PHILO LA NATURE

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PHILOSOPHIE

CHAPITRE : LA NATURE

LA NATURE

1. Définition

2. Rapport nature /culture

a) Nature vue comme l'entièreté du monde physique (cosmos) par opposition à l'irréelb) Nature, significative d'1 part du réel qui existe par elle meme par opposition à l'artifice, la culture, la raisonc) Vue comme une force spécifique qui fait changer le monde et est productrice de choses naturelles opposition à l'inertied) Vue comme l'essence, le caractère inné, l'ensemble des propriétés fondamentales d'1 chose, opposition à la dénaturationCulture : E des outils et techniques,dont l'H s'est doté en travaillant et E des règles sociales dont l'H s'est doté pour civiliser son animalité.

- Distinction des Sophistes : nature "physis" / culture "nomos" - Dualité de l'identité Humaine => exclure que l'H est entièrement naturel ou culturel

CULTURE CONTRE NATURE G.Bataille " H est animal qui n'accepte pas simplement son donné naturel et qui le nie" - par le TRAVAIL et la TECHNIQUE - Education : Réflexion sur l'éducation, Kant, 4 finalités : discipline, culture, civilisation, moralisation. => BUT : maitriser une nature première inculte barbare sauvage NATURE CONTRE CULTURE - Nature = norme positive permettant de dénoncer les maux engendré par état de culture (= H immoral et mal heureux) - Rousseau, Second discours = oppose caractère pacifique et bon de l'H sauvage à la soif de PV de l'H cultivé.

3. Dépassement opposition nature/culture

- L'H est en parti redevable de la nature et de la culture = Théorie de l'inachèvement naturel de l'H. Platon, Protagoras, le mythe de prométhée = L'H est le + démuni des animaux, il est nu(..). et c'est par le détour de ses inventions( ...) qu'il s'adapte. => DEMONSTRATION d'1 ALLIAGE ESSENTIEL - La contrepartie de l'inachèvement N. de l'H est son éducabilité (apprentissage illimité) M. Ponty, Phénoménologie de la perception: - Réfute idée de pouvoir séparer dans comportement humain ce qui relève du naturel / l'apprentissage - Idée que les conduites les plus spontanées sont déjà subverti par les conventions culturels - H. est à la fois totalement Culturel et Naturel -> se distingue par son géni de l'équivoque

L'H a t-il une essence ? - Sartre: L'Axiome fondamental de l'existentialisme Sartrien est " L'EXISTENCE PRECEDE L'ESSENCE". - ATHEE = L'H. nait, est jeté dans le monde, il se détermine par lui meme, trouve son essence OPPOSE - Chrétien = Notion d'1 Dieu créateur d'H -> "essence précède existence" (liberté contrainte). EX coupe papier.

Aristote def essence : ce qu'est une chose / existence : le fait qu'une chose soit. Culture au sens ethnologique (acquis par H) /sens anthropologique (diff les peuples entre eux). Levi-Strauss, Race et Histoire: - Ethnocentrisme : ê centré sur sa culture, rejet d'autrui - Relativisme culturel -> respect de chaque culture - Universalisme des valeurs Humaines : dignité, DH

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Chapitre: LA VERITE

LA VERITE

1. INTRoDUCTION

- Pascal tient à égal distance le DOGMATISME (prétention de détenir la vérité) et le SCEPTISISME ( Pyrrhon : pose la vérité comme innacessible) - Position que tient le penseur --> "l'espace critique " Kant // Eros : désir se tient entre ignorance et savoir = Cs philosophique des limites notre savoir, Nicolas de Cues "Docte Ignorance" Dogmatisme/ Sceptisisme = partage meme abandon de la recherche --> position de la paresse - FAUT soutenir l'inconfort du désir et de la volonté de vérité oriente quête et effort.

2. Vérité et Réalité

- Ne pas confondre VERITE // REALITE - Vérité = établir ce qui a reellement eu lieu ( V. des faits) OPP à ce qui a peu ê inventé/ déformé --> FAUX -- > RELEVE DU DISCOURS - Notion de vérité survient avec l'apparition du langage. Possibilité de dire vrai ou faux (mensonge) - Réalité : ensemble des phénomènes considérés comme existant effectivement --> EXISTE INDEPENDAMMENT DE L'H

3.Théories de la vérité

- Conception des rapports entre l'esprit/ la raison et le réel 1) Théorie dogmatique de la vérité = diff versions qui ont ne commun de penser ques l'esprit peut atteindre l'absolu (sacré). 2) Théorie pragmatiste = définit le vrai par son succès pratique : est vrai ce qui réussit -->William James 3) Théorie sceptique = insiste sur les limites de la connaissance H (jugement à demeurer en doute --> David Hume (expèrience révalatrice de vérité non universelle) 4) Théorie constructiviste = structure de l'esprit, se forme, se révise de manière indéfinie par l'épreuve du réel. = La raison est vivante et se transforme

4. Vérité et deconstruction

- Nietzsche, Fragment posthumes, 70, et Le gai savoir - Pense que nous recherchons la vérité afin d'accroitre nos puissances vitales et dev notre potentiel de création (sc, politique, art...) - Invite à penser le mvt déceptif (déception) du vrai : travail de déconstruction d'illusions, d'op produites par le désir Humain (same pour Descartes) - Recherche de la vérité : si elle nous désanchante = deuil de nos illusions, accroit la connaissance et la conscience - La valeur de la vérité de réside pas dans le résultat mais dans le trajet (permet de transformer notre ê) DONC à défaut de savoir => Gain de supplément d'âme et de sagesse.

