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Citations philo

Athénaïs Bouillé

Created on April 25, 2023

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Transcript

Accroche : Affaire Brancusi Loi de 1922 aux USA permettait aux oeuvres d'art de ne pas être taxées à la douane. Or son oeuvre "the bird" va être retenue par la douane sous prétexte qu'il ne s'agirait pas d'une oeuvre

ART

latin "ars" (savoir faire)grec « tekhnè »

Oscar Wilde

Paul Valéry

Leonard de Vinci

"Faites toujours que votre tableau soit une ouverture sur le monde"

"L'artiste vit dans l'intimité de son arbitraire et dans l'attente de sa nécessité"

“La vie imite l'art bien plus que l'art imite la vie" "tout art est parfaitement inutile"

Robert Fillou

Hannah Arendt

Monet

"Je peins ce que je vois, et non ce qui plait aux autres de voir"

“Elles ne sont pas fabriquées pour l'Homme mais pour le monde, qui lui est destiné à survivre à la vie limitée des mortels"

"L'art est ce qui rend la vie plus intéressante que l'art"

Kant

6'

"Le beau est ce qui plait universellement sans concept"

ART

hume

Todorov

Rue rivoli, PAris

"Le beau n'est que le début du laid qui s'engage simplement à ne pas déranger"

"La solitude provisoire aura engendrée une communication infinie"

"Elegant et beau ne sont pas des qualités absolues mais relatives et ne nous plaisent par rien d'autres que leur tendance à produire une fin qui est agréable"

Jean dubuffet

12

Paul Klee

Baudelaire

11

10

“ Je trouve cette idée de beauté une bien maigre et peu ingénieuse invention"

"La modernité c'est le fugitif, le contingent, le transitoire c'est la moitié de l'art dont l'autre moitié est éternelle" "dites a la vermine qui vous mangera de baisers que j'ai gardé la fome et l'essence divine de mes amours décomposés"

"L'art ne reproduit pas le visible mais rend visible"

13

Van gogh

Rimbaud

14

"Il faut être voyant, se faire voyant"

"Tu verras, ces toiles te diront ce que je ne peux pas exprimer par la parole"

4. Le jugement de gout - Relié aux sens, au plaisir, à notre attente du beau. Jugement en fonction de notre sensibilité. Dépend de nous pas de l'objet. = Hippias Majeur, Dialogue Socrate et Hippias - Agrément et beauté : Dire que Margaux est plus belle que victoria = jugement de goût je fais entrer mon opinion, préférences en terme d’agrément Agrément : sens et goût personnelle Beauté : Indépendant du goût concerne l’esprit et est de l’ordre du sublime. Il dépasse l' agréable et l'utile. Kant : Le beau nous interesse par analogie au bien 5. La beauté comme motif d'admiration - Respect, créer de la distance avec le spectateur Arendt : Différence entre consommation et contemplation Bergson : Propres des artistes de voir les choses pour elles mêmes en dehors du prisme de l'action
Définition : - Production concrète de beauté - Effort de réinvention - Tableaux dans un musée - Un accès au divin - Un moyen de donner sens à la vie ? ou "un luxe mensonger" Camus 1. L'art précédé par la technique - L'oeuvre suit des règles de fabrication mais n'a pas de règles d'utilisation. Ne peut être ni jetée, ni usée ni consommée. Dépasse l'éfficace et le concret. - Un détournement du savoir faire - Moyen de rémémoration, un vecteur de temporalité = Hannah Arendt 2. Le rôle de l'artiste entre mensonge et vérité - Une séléction de l'imitation pour créer une expérience de séduction = Poétique d'Aristote -Art relève du beau si l'oeuvre reproduit le réel = Réalisme 19 ème (artiste jugé sur sa capacité technique) "Mimesis"grec. Platon dira que cette reproduction n'a pas de sens dès lors qu'elle n'est plus dans le monde intelligible - Rester fidèle ou instaurer un aspect lyrique ? Le courant des Romantiques = Reproche de Platon à Homère - Imiter la nature au profit d'une subjectivité profonde 3. Autonomie du champ artistique - La modernité, créer un lien étrange avec son époque = Procès de Baudelaire - Casser les codes du beau = Art moderne comme expression de la liberté : Jean Dubuffet, les ready made de Marcel Duchamp, aspirateur sous plexiglas de Jeff Koons

ART

Platon

Rousseau

Bonheur

- Mythe des hommes boules“Notre espèce ne saurait être heureuse qu’à une condition c’est de réaliser son désir amoureux" - : Tonneau percé, aussitôt rempli aussitôt vide Satisfaire désirs ne suffit pas "Il vaut mieux être un homme insatisfait qu'un porc satisfait"

Aristote

« Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède »

Le banquet

Gorgias

“Personne ne choisirait de posséder tous les biens de ce monde pour en jouir seul” "Le souverain bien"

Nouvelle Héloïse

Kant

Pascal

Bonheur = "idéal de l'imagination" Subjectif, ne peut être défini Dépend de conditions que nous ne maîtrisons pas

Schopenhaeur

"Tous les Hommes recherchent d'etre heureux"

“La vie est comme une pendule qui oscille : elle balance entre les deux pôles de la souffrance : le manque et l’ennui”

Senèque

"Tout le monde veut une vie heureuse mais lorsqu'il s'agit de voir clairement ce qui rend telle, c'est le plein brouillard"

Bonheur

Définition :Etre heureux, désir universel, qûete de tous qui échappe à notre maitrise (hasard évenements) « le bien souverain »Volonté de satisfaire un désir. Nous travaillons : pour espérer accéder au bonheur.Bon-heur : ce qui arrive par chance 1. Bonheur et plaisir Plaisir : satisfaction momentanée (manger un gâteau) évanescent. Ruse de la nature pour vouloir rester en vie. Joie = signe de l'autoréalisation Bonheur : état complet et durable, dépasse joie et plaisir Imaginer le bonheur sans plaisir n’est pas possible Difficile à définir Kant : « personne ne peut jamais dire en terme précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut », un idéal de l'imagination,mirage qui s’éloigne à mesure que l’on avance Bonheur peut être recherché dans la foi Entreprise personnelle difficile Sacrifier une part de son bonheur personnel pour accomplir son devoir moral. Le bonheur individuel serait qq chose de trop égoîste. De plus, les Hommes ne vivant pas dans le présent comme les animaux ils leur seraient difficiles de vivre réllemet heureux.Mais possibilité de cultiver son jardin secret, Voltaire 2. Une qûete sans fin Schopenhauer : « le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir, la satisfaction de aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable » « La vie oscille comme un pendule de droite à gauche de la souffrance a l’ennui » Nous ne pouvons jamais être heureux car notre existence est orientée par le désir : témoin d’un manque, d’une souffrance impossible à combler, cycle du désir sans fin. Plaisir : suppression de la souffrance de façon momentanée Nous n’avons pas conscience de ce que nous possédons il faut le perdre pour s’en rendre compte.La souffrance est aussi bénéfique dans notre vie. Platon : « L’objet du désir pour celui qui éprouve ce désir est quelque chose qu’il n’a pas et qu’il n’est pas lui-même quelque chose dont il est dépourvu » = Mythe des Hommes boules
3. Se rapprocher de cet idéal, se méfier de nos désirs Hédonisme, plaisir comme finalité: bonheur = satisfaction de nos désirs dans le plaisir. Calliclès (Gorgias de Platon) Etre heureux c'est trouver le plaisir par tous les moyens. L'ivresse du plaisir, renouvellement sans cesse = malheur profond que l'on veut oublier "divertissement" de Pascal. Nous permet aussi d'éviter la mort = logique de déception Tonneau percé Danaïdes Mais attention tous les plaisirs ne se valent pas il faut donc les choisir Épicurisme : Distinguer les désirs (ce qui pousse vers le contingent et qui est changeant) pour ne pas s’éloigner du bonheur, discerner pas accumuler : naturels et nécessaires : besoins naturels et non nécessaires : désirs préférentiels ( boire : naturel mais boire de l’icetea n’est pas nécessaire) non naturels et non nécessaires : obstacles au bonheur ex: richesse. =heureux si tous nos désirs stables sont satisfaits et que nous avons appris à ne rien désirer d’autres. Absence de douleur (epicure) = Aponie et Ataraxie. Fuir les désirs qui créent des troubles et se contenter des plaisirs simples : stabilité. Passe aussi par l'honneté Aristote sinon nous serions torturé par les remords Stoïciens : Distinguer ce qui dépend de nous (jugements, tendances, désirs) et ce qui ne dépend pas de nous (corps, fortune…) Ne plus être esclave de ses désirs Platon : ne pas oublier qu'on aspire surtout à la vérité et à la justice. 4. Le désir, n'est pas si néfaste « Malheur à qui n’a plus rien a désirer » Rousseau Bonheur vient de l’action de désirer. Quand on désir on projette notre bonheur ce qui nous rend heureux (jouissance). On idéalise ce que l’on souhaite Homme peut accèder au bonheur grâce à son imagination (force consolante) Spinoza : désir est ce qui pousse les Hommes à continuer d'exister. Aristote "le bien souverain" l'Homme doit mener une vie vertueuse, accomplir ce pour quoi il est né pour accèder à la plénitude stable = Eudémonisme : Le bonheur est une finalité

Nature

Freud

L'avenir d'une illusion

Principe responsabilité

Jonas

“À l'occasion d'une catastrophe produite par les éléments elles oublient cette dispersion culturelle ses difficultés et ses hostilités internes et se souvient de la grande tâche commune qui est de se conserver contre la supériorité de la nature”“La tâche principale de la culture sa véritable raison d'être et de nous défendre contre la nature” “C'est armé de ses forces que la nature se dresse contre nous grandiose cruel impitoyable et nous met à nouveau sous les yeux notre faiblesse et notre détresse alors que nous avions cru y échapper par le travail culturel”

BAcon

“Agit de façon que les effets de ton action soit compatible avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre”

“On ne triomphe de la nature qu’en lui obéissant”

Mill

descartes

Discours de la méthode

la Nature

“Les attributs les plus respectables de l’humanité résultent non de l’instinct mais de la victoire sur l’instinct”

“Nous rendre comme maîtres et possesseurs de la Nature”

arsitote

“La nature ne fait rien en vain"

spinoza

L'Homme n'est pas maitre de la nature mais en fait partie "Comme un empire dans un empire"

“On ne triomphe la nature qu'en lui obéissant"

