Want to create interactive content? It’s easy in Genially!

Reuse this genially

Séance n° 9 Les vanités

Zoé Ioannou

Created on May 1, 2023

Séance d'histoire de l'art de niveau 2nde

Start designing with a free template

Discover more than 1500 professional designs like these:

Transcript

hISTOIRE DE L'ART

LES VANITÉS

Commencer

sOMMAIRE

1. Définition du mot

2. Définition du genre

3. Galerie

4. Symboles

5. Conclusion

Définition du mot

La vanité est d’abord un genre pictural, une catégorie de nature morte. La nature morte représente des objectifs inanimés pour explorer leurs caractéristiques matérielles (forme, lumière, couleur ou texture). Les objets représentés dans les vanités ont, pour leur part, une valeur symbolique et véhiculent un message d'ordre moral : notre mort est inéluctable. Ainsi, la vanité est une représentation allégorique de la mort, du temps qui passe et de la vacuité des activités humaines.

Définition du genre

Antiquité
Moyen Âge
XVIIe siècle
Epoque moderne

Antiquité

Dès l’Antiquité, les philosophies gréco-romaines insistent sur le caractère éphémère de la vie. Du « memento mori » (qui se traduit par « souviens-toi que tu es mortel ») de la pensée stoïcienne au « carpe diem » de l’épicurisme, l’homme est exhorté à vivre sa vie de façon modérée et équilibrée.

Tête de mort avec les attributs du mendiant et du roi, avant 79 av. J.C. Mosaïque de Pompéi. Naples, musée archéologique nationale.

Moyen Âge

Au Moyen-Age, on trouve des représentations de la mort dans bien des livres d'heures et des psautiers, c'est-à dire des livres religieux qui rappellent aux hommes la vanité de l'existence terrestre. On en trouve aussi sur les murs de bien des bâtiments religieux.

Lettrine D du Livre des Heures de Dionora d'Urbino, 1480

La mort et la pucelle, détail d'une danse macabre de 1492

Les trois morts et les trois vifs, Psautier de Robert de Lisle, milieu du XIV° siècle

Cette page est protégée par mot de passe

Introduire le mot de passe

XVIIe siècle

Au XVIIe siècle, avec le mouvement baroque, le genre de la vanité prend toute son ampleur, car il entre parfaitement en résonance avec la vision du monde et de l'homme particulièrement pessimiste de ce mouvement artistique. À travers ces peintures, l'Homme est exhorté à méditer sur sa condition. Le spectateur doit prendre conscience que les divertissements de la vie ne font que le détourner de la seule pensée essentielle : celle de son trépas, et donc de son salut. Ces toiles proposent une leçon chrétienne : il appartient à l'Homme de méditer sur sa condition et la fragilité de la vie terrestre pour se préparer à la mort par une vie morale et ascétique.

Philippe de Champaigne, Vanité ou allégorie de la vie, 1644

Un message déjà contenu dans la Bible : Vanitas vanitatum et omnia vanitas

Pieter Claesz, Vanité avec violon et bille de verre, 1628

Simon de Renard de Saint André, Les Plaisirs vains, 1613

Hendrick Andriessen, Vanité avec globe, sceptre, et crâne couronné de paille, 1650

Époque moderne

Alors que le genre disparaît au XVIIIe siècle, les ravages des deux guerres mondiales, le sida, le net recul de la religion, l'étiolement des valeurs amènent les artistes à interroger le sens de la vie à partir de la finitude de la vie humaine et l'absurdité de l'existence.

James Hopkins, Vanitas, 2007

Laurent Meynier, Nature morte avec hamburger, coca light et vanité, 2010

Cette page est protégée par mot de passe

Introduire le mot de passe

Cette page est protégée par mot de passe

Introduire le mot de passe