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Revision revoir la trace écrite thème 1
sophie.gheysen
Created on May 20, 2023
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Module de révisions
Partie 1 : Vérifier sa bonne mémorisation des traces écrites
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Complétez les élements manquants dans la trace écrite générale du chapitre . Quand vous avez terminé , envoyez la page finale par mail en faisant une capture d' écran ( avec la date et l' heure) pour obtenir quelques points Bonus
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Chapitre 1 : L' extension du monde connu
Partie 1: la découverte de nouvelles routes maritimes.
1. Le monde connu au XVe siècle Au XVe siècle, le monde connu des Européens est centré sur la et l’océan Indien. En effet, il existait un système méditerranéen dominé par les flottes et les marchands italiens d’une part et part un système centré sur l’Océan Indien sous influence chinoise, indienne et ottomane d’autre part. Mais, à partir du milieu du XVe siècle, l’accès aux richesses de l’ devient compliqué car les routes traditionnelles terrestres et maritimes tombent aux mains des .
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2. Les routes espagnoles et portugaises Face à cette problématique, les Européens avaient deux possibilités pour accéder aux richesses des Indes Orientales : soit contourner l’Afrique, soit prendre la route vers l’Ouest. En 1492, , au service de l’Espagne, découvre une nouvelle route maritimes et de nouveaux territoires en partant vers l’Ouest. Pensant être arrivé aux Indes, il ouvre la voie aux autres navigateurs à un Nouveau Monde qui sera intégré aux échanges. En contournant l’Afrique, ouvre une route maritime directe entre l’Europe et les Indes orientales, marquant l’arrivée des Portugais dans l’océan Indien. Il intègre alors un système déjà existant, le premier espace interconnecté au monde. D’ailleurs, les Japonais seront profondément marqués par l’arrivée de ces Barbares venant du Sud. Pigafetta, chroniqueur, a participé à la entamée par le Portugais Magellan et relayée par Elcano entre 1519 et 1522 qui permet un premier tour du monde, « un bouclement du monde » signe que la circulation des hommes et des marchandises est possible à l’échelle mondiale.
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3. Les routes ouvertes par la France et l’Angleterre. Si la domination du Portugal et de l’Espagne est incontestable entre le XVe et le XVIe siècle, les autres pays européens, l’Angleterre et la France, se lancent aussi très tôt dans des expéditions afin de découvrir de nouvelles routes maritimes. En 1497, Jean Cabot s’aventure à Terre-Neuve ; en 1535, remonte l’embouchure du Saint-Laurent ; et Francis Drake réussit le deuxième tour du monde entre 1577 et 1580. Les expéditions se multiplient enfin dans l' océan à la découverte d’un dernier continent la Terra incognita explorée par des navigateurs comme James Cook entre 1768 et 1780.
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Partie 2 : La domination des Empires Espagnols et Portugais et l’émergence d’autres puissances coloniales.
1. Le traité de Tordesillas Forts de leur mainmise sur les routes maritimes, les pays européens établissent leur domination sur les territoires conquis. Le traité de Tordesillas en est le symbole d’un partage du monde connu entre le Portugal et l’ même si à cette date les connaissances sur les territoires découverts à l’Ouest restent très superficielles. Il faudra attendre les expéditions d’ pour prendre conscience de la découverte d’un mundus novus. 2. Le temps de la conquête Après le temps des découvertes vient celui de la conquête : les deux couronnes développent des empires coloniaux puissants au XVIe siècle. Les modèles développés par les deux puissances sont totalement différents. En effet, l’empire portugais est souvent représenté comme un ensemble de comptoir aux liaisons transocéaniques mais au Brésil les Portugais ont aussi assuré une maîtrise territoriale. Du côté de l’Espagne l’emprise territoriale est forte en Amérique grâce à la conquête du Mexique et du Pérou par les dont l’objectif est l’exploitation des ressources et l’évangélisation des populations locales.