Nature

Définition : Entités et processusdont l’existence est indépendante de l’homme. Ensemble du réel gouverné par des lois physiques. Ontologique : nature renvoie à l'essence des choses Métaphysique : La nature possederait sa propre finalité Pré-socratique : organisation, le mouvement de la matière Aristote : L'être naturel, qui contient en lui-même son "principe de mouvement et de repos", se distingue alors de l'artefact Grec:"Phusis", Latin "natura" . Nature = matière et forme -> Hylémorphisme. Tout élément de la phusis tend vers une forme finale. le "ce en vue de quoi" Rousseau : Etat de naissance des Hommes avant qu'ils arrivent en societé Principe interne de production et de développement d'un être. Nature : essence. Distinguer le "naturel" de "l'artificiel", et "l'innée" de "l'acquis" 1.Nature : Création de Dieu Descartes et Leibniz : Les règles de la nature proviennent de Dieu. Descartes : La nature est sans faille, les maladies aussi . 2.Rendre compte rationnellement de la nature libère l'Homme de ses peurs du surnaturelles. Nature : Objet de science "Il faut donc que ces grandes coupes de gène organique répondent à une donnée théorique, qu’elles tiennent à une loi"Cournot (Matérialisme, vitalisme, rationalisme). Nature régit par des lois, reproduction des phénomènes = trouver ces lois c'est ordonner la nature Physique épucurienne : Matérialiste et antifinaliste, = ATOMISME. Pour eux, les dieux existent mais ne s'occupent pas de la nature comme on l'entend dans les mythes et la nature n'est pas bienveillante pour l'Homme. Lucrecèce = Nature : présence d'atomes et de vide. Les atomes en mouvement constant pour former des agrégats. Explication physique rejette le finalisme (finalité pour exprimer l'univers) refus du finalisme interne : rien ne nait pour que l'on en fasse usage Science : donne de nouvelles possibilités (santé, informatique, énergie) ET la possibilité de tout détruire à l’aide de la bombe atomique.“Maîtres et possesseurs de la nature" Descartes Sommes nous devenus maîtres et possesseurs ? Oui, mais la nature aura toujours le dernier mot : le hasard de Darwin nous empeche de tout controler. Aristote : Hasard = cause efficiente, cause d'ou part le changement L'Homme n'appréhende que des fragments de cette nature 3. Repenser notre impact Respect. = « Deux fleuves se sont vu attribuer une personnalité juridique » (Whanganui en Nouvelle Zélande, Gange en Inde).En réalité, l'Homme peut-être perçu comme un être pensant, qui fait face à la nature plus qu'il n'en fait partie. La nature est déterminée, l'Homme est libre.Spinoza : L'Homme fait partie de la nature mais simplement en tant qu'intéraction "n'est pas comme un empire dans un empire". Utilisation effrénée, doit être aussi soumise à des limites. Repenser un nouvelle impératif catégorique.« Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur Terre » Hans Jonas, principe de responsabilité. Merleau-Ponty: Phénomenologie remise en question de la réduction du monde à un objet, la nature façonnable à merci.
3.Le comportement de l'Homme est-il naturel ? Une nature humaine ? Nature humaine : Identité stable formée de plusieurs propriétés permanentes qui le distinguent des autres vivants (essence). Opposition de l'inée et de l'acquis. Inée : nature, comportements instinctifs du à notre appartenance au Homo sapiens sapiens. Transmission par hérédité biologique. Acquis : culture, aspects conventionnelles et institutionnelles que l'on doit à la société. Transmission par héritage social. Cela nous permet : 1) Concevoir l’humanité comme un tout indépendamment des différences culturelles. 2) Si une nature humaine existe et qu’on ne possède pas ces critères : on peut être rejeté de l’humanité (homosexualité, contre nature). 1) « Tout est fabriqué et tout est naturel chez l’Homme » Merleau Ponty.Comportements compliqués à caractériser : naturel de manger (besoin universel commun à tous) mais on assiste à des variations (façon de manger,ce qu’on mange) = culture 2) Rousseau : L'Homme a une nature universelle fondamentalement bonne mais la societé le corrompt. Perfectibilité de l'Homme : capacité à acquérir des choses. Opposition Homme vertueux par nature et Homme lié à une culture. 3) Caractères innées, mais cependant l'Homme est un être inachévé à qui on ne peut attribuer de nature. = Fait social, Durkeim, influences extérieures, Acculturation.Homme=produit de culture. 4) Sartre: Pas de nature humaine mais nos choix déterminent notre identité. "L'Homme n'est que ce qu'il décide de se faire" "L'existence precède l'essence" 5) Kant : La nature, nous distingue des machines, notre corps biologique est soumis à une autorégulation, un organsime qui ne peut se reproduire comme un rou 4. La nature un modèle ? Mills : Refuse de règler notre conduite à la nature mais il est impossible de s'affranchir de la nature(p.115) Culture : corrige la nature Freud : Culture = effort de l'Homme pour dominer la nature Bacon : On ne triomphe la nature qu'en lui obéissant

Culture

Merleau Ponty

freud

françois truffaut

"Effort de l'Homme pour dominer la nature"

“Chez l'Homme, tout est fabriqué et tout est naturel"

Film l'enfant sauvage

Montaigne

Rousseau

"Nous considérons comme barbare ce qui ne relève pas de nos habitudes"

"La nature a fait l'Homme bon et heureux mais la culture le déprave et le rend misérable"

Platon mythe de protagoras

Platon mythe de therth

technique

Epimethée et Promethée devaient distribués les qualités sur Terre. Epimethée les distribuent mais oublie les Hommes. Pour faire face à cela Promethée part voler le feu et la technique au dieu forgeron Héphaïstos et en dote les Hommes

La technique affaiblit l'Homme et atrophie sa mémoire

Définition : Formation de l’esprit, " culture générale" s’acquiert par l’éducation « se cultiver » , s'oppose à l'inée.Sens collectif : Ensemble des pratiques, des croyances, et des connaissances propres à une communauté transmises de génération en génération. Chaque culture à une identité et une histoire propre Sens universel : Processus de développement artificiel basé sur le travail humain, s’oppose à la nature (religion, art…).Phénomènes culturels universels liés à une triple identité de l’homme : son identité individuelle, collective et universelle (indissociables) Association récurrente culture à et nature : " sauvage" qq de pas civilisée ou " mœurs contre nature". On critique autant celui qui est naturel que celui qui est contre naturel 1.Qu’est ce que la culture ? La transformation de la nature par l’homme. Activités qui transforment la nature : production matérielle (vêtements), intellectuelles (idées) et morales (valeurs, croyances). Eléments pas naturellement présents (acquis, inventé, créé, transmis par l’homme) Phénomène culturel = fondement de l’histoire humaine Un ensemble particulier d’institutions. Culture = ensemble de pratiques/ représentations propre à une société historiquement et géographiquement définie. Chaque culture renvoie à des règles, valeurs caractéristiques d’un mode de vie. Systèmes culturels =civilisation (état d’avancement d’une culture, des moeurs, art) Peut induire une hiérarchie entre les cultures (civilisation plus évoluées ou plus civilisés) Un développement individuel culture = Processus permettant l’intégration d’un individu (savoirs, codes societé) 2.La culture dénature-t-elle l'homme ? Homme différent des animaux -> savoirs + transmission Capacité d’évolution Rousseau= Perfectibilité. Peut entraîner notre perte une fois sorti de l'état de nature “l'homme retombe plus bas que la bête”-> si il perd ce qu’il a acquis et ne possèdant plus l’instinct animal, il est démuni. perfectionnement : origine des malheurs du à la morale et les vices produits, sortie de lneutralité propre à l’état de nature. 3.En transformant leurs conditions au moyen de ce qu'ils ont acquis, les êtres humains deviennent-ils meilleurs? Critique de la culture au nom de la nature. Guerres, crimes, esclavages la nature de l’Homme n’était-elle pas plus simple ?Rousseau = l’innocence primitive. Remise en cause des bienfaits de la culture renforcée par le constat du caractère relatif des normes sociales et culturelles (Lévi Strauss). Dénoncer certaines particularités culturelles face aux éléments plus universelle de la natureDiogène : Détermination à mener une vie anticonformiste se moque de la reconnaissance sociale il vivait simplement. Transgressait les règles sociales et culturelles se réclamant de la nature. Il vit un enfant boire de l'eau avec ses mains et se dit que le Goblets était superflu il le jette il expose une manière de dénoncer l'arbitraire des normes culturel au nom d'une loi supposée naturel
SUITE : Une nature humaine Imaginer l’homme avant sa transformation est ce que ça à un sens ? Homo sepiens ont toujours vécu en groupe est transmis un savoir. Héritage culturel modifié selon son environnement culturel Paradigme perdu, Edgar Morin : évolutions culturelles anatomiques de notre espèces interdépendantes. Espèce humaine = changement et acquisition non une nature stable. Le propre de l'homme est de ne pas avoir de nature 2.Il y a t’il une nature humaine ? On naît Homme ou on le devient ? Enfant sauvage de François Truffaut : nature humaine universelle n’existe pas.Tout ce qui constitue l’homme dépend de la culture Même les phénomènes biologiques ne définissent pas la nature humaine car ils sont similaires à ceux des animaux. Voir google docs

Culture

Définition : Ensemble des moyens artificiels pour parvenir à une fin déterminé Fonction utilitaire vise à améliorer l'éfficacité de l'activité humaine Aide les individus à transformer la nature.(aspect matériel, intellectuel) « Techné » grec technique : fabriquer, produire, construire 1. Autonomie naissante : entre savoir et savoir-faire Matériels : utilisation des outils / Intellectuels : Apprentissage des procèdés de fabrication Caractère évolutif: devient plus complexe au fil des années = Processus d'automatisation. Outil : nécéssite l'énergie de l'Homme. C'est un prolongement de la main + moyen de concrétisation de la pensée. Machine : indépendante. Robot : propre autonomie, programmé. Possède un caractère cumulatif : Je me sers de ce que je viens de produire pour produire autre chose. (ex : roue) Technique possède son propre discours : la technologie et ses propres règles. Descartes, Discours de la méthode : Progrès technique améliore la condition humaine. Si technique permet la connaissance scientifique : puissance augmente = apprivoiser les forces de la nature. "Maitres et possesseurs" 2. Mais est ce proprement humain ? Habilité technique = marque distinctive de l'humanité qu'il met à profit dans le travail pour transformer la nature. Distinction Homme/ animaux : repose dans la réalisation consciente de sa production. Même si objets réalisés semblables, nous possèdons la capacité de penser le modèle avant de le réaliser = KARL MARX - Caractère transmissible distingue l'homme de l'animal Bergson, Evolution Créatrice : Bien plus qu'un Homme savant (Homo sapiens) nous sommes des Homo Faber : être capable de fabriquer des outils, lui confère une intelligence Mythe de prométhée et d’epimethee de Platon Technique pour pallier un manque.Technique marque de l'intélligence humaine Aristote = main = combinaison intelligence et la technique. = Créateur.La technique se distingue de l'action comme activité de production. L'action poursuit un but, la technique réalise un objet. Elle se démarque également de la production naturelle, car l'objet produit l'est artificiellement. Homme différent de l'animal : il chercher à transformer la nature, faire évoluer le travail, alors que l'animal s'adapte à cette nature. L'Homme habite dans son monde habitable artificiel 3.Un accès au bonheur ? Lévi-Strauss : Moyen privilègier de trouver des solutions aux problèmes Voir la technique comme cause directe du bonheur serait excessif. Le bonheur état durable ne dépend pas que du confort matériel. Permet de se libérer de l'état de survie mais n'assure pas une belle vie. Sa valeur crée ne se conçoit qu'à l'intérieur d'ibjectifs et d'usages définis. 4. La technique nous libère du temps Voiture, train, avion : nous permettent de nous déplacer et de gagner du temps. Peuvent automatiser aussi les tâches répétitives Bergson, évolution créatrice, améilore les conditions de vie = positivisme, foi en le progrès technique 5.Mais l’évolution de ce progrès technique peut elle se retourner contre nous ? Etres dependants de la technique : « Nous vivons le temps des objets: je veux dire que nous vivons à leur rythme et selon leur succession incessante » Jean Baudrillard, société de consommation Technologie prend aujourd’hui beaucoup plus de places = téléphone extension de nous même
4.Limites de la technique , dangers Limiter la technique pour ne pas qu’elle s’ancre en nous (exemple d’une puce qui nous serait implantée) rester un objet séparé = Neuralink Elon musk.Conserver une attitude vigilante. Technique peut devenir source de malheur et d'aliénation. Si elle n'est pas rattaché au progrès moral elle peut transformer l'homme en esclave de ses propres productions. L'être humain se rend malheureux en tentant de façonner le monde à sa gloire. Il ne fait que travestir la nature dont Rousseau pense qu'elle est le meilleur en lui. En ce sens, le progrès technique qu'accomplit l'être humain lui nuit, car il n'est que le fruit de l'orgueil qu'il développe en société Arendt : Soumis aux impératifs de productivité, la technique ne s'adapte plus à l'homme mais force l'homme à s'adapter à elle. Règne technique de Jacques Ellul Heidegger : Arraisonnement de la nature, l'Homme veut soumettre la nature à sa raison en voulant extraire sa force. VOIR GOOGLE DOCS

