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La démarche de la DRAJES OCCITANIE

La DRAJES Occitanie anime les missions liées aux politiques de jeunesse, d’éducation populaire, de vie associative, de sport et d’engagement dans la région académique Occitanie. En 2022, année européenne de la jeunesse et de la Présidence Française du Conseil de l'Union Européenne, la DRAJES Occitanie a souhaité mettre l'accent sur la jeunesse vulnérable, la plus éloignée de la mobilité européenne et internationale. Elle a constitué plusieurs groupes de travail thématique ayant chacun les mêmes objectifs de recenser, auditer, interroger toute organisation ou personne apportant une valeur ajoutée sur le sujet de la mobilité européenne pour créer une ressource pratique et accessible à tout acteur de jeunesse, travailleur ou organisation, puisse s'y informer, s'inspirer et agir, dans un ou plusieurs des thèmes. Ce travail a commencé en 2022 et s'est poursuivi jusqu'en 2023, année de publication de ces ressources. Les thèmes des groupes de travail ont été :

  • Jeunes porteurs de handicap coordonnés par SAMBA RESILLE (31)
  • Jeunes sur les territoires ruraux coordonnés par l'ADRET (66)
  • Jeunes sur les territoires QPV (quartiers politique de la ville) coordonnés par PARCOURS LE MONDE (31)
  • Environnement et développement durable coordonnés par IDC (11)
  • Transformation numérique coordonnés par DIGIJEUNES (31)

La mobilité européenne et internationale dans le domaine de la jeunesse

« Ne soyons plus anglais ni français ni allemands. Soyons européens. Ne soyons plus européens, soyons hommes. Soyons l’humanité. » Victor Hugo

Handicap et mobilité

Les quartiers populaires et la mobilité

Transformation numérique

Ruralité et mobilité

Environnement et lutte contre le changement climatique

Cet outil propose des informations pour toute personne qui souhaite approfondir le sujet de la mobilité européenne dans le domaine de la jeunesse. Il compile des ressources générales et d'autres issues de retours d'expériences utiles si on souhaite réaliser :

  • un projet inclusif avec des jeunes ayant moins d'opportunités en raison de leur handicap et/ou d'obstacles économiques et/ou d'isolement géographique
  • un projet autour du thème de l'environnement et du changement climatique
  • un projet autour de la transformation numérique

Transformation numérique

INDEX

Un projet de mobilité c'est quoi ?

Handicap et mobilité

Les quartiers populaires et la mobilité

Ruralité et mobilité

Environnement

Transformation numérique

La mobilité apprenante jeunesse

De quoi s'agit-il?

METTRE EN ŒUVRE SON PROJET

CONSTRUIRE SON PROJET

GÉRER L’APRÈS

CERNER LES BESOINS ET DEFIS DU PROJET

"La mobilité à des fins d'apprentissage dans le domaine de la jeunesse qu'elle soit transnationale, régionale ou en ligne est entreprise librement et volontairement pour une période de temps spécifique et est organisée consciemment à des fins éducatives, pour avoir un impact sur la communauté locale ou pour acquérir de nouvelles compétences (connaissances, aptitudes, attitudes ou valeurs). Elle englobe une grande variété de formats de projets et d'activités et peut être mis en œuvre dans des contextes d'éducation informelle ou non formelle."

Définition conjointe du Conseil de l'Europe et de la Commission Européenne

Un projet européen ou internationale, ce sont 4 étapes importantes

Cartes interactives projets Occitanie

METTRE EN ŒUVRE SON PROJET

CONSTRUIRE SON PROJET

GÉRER L’APRÈS

CARTES PROJETS

CERNER LES BESOINS ET DEFIS DU PROJET

Construire son projet et réussir sa candidature aux fonds européens : de l'idée au projet !

La mobilité est un phénomène en rapport avec le déplacement et le changement des individus.Il peut s’agir de mobilité géographique, mais aussi de mobilité sociale, professionnelle ou encore intellectuelle. Lorsqu’on parle de mobilité européenne, on entend souvent le déplacement d'un pays à un autre, dans une Europe élargie. Or, la mobilité européenne est plus qu’un simple déplacement physique. Il faut également comprendre en filigrane la capacité à entrer en interaction avec des personnes qui ne sont pas de son territoire, de sa culture ou de son niveau social.

La motivation

Votre capacité à motiver et mobiliser, autour de votre projet, un ensemble de personnes aux ambitions et objectifs parfois très différents est la première condition.

La définition du projet

Votre capacité à définir précisément le projet et à trouver des financements adéquats dans l'ensemble des opportunités qui s'offrent à vous.

+

Un individu motivé • s’implique dans le projet • a des objectifs communs avec les responsables • connaît la politique de la structure • a l’initiative du projet • est ambitieux • travaille en collaboration • est actif et positif • prend la mesure de ses responsabilités

-

Un individu non motivé • passif • soumis • sans objectif • insatisfait • sans initiative • attitude négative • travail solitaire • n’est pas solidaire dans les situations de crise

Deux capacités à mobiliser vont conditionner la construction du projet de mobilité

Motiver revient à rendre la mobilité européenne “désirable ”. C’est la première condition pour impliquer un individu ou un collectif dans un projet.

Faciliter la motivation

Les éléments suivants peuvent être utilisés pour faciliter la motivation des différents interlocuteurs (collègues, bénéficiaires, familles, partenaires...). Ils peuvent être utilisés simultanément ou successivement.

Les attentes

Les objectifs

Les besoins

La motivation sociale

La perception de soi

Les contraintes situationnelles

Répondre aux besoins du projet : le cadre logique

Dans la prolongation du diagnostic, la définition d’un cadre logique constitue un passage fortement recommandé pour identifier les différentes phases de votre projet et clarifier la cohérence de votre démarche (de la programmation à l’évaluation). Le cadre logique a pour avantage principal de rendre le projet clair à la fois pour soi-même, mais aussi pour ses interlocuteurs.

Qui ?

Porteur du projet Qui va déposer le projet ? Un organisme ? Un groupe d’acteurs?

Quoi ?

Résultats attendus et mesure des résultats Quels sont les objectifs opérationnels du projet ? Leurs résultats ? Comment vérifier si le projet atteint ses objectifs ? Quels seront les indicateurs d’évaluation du projet ?

Pour quoi faire ?

Objectifs du projet, dimension éducation formation, plus-value européenne du projet Quels sont les buts du projet ?

Pour qui ?

Public(s) cible(s) / Groupe(s) cible(s) Quels seront les bénéficiaires du projet ? Animateurs jeunesse ? jeunes ? Quels sont les utilisateurs finaux ?

Avec qui ?

Partenaires français ? Partenaires européens ? Partenaires internationaux ?

Pourquoi ?

Contexte du projet, description des besoins, état des lieux, diagnostic préalable Pour répondre à quels manques ? Quelle est la problématique que vous souhaitez traiter ?

Quoi pour qui ?

Impacts visés par le projet Quels sont les effets attendus du projet ? sur les groupes-cibles définis ? sur l’établissement ? sur les partenaires ? sur l’écosystème ?

Comment ?

Activités prévues, ressources Quelles sont les activités envisagées ? Qui au sein de la structure va gérer le projet ? A quel moment du projet ? Pendant combien de temps ? Quelles sont les ressources nécessaires à la gestion du projet ?

+

Appropriés (parce qu’atteignables et concernant un public spécifique)

  • Renforcer les opportunités d’insertion professionnelle des apprentis, en valorisant leur parcours de mobilité
  • Favoriser l’autonomie des jeunes durant leur séjour à l’étranger

-

Inappropriés (parce que trop larges et à plusieurs niveaux)

  • Favoriser la paix entre les cultures (trop vague)
  • Permettre aux jeunes de s’ouvrir sur le monde et de découvrir d’autres cultures pour s’enrichir (trop large)
  • Renforcer l’employabilité, le bien-être et l’initiative des jeunes (trop d’objectifs en un)
  • Rendre les jeunes bénéficiaires des programmes de mobilité bilingues (dans quelle mesure est-ce atteignable?)

