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Envolé - La nouvelle création de Mathilde Bensaïd

Vailloline

Created on June 9, 2023

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Transcript

ENVOLÉ

Histoires et enfantines à partir de 18 mois (Durée : 25 min) - De et par Mathilde Bensaïd Accompagnement artistique Amalia Modica Création 2024
FACE CACHEE - CLAIR DE LUNE admin : Maxime SZCZEPANEK . maxime.vailloline@gmail.com . 06 74 58 39 94

ENVOLÉ

Pour qui ? Si Attachement – Amour – Affection sont les besoins primaires du bébé, du très jeune enfant, il est pourtant confronté dès sa naissance à une série de séparations : quitter le ventre protecteur de la mère, s’endormir seul, apprendre à manger seul, à marcher, à quitter le foyer et parents pour une journée à la crèche ou chez une nourrice… « La séparation a {pourtant} des côtés positifs ; tous les progrès du développement psychomoteur impliquent de se détacher d’un stade antérieur et se font dans le sens de l’autonomie : pour naître, il faut se séparer du monde intra-utérin, pour marcher, il faut renoncer à se déplacer à quatre pattes. Et ces séparations, ces renonciations sont largement compensées par les découvertes qu’elles apportent. L’enfant s’apercevra avec plaisir qu’il existe par lui-même et qu’il peut se distraire, jouer, rire, sans la présence de ses parents », Laurence Pernoud. J’ai l’image d’un tout-petit que l’on voit arriver au parc. Il y entre en tenant la main d’un adulte. Lorsqu’il réussit à la lâcher, il se retourne tout de suite pour s’assurer que l’adulte est bien là, puis il finit par aller jouer et oublier la présence de l’adulte. Parfois, il se rend compte qu’il a lâché le lien, peut-être un peu trop longtemps, ou bien il arrive simplement qu’en se retournant il ne voit plus l’adulte, alors c’est la panique. La peur de la séparation prend le dessus sur la soif d’aventure. Ce sont ces allers-retours qui nous permettent d’apprivoiser la séparation et nous permettent de grandir, et c’est ce que j’ai envie de raconter aux enfants. Pour partager avec eux la confiance que nous pouvons avoir en notre capacité à grandir en douceur. Pour l’écriture de ce spectacle, je choisis le postulat que raconter la séparation c’est regarder l’autre partir, raconter le départ c’est faire le choix de partir.

Le point de départ, c’est le départ. J’ai commencé à travailler sur ce sujet en 2018. À cette période, ma famille et moi accueillions des mineurs isolés, m’amenant à me demander comment une mère peut laisser ses enfants partir sans savoir si elle les reverra un jour ; à m’interroger sur les raisons du départ. C’est avec un public très jeune que je souhaite alors partager ces émotions, explorer avec eux le chemin qui nous permet de les transcender pour continuer d’avancer. Mais le travail de recherche et l’écriture que je mène alors me conduisent à la création d’un spectacle destiné à un public ado-adulte : Le Fil Dévie. Forte de cette expérience, je souhaite revenir à mon intention initiale : re-vivre avec des tout-petits, par le truchement de la représentation, combien la séparation peut être une épreuve, mais combien elle nous permet d’avancer dans la vie, de grandir.

Comment ? La poésie enchante nos mondes intérieurs. C’est la direction que je désire prendre pour aborder des sujets qui peuvent être inquiétants. Parce que la poésie nous permet d’entrer dans des mondes drôles et tendres à la fois. Elle permet le décalage qui offre à chacun la place de construire son récit, son image. Comme avec le conte, la poésie rend le spectateur actif, co-créateur de l’histoire qu’on déroule pour lui en l’invitant à produire lui-même les images mentales nécessaires à son bon déroulement. Une grande partie de mon travail consiste à initier le tout jeune spectateur à ce jeu de co-création, tout en restant dans la sobriété du conte, dans le jeu des mots. Je choisis le nid et l’oiseau pour raconter cette histoire, parce qu’il doit apprendre à voler de ses propres ailes, à quitter le nid, et qu’il peut le faire sans y laisser de plumes. Les jeux métaphoriques sont riches et me permettent de jouer avec les images, les mots, autant pour les petits que les adultes qui les accompagnent.

