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Module 5 MG

Idélia

Created on April 16, 2023

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Transcript

Suivi des patients atteints l'Alzheimer

Module 5

La vie quotidienne

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Sommaire

II. Alimentation

Objectifs

I. Hygiène

III. Mise en danger

IV. Trouble du comportement

V. Communication

RessourcesTerritoriales

Tout débloquer

Sommaire

II. Alimentation

Objectifs

I. Hygiène

V. Communication

III. Mise en danger

IV. Trouble du comportement

RessourcesTerritoriales

SUIVANT

Objectifs du module

Prendre en charge l’hygiène de la personne.
Adapter l’alimentation au patient.
Prévenir les risques.
Pouvoir faire face aux troubles du comportement.
Apprendre à communiquer autrement.

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I. L'hygiène corporelle

La toilette

L’hygiène se dégrade rapidement avec la progression de la maladie d’Alzheimer. Comment prendre soin de soi quand il n’y a pas de différence entre une semaine et un jour ? Quand on est persuadé de s’être déjà lavé ? Quand on ne sait plus comment tourner les robinets ? Pour éviter que ce moment ne se transforme en un véritable calvaire pour le patient comme pour le soignant, il existe quelques astuces.

Suivant

I. L'hygiène corporelle

La toilette

SUIVANT

I. L'hygiène corporelle

L’hygiène buccale et dentaire

Elle est trop souvent négligée, or le moindre délabrement dentaire entraîne des problèmes en cascade. La langue et l’intérieur des joues doivent être examinés à la recherche de plaies, saignements ou mycoses. Les dents doivent également être brossées après chaque repas. Souvent le brossage de dents est redouté : "Il ne veut pas ouvrir la bouche ! La dernière fois que j’ai essayé elle m’a mordue !"

Suivant

I. L'hygiène corporelle

L’hygiène buccale et dentaire

SUIVANT

I. L'hygiène corporelle

L’hygiène buccale et dentaire

SUIVANT

I. L'hygiène corporelle

La peau et les ongles

La peau peut être examinée au moment de la toilette à la recherche de lésions ou de mycoses. La peau doit être bien séchée pour éviter toute macération. Parfois mettre une crème hydratante chez les patients à la peau extrêmement fine limite les risques de déchirure. Le pharmacien peut conseiller des crèmes hydratantes sans substance allergisantes Les ongles doivent être coupés régulièrement, mais pas trop courts pour éviter tout risque de blessure. En cas de diabète, c’est le podologue qui se chargera des ongles des pieds.

Suivant

I. L'hygiène corporelle

La continence

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I. L'hygiène corporelle

L'habillage

Il est pratique de ne laisser que très peu de vêtements dans une armoire, tous de saison. Cela évitera le tee-shirt manches courtes à Noël et l’armoire renversée sur le lit par un patient perdu face à la masse de choix. Les vêtements à boucle, boutons divers et variés sont fortement déconseillés. Préférer des vêtements à velcro ou à élastiques qui évitent la difficulté du boutonnage. Les vêtements du type jogging par exemple sont faciles à mettre. Les gilets sont également plus faciles à mettre que les pulls à enfiler.

Suivant

I. L'hygiène corporelle

L'habillage

Conseils pour faciliter l’habillage

Suivant

I. L'hygiène corporelle

L'habillage

Conseils pour faciliter l’habillage

SUIVANT

II. L'alimentation

L'équilibre des repas

Les repas doivent être équilibrés en tenant compte bien sûr des goûts du patient et de ses habitudes. Le plus simple est de prévoir une planification hebdomadaire des menus. L’alimentation sera la plus riche possible en fibres pour prévenir le problème de la constipation. Un apport en calcium est conseillé. Si le patient n’accepte plus les produits carnés, des apports protéiniques liquides spécialisés vendus en pharmacie seront nécessaires.

Suivant

II. L'alimentation

Changer progressivement les habitudes alimentaires

Il n’est pas nécessaire de modifier toutes les habitudes alimentaires du jour au lendemain. La clé de la réussite repose donc sur le temps : introduire progressivement de nouvelles habitudes alimentaires dans le quotidien et essayer de les conserver.