Technique

Définition : Moyen d’épanouissement / obligation et un moyen d’aliénation. Se réaliser ou s’aliéner? "travail c’est la santé" = Faire des efforts se confronter à des résistances et accepter des contraintes.Travail : sur soi, domestique, scolaire. Valeur centrale de notre société, activité principale de l’Homme, produire un effort et percevoir une rémunération = nous permet une forme d'indépendance + ce qui transforme la nature pour satisfaire les besoins de l'Homme. Latin "Tripalium" : instrument de torture 1. Le travail nous rend libre en nous rendant humain Karl Marx : Travail nous distingue de l’animal, nous libére des contraintes de la Nature permet de réaliser notre humanité. Permet de former l'Homme moralemen c'est un devoir à soi-même. Satisfait la conscience morale et la fierté humaine, permet le dépassement, FREUD : c'est un bien en lui-même.Le travail forme à la sociabilisation (diversité des techniques + coopération sociale, communication= division du travail favorise l'échange.) Hegel : travail et langage sont liés il les considère comme les deux premières « extériorisations » de la conscience dans sa relation de « reconnaissance » par les autres consciences. C'est en travaillant avec les autres que le langage, le rapport humain et la communication se sont développés - Une liberté par rapport à la nature, faculté d'apprentissage et de dépassemnt, d'indépendance (financier).Travail intellectuel = apprendre et de penser par soi-même. Moyen de créer des objets qui deviennent des œuvres, ce qui, pour Hannah Arendt, libère l'homme d'une tâche répétitive et vaine Animal est déterminé par son instinct et soumis à des besoins vitaux, reproduit à l’identique les mêmes actions Homme : Travailler = différer la satisfaction de ses besoins > les discipliner en exerçant sa volonté > réaliser un projet conscient Capacité d’innovation progresse grâce à sa perfectibilité Rousseau, transformation de la nature + de soi-même.Transformer la nature pour l’adapter à ses désirs 2/ l’aliénation au travail Adam et Eve : Adam puni par Dieux au travail, associe travail et douleur et l'effort: « tu travailleras à la sueur de ton front ».Bible : travail = conséquence du péché. Par ailleurs, l'idée que le travail rend libre a été exploitée au XX° siècle par des idéologies comme le nazisme ou le stalinisme, alors que c'est l'asservissement voire la destruction des hommes qui a effectivement été mis en place. Même si le travail forme la conscience du travailleur grâce à l'acquisition du savoir technique, de nombreux travailleurs semblent plutôt aliénés que libres. Film de Charlie Chaplin Les Temps modernes, le travail n'est pas libérateur, les ouvriers = êtres mécaniques répétant à la chaîne, inlassablement, le même geste toute la journée. Le personnage de Charlot est même pris dans les rouages de la machine : il devient un objet, il subit. Sedentarité: Hommes hiérarchisés, certains devaient travailler pour d'autres. = Travail comme contrainte Grecs : Travailler est méprisable = réserver aux esclaves. Les nobles font de la politique ou de la philosophie. Praxis : valeur liée à l'activité en soi (philo) Proesis : valeur liée aux résultats de l'activité (objet du travail) OR Hegel : ceux qui ne travaillent pas dépendent des autres = Dialéctique du maître et de l'esclave, le travail, au départ « subi » par un être dépendant, forme et éduque le travailleur. Celui-ci acquiert des savoirs et des savoir-faire qui constituent une formation essentielle. Le maître, au contraire, sombre dans l'oisiveté, l'ennui et la guerre destructrice.Aliénation : être étranger à soi-même, dans ce cas étranger à son essence. Travail déshumanisant (exploitation) Marx : captitaliste 1. ouvrier à la chaîne ne se reconnaît pas dans ce qu’il fait, extérieur à ce qu’il produit ne voit pas le résultat de ses efforts = aliénation comme dépossession des résultats du travail de l’ouvrier 2. ouvrier considère comme marchandise et plus comme une personne Il devient un moyen utilisé, un outil pour son patron = aliénation comme dépersonnalisation 3. Ouvrier plus considéré comme un Homme capable de déployé une énergie physique et intellectuelle ruinant son esprit par contrainte = aliénation comme déshumanisation. Nouvelles souffrances du travail > destruction du monde social du travail. Instrumentalise les gens. Mais ces personnes peuvent se défaire de leur moral pour ne pas perdre leur travail. Travail sous payé = travail aliénant 3. Comment donner sens au travail ?Loisirs : activités séparées de la sphère du travail. Loisirs présents pour retrouver des forces pour retourner travailler + soumis à la loi du travail : obligation de travailler pour se les payer Est ce des vrais loisirs ? Jean Baudrillard : apprendre aux hommes à faire bon usage de leur temps libre. Loisir : « skholè » tempes livre dégage de la sphère du travail (gratuité + liberté) Repenser le travail : Travail dans lequel on s’épanouit Réflexion, capacité, identité Réaliser son humanité et sortir de son individualité pour se lier à autrui pas à la hiérarchisation.

TRavail

vérité

Protagoras

Accroche : "Bocca della verità" sculpture de marbre assimilée à un masque (à Rome). Elle aurait tranchée la main de tous ceux qui ne disaient pas la vérité. La vérité apparait comme une vertue essentielle depuis l'empire romain

"aléthéia" latin

“L'Homme est la mesure de toutes choses"

Benjamin constant

Faiblesse du vrai

nietzsche

“La vérité n'est donc un devoir qu'envers ceux qui ont le droit à la vérité"

“Le menteur à une éthique douteuse c'est quelqu'un pour qui la vérité est momentanément indisponible"

“Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu’elles le sont”"Nous avons l'art pour ne pas mourir de la vérité"

Katherine Viner

Jankeleivch

ALain

“Does the truth matter anymore?"

“Il y a des vérités qu'il faut manier avec une précaution infinie à travers toutes sortes d'euphémisme et de périphrase"

10

Socrate

“Le doute est le sel de l'esprit"

franz kafka

Film Simone

“Je ne sais qu'une seule chose c'est que je ne sais rien" = Un savoir toujours recherché jamais possedé

“Il est difficile de dire la vérité, car il n’y en a qu’une, mais elle est vivante, et a par conséquent un visage changeant”

“Je me demande si nous ne sommes pas dans une societé qui commence à confondre droit et devoir, mensonge et vérité"

Définition : correspondance entre le langage et la réalité. Cohérence qui repose sur la logique et une non-contradiction vérités subjectives : les croyances, opinions vérités objectives : démonstrations vérités matérielles : adéquation entre parole et fait vérités formelles : raisonnement conforme à la logique 1. La religion : La vérité est croyance tenue pour vraie. Il s'agit d'un postulat de rationnalité que chacun réalise Raison : Faculté de l'Homme à concevoir le vrai de l'erreur = critère d'évidence.Or nous tenons souvent pour vrai les choses que nous cherchons à prouver. L'évidence ne suffit pas, nous ne sommes pas des juges infaillibles (Dieu)."il faut préferer son ami à son chien" 2. Vérité et doute Pour les sceptiques, il n'y a pas de vérités objectives. La vérité est subjective "L'Homme est la mesure de toutes choses" Protagoras = Relativisme. Rester sans jugement pour ne pas etre tromper par la raison et les sens. Une vérité impossible. Pour pyrrhon c'est un moyen de ne jamais être déçu = Ataraxie Doute = "sel de l'esprit" Alain afin de lutter contre l'arrogance dogmatique Russel Certitude : pensée stérile Croire : Tenir pour vrai quelque chose sans l'avoir vérifié, ne suffit pas pour affirmer une vérité Savoir : Connaissance fondé sur des faits objectifs qui ont été précédé de la reconnaissance de notre ignorance.= doute comme moyen d'accès à la vérité. 3. La vérité une nécessité juridique film : 12 Hommes en colère Intérêt de recherche de la vérité dans un contexte politique Jugement subjectif mais qui atteint la certitude et donc atteint "le doute raisonnable"
4.Une vérité essentielle pour l'Homme que nous devons retrouver grâce à nos expériences, nos erreurs. Platon, Menon : la Maïeutique . Distinguer vérité des sciences et vérité du coeur pour Platon 5. Les vérités comme illusions Nietzsche : Elles sont présentes pour nous réconforter or le monde change « Tu vois maintenant une erreur dans cette chose que tu aimas autrefois comme vrai ou comme probable". Interprétations de la réalité privilgiées parmu d'autres possibles 6. La recherche de la vérité est trompeuse William James pas nécessaire d’opposer pratique et théorie Utiliser la vérité de manière pragmatique Ne pas la voir comme une pure abstraction détachée du monde physique mais comme quelque chose de utile 7.Vérité et mensonge Mentir "quelqu'un pour qui la vérité est momentanément indisponible", faire taire une vérité. acte immoral, or il faut distinguer l'esprit machiavélique de la volonté de ne pas blesser. = Jankélévitch. Saisir alors le mensonge comme un long processus de dévoilement Kant = Il faut s'omposer à soi-même me respect du ddveoir et des lois morales, ne jamais mentir. Opposition avec Benjamin Constant

vérité

"aléthéia" latin

vérité

"aléthéia" latin

Définition : Vrai s'oppose au faux Maths : résultat est juste ou faux. si faux, erreur. Suffit-il qu'une pensée soit conforme à la logique Vrai accessible par la réflexion et le jugement. Atteint le réel par la perception. : Neige n'est pas vraie, mais réelle.« la neige est blanche » est vraie car elle est conforme à ce qui est. Une proposition correcte logiquement ne peut donc être considérée comme vraie que si elle est en même temps en accord avec le réel. Vérité : jugement conforme à son objet, et possédant à ce titre une valeur universelle et absolue = vérité scientifique. Mais on peut affirmer que ce qui sera vrai pour une personne ne le sera pas pour une autre. La vérité/ fausseté proposition dépend des effets de langage. Discours bien construit persuasif peut faire passer quelque chose de faux pour vrai et inversement. = Schopenhauer Moral, la vérité s'oppose au mensonge. Mentir, faire passer ce qui est faux pour vrai. Mentir en taisant la vérité: mensonge par omission.Menteur possède le savoir du vrai mais l'ignorant qui, pensant dire le vrai, dit le faux par manque de connaissance, ne commet qu'une erreur. Ne jamais accéder à la vérité ? l'attitude sceptique: l'humain ne peut pas atteindre la vérité à cause des limites de son entendement.suspendes son jugement et n'érige aucune certitude.Seul un entendement divin infini est en mesure de savoir avec certitude si une chose est vraie ou fausse. Permet l'humilité de l'humain en ses jugements. MAIS : 1) scepticisme n'est pas soumis au doute. Autrement dit, il faut douter de tout, hormis de la nécessité qu'il faut douter de tout mythe de la caverne, Platon : triple effort pour accèder à la vérité. 1) libérer de ses préjugés (se délivrer de ses chaînes), 2)cheminer laborieusement vers la vérité (sortir de la caverne), 3) enseigner son savoir aux autres hommes (retourner dans la caverne). Vérité est toujours présentée au sein de discours: peut servir la vérité ou la déformer. Sophiste = « l'homme qui a la connaissance des choses savantes ». Son savoir concerne alors tous les domaines. Platon s'attache cependant à démontrer que le prétendu savoir que vendent les sophistes n'en est pas un. Rhétorique redoutable capable de persuader indépendamment de la vérité ou de la fausseté de ses propos. Discours socratique = faire accéder à la vérité l'ensemble des participants de la discussion, et non l'enseigner. dialogue philosophique = accès à la vérité. Théorie socratique maïeutique, discours de Diotime (art de faire accoucher les âmes de la vérité dont elles sont porteuses par le biais du dialogue)Platon : âmes possèdent la vérité mais elles doivent faire tout un travail pour prendre conscience de cette vérité.L'accouchement doit se dérouler dans de bonnes conditions afin que l'humain soit délivré et jouisse pleinement de la vérité dont il accouche.
Pour être recevable, discours doit correspondre aux normes d'une époque et d'une société données. La vérité du discours tient alors moins à la vérité de son objet qu'au respect d'un cadre normatif. Foucault : Si critères du discours vrai changent, la vérité change.Dans L'Ordre du discours,Les discours disciplinaires se posent comme des discours vrais. Ils définissent le cadre du vrai. Autrement dit, tout ce qui est vrai doit être compris dans les objets et méthodes d'une discipline donnée. La loi morale interdit inconditionnellement de mentir. Dans certaines situations: mensonge soit nécessaire.Distinguer mensonge, erreur, faute et la fausseté. Menteur être double : dit le faux en sachant la vérité.Kant : Le mensonge peut causer des dommages au menteur ou à celui qui est dupe du mensonge : porte atteinte à la dignité humaine tout entière.L'homme est, dans certaines situations, confronté à une apparente nécessité de mentir.Mais pour Beniamin Constant, et Kant on ne doit pas mentir, quelles que soient les circonstances. Obéissance à la loi morale qui réprouve le mensonge doit être inconditionnelle, puisque la loi morale est elle-même universelle.Condamnation absolue du mensonge Kant : garantir la parole donnée, plan politique. Il convient donc de discriminer ce qui relève du mensonge de ce qui relève de la fiction. (donner de la fausse monnaie à quelqu'un à qui on ne doit rien.)Nietzsche pointe l'illusion qu'il y a à considérer que l'homme ment par devoir moral. Au contraire, l'homme dit la vérité car cela est plus commode que de mentir. Volonté de vérité de l'homme n'est pas morale, mais intéressée, c’est une création humaine à laquelle l'homme croit non pas un savoir.Nietzsche, volonté de vérité liée à une faiblesse. répond au désir, humain et lâche, d'avoir des certitudes malgré l'absence de sens du monde. C’est une valeur, non un idéal intouchable et immuable. Nietzsche en vient à poser la nécessité d'abandonner la valeur vérité, c'est-à-dire d'opérer une réévaluation de la valeur vérité.

