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REquin lézard

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Chlamydoselachus anguineus at Aquarium tropical du Palais de la Porte Dorée

Les longues mâchoires du requin-lézard sont très extensibles, permettant une très large ouverture de la bouche, afin d'avaler des proies entières mesurant plus de la moitié de sa taille5.

Le requin-lézard, requin frangé, requin festonné, requin à tunique ou requin à collerettes (Chlamydoselachus anguineus) est une espèce de requins de la famille des chlamydosélachidés avec une distribution grande mais inégale, dans les océans Atlantique et Pacifique. Cette espèce vit sur la zone externe du plateau continental et du talus continental supérieur, généralement près du fond. Il vit jusqu'à 1 570 mètres de profondeur, alors que dans la baie de Suruga, au Japon, il est plus courant à des profondeurs de 50 à 200 mètres. Son corps atteint jusqu'à 2 mètres de long et arbore une couleur brun foncé, ressemblant à une anguille avec les nageoires dorsales, pelviennes et anales placées loin en arrière.

Les fonds marin

Rarement observé, le requin-lézard capture ses proies en pliant son corps et bondit en avant comme un serpent. Ses mâchoires extrêmement flexibles lui permettent d'avaler de grosses proies, tandis que ses rangées de petites dents pointues les empêchent de s'échapper. Il se nourrit principalement de céphalopodes, tout en consommant des poissons osseux et d'autres petits requins. Cette espèce est vivipare aplacentaire : les embryons sortent de leurs œufs à l'intérieur de l'utérus de la mère, et sont menés à terme en consommant principalement les réserves de leur vitellus, recevant dans les derniers stades de développement certains nutriments (principalement inorganiques) de la mère1. Le requin-lézard a la période de gestation la plus longue chez un vertébré : elle peut durer trois ans et demi. Entre 2 et 15 jeunes naissent par portée, il n'y a pas de saison de reproduction distincte. Le requin-lézard est parfois capturé comme prise accessoire par les pêcheries commerciales, mais il a peu de valeur économique. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) le considère comme quasi menacé étant donné son très faible taux de reproduction, même les prises accidentelles peuvent épuiser sa population.

par opposition aux mâchoires de la plupart des requins. Les coins de la bouche sont dépourvus de sillons ou de plis. Les rangées de dents sont assez largement espacées, et sont au nombre de 19 à 28 dans la mâchoire supérieure et 21 à 29 dans la mâchoire inférieure. Ses quelque 300 dents sont petites, tricuspides (en forme de trident) et très acérées ; elles sont identiques sur les deux mâchoires. Il a six paires de fentes branchiales avec une apparence de frou-frou créée par les extrémités des filaments branchiaux. La première paire de fentes branchiales passe au travers de la gorge, formant un « collier »2. La longueur maximale connue est de 1,7 m pour les mâles et de 2,0 m pour les femelles.

Ce dimorphisme sexuel s'explique par le peu de place disponible pour le développement des embryons dans un corps remarquablement filiforme pour un requin3. Les nageoires pectorales sont courtes et arrondies. La seule nageoire dorsale est petite et positionnée loin sur le corps, sur la face de la nageoire anale, et dispose d'un bord arrondi. Les nageoires pelviennes et anales sont grandes, larges et arrondies, et aussi positionnées très en arrière. La nageoire caudale est très longue et à peu près triangulaire, sans lobe inférieur ni encoche ventrale sur le lobe supérieur. Il a deux épais plis de peau le long du ventre, séparés par une rainure, dont la fonction est inconnue2

Ou il vit

Le requin-lézard diffère de son cousin de l'Afrique australe, C. africana, par son nombre de vertèbres plus important (160 à 171 pour C. anguineus contre 147 pour C. africana) et plus de spires dans l'intestin (respectivement 35 à 49 et 26 à 28), ainsi que dans diverses mesures proportionnelles telles qu'une tête plus longue et de plus courtes fentes branchiales7,5.