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3. La domination des empires hollandais, français et anglais Face à ces succès, la (Provinces-Unies), l’Angleterre et la France créent à leur tour des empires coloniaux territoriaux et maritimes. Elles créent des compagnies de commerce qui se développent au XVIIe siècle. Elles fondent des c à partir desquels elles organisent le commerce comme celui de Batavia dans les îles des Moluques en Indonésie. La présence de ces compagnies, en particulier la Compagnie hollandaise des créée en 1602, marque le recul de la domination portugaise au sein de l’océan Indien. Mais, les réseaux déjà existant ne sont remis en cause, les marchandises continuent à circuler entre l’Europe et les Indes. Français et Anglais sont également présents en Amérique du Nord, où ils entrent en concurrence avec les Espagnols. En effet, En Amérique du Nord, la Nouvelle Espagne est fortement concurrencée par la , vaste territoire colonial qui s’étend de l’embouchure du Saint-Laurent au delta du Mississipi, et la Nouvelle Angleterre.
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Chapitre 2 : Circulations et colonisation.
Partie 1 : Le développement des circulations
1. La circulation des personnes. Navigateurs, explorateurs, conquérants, marchands et missionnaires découvrent de nouveaux horizons, de nouvelles routes maritimes et de nouveaux territoires. Les motivations sont à la fois politiques, et religieuses. Les puissances européennes espèrent étendre leur domination sur les territoires conquis, trouver des produits rares comme les métaux précieux et convertir les nouveaux peuples au . Il existe aussi des circulations forcées. Dès le début du XVIe siècle, des captifs africains sont transférés sur les terres découvertes par les Espagnols et les Portugais. La quasi-disparition de populations indiennes causée par les massacres, la mise en esclavage ou en servage et le choc bactériologique accélère la mise en place d’un système. Ainsi, des années 1670 à la fin du XVIIIe siècle, la se développe, faisant de l’esclave le centre d’un système d’exploitation à grande échelle.
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2. La circulation des produits. Parmi les motivations des Européens, il y a eu la recherche de nouvelles routes pour les épices. Ainsi, de nouveaux produits arrivent : des plantes comme les tomates, le maïs et le cacao des Aztèques… De leur côté, les Européens introduisent aussi des produits sur ces territoires comme la culture du café et le sucre. C’est ce dernier produit qui joua un rôle important en lien avec l’évolution de la consommation des Européens et le développement dun type d' exploitation agricole, la aux Antilles. 3. La circulation des idées Des cultures se rencontrent, se mélangent, mais les Européens s’interrogent aussi de façon brutale face à cet Autre. Cela aboutit à des débats autour de « l’humanité » des peuples colonisés comme en 1550-1551 avec la controverse de qui opposa Bartolomé de Las Casas à Juan Ginés de Sepúlveda.
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Partie 2 : La colonisation et la mise en exploitation des Amériques.
1. Un système d’exploitation La traite atlantique se développe des années 1670 à la fin du XVIIIe siècle. Elle entraîne le transfert vers l’ de très nombreux qui sont réduits en esclavage. Elle prend deux formes : la traite en atlantique nord qui fonctionnait selon le schéma « du commerce triangulaire » alors que la traite en atlantique sud fonctionnait en droiture, du Brésil vers l’Afrique. Le , édit promulgué en 1685 par la monarchie française, fixe le statut de l’esclave. Cela aboutit à un système où les Antilles produisent le sucre consommé en Europe. 2. Le rôle des ports Les ports espagnols et portugais, comme Séville et Lisbonne, jouent un rôle important au XVe siècle lorsque les navigateurs et explorateurs cherchent des financements auprès des grandes puissances. Mais, ces ports s’effacent ensuite face aux ports hollandais, britanniques et français qui participent activement au commerce d’esclaves. Le développement de la traite atlantique fait émerger des ports comme Nantes, ou Bordeaux où apparaît une bourgeoisie marchande.
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3. Les rivalités franco-anglaises En Amérique du Nord, la présence de la France et de l’Angleterre est ancienne. En , le Français Jacques Cartier remonte l’embouchure du Saint-Laurent, et en 1620, des Anglais, à bord du débarquent au cap Cod où ils fondent Plymouth. La guerre de Sept Ans (1756-1763) traduit une concurrence territoriale entre la France et l’Angleterre. Le conflit se déroule à la fois sur les continents et sur les mers. Le (1763) clôt cette guerre. La France se voit retirer une grande partie de son empire même si elle conserve l’essentiel de ces possessions aux Antilles, cinq comptoirs en Inde (Pondichéry, Yanaon, Chandernagor, Karikal et Mahé) et les Mascareignes (île Bourbon, île de France, île Rodrigues).alors que l’Angleterre sort renforcée puisqu’elle récupère le Canada et une partie de la Louisiane jusqu’au Mississippi.
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