Want to create interactive content? It’s easy in Genially!

Get started free

UNIVERSE PRESENTATION

Juliette Kohrs

Created on May 11, 2023

Start designing with a free template

Discover more than 1500 professional designs like these:

Corporate Christmas Presentation

Snow Presentation

Nature Presentation

Halloween Presentation

Tarot Presentation

Winter Presentation

Vaporwave presentation

Transcript

ANTHOLOGIE

Juliette Kohrs

Préface

Au debut, j’avais pensé à faire comme thème les sensations, où je me suis inspirée du poème « sensation » d’Arthur Rimbaud, mais malheureusement en faisant plusieurs recherches je n’ai pas trouvé ou alors très peu de poèmes à ce thème. Je pense que ce sujet était trop vague, j’ai donc préféré faire sur la nature car ça regroupe beaucoup de choses notamment la sensation. Je me suis aussi beaucoup orientée vers la nostalgie. Pour ce qui est mes recherches, ce qui m’a d’ailleurs prit le plus de temps,j’ai préféré choisir 1 poeme à la fois puis ensuite expliquer au lieu de tous les choisir en même temps. Cela fait un bon moment depuis que j’ai étudié la poésie donc je ne suis pas tres douée et je n’ai plus l’habitude du vocabulaire.

Sensation

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue : Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour infini me montera dans l'âme, Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, - heureux comme avec une femme.

« Sensations » de Arthur Rimbaud. Je trouve ce poème complètement pur et doux. C’est de la pire sensation : pas de mots, pas de pensées, le poète adolescent rêve de bonheur, un désir de liberté qu’il exprime avec le lyrisme. De plus, je trouve que l’assonance en e rajoute de la douceur quand on lit le poème à voix haute. J’aime également le fait que Rimbaud décrit la nature en la valorisant « les sour bleus d’été » « les blés », les sensations agréable, le touchée « picote par les blés », « foulée l’herbe menue », la vue, « la nuit claire », « les soirs bleus ».

SouvenirIsabelle Callis-Sabot Il y avait dans mon enfance Un grand figuier près du ruisseau ; Je lui parlais en confidence Du ciel du vent et des oiseaux. Il abritait sous son feuillage Mes jeux mes rêves ma candeur, Mon insouciance mon jeune âge Et tous les secrets de mon cœur. Auprès de lui, sage et docile, De longues heures je passais ; La nuit tombait, douce et tranquille, Au loin le rossignol chantait… Isabelle Callis-Sabot, 1993

J’aime beaucoup ce poème tout simplement car il me fait plonger dans la nostalgie et la mélancolie. Nous pouvons facilement se reconnaître dans ce genre de souvenir. Ici l’autrice raconte le sien et nous pouvons constater qu’elle en tient de bons souvenirs « mes jeux mes rêves ma candeur », « de longues heures je passais » et qu’elle est également plongée dans la nostalgie « mon insouciance mon jeune âge »

source: 123RF

Promenade bleu caillouElodie Santos Les pierres craquent sous les semelles
 L’herbe transpire ce matin
 Un beau soleil de printemps éclate au firmament
 Sous ce ciel bleu, on perçoit la couleur du vent Au pied de la colline va s’élevant un chemin près d’un étang
 Les cyprès dansent à l’horizon au dessus des vignes et des blés On entend un petit bruit de moteur tout juste près, tout juste doux
 Une petite fourgonette passe, c’est le marchand du village d’à côté On marche sur un mur de pierres, un petit pont est devant nous 
Dessous passe une rivière, couleur de pluie, souffle d’antan Cette promenade bleu caillou, couleur d’amour, je l’aime tant 
c’est pour moi tout ce qu’il y a de plus pur et de plus beau dans cette vie 
Couleur d’argent Elodie Santos, 2006

J’ai choisi ce poème car j’apprécie quand la nature est magniifiee et mise en valeur : ici, l’autrice a personnifié la nature « l’herbe transporte ce matin », « les cyprès dansent à l’horizon au dessus des vignes de blés ». Elle admire la nature et je peux sentir qu’elle respire la paix. J’ai l’impression qu’elle décrit tout ce qu’elle voit et qu’elle écrit son poème en même temps.
Source: 1stDibs

Réveil Si tu savais encor te lever de bonne heure, On irait jusqu'au bois, où, dans cette eau qui pleure Poursuivant la rainette, un jour, dans le cresson Tremblante, tes pieds nus ont leur nacre baignée. Déjà le rossignol a tari sa chanson ; L'aube a mis sa rosée aux toiles d'araignée, Et l'arme du chasseur, avec un faible son, Perce la brume, au loin, de soleil imprégnée. Jean paul Toulet

J’aime ce poème car l’auteur exprime ici son sentiment de nostalgie par rapport à une personne manquante. Le poème est certe court ( huitain) mais je trouve que c’est assez pour être touchant. C’est un peu comme « souvenir » d’Isabelle Callis Sabot. Jean Paul Toulet raconte son souvenir en étant plongé dans la nostalgie et c’est ce que j’aime.

source: ArtMajeur

Muets ils sontEsther Granek Assourdissante serait la mer si les poissons n’étaient muets… Assourdissante !… Leurs cris feraient vibrer la terre ! Mais la nature qui, sur nous, veille, a su épargner nos oreilles. S’entrebouffant, ou bien pêchés, muets ils sont. Qui s’en plaindrait ? Car enfin qui supporterait leurs cris d’horreur et de douleur ! Leurs cris d’effroi ! Cris de détresse et cris d’enfer ! Jungle en colère où tout est proie ! Ou bien pêchés. Pris aux filets. Lente asphyxie… Longue agonie tout en silence… Pour notre ouïe nulle nuisance ! Assourdissante serait la mer si les poissons n’étaient muets ! Muets ils sont. Qui s’en plaindrait ? Esther Granek, 2014

