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Adjectifs en latin

Lourenço

Created on March 6, 2023

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Transcript

L'adjectif en latin

Première classe

Auteur

Observation

Jeux

Culture

Leçon

Texte

Observate !

Puella, ae, f : la jeune fille Populus, i, m : le peuple

Magnus, a, um : grand Parvus, a, um : petit

Amo, as, are, avi, atum : aimer Video, es, ere, vidi, visum : voir

Observate !

Puella, ae, f : la jeune fille Populus, i, m : le peuple

Magnus, a, um : grand Parvus, a, um : petit

Amo, as, are, avi, atum : aimer Video, es, ere, vidi, visum : voir

Verbes

Noms

Adjectifs

Classez les mots suivants selon qu'ils appartiennent à la classe grammaticale des noms, des adjectifs ou des verbes. Surlignez les éléments qui vous ont aidés à trouver.

Lego, is, ere, legi, lectum Templum, i, n Ago, is, ere, egi, actum Improbus, a, um Capio, is, ere, cepi, captum Ancilla, ae, f Gravus, a, um

Puella, ae, f Urbs, urbis, f Populus, i, m Nauta, ae, m Templum, i, n Corpus, oris, n
Comment l'adjectif fonctionne-t-il en latin ?
magnus, a, um : grand, grande
Puella magna est. Urbs magna est. Populus magnus est. Nauta magnus est. Templum magnum est. Corpus magnum est.
Puellam magnam video. Urbem magnam video. Populum magnum video. Nautam magnum video. Templum magnum video. Corpus magnum video.
Magnus, a, um

La forme en -US

Populus magnus est. Nauta magnus est. Navis magnus est.
Magnus, a, um

La forme en -US

est utilisée avec les noms masculins

Populus magnus est. Nauta magnus est. Gladiator magnus est.
Populus, i, m Nauta, ae, m Gladiator, oris, m Civis, is, m Miles, itis, m
Magnus, a, um

La forme en -US

est utilisée avec les noms masculins

Populus magnus est. Miles magnus est. Civis magnus est.

et se décline sur la 2e déclinaison masculin

POETA BONUS, un bon poète

BONUS POETA BONE POETA BONUM POETAM BONI POETAE BONO POETAE BONO POETA

BONI POETAE BONI POETAE BONOS POETAS BONORUM POETARUM BONIS POETIS BONIS POETIS

Magnus, a, um

La forme en -A

Puella magna est. Ancilla magna est. Urbs magna est.
Magnus, a, um

La forme en -A

est utilisée avec les noms féminins

Puella magna est. Ancilla magna est. Urbs magna est.

et se décline sur la 1e déclinaison

Urbs magna, une grande ville

MAGNAE URBES MAGNAE URBES MAGNAS URBES MAGNARUM URBIUM MAGNIS URBIBUS MAGNIS URBIBUS

MAGNA URBS MAGNA URBS MAGNAM URBEM MAGNAE URBIS MAGNAE URBI MAGNA URBE

Magnus, a, um

La forme en -UM

Corpus magnum est. Templum magnum est. Furtum magnum est.
Magnus, a, um

La forme en -UM

est utilisée avec les noms neutres

Corpus, oris, n Templum, i, n Gaudium, ii, n Furtum, i, n Mare, is, n
Gaudium magnum est. Mare magnum est.
Magnus, a, um

La forme en -UM

est utilisée avec les noms neutres

Corpus magnum est. Templum magnum est. Furtum magnum est.

et se décline sur la 2e déclinaison neutre

Gaudium magnum, une grande joie

MAGNA GAUDIA MAGNA GAUDIA MAGNA GAUDIA MAGNORUM GAUDIORUM MAGNIS GAUDIIS MAGNIS GAUDIIS

MAGNUM GAUDIUM MAGNUM GAUDIUM MAGNUM GAUDIUM MAGNI GAUDII MAGNO GAUDIO MAGNO GAUDIO

Jeux et exercices

Domitius Apollinaris a reçu une lettre de son ami Pline le Jeune. Malheureusement certains passages ont été effacés par la pluie. Aide-le à retrouver les adjectifs qui manquent afin de mieux saisir la beauté de la description que son ami lui fait de la Toscane.

Voici le début de la lettre, non endommagé heureusement !

PLINIUS DOMITIO APOLLINARI SUO S. Amaui curam et sollicitudinem tuam, quod cum audisses me aestate Tuscos meos petiturum, ne facerem suasisti, dum putas insalubres. Est sane grauis et pestilens ora Tuscorum, quae per litus extenditur ; sed hi procul a mari recesserunt, quin etiam Appennino saluberrimo montium subiacent. Atque adeo ut omnem pro me metum ponas, accipe temperiem caeli, regionis situm, uillae amoenitatem, quae et tibi auditu et mihi relatu iucunda erunt.