ObjectifsRéalistes

Les activités

  • Montrez que vous avez une idée claire des activités qui seront organisées pendant la période de mobilité et qu’elles ont un intérêt pertinent dans le projet.
  • Ne vous lancez pas dans un projet sans connaître au préalable précisément le public cible (même si les bénéficiaires ne sont pas encore connus nominativement lors de l’écriture du projet).
  • Il est souvent important (mais cela dépend des programmes) d’insister sur l’implication du public cible dans l’élaboration ou la mise en œuvre du projet.

CONSEIL

CONSEIL

CONSEIL

LA DIMENSION EUROPEENNE

La dimension européenne de votre projet ne se réduit pas au fait d’avoir des partenaires européens. Il existe plusieurs points clés pour l’analyse de cette dimension :

  • Partenariat : Le projet a-t-il des potentiels pour établir des partenariats ou une mise en réseau avec des activités similaires dans d’autres pays européens?
  • Transférabilité : L’approche du projet est-elle transférable, dans des contextes similaires, dans d’autres pays?
  • Thématique européenne : La thématique européenne du projet fait-elle référence aux sujets d’actualité sur l’Europe ? : l’euro, l’Europe sociale, les élections européennes...?
  • Promotion des valeurs européennes : Qu’a-t-il été fait pour mettre en place un espace de compréhension mutuelle et de coopération?
  • Problématique d’intérêt commun : Le projet est-il axé sur une problématique commune à la plupart des pays européens, telles que la lutte contre l’exclusion, l’égalité hommes / femmes, le développement durable...?
  • Mobilité du projet : Le projet est-il itinérant et traverse-t-il différents pays d’Europe?
  • Lien avec d’autres programmes européens : Des liens existent-ils ou peuvent-ils être établis avec d’autres programmes européens?
  • Implication de bénéficiaires issus de plusieurs pays européens : Y-a-t-il une participation active de bénéficiaires de divers pays d’Europe?
  • Citoyenneté européenne : Que sera-t-il été fait pour promouvoir chez les bénéficiaires, la conscience de leur citoyenneté européenne?

CONSEIL

Remplir son formulaire de candidature

  • Clarifier les objectifs du projet d’une manière précise et pragmatique.
  • Ne pas se contenter de dire “je veux monter un projet européen”, affirmation trop vaste qui pousse à la démotivation.
  • S’accorder sur les différentes étapes du projet (selon les objectifs) et prioriser les actions.
  • Repérer des compétences nécessaires aux différentes étapes du projet.

Rassurer d’abord sur les besoins “primaires” de ses interlocuteurs (logement, alimentation, transport, sécurité physique, santé) puis aller progressivement vers les besoins d’accomplissement personnel

  • Identifier les attentes spécifiques de ses interlocuteurs, de ses publics
  • Les impliquer dans l’identification des bénéfices attendus et sur la façon dont ils se projettent à la fin de l’action.

  • Identifier avec les interlocuteurs leur capacité à s’investir dans l’action.
  • Les rassurer en soulignant leur capacité à accomplir ce que l’on attend d’eux.

  • S’appuyer sur les personnes influentes (les leaders parmi les jeunes ou les collègues) au sein du collectif.
  • Faire levier : créer un effet de mode “mobilité européenne” dans la structure.

  • Souligner le fait que les résultats sont accessibles et possibles.
  • Montrer la nécessité de se confronter aux autres, par des phrases telles que : “ Aujourd’hui on ne peut pas rester en dehors de la construction européenne ”.

  • Faites un effort de clarification de votre propos en utilisant des listes à puces (tirets, points…)
  • Dans l’articulation de votre réponse, pensez à reprendre la structure de la question posée
  • Mettez en avant les messages clés
  • Evitez le jargon, les acronymes et les sigles
  • Evitez les affirmations
  • Appuyez votre discours sur une approche logique du projet : objectifs, résultats visés, méthodes, indicateurs
  • Concentrez-vous sur le message reçu plutôt que le message transmis
  • Faites relire par une personne extérieure
  • Vérifiez la cohérence des informations fournies

Le projet idéal en 17 questions

22 principes pour un projet de qualité

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CARTES PROJETS

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METTRE EN ŒUVRE SON PROJET

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CONSTRUIRE SON PROJET

GÉRER L’APRÈS

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CERNER LES BESOINS ET DEFIS DU PROJET

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Cerner les besoins c'est comprendre ce qu'est un projet de qualité et idéal !

Le projet a des objectifs d'apprentissage clairs et ceux-ci sont connus de tous les acteurs, y compris des participants. L'apprentissage visé a été identifié et décomposé en objectifs concrets. Ces objectifs sont négociés et développés avec les participants et tous les autres acteurs des environnements d'accueil et d'envoi, sur la base de leurs besoins. Les objectifs sont clairement communiqués à tous les acteurs, bien à l'avance, d'une manière adaptée aux jeunes.

Le projet de mobilité correspond aux besoins des organisations. Le projet est compatible avec les objectifs des organisations de tous les partenaires. Les différentes parties prenantes des organisations, y compris la direction et le personnel, soutiennent le projet de mobilité. Il constitue une opportunité de développement professionnel et stratégique et apporte une valeur ajoutée aux organisations.

L'évaluation inclut également les résultats non intentionnels. Dans l'évaluation, les organisateurs couvrent à la fois les objectifs explicites et les autres résultats, positifs ou négatifs, qui ont résulté du projet.

Les résultats d'apprentissage sont évalués au niveau du projet et au niveau individuel, et dans une perspective à court et à long terme. Les résultats d'apprentissage sont évalués à la fois pour le projet dans son ensemble et pour les participants individuels. Cette évaluation compare le point de départ du participant et l'impact du projet sur l'individu. L'évaluation s'inscrit également dans une perspective à plus long terme.

Les organisateurs fournissent un espace et un soutien pour une réflexion structurée sur l'expérience. Cette réflexion est structurée à la fois individuellement et collectivement, et a lieu avant, pendant et après l'activité. Des outils et des processus de reconnaissance peuvent être utilisés pour soutenir la réflexion. Les organisateurs aident les participants à mettre en perspective leurs expériences et leurs interprétations. Cela permet aux participants de se forger et de remettre en question leurs propres points de vue afin de développer leur esprit critique.

Les organisateurs assurent un soutien adéquat pendant le projet. Les organisateurs fournissent un encadrement adéquat tout au long du processus d'apprentissage et un soutien qualifié pour désamorcer les problèmes. Les participants connaissent les structures de soutien disponibles et savent comment y accéder. Le soutien dont bénéficient les participants leur permet de tirer des enseignements des situations difficiles rencontrées.

La méthodologie et les méthodes utilisées sont appropriées pour que les participants atteignent les objectifs d'apprentissage. Les activités proposées aux participants sont adaptées à leurs capacités et compétences. Les organisateurs mettent en place un processus permettant aux participants de partager leurs commentaires. Les organisateurs revoient les objectifs et les méthodes d'apprentissage et les adaptent à l'évolution des besoins des participants et à tout changement de circonstances.

Les acteurs du projet coopèrent dans le cadre d'un partenariat positif. Les partenaires d'envoi et d'accueil s'engagent à adopter une approche collaborative pour assurer l'apprentissage des participants. Ils communiquent de manière transparente, partagent les responsabilités et conviennent d'un processus pour changer les choses. Ils sont prêts à faire des compromis dans l'intérêt des participants.

Les participants interagissent avec les diverses cultures impliquées dans le projet, et dans les environnements d'accueil. Le programme offre suffisamment de possibilités de rencontres authentiques avec les cultures impliquées dans le projet et les communautés d'accueil. Le projet stimule le processus d'apprentissage interculturel et permet aux participants de remettre en question les stéréotypes et les préjugés. La durée et l'intensité de l'interaction sont adaptées au groupe cible.

