VICTOR HUGO NON A LA PEINE DE MORT

Victor Hugo

NON à la peine de mort

Victor Hugo était un écrivain, poète et homme politique français du 19e siècle. Il était profondément engagé dans la lutte pour la justice sociale et les droits de l'homme. Il s'est opposé à la peine de mort pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, Victor Hugo considérait que la peine de mort était une forme de violence inhumaine et barbare, incompatible avec les valeurs humanistes et civilisées. Il croyait en la dignité de chaque être humain, même des criminels, et estimait que personne ne devrait être privé de la vie par l'État, quel que soit son crime. Pour lui, la peine de mort ne faisait que perpétuer un cercle de violence et de vengeance, sans réellement résoudre les problèmes de la société. Hugo pensait que la peine de mort était une forme de châtiment irréversible qui pouvait conduire à des erreurs judiciaires tragiques. Il avait connaissance de nombreux cas où des personnes avaient été condamnées à tort et exécutées. Il estimait que le système judiciaire n'était pas infaillible et que la peine de mort laissait peu de place à l'espoir de rectifier les erreurs commises.

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Comment Vicor Hugo à Combattue la Peine de mort

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Victor Hugo a combattu la peine de mort de différentes manières tout au long de sa vie.

Œuvres littéraires : Hugo a abordé la question de la peine de mort dans plusieurs de ses œuvres célèbres. Dans son roman "Notre-Dame de Paris", il décrit la brutalité du système judiciaire et critique la peine capitale. Dans "Les Misérables", il met en scène le personnage de Jean Valjean, condamné injustement et confronté à la peine de mort, soulignant ainsi les failles du système pénal.

Discours et plaidoyers : Hugo a prononcé de nombreux discours et plaidoyers contre la peine de mort. L'un de ses discours les plus célèbres, intitulé "Le Dernier Jour d'un condamné", dénonce les horreurs de l'exécution capitale et appelle à son abolition. Ce discours a eu un impact considérable sur l'opinion publique de l'époque.

Engagement politique : Hugo s'est également impliqué politiquement pour l'abolition de la peine de mort. Il a utilisé sa position en tant que député pour plaider en faveur de l'abolition et a déposé plusieurs propositions de loi visant à abolir la peine capitale.

Fondation de sociétés abolitionnistes : Hugo a été l'un des fondateurs de la Société internationale pour l'abolition de la peine de mort (Société des Droits de l'Homme) en 1863. Cette organisation avait pour but de promouvoir l'abolition de la peine de mort à travers le monde.

Conclusion

En somme, Victor Hugo s'opposait à la peine de mort en raison de son caractère inhumain, de son potentiel d'erreur judiciaire et de son inefficacité. Il a activement plaidé en faveur de l'abolition de la peine de mort dans ses écrits et discours, contribuant ainsi à sensibiliser le public et à faire progresser cette cause.