - Licence en Géographie - Master 1 (MUTUDIL)* - Master 2 (PAUL)** Site universitaire de Dunkerque

*MUtations des Territoires Urbains et Développement Intégré des Littoraux**Politiques d'Aménagement Urbain et Littoral

Nicolas : Technicien Littoral

Nicolas a suivi un DEUST Technicien de la Mer et du Littoral, avec une spécialisation dans la gestion et la protection de l’environnement continental et du littoral puis une Licence Professionnelle Sécurité des Biens et des Personnes - Aléas Naturels et Gestion de l'Espace Urbanisé à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir océanographe ou musicien professionnel.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Je suis Technicien Littoral - Chargé de développement CoastSnap. Je suis en charge de la gestion, de l'adaptation et du développement du projet de science participative de suivi du littoral CoastSnap (https:www.geodunes.fr/nos-projets/coastsnap/). Cet aspect de mon travail est à la croisée du codage informatique, de la communication et de la recherche scientifique. Je participe également à toutes les études de suivi du littoral pour nos différents clients. Ce travail va de l'acquisition de données sur le terrain (GNSS, drone...) au traitement de la data au bureau, en passant par la rédaction de rapports techniques et d'atlas. De nombreuses autres missions de levés topographiques par drone (LiDAR, photogrammétrie...) en sous-traitance (géomètres, industries...) ponctuent mon quotidien. ”

“Une formation spécifique au littoral (DEUST TML option GAEL) puis la LP ANGEU ou autres BTS/Licence/Master spécialisés, accompagnés d'une formation de télépilote de drone (qui a été pour moi intégrée à la LP ANGEUet d'un apprentissage des logiciels de traitement de la donnée aéroportée acquise par drone (LiDAR, photogrammétrie...). ”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

Qu'est ce qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“La diversité des tâches et l’autonomie. J’apprécie particulièrement le travail de terrain, ainsi que la recherche de solutions pour améliorer nos processus de traitement. De plus, participer au suivi du littoral pour répondre aux enjeux sociétaux, que représente notamment l’érosion, dans le contexte de l’adaptation au changement climatique et de la montée du niveau marin, est un aspect particulièrement valorisant de mon métier. ”

“Être Alumni de l’ULCO représente pour moi la réussite de ma reconversion professionnelle. J’ai apprécié l’ULCO pour sa taille humaine, qui favorise la proximité entre étudiants et les excellents intervenants toujours à l'écoute et accessibles. Le parcours que j’ai suivi était spécifique et parfaitement adapté aux réalités des métiers du suivi littoral. Cette formation a été une étape importante dans mon évolution personnelle et professionnelle.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce métier nécessite des connaissances géomorphologiques spécifiques aux littoraux, de solides compétences techniques dans le domaine des SIG, des qualifications requises pour être télépilote de drone professionnel. Il faut également de bonnes connaissances en termes de logiciels de traitement des données aéroportées acquises par drone (photogrammétrie, LiDAR) et de codage. C’est un métier qui demande de la rigueur, du dynamisme, de l’organisation et un bon sens de la communication.”

Abbygaelle : Chargée de recrutement et chargée de projet

Abbygaelle a suivi une Licence 3 Management du sport à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir Vétérinaire.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Comment avez-vous été recrutée ?

“Je suis en charge d'organiser les événements qui me sont confiés, en prenant contact avec les différentes parties prenantes du projet (client; réceptif, agence). Aussi, j'anticipe les éventuels problèmes auxquels les animateurs devraient faire face sur le terrain, pour les mettre dans les meilleures conditions lorsqu'ils arrivent sur le lieu de l'événement. Pour finir, j'affecte le matériel nécessaire pour l'activité. En tant que chargée de recrutement, je suis en charge de repérer et de recruter les futurs animateurs qui pourraient intégrer l'équipe d'animation constituée, l'été, de 80 personnes.”

“J'ai tout d'abord fait un stage, qui m'a amenée à une alternance puis un C.D.I.”

Vous avez fait le choix d'enrichir votre parcours d'études. Pouvez-vous nous ne dire plus ?

"Durant mes années de licence, j’ai occupé un contrat étudiant chez Décathlon Dunkerque pendant trois ans, souhaitant acquérir une première expérience professionnelle et développer des compétences utiles pour ma future carrière. Par ailleurs, j’ai également participé en tant que bénévole à deux événements majeurs : le Touquet-Raid-Pas-De-Calais et l’Escape Z. Ces expériences en tant que bénévole m’ont permis de découvrir le domaine de l’événementiel en observant de près l’organisation et la gestion des différentes missions associées. Mon expérience chez Décathlon m’a permis de développer ma capacité d’adaptation, de prendre des responsabilités sur des missions clés pour le magasin et de mieux appréhender le monde professionnel. Je me suis servie de ces expériences pour l'entretien que j'ai passé chez 2ISD."

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“Je suis motivée par la variété des missions, une ambiance de travail stimulante et des journées sans routine.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut savoir planifier et organiser un événement, respecter les délais et savoir priorisé. Analyser les besoins et définir les objectifs du client, il faut savoir résoudre les problèmes et prendre les meilleures décisions. Il faut être rigoureux, autonome, polyvalent et déterminé et avoir le sens des priorités.”

Quel parcours d'études faut-il suivre pour exercer votre métier ?

“Il faut tout d'abord faire une première année de licence de sciences et techniques des activités physiques et sportives puis se spécialiser en management du sport. Puis faire un master management du sport.”

Sébastien : Vendeur conseil pièces détachées

Sébastien a suivi un DUT Génie Thermique et Énergie aujourd’hui renommé BUT Métiers de la Transition et de l'Efficacité Énergétique, à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir sportif professionnel ou acteur dans le sport.

En quoi consiste votre métier ?

“J'interviens auprès d'une clientèle (professionnels et particuliers) pour rechercher les références de pièces détachées dans le domaine des générateurs de chaleur (chaudières, PAC ...) et des ballons d'ECS. Je suis en relation avec les fournisseurs des grandes marques nationales afin d'effectuer le suivi des commandes et de faire le lien avec mes clients. J'effectue donc la recherche des pièces, les devis, les commandes, les suivis des commandes, les réceptions, les facturations...”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut une bonne maîtrise des sites internet, des vues éclatées, du logiciel propre à notre enseigne, de la langue française (écrite et orale), du fonctionnement des générateurs de chaleur et ballon ECS.Ce métier demande d’être curieux, réactif, sérieux, d’avoir du caractère, d’être polyvalent, dynamique et d’avoir le sens du relationnel.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Peu importe à partir du moment où la personne est motivée et curieuse. Le mieux est de faire quelque chose dans le commerce et pourtant je n'ai jamais mis les pieds dans ce cursus.”

Comment s’est passé votre recrutement ?

“Le secrétariat de la formation DUT GTE m'a annoncé que ce magasin recherchait une personne. J'ai été voir la directrice avec mon CV. Nous avons discuté et j'ai été embauché.”

Nathan : Doctorant

Nathan a suivi une Licence de biologie-écologie puis un Master Sciences de la mer à l’ULCO. Aujourd’hui, il est doctorant en sciences de la mer (microbiologie et biogéochimie marine) à l’Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-mer. Plus jeune, il rêvait de devenir inventeur.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je mène une activité de recherche pendant 3 ans. Ma thèse est divisée en 2 parties, la première étant principalement un travail bio-informatique (sur un ordinateur), tandis que la seconde consistera en un travail sur le terrain (une expédition d'un mois en mer pour récupérer des échantillons) suivi de nombreuses analyses en laboratoire. Une partie de rédaction sera évidemment attendue au terme de ma thèse. Au cours de celle-ci, je suis également amené à réaliser des conférences internationales afin de discuter de mes résultats avec des chercheurs du monde entier. J'ai eu la chance de décrocher un contrat de chargé de mission doctorale, qui me permet de réaliser des heures d'enseignement et de médiation scientifique ici, à la station marine de Banyuls. ”

Comment deveint-on doctorant ?

“J’ai suivi un parcours classique : licence, master. Pour ma thèse, j'ai dans un premier temps contacté la personne qui avait déposé le sujet (qui est désormais ma directrice de thèse) afin de lui stipuler mon intérêt pour son sujet, en accompagnant mon mail d'un CV et d'une lettre de motivation. Mon profil ayant plu à ma directrice, elle m'a contacté pour me proposer un entretien et parler plus précisément de mes motivations et de mes capacités en rapport avec ce sujet. J'ai ensuite été retenu en tant que candidat pour ce sujet qui, n'étant pas financé à 100%, nécessitait de passer un concours doctoral pour obtenir une bourse ministérielle. Nous avons donc préparé ensemble ce concours, qui consistait ici à présenter son parcours, son stage de M2 et l'adéquation de son parcours avec le sujet de thèse au cours d'un oral de 10 minutes, suivi de 15 minutes de questions (mais les concours sont différents selon les universités). Après avoir passé cette audition, j'ai obtenu les résultats quelques jours après, disant que j'étais accepté et pouvais réaliser ce sujet de thèse.”

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Quelles sont les compétences nécessaires pour devenir doctorant ?

“Il faut être à l'aise avec l'anglais (écrit et parlé), savoir utiliser un langage de code (R, python, Matlab etc) pour le traitement des données dans tous les types de thèses en sciences biologiques. Ensuite, si le sujet comporte également des manipulations en laboratoire ou des analyses sur le terrain, il faut être à l'aise avec ça et les protocoles définis. Dans mon cas, puisque je fais aussi de la médiation et des heures d'enseignement, il faut aussi être éloquent, capable de synthétiser et de parfois vulgariser des sujets.”

Et les qualités ?

“Il faut être patient, faire preuve d'abnégation, être motivé, avoir un esprit critique, être très rigoureux, et être doué d'adaptabilité”

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Julie : Professeur certifié de mathématiques

Julie a suivi une Licence mathématiques puis un master MEEF mathématiques à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir vétérinaire puis c’est en 1ère qu’elle a eu envie de devenir professeur de Maths.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Professeur certifié de mathématiques signifie : coopérer au sein d'une équipe, coopérer avec les parents d'élèves, préparer des cours et les mettre en place au sein d'une classe (gestion de classe, rituels de classe,...).”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

“Il faut répondre à 2 conditions pour la "voie classique" :- être titulaire d'un bac +5 (licence en mathématiques ou en physique-chimie, puis master avec une spécialité ou un parcours enseignement)- obtenir le concours du CAPES.”

“Suite à l’obtention de mon Master MEEF 2nd degré mathématiques à l'ULCO (via examens, dossiers et un mémoire), j’ai passé le concours du CAPES en 2023 la même année. Il y 2 épreuves écrites et 2 épreuves orales. La première année en poste est une année de stage à l'issue de laquelle le professeur stagiaire est titularisé. Puis il faut attendre les résultats d’affectation pour savoir où l’on va enseigner.Le premier jour d'enseignement a été stressant, c'était la 1ère fois que j'étais seule avec 30 élèves dans une salle pour faire cours (cours montrés à l'avance au tuteur). J'ai été maladroite mais la journée est passée rapidement, et en pratiquant on apprend ce qu'il faut éviter de faire et ce qui fonctionne mieux. Le 1er jour m’a confirmé que la gestion de classe est importante et pas facile.