Le programme est préparé bien à l'avance avec tous les acteurs. Le programme de l'activité correspond à ce que l'environnement d'accueil peut offrir. Tous les acteurs partagent les mêmes attentes et conviennent bien à l'avance de la manière dont ils vont mettre en œuvre le projet. Les rôles et les responsabilités sont clairs.

L'environnement d'apprentissage contribue à la réalisation des objectifs d'apprentissage. Les différents environnements d'apprentissage sont choisis et adaptés afin que les participants puissent acquérir les compétences définies dans les objectifs d'apprentissage du projet de mobilité.

Les organisateurs s'assurent que les ressources sont suffisantes pour atteindre les objectifs et répondre aux besoins des participants. Il existe une adéquation réaliste entre les ressources humaines, physiques et financières, le temps disponible, les activités, les besoins des participants et les objectifs. Les organisateurs gèrent ces ressources de manière responsable. Les organisateurs doivent être correctement préparés et formés.

Les organisateurs recueillent les besoins des participants afin de créer un environnement inclusif. Les participants ont la possibilité d'exprimer leurs besoins. Les organisateurs en tiennent compte pour garantir des conditions et des environnements appropriés à tous les participants. Les acteurs concernés savent à l'avance comment adapter les dispositions en conséquence. Ceci est particulièrement important pour permettre à tous les jeunes de participer pleinement, quels que soient leurs besoins supplémentaires.

S'il y a sélection, les critères et les procédures sont transparents. Les procédures de sélection sont adaptées au type de mobilité. Les critères de sélection sont précis et clairs pour toutes les personnes impliquées dans la sélection, y compris les candidats. Les critères sont utilisés objectivement pour sélectionner les participants les plus aptes à participer au projet. Les candidats non retenus reçoivent un retour d'information clair sur les raisons pour lesquelles ils n'ont pas été sélectionnés.

Les informations sur le projet et les conditions de participation sont claires avant que les participants ne décident de participer. Les organisateurs informent les candidats et les participants bien à l'avance sur le projet. Les informations sont communiquées par des canaux adaptés à la nature et aux besoins des groupes cibles spécifiques. Les exigences imposées aux participants étant claires, ceux-ci peuvent faire un choix éclairé. La participation est volontaire.

Les organisateurs formulent des indicateurs pour évaluer les résultats en collaboration avec les participants. Avant l'activité, les organisateurs et les participants définissent ensemble comment ils évalueront la réussite du projet. Le suivi des indicateurs de réussite dès le début permet d'améliorer le projet actuel et futur.

Le type de mobilité d'apprentissage est adapté au profil des participants et aux objectifs d'apprentissage. Les organisateurs choisissent parmi les diverses possibilités de mobilité en fonction du profil et des besoins du groupe cible. Ils font ce choix sur la base de leurs ressources disponibles. Le type de mobilité d'apprentissage choisi aide les participants à atteindre les objectifs d'apprentissage. Les organisations gèrent les attentes des participants.

Les organisateurs guident les participants pour qu'ils capitalisent les résultats de l'expérience. Cela se fait à différentes étapes. Dans la phase de préparation, les organisateurs aident à gérer les attentes des participants à l'égard du projet. Pendant la phase de mise en œuvre, les participants sont encouragés à faire le lien entre l'expérience et leur propre réalité. Après l'activité, les organisateurs aident les participants à transférer leur apprentissage à d'autres contextes et à exploiter les résultats dans leur développement personnel et professionnel futur.

Les organisateurs aident les participants à documenter leurs réalisations et à les faire reconnaître. Les participants reçoivent une preuve de leur participation. Les organisateurs aident les participants à documenter les résultats de l'apprentissage et les réalisations du projet. Aux premiers stades du projet, les organisateurs décident, avec les participants, de la manière dont ils souhaitent procéder. Les organisateurs aident les participants à obtenir la reconnaissance de leurs réalisations.

Les participants reçoivent une préparation adéquate. Avant le départ, les organisateurs préparent les participants de manière appropriée. Le personnel impliqué dans le projet passe également par un processus de préparation.

Les organisateurs s'occupent des aspects pratiques bien à l'avance et en informent les participants en temps utile. Les organisateurs s'occupent des aspects pratiques, tels que le voyage, le logement, la sécurité sociale et les assurances, et en informent les participants bien avant le départ. Les modalités pratiques répondent aux besoins supplémentaires des participants concernés.

Les organisateurs capitalisent sur les résultats du projet pour qu'il ait un impact plus large. Les organisateurs planifient à l'avance la manière d'optimiser l'impact du projet. Pendant la mise en œuvre, les organisateurs et les participants prennent des mesures pour accroître la visibilité du projet. Les organisateurs et les participants saisissent consciemment les résultats qui peuvent être exploités. Les bonnes pratiques sont documentées et partagées. Les organisateurs réfléchissent à la manière dont le projet de mobilité s'inscrit dans le développement stratégique plus large de l'organisation.

Répondez aux 16 questions suivantes relatives à votre projet. Invitez les partenaires de votre projet à y répondre conjointement.

Que voulez-vous atteindre avec votre projet international ? Cibles et objectifs : Pourquoi voulez-vous réaliser votre projet international ? À quels besoins répondra-t-il ? Quels sont les résultats attendus (pour les personnes, les organisations, la société) ? En quoi votre projet contribue-t-il aux priorités du programme de financement auquel vous allez faire appel ?

Comment utiliserez-vous les résultats du projet de mobilité pour avoir plus d'impact ? Résultats et impact : Comment allez-vous recenser les résultats tangibles et intangibles de votre projet, en ce qui concerne aussi bien les participants que les autres parties prenantes ? Quelles activités de suivi pensez-vous mettre en œuvre, avec quelles ressources ? Comme allez-vous rendre durable l’impact de votre projet (sur les participants et la communauté) ?

Comment allez-vous mesurer la réussite du projet de mobilité ? Méthode d’évaluation : Quels sont la valeur et le potentiel de votre projet ? Que devraient selon vous y gagner les participants ? Quels sont les résultats prévus ? Comment allez-vous évaluer votre projet ? À qui devez-vous envoyer des rapports et de quoi ces personnes ont-elles besoin ?

Comment les participants intégreront-ils les apprentissages tout au long de leur vie ? Prochaines étapes et suivi : Que pensez-vous que les participants retireront du projet ? Comment allez-vous soutenir le passage du projet à leur « vie réelle » ? Comment allez-vous accompagner les participants au cours des prochaines étapes ?

Que faire en cas de problèmes ? Risques et situations de crise : Existe-t-il des risques spécifiques à prendre en compte en ce qui concerne votre programme, le lieu, le groupe cible, le thème... ? De quelles informations avez-vous besoin en amont ? Quelles procédures légales devez-vous mener à bien ? Comment tirer des leçons des potentiels conflits ? Quelle stratégie avez-vous mise en place en cas de problème ?

Comment allez-vous tirer profit au maximum de votre projet de mobilité ? Impact et visibilité : Qui sera impacté par votre projet ? Comment faire en sorte que votre projet touche un plus grand nombre de personnes autres que les participants (p. ex. une communauté) ? En quoi votre impact contribue-t-il aux objectifs ? Comment allez-vous donner de la visibilité à votre projet et à vos sources de financement ?

A quoi devrait ressembler l'environnement d'accueil ? Le lieu : Où les activités auront-elles lieu et où les participants seront-ils hébergés ? Dans quelle mesure ces espaces sont-ils adaptés à vos participants et à votre programme ? Comment allez-vous traiter les aspects logistiques et pratiques ? Comment et quand allez-vous informer et préparer les participants à ce à quoi ils peuvent s'attendre concernant l’environnement d’accueil ?

Quelles sont les ressources dont vous avez besoin ? Ressources nécessaires : Établissez un budget indiquant toutes les entrées et sorties d’argent. D’où proviendra le financement ? Comment allez-vous l'obtenir ? Le budget respecte-t-il les critères de votre source de financement ? Les coûts sont-ils raisonnables et réalistes ? Et comment allez-vous gérer les finances et en rendre compte ?