epictète

rousseau

liberté

latin "libertas" état de l'homme libre

“La liberté consiste à vouloir que les choses arrivent, non comme il te plait, mais comme elles arrivent"

marseillaise

"Les Hommes sont nés libres et partout ils sont dans les fers"

epicure

aristote

“Liberté, liberté chérie"

Spinoza

"L'avenir n'est ni tout à fait à nous, ni tout à fait hors de nos prises"

"Demain il y aura une bataille navale ou il n'y en aura pas"

"Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de possèder et qui consiste en cela seul que les Hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent"

machiavel

Kant

"J'estime que la fortune peut déterminer la moitié de nos actions mais que pour l'autre moitié les évenements dépendent de nous"

"J'entends par la liberté, la faculté de commencer de soi-même un état dont la causalité n'est pas subordonnée à son tour suivant la loi de la nature à une autre cause qui la détermine"

descartes

10

Bakounine anarchiste

"La liberté de notre volonté se connait sans preuves, par la seule expérience que nous en avons"

12

hegel / Rousseau

11

sartre

"La liberté est entière où elle ne l'est pas"

hobbes

13

"Mais la liberté n'est pas comme un état commédiat et naturel elle doit bien plutôt être acquise et conquise" "Il n'y a donc point de libertés sans lois"

"L'homme est condamné à être libre"

“"Hors société civile liberté comme le privilège de faire tout ce que bon nous semble dont la puissance de nous faire souffir

liberté

Définition : - Possibilité de faire ce qu'on veut sans entraves extérieures. Homme libre dispose de sa personne et de ses biens - S'oppose au serf (personne qui devait travaillait la Terre au MA sans liberté) Physique : absence de contrainte physique / Moral : Liberté politique / Métaphysique : Liberté = capacité d'être auteur de ses choix. -L'Etat = garant et oppresseurs des libertés, lois subies comme des contraintes (lois naturelles, lois sociales et politiques, lois morales). Société antique : il s'agissait d'un statut réservé aux citoyens. Rousseau: Homme tend à vouloir obéir à sa volonté mais est soumis à des contraintes extérieures et internes (oriente volonté). Sommes nous libres ? 1. La liberté dans le silence des lois Hobbes Etre libre = ne pas avoir de contraintes = Une liberté de mouvement. Or les Hommes voulant accèder à des ressources peuvent devenir des entraves à la liberté d'autrui = Hobbes+ ressources limitées -> La sécurité pour garantir la liberté humaine. L'Etat réduit nos actions mais les protègent aussi = Liberté politique comme mirage inconscient, pouvoir de faire ce que les lois permettent -> libre dans le silence des lois (mange, sort) ATTENTION : liberté marquée par le Déterminisme : tout arrive en vertu d'une chaîne de causes et d'effets, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets. Karl Marx : pensée déterminée par la société dans laquelle il vit. Pour Freud, la pensée est déterminée par l'inconscient. = Homme n'est plus maître de ses pensées et de ses actions. Fatalisme : tous les événements sont déterminés à l'avance par les Dieux : le « destin » Exemple :Histoire d'Oedipe de Sophocle 2. Spinoza, la liberté dans la connaissance L'Homme se pense libre dès qu'il obéit à sa volonté or il est soumis en réalité à un fort déterminisme qui influence la liberté. = Spinoza. Raison = identifier ses passions (affects négatifs) pour les transformer en actions (affects positifs) "La liberté n'est qu'à celui qui de son entier consentement vit sous la seule condition de la Raison"Agir en fonction du plaisir c'est être esclave de son plaisir.Etre libre = Etre maitre de soi, agir pour ce qui nous est utile Rousseau : "L'impulsion du seul appétit est esclavage l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté" - Descartes : Il ne sert à rien de prouver que nous sommes libres, il nous faut agir. Travail : expression de la liberté et non contrainte car actions.Saint Augustin l'être humain est doué d'un libre arbitre, il a le pouvoir de décider seul de ses actions : rien ne peut contraindre cette volonté. 3. Kant, liberté dans l'obéissance des lois Liberté = autonomie (se donner sa propre loi), suivre sa ligne de conduite, ne pas suivre ses désirs qui sont l'effet d'une cause antécédente. Cesser l'influence et faire appel à l'impératif catégorique de la loi morale.Etre acteur de nos choix et savoir pourquoi nous obéissons aux lois diffère du libre arbitre

latin "libertas" état de l'homme libre

l'acte gratuit d'André Gide : L’être humain a la possibilité d'agir simplement parce qu'il le décide Contrairement aux autres animaux dont le comportement semble entièrement dicté par l'instinct, l'homme pourrait agir sans que rien ne l'y pousse. Pouvoir agir sans motivation extérieure serait une preuve de la liberté humaine. Bergson développe une idée originale, celle d'acte libre : l'acte libre est un acte qui engage toute la personne, un acte créateur, et non pas un choix. l'homme est « condamné à être libre ». Pour Sartre, l'homme est responsable de chacun de ses actes Être libre, selon les stoïciens, reviendrait en fait à distinguer ce qui dépend de nous ou non. Se retrouver entravé à cause de quelque chose que l'on reconnaît comme indépendant de notre volonté n'entache en rien notre liberté. La liberté serait donc l'indépendance de l'esprit face au monde extérieur. 5. Or obéir aux lois peut signifier renoncer à sa liberté Livre 2, République de Platon Gygès : anneau invisibilité: enfreint la loi, tue le Roi de Lydie. On obéit aux lois par (contraintes) peur de la sanction et non parce qu'on les trouve juste. Anarchie : absence de pouvoirs -Liberté = désobéissance. Etre dominé par rien ni personne, seule la liberté individuelle compte Bakouine : "la liberté est indivisible" Barbe Bleue : La femme possède tout le chateau sauf une pièce dans laquelle elle rentre. Bakouine : acte nécessaire de la liberté = Liberté totale, une affirmation de la liberté d'action 5. Obéir aux lois n'est pas toujours bénéfique Ce qui est légal n'est pas toujours légitime = Procès de Nuremberg = désobéir aux lois si elles sont inhumaines au nom de notre liberté = Désobéissance civile de Henry Thoreau, Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luther King Alain : "Par l'obéissance il assure l'ordre, par la résistance il assure la liberté"

conscience

Pessoa

cum sciencia

hume

Paul ricoeur

“Nous vivons dans le clair-obscure de la conscience”

“L’esprit est une sorte de théâtre où diverses perceptions font successivement leurs apparitions, elles passent, repassent glissent sans arrêts et se mêlent en une infinie variété de conditions et de situations."

hegel

“On ne se connait pas soi même, on ne cesse de s’interpréter”

“L'homme, en tant qu'esprit se redouble, car d'abord il est au même titre que les choses naturelles sont, mais ensuite, il est pour soi, se contemple, se représente lui-même, pense et n'est esprit que par cet être-pour-soi- actif.”

Bergson

Descartes

"conscience signifie d'abord mémoire.”

"par le mot de penser j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous apercevons immédiatement par nous même"

Waldo emerson

stefan zweig

"L'Homme est prisonnié de sa conscience"

"On peut tout fuir sauf sa conscience"

rousseau

"Conscience ! conscience. Instinct divin, immortelle et céleste voix, juge infaillible du bien et du mal qui rend l'Homme semblable à Dieu"

conscience

4. Conscience et temps, John Locke= mémoire définie la personne. Capacité à nous situer dans le temps, sort du flux temporel des mortels : se déplace entre présent, passé et futur = explique le paradoxe de la permanence de l’identité(immortelle). Grâce à ma mémoire, ma conscience je me souviens de tout c'est le même "je" qui a été conscient dans tous ces états. Cette mémoire consciente crée notre personnalité, ce que nous sommes malgré les changements physiques = Locke 5. Conscience réflexive Conscience : savoir qq chose, savoir que l’on a conscience Test du miroir pour tester la conscience des animaux. Faculté acquise = « Je », avant 3 ans les enfants ne parviennent pas à penser il sentent seulement. KANT pouvoir unificateur de la conscience Réflexion : Retour de la pensée sur elle-même La conscience réflexive lie les deux : Aperception de Descartes. Pas de pensée inconsciente, sentir provient de notre pensée = conscience si aperception immédiate. - Différents niveaux : se savoir en train de faire qq chose ou s’interroger sur sa manière d’agir. Attention + ou - importante 6. Un juge intérieur, Conscience morale Capacité de distinguer le bien et le mal, peut-être sevère "voix terrible"Kant exprime une exigence de raison. Peut reveler l'inconscient. Conscience morale dans une loi universelleque tout être humain se donne à lui-mêmeet qui repose sur des impératifs catégoriques Elle peut être aussi soumise à des illusions extérieures, erreur de méthode de jugement mais aussi la conscience peut aussi se créer des illusions. 7.Conscience partie immergée de l’iceberg face à l’inconscient « Le moi n’est pas maître de sa propre maison » « je est un autre » Freud : inconscient déterminé notre pensée consciente (ça, surmoi, moi) instance autonome. Conscience : « pauvre créature devant servir trois maîtres ». Ce n’est pas quelque chose de prouver = Bergson

cum sciencia"savoir avec"

Définition : Etat ou activité propre à l’Homme - Réalité immatérielle. Etre conscient, conscience psychologique: capacité de se représenter avec lucidité son propre état ainsi que les objets qui nous entourent. Présence constante et immédiate de soi à soi 1. Etre conscient - Il s’agit d’être présent à soi et au monde, connaitre son existence, sentiment du seuil de la conscience. Or si nous dormons ce sentiment disparait = exister sans le savoir est possible. Existence en soi vs existence pour soi = citation de Hegel. Pensée = double existence - Conscience de soi = fruit d’une conquête théorique et pratique. Je suis une identité sociale mais ne suffit pas à me définir. « Je pense donc je suis » même si je ne sais pas réellement qui je suis je suis certain de pouvoir douter, penser, exister.Pensée = conscience = psychisme. Nous sommes une chose pensante. conscience de soi dans le rapport à autrui = dialectique du maitre et de l'esclave Sartre : "J'ai un dehors, j'ai une nature; ma chute originelle, c'estl'existence de l'autre" MARX : consience de soi rime avec conscience de l'influence de la societé "C'est l'existence sociale qui determine leur conscience" 2. L’être conscient comme sujet - Acte de conscience comme mécanisme de redoublement : objet (chose dont je peux prendre conscience) + sujet : ne se confond pas avec l’objet, possède une dignité morale (Kant) 3. La conscience , une intentionnalité : Husserl - Conscience toujours consciente de qq chose = intentionnalité mais est insaisissable d’un point de vue matérielle. On peut la saisir dans nos actes de conscience (pensée, croyance, perception, rêve…), créer une conscience intentionnelle - Est il possible d’être conscient de rien en restant conscient ? = pensée flottante. Conscience est indissociable de son cogitatum (objet de pensée)= Husserl, courant de la phénoménologie

