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La Traite négrière

michael.vialle

Created on June 21, 2023

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Transcript

L'Europe et le monde au XVIIIème siècle - Quatrième -

Objectif : Votre mission est d'élaborer un récit de la traite atlantique.

La carte du monde connu au XVIIIème siècle.

Clique sur la carte ci-dessus pour accéder à la navigation.

Ce bouton interactif permet de revenir au tableau d'enquête et aux coups de pouce.

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Ce bouton interactif permet de passer à l'étape suivante une fois que vous avez bien répondu à la question.

Sources biliographiques et iconographiques

- Depuis 5000 ans, L'esclavage, une histoire mondiale, Les collections de l'histoire, n°93, 2021. - Olivier Pétré-Grenouilleau, Les traites négrières, La Documentation photographique, N° 8032, 2003. - Manuels d'histoire : Hatier, Le Livre scolaire. - Les cartes de l'agence de cartographes : https://www.legendes-cartographie.com/ - Le musée du château de Nantes : https://www.chateaunantes.fr/dossiers-thematiques/la-traite-des-noirs-et-lesclavage/

Auteur du Genially

- Michaël VIALLE, professeur agrégé d'H-G-EMC.

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P.-B. Morlot, Portrait de Dominique-René Deurbroucq, 1753.

Monsieur souhaite-t-il caresser sont petit chien, Fidèle, pendant son dur labeur ?

Mais où est donc ce contrat pour Saint Domingue ?

Je ne sais plus si je veux importer du sucre, du café, de l'indigo, ou encore du coton...

P.-B. Morlot, Portrait de Marguerite-Urbane Deurbroucq, 1753.

Madame souhaite-t-elle un sucre dans son café ?

Faites donc oui. Mais attention à ma robe en indiennes, elle nous a couté bien plus cher que vous à l'achat, elle vient des Indes !

Coco ?

Bonjour

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Complète la description du tableau avec le bon vocabulaire.

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Pensez à compléter la fiche 3 d'histoire de l'art.

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Quelle est la provenance (le continent) de ces "produits" issus du commerce colonial ?

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Pensez à compléter la fiche 3 d'histoire de l'art.

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Qui, dans les colonies, cultive les plantes dont sont issus ces produits ?

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Ecris la bonne réponse pour compléter correctement les affirmations suivantes.Les propositions de réponse : la traite africaine, la traite orientale, la traite occidentale.

La plus ancienne des traites est :

La traite faite par les Européens s'appelle :

La traite qui a provoqué plus de 12 millions de déportés est :

La traite qui est une source d'approvisionnement en esclaves pour les autres traites est :

Le commerce triangulaire est un synonyme de :

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Pensez à compléter la carte et sa légende.

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Portrait d'Olaudah Equiano (1745-1797).

Je m'appelle Phillis Wheatley. Je suis née en 1753 en Afrique de l'Ouest. Déportée en amérique en 1761 pour devenir une esclave, j'ai été affranchie en 1773. J'ai écris mes premiers poèmes à 14 ans et j'ai été célèbre jusqu'en Angleterre.

Je vais te faire découvrire la traite atlantique à travers mon histoire.

Je m'appelle Olaudah Equiano. J'ai écrit une autobiographie publiée en anglais en 1789 et intitulée Ma véridique histoire.

Portrait de Phillis Wheatley (1753-1784).

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« Un jour où tous nos parents étaient allés à leurs travaux comme d’habitude, tandis que j’étais resté seul avec ma sœur pour garder la maison, deux hommes et une femme* franchirent nos murs et, en un instant, nous saisirent tous les deux. Sans nous laisser le temps de hurler ou de nous défendre, ils nous bâillonnèrent, nous lièrent les mains et nous emportèrent en direction du bois le plus proche. Là il nous ligotèrent les mains et nous transportèrent aussi loin que possible. » * Africains d'une autre tribu.

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Quelle traite fournit les esclaves aux Européens ?