Qui fera quoi ? Tâches et rôles : Qui est responsable de quelle partie ? Comment allez-vous répartir les tâches et suivre la progression (surveillance et communication) ? Comment allez-vous exploiter les compétences disponibles dans votre équipe pour garantir la qualité ? Comment TOUS les partenaires vont-ils être impliqués dans les différentes étapes du projet ?

De qui avez-vous vous besoin pour votre projet ? Votre équipe : Qui est impliqué (p. ex. personnel éducatif, logistique, contacts locaux, comptable...) ? Comment comptez-vous identifier et exploiter les compétences de chacun ? Les membres de votre équipe/responsables de groupe ont-ils besoin d’une formation ou d’un soutien complémentaire ? Avez-vous besoin de personnes-ressources externes ?

Comment allez-vous assurer la formation ? Apprentissage attendu : Comment allez-vous identifier les besoins en apprentissage des participants ? Comment allez-vous, à travers le programme, soutenir leur processus d’apprentissage ? Comment allez-vous mettre en œuvre une approche non formelle de l’enseignement ?

Comment allez-vous préparer les participants ? Préparation : Comment allez-vous briefer, préparer et mettre les participants en relation avant le projet de mobilité ? Comment allez-vous vérifier qu’ils sont prêts à apprendre ? Comment allez-vous les impliquer dans la préparation ?

Quelles méthodes utiliserez-vous pour atteindre vos objectifs ? Méthodes et programme : Au niveau du projet – quels en sont les étapes, les éléments et les jalons ? Au niveau de l’activité – quelles sont les sessions et méthodes que vous choisirez ? Élaborez un programme quotidien/hebdomadaire qui présente clairement comment vous voulez atteindre vos objectifs. Comment allez-vous impliquer les partenaires et les participants ?

Quels sont les partenaires de votre projet ? Partenaires du projet : Qui sont vos partenaires et pourquoi ? Comment avez-vous établi ce partenariat ? Quels sont vos objectifs communs ? Comment travaillerez-vous ensemble ?

Qui bénéficiera de votre projet de mobilité ? Groupe cible : Pour qui réalisez-vous le projet ? Combien y a-t-il de participants et quel est leur profil ? Ont-ils des besoins spécifiques ? L'égalité des sexes est-elle respectée ? Comment la communauté locale en profitera-t-elle ?

Comment allez-vous attirer les participants concernés ? Recrutement et sélection : Comment allez-vous faire la promotion de votre projet ? Comment allez-vous sélectionner les candidats ? Votre approche est-elle inclusive et sensible au genre ? Quel est le temps imparti au recrutement des participants ?

Résumé du projet Argumentaire éclair : décrivez en quelques phrases votre projet de mobilité à des fins d’apprentissage. Soyez bref, exhaustif et précis. Rédigez-le de manière qu'une personne novice comprenne.

METTRE EN ŒUVRE SON PROJET

CONSTRUIRE SON PROJET

GÉRER L’APRÈS

CERNER LES BESOINS ET DEFIS DU PROJET

CARTES PROJETS

Du projet à sa réalisation !

Les bases incontournables pour organiser une mobilité

L'impact local pendant le projet

La notion d’impact local permet de traduire la relation dynamique créée entre les porteurs de projet et l’espace initial de leur activité. On parle souvent de “ retombées locales ” ou de “ plus-value locales” d’un projet. Répondre à la question de l’impact local, c’est : - se concentrer sur la cible du projet au niveau local :

  • Les bénéficiaires directs du projet (stagiaires, jeunes, formateurs…)
  • La structure porteuse du projet (en incluant les équipes)
  • La communauté locale (habitants, associations, territoire…)
- recontextualiser le projet dans son environnement géographique, politique, économique et culturel. Pour faire apparaître l’impact attendu d’un projet, un outil d’évaluation peut être mis en place. Il peut s’agir d’un tableau à remplir simplement au moyen d’enquêtes ou d’observations.

CONSEIL

La dimension interculturelle

La question de l’interculturel est soit posée directement dans les formulaires de candidature, soit elle apparaît en filigrane dans chaque question. Dans tous les cas, n’hésitez pas à argumenter votre projet autour de cette thématique.

+

> Préférer : “ La grande diversité culturelle au sein du groupe et les obstacles rencontrés dans une dynamique de groupe international nous serviront de base de travail sur les représentations mutuelles et la confrontation aux différences culturelles et linguistiques. Afin de favoriser cet apprentissage sur les autres et sur soi-même, nous mettrons en place différentes activités: jeux de simulation, ateliers de cuisine en commun… Il s’agira donc de bien d’expérimenter les richesses et les limites du vivre et faire ensemble. ”

-

> Argumentation à éviter: “ Venant de plusieurs pays européens, les participants vont présenter leur pays au cours d’une soirée interculturelle. Chaque pays présentera des spécialités gastronomiques, de la musique… ce qui permettra à chacun de connaître la culture de l’autre. Les participants seront mélangés par nationalités dans les chambres. Le séjour permettra ainsi aux participants d’être plus tolérants envers les autres et de combattre leurs préjugés et stéréotypes.”

CONSEIL

Préparer et impliquer les bénéficiaires

Il est important d’impliquer les bénéficiaires dans le projet dès le départ afin qu’ils se l’approprient réellement. Sans implication, l’apprentissage est en effet fortement limité. Vous risquez d’en faire des consommateurs passifs qui n’adhèrent pas au projet, et cela peut aussi créer des malentendus. PRÉPARATION PÉDAGOGIQUE (Contenus d'apprentissages en adéquation avec les attentes et capacités des participants) PRÉPARATION LINGUISTIQUE Prenez bien en considération l’aspect linguistique. Il constitue un facteur déterminant pour l’intégration des bénéficiaires dans le pays d’accueil. PRÉPARATION CULTURELLE Faire participer le bénéficiaire à la recherche d’informations sur le pays et la ville de destination (situation géographique, sociale, économique et culturelle), sur l’Europe et la citoyenneté européenne,... PRÉPARATION INTERCULTURELLE Sans pour autant faire de la psychologie, travailler sur l’interculturel doit permettre au bénéficiaire de se projeter individuellement dans son expérience, en comprenant ses propres limites et les comportements que l’expérience de mobilité peut générer chez lui et chez les autres. (Rompre avec les positions monoculturelles ; Acquérir des connaissances et attitudes interculturelles)

Manager son équipe et maintenir la mobilisation

La dimension technico-administrative du projet est très prenante et peut être rapidement décourageante, d’autant plus que les projets de mobilité sont souvent assimilés à un surcroît de travail, des difficultés linguistiques... D’où la nécessité de maintenir la mobilisation de votre équipe autour du projet commun (développer la notion d’intérêt général, de service rendu aux bénéficiaires). Un soutien à votre projet de la part de l’équipe dirigeante, peut s’avérer une aide précieuse avec la mise en place d’un aménagement du temps de travail (créneaux horaires communs pour travailler sur le projet…).

Construire et gérer un partenariat européen

Un partenariat est une association d’acteurs ayant un intérêt commun. Un partenariat entre A et B crée une nouvelle entité collective (C) qui prend en compte les points communs et les différences des partenaires. Ces derniers deviennent alors interdépendants, la responsabilité est désormais partagée. Le processus d’interaction humaine au sein d’un partenariat est très important ! Révéler certains aspects de soi peut être bénéfique dans la relation à l’autre. Cela implique la volonté de placer sa confiance dans le partenaire. Il s’agit donc d’une prise de risque, parce que nous révélons à autrui des choses que nous avions gardées secrètes jusqu’alors. Mais, en confiant une information à votre sujet, vous encouragerez probablement l’autre à faire de même.