Processus psychique dont l'existence nous est démontré par ces manifestations mais dont nous ignorons tout bien qu'il se déroule en nous

inconscient

freud

Hugo Van Hofmansthal

“Nous qualifions d'inconscient tout processus psychiques dont l'existence nous est démontré par ces manifestations mais dont nous ignorons tout bien qu'il se déroule en nous”

“Le moi n’est pas maître de sa propre maison” vie psychique = "une arène où luttent en permanence des tendances opposés”

“Nous ne possédons pas notre moi, il souffle de dehors et nous fuit”

rimbaud

leibniz

“Je est un autre"

“Il y a tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion"

Descartes

“Je connus de là que j'étais une substance dont l'essence ou la nature n'est que de penser"

Accroche : film Inaction de Christopher Nolan : plongé dans l’esprit pour comprendre les traumatismes

Définition : Individu qui ne semble pas réfechir à ce qu'il fait Partie de l'esprit de l'Homme, qui contiendrait l'ensemble des pulsions refoulées, des désirs que nous ne voulons pas voir mais qui continuenet à agir sur nous. Instance autonome qui possède ses propres règles. Manifestations de l'inconscient : -Actes passionnels, phobies, actes manqués, les névroses, les automatismes 1. Les petites perceptions de Leibniz : Admet qu'une volonté puisse être déterminée par des causes dont le sujet ne peut pas prendre conscience. Effet de cocktail party. Lorsque nous entendons le bruit d’une vague nous n’entendons pas le bruit distinct de chaque petite goutte mais seulement le bruit de la vague entière. C’est le même principe, nos petites perceptions existent mais ne sont pas conscientes « Il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion » 2. Nietzsche Nous ne sommes peut être pas a l’origine de nos pensées opposition à Descartes « Quelque chose pense mais que ce quelque chose soit précisément l’antique et fameux « je » ce n’est tout le moins qu’une supposition, une allégation » Rimbaud : « Je est un autre » Nous observons que quelque chose de produit dans notre esprit, nous observons une pensée consciente mais cela ne signifie pas qu’on en soit à l’origine. Test de la couleur : montre que notre pensée va plus vite que notre capacité à décider. Nous constatons seulement ce que nous pensons Expérience de Libet : notre cerveau a décidé d’appuyer sur le bouton avant que nous en soyons conscient La conscience alors comme observateur de notre pensée

inconscient

3. Freud Inconscient dynamique puissant et omniprésent, qui determine nos actions et contre lequel la conscience livre un combat de refoulement. > Voie d’accès royale à l’inconscient n’est pas les lapsus mais les rêves. Rêve = accomplissent d’un désir, nous renseigne sur les désirs refoulés « Tout rêve de révèle comme l’accomplissement d’un désir » : la où la conscience y perd son emprise. Distinguer le contenu manifeste du rêve et son contenu latent. Névroses de l'existence seraient liées à l'existence de désirs puissants refoulés qui s'expriment alors en symptome névrotiques Second Topique, Freud : Moi : ce que nous sommes de manière consciente. Doit assurer la cohésion entre le ça et le surmoi et la réalité extérieure "Le moi n'est pas maître dans sa propre maison" Ca : Nos pensées inavouables (œdipe), désirs refoulés, pôle pulsionel amoral. Régit par le principe du plaisir Le ça va être confronté à de nombreuses règles en étant enfant qui sera matérialisées par : Le surmoi : idéal du moi, le moi idéal. Interdits moraux et sociaux. Père intérioriséé 4. Sartre, inconscient = rejet de la liberté Selon lui l’inconscient n’est qu’une forme de mauvaise foi : L’homme est entièrement libre et ainsi maître de ses choix Inconscient = fuite, angoisse devant la grande responsabilité de la liberté Impératif pratique nous demandant d’assumer nos choix.

Justice

Thomas d'aquin

Kant

"Dans un bois aussi courbé que dans celui dont est fait l'homme, on ne peut rien tailler de tout à fait droit"

"Il serait mal d'obéir à la loi et le bien consiste à transgresser pour rester fidèle à l'esprit de justice"

Justice

Définition : Renvoie à l'idée d'ordre, doit assurer une harmonie Institution chargée de faire respectée les lois suppose égalité et équité. Norme morale et politique.Besoin de justice renvoie à « animal politique » voué par nature à la vie de la cité et à l'institution d'un certain ordre social.Injustice = dénonciation / Justice : objet de revendication 1. Hobbes, pas de justice sans lois Justice n'existe pas à l'état de nature (état où règnent l'insécurité et la guerre de tous contre tous.) L'ordre de justice se met en place à partir du moment où l'être humain vit en société. Pour assurer la sécurité de cette socité humaine, il est nécessaire que chacun obéisse aux lois de son pays, que chacun les respecte. La nécessité de l'institution d'une règle mais ne dépend pas du contenu de cette règle. Ne pouvant supporter la crainte mutuelle des uns envers les autres, les êtres humains choisissent l'État, le souverain, aussi appelé Léviathan. Il accepte l'aliénation de leur liberté naturelle au profit d'une sécurité garantie par l'Etat.« contrat social » 2. Justice , la recherche de l'order idéal Dialogue de Platon la République : * « Qu'est-ce qu'une cité juste ? » * « Qu'est-ce qu'une âme juste ? » La définition de la justice s'appuie sur un exposé des vertus de la cité et de l'âme. .1 er interlocuteur: Trouver la vérité pour rendre à chacun ce qu’il lui est du. (Socrate explique que ce n’est pas ça dans ce cas là on pourrait utiliser une arme) 2 ème : La justice est ce qui avantage le plus fort. Seul le philosphe peut gouverner la cité car il possède la raison et une éthique des choses 3.Justice = contrainte Mythe de Gyges et la bague = serions nous pas à même de faire pareil si nous possédions cette bague d’invisibilité ? Obéissance aux lois par contrainte non pas parce qu’elle est juste. + honnête des hommes ferait cela si ça n’avait pas de conséquence au niveau juridique. 2. Une justice impartiale ? John Rawls = voile de l’ignorance. Ne connaissant ni notre origine, ni notre statue social ni notre situation financière nous serions à même de créer des lois réellement juste qui bénéficieraient alors à toutes les classes sociales = irréalisable Dilemme du tramway : Au bord des rails, on dispose d’un levier pour changer la disposition du train. Le train arrive sur la première voie (celle du train si on ne change rien) se trouve 4 personnes sur la deuxième voie se trouve 1 personne. Décision peut être influencée si il s’agit de membre de notre famille mais la question reste la même qu’est ce qui est juste de faire ? Utilitaristes :Peser les souffrances et les plaisirs. + juste celle qui apporte le plus grand bonheur pour le plus grand nombre. = choisir la voie avec une personne. Décision,dangeureuse pour les minorités ? Lois peuvent aller à l’encontre de ce qui est juste faut il suivre les lois ou ce qui est juste ?Creon Roi de Thebes refuse d’enterrer le frère d’Antigone qui est mort sur le champ de bataille alors qu’il voulait le trône. Antigone est face à deux choix enterrer son frère et aller à l’encontre du roi de Thebes ou alors accepter la décision de creon est allée à l’encontre de la loi des Dieux. Ces lois sont essentielles pour orchestrer la justice mais nul n’est au dessus de ces lois Dans certains cas il serait nécessaire d’aller outre ces lois
3.Justice idéal : Lien entre légal et légitime éviter le pouvoir arbitraire Aristote : une vertue. Pour d'autres c'est un droit naturel ou un droit positif (lois effectives) 3/ Différentes façons de penser la justice Le positivisme juridique : courant en théorie qui décrit le droit tel qu'il existe dans la société, plus que tel qu'il devrait être. Il s'oppose au jusnaturalisme. Consiste à rejeter l'importance d’un droit idéal et à affirmer que seul le droit positif a une valeur juridique Hans Kelsen ( Théorie pure du droit): Droit se limite à la stricte légalité, Pascal: L'homme prétendant à instituer la justice n'a en réalité aucune légitimité à le faire, nul ne saurait se prévaloir d'une connaissance de ce qui est juste contre un voisin injuste. Se méfier des idées révolutionnaires du peuple qui se laisse aisément séduire par les discours au sujet du juste et de l'injuste Nietzsche rapports humains naturellement régis par la violence et la guerre. Les forts tendent à s'attribuer un dû plus important que les faibles. Justice naît des rapports de puissance entre individus. La justice des forts est une justice égalitaire, contrat réciproque, justifie le caractère juste de la vengeance car elle vise à réparer un dommage causé par une rupture de la réciprocité. Justice comme « pouvoir » : Michel Foucault. La justice, comme instrument de régulation et de contrôle social. 4.Conflit loi et justice Lois fondées par des Hommes : pouvoir non universelle.Certaines lois ne coincident pas avec des situations. Ajustement de la législation = équité 5. Révolution de l'ordre Marx ( révolution), estime que l'ordre du monde est injuste, puisqu'il repose sur l'exploitation d'une classe sociale par une autre. Il croit en la révolution qui permettra d'instaurer un ordre juste.=lutte des classes opposant le prolétariat (la classe ouvrière) et une bourgeoisie industrielle, entend un ordre juste, le communisme, marqué par l'abolition de la propriété privée et l'avènement de la propriété collective des moyens de production. 6. Désobéissance À la différence d'une action révolutionnaire, qui vise à renverser un ordre jugé injuste, la désobéissance ne vise pas le renversement d'un tel ordre mais prône plutôt le refus de la soumission . = Lois de Nuremberg en Allemagne. Droit positif entre en contradiction avec le droit naturel. Devient légitime de désobeir. Cela n'implique pas pour autant une désobéissance légitime pour tout puisque des instruments démocratiques peuvent être utilisés (renvoie en appel, jurisprudence. John Rawls : Désobéissance civile doit être non violent public et motivé par les principes de justices et non sa morale personnelle

Religion

FREUD

Durkeim

Nietzsche

« Dieu est mort » "Dieu est mort, tout est permis"

« Les croyances proprement religieuse (…) sont la chose du groupe et elles en font l’unité »

"Elle les éclaire sur l’origine et la formation de l’univers, leur assure (..) la protection divine et la béatitude finale."

Dostoïevski

Marx

Pascal

" Le coeur à ses raisons que la raison ignore" = croyance comme certitude du coeur

« La religion est l’opium du peuple »