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Chapitre : la science et la raison

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Chapitre: Le langage

langage

définitions

citations à retenir

Le langage est un ensemble de signes qui a pour but de délivrer un message.

Bossuet : "l'idée précède le terme qui est inventé pour la signifier, pour exprimer nos pensées" => impossibilité de dvlp une pensée sans le language Boileau : "ce qui se conçoit bien s'ennonce clairement et les mots pour le dire nous viennent aisément" Bergson : "nous nous mouvons parms des généralités et des symboles"

3 mots liés au mot "langage": - langage : c'est une faculté symbolique - langue : c'est une institution culturelle - parole : c'est la mise en valeur de la langue

étymologie

• enfant = infans = celui qui n'a pas la parole
• parole = lingua = système d'expression commun à un groupe (-> discours)

QUELQUES REFERENCES

Langue humaine et langage animal : l'animal communique avec des signes fixes, l'humain communique avec des symboles (paroles, langage équivoque) -> BENVENISTE

Le langage a un certain pouvoir: - c'est un outil de manipulation (ex de Platon avec les sophistes qui denonce l'utilisat° du langage pour manipuler la populat°) ; - régler les conflits (Hegel dans l'Esthétique qui dit qu'en nommant nos tourments, on les exteriorise, permet de les analyseer pour les dépasser) - agir sur le monde exterieur - marqueur sociaux : maitriser le langage permet la supériorité et le pouvoir.

Le langage structure la pensée : SAUSSURE diférencie le signifié = partie concéptuelle (signification) du signifiant = partie matérielle (mot) et du réferent = la chose

Un moyen d'exprimer notre inconscient : Freud dit qu'avouer ses traumatismes ou désirs inavouables chez un psy permet une thérapie. Exprimer ses démons permet d'être heureux.

Critiques du langage : - facteur d'appauvrissement: on peut faire face à l'inéfable (= quand les mots ne peuvent pas décrire ce qu'on ressent) = le langage parait propre à la communicat° et la transmiss° d'idées communes. - facteur d'incompréhens° : outil parfois trompeur car équivoque. "le langage est source d'incompréhension" (St Exupéry, le petit prince)

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chapitre : le temps

le temps

Références

Définition

newton : le temps est absolu, réel et mathématique. Il y a une frontière stricte entre l'avant et l'après. Aristote : le tps a à voir avec le mvt, le temps "c'est le nombre de changement selon l'avant et l'après". La seule chose qui soit le temps c'est le maintenant. Einstein : le tps n'est plus absolu, l'espace est le temps sont relatifs. St Augustin : distinction entre : - le présent du passé = la mémoire - le présent du présent = l'attention - le présent de l'avenir = l'attente (l'intuition) Bergson : l'idée du tps comme succession homogène d'instants ponctuels. Pour lui le tps c'est la succession du maintenant. nous avons accès à la vraie réalité de la durée lorsque qu'on se laisse vivre, lorsque quon sait méditer, rêver, contempler.

- le temps est irréversible : son mvt se fait dans un seul sens et de façon uniforme, de ce que nous appelons le passer vers ce que nous nommons le futur. Il n'y a qu'une direction possible, on ne peut revenir en arrière.

- le temps est sécable et mesurable : on peut délimiter l'étendue indéfinie du temps en portions régulières (années, mois, jours, heures, etc)

- le temps est continu : le temps ne cesse jamais, il est toujours en train de s'écouler.

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chapitre : l'art

l'art

Définitions

l'art est une action créatrice qui dépend de la subjectivité de l'artiste et qui a une permanence dans le temps. Il n'a pas pour finalité d'être utile mais est plutôt destiné à la contemplation.

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CHAPITRE: Le BONHEUR

1) Définition

Le bonheur se définit comme un état de satisfaction stable et durable, à ne pas confondre avec le plaisir qui, bien qu’il apporte aussi une satisfaction, est éphémère et de courte durée.

2) Le Bonheur est "un souverain bien"

La première thèse affirme que le bonheur est le « Souverain Bien », qui représente le but ultime de la vie et surpasse tous les autres biens. Cette conception, connue sous le nom d’eudémonisme, était largement répandue dans l’Antiquité et a été particulièrement développée par Aristote. Ce dernier distinguait deux types d’activités : la poiesis et la praxis. – En grec, le terme poiesis peut être traduit par « production », et désigne une activité qui vise un but externe à elle-même. La praxis désigne une activité qui est une fin en soi, c’est-à-dire que l’activité elle-même est la finalité. Il s’agit d’une activité qui ne produit pas un objet extérieur. Selon Aristote, si le bonheur est considéré comme le Souverain Bien, il doit être une fin en soi et non un moyen pour autre chose. Par conséquent, le bonheur appartient au domaine de la praxis. La question qui se pose alors est de savoir de quelle praxis il s’agit pour parvenir au bonheur.