SUIVANT

II. L'alimentation

LE RÉGIME MIND

LE RÉGIME MÉDITERRANÉEN

Suivant

II. L'alimentation

5 TYPES D'ALIMENTS À ÉVITER​

​MIND se base ainsi sur deux groupes alimentaires. Le premier est constitué de dix aliments sains qui contribuent au bon fonctionnement cérébral (légumes verts et autres légumes, noix, baies, haricots, graines entières, poisson, volaille, huile d'olive, vin). Le second comprend cinq types d'aliments plus néfastes - viande rouge, matières grasses animales, sucreries, aliments frits et fast food.

EN SAVOIR +

SUIVANT

II. L'alimentation

La consistance de l’alimentation est importante pour minorer le risque de fausse route.

Clique sur chacun des numéros pour en savoir +

SUIVANT

II. L'alimentation

La perte de poids

La perte de poids est une complication fréquente. Une perte de poids importante et trop rapide (plus de 10 % de son poids en moins d’un an) entraïne un délabrement ... (supérieure à 10% du poids total) elle entraîne un délabrement de l’état cutané, une fonte musculaire ralentissant le mouvement et une asthénie pouvant conduire à l’apathie. Le poids doit donc être surveillé une fois par semaine, pour éviter un "décrochage" et comprendre où se situent les difficultés pour y remédier.

SUIVANT

II. L'alimentation

La perte de poids

La maladie d’Alzheimer entraîne des pertes de mémoire. Or qui dit troubles mnésiques, dit aussi perte des repères. Et cela peut aller très loin : en effet, gérer ses courses, respecter la chaîne du froid, cuisiner ses aliments, concocter des repas équilibrés, tout cela peut vite devenir très (trop) compliqué pour le patient qui ne se nourrit plus correctement. Une perte de poids en est alors le premier signal. Et plus tard encore, lorsque la maladie est déjà bien évoluée, ne plus reconnaître ce qui est dans l’assiette, ne plus savoir comment le manger ni comment se servir des couverts, ne pas ressentir la satiété, voilà qui peut encore précipiter la dénutrition.

EN SAVOIR +

SUIVANT

II. L'alimentation

La perte de poids

Surveiller l’évolution de la courbe de poids, mois par mois, afin de réagir très vite lorsque tous les signaux d’alerte sont au rouge (avec un poids et un indice de masse corporelle en baisse). ceci nécessite de vérifier si le poids est régulièrement noté et de le vérifier a minima à chaque consultation, sur une courbe facile à interpréter d’un simple coup d’œil. L’aide d’un tiers pour gérer les repas, la préparation de mets qui peuvent se manger avec les doigts (lorsque les couverts deviennent un obstacle) et si besoin, des compléments nutritionnels en prime, sont autant de solutions faciles à mettre en place et qui ont déjà fait leurs preuves.

Calculer IMC et courbe de perte de poids : il existe des calculateurs automatiques qui peuvent enregistrer les données. https://www.calculersonimc.fr/faites-le-test.html

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II. L'alimentation

La perte de poids

Le surpoids, également incriminé ! Selon une récente étude publiée dans les "Archives of Neurology" (janvier 2013), des taux anormalement élevées d’adiponectine – une hormone produite au niveau de la graisse viscérale, réputée la plus mauvaise pour l’organisme – augmente le risque d'apparition d’une maladie d’Alzheimer ou d’une autre démence. Cette étude vient donc s’ajouter à toutes celles qui tendent à montrer qu'une alimentation déséquilibrée pourrait jouer un rôle délétère dans la survenue et/ou l’évolution d’une maladie d’Alzheimer : souffrir d’un diabète, être obèse, seraient des facteurs de risque …

SUIVANT

II. L'alimentation

La perte de poids

Pensez également à remplir un questionnaire Mini nutritional assessment (MNA). C’est une grille qui recense les différents facteurs de risque de dénutrition de la personne âgée. (exemple de la grille MNA à télécharger en fin de module) Selon le nombre de points (entre 17 et 34) la personne âgée sera considérée comme en état de dénutrition et des mesures seront mises en place au plus tôt.