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il est nécessaire de maîtriser la langue française, d’agir en éducateur responsable, de maîtriser la discipline enseignée et de leur didactique et de savoir coopérer au sein d'une équipe. Il faut faire preuve de persévérance, de patience, savoir être ferme et être rigoureux.”

Avez-vous enrichi votre parcours d'études ?

"Je me suis engagée sur un contrat d'étudiant apprenti professeur pendant une année (correspond au contrat AED) dans un collège de Calais. Mes missions, sur 2 demi-journées par semaine, étaient d’être présente dans les cours d'un tuteur afin de découvrir le métier, observer la pratique de l'enseignant et en discuter avec lui, être en contact avec l'équipe pédagogique, s'essayer au métier d'enseignant. Cette expérience m’a permis de confirmer mon choix d'orientation professionnelle. J’ai pu valoriser cette expérience lors de ma candidature au master MEEF ainsi que pour l'épreuve d'oral 2 du concours du CAPES.

Annaëlle : Ingénieure filières REP

Annaëlle a suivi un Master Économie et Gestion de l'Environnement et du Développement Durable à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir archéologue ou fleuriste.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Analyse d'enjeux, argumentation et persuasion, gestion de bases de données, conduite de réunion, coordination d'acteurs et de prestataires, connaissance des sujets de l'économie circulaire, prise de parole en public...”

"Mon métier consiste à suivre les performances des filières dites "à Responsabilité Elargie du Producteur". Il s'agit d'une réglementation permettant d'impliquer les fabricants / distributeurs dans la gestion des produits qu'ils mettent en marché, jusqu'à leur fin de vie. Le but est notamment une meilleure gestion des déchets. Cette réglementation impose, par secteur, des objectifs chiffrés sur des thématiques allant de l'allongement de la durée de vie des produits (éco-conception, réparation, réemploi) à la collecte et au traitement des déchets. L'ADEME et les pouvoirs publics ont en charge le suivi de l'atteinte de ces objectifs, tout en accompagnant les acteurs du mieux possible. Par ailleurs, l'ADEME est en lien avec les pouvoirs publics afin que les objectifs inscrits dans la réglementation soient ambitieux tout en restant réalisables. Ils sont adaptés à chaque secteur et à certains territoires lorsque c'est nécessaire. J'ai pour ma part en charge le suivi des filières "sports et loisirs" et "jouets", ainsi que le suivi de l'ensemble des filières en outre-mer.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Il faut suivre un parcours bac + 3 ou bac + 5, dans le domaine de l'environnement.”

Avez-vous réalisé une mobilité à l'étranger au cours de vos études ?

“"J’ai réalisé un stage à l'Union Postale Universelle à Berne, en Suisse. L'objectif était de suivre la mise en place d'un outil permettant d'estimer les émissions carbones du secteur postal."

Qu’est-ce que cela vous a apporté d’un point de vue personnel et professionnel ?

"Les expériences à l'étranger permettent de découvrir d'autres façons de faire et d'avoir l'esprit plus ouvert sur les pratiques de chacun.”

Que represente pour vous le fait d'être alumni de l'ULCO ?

"Etre alumni de l’ULCO c’est faire partie d'un groupe qui partage ce point commun. En tant qu’ancienne étudiante, revenir à l’ULCO me donne la possibilité de recruter des nouveaux diplômés, de partager mes connaissances, de mettre à la place des étudiants. En tant qu’étudiante, j'ai apprécié bénéficier de la Journée du Premier Emploi, donc c’est normal pour moi d'y participer à mon tour.”

Qu’est-ce-qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“La possibilité d'améliorer la gestion des déchets et de réduire notre impact environnemental.”

Jeanne : Technicienne en écologie aquatique au Museum National d'Histoire Naturelle

Jeanne a suivi DEUST Technicien de la Mer et du Littoral parcours Valorisation et Production des Bio-ressources Aquatiques, une Licence professionnelle Surveillance Aéroportée du Vivant et de l’Environnement et une licence professionnelle Environnement Marin, Ressources et Gestion à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir vétérinaire.

Vous avez fait le choix d'enrichir votre parcours d'études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis technicienne en écologie aquatique. Je travaille principalement sur le terrain et en laboratoire. Je réalise de prélèvements de données et/ou d'échantillons biologiques que je traite par la suite. Je m'occupe aussi des stocks et de l'entretien du matériel. Je suis aussi amenée à utiliser certains logiciels de systèmes d'informations géographiques.”

“Dans le cadre du DEUST, j'ai eu la chance de réaliser un stage de 4 mois, en Grèce, dans un centre de plongée : Fiskardo Divers. En parallèle des activités touristiques, ce centre étudiait la faune locale sauvage principalement marine et sensibilisait le public à ce sujet. Ce fût une première expérience dans l'étude environnementale. De plus, j'ai pu améliorer mon niveau de plongée et prendre confiance à m'exprimer en anglais. Ces expériences prouvent que je suis une personne mobile, capable de s'adapter et qui a appliqué son anglais en dehors de la salle de cours.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

““J'ai la chance de ne pas avoir une forte routine. Je suis amenée à travailler sur différents projets de recherche donc d'avoir des missions variées. De plus, je suis au début de ma carrière et j'apprends encore beaucoup sur un domaine passionnant !”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Selon moi, pour être technicienne en écologie aquatique de terrain et de laboratoire, il faut avoir une certaine connaissance des outils et méthodes utilisés pour l'étude environnementale (exemple : techniques d'échantillonnage, les bonnes pratiques en laboratoire, SIG, etc.). Il faut aussi être capable de s'adapter autant aux missions, à l'environnement de travail qu'à l'équipe.”

Que représente pour vous le fait d'être alumni de l'ULCO ?

“Avoir étudié à l'ULCO représente, pour moi, la chance d'avoir étudié dans une université à échelle humaine, avec un réel accompagnement des élèves par les professeurs, de réels échanges et une réelle considération. De plus, cela représente la chance d'avoir été formée à l'utilisation de nombreux outils ou méthodes rarement proposés dans d'autres universités (Certificat au pilotage de drones, Certificat d'aptitude à l'hyperbarie, etc.).”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“De nombreux parcours sont possibles. Une licence générale dans les sciences de la vie, accompagnée de stages, est possible. Des écoles privées proposent aussi des formations complètes sur le sujet. Pour ma part, j’ai décidé de suivre un parcours professionnalisant dans une université publique. Je pense que cela a été le meilleur choix pour mon profil et mes objectifs.”

Julia : Conseillère en entrepreneuriat - Chargée de développement Entrepreneuriale

Julia a suivi un Master Stratégies d'Innovation et Dynamiques Entrepreneuriales à l’ULCO.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Et les compétences ?

“J’accompagne les porteurs de projet à chaque étape de la création et du développement de leur entreprise. Concrètement, mon rôle consiste à :

  • Écouter et analyser les idées des entrepreneurs pour les aider à structurer leur projet.
  • Orienter et conseiller sur le choix du statut juridique, les démarches administratives et les financements disponibles.
  • Aider à la construction d’un business plan solide et réaliste.
  • Former et sensibiliser aux aspects clés de l’entrepreneuriat.
  • Mettre en réseau les entrepreneurs avec des partenaires, experts et structures d’accompagnement.
  • Organiser des événements en lien avec l’entrepreneuriat pour favoriser l’échange et la montée en compétence.
  • Participer et contribuer aux activités des partenaires.
  • Intervenir en tant que jury dans des concours et dispositifs de financement pour soutenir les projets les plus prometteurs.
Mon objectif est de donner aux entrepreneurs toutes les clés pour concrétiser et pérenniser leur projet dans un environnement compétitif. ”

Plusieurs compétences sont essentielles :

  • Écoute et analyse : comprendre les besoins des entrepreneurs, cerner leurs enjeux et adapter les conseils en fonction de leur projet.
  • Expertise en entrepreneuriat et gestion d’entreprise : maîtriser les aspects juridiques, financiers, stratégiques et commerciaux pour accompagner efficacement les porteurs de projet.
  • Capacité à former et à vulgariser : transmettre des connaissances de manière claire et accessible, que ce soit en rendez-vous individuel ou lors d’ateliers collectifs.
  • Réseautage et mise en relation : avoir un bon carnet d’adresses et savoir connecter les entrepreneurs avec les bons partenaires.
  • Organisation et gestion de projet : planifier des accompagnements, organiser des événements et suivre plusieurs projets en parallèle avec rigueur.
  • Esprit d’initiative et adaptabilité : s’adapter aux évolutions du monde entrepreneurial, aux nouvelles réglementations et aux besoins spécifiques des entrepreneurs.
  • Capacité à motiver et à accompagner le changement : encourager, conseiller et soutenir les entrepreneurs face aux défis qu’ils rencontrent.
C’est un métier qui allie compétences techniques et humaines, et qui demande une forte implication pour accompagner efficacement les entrepreneurs vers la réussite.”

Qu'est ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?

“Quand j’étais plus jeune, je rêvais d’un métier où je pourrais accompagner, conseiller et avoir un impact positif sur les projets des autres. Je m’imaginais travailler comme consultante en stratégie d’entreprise, pour aider les entrepreneurs à structurer et développer leurs idées, directrice d’incubateur ou de pépinière d’entreprises, pour accompagner les startups et leur offrir les meilleures conditions pour réussir, experte en financement et investissement, pour soutenir les porteurs de projet dans la recherche de financements et les aider à concrétiser leurs ambitions ou formatrice/ conférencière en entrepreneuriat, pour partager des connaissances et inspirer ceux qui souhaitent se lancer. Finalement, mon métier actuel s’inscrit dans cette même lignée : aider les entrepreneurs à bâtir et sécuriser leur projet. C’est un rôle qui allie accompagnement, stratégie et mise en réseau, et qui correspond parfaitement à ce que j’avais toujours imaginé.”

Quel parcours faut-il suivre pour atteindre votre poste ?

“Il n’existe pas de parcours unique mais certaines formations sont particulièrement adaptées. Master en entrepreneuriat et gestion de projet, Master en économie, gestion ou administration des entreprises, Master en finance ou en droit des affaires, Écoles de commerce et formations en managementExpérience professionnelle et certifications : une expérience en création ou gestion d’entreprise est un vrai atout pour conseiller efficacement les entrepreneurs. Travailler dans des structures d’accompagnement permet d’acquérir une expertise terrain. Compétences transversales : il est important de développer des compétences en gestion de projet, accompagnement, financement et réseautage pour être efficace dans ce métier. Un parcours mêlant études en gestion, expérience terrain et développement d’un bon réseau est idéal pour accéder à ce poste et accompagner efficacement les entrepreneurs.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“C’est avant tout l’impact que je peux avoir sur les entrepreneurs que j’accompagne. Voir une idée prendre forme, un projet se concrétiser et un entrepreneur gagner en confiance et en compétences est une réelle source de satisfaction. J’apprécie aussi la diversité des projets et des profils que je rencontre. Chaque jour est différent, chaque entrepreneur a son parcours, ses ambitions et ses défis, ce qui rend mon travail à la fois enrichissant et stimulant. Enfin, le fait de contribuer à l’émergence et au développement d’entreprises qui créent de la valeur, de l’emploi et de l’innovation me motive énormément. C’est un métier dynamique qui me permet d’être en contact avec des réseaux variés, de partager mon expertise et d’apprendre continuellement aux côtés des entrepreneurs et de nos partenaires.”

Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut savoir faire preuve d’écoute et d’empathie pour comprendre les besoins, les ambitions et les défis des entrepreneurs et leur apporter un accompagnement adapté, de pédagogie pour savoir expliquer des concepts parfois complexes et d’adaptabilité car chaque entrepreneur et chaque projet sont uniques. La rigueur et l’organisation sont nécessaires pour gérer plusieurs accompagnements, suivre l’évolution des projets et organiser des événements. Il faut être force de proposition pour anticiper les besoins des entrepreneurs et identifier les meilleures opportunités pour eux, être dynamique et faire preuve de motivation pour inspirer confiance et transmettre l’énergie nécessaire aux entrepreneurs pour les aider à surmonter leurs défis. Enfin, avoir le sens du relationnel est également important pour développer et entretenir un réseau de partenaires dans le but d’offrir aux entrepreneurs un accompagnement complet et efficace. Ces qualités permettent d’aider les entrepreneurs avec engagement et efficacité, en leur donnant toutes les chances de réussir.”

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Valentin : Assistant chargé d'affaire

Valentin a suivi un DUT GEII (Génie Électrique et Informatique Industrielle) et une Licence Professionnelle EICIM (Électronique et Informatique pour Communication Industrielle et Mobile) à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de travailler dans les technologies.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis actuellement assistant chargé d'affaires dans le domaine de la basse tension. Je réalise des devis pour de nombreux clients, principalement dans le domaine de l'agroalimentaire. Cela inclut la préparation de commande, la réalisation de schéma électrique, la préparation des chantiers.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

Un BUT GEII permet d'ouvrir la porte mais cela ne requière pas une formation spécifique car ce métier s’apprend sur le terrain.”

"C’est très important pour moi. Les connaissances et compétences acquises via l'ensemble des enseignements me propulsent actuellement dans mon métier. Je reste encore très présent à l'IUT, notamment pour partager mon expérience avec les étudiants .”

Avez-vous enrichi votre parcours d'études ?

"“J’ai eu l’occasion de faire de l’enseignement en qualité de vacataire pour le module projet professionnel au sein de la formation BUT GEII, à l'IUT du Littoral Côte d'Opale. Cela me permet d'acquérir une aisance de parole nécessaire au niveau professionnel.

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut avoir des bases techniques dans l'ensemble des domaines afin de répondre aux besoins des clients. L'assistant chargé d'affaires doit pouvoir réaliser des missions diverses. En plus d'avoir des compétences administratives et des connaissances techniques, il doit avoir des connaissances spécifiques dans son domaine d'activité pour pouvoir négocier.”

Julie : Guide-conférencière autoentrepreneuse

Julie a suivi un Master 2 LLCER parcours guide-conférencier à l’ULCO. Très jeune, elle a su qu’elle voulait faire un métier de transmission, alliant mes passions pour les arts, la pratique des langues étrangères, les voyages, etc.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis guide-conférencière et je travaille à mon compte sous le statut d'autoentrepreneuse depuis plus d'un an. Ce statut est réglementé par l'État et nécessite l'obtention d'une carte professionnelle tamponnée par le Ministère de la Culture. J'effectue du guidage en monuments historiques, musées nationaux, villes labellisées ”Villes et Pays d'Art et d'Histoire”, en Val de Loire. Je suis spécialisée dans le guidage en langue allemande, grâce à mon cursus académique universitaire de cinq ans en études culturelles allemandes. J'accompagne des groupes de visiteurs germanophones venant essentiellement d'Allemagne, de Suisse ou d'Autriche. Il m'arrive d'accompagner des groupes de touristes français sur l'aire culturelle germanophone. C'est un métier ayant un pic d'activité saisonnier de Mars à Octobre, mais qui tend progressivement à s'annualiser, tant la demande augmente.”

Qu’est-ce-qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“La richesse des activités liées au guidage et la liberté qu’elles induisent : certains jours sont consacrés au guidage pur, au contact des clients, dans des langues différentes, des lieux différents, d’autres jours à la préparation des visites par des activités de recherche à la bibliothèque ou en allant suivre des conférences. Il n’y a pas de routine et j’aime tout particulièrement cela. Je travaille principalement en France, il m’arrive d’aller travailler à l’étranger, notamment en Allemagne, et ça, c’est une source de grande satisfaction.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut du charisme : être leader, ça s’incarne. Des compétences sociales : pour travailler dans le tourisme, et surtout comme guide, il faut aimer les gens et savoir les accueillir dans de bonnes conditions, par une bonne présentation et une bonne posture. Des compétences techniques en langues sont indispensables : maîtrise de sa langue maternelle, ainsi qu’une ou deux langues étrangères. Des compétences interculturelles : connaître la culture d’origine des personnes que l’on emmène en visite. Plus on la connaît, plus on crée du lien et de la proximité avec le public, rendant la prestation unique. Des compétences culturelles : en histoire, histoire de l’art, architecture, peinture, histoire du mobilier, etc. L’intelligence spatiale : savoir s’orienter et comprendre l’espace pour y évoluer avec votre groupe. Le sens des responsabilités : prendre en charge un groupe de visiteurs implique notamment de n’oublier personne, de suivre le programme demandé, de respecter les lieux visités et de savoir réagir en cas d’urgence.”

En parallèle de votre cursus de formation, avez-vous fait le choix d'enrichir votre parcours avec une expérience volontaire ?

“En parallèle de mes études, j’ai réalisé un service civique avec pour mission “le Devoir de Mémoire et la Citoyenneté” dans un établissement privé catholique du secondaire. J’ai également eu plusieurs expériences professionnelles dans les milieux de l'enseignement des langues étrangères, le tourisme, l'interprétariat et la traduction, et le monde du cheval. J'ai travaillé en parallèle à mes études pour trois raisons : la première est que j'avais besoin d'argent pour vivre, la deuxième est que j'avais la hantise de sortir d'un long cursus d'études et de me voir refuser par les recruteurs par manque d'expérience et la troisième est que j'avais besoin d'entretenir un rapport concret à la vie par l'insertion dans le monde du travail.”

Et les qualités ?

“De l’anticipation et la flexibilité : que ce soit pour organiser sa saison, remplir ses échéances administratives ou palier un imprévu sur le programme de visite. La clarté : savoir poser et énoncer son cadre de travail et ses conditions, cela évite les malentendus avec les clients ou les prestataires. La créativité : pour proposer des prestations adaptées à la demande.”

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Aelig : Developper web

Aelig a suivi un DUT Informatique et une Licence 3 Informatique (option IG*) à l’ULCO et un Master Informatique à l’Université Lille 1. Plus jeune, il rêvait de devenir géologue ou ingénieur des eaux et forêts.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Le développeur back-end a pour mission de concevoir tous les éléments techniques indispensables au fonctionnement d’un site web ou d’une application, côté "serveur", c'est à dire la partie invisible aux utilisateurs.Il doit réfléchir aux problématiques qui lui sont amenées, et proposer des solutions adaptées, tant en termes de coûts et de mise en place, que de cohérence avec l'existant.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Il faut un Bac +3 à +5 en informatique.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut connaître les grands axes communs à tous (ou presque) les langages : comment instancier une variable ? Comment faire une boucle ? une condition ? etc..Une fois acquis, voyager entre les différents langages sera beaucoup plus facile car vous saurez immédiatement où regarder pour réaliser telle ou telle action, et vous pourrez choisir le langage qui vous plaît (PHP, Ruby, Java, Javascript, ...) Qui dit "back" dit Base de données, donc une connaissance d'un langage de BDD classique comme le SQL (très répandu) est de mise, mais aussi connaissance des outils de versioning comme par exemple Git (très répandu) ou Mercurial (pour les gens un peu vieux). Creusez du côté des frameworks liés au langage que vous choisirez, exemple Symfony (LA FRANCE) pour PHP, ou Spring Boot pour Java.”

“Mon recrutement a été assez fluide puisque j’ai été recruté par une ESN à la sortie de l'école. J’ai eu un entretien RH, un entretien technique, puis un entretien avec le client. Dès mon premier jour, j'ai eu beaucoup de chance de tomber avec un chef de projet qui m'a pris sous son aile.”

Que représente pour vous le fait d'être Alumni de l'ULCO ?

“Je suis très fier de mon parcours. Énormément de choses apprises à l'ULCO me servent encore aujourd'hui. Agir en tant qu’Alumni, c’est prouver que cette formation est vraiment excellente, et la faire rayonner encore plus.”

Et les qualités ?

“Ce métier nécessite de la logique, de la rigueur, savoir chercher, de la patience, et de l'imagination. Si vous êtes du genre à aimer démêler les fils de vos écouteurs, vous êtes câblés pour le job.”

Claudia : Coordinatrice Formation et Développement des compétences

En parallèle de votre cursus de formation, avez-vous fait le choix d'enrichir votre parcours avec une expérience volontaire ?

“En complément de mes études, j'ai toujours eu un travail saisonnier. J'ai travaillé pendant 6 ans comme hôtesse d'accueil à l'office de tourisme de Boulogne-sur-mer, sur la période d'Avril à Octobre. Cela consistait à orienter les touristes ou les locaux sur les événements ou activités que pouvait proposer la ville. J'ai également fait partie de l'association des étudiants de LSG. Nous organisions des événements à destination des étudiants de l'université et faisions la promotion de notre filière.”

Que représente pour vous le fait d'être Alumni de l'ULCO ?

Le fait d'être Alumni me donne la conviction qu'il faut promouvoir les universités locales. L'ULCO offre un large éventail de formations/diplômes accessibles sur le littoral. Cela permet également de sortir diplômés et outillés pour trouver du travail. Demain, ce seront nos enfants qui auront besoin d'être orientés dans leurs choix de parcours. C'est pour cela qu'aujourd'hui, j'interviens dans les différentes écoles pour expliquer mon parcours, pour parler de l'emploi sur le bassin dunkerquois, et que je suis bénévole pour réaliser des simulations"

Qu’est-ce que cela vous a apporté d’un point de vue personnel et professionnel ?

Quel métier rêviez-vous de faire quand vous étiez plus jeune ?

“Le fait d'avoir un job étudiant me permettait :

  • d'avoir un salaire,
  • de me donner une 1ère expérience du monde du travail et de ses codes, du travail d'équipe, du relationnel client et bien sûr de la richesse de notre région.”

“Lorsque j'étais plus jeune, je rêvais d'être fleuriste. J'ai donc travaillé quelques jours en renfort (fêtes des mères, 1er mai) chez un fleuriste que je connaissais. Cela m'a montré la difficulté de ce travail et l'organisation très compliquée avec une vie de famille. Ensuite, j’ai souhaité être procureur. J'ai alors fait un stage avec le procureur de la République au TGI de Boulogne. Les études en droit ne m'ont pas plu. J'avais besoin de faire des études plus concrètes et je me suis ensuite lancée en DUT GEA. C'est ainsi que j'ai fini par faire des ressources humaines. Métier auquel je n'avais jamais pensé pendant mes années lycées et qui me passionne aujourd'hui.”