Pour répondre à cette question, il est nécessaire de comprendre le finalisme d’Aristote, selon lequel chaque être a une fin, une essence à accomplir. Dans le cas de l’homme, il est important de considérer sa spécificité, à savoir la pensée. Ainsi, pour atteindre le bonheur, qui consiste à accomplir sa finalité, l’homme doit exercer sa pensée, son logos. En somme, d’après Aristote, le bonheur représente le Souverain Bien et peut être atteint par l’homme à travers une activité de la pensée, qui est considérée comme une fin en soi et qui peut prendre la forme d’une activité politique ou morale, ou bien d’une activité théorétique axée sur la connaissance.

Or, Kant rompt ce lien entre connaissance métaphysique et bonheur. La Critique de la raison pure montre en effet le caractère illusoire d'une telle connaissance : loin de conduire l'homme au bonheur, l'intelligence spéculative lui inflige les tourments de ses paralogismes (absurdité) et de ses antinomies (contradictions).

Pour Kant, le bonheur n'est pas une fin première de l'homme, mais une fin dérivée de la morale : on n'est pas heureux, on se rend digne de l'être. On agit pas moralement pour être heureux, mais en espérant l'être.

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CHAPITRE: La CONSCIENCE / L'INCONSCIENT

1) Définition

C'est Descartes qui donne au mot conscience le sens de connaissance, de ce qui se passe en soi et hors de soi. Concernant la conscience psychologique, on distingue alors la conscience immédiate, qui nous met en relation avec le monde, et la conscience réfléchie, qui consiste à prendre conscience de soi-même en train de percevoir. On considère ainsi que la conscience est le propre de l'homme, par opposition aux animaux ou aux plantes qui en sont dépourvus.

Le philosophe Pascal récuse pour sa part l’idée de conscience « substance » (« une chose » pensante) et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l’homme mais aussi sa fragilité Citation: « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. Pensée fait la grandeur de l’homme […] L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature. Mais c’est un roseau pensant »

2) La Théorie de Freud

L’inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s’y oppose. *L’inconscient est donc une sorte de sous-sol de notre vie psychique où nous plaçons tout ce qui heurte notre conscience. Le refoulement est la notion clef de la théorie freudienne. Le psychisme comporte trois « instances » : le « ça » qui englobe l’ensemble de nos pulsions, le « sur-moi », qui est en nous le représentant de l’exigence morale, et le « moi » qui est le médiateur, autrement dit cette mini-personne en nous-même qui s’efforce de réconcilier les différents points de vue.

Les contemporains de Freud ont estimé que sa théorie était fantaisiste et non scientifique car elle ne reposait sur aucune donnée observable : par définition, l’inconscient est hors d’atteinte. Freud a répondu que son hypothèse était pourtant justifiée car l’inconscient se manifeste de façon indirecte.

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CHAPITRE: Le TRAVAIL ET LA TECHHNIQUE

1) Définition

Le travail renvoie à une activité pénible mais qui est inhérent à la vie en société. Aujourd’hui sa perception dans nos sociétés oscille : asservissement ou moyen de réalisation personnelle voire collective ?

Dans l' Antiquité, Les grecs distinguaient l’homme libre « zoon politikon » de l’esclave asservi, l’homme qui travaille « animal laborans » nous rappelle Arendt. Le mot travail vient du latin « tripalium » qui était un instrument de torture.

La technique et le plan anticipé distinguent l’Homme de l’animal qui produit par instinct (ex. des abeilles) pour Aristote : le travail permet de façonner la Nature. * Dans la Dialectique du maître et de l’esclave, Hegel montre que le rapport de dépendance s'inverse : l'esclave devient le maître du maître et le maître devient l'esclave de l'esclave.

Pour Voltaire : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin. ». Par l’effort, le travail fonde également le droit à la propriété pour Locke. Le mythe de Prométhée *Platon raconte le vol par Prométhée du feu et des techniques par Prométhée pour les offrir à l'espèce humaine, trop faible selon lui. La technique permet alors la domination de la nature et la satisfaction des besoins. Pour Bergson nous sommes « Homo sapiens » (homme savant) mais surtout « Homo faber » (homme capable de fabriquer des outils). C’est par eux que l’Homme va façonner : sans outils, pas de travail d’envergure possible. La main est pour Aristote « l’outil de loin le plus utile ». Pour Descartes, les hommes deviennent grâce à la technique « comme maîtres et possesseurs de la nature ». La technique décuple ses capacités et permet même avec la machine de travailler à sa place.