Les bases de la communication internationale

Les nombreuses différences culturelles et techniques qui peuvent exister d’un pays à l’autre compliquent les rapports entre partenaires et créent des malentendus. L’un des points primordiaux pour la réussite d’un partenariat est notamment de se mettre d’accord sur le mode et les codes de communication. Que signifie ”réponse rapide” ? Un jour ?Une semaine ? Communique-t-on uniquement par e-mail? Passe-t-on des appels téléphoniques pour communiquer les éléments importants? Dans tous les cas, il s’agit d’identifier des délais de réponse et un mode de communication privilégié. Bien communiquer à l’international implique aussi une compréhension mutuelle, à travers notamment une langue commune que vous devrez déterminer avec vos partenaires. Si vous avez des difficultés avec la langue de travail choisie, qu’il s’agisse de l’anglais ou d’une autre langue, n’attendez pas de vous sentir isolé dans le partenariat pour demander l’aide d’un collègue la maîtrisant mieux que vous. Prenez le temps de comprendre l’autre et ne faites pas semblant d’avoir compris si ce n’est pas le cas, cela pourrait être une source de tensions.

La durée et le type de séjour

La durée du séjour doit être adaptée aux spécificités du public (jeunes en difficulté, adultes…). Par exemple, pour des apprentis, une période de deux à trois semaines est généralement suffisante pour atteindre les objectifs fixés tout en tenant compte des contraintes liées à l’alternance. Pour des personnes en insertion professionnelle, une période d’un ou deux mois est préférable (nécessité du temps d’adaptation sans un temps de coupure trop long). Enfin, s’il s’agit d’une première expérience de mobilité pour les bénéficiaires, privilégiez plutôt les déplacements collectifs accompagnés, tout au moins pour le départ et l’arrivée.

CONSEILS

Les formalités

Si vos bénéficiaires sont de nationalité française /européenne et voyagent dans l’Union européenne, une carte d’identité en cours de validité suffit. Attention à faire vérifier la validité au moins un mois avant le départ (délai d’obtention d’une nouvelle carte). Si vous détectez tardivement la fin de validité d’une carte, sachez qu’une demande de passe-port est plus rapide (mais non gratuite). Un passeport d’urgence peut être établi le jour même “pour des raisons familiales graves et des raisons professionnelles particulières (sur attestation de l’employeur)”, mais les dérogations n’ont pas de caractère automatique. Si certains de vos bénéficiaires sont de nationalité non européenne, il faut pouvoir se renseigner sur les formalités très en amont, les délais d’obtention de visas étant parfois longs. Pour les bénéficiaires mineurs, pensez également à demander des autorisations de sortie du territoire.

La monnaie

Tous les pays de l’UE n’ont pas adopté l’euro. Par conséquent il faudra peut être vous renseigner sur les conversions, les frais de change et les anticiper dans votre budget. Vérifiez que les bénéficiaires disposent de moyens de paiement suffisants (liquidités, détention d’une carte bancaire internationale n’arrivant pas à échéance pendant le séjour) pour couvrir les frais personnels non compris par l’organisation. Sur un séjour de plus de 6 mois où les bénéficiaires perçoivent des indemnités, mieux vaut ouvrir un compte bancaire sur place.

Les transports

L’avion semble souvent le moyen le plus pratique. Pourtant, chaque année des groupes ratent leur avion, faute de ponctualité ou de respect des procédures d’embarquement: pensez donc à faire un point avant le départ (poids autorisé, contenu des bagages à main, etc.), même si les bénéficiaires sont des adultes! N’hésitez pas à jouer la carte de la réciprocité avec vos partenaires européens: vous allez les chercher à l’aéroport lorsqu’ils vous rendent visite, et vice versa lorsque c’est vous qui vous déplacez. En cas de recours à des transporteurs, pensez à vérifier leurs assurances.

L'hébergement

L’hébergement peut avoir lieu en famille d’accueil, dans une résidence (internat, foyer de jeunes travailleurs…) ou encore à l’hôtel. Chaque type a ses avantages et inconvénients, mais là encore la réciprocité est intéressante.

La santé

Lors de stages effectués à l’étranger, les bénéficiaires conservent leur qualité d’assujetti au régime général de sécurité sociale. Avant leur départ, ils doivent demander la carte européenne d’assurance maladie auprès de leur caisse d’assurance maladie. Elle permet de bénéficier de la prise en charge des soins médicaux nécessaires au cours du séjour. Elle est gratuite et est envoyée au domicile une quinzaine de jours après en avoir effectué la demande.

téléphone

Rappelez aux bénéficiaires de débloquer leur téléphone portable ou d’activer le mode international, s’ils veulent être joignables à l’étranger. Rappelez aussi les coûts très élevés que cela entraîne, y compris pour recevoir des appels et proposez des solutions alternatives : e-mail, messagerie instantanée, skype… sans oublier les cabines téléphoniques.

Prévenir les risques

Notre rapport à la règle et au risque est marqué par notre culture. Notre interprétation et application de la loi diffèrent souvent de celles de nos partenaires. Par conséquent, pour assurer la sécurité des bénéficiaires, prévoyez, lors des réunions de préparation, d’aborder avec eux des questions plus ou moins sensibles:

  • gestion de l’alcool et du tabac (interdiction dans les lieux publics, pour les mineurs…)
  • attitude face aux substances illicites (lourdes condamnations dans certains pays)
  • risques sanitaires liés à l’alimentation, à l’eau, etc.

Le suivi des apprentissages

Le suivi des participants dans l'acquisition d'apprentissages multiples doit être votre priorité. Donnez-vous les moyens d'une évaluation en continu qui associe les jeunes eux-mêmes avec des processus ludiques et en privilégiant les témoignages des partiicpants sur leurs vécus en mobilité.

Les notions de dimension européenne et d’impact local sont souvent interconnectées. Il est donc conseillé de faire le lien et de montrer comment on passe du local à l’international.

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Après la réalisation du projet

Tout au long du projet, afin de ne pas être pris au dépourvu une fois les bénéficiaires revenus de leur période de mobilité, vous devrez préparer différents points : l’évaluation du projet, sa valorisation et le suivi post-projet.

Pourquoi évaluer ?

L’évaluation est un terme très à la mode qui impose des résultats, des justifications sur l’utilisation des subventions… Elle peut donc facilement être vécue comme une contrainte. Il ne s’agit pourtant pas d’évaluer pour évaluer, uniquement “parce qu’on me le demande ”! L’évaluation a un sens. Elle permet de :

  • contrôler: c’est un outil de suivi guidant l’action;
  • faire le bilan et capitaliser: intégrer la valeur ajoutée, gérer le changement, être capable de voir tout ce que le projet a entraîné et prévoir des améliorations pour de futurs projets;
  • informer : rendre des comptes aux financeurs;
  • valoriser le projet et disséminer les résultats de l’évaluation auprès des différents acteurs impliqués (bénéficiaires, équipe, entreprises, financeurs…).

CONSEIL

CONSEIL

Qui peut évaluer ?

L’évaluation peut être réalisée par:

  • ceux qui ont “l’autorité” du projet: vous même (évaluation interne) ou un cabinet extérieur (mais l’évaluation externe a un coût);
  • l’ensemble des acteurs qui gravitent autour du projet (évaluation participative) : partenaires, bénéficiaires, institutions, communauté locale…

Qu’est ce qui doit être évalué?

Vous pouvez évaluer ce que vous souhaitez mais à partir d’objectifs fixés à l’avance, afin qu’ils fassent partie intégrante du projet dès le commencement. Vous pouvez répartir les éléments que vous souhaitez évaluer autour de deux notions:

  • le tangible: compétences acquises, résultats produits, modalités de mise en œuvre, partenariat, méthodes utilisées…
  • l’intangible: satisfaction des acteurs, leur ressenti et vécu.

Comment évaluer?

Structurez votre évaluation : > un constat (mesurer et décrire les faits à travers des indicateurs) > un diagnostic (appréciation, analyse et avis) > des recommandations (propositions d’amélioration).