Pour l’heure, j’imagine l’histoire d’un oisillon dont le parent part chasser toutes les nuits. Lorsqu’il se retrouve seul, il doit apprendre à apprivoiser le sentiment inquiétant de la séparation. Mais lorsque l’adulte revient, au petit matin, fatigué, l’oisillon voit le jour se lever sur la vallée et découvre d’autres personnages, animaux, éléments de la nature qui s’en vont eux aussi, partent en voyage ou pour toujours, ou bien retournent chez eux : le mouton reprend sa transhumance vers la bergerie, les pissenlits éclos se dispersent au gré du vent, les feuilles des arbres jaunissent pour quitter leur arbre et s’envoler, les oiseaux migrateurs se rassemblent avant de s’envoler pour un très long voyage… En allant à leur rencontre, le petit doit prendre le risque de s’éloigner pour découvrir le monde, et c’est sur ce chemin qu’il va apprendre à voler pour retrouver le chemin de son nid. Mon travail se construit sur la même base qu’un album pour la jeunesse, dans lequel la richesse du rapport texte-image offre des niveaux de lecture différents. Avec « Envolé », je vais m’attacher à adapter cette forme littéraire à la représentation scénique. Il conviendra d’interroger chaque idée, chaque phrase, chaque scène : Ce qu’on dit ? Ce qu’on montre ? Tout décortiquer pour rêver ce qui pourrait apparaitre dans le rapport texte (récit) / image (scénographie). C’est là que la poésie trouve sa source J’ai demandé à Amalia Modica, comédienne, conteuse et metteuse en scène, de m’accompagner. J’attends d’elle qu’elle m’emmène sur des terrains de jeu encore inexplorés, tant dans la méthode d’écriture que dans les techniques de jeu, afin d’enrichir la forme globale du récit.

Quelle forme ? Si le mode de représentation frontal est le plus répandu, et s’il parait tout à fait adapté à des enfants âgés de deux ou trois ans qui commencent à fréquenter la maternelle, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de m’interroger sur son opportunité lorsqu’on s’adresse à un public plus jeune. À 18 mois, l’enfant n’a pas de réelle conscience du collectif, il est dans un rapport individuel au monde. Il est donc primordial pour moi de choisir un dispositif scénique qui permette une grande proximité pour les plus petits. J’imagine un décor très simple et évolutif, avec un nid comme point de départ, un oiseau et son oisillon, en haut d’un arbre, une branche se déplie. La peur de rester seul dans le nid et le désir si fort d’aller voir dehors. Des chemins qui se déploient au pied de l’arbre, au fur et à mesure que le récit se déroule, que l’enfant poursuit son aventure et ses rencontres. L’image de début va s’étoffer de détail tout au long du récit, de sorte qu’à la fin, on retrouvera tous les éléments du début complétés par des détails liés au voyage que nous aurons parcouru. J’ai confié la conception des éléments visuels à Philippe Martini, plasticien et scénographe de nombreux spectacles destinés à l’enfance.

inspirations

matière

couleur

forme

objets

Du papier, du papier à lettre, du kraft d'enveloppe,comme une lettre que l'on s'écrit et qui voyage Des élastiques ? de la corde ? Des cordelettes ? Des fils pour garder le lien Le fil d'Ariane pour ne pas se perdre ? Du textile, pour sa douceur, pour le toucher, pour la souplesse, pour l'universalité

Une couleur unie ? Ou une couleur neutre, mais quelques touches de couleur, subtiles, qui mettent en relief les objets / les images Quelque chose qui rappelle la nature ? le monde extérieur ? le ciel, le désert, le bois... qui évoque "l'aventure" et/ou l'inconnu "attray-inquiétant"

C'est léger, tout doit rentrer dans une valise pour le transport Un espace de jeu frontal ? en rond ? Un demi-cercle, qui oblige à la proximité y compris avec les adultes Un jeu d'ombres ? pour évoquer ce que l'on devine être ailleurs ? Petit espace de jeu, pour pouvoir aller dans les espaces de vie de la petite enfance Penser à pouvoir jouer en lumière naturelle Un espace de jeu marqué par un "tapis", textile au sol

Des ombres, une boite pour faire "disparaitre" ce qui est parti... mais qui reste dans la boite. Dans le coeur. Dans la tête. Un oiseau ? Un fil tendu couvert d'oiseaux sur le départ... le rdv des hirondelles à la fin de l'été avant la grande migration ? Un sac à dos ? A doudou ? Un ballon de baudruche ? Une enveloppe ? Des fils partout, plein ! Des fils qu'on tricote Des fils qu'on tire On les tire d'un côté, il arrivent de l'autre... comme sur un boulier

Arête (création 2017)

Mathilde Bensaïd

Depuis presque 15 ans, Mathilde multiplie les rencontres et se forme auprès de Michel Hindenoch, Cécile Bergame, Guy Prunier, Agnès Hollard, Béatrice Maillet, Bernadète Bidaude, Aude Maury, au Théâtre de la Parole à Bruxelles, et plus récemment, avec Olivier Letellier. En 2022, après avoir été initiée par Suzie Platiel et le collectif Des histoires à la bouche, Mathilde anime des Cercles Conteurs dans les écoles et les centres sociaux. Avec ses histoires, elle est passée par là : Festival Petite Marée (ADAO, Bretagne), Festival La Cour des Contes (Genève, Suisse), Théâtre de la Parole (Bruxelles), Festival Histoires Communes (Ile de France), Festival Tiot Loupiot (62), Festival l'Echo des Mots (93)... plus de 250 représentations en crèches, bibliothèques, écoles, centres culturels, festivals, sous chapiteau... etc.