Religion

Définition : psychologique = Ensemble des croyances, foi en un être supérieure. Sociale = Institution qui organise des pratiques. « Relegere » latin (rassembler, recueillir, relire) = transcrire des contenus religieux à l’identique tel que les chants hindous « Religere » = relation entre l’Homme et Dieu. Religion comme moyen de relier les Hommes entre eux 1. Caractère social de la religion Emile Durkheim : « Les croyances proprement religieuse (…) sont la chose du groupe et elles en font l’unité ».Croyances collectives partagées pour former des liens sociaux. Religion : l'aspect privée est de l'ordre du public: principe de laïcité. Pas de religion avec une seule personne, sentiment d'appartenance collective. 2. Distinction sacré et profane Profane : Ce qui est devant le temps en dehors des pratiques autorisées par une religion. Concerne le quotidien. Sacré : Réalités propres à la vie religieuse (rite, cérémonie).Religion dépasse le phénomène de croyance elle est normative. Règles à suivre : le Coran (ne pas faire à autrui ce qu’on aimerait pas que l’on nous fasse). Forme de transcendance : dépasse l'ordinaire (immortalité, pouvoir absolu) Freud : "Elle les éclaire sur l’origine et la formation de l’univers, leur assure (..) la protection divine et la béatitude finale." Force des idées religieuses = provient des désirs inconscients mais partagés par tous. "Détresse infantile". Considère comme des vérités absolues mais ne sont en réalité que des illusions. La croyance collective en une puissance divine supérieure bienveillante + monde éternel = assure besoin de protection. La religion remplit trois fonctions qui reprend le rôle paternel Rassure, explique et régule - Donne sens à notre existence de mortel - Existence d’une vie au delà du terrestre - Elle organise aussi la société. Impératif de justice - Explique aussi par exemple l’origine de l’univers
Est ce rationnelle ? Difficile de débattre, impossibilité de tester car immatériel. Peut entrainer de la frustration. Pascal : Vain de prouver l’existence de Dieu de manière rationnelle =certitude du cœur «Le cœur a ses raisons que la raison ignore ». Les religions sont pourtant les seules à proposer des explications sur la création de l'univers. = Vérités supérieures innacessibles à toutes justification rationnelle. Faut il pourtant croire toutes les certitudes du cœur ? = Fanatisme et à l’extrémisme. Distinguer ce qui doit être compris avec les outils du cœur ou de la raison Mais pourquoi ces vérités sont si différentes selon les cultures ? Plutôt qu'une réponse à notre envie de savoir, la religion serait un remède à notre besoin d'être rassurés.Nietzsche : moyen de consolation pour les "hommes vulgaires" Considérer alors la religion comme une notion dépassée, dangeureuse ? Marx : « La religion est l’opium du peuple » Opium : drogue qui induit euphorie et somnolence permet aux Hommes de masquer leur misère actuelle par l’espoir d’un bonheur futur. Une forte baisse des personnes présentes à la messe Faut il lutter contre la religion ou va elle s’éteindre par elle même ? Nietzsche : « dieu est mort » Déclin du sentiment religieux dans la civilisation occidentale. Le concept a aidé les Hommes mais ils doivent par la suite s’en défaire et être confronté au dynamisme ainsi qu’au chaos de l’existence. Trouver peut être une nouvelle forme plus adaptée de la religion ? Fiodor Dostoïevski ajoute : « Dieu est mort tout est permis » Religion donne un ensemble de règle indiscutable car non fondée par un État. Or si Dieu est mort cela signifie que les règles ne viennent plus d’une puissance transcendante mais de l’humanité. Sans dieu l’humanité est confronté à ses propres choix « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » Oncle Ben

Raison

Kant

grec "logos" faculté de connaitre latin "ratio"

Descartes

“La raison humaine est soumise à cette condition singulière qu'elle ne peut éviter certaines questions et qu'elle en est accablé”

Leibniz

"Je suis une chose qui pense c'est à dire un esprit un entendement ou une raison qui sont des termes dont la signification avant m'était inconnue" Raison = “ puissance de bien juger et distinguer le vrai du faux”

“Rien n’existe sans avoir une raison suffisante pour exister”

Platon

Allégorie de la caverne : Un prisonnier d'une caverne attaché un mur sur lequel se reflète des ombres qu'il prend pour réel il ne pourrait pas croire qu'il voit que des ombres : si on l’amener au grand jour il serait d'abord aveuglé par la lumière du soleil. nous prenons le sensible pour la réalité et il nous est difficile de nous affranchir des apparences pour progresser jusqu'à réalité idéaleMoyen efficace d'accéder au réel, acquérir la connaissance vraie

"La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu'il y a une infinité de choses qui la dépasse"

Pascal

Dénoncer “la folie de la raison humaine”"Le coeur à ses raisons que la raison ignore"

grec "logos" faculté de connaitre latin "ratio"

Définition : cognitif = Rationalité capacité de calcul de la raison, faculté de l'Homme, art de penser. Morale : raisonnabilité , maitriser par la raison ses pulsions, désirs 1.A : La raison, le propre de l'Homme Descartes, cartésien : etres-vivants (animaux) comparablent à des automates. Actions mécaniques qui ne relèvent pas de la raison. Animaux, ne parlent pas car cela résulte de la raison et de la pensée. 1.B Intelligence animale Théorie cartésienne refutée. Les animaux sont des êtres rationels, raisonnement logique pour guider leurs actions. Montaigne, les Essais: faculté du chien à retrouver son maître fâce à trois chemins. 1.C Raison humain faillible Ne permet pas à l'humain de tout comprendre et peut conduire à "perdre la raison" Raison humaine ne comprend qu'une minime partie du monde Raison soumise à la finitude ainsi qu'à la vulnérabilité. Soumis à ses sentiments, surnaturelles : l'Homme irrationnelle 2. Apprentissage de la raison Raison humaine, n'est pas la seule à exister : l'Homme doit apprendre à s'en servir = accès à la vérité. Descartes, discours de la Méthode : "Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde" Faculté pour les Hommes de distinguer le vrai du faux Le doute cartésien comme méthode : Toute idée est sans cesse remise en question et apparait donc comme douteuse Expose aussi la diversités des opinons selon les cultures. Puis le doute méthodique et provisoire comme moyen d'accès à la vérité, se détacher des préjugés pour raisonner. Les idées doivent être claires et distinctes

Raison

Aspect moral de la raison : 1. Agir de manière raisonnable Déterminer, juger les actions humaines. Domaine pratique Agir de manière raisonnable = conformité avec la morale . Méthode guide l'humain dans le domaine logique , la morale dans le domaine pratique Descartes : Morale par provision, morale imparfaite dont on suit les principes avant de voir quel est le meilleur parti. Si l'Homme doit agir sans connaitre la vérité, il doit alors suivre l'opinion le plus probable 2. Le rejet de la rationalité et de la raisonabilité Kant : expose la volonté de rester sous tutelle, il s'agit d'un acte déraisonnable ainsi qu'un refus de se servir de sa rationnalité. - délegue sa vie à l'autre, reçoit les idées déjà faites, lacheté par peur des responsabilités, perte de sa liberté 3. Destruction du raisonnable par le rationnelle "Solution finale par les Nazis" Raison les a pousser à tout détruire pour qu'il ne reste aucune preuves de cet évenements. Mais aussi à déformer le langage en utilisant des mots courants pour évoquer la Shoah (Sonder : special, séparé => gazage) 4. Versant moral qui pousse l'Homme à bien agir n'est qu'une valeur qui entrave la volonté de puissance Nietzsche : raison = valeur construite par l'Homme mais qui se retourne contre l'Homme puisqu'elle entrave à sa volonté de puissance. L'idée que l'homme doit user de la raison pour controler ses instincts n'est qu'une valeure Méthode de transvaluation : rejeter la raison raisonnable, la dépasserpour permettre le libre déploiement de la volonté de puissance
1. La raison et la connaissance Platon : Il y a un monde intelligible et un monde physique (celui dans lequel nous vivons) c’est un monde changeant,appauvrit par rapport au monde intelligible. Selon lui, la raison est un moyen d'accès à ce monde. Recherche : l’essence de la justice ce qui fait d’un acte qu’il est juste,il ne s’intéresse pas à l’art car il s’agit que d’exemples du beau. Il veut comprendre l’essence du beau. Se détacher de nos connaissance et privilégier l’usage de la raison. Galilée : Le monde est constitué d’un langage mathématique. 2. La raison et la morale Agir pour le mieux = agir "rationnellement" Raison : moyen de contrebalancer nos pulsions, nos émotions. Permet à l’homme de ne pas être asservi = capacité de réflexion morale Kant : « La raison pure est pratique par elle seule et donne à l’homme une loi universelle que nous nommons la loi morale » = permet à l’homme de s’éloigner de l’illusion du monde physique et de se détacher de l’emprise de ses pulsions. L’univers est il pour autant si rationnelle ? Nietzsche : Le monde nous paraît logique car il nous est utile mais nous utilisons le monde intelligible car notre monde est désordonnée et absurde. Il faut se détacher de cette idée et voir le monde tel qu’il est 3.Les limites de la raison Le génocide des juifs = limite de la raison. Les méthodes utilisées par les nazis étaient inhumaines mais réfléchies = la raison n’est pas toujours l’allié du bien et de la justice « La non pensée qui semble une attitude tellement recommandable en politique et en morale recèle aussi quelque dangers » Hannah Arendt Adolf Eichmann, haut fonctionnaire nazi : a commis des atrocités par absence de pensée. Le mal en devient banal est accessible à tous dès lors que nous ne pensons plus.

Raison

VOIR GOOGLE DOCS 4. Raison et expérience La raison nous donne accès au langage mathématique de ce monde mais la partie théorique ne suffit pas il faut y ajouter une partie pratique pour éviter les abstractions Méthode expérimentale : La raison devient un tribunal 5. Une raison impuissante « Le cœur a ses raisons que la raison ignore » certains aspects comme la connaissance de Dieu ou encore le fait que nous ne vivons pas dans un rêve ne peut ps être rationnellement vérifié Par ailleurs en morale il pourrait peut être être plus juste de se fier à nos émotions pour orienter nos décisions plutôt que des systèmes irréalisables Charles Péguy : « Le kantisme a les mains pures mais il n’a pas de mains » = Raison n’est pas inutile mais elle a cependant des limites

L'Etat

HObbes

Aristote

Rousseau

"L'obéissance à la loi qu'on s'est préscrite est liberté"

"L'homme est par nature un animal politique"

"L'Homme est un loup pour l'Homme"

Contrat social

Adam smith Main invisible : Tout relève d’un égoïsme, le boulanger s’intéresse à mes volontés pour me vendre le pain plus chères = La recherche des intérêts particuliers des acteurs économiques aboutit à l’intérêt général, la richesse du bien commun Division du travail : Fabrique plus rapidement en groupes que seules = spécialisation C’est un libre echangiste État doit stimuler la concurrence : le libre échange, chaque pays doit se spécialiser Prix reflète la quantité de travail État doit veiller à ce que la fonction publique ne soit pas corrompue, que la paix règne et que l’impôt soit le plus faible possible

Proudhon

"L'anarchie c'est l'ordre sans le pouvoir"

Définition : Cadre juridique de la société, défini par une constitution qui est la source des lois et des règles de la vie sociale. Doit garantir: paix+ liberté + justice l'État ne remplit pas ce rôle : oppresseur, totalitaire, libéralisme Ensemble des institutions politiques, administratives et régaliennes auquel une société délégue le pouvoir de concevoir de mettre en œuvre et de garantir la bonne exécution des lois. Forme d'organisation sociale apparue à l'époque moderne, peuple doté d'un gouvernement et vivant sur un territoire délimité. "Chose publique, res-publica" n'appartient à personne Autorité suprême dinstinguable de la societé civile 1.Fondement Avant création de l'État, l'être humain vivait en société, sans institutions.Etat de nature -> la société = contrat social (Rousseau, John Locke). Peut-etre vu comme contradiction : l'être humain cherche à vivre avec les autres malgré les contraintes que cette situation entraîne. "animal politique" Aristote => différent stades avant d'arriver à l'Etat (famille, village, cité) Société = l'union de différentes familles en vue du bien commun du latin societas signifie « association ». Contractualisme : courant de philosophie politique selon lequel l'origine de la société est un contrat passé entre les hommes, par lequel ceux-ci acceptent une limitation de leur liberté en échange de lois garantissant la perpétuation du corps social. Humain voué à vivre en société. Même s'il perd une partie de sa liberté, il bénéficie grâce au contrat social d'une sécurité. Kant : l'insociable sociabilité de l'homme : malgré leur individualisme « naturel », les hommes sont poussés à nouer des relations sociales grâce à leur esprit =L'enfer, c'est les autres ». Ainsi, il est à la fois insupportable de vivre avec les autres et impossible de vivre sans eux. L'État donne un cadre juridique à la société, il est créé dans le but de la protéger, d'apporter liberté et justice.Hegel : plus haute des institutions, « Dieu sur terre », l'arbitre des rivalités entre familles ou des luttes entre classes sociales "L'État est la réalité effective de la liberté concrète. " Facteur d'injustice, suscitant des révoltes individuelles ou sociales légitimes: forme d'oppression sur la société et même se transformer en État totalitaire. Le libéralisme, ou « société ouverte » semble une solution pour empêcher que l'état prenne trop de pouvoir. On observe également le rejet de l'État par certaines sociétés. Nietzsche « L'État est le plus froid des monstres froids. » Antigone : jeune fille révotée contre la loi de la cité, l'État, représentée par son oncle Créon : ses deux frères s'étant entretués au cours d'une bataille pour le pouvoir, l'un d'eux a été privé de sépulture par Créon. Antigone veut l'enterrer religieusement. Conflit du droit familial, représenté par Antigone, et du droit de l'État, représenté par Créon. Non seulement la jeune fille ne reconnaît pas le droit de l'État, mais elle invoque également des valeurs sacrées, légitimes pour Hegel parce qu'elles sont au-dessus de l'État lui-même La séparation des trois pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire, vise à atténuer l'absolutisme de l'État et donc à atténuer les possibilités d'oppression. Montesquieu parle de distribution des pouvoirs dès 1748 L'oppression de l'État: peut se transformer en véritable totalitarisme. L'État est alors contre la société humaine qu'il contrôle voire détruit.Le pouvoir :seul dictateur.Discours qui repose sur des images fortes, sur la violence, il anime les foules, supprimer les libertés extérieures (les droits) libertés intérieures (les idées, la pensée). 1. Platon, La cité idéale régit par des philosophes Rois, au sommet d’une structure tripartite suivit par les gardiens et les producteurs Justice = harmonie de ces 3 classes. État : organisation guidée par la sagesse et la recherche de la justice où chaque individu participe au bien commun.