Evaluer les compétences acquises par les bénéficiaires

L’expérience de mobilité internationale est avant tout une expérience individuelle d’apprentissage pour le bénéficiaire. Que ce soit dans le champ de la formation professionnelle, de l’enseignement ou de l’éducation non formelle, que l’expérience soit collective ou individuelle, courte ou longue, elle favorise l’acquisition ou le renforcement de compétences. Les compétences acquises deviennent ainsi l’un des éléments à évaluer pour mesurer l’impact du projet sur les bénéficiaires. Il est souvent difficile de mesurer de manière précise quelles compétences ont été mobilisées spécifiquement par l’expérience de mobilité.

Des outils de reconnaisance des acquis d'apprentissages

Au delà de la période de mobilité, les compétences acquises par les bénéficiaires et la plus-value de la mobilité européenne doivent pouvoir être reconnues, non seulement dans la structure d’envoi, mais aussi et surtout, sur le marché du travail. Plusieurs outils ont été développés dans ce sens comme le Youthpass ou l'Europass.

Quand évaluer?

Avant

Pendant

Après

Permet le lancement de la réalisation du projet

Permet l’ajustement du projet et son pilotage

Permet la valorisation du projet et la préparation de la suite

Cadre logique

  • définir les objectifs
  • fixer les indicateurs
  • élaborer la stratégie
  • mobiliser l’équipe

Observation activeEvaluation participative

  • interactions
  • interculturel
  • ressentis
  • participation

Etude d'impact

  • sur les bénéficiaires
  • sur la structure
  • élaborer la stratégie
  • mobiliser l’équipe

Aller au-delà de la visibilité : la valorisation des résultats

La visibilité doit faire partie intégrante de votre projet. Elle en assure la notoriété. Il s’agit de laisser une trace et de communiquer efficacement. Vous pouvez rendre visible votre projet à travers les journaux, Internet (site de votre structure, blog des bénéficiaires…), des affiches, etc. Pour autant, il faut également le rendre lisible, c'est-à-dire compréhensible par tous, en insistant toujours sur les effets qu’il produit et sa valeur ajoutée. La valorisation s’appuie donc sur les changements produits, l’impact et la richesse profonde du projet. Il s’agit de montrer la plus-value des résultats du projet pour les améliorer, renforcer leurs effets et les intégrer durablement dans la pratique de la structure. Valoriser les résultats est un moyen efficace d’accroître la notoriété de votre projet et de votre structure. L’énergie que vous avez mobilisée pour ce projet a un sens : à vous de le justifier et de le démontrer ; personne ne le fera à votre place !

GUIDE PRATIQUEIMPACTS CORPS EUROPEEN DE SOLIDARITE

Avant: lors de la phase d’élaboration du cadre logique: planification de la stratégie d’évaluation avec construction des indicateurs, en lien avec les partenaires et l’équipe.

Pendant: observation active: recueil d’informations par rapport à la stratégie fixée; évaluation participative pour collecter des données (interaction au sein du groupe, les bénéficiaires et leur environnement, l’interculturel, les ressentis, la participation…)

Après: étude d’impact sur les bénéficiaires, la structure, la communauté locale…

  • Ayez à l’esprit l’intangible: les projets de mobilité sont fait de 80 % d’humain (dimension émotionnelle) et d’une grande variété de sources d’informations (croiser les informations).
  • Choisissez une ou plusieurs méthodologie(s) d’évaluation: collective / individuelle ; orale / écrite ; participative/directive / interactive / créative / facilitée…
  • Diversifiez les supports et les outils: questionnaires, entretiens individuels, boîte à messages (anonyme), outils visuels (l’arbre d’Ostende, la cible, la ligne, le tableau de libre expression…).

Evaluer les compétences dans ce cadre-là nécessite ainsi de sortir de son schéma habituel. En effet, l’expérience de mobilité internationale active un ensemble complexe de savoir, savoir-faire, savoir-être qu’il faut apprendre à nommer et à considérer. On peut ainsi commencer par une première classification la plus exhaustive possible de l’ensemble de ces compétences, visées au préalable ou révélées au cours d’entretiens d’évaluation. Bien évaluer ces différents niveaux de compétences met en valeur les différents niveaux d’apprentissage issus de la mobilité internationale, en renforçant le savoir-être, souvent peu accaparé dans d’autres expériences éducatives.

https://www.youthpass.eu/fr/ Ce certificat lié à la mobilité dans le cadre du programme européen Jeunesse en Action est basé sur l’auto-évaluation autour de huit compétences-clés. Le Youthpass contribue à la reconnaissance et la valorisation de l’éducation non formelle en lien avec l’expérience de mobilité.

Elaboré par la Commission européenne, Europass permet de mettre en valeur le parcours et les compétences des bénéficiaires d’une mobilité européenne (expériences professionnelles, compétences linguistiques, etc.) et de faciliter ainsi leur recrutement ou la poursuite d'une formation. Vous pouvez l'utiliser quels que soient la situation ou le statut des bénéficiaires : élève/apprenti, formateur, demandeur d'emploi, etc. Il est identique dans 31 pays et disponible dans toutes les langues de l’UE. https://europa.eu/europass/fr

Cartes interactives des projets en Occitanie

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Erasmus + 2021 2027Education-Formation et jeunesse & Sports

Corps Européen de Solidarité 2021 2027Soutien, accueil, Lead

Erasmus + 2014-2020Education-Formation et jeunesse & Sports

Handi-Cap sur l'Europe

Quelques repères et ressources utiles

Témoignages et exemples de projets

Handicap : des besoins spécifiques ?

Comment cerner les besoins et défis d'un projet de mobilité associant des jeunes en situation de handicap ?

La question de la mobilité européenne pour les jeunes en situation de handicap est également un enjeu important, car elle peut offrir des opportunités d'apprentissage, d'émancipation, de rencontre interculturelle, et de développement personnel. Cependant, la mobilité européenne pour les jeunes en situation de handicap est souvent entravée par de nombreux obstacles tels que l'accès aux transports, l'accessibilité des logements, des formations, des activités et des événements, le manque d'informations, la discrimination, etc. Pour favoriser la mobilité européenne des jeunes en situation de handicap, il est donc nécessaire de mener une réflexion sur les obstacles existants et les mesures à mettre en place pour les surmonter. Voici quelques éléments qui peuvent être pris en compte dans cette réflexion :

  1. L'information et la sensibilisation: il est important de fournir aux jeunes en situation de handicap des informations claires sur les opportunités de mobilité européenne et sur les mesures d'accompagnement existantes. Il est également important de sensibiliser les acteurs concernés (organisateurs de mobilité, entreprises, associations, etc.) à la question de l'accessibilité et de la prise en compte de la situation de handicap.
  2. La mise en place de mesures d'accompagnement: les jeunes en situation de handicap ont souvent besoin de mesures d'accompagnement pour leur mobilité européenne, telles que l'accompagnement humain, l'adaptation des logements, des transports et des lieux de formation ou d'activités, la prise en charge des soins, etc.
  3. La lutte contre la discrimination: il est important de lutter contre la discrimination envers les jeunes en situation de handicap, notamment en ce qui concerne l'accès à la mobilité européenne, en sensibilisant les responsables politiques, les acteurs économiques et la société civile, et en mettant en place des mesures de lutte contre la discrimination.
  4. La coopération européenne: la coopération européenne peut favoriser la mobilité des jeunes en situation de handicap, en mettant en place des programmes d'échange et de coopération entre les pays européens, en favorisant les partenariats entre les acteurs locaux et européens, et en renforçant les politiques européennes de soutien à la mobilité des jeunes en situation de handicap.
En somme, la réflexion sur la mobilité européenne et les jeunes en situation de handicap doit prendre en compte les obstacles existants, les besoins des jeunes, les mesures de soutien à mettre en place et la coopération européenne, afin de favoriser la participation des jeunes en situation de handicap à la vie européenne et à la construction d'une société plus inclusive et solidaire.