Je trouve ce poème très touchant et très juste. Il change des autres due à sa construction. : il n’y a pas de rimes et de paragraphes. L’autrice nous ouvre les yeux sur la pêche des poissons, je peux constater une sorte de pression pour le lecteur car il y a beaucoup de points d’exclamation comme si l’autrice était énervée et le fait qu’elle est transformée sa colère en poème est touchant je trouve car je pense que c’est un sujet qui lui tient à coeur. Il n’y pas grand chose à dire je pense sur le rythme ou le style car ce sont plus ses mots qui touchent.

source : AdobeStock

Les ColchiquesGuillaume Apollinaire Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s’empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là Violâtres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne Les enfants de l’école viennent avec fracas Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières Qui battent comme les fleurs battent au vent dément Le gardien du troupeau chante tout doucement Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

Je vais tout le temps me répéter mais encore une fois j’adore les poèmes qui évoque de la nostalgie. Le poème évoque la souffrance amoureuse qu’il a vécu pendant l’automne ( la saison de la mélancolie et de la nostalgie). Comparé aux autres poèmes les rimes ici sont des rimes suivies. Je trouve qu’avec ce poème on retrouve vraiment le style « chanson » due aux rimes et aux assonances dans les vers

Speakerty, sans nom

À AuroreGeorge Sand La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et qu’on la respecte en soi-même. Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre, elle t’aime. La vérité c’est ce qu’on croit En la nature c’est toi-même. George Sand

- [ ] J’ai choisi ce poeme car l’auteur célèbre la nature grâce à ses adjectif mélioratifs sur la nature « elle est belle pour qui la voit » « elle est bonne à celui qui l’aime » il exprime le fait que nous devrions faire attention à la beauté qui nous entoure, que nous devons apprécier la nature avec le champ lexical de la nature. Les anaphores en début de vers donnent une impression de chant et une accentuation du message de l’auteur.

Istock, sans nom

Mon vieux chêne Je me suis adossé au pied de mon vieux chêne Dont le cœur s’est brisé par l’usure des ans Et j’ai senti monter en moi comme une peine Cet arbre que j’aimais n’a plus beaucoup de temps. Son tronc est plissé comme un beau centenaire Et ses racines ont bu toute l’eau des saisons Il n’a pour seul ami qu’un grillon solitaire Et des oiseaux ravis pour unique passion. Des chuchotis s’animent au bout de ses branches Et le vent hurlant de par la brande pleure L’été s’en est allé et son âme s’épanche Sur quelques graffitis bien connus des flâneurs. Et son corps va mourir aux franges du destin Les heures du cadran sont désormais comptées Il partira sans but dans le morne matin Et je serai présent pour l’écouter pleurer. — Stéphen Blanchard

’aime ce poème car l’auteur ici parle de son chêne avec qui il a beaucoup de souvenirs, mais aussi car nous pouvons également nous identifier à Stephen Blanchard, c’est à dire que nous avons aussi peut être un souvenir d’enfance que ce soit un arbre, un jouet… On ressent ce qu’il dit par sa manière de décrire son chêne. Le poème n’est pas triste, au début l’auteur exprime avec l’euphémisme que son chêne va mourir mais ne le dit pas si brutalement

Jardindefrance.org Le chêne des sorcières en forêt de saint-avold, P.Strozyk, 1996

La biche La biche brame au clair de lune Et pleure à se fondre les yeux : Son petit faon délicieux A disparu dans la nuit brune. Pour raconter son infortune A la forêt de ses aïeux, La biche brame au clair de lune Et pleure à se fondre les yeux. Mais aucune réponse, aucune, A ses longs appels anxieux ! Et le cou tendu vers les cieux, Folle d'amour et de rancune, La biche brame au clair de lune.

J’aime beaucoup ce poème car je le trouve original, il exprime la mort d’un proche sous la forme d’un autre animal. Les hyperboles « et pleure jusqu’à s’en fondre les yeux » et la ponctuation accentue ce manque de ce proche. J’ai l’impression que ce poème est exagéré mais ce n’est pas du tout le cas M.Rollinat s’exprime juste très bien et donc réussit a me sensibiliser. Je pense que l’autrice a choisit la biche car c’est un animal très mignon et qu’elle voulait nous sensibiliser et toucher.

Artmajeur Biche au clair de lune, Lorenz

VictimeKamal Zerdoumi Notre Terre corps meurtri fait de beauté défigurée et de la poussière de nos morts d’arbres abattus exécutés dans les forets d’ou fuit le chant de l’oiseau étouffé par les tronçonneuses d’hémorragies de pétrole et d’océans en deuil de requins à la dérive qui rougissent le silence des eaux Notre Terre à l’air irrespirable dans le poison des villes à la nature inaccessible comme un rêve lointain que le citadin amnésique n’ose plus faire Notre Terre que l’orgueil luciférien transforme en enfer Kamal Zerdoumi

J’aime ce poème non pas pour sa structure mais pour sa signification: il dénonce les problèmes environnementaux et nous fait nous rendre compte de nos actes envers la planète. Je trouve que c’est une magnifique interprétation de notre réalité. Les vers me donnent l’impression qu’en lisant le poème, il y a une pause à chaque vers ce qui rend le poème encore plus émouvant.

Pinterest