Le Fil Dévie (création 2020)

Amalia Modica

Philippe Martini

Elle se forme au théâtre et à la commedia dell’arte au TLCP de Turin (Italie). En 2001 elle arrive en France pour étudier le mime corporel et elle y reste pour travailler avec différentes compagnies de théâtre corporel. Depuis 2009, elle se dirige vers le théâtre d’objet et vers le conte. Tout en continuant son travail d'interprète, elle est regard extérieur ou metteur en scène pour les cies : De fil & d'os, La vache bleue, Les fourmis dans la lanterne, La Roulotte Ruche, le collectif des Baltringues, l'Estafette à Lille et le collectif des Becs Verseurs à Rennes ainsi que pour les conteuses Coline Morel, et Elodie Mora à Lille et Debora Di Gilio à Nanterre. Entre 2009 et 2019 elle est Marchande de Sable pour l’association Les Clowns de l’Espoir. Elle intervient ainsi à l’hôpital, dans différents services pédiatriques du CHR de Lille par le média du conte, de l’improvisation et de l’objet.

Après un cursus au beaux arts de Tourcoing, il se spécialise dans le collage (papier et vidéo), le détournement d'objets divers et variés, dans la construction de cabinets de curiosités et dans le mapping vidéo. Il travaille avec différentes compagnies de théatre et de danse, comme constructeur de décors, concepteur et régisseur vidéo, régisseur plateau.

scénographe

accompagnement écriture - mise en scène

REVUE DE PRESSE

Avec sa création intitulée Arête, qui s’adresse au jeune public, Mathilde Bensaïd met en scène de façon très ludique la force des liens qui unissent parents et enfants. Tout y est épuré, clair, feutré et en nuances à l’image de la blancheur de son costume et de son décor. Peu de mots, une gestuelle qui personnellement m’a fait penser au mime, quelques jolies trouvailles visuelles (comme cette petite lumière qui s’allume dans la maison miniature où elle fait entrer la famille de Playmobil accrochée à sa poche en début de spectacle ou l’immense mât de son bateau miniature qu’elle construit au fur et à mesure de la représentation) contribuent à faire de ce spectacle une belle découverte. En proposant aux adultes des comptines (principalement autour de la mer et des poissons, grands et petits) et des jeux simples à reproduire chez eux avec leurs bambins, elle leur offre aussi la possibilité de prolonger la relation parents-enfants au- delà de la salle. Cristina Marino - Le Monde (04/05/2018)

Retroplanning création

Création

Au plateau

Musique, décor, jeu

Écriture

En cours

Printemps 2024 : Loon-Plage

Février 2024 : Château Coquelle (Dunkerque) Printemps 2024 : Médiathèque de Harnes

Du 29 mai au 2 juin 2023 : Un premier temps de résidence pour Amalia et Mathilde à Silfiac (Bretagne) Du 16 au 20 octobre 2023 : Centre des arts du récit (Grenoble) 4 au 8 décembre 2023 : Maison du conte (Chevilly-Larue)

Bilan des 2 précédentes créations

Presse

Le Monde, Ouest France, Le Dauphiné Libéré, L'Union, La Provence

Ils en ont parlé

Spectateurs

170 représentations 8000 petits spectateurs touchés

Quelques chiffres

Partenaires

Le Ventre de la Baleine, Liège (BE), Le Patronage Laïque du Pilier Rouge et L'ADAO, Brest (29), Centre Culturel François Mitterrand, Tergnier (02), Le Théâtre de la Parole, Bruxelles (BE), La Maison Folie Beaulieu, Lomme (59) Rowland Buys, Théâtre Foz (14) Sabrina Chézeau et Matthieu Maisoneuve, Compagnie La Farouche (34) Médiathèques de Lille, Anzin, Tourcoing

Salles et institutions

Les partenaires

Co-productions : Le Chateau Coquelle, Le Centre des Arts du Récit (Grenoble), La Maison du Conte (Chevilly-Larue), Loon-Plage Pré-achats : Rouvroy, Harnes - Théâtre de la Parole, Bruxelles

Crédits

Les teasers sont de Frédéric Touchard et Frédéric Vermeersch

Contact ADMINISTRATION Maxime Szczepanek : maxime.vailloline@gmail.com - +33(0)6 74 58 39 94