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II. L'alimentation

L'hydratation

Les patients âgés sont souvent déshydratés car la sensation de soif est moins forte avec l’âge. En plus, les patients atteints peuvent tout simplement oublier de boire ! Il faut donc disposer des verres d’eau dans la maison et faire boire systématiquement le patient à votre arrivée et avant votre départ afin d’être certain qu’il y ait un minimum d’apport hydrique pris dans la journée. En cas de difficultés devant un verre d’eau il est possible d'ajouter quelques gouttes de sirop, proposer un jus de fruit ou encore prendre des eaux aromatisées.

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RÉSUMÉ CHAPITRE 2

En matière d’alimentation, les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif doivent avoir des repas équilibrés. Plusieurs études montrent l’intérêt de suivre un régime méditerranéen (huile d’olive, poissons gras, herbes aromatiques…) pour retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Le rôle des médecins (et des infirmiers) est également de prévenir et sensibiliser l’attention des patients et de leurs proches sur le risque de dénutrition, fréquemment observée dans la maladie d’Alzheimer. Ainsi, un suivi régulier du poids du patient est fortement recommandé.

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III. La mise en danger

La fugue

Près de 20% des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer fuguent de leur domicile à un moment ou l’autre, et parfois de façon répétée. Comment s’explique ce comportement ? Et comment l’éviter ? S’enfuir de son lieu de vie – autrement dit fuguer – laisse supposer un acte volontaire, voire prémédité. Ces qualificatifs ne s’appliquent pas toujours aux fugueurs atteints de la maladie d’Alzheimer.

SUIVANT

III. La mise en danger

III. La mise en danger

La fugue

La fugue

Certains patients éprouvent un besoin quasi compulsif de marcher au quotidien. Leur déambulation peut les conduire à sortir du domicile, par simple besoin d’explorer ou de s’occuper. D’autres quittent un environnement qu’ils ne reconnaissent plus comme le leur, pour partir à la recherche d’un territoire connu (quartier de leur jeunesse, entreprise…). La fugue peut aussi s’expliquer par une envie de faire "comme avant" (aller travailler, retrouver ses enfants à la sortie de l’école…), parfois à des horaires atypiques et notamment la nuit.

EN SAVOIR +

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III. La mise en danger

La fugue

La fugue est peu fréquente, mais elle est redoutable. Dès le constat de la disparition, il faut lancer des recherches. Tout d’abord par vous-même en reprenant les trajets que le patient avait l’habitude d’effectuer. Si vous ne le retrouvez pas, avertissez les commerçants du quartier qui sont les plus susceptibles de le voir. Si les recherches demeurent infructueuses, rendez vous au commissariat (ou la gendarmerie) le plus proche pour faire un signalement de "disparition inquiétante".

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III. La mise en danger

La fugue

La fugue

Ce qu'il faut faire

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III. La mise en danger

La fugue : les dispositifs de protection

Quel type de solution de géolocalisation choisir ? Quelles spécificités techniques ? Quel coût cela représente ?

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III. La mise en danger

La fugue : combien ça coute ?

La location de la solution

L'achat de la solution

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III. La mise en danger

La fugue : aides financires

Certaines solutions s’appuyant sur une plateforme de téléassistance disponible 24h/24, garantissant un accompagnement de qualité, elles sont reconnues Service à la Personne, permettant des avantages fiscaux très intéressants pour l’utilisateur et son aidant. Le coût peut ainsi être réduit jusqu’à - 50%. Toutes les entreprises n’étant pas agréées Service à la Personne (pour être rassuré sur ce point, vous êtes en droit de demander le numéro d’agrément), cet élément est gage de confiance et de sérieux.

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III. La mise en danger

Le risque de chute

Le risque de chute existe chez toute personne âgée mais est majoré par la maladie d’Alzheimer qui entraîne des troubles de l’équilibre et des postures. Chaque année, 2 millions de chutes de personnes âgées de plus de 65 ans sont responsables de 10 000 décès, la première cause de mortalité accidentelle, et de plus de 130 000 hospitalisations. (source: PLAN ANTICHUTE DES PERSONNES ÂGÉES, 2022)

EN SAVOIR +

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III. La mise en danger

Le risque de chute : les escaliers doivent être sécurisés

Suivant

III. La mise en danger

Le risque de chute

Il conviendra de prévenir le médecin traitant dès la première chute. Car une chute n'est JAMAIS banale chez une personne âgée. En effet, une cause cardiaque (troubles du rythme du cœur), un vertige par un petit AVC (accident ischémique transitoire), une cataracte évoluée peuvent par exemple, être ainsi révélés et un traitement adapté écartera significativement toute récidive. Vous pourrez ainsi revérifier les traitements en cours : somnifères (envisager un sevrage), repérer une infection urinaire... contre l'hypertension, revoir l'utilité des somnifères (un sevrage progressif sous surveillance de son médecin traitant est très souvent envisageable), repérer une infection urinaire ou un adénome de prostate provoquant des levers trop fréquents, examiner les pieds du patient (intérêt du suivi par un podologue ?), conseiller de croiser les jambes un court instant avant de quitter la position assise au bord du lit ...