L'Etat

Karl Popper oppose totalitarisme le concept de société ouverte, qui permet de lutter contre le pouvoir de l'État. La société ouverte = société « libérale » dans laquelle l'État ne joue qu'un rôle minimal, le rôle sécuritaire. . Les individus, sujets de droit à part entière, ne peuvent que s'épanouir dans le « libre-échange » l'État est à peine nécessaire, sauf sur le plan pénal, afin que les contrats et la sûreté individuelle soient respectés.Pour les penseurs libéraux, le « contrat social » est la société elle-même.L'état « libéral » est un État minimal qui assure la sécurité sans gêner le libre-échange qu'il favorise le plus possible Adam Smith :i défend le libéralisme. l'État ne doit pas intervenir dans l'économie, la justice se fait d'elle-même. Il estime qu'il existe un principe naturel de régulation qui aboutit à ce que les divers intérêts particuliers servent l'intérêt général : c'est la main invisible. Sociétés qui ont fait le choix de rejeter l'État. L'ethnologue Pierre Clastres :« sociétés premières » d'Amazonie, affirme que ces sociétés n'ignorent pas l'État comme on l'a toujours pensé, mais le rejettent.

langage

"aléthéia" latin

camus

hegel

hobbes

“Mal nommer un objet c'est ajouter un malheur à ce monde"

“Le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie"

“Le fait que nous puissions ordonner et comprendre les ordres est un bienfait du langage"

Platon

Heidegger

boileau art poétique

“Discours que l'ame se tient à elle-même sur les objets qu'elle exprime"

“C’est bien la parole qui rend l’homme capable d’être le vivant qu’il est en tant qu’homme. L’homme est homme en tant qu’il est celui qui parle "

“Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement"

langage

Accroche : L’enfant sauvage de F. Truffaut. Histoire véridique d’un enfant qui avait vécu seul une bonne partie de sa vie et qui ne parvenait pas à communiquer avec les autres. = langage n'est pas naturel 1984 de G. Orwell. Présente comment un état totalitaire manipule et appauvrit le langage pour appauvrir et réduire la pensée des citoyens afin de mieux les asservir.

"aléthéia" latin

Définition : Capacité à utiliser un système de signes pour s'exprimer. Signes : exprime une chose présente ou non et nous permet de communiquer.(langage informatique, animal, fleur,corps, scientifique.) 1. Langage Permet de communiquer des pensées. Exprime ce qui est ainsi que ce qui n'est plus. 1)Langage permet le développement de la pensée = Hegel Or si pensée c'est parler comme l'entend Platon , alors la parole participerait simplement à la pensée. (Merleau-Ponty). Ne pas arriver à s'exprimer = incompétence linguistique 2) Langage comme piège de la pensée = Bergson. Les mots ne sont que des étiquettes que nous plaçons sur les choses, on s'éloigne de la réalité singulière. Les mots sont généraux nous retenons que l'aspect utilitaire : (d'un couteau on ne retient que son aspect coupant) 3) Langage = pouvoir : Apprendre, utiliser des systèmes de signes. Système de signe = langage 2. Langue Modalité du langage. Système de mots relatif à une communauté pour permettre la communication. Aspect culturel. Toutes langues est du langage mais tout langage n'est pas une langue. Utilisation de mots : signe linguistique composé d'un signifiant (ce qui désigne la chose) et d'un signifié (la chose désignée), sans lien nécessaire. Les animaux possèdent un langage vu qu'ils communiquent mais sont-ils doués de parole ? 3. La parole Celui qui est doté du langage et d'une langue = parole.Acte par lequel j'use de la langue. convaincre, persuader. Quand dire c'est faire, Austin : Le langage est synonyme d'action, phrase performative.
Bergson langage utilitaire : guider l'action, tourné vers l'extérieur et ne permet pas de rendre compte de toutes les nuances des états de conscience. mot « amour » général, ne permet pas de rendre compte des mille et une façons dont ce sentiment peut être vécu. Langage est EQUIVOQUE, désigne des réalités floues Langage fait plus que transmettre ou énoncer une idée, on peut dire que la parole est créatrice et permet d'agir. Un acte de langage : moyen mis en œuvre par un locuteur pour agir sur son environnement par ses mots: il cherche a informer, inciter, demander, ou encore convaincre par ce moyen. Austin = énoncés performatifs “oui je le veux” Maîtriser le langage, être à l'aise à l'oral, c'est avoir du pouvoir sur les autres, pouvoir les convaincre et les persuader. * langue : institution commune à un groupe : elle est sociale. * La parole renvoie à la performance individuelle. Par la prise de parole, l'individu s'exprimant prend, un pouvoir = manifestations de la hiérarchie sociale. Bourdieu : langage = instrument de communication, + manifestation symbolique de pouvoir. Langage peut se révéler dangereux et devenir un outil de domination. Puisque le langage peut véhiculer n'importe quel contenu et qu'il a un pouvoir très important, son usage est potentiellement dangereux. Bemvemiste : linguiste du 20 eme siecle Supériorité du langage humain sur les autres systèmes de communication (animaux) Abeille communique de façon précise pour localiser le pollen mais de façon très limite OR les hommes en plus de communiquer peuvent exprimer leurs émotions, leurs histoires Intersubjectivité du langage Langage relationnelle Hegel : langage et pensée liés Pensée n’existe pas sans le langage Mots : moyens par lesquels nous formulons notre pensée Sans les mots la pensée resterait à l’état de fermentation primitive Michel Foucault : langage et pouvoir Langage bien plus qu’un outil d’expression Le langage est une force structurante de notre réalité sociale et un instrument de pouvoir Langage utilisé pour formuler les lois, les rôles Langage formelle comme norme Le langage permet également d’établir une hiérarchie
Langage = parole humaine, s'oppose à la communication animale. = expression de la raison de l'être humain. Puzzle : où chaque mot est une pièce du puzzle et une fois assemble permettrait la représentation d’une image Latin « lingua » qui désigne la langue (organe + parole. ) Système de signes = transmettre un message (langage informatique, corporel) Capacité proprement humaine de constituer une langue, c'est-à-dire un mode de communication d'information partagé entre plusieurs personnes et rendant possible la communication et la compréhension : * La pensée : pour qu'il y ait un langage, il faut un individu doué de conscience, c'est-à-dire qui puisse parler et faire un lien entre ce qui est dit (le son) et ce qui est exprimé (l'idée). * La vie en société : pour qu'il y ait langage, il faut s'adresser à un autre. Le linguiste Ferdinand de Saussure : • Les signes linguistiques sont constitués par l'association d'un signifié (un contenu de pensée) et d'un signifiant (une suite de sons).Cette association est conventionnelle et arbitraire. * Le langage est une structure (un système de signes) et les signes n'ont pas de valeur indépendamment les uns des autres mais par leurs relations d'opposition.« La langue est comparable à une feuille de papier : la pensée est le recto et le son le verso. » Langage proprement humain signifie que les formes de communication animale ne sont pas des formes de langage. Les animaux communiquent entre eux, mais ce n’est pas un langage. Distinguer les notions de signe et de signal.
 Signal : fait physique provoquant une réaction automatique chez celui qui le constate.
Par exemple, le cri de l'animal prévenant ses congénères est un signal, car il est programmé à l'avance et non intentionnel Le langage est proprement humain parce qu'il est la seule expression certaine et indubitable de la pensée de l'homme. Le langage est le seul signe certain de la présence d'une pensée et d'une raison dans un corps. Le langage = rôle dans l'élaboration de la pensée humaine : il est le support. Toutefois, certaines pensées sont intraduisibles par le langage, c'est ce que l'on appelle l'ineffable. Le langage permet de fixer la pensée Mots = repères afin que nous puissions nous rappeler nos propres pensées. En effet, sans le langage qui permet de les fixer, nos pensées tomberaient sans cesse dans l'oubli au moment même où elles apparaissent. Si la pensée semble bien ne pouvoir s'exprimer qu'à travers le langage, il est possible de se demander si tout ce qui existe, tout ce qui est pensé, peut être adéquatement exprimé par le langage. Certaines choses sont difficiles à exprimer : c'est ce que l'on appelle l'ineffable.

langage

Devoir

"Un acte dont la simple omission par moi cause à autrui un dommage, lui fait injustice"

Bergson

Kant

Foucault

"Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle""Le devoir s'accomplie mécaniquement" "Sans quelque chose d'elle en nous elle n'avait aucune prise" "Qu'il agisse (...) uniquement par devoir alors seulement son action a une véritable valeur morale

"La ou il y a pouvoirs il y a résistance"

"C'est la societé qui trace à l'individu le programme de son existence quotidienne"

Schopenhaeur

"La notion du devoir, la forme impérative prise par la morale, n'appartiennent qu'à la morale théologique, et hors de la perdent tous sens et toute valeur"

Définition : Principe d'actions, règle qui circonscrit mes obligations. Ce que je dois faire découle ainsi d'une loi. (un fonctionnaire a le devoir de ne pas évoquer sa religion)Devoir moral et le devoir juridique s'opposent à l'idée de contrainte. Être contraint, c'est ne pas avoir le choix de faire une action : la contrainte s'impose à la volonté de l'extérieur.Devoir juridique = obligation n'est pas une contrainte relève de la volonté de l'individu, peut décider de ne pas se soumettre à une obligation. * Les obligations « parfaites » : elles sont assorties de contraintes, de sanctions. t payer ses impôts, sinon il est puni par la loi.* Les obligations « imparfaites » : elles sont non garanties par la loi, ou prescrites. Ainsi, une dette peut s'éteindre si elle n'est pas réclamée.Devoir moral : * devoir imparfait » :veiller au bonheur des autres.* Le « devoir parfait » : le devoir qui est seulement juridique, comme payer ses dettes déclarées. 1. Origine du devoir : divine (10 commandements, instructions morale donnée par Dieu à Moïse) , naturelle : morale, intuition naturelle de l'homme, « instinct divin » Rousseau rationnelle : Kant, le devoir moral viendrait d'une réflexion consciente et rationnelle. social : devoir moral viendrait des impératifs sociaux que l'on suit en raison de son besoin d'appartenance ou de la peur du regard d'autrui. Henri Bergson, morale d'obligation. 2. L'usage de sa raison Kant :être humain, faire usage de sa raison = connaître le devoir moral, Il n'a donc pas besoin de se référer à une instance extérieure à lui : il ne reçoit pas les règles morales de quelqu'un d'autre. Or, puisque chaque homme peut trouver en lui ce qu'il doit faire, le devoir n'est pas relatif : il ne varie pas selon les individus et leurs préférences. Il est universel.Kant reiette les morales de l'autorité. Les morales d'autorité : règle de son action extérieur de lui-même : commandements divins, règles sociales.Valorise l'autonomie de l'homme, le fait de se donner sa propre loi grâce à sa raison. morale déontologique pour désigner cette vision du devoir moral fondé sur la raison. - Ce n'est pas l'action qui est morale, mais l'intention ni les conséquences ni les effets de l'action qui comptent. * La raison dicte l' action et non la sensibilité ou les désirs. C'est en cherchant en lui-même, à l'aide de sa raison, que l'homme parvient à formuler ce que Kant appelle des impératifs. Tous les impératifs produits par la raison ne sont pas moraux: la raison guide aussi l'action dans un but intéressé. C'est l'impératif hypothétique : « si l'on veut telle [hypothèse], alors il faut tel [impératif] l'impératif catégorique, : action est morale si elle peut être universalisée et si elle respecte tous les êtres humains. Pour Kant, la loi morale est intérieure à l'individu. Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu'elle devienne the loi universelle. »exemple du mensonge.L'individu se sent généralement contraint de l'extérieur à une législation morale. Or, Kant montre ici qu'en réalité, l'individu est le législateur : se soumettre à la loi morale, c'est se soumettre à une loi dont l'individu est l'auteur. Quand un sujet se soumet à la loi morale, il se soumet aux lois qu'il trouve en lui-même et qu'il pourrait exiger de tous les individus - de là le caractère universel de la loi morale.