Comment avez-vous valorisé ces expériences réalisées parallèlement à vos études ?

“Lorsque j'ai postulé pour mon premier emploi, j'avais un avantage par rapport aux autres sur le fait d'avoir déjà travaillé. Je ne découvrais pas le monde du travail et j'avais déjà une certaine discipline sur les horaires et sur la posture à avoir dans une entreprise. Je pense que le fait d'avoir travaillé pendant ses études montre aux recruteurs un certain courage, une certaine motivation. Il ne faut donc pas le négliger.”

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Sébastien : Vendeur conseil pièces détachées

Sébastien a suivi un DUT Génie Thermique et Énergie aujourd’hui renommé BUT Métiers de la Transition et de l'Efficacité Énergétique, à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir sportif professionnel ou acteur dans le sport.

En quoi consiste votre métier ?

“J'interviens auprès d'une clientèle (professionnels et particuliers) pour rechercher les références de pièces détachées dans le domaine des générateurs de chaleur (chaudières, PAC ...) et des ballons d'ECS. Je suis en relation avec les fournisseurs des grandes marques nationales afin d'effectuer le suivi des commandes et de faire le lien avec mes clients. J'effectue donc la recherche des pièces, les devis, les commandes, les suivis des commandes, les réceptions, les facturations...”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut une bonne maîtrise des sites internet, des vues éclatées, du logiciel propre à notre enseigne, de la langue française (écrite et orale), du fonctionnement des générateurs de chaleur et ballon ECS.Ce métier demande d’être curieux, réactif, sérieux, d’avoir du caractère, d’être polyvalent, dynamique et d’avoir le sens du relationnel.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Peu importe à partir du moment où la personne est motivée et curieuse. Le mieux est de faire quelque chose dans le commerce et pourtant je n'ai jamais mis les pieds dans ce cursus.”

Comment s’est passé votre recrutement ?

“Le secrétariat de la formation DUT GTE m'a annoncé que ce magasin recherchait une personne. J'ai été voir la directrice avec mon CV. Nous avons discuté et j'ai été embauché.”

Aelig : Developper web

Aelig a suivi un DUT Informatique et une Licence 3 Informatique (option IG*) à l’ULCO et un Master Informatique à l’Université Lille 1. Plus jeune, il rêvait de devenir géologue ou ingénieur des eaux et forêts.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Le développeur back-end a pour mission de concevoir tous les éléments techniques indispensables au fonctionnement d’un site web ou d’une application, côté "serveur", c'est à dire la partie invisible aux utilisateurs.Il doit réfléchir aux problématiques qui lui sont amenées, et proposer des solutions adaptées, tant en termes de coûts et de mise en place, que de cohérence avec l'existant.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Il faut un Bac +3 à +5 en informatique.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut connaître les grands axes communs à tous (ou presque) les langages : comment instancier une variable ? Comment faire une boucle ? une condition ? etc..Une fois acquis, voyager entre les différents langages sera beaucoup plus facile car vous saurez immédiatement où regarder pour réaliser telle ou telle action, et vous pourrez choisir le langage qui vous plaît (PHP, Ruby, Java, Javascript, ...) Qui dit "back" dit Base de données, donc une connaissance d'un langage de BDD classique comme le SQL (très répandu) est de mise, mais aussi connaissance des outils de versioning comme par exemple Git (très répandu) ou Mercurial (pour les gens un peu vieux). Creusez du côté des frameworks liés au langage que vous choisirez, exemple Symfony (LA FRANCE) pour PHP, ou Spring Boot pour Java.”

“Mon recrutement a été assez fluide puisque j’ai été recruté par une ESN à la sortie de l'école. J’ai eu un entretien RH, un entretien technique, puis un entretien avec le client. Dès mon premier jour, j'ai eu beaucoup de chance de tomber avec un chef de projet qui m'a pris sous son aile.”

Que représente pour vous le fait d'être Alumni de l'ULCO ?

“Je suis très fier de mon parcours. Énormément de choses apprises à l'ULCO me servent encore aujourd'hui. Agir en tant qu’Alumni, c’est prouver que cette formation est vraiment excellente, et la faire rayonner encore plus.”

Et les qualités ?

“Ce métier nécessite de la logique, de la rigueur, savoir chercher, de la patience, et de l'imagination. Si vous êtes du genre à aimer démêler les fils de vos écouteurs, vous êtes câblés pour le job.”

Bruno : Gestionnaire d’espaces naturels

Bruno a suivi le Master Expertise et Traitement en Environnement à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir vétérinaire.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis gestionnaire d'espaces naturels, ce qui consiste à préserver la biodiversité exceptionnelle et menacée des sites protégés, mais aussi de faire découvrir cette richesse naturelle au grand public grâce aux aménagements de sites, à la sensibilisation et à la communication. Je suis responsable de 4 Espaces Naturels Sensibles (ENS) dont une réserve naturelle nationale, dans le marais Audomarois. A ce titre, j'encadre une équipe de 7 gardes nature. De plus, je suis référent "plans de gestion" pour Eden 62 et formateur national pour l'Office français de la biodiversité (OFB) sur cette thématique.”

Et les qualités ?

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Il faut s'avoir s'adapter aux situations, être à l'écoute, avoir le sens de l'observation, être curieux, rigoureux et avoir l'esprit scientifique. Il faut également savoir synthétiser et vulgariser.”

“La formation recommandée est un Master en environnement. Je ne peux que recommander de suivre des formations naturalistes en parallèle. Puis, une fois en milieu professionnel, de suivre des formations sur le management, SIG ou encore des formations de préparation aux concours de la fonction publique territoriale qui sont très utiles.”

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

“J'ai eu des bons souvenirs de mes études et surtout de bonnes relations avec les enseignants. Et je pense qu'il est toujours bon pour les anciens étudiants de pouvoir expliquer leur parcours afin de montrer la variété des carrières professionnelles et les perspectives réelles et très intéressantes qui existent après un master.”

“Il faut être capable de gérer plusieurs dossiers et évènements à la fois ce qui demande un grande capacité d'organisation et de hiérarchisation des priorités (gestion de projets). Ce métier demande aussi des compétences naturalistes très importantes pour la reconnaissance des espèces, la connaissance de leur écologie et ainsi faire les bons choix de conservation. C'est un métier où il y a beaucoup de relationnel à faire avec les usagers, les élus, les partenaires, le monde scolaire, etc. Les compétences managériales sont à maîtriser dans le cadre de l'encadrement des équipes de gardes nature. Enfin, la maîtrise de l'outil informatique et du SIG est indispensable.”

Le métier d'Ingénieur d’Etudes en imagerie/phytoplancton

Par Elsa - Ancienne étudiante de l'ULCO

Le parcours d'Elsa : - Licence Sciences de la Vie - Master EMAH* Site universitaire de Boulogne-sur-mer

*Ecologie Marine et Halieutique

Edouard : Doctorant contractuel

Edouard a suivi un DUT Information-communication (Université de Caen), une L3 “Culture et Médias” et un M1 “Culture, création artistique et développement du territoire” à l’ULCO, un M2 “Direction artistique de projets culturels européens” à l’Université Paul Valéry, Montpellier 3. Plus jeune, il rêvait de devenir archéologue.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

Comment s'est passé votre premier jour de travail ?

“Ancien secrétaire général d'une institution culturelle labellisée par le ministère de la culture, je suis dorénavant doctorant contractuel au sein du laboratoire TVES à l'ULCO. A ce titre, je conduis une recherche originale sur les effets des labels de la culture et de l'environnement. En marge de mes travaux de recherche, je suis chargé d'enseignement au sein du Master Direction d'établissement ou de projet culturel à l'ULCO.”

Concernant mes anciens postes, je qualifierais mes premiers jours de travail comme vertigineux. Quant à mon premier jour de doctorat à l'ULCO : je dirais que j’avais as mal d'appréhension d'entamer une nouvelle expérience mais globalement les membres de mon laboratoire sont excellents et fort sympathiques.”

Avez-vous enrichi votre parcours d’études avec des expériences volontaires ? Comment les valorisez-vous ?

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Jusqu'à mon recrutement à l'issue de mon stage de M1, j'ai mené de nombreuses missions bénévoles en lien avec le développement de mes compétences professionnelles, dans le secteur de la culture. En lien avec mes compétences : - Tourneur de groupes de musique internationaux- Manager de groupes français de musique- Organisateur d'évènements culturels- Ouvreur à la Piscine (Job ULCO)- Médiathécaire (Job estival)J’ai également réalisé de nombreux stages (y compris non obligatoires).Emplois étudiants :- Agent polyvalent en centre aquatique- Agent d'accueil en banque- Missions diverses d'intérimCes nombreuses expériences m’ont permis de développer des compétences spécifiques à ma future profession et des compétences sociales complémentaires. Je les ai valorisées sur mon CV, même si avec le temps, ces lignes disparaissent au profit d'expériences plus significatives. Et évidemment, lors d'entretiens d'embauche.”

"Ce métier demande un bon esprit d'analyse, une capacité de communication écrite et orale et d’adaptation, d’avoir un esprit critique et une bonne culture générale et scientifique.Pour être doctorant, il faut de la patience, de la réflexivité et des connaissances. En tant qu’opérateur culturel, il faut une bonne culture générale et spécifique, développer sa culture artistique, des connaissances administratives plurielles (droit du travail, comptabilité, institutions publiques, RH etc). J’ajouterais qu’il faut être ouvert d’esprit, à l’écoute, réactif et polyvalent.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Pour devenir doctorant, il faut nécessairement un Master. Pour être opérateur : il faut une Licence ou un Master dans le secteur culturel mais surtout de nombreuses expériences (contrats, bénévolats et stages).”

Comment s'est passé votre recrutement ?

“Mon recrutement à l’ULCO, en tant que doctorant, s’est composé de deux étapes. D’abord, un entretien devant l'Ecole doctorale puis une phase de recherche de financement (dossiers, courriers, entretiens etc.) Dans les postes que j'occupais auparavant, mes recrutements se déroulaient plutôt de la façon suivante : réponse à des offres en ligne, suivis par des entretiens en visio et enfin des entretiens en face à face.”

Lucie : Ingénieure en Génie Industriel

Lucie a obtenu un diplôme d'Ingénieur en Génie Industriel suivi à l’EILCO. Plus jeune, elle pensait devenir médecin ou ingénieure, sans connaître réellement l’étendue des métiers qui s’offraient à elle.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis ingénieure dans l'industrie (fabrication de chaudières et de pompes à chaleur). Concrètement, j'accompagne les équipes dans leur quotidien pour les aider à atteindre leurs objectifs : en sécurité, en qualité, en performance. J'accompagne leur montée en compétences, je mets en place des indicateurs pour piloter mon secteur et je participe aux rituels pour animer la performance. Je suis en lien avec tous les services et intervient en tant que support de la production. Je sollicite régulièrement le service HSE, la qualité ou encore la maintenance pour résoudre les problèmes rencontrés. Je participe également au développement de nouveaux projets en donnant mon avis lors des phases de "présérie" pour garantir une production dans les meilleures conditions.”