EN SAVOIR +

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III. La mise en danger

Le risque d'accident

Il existe de nombreux dangers dans une maison.

Produits ménagers

Objets tranchants

Les fenêtres

Les balcons

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III. La mise en danger

Le risque d'accident

Cliquez sur les "+"

L’appel à l’aide est complexe pour les patients atteints d’Alzheimer. Composer un numéro de téléphone, se souvenir de la personne à prévenir est un véritable calvaire et contribue à l’isolement.

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IV. Les troubles du comportement

La maladie d’Alzheimer, et aussi la dégénérescence lobaire frontotemporale, peuvent se révéler par des troubles non spécifiques, dépression, apathie, angoisses, manifestations phobiques ou obsessionnelles, troubles du caractère, ou des éléments plus alarmants, délire, hallucinations, troubles du comportement alimentaire, violences ou déviances de tous ordres. Cette clinique induit la consultation auprès d’un psychiatre. (HAS, guide du parcours de soins des patients présentant un trouble neurocognitif associé à la maladie d'Alzheimer ou à une maladie apparentée. 2018). Des symptômes psychologiques et comportementaux (SPC) sont souvent présents dès le début de la maladie, notés par l’entourage comme un changement de caractère (irritabilité, apathie, retrait, indifférence, signes anxieux ou dépressifs).

EN SAVOIR +

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IV. Les troubles du comportement

L'anxiété

Elle n’est pas directement liée aux lésions, mais aux difficultés qui en découlent. C’est l’un des troubles les plus fréquents. Il faut analyser les situations anxiogènes. Arrivée d’une tierce personne ? Repas de groupe avec de multiples conversations ? Vision du bulletin d'information télévisé avec perte de sens ?

EN SAVOIR +

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IV. Les troubles du comportement

Idées dépressives

La dépression est favorisée par les lésions cérébrales, en particulier au début de la maladie. Elle est le plus souvent due à la mise en échec permanente du patient et à la baisse de l’estime de soi. On peut essayer de la limiter avec une baisse drastique des situations d’échecs (ne pas hyperstimuler, ne pas demander quelque chose d’impossible), favoriser toutes les activités favorites, et souligner les réussites même sur des choses insignifiantes a priori ("tiens, vous avez vraiment préparé une jolie table Madame Durant").

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IV. Les troubles du comportement

L'apathie

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IV. Les troubles du comportement

L'agitation

Passez la souris pour faire apparaître

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IV. Les troubles du comportement

L'agressivité

Comportement fréquent, l’agressivité peut être verbale (le plus courant) et/ou physique. Sous sa forme verbale elle revêt les cris, menaces, injures très imagées. Sous sa forme physique on retrouvera les morsures, les coups, le jet d’objet. L’agressivité est d’abord et avant tout un mode de réponse à ce qui est perçu comme une menace ou une attaque.

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IV. Les troubles du comportement

Les fausses reconnaissances

Le patient vous prend pour une autre personne, c’est la fausse reconnaissance. C’est une conséquence des lésions cérébrales. Le plus simple est de sortir quelques instants du champ de vision et de réapparaître comme si vous veniez d’arriver, en règle générale tout rentre dans l’ordre. Si le trouble ne passe pas ne cherchez pas à le convaincre de votre identité, faites preuve de souplesse et répondez au prénom qu’il vous a attribué.

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IV. Les troubles du comportement

Le syndrome du soir

Certains patients voient leurs troubles du comportement majorés au crépuscule, c’est l'agitation vespérale ou le syndrome crépusculaire. Ce phénomène concerne environ 66% des personnes atteintes. Cette agitation peut se manifester à n’importe quel stade de la maladie, mais elle a tendance à être plus grave pendant les stades moyens de la maladie et à diminuer au fur et à mesure que la maladie progresse.