PLINE SALUE SON CHER DOMITIUS APOLLINARIS. J’ai aimé ton souci et ton inquiétude, qui t’ont poussé, lorsque tu as entendu que j’allais, l’été, gagner ma villa de Toscane, à me persuader de ne pas le faire, parce que tu la jugeais insalubre. Il est vrai que la côte de Toscane, qui s’étend jusqu’à la mer, est pénible et malsaine. Mais mon domaine en est assez éloigné, et même elle touche au pied de l’Apennin, la plus salubre des montagnes. Du reste, afin que tu laisses toute crainte pour moi, apprends le climat, la situation de la région, l’agrément de mon domaine, qui seront agréables, pour toi à entendre, pour moi à relater.

A vous de jouer !

Retrouvez les formes latines des adjectifs soulignés. Prenez garde aux fonctions/cas, au nombre et au genre des noms en gras auxquels doivent s'accorder les adjectifs.

(1) En hiver, le climat y est froid et gelé ; il rejette et proscrit les myrtes, les oliviers, et les autres plantes qui aiment une température toujours tiède ; le laurier le supporte cependant et porte même le feuillage le plus luisant ; il périt quelquefois, mais pas plus souvent qu’aux environs de Rome. (2) Merveilleuse douceur de l’été : l’air est toujours agité par quelque souffle rafraîchissant, mais c’est plutôt la brise que le vent. De là viennent beaucoup de vieillards ; on peut y voir les grands-pères et les arrière grands-pères d’hommes mûrs : on peut y entendre de vieux contes et des paroles d’ancêtres ; si tu venais ici, tu te croirais né dans un autre siècle.

(1) Caelum est hieme ................. et ...................... ; myrtos oleas quaeque alia assiduo tepore laetantur, aspernatur ac respuit ; laurum tamen patitur atque etiam nitidissimam profert, interdum sed non saepius quam sub urbe nostra necat. (2) Aestatis ...................... clementia : semper aer spiritu aliquo mouetur, frequentius tamen auras quam uentos habet. Hinc senes multi : uideas auos proauosque iam iuuenum, audias fabulas ueteres sermonesque maiorum, cumque ueneris illo putes alio te saeculo natum.

Caelum, i, n : le ciel, le climat Clementia, ae, f : la douceur

Frigidus, a, um : froid Gelidus, a, um : gelé Mirus, a, um : merveilleux

(3) L’aspect du pays est très beau. Imagine un immense amphithéâtre, tel que la nature seule peut le créer ; une plaine vaste et étendue, est entourée de montagnes, les montagnes ont à leur sommet de hautes et antiques forêts.

(3) Regionis forma ............................. Imaginare amphitheatrum aliquod ............................, et quale ..................... rerum natura possit effingere ; ..................... et ..................... planities montibus cingitur, montes summa sui parte ..................... nemora et ...................... habent.

Forma, ae, f : l'aspect Amphitheatrum, i, n : l'amphithéâtre Natura, ae, f : la nature Planities, ei, f : la plaine Nemus, oris, n : la forêt

Pulcherrimus, a, um : très beau Immensus, a, um : immense Solus, a, um : seul Latus, a, um : vaste Diffusus, a, um : étendu Procerus, a, um : haut Antiquus, a, um : antique

(4) Le gibier y est abondant et varié. Au-dessous, des bois taillis descendent avec la montagne elle-même. [...]

(4) Frequens ibi et ..................... uenatio. Inde caeduae siluae cum ipso monte descendunt. [....]

Venatio, onis, f : le gibier

Varius, a, um : varié

Lisez la suite de la lettre

Au-dessous, des bois taillis descendent avec la montagne elle-même. S’y mêlent de riches coteaux formés d’humus profond (car il est difficile d’y trouver le rocher, même si on le cherche), qui ne le cèdent pas en fertilité aux plaines les plus égales, et font tout autant mûrir d’abondantes moissons, un peu plus tardives seulement. Plus bas, sur tous les versants, s’étendent des vignobles, et ils tissent en long et en large un tapis uniforme ; sur leur bord inférieur, formant comme un liseré au pied de la colline, croissent des arbustes.

Has inter pingues terrenique colles – neque enim facile usquam saxum etiam si quaeratur occurrit – planissimis campis fertilitate non cedunt, opimamque messem serius tantum, sed non minus percoquunt. Sub his per latus omne uineae porriguntur, unamque faciem longe lateque contexunt ; quarum a fine imoque quasi margine arbusta nascuntur.

(5) Puis ce sont des prés et champs, des terres, que seuls des bœufs énormes et de puissantes charrues peuvent fendre. Le sol très compact, quand on le fend pour la première fois, se lève en si grosse mottes qu’il n’est dompté que par le neuvième labour.