Avez-vous réalisé une mobilité à l’étranger pendant vos études ?

Au cours des mes études, j’ai passé 2 mois en Ecosse. Mes motivations principales étaient d’être en immersion totale et de parler anglais H24. J’ai donc vécu à St Andrews, dans un château qui proposait du B&B et dont les jardins étaient ouverts au public. Je faisais du WWoofing, cela consiste à aider dans les tâches du quotidien en échange du gite et du couvert. J'aidais les femmes de ménage dans la préparation des chambres, je tenais le salon de thé aux heures de grandes affluence, je m'occupais du soin des poneys car je pratiquais l'équitation et la propriétaire m'avait confié cette tâche, j'entretenais le jardin avec l'équipe employée... D'un point de vue professionnel, je n'étais pas dans l'optique d'acquérir une expérience significative. Je recherchais surtout une expérience humaine et à pratiquer au maximum mon anglais pour obtenir mon TOEIC (j'ai pu avoir 915 grâce à ce stage). D'un point de vue personnel, j'ai gagné énormément en maturité pendant ce voyage. J'ai rencontré du monde, je suis sortie de ma zone de confort et je suis tombée amoureuse de l'Ecosse. J'ai été accueillie par les propriétaires comme un membre de leur famille et j'y suis même retournée quelques années plus tard pour leur rendre visite.”

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Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce métier demande une certaine capacité d'adaptation, d’avoir le sens du relationnel, aimer le travail d'équipe, savoir s'organiser et prioriser, connaître les méthodes d'amélioration continue et maîtriser les outils de la performance industrielle.”

Et les qualités ?

“En termes de qualité, il faut aimer le terrain (40% bureau/ 60% atelier), être curieux et à l’écoute.”

Comment devient-on Ingénieure en Génie Industriel ?

“Ce métier requiert un diplôme d'ingénieur ou équivalent Bac+5, de préférence en génie industriel, dans la production.”

Le métier de Développer R&D

Par Paul - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Paul: - Licence physique-chimie - Master TSI* Site universitaire de Calais

*Traitement du Signal et des Images

Le métier de QHSE* Manager

Par Kevin - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Kevin: - Licence physique-chimie - Master ETE** Site universitaire de Calais

*Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement **Expertise et Traitement en Environnement

Joséphine : Responsable QHSE

Joséphine a suivi un Master Expertise et Traitement en environnement à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir vétérinaire.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

"Je suis responsable QHSE dans une PME spécialisée dans la maintenance des ponts roulants, travaux neufs (tuyauterie, électricité, mécanique, chaudronnerie). Je gère la certification Mase et le système de management de l'entreprise. Pour cela, je réalise des audits Mase 1x/an pour aller vers l'amélioration continue de notre système. Je suis nos indicateurs (audits, causeries, BRST, plan d'action, ...). Je m'occupe également de la gestion des EPI (Equipements de Protection Individuelle) et des formations du personnel sur l'aspect sécurité, confort pour les conditions de travail et financier, ainsi que de leur visite médicale. J'effectue le suivi de chantier sur divers activités et sites (Arcelor, Seabulk, STE, astrazeneca, air liquide, D'aménagement, Aperam, port de Dunkerque et Calais etc...).Je mets également en place des actions avec les conducteurs de travaux ou les responsables de contrat pour améliorer les missions des personnes de terrain. Je réalise les réunions hebdomadaires avec les clients pour suivre l'os KPI ou encore pour réaliser des rencontres Sécurité croisée”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

"ll faut connaître les bases du QHSE (amélioration continue, réaliser un arbre de causes, connaissance a minima du Mase), savoir travailler en équipe mais également en autonomie, aimer le terrain, savoir communiquer, savoir gérer les imprévus. Il faut être dynamique, sociable et très patient (discussions avec les personnes de terrain pas toujours évidentes et certaines sont parfois fermées au changement).”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ? Comment s'est passé votre recrutement ?

Que représente pour vous, le fait d’être Alumni de l’ULCO ?

"Revenir à l’Université rencontrer des étudiants permet d'avoir un vrai retour d'expérience du terrain car entre étudiants et anciens étudiants on vit plus ou moins les mêmes choses. On a tous vécu les mêmes choses donc on se parle franchement."

“Il est possible de faire un Master ETE (Expertise et Traitement de l’Environnement) ou un Master QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement). J’ai été recrutée suite à un entretien plutôt mené sous forme de ”discussion ouverte” me permettant de répondre à des questions sur ma personnalité et ma façon d'être plutôt que sur des aspects très techniques. "

Le métier d'ATER* Doctorant ULCO

Par Dave - Ancien étudiant de l'ULCO

Le parcours de Dave : - Master SIDE** - Doctorat sciences société Site universitaire de Dunkerque

*Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche **Stratégies d’Innovation et Dynamiques Entrepreneuriales

Sophie : Chargée de Développement Alternance

Sophie a suivi un DUT Gestion des Entreprises et des Administrations puis une Licence Professionnelle Métiers des Ressources Humaines à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir styliste.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Au quotidien, je suis en charge de la mise en place des contrats d'alternance des étudiants et de leur suivi tout au long de leur parcours universitaire pour Dunéo, le CFA de l’ULCO.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“Ce qui me motive, c’est le contact avec les entreprises, les étudiants et les responsables de formation. ”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Pour exercer ce métier, il faut tout de même avoir des connaissances sur la réglementation sur les contrats. Cela demande une certaine réactivité et de la patience. ”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Pour exercer ce métier, il faut avoir obtenu une licence à minima et avoir une appétence pour la partie administrative / ressources humaines.”

Que représente pour vous le fait d’être alumni de l’ULCO ?

“Mon passage à l’ULCO pour mes études me donne une connaissance des établissements et du fonctionnement de l'Université sous deux angles : celui d'étudiante et maintenant celui de salariée. ””

Stéphane : Manager Support maintenance et Fiabilité

Stéphane a suivi un Master Risques Industriels et Maintenance à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir informaticien, passionné par les codes et les réseaux. Le hasard l’a finalement conduit vers l’industrie, un secteur qu’il n’avait pas anticipé, mais dans lequel il a décidé de s’investir, porté par la quête d’apprentissage.

Vous qui êtes venu du Gabon pour réaliser vos études en France, avez-vous un conseil à donner aux étudiants internationaux actuels pour leur insertion professionnelle ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“En tant qu'ingénieur fiabilité, mon rôle consiste à assurer la pérennité du système de maintenance des lignes sous ma responsabilité. Cela implique de réaliser des analyses approfondies des défaillances et des écarts de fonctionnement par rapport aux attentes, d’y remédier, de mettre en place une veille technologique sur les outils et méthodes à appliquer à nos systèmes de maintenance, de fournir un support technique aux équipes opérationnelles et de gérer efficacement le budget alloué à nos projets.”

“Faire une veille permanente sur les attentes de la région qui nous accueille. Aller vers l'information, se construire un réseau de personnes déjà installées pour apprendre les codes.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

C’est de savoir que chaque journée sera probablement différente. Dans ce domaine, la routine est difficile à installer. J’ai la chance d’évoluer dans un secteur où l’émulation est omniprésente et où chaque défi est une opportunité d’innovation.”

“Mon recrutement a été relativement rapide. Alors que j’étais en alternance, un poste s’est libéré au sein de l’équipe. J’ai postulé, et mes supérieurs, avec qui je collaborais déjà depuis plusieurs mois, ont validé ma candidature, bien avant l’obtention de mon diplôme de Master 2 en Risques Industriels et Maintenance. Je peux dire que ce processus s’est déroulé très vite. Mon premier jour a été très enrichissant. J’ai pris le temps de rencontrer mes collègues, de m’intégrer dans les différentes équipes et de participer aux premières réunions pour comprendre les processus, les attentes de chacun et identifier mes interlocuteurs principaux. J’ai été accompagné par mon supérieur dans cette phase d'intégration.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

"À mon sens, les compétences clés sont la curiosité et la rigueur. La capacité à travailler en équipe, à faire preuve de persévérance et à fédérer les collaborateurs est aussi indispensable pour accompagner les équipes sur le terrain et garantir l’efficacité des actions menées. La curiosité est essentielle. De plus, il faut avoir un esprit d’analyse aiguisé et une bonne pédagogie pour transmettre efficacement les bonnes pratiques et les informations techniques aux équipes.”

Quel parcours faut-il suivre pour exercer votre métier ?

“Le parcours typique pour devenir ingénieur en fiabilité passe généralement par un diplôme d’ingénieur en maintenance, mécanique ou électrique. On peut aussi commencer par un BTS technique, puis une licence en maintenance industrielle, avant de poursuivre par un Master en maintenance (le master Risques Industriels et Maintenance par exemple).

Clément : Ingénieur Chimie

Clément a suivi un Master ACCIE (Analyse Chimique et Contrôle Industriel Environnement) à l’ULCO puis un Master Chimie et Science des Matériaux à Evry. C'est au cours de ses stages en Licence, qu’il a pu affiner son projet professionnel : travailler dans un laboratoire d'analyse, proche du terrain et avoir un lien très étroit avec la technique.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je travaille dans les laboratoires de la Direction Industrielle d'EDF, au sein du département Matériaux et Chimie. Pour résumer, notre mission est d'aider le parc français thermique à produire de l'électricité en toute sûreté. Pour répondre à cet objectif, je contribue notamment à : la réalisation d'expertises sur tous types d'échantillons provenant de centrales nucléaires, le développement de méthode de mesure qui sont prescrites aux laboratoires des CNPE, l'aide au déploiement de ces méthodes au sein de leur laboratoire, la mise en place de marchés nationaux de fournitures d'équipements de mesure pour les laboratoires, la réalisation d'essais contradictoires sur des composants sortis d'usines de nos fournisseurs et/ou de produits chimiques utilisés pour le conditionnement chimique des circuits d'une centrale nucléaire, la réalisation des visites de surveillance dans les laboratoires avec lesquels nous sommes susceptibles de travailler ou encore la réalisation de campagnes d'essais sur boucles d'essais. En tant que chargé d'affaires, je suis en charge du "pilotage" de ces dossiers. A ce titre, je suis garant du contenu technique, de l'organisation, de la planification, du budget, de la réalisation de l'activité à tous les stades d'avancement. Je gère l'interface avec les commanditaires et les parties prenantes . En tant que responsable technique du laboratoire, je contribue au déploiement du système qualité au sein du laboratoire et des activités et je contribue à son amélioration...”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Au delà des compétences techniques, il est indispensable d'avoir un intérêt très fort pour la mesure et de pouvoir mener plusieurs sujets en parallèle en priorisant si besoin. Il est recommandé de savoir faire du reporting efficace. Il faut être rigoureux, organisé, méthodique et savoir s'adapter rapidement face aux aléas.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

“Mon recrutement a été difficile dans le sens où le contexte ne m'était pas favorable. J'ai effectué mon stage de fin d'étude au sein du service où je travaille actuellement. Localement, les équipes souhaitaient me recruter car le stage s'était très bien déroulé, tant sur le plan technique qu'humain. EDF avait massivement recruté par le passé pour répondre à de gros chantiers . Les retards sur l'EPR de Flamanville ont contraint l'entreprise à revoir sa stratégie de recrutement et à dédier ses embauches aux projets en "difficulté". Heureusement pour moi, ma hiérarchie m'a soutenu et a appuyé très largement mon dossier. Ainsi, on m'a finalement proposé d'intégrer l'équipe en tant qu'alternant pour préparer un second Master (pour développer des compétences recherchées par le service auquel je postulais). A l'issue de cette alternance et de la préparation dece nouveau diplôme, j'ai été embauché en tant qu'ingénieur chimiste.”