Plusieurs explications sont possibles

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IV. Les troubles du comportement

Le syndrome du soir

En cas de syndrome du soir, il est conseillé de créer une fin d’après-midi calme, avec moins de bruit, de stimuli et moins de personnes autour du patient. En revanche, il est nécessaire d’augmenter les activités en début d'après-midi afin que le patient ressente une fatigue saine le soir. On peut aussi jouer sur l’intensité de l’éclairage pour donner une sensation de pente douce vers la nuit. Ne pas encourager les siestes trop longues

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V. La communication

La communication s’altère avec la progression des lésions cérébrales, mais elle ne disparaît jamais complètement. La communication c’est l’envoi d’un message d’un émetteur à un récepteur. Il faut que ces trois parties fonctionnent en harmonie les unes avec les autres pour que la communication soit établie. La communication est de deux types, verbale et non verbale.

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V. La communication

La communication verbale

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V. La communication

La communication non verbale

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III. La mise en danger

Le risque de chute

Bruno Collet a réalisé un très beau film, drôle et émouvant, un film d’amour aussi, sur un couple dont l’homme est touché par la maladie d’Alzheimer "mémorable". Ce film a obtenu le Cristal du court métrage au Festival international du film d'animation d'Annecy 2019. Le voici : lien vimeo: https://vimeo.com/498919084 Pour en savoir plus sur la réalisation de ce court métrage, retrouvez son interview sur le site France Alzheimer.

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

Centres de mémoire et de consultation neurologique

Ces centres experts proposent:

Ils peuvent aussi orienter les patients et leurs familles vers des ressources spécifiques.​ La liste des centres de mémoire est disponible ici :

liste des centres

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

Associations et organisations dédiées

De nombreuses associations de patients existent pour la maladie d’Alzheimer. ​ Ces associations offrent soutien, information, et formation aux patients et à leurs proches. Elles peuvent également proposer des groupes de parole et d'échange.​ En France, l'association nationale de familles reconnue d'utilité publique pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer est France Alzheimer et maladies apparentées. Elle dispose de 106 associations locales à travers le pays et offre un soutien important aux aidants familiaux avec 6 400 personnes formées (Café Alzheimer, atelier etc.).​

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site francealzheimer.org ou utiliser la plateforme téléphonique Allo France Alzheimer au 01 42 97 52 41

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

Associations et organisations dédiées

On peut également citer d’autres associations telles que:

La fondation Vaincre Alzheimer qui finance la recherche médicale et vous informe sur la maladie d'Alzheimer

Lions Alzheimer est portée par les différents Lions Clubs de France. A pour objectif de soulager l'entourage tout en apportant des solutions permettant le maintien à domicile des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée.

Voir le site web

L'Alzheimer's Association est une association internationale consacrée aux soins, au soutien et à la recherche sur la maladie d'Alzheimer:

Voir le site web

Voir le site web

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

Associations et organisations dédiées

Tous les EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont normalement susceptibles d’accueillir une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. ​Certains EHPAD proposent des solutions adaptées : activités en journée dans les PASA (pôles d’activités et de soins adaptés) ou un hébergement dans les unités Alzheimer et les UHR (unités d’hébergement renforcé).​ La liste des EHPAD et établissements spécialisés est disponible sur le site du gouvernement

Voir le site

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

Associations et organisations dédiées

Les PASA sont des espaces aménagés au sein des EHPAD. Les PASA ne proposent pas d’hébergement. Ils sont destinés à accueillir durant la journée des résidents de l’EHPAD ayant des troubles du comportement modérés. Les PASA proposent des activités individuelles ou collectives. Le programme d’activités est élaboré par un ergothérapeute, un psychomotricien, ou une aide-soignante spécialisée en gérontologie sous la responsabilité du médecin coordonnateur. Il a pour objectif d’offrir un accompagnement spécifique et personnalisé en fonction des besoins des résidents, notamment pour faire diminuer les manifestations de l’humeur et les troubles du comportement.