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Comment s'appellent les produits échangés par les Européens contre les eslcaves ?

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"Les cris des femmes et les gémissements des personnes mourantes rendaient toute la scène atroce. Heureusement pour moi, peut-être, je devins bientôt si faible en cet endroit qu’on jugea nécessaire de me laisser sur le pont presque tout le temps, et parce que j’étais jeune on ne me mit pas aux fers. Un jour, deux de mes compatriotes enchaînés l’un à l’autre, préférant la mort à une telle vie de misère, passèrent à travers les filets et sautèrent à la mer."

"On nous installa tous sous le pont. L’étroitesse de l’endroit ainsi que la chaleur du climat, ajoutées aux passagers du bateau qui était tant encombré de monde que chacun avait à peine l’espace pour se retourner, nous étouffaient presque. Cela généra d’abondantes transpirations, de sorte que l’air devint presque irrespirable, à cause d’une variété d’odeurs répugnantes, et provoqua une maladie parmi les esclaves dont plusieurs moururent. Cette situation misérable fut encore aggravée par le bruit irritant des chaînes, maintenant devenues insupportables ; et la crasse des latrines."

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Comment s'appelle le voyage en navire négrier à travers l'Atlantique ?

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"Enfin nous vîmes apparaître l’île de la Barbade et nous ancrâmes bientôt à Bridgetown. Après notre débarquement, des Africains de toutes langues vinrent à nous. Immédiatement, nous nous dirigeâmes vers la cour du marchand, où on nous entassa tels des moutons dans un parc, sans soucis de sexe , ni d’âge."

"Cela ne faisait pas plusieurs jours que nous nous trouvions sous la garde du marchand, lorsqu’on nous vendit d’après leur manière habituelle qui est la suivante : au signal donné, les acheteurs accourent dans l’enclos où les esclaves sont massés, et choisissent le lot qu’ils préfèrent. Je me souviens que dans le bateau où je fus transporté, dans le compartiment des hommes, il y avait plusieurs frères qui furent vendus dans différents lots : ce fut fort émouvant à cette occasion de voir et d’entendre leurs cris lors de leur séparation."

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Comment sont vendus les esclaves ?

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Ce dessin, copie colorisée d’une planche de l’Encyclopédie (XVIIIème), illustre la définition de plantation.

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Comment s'appellent les exploitations agricoles où travaillent les esclaves ?

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Le commerce en Atlantique au XVIIIème siècle

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Complète la carte : Indique quels sont les produits échangés dans chaque encadré de réponse.

Bleu foncé : Provinces-Unies Bleu clair : Royaume de France Jaune : Royaume d'Espagne Violet : Royaume du Portugal Rouge : Royaume Uni

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Pensez à compléter la carte et sa légende.

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Bravo !

Construits un texte entre 10 et 15 lignes qui résume la traite négrière.

Deux coups de pouce pour réussir ta synthèse :

Attention : Pour que l'exercice ait un intérêt pour toi, clique dessus une fois que tu as terminé ta synthèse.

Proposition de correction :

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compteur

Les navires négriers pouvaient transporter entre 400 et 600 captifs, encadrés par 40 ou 45 hommes d'équipage. Le voyage, appelé le "passage du milieu", pouvait durer jusqu'à 3 mois.

Aquarelle de la Marie-Séraphine, réalisée à la demande de l’armateur, navire négrier nantais, vers 1770.

L'habitat des esclaves est constitué de cases formant de petits villages, non loin de la maison du maître qui peut ainsi les surveiller. Construites de branchages et de pailles, elles peuvent accueillir plusieurs familles.

Reconstitution de cases dans lequelles étaient logés les esclaves (La Savane des esclaves, musée historique de Martinique).

Douze siècles de traite islamique

Carte des colonies dans le monde.