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Mamadou : Alternant Chargé d'étude en urbanisme

Mamadou a suivi un Master Urbanisme et aménagement - Politiques d'Aménagement Urbain et Littoral à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir footballeur professionnel.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Assister la chargée d’études en urbanisme, de la première étape jusqu'à l'obtention de l’ensemble des documents administratifs nécessaires pour la construction et l’exploitation des centrales solaires. Les missions sont diverses et variées. Le pré-diagnostic du site, c'est-à-dire le type de foncier, le Plan Local d’Urbanisme, la législation en vigueur, les études environnementales, etc. Faire les demandes de devis Le montage des dossiers de permis de construire avec des architectes (en interne). La réalisation de déclaration préalable Le suivi de l’instruction des dossiers par les services de l’Etat jusqu’à l’obtention de l’attestation de non recours /non retrait Être en relation avec les huissiers pour le constat d’affichage des panneaux du PC • Le suivi de projets à travers les outils dédiés.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Il faut suivre un parcours d’études dans la cartographie, l’urbanisme, l’aménagement et/ou encore l’environnement.”

En qualité d’ancien étudiant international venu du Sénégal pour réaliser vos études en France, quel conseil pouvez-vous donner aux étudiants internationaux actuels ?

Mon conseil, c'est de se rapprocher des professeurs, de participer au cours de Projet Professionnel et Personnel, de participer à l’action ”Corrige Vite ton CV” et aux simulations d'entretiens. C'est d’une grande utilité.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“Ce qui me motive au quotidien, c’est le partage de connaissances entre collègues et les missions qui me sont confiées”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il savoir comprendre les documents d'urbanisme (PLU, RNU, etc.), la réglementation, la cartographie. Ce métier demande une bonne capacité d’adaptation, d’être curieux et motivé.”

Rebecca : Enseignante en Activités Physiques Adaptées

Rebecca a suivi une Licence STAPS APAS à l’ULCO. Lorsqu’elle était plus jeune, Rebecca rêvait d’être kinésithérapeute.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je travaille au centre spécialisé de Saint-Luc à Abreschviller. Mes missions consistent à proposer des activités physiques pour des patients souffrant de maladies cardiaques. Nous proposons du vélo, de la marche, du renforcement musculaire et également de la balnéothérapie. Je dois également faire des comptes rendus aux différents médecins du service afin de faire le point sur chacun des patients et leurs attentes vis à vis de leur rééducation cardiaque.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Afin d’atteindre ce poste, il faut faire un BAC avec des spécialités scientifiques. Après le bac, il faut faire une licence STAPS en choisissant le parcours APAS lors de la deuxième année de licence. Il est également possible de continuer avec un master en APAS. Nous pouvons trouver un poste sans avoir le master mais il est préférable de le passer afin d’avoir plus de chance d’obtenir un poste.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

Comment avez-vous enrichi votre parcours d’études ? Quels en ont été les apports ?

“Les compétences nécessaires pour exercer ce métier sont : l’écoute du patient, de savoir s’adapter à chacun d’entre eux en fonction de leur capacité physique et intellectuelle, il faut aussi une certaine rigueur afin de faire attention à ce que nous proposons au patient que l’on a devant nous. Il faut également être organisé. Le plus important dans ce métier est d’être capable d’élaborer un programme propre à chaque patient.”

“Pendant mes études universitaires, j’ai pris plusieurs jobs étudiants dans la restauration, dans l’animation ou pour l’université. Mes premières motivations pour ces postes étaient d’avoir une rémunération mais ceux-ci m’ont également apporté des compétences comme la rigueur, l’écoute de l’autre, une bonne organisation ou encore la capacité de répondre à un besoin, et une certaine autonomie dans la prise de décision ; des compétences qui me servent pour mon emploi actuel.”

Et les qualités ?

“Les qualités les plus importantes pour exercer ce métier sont : le sens du contact car nous sommes tout le temps au contact de gens avec des pathologies physiques ou psychiques. Il faut également être à l’écoute de ces personnes, être pédagogue afin de pouvoir expliquer les raisons du programme que nous leur proposons, avoir le sens des responsabilités car nous prenons en charge des patients qui parfois peuvent être très fragiles.”

Qu'est-ce qui vous motive au quotidien dans votre travail ?

C’est de voir ce que je peux apporter aux patients. De plus, de voir que le programme leur apporte une évolution d’un point vue médical mais aussi personnel me motive chaque jour pour aller au travail.”

Adeline : Chargée de mission Littoral et Environnement

Adeline a suivi un DEUST Technicien de la Mer et du Littoral puis une Licence Professionnelle Sécurité des Biens et des Personnes - Aléas Naturels et Gestion de l'Espace Urbanisé à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de devenir Professeure de musique.

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Mon métier de chargée de mission Littoral et Environnement pour la Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Nord (DDTM59) est composé de 3 principales thématiques : - Appui au sein du service sur les thématiques environnementales lors de l'accompagnement des projets sur le territoire (zones humides, espèces protégées, défrichements, agriculture, etc) ; - Accompagnement et suivi des structures porteuses de Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) pour la révision de leurs documents et la réalisation de leurs études ; - Pilotage et contribution aux avis de la Mission Régionale de l'Autorité environnementale (MRAe) sur les projets et plans.”

“Une formation dans le domaine de l'environnement de préférence.”

Comment avez-vous été recrutée ?

“J'ai eu un entretien suite à une annonce en ligne pour avoir un premier petit CDD, puis mon contrat a été renouvelé en CDD long (3 ans). Pour atteindre ce poste, j'aurais aussi pu passer le concours de Technicien Supérieur du Développement Durable (TSDD).”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“Le sentiment d'aider les "petites structures" (petits EPCI, particuliers, etc) et de pouvoir aider les plus grosses structures à améliorer la qualité de leurs projets.”

Comment s'est déroulé votre premier jour de travail ?

“Mon tout premier jour était plutôt voué à la découverte des locaux, équipes et du matériel. On m'a ensuite recommandé des documents à lire pour m'approprier les missions de ma structure, mes missions et les spécificités du territoire.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut des compétences dans le domaine technique de l'environnement (écosystèmes et leurs fonctionnements, conséquences des changements d'occupation des sols) et des connaissances dans le droit de l'environnement. Ce métier nécessite également d’être organisé, discret et pragmatique.”

Lohan : Chef d'exploitation - EDF

Lohan a suivi un DUT Génie Thermique Energie, aujourd’hui renommé BUT MT2E, pour se diriger vers le cycle de formation d’Ingénieur en génie industriel. Plus jeune, il avait l’ambition de travailler dans l'aéronautique en tant qu’ingénieur/mécanicien naviguant.

Quel métier exercez-vous ?

“Je suis chef d'exploitation au sein de la centrale nucléaire de Chinon. Mon rôle est de garantir la production et la sûreté de deux réacteurs nucléaires en temps réel. Je suis manager d'une équipe de quart (environ 20 personnes en horaires décalés 3x8). Dans mon quotidien, je contrôle la sûreté des réacteurs, la réalisation des activités par mes agents et suis responsable des décisions importantes pour la production de ces deux réacteurs (changement de puissance, activités à enjeux, disponibilités des matériels...).”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“C'est un métier exigeant, de rigueur et décisif dans la production nucléaire. De plus, c'est un métier de management, au travers de quoi, je peux aider mes agents, les faire progresser et atteindre leurs objectifs. C'est un métier très satisfaisant humainement et techniquement. Enfin, EDF c'est une aventure du service publique, on participe à un bien vital pour la société.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Et les qualités ?

  • “Adoration de LA technique et curiosité c'est ce qui donne des ailles pour être à l'aise et porter les sujets d'exploitation jusqu'au bout
  • Capacité à se projeter pour prévoir l'évolution de l'état des installations sur le court/moyen/long terme
  • Compréhension des phénomènes physiques en jeux
  • Bonne compréhension des automatismes (régulations)”
  • “Rigoureux, toujours chercher ce qui ne marche pas pour lancer des démarches d'amélioration continue
  • Humain, beaucoup d'empathie pour comprendre, aider et lancer
  • Déterminé, plus de 2 ans de formation avant l'entrée en poste.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“J'ai suivi un cycle ingénieur (après DUT GTE) avant d'intégrer EDF pour suivre un parcours opérateur pendant 2 ans avant d'être habilité à tenir la salle des commandes.Il est possible d'entrer sans cycle ingénieur via recrutement en agent de terrain (cycle court 3 ans d'habilitation avant passage en formation opérateur).”

Comment s’est passé votre recrutement ?

Le recrutement a évolué, aujourd'hui il faut s’inscrire sur la plateforme “EDF recrute” puis, s’en suivent :

  • Un entretien téléphonique avec le chef de service délégué aux Ressources Humaines pour échanger sur les motivations et la connaissance du poste ;
  • Un entretien physique avec le chef de service conduite, un correspondant RH et un cadre des équipes de conduite (pilote de tranche, chef d'exploitation ou chef d'exploitation délégué) pour échanger sur les motivations, l’adéquation formation/poste et l’exploration technique.”

Jérome : Responsable du service innovation et engagement pour le bien vieillir

Jérôme a suivi un DEUST Intervention Sociale puis une Licence Intervention Sociale à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir infirmier.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Depuis que je suis diplômé, j'ai occupé plusieurs postes de chargé de mission : développement de projets de territoire, création et animation d'un réseau partenarial, mise en place de démarche DAST, Ville Amie des Ainés.... Actuellement, je suis responsable de service “Missions seniors” à la ville de Dunkerque. J'encadre une apprentie en licence Intervention Sociale, trois agents de la ville, une quarantaine de bénévoles dans la mise en place d’actions, avec les partenaires ville/CUD et externes aux collectivités, TOUT CELA pour faire de Dunkerque une ville du bien vieillir et répondre à l'enjeu démographique lié au vieillissement de la population. J'ai également en charge les dispositifs de lutte contre l'isolement des séniors à Dunkerque, le développement de nouvelles animations, les instances de démocratie participative...”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“Ce qui me motive au quotidien, c’est de rendre un service public de qualité, d’adapter celui-ci aux besoins des usagers, et d’innover.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Il faut savoir faire preuve de rigueur et d’anticipation, savoir mettre en place une certaine méthodologie de travail pour créer, entretenir et maintenir des partenariats solides (seul on ne fait rien). Il est nécessaire d’avoir des compétences en gestion budgétaire, d’être bon dans la communication pour donner envie aux habitants, d’être en capacité de gérer des projets complexes, d’être capable de concerter les habitants pour cibler les besoins et monter des projets qui y répondent…”

Comment s'est déroulé votre recrutement ?