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

Associations et organisations dédiées

Les unités Alzheimer sont généralement des services de petite taille situés au sein d’un EHPAD ou d’une UHR (unité d’hébergement renforcée). Elles ont une capacité d’accueil de 10 à 20 résidents et sont fermées par un digicode. Les chambres y sont souvent réparties autour d'une salle commune qui permet, dans le même lieu, de partager les repas et les activités collectives.​ La configuration des lieux est pensée pour être apaisante pour les personnes qui déambulent. Leur architecture est ainsi conçue pour permettre aux personnes de marcher comme bon leur semble. La vie en petit groupe est également plus apaisante que la vie en collectivité. ​

EN SAVOIR +

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

Programmes de répit pour les aidants

Définition ​

« Est considéré comme proche aidant la personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir des actes ou des activités de la vie quotidienne d’une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap ».

La loi du 28 décembre 2015 a instauré un droit au répit pour proches aidants. Cela signifie que tout aidant peut demander pour leur proche un soutien et une place d’accueil temporaire en établissement, en accueil de jour, en séjour de vacances, etc.

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

Programmes de répit pour les aidants

Toutes les dispositions sont sur le site du gouvernement cliquez ICI

Il existe de nombreuses solutions de répit

celles proposant à l’aidant et à son proche de partager des moments privilégiés en dehors de leur quotidien dans le cadre de vacances ou de séjours de répi

celles permettant de bénéficier d’un relai ou d’un soutien à l’extérieur du domicile

celles permettant d’organiser un relai et un accompagnement au domicile de la personne aidée

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

Programmes de répit pour les aidants

Parmi ces programmes, on peut citer:​ Un hébergement en famille d’accueil ou en maison de répit. Ces lieux sécurisés et souvent médicalisés disposent de professionnels formés à la prise en charge de personnes en situation de handicap ou malades et peuvent dispenser des soins médicaux et paramédicaux. La demande s’effectue au conseil départemental de votre lieu de résidence. ​ Un relai à la maison (relayage, répit à domicile, aide la nuit…)​. Des séjours de répit pendant les vacances ​ Il existe plusieurs solutions pour pouvoir partir en vacances avec votre proche en situation de handicap tout en prenant du temps pour vous, notamment des séjours adaptés à la prise en charge des personnes handicapées ou âgées. Renseignez-vous auprès de :

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

Formations et soutien aux aidants

Des formations peuvent être proposées pour aider les aidants à comprendre la maladie et à gérer au mieux leur rôle, incluant des techniques de communication et de gestion du comportement.​ Les associations départementales France Alzheimer et maladies apparentées proposent des formations totalement gratuites destinées aux aidants non professionnels (familles, amis, voisins…) qui accompagnent régulièrement une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée.​

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

D’autres ressources peuvent être identifiées dans votre secteur d’activité

Nous ne pouvons citer toutes les initiatives, en particulier locales, dans cette formation. ​De nombreux réseaux locaux ont été développés.​ Ces réseaux peuvent faciliter l'accès à des services coordonnés et à des parcours de soins adaptés, en mettant en relation les différents professionnels de santé impliqués.​Il est important de vous renseigner localement auprès du conseil départemental ou de la MDPH pour connaître les ressources spécifiques disponibles dans votre région pour vos patients et leurs aidants.​

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V. Ressources territoriales pour les patients et leurs aidants

D’autres ressources peuvent être identifiées dans votre secteur d’activité

Dispositifs d’aide à la coordination

Agence Régionale de Santé

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FELICITATIONs !

Vous avez complété le module, ne lâchez rien ! En route pour la prochaine partie.

A. CONSISTANCE NORMALE : ▶ Le patient a de l’appétit, mastique bien et déglutit bien. Seule la viande devra être finement coupée.

D. CONSISTANCE LIQUIDE : ▶ Le patient ne mastique plus et à des difficultés majeures à la déglutition. ▶ Tous les aliments doivent être passés sous forme liquide.

C. CONSISTANCE HACHÉE : ▶ Le patient ne mastique plus correctement et à des difficultés à déglutir, les aliments doivent être passés au mixeur afin d’obtenir une consistance de type purée.

B. CONSISTANCE NORMALE À TEXTURE MOLLE : ▶ Le patient à de l’appétit, mastique moyennement, à des difficultés à déglutir. ▶ Avant de passer à cette texture, il faut s’assurer que la prothèse dentaire est bien adaptée.