Bleu foncé : Provinces-Unies Bleu clair : Royaume de France Jaune : Royaume d'Espagne Violet : Royaume du Portugal Rouge : Royaume Uni

La Traite orientale (VIIème-XXème siècle)

La Traite orientale désigne le commerce des esclaves ayant approvisionné le monde musulman depuis l'Afrique subsaharienne. Cette traite est moins connue que la traite atlantique car il y a moins de sources et d'études. Selon les historiens américains Patrick Manning et Ralph Austen, cette traite aurait fait 17 millions de déportés Africains (avec une marge d'erreur importante).

Scène de marché aux esclaves, Yémen, Le manuscrit Harîrî Schefer, 1237.

La Traite interne à l'Afrique (au moins depuis le XIème-XXème siècle)

Arabo-musulmans et Européens s'approvisionnent en eslcaves grâce à la traite interne à l'Afrique organisée bien souvent par les rois Africains (Bénin, Dahomey, Ashanti...). Des traités sont signés avec les Européens pour installer des comptoirs sur les côtés. Le commerce des esclaves assure la richesse des rois Africains ainsi que l'importation de produits comme des armes à feu.

Une caravane de captifs en route pour l’océan Mozambique, gravure sur bois, Josiah Wood Whymper, 1865.

La traite intra-africaine entre le XVIIème et le XVIIIème siècle.

1,8 million de déportés meurent pendant la traversée.

Chaîne et fer de cheville utilisés pour entraver un esclave embarqué dans un navire négrier. (Musée de Nantes)

Une plantation possède aussi des ateliers comme des moulins où sont pressés les cannes à sucre. Une fois le jus extrait de la plante, les esclaves le chauffent et le purifient dans la sucrerie afin d'en faire un sirop qui devient solide. Il peut aussi y avoir des raffineries pour raffiner et blanchir le sucre. Enfin, des magasins sont construits pour stocker la production avant de l'exporter jusqu'en Europe.Le moulin est dangereux : les esclaves qui perdent un bras ne sont pas rares.

La traite interne à l'Afrique est organisée bien souvent par des rois Africains (Bénin, Dahomey, Ashanti, Abomey...). Des traités sont signés avec les Européens pour installer des comptoirs sur les côtes. Le commerce des esclaves assure la richesse des rois Africains ainsi que l'importation de produits comme des armes à feu. La capture se fait par la guerre mais aussi les razzias, c'est-à-dire des incursions violentes, pour enlever des Africains en vue de les déporter sur les côtes.

Gravure anonyme, vers 1850.

Les Européens utilisaient le troc pour acheter des esclaves. Ils échangaient les esclaves contre ce qu'ils appelaient des pacotilles. Contrairement à aujourd'hui, le mot "pacotille" ne désigne pas un objet ayant peu de valeur. Les objets échangés sont des tissus, comme les toiles imprimées et les cotonnades appelées guinées (jusqu'à 80% de la cargaison de départ d'un navire de traite depuis l'Europe), des barres de métal, des armes à feu, des vins et des alcools, des produits fabriqués (armes : machettes, haches...)...

Un exemple de toiles imprimées aussi appelées indiennes. (Dessin des indiennes de traite, Favre, Petitpierre et Compagnie, Nantes.)

Cette carte indique les grands ports européens, notamment ceux de l'ouest qui font du commerce avec l'Amérique (dont les Antilles) ainsi que leur importance ("flotte de commerce"). Nantes, où habitent les Deurbroucq, est l'un des grands ports de commerce avec les colonies américaines.

Carte issue du manuel Hatier.

Des extraits du Code noir (1685) : Le Code Noir a été rédigé sous Louis XIV pour réglementer l’esclavage dans les colonies françaises. Art. 28 : Déclarons les esclaves ne pouvoir rien avoir qui ne soit à leur maître. Art. 38 : L’esclave qui aura été en fuite pendant un mois aura les oreilles coupées. Art. 44 : Déclarons les esclaves être des meubles.

Dessin d'une punition par flagellation.