“J’ai changé plusieurs fois de poste depuis l’obtention de ma licence en 2012 car j’aime découvrir et apprendre de nouvelles choses sur des politiques publiques et des typologies de publics différentes. Mes entretiens se sont toujours très bien passés, mes expériences (stages inclus en DEUST et licence Intervention Sociale) m’ont permis d’obtenir l’expérience et le réseau nécessaire.”

Vous avez fait le choix d’enrichir votre parcours d’études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

“Pendant mes études, j’ai eu un job ULCO, au niveau de la chaîne d'inscription. Dans le cadre de ma première année de DEUST, j’ai réalisé un stage chez Entreprendre Ensemble sur l’Économie Sociale et Solidaire. J’ai également eu un CDD dans l’Education Nationale sur les 2 années de DEUST, en tant qu'assistant d'éducation en école primaire (cours d'informatique aux élèves du CP au CM2). J’ai également été Président de l’association ADEIS (Association Des Étudiants de l’Intervention Sociale).

Pendant ma licence, j’ai eu un contrat sur le dispositif de réussite éducative. J’étais chargé d'une expérimentation sur le décrochage scolaire des 16-18 ans. Ces expériences m’ont apporté du réseau, l’opportunité de passer de la théorie à la pratique, de l'expérience, une vision plus claire du domaine dans lequel je souhaitais exercer”

Blanche : Cheffe de Projet Coordination Programme de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés

Blanche a suivi un Master Economie et Gestion de l’Environnement et Développement Durable à l’ULCO.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je travaille au sein du Service de Réduction des Déchets, Innovation et Partenariats de la Ville de Paris. Composé de 13 personnes, il a vocation à mettre en œuvre les politique de prévention des déchets de la Ville de Paris, rassemblée au sein du Programme de Prévention (PLPDMA) 2024-2030. Ma mission consiste d'abord à suivre ce plan : mobiliser mes collègues et les autres directions, collecter des données pour préparer un bilan annuel en 2024, préparer des documents de suivi pour avoir une vision d'ensemble de l’agencement des fiches actions. Je suis également chargée de mettre en œuvre les projets inscrits dans les fiches actions destinées à la réduction des déchets pour les professionnels, les marchés alimentaires ”zéro déchets” et la promotion du réflexe réparation chez les habitant.e.s. Je mobilise les mairies d'arrondissement et les partenaires qui pourraient assurer ces projets et m'occupe de les faire se rencontrer et se coordonner. En fonction de ma charge de travail, je peux également venir en appui sur des projets qui ne me concernent pas directement : j'ai instruit plusieurs demandes de subventions d'associations actives dans le réemploi, ai fait un diagnostic du mobilier urbain de collecte et des déchets abandonnés diffus sur plusieurs zones, ai recensé les tonnages collectés par les ressourceries/recycleries parisiennes...”

Qu’est-ce-qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“Je suis très heureuse de voir les applications concrètes des missions de ma direction : la pose de mobilier pour la collecte, séparation des déchets alimentaires, le développement du tri hors foyer, les nouveaux projets de ressourcerie qui se développent... Le champ des déchets est aussi infini : il me permet de parler d’alimentation durable à travers le gaspillage alimentaire, de pratiques commerciales à propos du conditionnement des denrées sur les marchés, de bien-être au travail grâce aux rippeurs qui travaillent avec nous. Les personnes qui travaillent dans ce secteur sont également très variées. Ce domaine est assez ancien pour qu'il y ait déjà des lois, ce qui est encourageant mais assez inconnu pour qu'il y ait encore beaucoup de choses à faire. C'est un des domaines du développement durable dans lequel les professionnel.le.s se lancent les premiers donc c’est une bonne porte d'entrée vers des prises de conscience plus larges.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Beaucoup de patience. Les interlocuteurs.trices sont très varié.e.s et n’ont pas toujours le même niveau de connaissance. La priorité reste centrée sur la collecte des déchets, et non sur leur suppression pure et simple. Le calendrier est également dépendant de notre élu.e de tutelle, ce qui influe sur la charge de travail et les priorités du service. Le relationnel est également très important : se souvenir des noms, des échanges, des structures très nombreuses avec lesquelles nous travaillons au quotidien. Cela implique également des compétences d'organisation importantes. Mais ces choses-là s'apprennent. Pour moi, il est surtout important d’appréhender et de comprendre les contraintes du service public, parce qu'il y en a : une hiérarchie importante et une exposition forte à la sphère politique qui peut être stressante, un impératif de continuité du service, un travail en silo parfois contre-intuitif... toutes ces contraintes ont des raisons d'être. Si cette réalité est comprise, les compétences viendront avec la pratique.”

Et les qualités ?

“Les fonctionnaires de mon service ont du recul doublé d'une dose saine d'investissement. Ces personnes vont droit au but et identifient les leviers mobilisables pour instaurer un changement. Ce métier demande parfois de ne pas se prendre au sérieux et d’avoir un bon sens de l'humour pour faire face à des situations urgentes. Il faut être flexible, capable d’apprendre rapidement et de comprendre le rôle que la collectivité doit jouer sur ces thématiques. Enfin, je pense qu’il faut également être dotée d'une bonne dose d'audace pour ne pas hésiter à secouer les anciennes pratiques quand une ouverture est possible.”

Quel parcours faut-il suivre pour atteindre votre poste ?

“Un diplôme en environnement est nécessaire à défaut d'une expérience dans une collectivité. Si on rentre dans la collectivité sans le diplôme correspondant, ce n'est pas un problème.”

Comment avez-vous été recrutée ?

“Grâce à un service civique préalable, j'ai pu être recommandée pour mon entretien d'alternance. Une fois dans la fonction publique, si vous êtes compétente, on ne vous laisse pas partir. J'ai ensuite eu un contrat d'un an, puis un CDD de trois ans.”

Attoumane : Chargé de missions pour SIDEVAM

Attoumane a suivi une Licence Eco-gestion à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de devenir pilote d’avion.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis un attaché territorial (j’ai eu le concours dans la fonction publique territoriale). J’occupe le poste de chargé de mission auprès du Directeur général des services. Sous l'autorité du DGS du SIDEVAM976, j’assure une fonction d'appui à la coordination de l'action de la Direction générale. Je viens en appui à l'action du DGS. Je supervise le suivi et le traitement des notes de service et analyse le contenu des dossiers soumis à l'arbitrage du DGS. Je réalise une activité de veille et de conseil stratégique sur les sujets à enjeux pour l’administration. J’élabore des dossiers stratégiques en lien étroit avec les services, notamment les dossiers de demande de subvention, de réflexions sur des sujets techniques, d’amélioration des services, de notes à l’attention des ministères, etc.

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce qui me motive au quotidien, c’est la transversalité du poste. Je fais à la fois des dossiers techniques liés la gestion des déchets, des cahiers des charges, des dossiers de consultation des entreprises dans le cadre de marchés publics, des demandes de subventions, de propositions d’amélioration d’organisation de services informatiques et logistiques, etc.”

“Pour exercer le métier, il faut avoir des compétences en gestion de projets, en finances publiques, en marchés publics, en rédaction technique (notes, rapports, cahier des charges, etc.) et des connaissances du fonctionnement des collectivités territoriales. C’est un poste qui exige d’être rigoureux, réactif, pluridisciplinaire, disponible, avoir un esprit d’analyse et de synthèse, être curieux et avoir une aptitude à travailler en transversalité.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Il n’y a pas de parcours de formation spécifique. Cependant, il est préférable d’avoir un Master en management des collectivités territoriales, en finances publiques, en droit public, en environnement.”

Comment avez-vous enrichi votre parcours d’études ? Que cela vous a-t-il apporté ?

“J’étais assistant d’éducation au lycée Jean-Bart pendant 3 ans. J’étais à la fois maître d’internat et surveillant. L’objectif était de financer mes études et d’avoir une expérience dans le milieu scolaire (car je voulais être professeur de SES, mais malheureusement je n’ai pas eu le concours). Cela a été une expérience très enrichissante. J’ai développé beaucoup de compétences, notamment la pédagogie, la disponibilité, la polyvalence, etc.”

Que représente pour vous le fait d'être alumni de l'ULCO ?

“C’est une fierté d’avoir étudié à l’ULCO et d’avoir pu bénéficier de tous les conseils, savoirs, savoir-être et savoir-faire proposés par les équipes pédagogiques et la bienveillance des secrétariats de formation et des agents de la BULCO, des agents d’entretien, etc. J’éprouve beaucoup de reconnaissance envers l’ULCO de m’avoir accueilli comme étudiant à Dunkerque. Le réseau est quelque chose de très important et notre premier réseau se construit à l’université avec les étudiants et le personnel pédagogique. Il est nécessaire d’entretenir ce réseau et le développer pendant ces moments.”

Dylan : Professeur Certifié SES - Vacataire ULCO en Economie-Gestion

Dylan a suivi une Licence 2 Economie-Gestion à l’ULCO qu’il a poursuivi une Licence 3 Economie-Gestion Parcours Economie et Société et un Master MEEF SES à Lille.

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“Dans mon quotidien de professeur de SES, ce qui me motive c’est de transmettre des connaissances importantes pour comprendre notre monde, d’aider les élèves, de les guider dans la construction de leur esprit critique.”

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce métier demande de savoir apprendre et se documenter, savoir raisonner. Il faut maîtriser la didactique et faire preuve de pédagogie. Ce métier requiert également d’être à l’écoute et d’être patient. "

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Pour être professeur certifié en SES, il faut d’abord valider une Licence dans le domaine des sciences humaines et sociales (économie, sociologie, science politique) puis un Master MEEF SES.”

Comment avez-vous enrichi votre parcours d’études ? Que cela vous a-t-il apporté ?

“En parallèle de mes études, j’ai pris un “Emploi d'Avenir Professeur”. De ma L3 à mon M1, j’ai pu intervenir dans des EPLE (Etablissement Publique Local d’Enseignement), à hauteur de 12h/semaine, avec un tuteur dans une matière ciblée (Maths en collège la première année, puis SES en lycée les deux autres). Pendant ces 3 années, j’ai pu observer les cours et intervenir dans le cadre de l’aide aux devoirs. Cette expérience m'a conforté dans l'idée que je voulais devenir enseignant, m'a largement aidé à acquérir des compétences professionnelles et une connaissance des règles d'un établissement. De plus, cela m'a octroyé davantage de points pour avoir mes vœux de mon choix lors des phases de mutation.”

Que représente pour vous le fait d'être alumni de l'ULCO ?

“C'est une bonne chose dans le sens où dans mon métier, je suis notamment chargé de l'orientation de mes élèves donc cela permet d'avoir un regard de l'intérieur.”

Thibaud : Chargé de mission ingénierie touristique

Thibaud a suivi un Master Management du Tourisme et des Loisirs Sportifs à l’ULCO. Plus jeune, il rêvait de travailler dans les métiers de la forme, de l’entraînement sportif et la performance.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“En qualité de chargé de mission ingénierie touristique pour le Syndicat Mixte Tourisme Hautes Vosges , mes missions sont de/d’ :

  • réaliser le diagnostic territorial sur l’offre de plein air dans les Hautes Vosges (Gérardmer, La Bresse et le Ballon d’Alsace)
  • être référent dans la création d’une place de marché avec un cabinet spécialisé.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

“Ce qui me motive, c’est de travailler dans et pour un milieu qui me passionne, de participer à la définition d’un modèle touristique dans un territoire en pleine transition.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce métier demande un travail de veille, d’aller à la rencontre des acteurs du territoire, de savoir faire des propositions d’actions…”

Et les qualités ?