Trois éléments importants à prendre en compte

Mes jeunes :qui sont-ils ? quelle situation de handicap ? Quelles sont leurs envies, motivations ?

Les jeunes :Chez mes partenaires locaux et européens, vivent-ils les mêmes situations ?

Les jeunes :En général, en France, en Europe, dans le monde...qu'en est-il ? Quelles défis ? Quelles opportunités ?

Mes jeunes :Leurs familles vont-elles suivre ? Les laisser partir ? Comment les rassurer ? Les impliquer ?

Une idée de projet européen doit être concrète et réaliste, fondée sur les besoins exprimés par les jeunes et ceux spécifiques liés à leur handicap !

Lors de la conception d'un projet européen impliquant des jeunes en situation de handicap, il est important de se baser sur leurs besoins exprimés et spécifiques liés à leur handicap. Cela permettra de s'assurer que le projet répond réellement à leurs attentes et qu'il est réalisable en pratique. Il est donc important de réaliser une étude approfondie des besoins et des attentes des jeunes en situation de handicap, en prenant en compte leurs capacités et leurs défis particuliers. Les objectifs du projet doivent être clairement définis et réalisables, et les activités proposées doivent être adaptées aux besoins spécifiques des jeunes. Pour cela, il peut être utile de travailler en collaboration avec des organisations spécialisées dans l'accompagnement de jeunes en situation de handicap, qui peuvent fournir des conseils et une expertise pour la conception de projets inclusifs. En impliquant les jeunes en situation de handicap dès la phase de conception, il est également possible d'assurer que le projet répondra à leurs besoins réels et qu'il sera inclusif et accessible pour tous. Enfin, il est important de prendre en compte les ressources financières et humaines disponibles pour la mise en œuvre du projet, et de veiller à ce qu'il soit réaliste et faisable dans le cadre des ressources disponibles. Cela garantira que le projet peut être mis en œuvre avec succès et qu'il peut avoir un impact positif sur les jeunes en situation de handicap impliqués.

Un travailleur jeunesse doit tenir compte des besoins spécifiques des jeunes en situation de handicap pour les accompagner en mobilité européenne

Lorsqu'un travailleur jeunesse accompagne des jeunes en situation de handicap dans un projet de mobilité européenne, il est essentiel de prendre en compte leurs besoins spécifiques. Cela peut inclure des besoins en matière d'accessibilité, d'hébergement, de transport, d'assistance personnelle, de communication, de santé, d'adaptation des activités et des ressources pédagogiques, entre autres. Le travailleur jeunesse doit donc avoir une connaissance approfondie des besoins et des attentes des jeunes en situation de handicap impliqués dans le projet, ainsi que des différentes réglementations et lois en matière d'accessibilité et de droits des personnes handicapées en Europe. Il est également important de travailler en étroite collaboration avec les jeunes en situation de handicap, leurs familles et leurs accompagnateurs habituels pour comprendre leur situation et leurs besoins spécifiques. Le travailleur jeunesse doit également mettre en place des mesures pour garantir que les jeunes en situation de handicap puissent participer pleinement et en toute sécurité au projet de mobilité. Cela peut inclure l'adaptation des activités et des ressources pédagogiques pour répondre aux besoins spécifiques des jeunes, la formation des accompagnateurs pour qu'ils puissent fournir un soutien adéquat, ainsi que l'organisation de l'hébergement, du transport et des activités en fonction des besoins spécifiques des jeunes en situation de handicap. En somme, il est essentiel pour le travailleur jeunesse d'être attentif aux besoins spécifiques des jeunes en situation de handicap pour les accompagner de manière inclusive et sécurisée dans un projet de mobilité européenne.

CERNER LES BESOINS ET DEFIS DU PROJET DE MOBILITE QUAND ON TRAVAILLE AVEC DES JEUNES EN SITUATION DE HANDICAP

Quelle éthique en tant que travailleur jeunesse ?

Le CorpsLes ActivitésLa Participation

Posture, rôle, stratégie et éthique

Chaque jeune en situation de handicap est unique, et il est important de travailler avec eux de manière individuelle pour comprendre leurs besoins, leurs envies et leurs motivations. Cela nécessite une approche personnalisée, centrée sur le jeune et qui prend en compte les spécificités de son handicap. Il est donc important de mener une évaluation approfondie des besoins et des capacités de chaque jeune, en collaboration avec les professionnels de santé, les travailleurs sociaux et les familles. Cette évaluation devrait inclure une évaluation médicale, une évaluation des compétences et des aptitudes, ainsi qu'une évaluation des préférences et des intérêts. Une fois que vous avez compris les besoins et les motivations de chaque jeune, vous pouvez commencer à travailler avec eux pour développer des objectifs de mobilité réalistes et adaptés à leurs capacités. Il est important de travailler avec les jeunes pour comprendre leurs intérêts et leurs aspirations, et de les aider à explorer les options de mobilité qui sont les mieux adaptées à leurs besoins. Il est également important de prendre en compte les différents types de handicap et les besoins spécifiques de chaque jeune. Les personnes atteintes de handicaps physiques peuvent avoir besoin d'adaptations de l'environnement physique, telles que des rampes d'accès ou des ascenseurs, tandis que les personnes atteintes de handicaps mentaux ou intellectuels peuvent avoir besoin de soutien supplémentaire pour communiquer et interagir avec les autres. Il est important de travailler avec les jeunes pour surmonter les obstacles et les défis liés à leur handicap. Cela peut inclure des stratégies pour développer la confiance en soi et l'indépendance, des conseils sur la communication et les compétences sociales, ainsi que des formations pour les aidants familiaux et les travailleurs sociaux. Enfin, il est important de mettre en place des mécanismes de suivi et d'évaluation pour mesurer les résultats du projet de mobilité et pour améliorer les futurs projets. Cela permettra de s'assurer que les jeunes en situation de handicap sont bien pris en compte dans les initiatives de mobilité et que leurs besoins spécifiques sont pleinement respectés.

Les familles des jeunes en situation de handicap peuvent avoir des préoccupations légitimes concernant la participation de leurs enfants à un projet de mobilité européenne, notamment en ce qui concerne leur sécurité, leur bien-être et leur accessibilité. Il est donc important de rassurer les familles et de les impliquer dès le début dans le processus de planification du projet. Voici quelques conseils pour impliquer les familles dans un projet de mobilité européenne :

  1. Expliquer clairement les objectifs et les bénéfices du projet, y compris les mesures de sécurité et les protocoles d'accessibilité qui seront mis en place pour assurer le bien-être de leur enfant.
  2. Inviter les familles à participer à des réunions d'information et à des ateliers de formation, où elles pourront rencontrer d'autres familles et poser des questions aux travailleurs sociaux et aux professionnels de la santé.
  3. Fournir un soutien continu aux familles tout au long du projet, y compris des mises à jour régulières sur le progrès de leur enfant et des informations sur les ressources et les services disponibles dans les pays d'accueil.
  4. Encourager les familles à partager leurs expériences et à fournir des commentaires sur le projet, de manière à améliorer la qualité et la pertinence des futures initiatives de mobilité pour les jeunes en situation de handicap.
Enfin, il est important de respecter le droit des familles à décider si elles souhaitent ou non que leur enfant participe à un projet de mobilité européenne. Il convient donc de leur donner toutes les informations nécessaires pour qu'elles puissent prendre une décision éclairée et respecter leur choix.