Dessin de Jacques Etienne Arago représentant les punitions infligées aux esclaves du Brésil en 1839. Le collier est destiner à empecher les esclaves de s'enfuir et le masque de fer de se suicider en mangeant de la terre.

La Traite interne à l'Afrique (au moins depuis le XIème-XXème siècle)

Arabo-musulmans et Européens s'approvisionnent en esclaves grâce à la traite interne à l'Afrique.

Une caravane de captifs en route pour l’océan Mozambique, gravure sur bois, Josiah Wood Whymper, 1865.

La vie des esclaves : - Alimentation : Les lois comme le Code noir, imposent généralement aux maîtres de distribuer des rations alimentaires quotidiennes à leurs esclaves (manio, boeuf salé, poisson). En réalité, les esclaves disposaient souvent d'un petit jardin à cultiver pendant les jours de repos. Le manioc, les patates, les pois, le mil ou les bananes cultivées ne suffisaient pas. - Travail : La journée de travail commence au lever du soleil, vers 5 heures, avec l'appel. Les esclaves partent aux champs ou dans les ateliers pour y travailler jusqu'à midi. Après deux heures de pause, le travail reprend jusqu'au coucher du soleil. En période de récolte, le travail se prolonge dans la nuit, surtout pour la canne à sucre : la journée de travail fait alors entre 18 et 20 heures. Les esclaves travaillent 6 jours par semaine, dès l'âge de 6 ans.

La Traite occidentale ou atlantique (XVème-XIXème siècle)

Cette traite, aussi appelée commerce triangulaire, a provoqué la déportation pour les Amériques essentiellement, plus de 12 millions d'Africains. Elle se faisait sur des navires négriers.

La Traite atlantique du XVIème au XIXème siècle.

Les navires ne sont pas construits spécialement pour la traite même s'il y a quelques aménagements spécifiques. Ainsi, une rambarde partant du plancher de l'entrepont jusqu'au pont, séparant le navire en deux parties inégales : à l'arrière les femmes et les enfants, à l'avant les hommes. Un "échafaud" était construit à mi hauteur pour entasser plus d'esclaves.

Artiste inconnu, XIXème siècle.

Les cauris sont de petits coquillages venant de l'Océan indien (Maldives). Ils faisaient partie de ces pacotilles qui servaient de monnaie d'échange avec les sociétés africaines. En 1724, un esclave homme valait 8 000 cauris. En 1748, un esclave homme valait 80 000 cauris. En 1773, un esclave homme valait entre 176 000 et 192 000 cauris. (Source, Gildas Salaün, Coquillages contre esclave, le cauri monnaie de la Traite atlantique, Nantes Université, 2019.)

Les captifs parcourent de longues marches du centre de l'Afrique vers le littoral. Ils forment des caravanes d'esclaves parcourant une quarantaine de kilomètres par jour. 10 à 15 % des captifs meurent au cours de ces convois. Les captifs sont transportés par des gardiens armés, mais rarement enchaînés pour ne pas les blesser et baisser leur valeur de vente.

Une caravane de captifs en route pour l’océan Mozambique, gravure sur bois, Josiah Wood Whymper, 1865.

Lithographies de William Clark, 1823, British Museum, Londres.

Ces deux gravures montrent le travail des esclaves dans les champs de plantations. C'est une vision idéalisée qui diffuse une image acceptable de l'esclavage. En effet, ici les esclaves sont biens vêtus. En réalité, les tâches sont exténuantes avec une violence quotidienne indiquée par la présence de commandeurs avec leurs fouets forçant les esclaves à travailler rapidement et en cadence.

Toutes les plantations ne produisent pas la même chose. Au XVIIIème siècle, les plantations de Louisiane produisaient principalement du tabac et de l'indigo, puis au XIXème siècle du coton et du sucre. De même, la Guadeloupe et la Martinique produisait principalement du sucre et du café au XVIIIème siècle.