“Il faut savoir faire preuve d’adaptabilité, de versatilité et être capable de travailler en autonomie.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Il faut privilégier des études qui forment à l’aménagement du territoire et au tourisme.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

“Mon recrutement s’est déroulé en 3 phases :

  • un entretien téléphonique
  • un entretien en visio avec les directeurs des trois Offices du Tourisme des Hautes Vosges
  • un entretien sur place avec des élus locaux (Maire de Gérardmer, Maire de la Bresse, Président et Vice-Président du syndicat mixte) et les trois directeurs des Offices du Tourisme des Hautes Vosges.”

Vous avez fait le choix d'enrichir votre parcours d'études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

“J’ai eu des CDD, pendant l’été, en tant que chargé d’événementiel en station de montagne. Ces expériences m’ont permis de confirmer ma volonté de devenir un acteur dans le développement d’une destination de montagne. J’ai pu valoriser ces expériences dans des études de cas sur le tourisme de montagne lors des différents travaux ou études pendant ma formation.”

Emilie : Chargée d'accompagnement et de développement pour des compagnies de danse

Emilie a suivi un DUT Information Communication, une Licence Information Communication et un Master Direction de projets ou établissements culturels à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de travailler dans l’évènementiel privé puis dans l'événementiel professionnel mais elle s’est dirigée vers l'événementiel culturel pour porter des projets artistiques.

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Il n'y a pas réellement de formation initiale pour travailler en compagnie ou en bureau. Le fait d'avoir fait de la communication et de la direction de projets culturels me permet d'avoir une vision globale.”

“Je suis chargée d'accompagnement et de développement dans un bureau d'accompagnement pour des compagnies de danse. Je travaille pour plusieurs compagnies et médiateurs en danse. Je m'occupe des missions supports : administration, production, diffusion, communication, médiation ... Je fais également la communication du bureau dans lequel je travaille. Et je suis professeure de danse dans différentes écoles.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

La fin de mon stage de fin d'études arrivant, mes tutrices m'ont demandé si j'avais envie de rester dans le bureau. Elles ont ainsi créé un poste pour moi.

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

Vous avez fait le choix d'enrichir votre parcours d'études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

“J'aime le fait de monter et soutenir des projets, de conseiller, de faire équipe. J'aime la diversité de mes métiers, d'avoir un bureau mais également d'être en tournée ou en résidence.”

“En parallèle de mes études, j'étais professeure de danse les weekends et pendant les vacances scolaires. J’ai également été bénévole et salariée pour différents festivals et fait des saisons avec des jobs alimentaires. Ces expériences m’ont permis d’affiner mon projet professionnel et d’acquérir des connaissances et compétences pour mes métiers d'aujourd'hui. J’ai valorisé l’ensemble de ces expériences en les inscrivant dans mon CV et en les racontant dans mes lettres de motivation et dossiers. Cela m'a permis de faire les études et les stages que je souhaitais et d'être embauchée dans le bureau d'accompagnement dans lequel j'ai réalisé mon stage de fin d'études.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

"Il faut savoir gérer administrativement une structure, réaliser des budgets, des dossiers, connaître les structures culturelles, savoir rédiger, négocier et mettre en avant des projets.”

Et les qualités ?

“Il faut être organisé, flexible et polyvalent.”

Antoine : Chargé de recherche

Antoine a suivi une Licence en Sciences de la Vie et de la Nature à l’ULCO, qu’il a poursuivie par un Master Biologie Santé Neurosciences et un doctorat à Lille. Antoine a toujours su qu’il voulait être scientifique et devenir chercheur.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je suis en charge du développement de la partie Recherche & Développement de mon entreprise, Tangramed Biotech, sur l'ensemble de nos projets neurodégénération.”

Qu'est ce qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“Ce qui me motive au quotidien c’est de créer de nouvelles choses, de faire avancer la recherche scientifique et de, potentiellement, trouver un traitement.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Ce métier demande d’être capable de faire rapidement de la synthèse bibliographique, de savoir communiquer et dialoguer avec des chercheurs et non chercheurs, de savoir s'adapter facilement aux contraintes ou changement de directions, d’être en capacité de gérer la frustration. Savoir parler anglais est absolument obligatoire."

Et les qualités ?

“Il faut savoir faire preuve d’organisation et de beaucoup de passion.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

“Un doctorat ainsi qu'une ou plusieurs expériences en post-doctorat.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

“J'ai été contacté directement sur LinkedIn par une chasseuse de tête. Elle avait trouvé ma thèse et mes travaux de post-doc en accord avec le poste qu'elle m'a proposé.”

Charlotte : Coordinatrice Qualité

Charlotte a suivi une Licence Sciences de la Vie et un Master Qualité des Procédés Agroalimentaires et Halieutiques à l’ULCO. Plus jeune, Charlotte rêvait de travailler dans la police scientifique.

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Je travaille à l'étranger depuis maintenant presque 1 an. Je suis coordinatrice qualité au siège d'un groupe de fabricant d'emballages pour les industries alimentaires. Je suis basée au Canada (Saint-Placide) et suis chargée de mettre en place la certification alimentaire FSSC 22 000 dans les différentes usines du Canada et des USA. Mon poste peut également s'étendre à tout le continent américain.”

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Qu'est ce qui vous motive au quotidien dans votre métier ?

“Mon poste demandait un peu d'expérience dans la qualité en industrie agroalimentaire et un parcours universitaire avec des cours proches de la qualité alimentaire. Durant mon parcours universitaire, j'ai eu la chance de faire le Master 2 en alternance, ce qui m' apporté davantage de connaissances et un peu d'expérience dans ce domaine.

“Les différentes rencontres sont très enrichissantes.”

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

“Les compétences attendues sont en partie des connaissances en microbiologie, quelques connaissances en analyse chimique, la connaissance des référentiels ISO et le fonctionnement des différents services d'une entreprise. Savoir communiquer en anglais est aussi un critère important. Il faut également comprendre les attentes de différentes parties intéressées telles que les clients, les organismes légaux ou de certification par exemple. Il faut être capable de mener des audits et de réaliser des formations au personnel (sur des sujets tels que les allergènes, la sécurité des aliments, les bonnes pratiques, le Food Defense ou encore la Food Fraude).

Et les qualités ?

“Il faut de la rigueur, car il y a une grande partie de mon poste qui consiste à faire des audits de documentation des différents sites et des audits terrains. Il faut aussi de la patience et avoir l'envie de toucher à plusieurs services d'une entreprise (avoir des connaissances en RH, maintenance, production...). C'est un poste diversifié avec beaucoup de déplacements (en partie quelque chose que je recherchais). Aucune journée ne se ressemble. Il ne faut pas avoir peur du changement et être à l’aise avec la prise de parole en public (en français ou en anglais), ou avec le fait de mener du début à la fin des audits clients ou des audits de certification. Enfin, il est important de savoir travailler en équipe.”

Comment se sont passés votre recrutement et votre premier jour de travail ?

“Le recrutement s'est fait en plusieurs entretiens à distance. Le premier s'est fait par le service RH du siège et le second par le responsable qualité Monde du groupe et la responsable qualité Amérique. Mon contrat est un VIE (Volontariat International en Entreprise) donc je suis sous un contrat français de 2 ans mais envoyée à l'étranger pour une mission spécifique. Mon premier jour s'est bien passé. J'ai commencé ma formation dans l'entreprise au siège de France dans le Jura, et un mois plus tard, je suis partie au Canada. A mon arrivée au Québec, je suis directement allée dans ma nouvelle entreprise. Les nouveaux collègues ont été très accueillants.

Vous avez fait le choix d’enrichir votre parcours d’études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

“Durant mes 5 années d'études, je travaillais en parallèle dans un supermarché en tant qu'hôtesse de caisse. Ce job étudiant se faisant à temps partiel durant les périodes scolaires (soir et week-end) et à temps complet pendant les vacances. Cela m'a permis de pouvoir commencer à avoir une activité professionnelle, de découvrir le monde du travail, de gagner de l'argent tout créant des relations entre collègues et en me fixant des objectifs professionnels et personnels. Au delà de figurer sur mon CV, j’ai valorisé cette expérience durant mes entretiens, le fait d'avoir eu un job étudiant peut être mis en avant et est souvent apprécié par les recruteurs.”

Emilie : Chargée d'accompagnement et de développement pour des compagnies de danse

Emilie a suivi un DUT Information Communication, une Licence Information Communication et un Master Direction de projets ou établissements culturels à l’ULCO. Plus jeune, elle rêvait de travailler dans l’évènementiel privé puis dans l'événementiel professionnel mais elle s’est dirigée vers l'événementiel culturel pour porter des projets artistiques.

Quel parcours de formation faut-il suivre pour atteindre ce poste ?

Quel métier exercez-vous actuellement ?

“Il n'y a pas réellement de formation initiale pour travailler en compagnie ou en bureau. Le fait d'avoir fait de la communication et de la direction de projets culturels me permet d'avoir une vision globale.”

“Je suis chargée d'accompagnement et de développement dans un bureau d'accompagnement pour des compagnies de danse. Je travaille pour plusieurs compagnies et médiateurs en danse. Je m'occupe des missions supports : administration, production, diffusion, communication, médiation ... Je fais également la communication du bureau dans lequel je travaille. Et je suis professeure de danse dans différentes écoles.”

Comment s'est passé votre recrutement ?

La fin de mon stage de fin d'études arrivant, mes tutrices m'ont demandé si j'avais envie de rester dans le bureau. Elles ont ainsi créé un poste pour moi.

Qu'est ce qui vous motive au quotidien ?

Vous avez fait le choix d'enrichir votre parcours d'études. Pouvez-vous nous en dire plus ?

“J'aime le fait de monter et soutenir des projets, de conseiller, de faire équipe. J'aime la diversité de mes métiers, d'avoir un bureau mais également d'être en tournée ou en résidence.”

“En parallèle de mes études, j'étais professeure de danse les weekends et pendant les vacances scolaires. J’ai également été bénévole et salariée pour différents festivals et fait des saisons avec des jobs alimentaires. Ces expériences m’ont permis d’affiner mon projet professionnel et d’acquérir des connaissances et compétences pour mes métiers d'aujourd'hui. J’ai valorisé l’ensemble de ces expériences en les inscrivant dans mon CV et en les racontant dans mes lettres de motivation et dossiers. Cela m'a permis de faire les études et les stages que je souhaitais et d'être embauchée dans le bureau d'accompagnement dans lequel j'ai réalisé mon stage de fin d'études.”

Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer votre métier ?

"Il faut savoir gérer administrativement une structure, réaliser des budgets, des dossiers, connaître les structures culturelles, savoir rédiger, négocier et mettre en avant des projets.”

Et les qualités ?

“Il faut être organisé, flexible et polyvalent.”