Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
Devoir inégalités et Polytechnique
jayses
Created on May 22, 2023
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
View
Audio tutorial
View
Pechakucha Presentation
View
Desktop Workspace
View
Decades Presentation
View
Psychology Presentation
View
Medical Dna Presentation
View
Geometric Project Presentation
Transcript
Devoir Seconde- Vous expliquerez pourquoi les inégalités d’admission à Polytechnique n’ont pas disparu
index
1- Documents
2- GRILLE DE CORRECTION
3-rePONSE a la question
Document 1 Origine sociale des jeunes, des étudiants à Bac +3/5 et des étudiants à Polytechnique en 2016-2017
L'École Polytechnique assure depuis sa création la formation d'ingénieurs, recrutés chaque année par un concours d'admission parmi les plus anciens et les plus difficiles de ceux que préparent les élèves de classes préparatoires, mais aussi par le biais d'admissions parallèles pour les universitaires. Jouissant d'un grand prestige dans l'enseignement supérieur en France, l'École polytechnique est souvent associée à la sélectivité, à l'excellence académique, mais aussi à l'élitisme et à la technocratie qui sont sources de critiques depuis sa création. Source : Wikipedia
01
Note : en 2016-2017, 36% des jeunes sont issus de catégories défavorisées. Cohorte signifie l’ensemble des jeunes d’une génération Source : Institut des politiques publiques, Quelle démocratisation des grandes écoles depuis le milieu des années 2000 ? »,19 /01/2021.
Document 2
De fait, si les provinciaux constituent aujourd’hui le quart des élèves polytechniciens, ils étaient encore un tiers en 2006. Pour ce qui est des boursiers, en revanche, la tendance est à la hausse : de 7,3 % des entrants en 2007, ils stagnent à quelque 13 % depuis trois ans. Quant aux filles, 16,7 % des effectifs en 2014, elles étaient 17,5 % en 2006. A Palaiseau, on ne nie rien de tout cela, tout en mettant en garde contre les «raccourcis ». « Mon rôle, c’est d’organiser un concours équitable et de sélectionner les candidats qui ont le meilleur niveau possible, expliqueMichel Gonin, professeur et directeur du concours. Je ne veux pas savoir s’ils sont garçon ou fille, français ou étranger, parisien ou provincial. Quant aux déséquilibres que vous mentionnez, ils ne sont pas dus au concours lui-même, mais à ce qui se passe en amont… »(…) Le système éducatif français est tourné presque exclusivement vers la sélection d’une élite scolaire, laquelle s’avère être une élite sociale. Les résultats du concours de Polytechnique, au faîte du système, sont « la confirmation que la méritocratie, en France, n’en est pas une », estime Eric Keslassy. « On considère que la réussite scolaire est le fruit d’un mérite individuel, poursuit-il, alors qu’elle est d’abord celui d’une atmosphère culturelle et intellectuelle familiale. » Source : Benoît Floc'h, L’Ecole polytechnique, ce concentré d’inégalités, Le Monde, 20 novembre 2014
02
Si on observe à la louche les statistiques, on constate par exemple que, à la fin des années 1950, moins de 3% des enfants d'ouvriers intégraient l'X, alors qu'ils représentaient entre 30 et 40% de la population; aujourd'hui, ils comptent pour 1,1% des reçus (pour 19,6% d'ouvriers dans la population globale). À l'inverse, à la même période, les enfants de cadres étaient près de 50% à rejoindre Polytechnique alors qu'ils représentaient moins de 5% de la population; aujourd'hui, ils constituent 81% d'une promotion (pour 19,3% de cadres dans la population globale).(..) L'École polytechnique (X) est particulièrement emblématique, dans l'imaginaire collectif, de cette juste sélection par l'effort combiné au talent, parce qu'elle choisit ses aspirants non en fonction de leur réussite dans des disciplines marquées socialement dans la mesure où leur maîtrise dépend en partie du milieu dans lequel on a baigné dès son plus jeune âge, mais dans les sciences dites «dures», celles qu'on ne saurait soupçonner de biais culturels, les sciences objectives, pures de toute influence ou domination bourgeoise, pour le dire clairement. Et pourtant.(…)En effet, l'étude de MM. Berbouk et François montre que le destin des futurs polytechniciens s'est joué dès la troisième au moins, ce qui semble bien tôt, pour se renforcer selon la classe préparatoire à laquelle ils ont eu accès et, enfin, par voie de conséquence, se confirmer dans les biais d'évaluation du concours lui-même. Les auteurs constatent, avec d'autres avant eux, que «l'entrée dans les institutions d'élite intervient en effet au terme d'une longue trajectoire d'amplification progressive» mais leur apport déterminant est de montrer que, contrairement à une croyance répandue, le concours ne fait pas «qu'enregistrer des inégalités constituées en amont»: il a, sur elles, un effet propre. (…) Comme l'a montré l'exemple de l'École polytechnique, le mythe de la méritocratie sert à nourrir l'illusion des bienfaits supposés d'une compétition scolaire dont les règles sont complètement faussées et qui, loin de sélectionner les meilleurs ou les plus méritants indépendamment de leur origine sociale, sélectionne en réalité les plus riches, lesquels sont désignés d'avance, et dès le collège, comme les gagnants «légitimes». Source : Sophie Audoubert ; Méritocratie scolaire: la grande illusion, Slate 10 novembre 2022
Document 3
02
Grille de correction
02
I- Constat- Des inégalités qui perdurent
02
II.Les déterminants
02
Félicitations vous avez terminé le parcours