1. Principes d'actions et obligation morale Faire son devoir = obéir à la loi, mais ce n'est ni une nécessité ni une contrainte.Le devoir s'adresse à un être libre je ne suis pas obligé de le faire. Une obligation morale, qui se refère plus au bien ou une loi morale qu'à une loi. 2. Le devoir d'aimer autruiObéir au devoir : exerçer une pression sur notre volonté = devoir aimer autrui ne peut exister car l'amour est un sentiment et non quelque chose que l'on met en place volontairement. On peut tout de même évoquer "l'amour pratique" vu sous le sens de bienveillance. 3.Faire le bien, un devoir issu de notre raison ? Schopenhaeur : Aucun Homme ne peut mettre de coté sa sensibilité : "La notion du devoir, la forme impérative prise par la morale, n'appartiennent qu'à la morale théologique, et hors de la perdent tous sens et toute valeur" Nous n'avons pas naturellement des lois morales abstraites mais uniquement des sentiments. Mais si nous n'avons aucun devoir envers autrui, pourquoi la justice et la charité existent ? Face à la crauté mais aussi grâce à notre sentiment naturel de compassion, cette "volonté de poursuivre le bien des autres"nous connaissons notre devoir, ceci forme alors la morale, et nous aide à depasser l'indivudialité. Le voile de Maya de Schopenhaeur : Religion indienne, principe d'indivuation : notre identité est individuelle. Lorsque nous avons de la compassion , se voile se déchire : l'inviduation est donc un leurre, nous participons tous d'une même essence. La compassion -> les devoirs de justice et les devoirs de charité. Le devoir n'est pas un principe abstrait mais une intituition immédiate : "un acte dont la simple omission par moi cause à autrui un dommage, lui fait injustice" Nietzsche : Il s'agit de l'origine de la morale. C'est promettre à l'autre de souffrir si la promesse n'est pas tenue. Homme devient son propre bourreau = mauvaise conscience.

Devoir

Temps

Nietzsche

Considérations inactuelles

Heidegger

Orelsan

“Il envie l’ animal qui oublie immédiatement et voit réellement mourir chaque instant, retombé dans la nuit et le brouillard à jamais évanouie”

Etre et le temps

“Le temps c’est donc l’homme même porté à la pleine élucidation de son être le plus intime”“Au sens positif du temps on peut dire : seul le présent est, l'avant et l'après ne sont pas mais le présent concret est le résultat du passé et il est plein de l'avenir. Le présent véritable est, par conséquent, l'éternité.”

"Faut se faire une raison c'est le concept du temps"

epicure

Schopenhaeur

Lettre à Ménécée

"cueille le fruit du temps non pas le plus long mais le plus agréable”"Aucun homme ne marche jamais deux fois dans la même rivière, car ce n'est pas la même rivière et ce n'est pas le même homme." Héraclite.

“S’appliquant à la gonfler le plus et le plus longtemps possible, malgré la certitude qu’elle finira par éclater”

arendt

La crise de la culture

Les oeuvres d’art “ne sont pas fabriquées pour les hommes mais pour le monde, qui est destiné à survivre à la vie limitée des mortels”

Pascal

Sartre

Les pensées

L'etre ou le néant

“Ainsi tout mon passé est la pressant, urgent impérieux mais je choisis son sens et les ordres qu’il me donne par le projet même de ma fin(...) c'est le futur qui décide c'est le passé est vivant ou mort”

"Ainsi nous ne vivons jamais mais nous espérons de vivre et nous disposons toujours à etre heureux, il est inévitable que nous ne soyons jamais"

Hippone

« Qu’est ce donc que le temps si personne ne m’interroge, je le sais si je veux répondre à cette demande, je l’ignore » « Le futur et le passé ne sont points »

Temps

Compréhension précise difficile à établir, pourtant nous l’utilisons tout le temps : On va en cours dans une heure, j'ai vu le week-end dernier mes amis ... Impossible à toucher ni à voir mais nous savons que le temps passe 1. Le temps physique Temps = conséquence du mouvement. Matérialisation : aiguilles qui passe sur une horloge or même si ces aiguilles s'arreteraient le temps passerait.. Newton : Le temps est un absolu même si l’univers était vide le temps ne cesserait pas d’exister. Possède des propriétés propres: s'écoule de façon à distinguer le passé et le futur Pourtant les lois de Newton fonctionnent indifféremment si on inverse le cours des choses sauf en thermodynamique. Einstein : Relativité du temps Herman Minkowski : unification entre l’espace et le temps = a permis à Einstein de faire une théorie de la relativité générale 2. Bergson le temps psychologique Le temps ne passe pas de la même façon si nous nous ennuyons ou si nous nous amusons. Temps : Lié à un espace physique et observable sur une horloge. Il est décomposable contrairement à une durée En tout cas peu importe sa considération le temps passe
3. Comment être heureux face à ce temps qui passe Hippone : Seul le présent existe « Qu’est ce donc que le temps si personne ne m’interroge, je le sais si je veux répondre à cette demande, je l’ignore » « Le futur et le passé ne sont points » Existence prise entre ces deux temps qui n’existe pas par le biais de notre conscience Pascal : « Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux. Il est inévitable que nous le soyons jamais » Idée retrouvable dans le Bouddhisme, le Stoïcisime. Nous sommes sans cesse entre projections futurs pour imaginer un meilleur instant ou dans le passé pour se remémorer le temps finit = dans tous les cas il ne s’agit pas du présent au dépit du fait que c’est le seul temps dont nous pouvons faire l’expérience. Cette démarche est nuisible Tout comme le fait de vouloir repousser la mort « On ne peut perdre ni le passé ni l’avenir. Comment en effet pourrait on vous enlever ce que vous ne possédez pas ? » Marc-Aurèle 4. Un accès à l'éternité Marquer l'histoire : Livres, œuvres = vecteur de temporalité (Baudelaire) 5. La vie perdrait elle de la valeur si elle n’était pas limitée par la mort ? Expériences trouvent une forme d’urgence. Serait il plaisant de pouvoir tester n’importe quelles actions sans limites ? Mythe de sysiphe : Sisyphe -> châtiment, consistant à pousser une pierre au sommet d'une montagne, d'où elle finit toujours par retomber. Camus : cycle de l’absurde. Mais dans lequel on peut trouver selon lui de la joie En serait il de même si nous vivions sans limites ?

Montre au boitier fermé : Einstein et Infeld, évolution des idées en physiques. Monde semblable à une montre dont on ne pourrait pas ouvrir le boitier. Le chercheur voit les aigulles tourner, mais ne peut pas voir le mécanisme et l'imagine alors. Toute théorie scientifique est une image que le chercheur s'efforce de rendre la + exacte, mais qui peut aussi ne pas coincider avec la réalité

Kant

Sciences

“La croyance suffisante aussi bien subjectivement que objectivement s'appelle science, la science subjective s'appelle conviction et la suffisance objective certitude”

Wittgenstein

Nietzsche

“C'est l'expérience qui encore une fois nous permet d'accorder aux autres notre confiance”

“On voit par là que la science elle-même repose sur une croyance; il n’est pas de sciences sans postulat”

Montaigne

Paul Ricoeur

“La croyance désigne non seulement un au degré subjectif de conviction mais un engagement intérieur et si l'on peut dire une implication de tous les êtres dans ce en quoi ou celui en qui il croit”

“Ce que je tiens aujourd’hui et ce que je crois, je le tiens et le crois de toute ma croyance”

Alain

Descartes

“Il est prudent de ne pas trop se croire soi-même dès qu'une passion forte nous anime”

bachelard

"Toute connaissance qui peut être rendue douteuse ne doit pas être appelée du nom de sciences"

claude bernard

"Le sens du problème donne la marque véritable de l'esprit scientifique"

“Interprétation anticipée et rationnelle des phénomènes de la nature"

Sciences

Définition : Accès à une connaissance rationnelle dans un domaine. Résultat d'une recherche qui peut prétendre à une validation universelle. Croyance qui se dinstingue par des certitudes objectives.Répond à : Comment ? Lois, phénomènes ? Sciences formelles : hypothético-déductive, empirique : observation, nature : lois des phénomènes naturels, humaines : étudient l'Homme Descartes : La science est un arbre, un système unique de plusieurs parties en perpetuelle croissance dont nous récoltons les fruits. 1. Une activité trop hétérogène et complexe pour atteindre l'universelle = ambition cartésienne. Mise en places de différentes études. Objectif : établir un langage et des lois pour expliquer des phénomènes de la façon la + abstraite. Sciences formelles s'appuient sur des démonstrations qui conduisent à une validation universelle. Sciences sociales soumises à une forte contreverse. Bachelard : Sciences et opinion (connaissance partielle et incertaine) ne peuvent pas s'accorder. L'opinion est un obstacle à la science qu'il faut détruire. Il ne fait pas dire si l'oinion est vrai ou faux mais le questionner. Karl Popper : Il faut séparer les véritables sciences de ce qui en a l'apparence. Critère de réfutabilité : Les théories doivent être infirmées par protocole. "L'irréfutabilite n'est pas une vertu mais un défaut" La psychanalyse est selon lui refuter car cette science repose trop sur des hypothèses. Corroborer sans cesse une prédiction par des observations ne fonde pas des théories.Pour Dilthey, les sciences humaines nous amenent à la compréhension de la societé mais pas à son explication.

latin "scire", savoir

2. Une démarche scientifique = empirisme philosophique Il faut conduire sa raison étape par étape pour former une loi scientifique. Empirisme philossophique Physique Newtonienne, repose sur une méthode empirique.Rudolph Carnap : Proposition dite vraie uniquement si elle est vérifiable par l'expérience. Inférences inductives : observer pour créer des propositions universelles. Observer, classifier, formuler une proposition générale, controler la proposition. Mais dans certains cas la démarche scientifique n'est pas applicable, elle est dite féconde. Inférences abductives : Choisir l'hypothèse la + probabale, Claude Bernard. Bachelard : La démarche scientifique doit surmonter les obstacles épistémologiques.Hume, sceptique : La science est une croyance. Jugements jamais certains. Opinion = produit un jugement en l'absence de connaissance certaine. Eviter de formuler des opinions et distinguer les choses clairement. Mais la science n'est-elle pas une opinion bien fondée ? Avant la connaissance : indispensable d'avoir des opinions. Socrate : "Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien" pour sortir de l'ignorance, il faut examiner la valeur des opinions. L'examen rationnel convertit les opinions en savoir.(Phédon). Evolution de la sciences liée à l'esprit humain (Auguste Comte) mais aussi liée au progrès technique Galilée. Avec le temps : les propositions peuvent être contredite. Propositions scientifique vraie que provisoirement, évolution non linéaire. La science évolue grâce à des expériences qui font polémiques et qui conduisent à des controverses par rapport aux théories antérieures. Ruptures épistémiologiques. Rectification des erreurs passées, changement de paradigme. Kuhn : Révolutions scientifiques apparaissent en temps de crises, anomalies contredisent les prévisions. Part de hasard, serendipité (part d'innatendu qui oriente la recherche) Scientifique : Doit interroger les phénomènes tels un juge interroge son témoin mais avec un langage mathématique.