(5) Prata inde campique, campi quos non nisi ingentes boues et ..................... aratra perfringunt.Tantis glaebis ..................... solum cum primum prosecatur assurgit, ut nono demum sulco perdometur.

Aratrum, i, n : la charrueSolum, i, n : le sol

Fortissimus, a, um : puissantTenacissimus, a, um : très compact

(6) Les prairies, fleuries et brillantes comme des gemmes, nourrissent du trèfle, et d’autres herbes toujours tendres et douces et comme fraîches. Toutes en effet sont alimentées par des ruisseaux intarissables ;mais là où l’eau est la plus abondante, il n’y a aucun marécage, parce que, grâce à sa pente, la terre écoule dans le Tibre toute l’eau qu’elle reçoit sans pouvoir l’absorber.

(6) Prata ..................... et ..................... trifolium aliasque herbas ..................... semper et molles et quasi ..................... alunt. Cuncta enim perennibus riuis nutriuntur ; sed ubi aquae plurimum, palus ....................., quia deuexa terra, quidquid liquoris accepit nec absorbuit, effundit in Tiberim. [....]

Pratum, i, n : la prairieHerba, ae, f : l'herbePalus, udis, f : le marécage

Floridus, a, um : fleuriGemmeus, a, um : brillantTenerus, a, um : tendreNovus, a, um : neuf, fraisNullus, a, um : aucun

Et en bonus : la fin de la lettre !

(7) Tu prendras un grand plaisir, si tu regardes le site depuis la montagne. Tu croiras voir non des terres, mais un tableau peint avec la plus extrême beauté ; les yeux, de quelque côté qu’ils tombent, sont récréés par cette variété et cette dispositio.

(7) ........................ capies uoluptatem, si hunc regionis situm ex monte prospexeris. Neque enim terras tibi sed formam aliquam ad ................ pulchritudinem ........................ uideberis cernere : ea uarietate, ea descriptione, quocumque inciderint oculi, reficientur.

Locus amoenus

Voluptas, atis, f : le plaisirHerba, ae, f : l'herbePalus, udis, f : le marécage

Magnus, a, um : grandPictus, a, um : peint Eximius, a, um : extrême

Le locus amoenus," lieu amène", fait référence à un endroit idyllique, idéalisé où la beauté, la paix et la tranquillité abondent.

Pline le Jeune (61 - 114 ap.J.-C.)

-Famille aisée -Après la mort de son père, Caius Caecilius est adopté par Pline l'Ancien, son oncle. -Devient avocat - grands talents d'orateur. -Carrière politique : élu consul en 100 et en 111-112 légat  de l'empereur Trajan en Bithynie. -Vaste correspondance avec ses relations : les Lettres (dix tomes publiés entre 97 et 109). Il s'y montre un « honnête homme », curieux des choses de l'esprit, mais en amateur. -Publication en 100 d'un Panégyrique de Trajan.-Témoin de l'éruption du Vésuve de 79, qui détruisit la ville de Pompéi. Quelques dizaines d'années plus tard, il envoie une lettre à Tacite : Après la mort de son oncle, Pline prend le nom de Caius Plinius Caecilius Secundus.

« Un nuage part de la montagne ; par sa forme et son allure générale, il ressemble à un arbre et plus précisément à un pin parasol. Le nuage s'élève à une grande hauteur, formant d'abord le tronc, puis les branches qui partent de l'arbre. » Pline l'Ancien trouve la mort pendant cette éruption.

Le locus amoenus

Les six composantes stéréotypées du locus amoenus codifiées par Libanius sont les suivantes :

sources, plantations,

La description du locus amoenus devient un topos littéraire.

jardins, brise légère,

fleurs et chant des oiseaux

« Autour de la caverne, un bois avait poussé sa futaie vigoureuse : aunes et peupliers et cyprès odorants, où gîtaient les oiseaux à la large envergure, chouettes, éperviers et criardes corneilles, qui vivent dans la mer et travaillent au large. Au rebord de la voûte, une vigne en sa force éployait ses rameaux, toute fleurie de grappes, et près l'une de l'autre, en ligne, quatre sources versaient leur onde claire, puis leurs eaux divergeaient à travers des prairies molles, où verdoyaient persil et violettes. Dès l'abord en ces lieux, il n'est pas d'Immortel qui n'aurait eu les yeux charmés, l'âme ravie ». Odyssée, chant V, 55-74, trad. Victor Bérard

Champs élyséens de Virgile, ode d'Horace sur la félicité de l'habitant de la campagne, paradis terrestre de Milton, palais d'Armide dans La Jérusalem délivrée du Tasse, jardin de la lettre XI de la quatrième partie de La Nouvelle Héloïse de Rousseau, descriptions des jardins et des îles de Sindbad le Marin, conte très ancien intégré par la suite dans Les Mille et Une Nuits etc.