La canne à sucre est la source principale de sucre en Europe à l'époque de la traite. la plante peut faire plusieurs mètres de hauteur et sa culture est exténuante pour les esclaves. (Gravure, 1880)

Traduction d'un poème de Phillis Wheatley.

"Moi, si jeune, par un cruel destin, Fut arrachée à mon heureuse Afrique: Quelle intolérable douleur, Quelle innommable tristesse pour mes parents meurtris ? Une grande détresse emplit l’âme De l’enfant chérie arrachée à son père. Telle fut ma situation et je ne peux que prier Qu’aucun ne souffrit plus pareille tyrannie ?"

Phillis Wheatley complete writings (ed. Vincent Carretta), p.40

Les indiennes sont des tissus imprimés provenant d'Indes. Les représentants des Compagnies des Indes donnaient des directives précises aux artisans indiens sur les décors (souvent floraux) afin que l'imprimé plaise aux clients européens.

Le maître est le propriétaire de la plantation. Il y construit sa demeure, la maison du maître, pour gérer son bien et ses esclaves. Des esclaves peuvent y travailler notamment pour y faire le ménage ou la cuisine : ce sont des esclaves domestiques. Les maisons sont plus ou moins luxueuses selon la richesse du maître.

Maison du maître de l'habitation Pécoul à Basse-Pointe en Martinique.

L'île de Gorée, au large du Sénégal, était un port impliqué dans la Traite négrière.

A gauche, affiche annonçant une vente d'esclaves. A droite sa traduction.

L'île de Saint Domingue (aujourd'hui partagée entre Haïti et la République dominicaine), découverte par Christophe Colomb, était une colonie. La partie occidentale appartenait à la France entre 1697 et 1804. Dès 1720, la colonie est le premier producteur mondial de canne à sucre, mais elle produit aussi de l'indigo, le coton, le café...

Traduction d'un poème de Phillis Wheatley.

"Moi, si jeune, par un cruel destin, Fut arrachée à mon heureuse Afrique: Quelle intolérable douleur, Quelle innommable tristesse pour mes parents meurtris ? Une grande détresse emplit l’âme De l’enfant chérie arrachée à son père. Telle fut ma situation et je ne peux que prier Qu’aucun ne souffrit plus pareille tyrannie ?"

Phillis Wheatley complete writings (ed. Vincent Carretta), p.40

L'hôtel particulier des Deurbroucq à Nantes (carte postale et photographie actuelle) a été construit par l'architecte Ceineray en 1764 sur le quai de l'île Gloriette.

Nourriture : Le régime alimentaire était assez proche de celui que les esclaves avaient en Afrique. Il était constitué de riz, de mil, de manioc, de légumes, d'huile de palme et de piment. Cependant les rations données à chaque esclave étaient très insuffisantes. Santé : Les esclaves ont une forte valeur pour les marchands négriers. Cependant les conditions de transport restent inhumaines. Par beau temps, les captifs pouvaient rester sur le pont, y manger et y pratiquer des exercices physiques forcés comme danser devant l'équipage.

Anonyme, Traversée, 1837, Musée d’Aquitaine, Bordeaux.

Que font les esclaves en Amérique ?

Source : le livre scolaire.

Les colonies européennes en Amérique sont des sociétés esclavagistes, c'est-à-dire que 80 à 90 % de la population est esclave.

Coup de pouce 2 : Inspire toi de l'ordre des parties pour ta synthèse. Raconter un évènement doit se faire de manière chronologique. 1) Le premier paragraphe doit expliquer les raisons de la traite négrière. Le deuxième paragraphe doit décrire le commerce de la traite négrière. Le troisième paragraphe doit raconter la vie des esclaves en Amérique. 2) Le texte doit contenir des dates et des informations et un vocabulaire précis sur les raisons de ce commerce, les lieux, les produits échangés, les conditions de voyage etc.

Vente aux enchères d'esclaves à Charleston (Virginie), gravure américaine anonyme, 1861