Les jeunes en situation de handicap sont confrontés à des défis spécifiques liés à leur handicap, qui peuvent avoir un impact sur leur participation à la vie sociale, éducative et professionnelle. En France, en Europe et dans le monde, les jeunes en situation de handicap ont souvent des difficultés à accéder à l'éducation, à la formation et à l'emploi, ainsi qu'à la participation pleine et entière à la vie sociale et culturelle. Cependant, il existe également des opportunités pour les jeunes en situation de handicap, notamment en matière d'accompagnement et de soutien, de sensibilisation à l'inclusion et de reconnaissance de leurs talents et de leurs compétences. Par exemple, en Europe, le programme Erasmus+ offre des opportunités de mobilité internationale pour les jeunes en situation de handicap, afin de favoriser leur inclusion et leur épanouissement. Cependant, il est important de souligner que les défis et les opportunités auxquels sont confrontés les jeunes en situation de handicap peuvent varier considérablement en fonction des pays, des cultures et des politiques publiques en place. Dans certains pays, l'inclusion des jeunes en situation de handicap est encore insuffisante, tandis que dans d'autres, des mesures spécifiques sont mises en place pour garantir leur participation pleine et entière à la vie sociale, éducative et professionnelle. Il est donc essentiel de continuer à sensibiliser et à travailler à l'inclusion des jeunes en situation de handicap, en veillant à ce que des mesures d'accompagnement et de soutien soient en place pour leur permettre de réaliser leur plein potentiel et de participer pleinement à la société.

Il est possible que les jeunes en situation de handicap chez vos partenaires locaux et européens vivent des situations différentes en raison des différences culturelles, politiques et sociales entre les pays et les régions. Cependant, il est également possible que les défis auxquels sont confrontés ces jeunes soient similaires. Pour mener un diagnostic sur la question, il est recommandé de travailler en étroite collaboration avec vos partenaires locaux et européens et de mener des consultations auprès des jeunes en situation de handicap pour comprendre leurs besoins et leurs défis spécifiques en matière d'inclusion sociale, éducative et professionnelle. Vous pouvez également examiner les politiques et les programmes en place dans les différents pays et régions pour évaluer les mesures prises pour soutenir l'inclusion des jeunes en situation de handicap. Il peut être utile d'organiser des échanges entre les jeunes en situation de handicap dans différents pays et régions pour leur permettre de partager leurs expériences et de discuter des stratégies pour surmonter les obstacles à l'inclusion. Enfin, il est important de prendre en compte les opinions et les perspectives des jeunes en situation de handicap dans la conception et la mise en œuvre de tout projet ou programme visant à les soutenir.

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

Quelle éthique adopter en tant que travailleur jeunesse qui souhaite créer un projet européen au bénéfice de jeunes en situation de handicap ? Quelles pratiques adopter ? Quel rapport au leadership ? Comment prendre en compte l'avis des jeunes eux-mêmes ? Comment faire en sorte que les jeunes en situation de handicap vivent le projet comme un espace épanouissant et que le travailleur jeunesse joue pleinement son rôle de leader éthique ? En tant que travailleur jeunesse, il est important d'adopter une éthique qui place les jeunes en situation de handicap au centre du projet. Il s'agit d'adopter des pratiques qui permettent de créer un projet européen inclusif et épanouissant :

  1. Consultez les jeunes en situation de handicap : Il est important d'impliquer les jeunes dès le début du projet et de leur donner la possibilité de contribuer à sa conception. Écoutez leurs besoins et leurs aspirations, et assurez-vous de prendre en compte leurs commentaires tout au long du processus.
  2. Faites preuve de transparence : Assurez-vous que les jeunes en situation de handicap comprennent le fonctionnement du projet et les objectifs visés. Partagez régulièrement les informations avec eux, et soyez transparent sur les décisions prises.
  3. Adaptez les activités : Les activités du projet doivent être adaptées aux besoins des jeunes en situation de handicap. Assurez-vous de fournir les ressources et les aides nécessaires pour permettre à tous les participants de participer pleinement.
  4. Encouragez l'inclusion : Favorisez la participation de tous les jeunes, quelles que soient leurs capacités. Encouragez les relations positives entre les jeunes, et mettez en place des activités qui encouragent la coopération et l'inclusion.
  5. Soyez un leader éthique : Soyez conscient de votre propre comportement et de votre impact sur les jeunes en situation de handicap. Agissez avec intégrité, et faites preuve d'une grande sensibilité à leurs besoins.
  6. Évaluez régulièrement l'impact du projet : Évaluez régulièrement l'impact du projet sur les jeunes en situation de handicap, et adaptez les activités en conséquence. Utilisez les commentaires des jeunes pour améliorer le projet.
En adoptant ces pratiques, vous pourrez vous assurer que le projet européen que vous créez pour les jeunes en situation de handicap sera un espace épanouissant et inclusif. Et pour les adopter, une analyse de vos pratiques avec des pairs est souvent nécessitée voire incontournable.

Si chaque jeune en situation de handicap aura des besoins singuliers, mettre en relation ces besoins avec la mobilité européenne implique de prendre en compte une dimension sociale du handicap autour de 3 éléments que sont le corps, les activités et la participation pour que son expérience soit épanouissante. 1- Le Corps : recenser les réponses pédagogiques, humaines et matérielles à apporter aux besoins du jeune en lien avec ses déficiences motrices, sensorielles et/ou intellectuelles qui le sécurisent physiquement, affectivement, psychologiquement, matériellement et pédagogiquement. Il peut s'agir de fournir des équipements spécifiques (Par exemple des fauteuils roulants, des aides auditives, des outils de communication augmentative), de proposer des aménagements dans les lieux de vie et d'activités ou encore de prévoir des accompagnements spécifiques (Par exemple des assistants de vie ou des interprètes en langue des signes). 2- Les activités : partir des motivations exprimées par le jeune à vivre une expérience de mobilité pour adapter les réponses pédagogiques, humaines et matérielles qui permettent de pallier à ses incapacités. Par exemple, si le jeune est intéressé par les arts, il peut être utile de lui proposer des activités culturelles adaptées à ses besoins comme des visites de musées accessibles ou des ateliers de création artistique adaptés à ses capacités. De même, s'il est intéressé par le sport, il peut être utile de lui proposer des activités physiques également adaptées à ses capacités. 3- La participation : rechercher toutes les réponses pédagogiques, humaines et matérielles qui facilitent une participation sociale forte du jeune ; pour qu'il soit pleinement acteur et en interaction sociale. par exemple, il peut être envisagé de favoriser les échanges entre les jeunes en situation de handicap et les autres jeunes, en organisant des activités communes qui permettent de créer du lien. Il peut également être envisagé de sensibiliser les autres jeunes à la situation de handicap et aux besoins spécifiques des jeunes en situation de handicap, afin de favoriser l'inclusion et la participation de tous.

JEUNES EN SITUATION DE HANDICAP : DES BESOINS SPECIFIQUES ? OUI ! ET DES ATOUTS DISNCTIFS !

Accessibilité

Les jeunes en situation de handicap ont besoin de lieux et de transports accessibles pour pouvoir participer pleinement aux activités proposées. Il est donc important de s'assurer que les infrastructures et les équipements sont adaptés et accessibles.

Accompagnement personnalisé

Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin d'un accompagnement personnalisé pour faciliter leur intégration et leur participation au projet. Cela peut inclure un soutien social et émotionnel, une aide pour la communication, ou encore des ajustements pour les activités proposées.

Formation et sensibilisation

les partenaires du projet doivent être formés et sensibilisés aux besoins spécifiques des jeunes en situation de handicap pour pouvoir concevoir un projet adapté et inclusif. Il est également important de sensibiliser les autres jeunes participants pour favoriser l'inclusion et la compréhension mutuelle.

Résilience et adaptabilité

Les jeunes en situation de handicap ont souvent appris à faire face à des défis et à des obstacles dans leur vie quotidienne, ce qui leur donne une grande capacité de résilience et d'adaptabilité. Cette qualité peut être très utile dans un projet Erasmus+ ou Corps Européen de Solidarité, où il peut y avoir des difficultés imprévues à surmonter.

Besoins spécifiques

Atouts distinctifs

Créativité

Les jeunes en situation de handicap ont souvent appris à trouver des moyens créatifs de faire face à des obstacles et à trouver des solutions innovantes à des problèmes. Cette qualité peut être très utile dans un projet Erasmus+ ou Corps Européen de Solidarité, où il peut y avoir des défis uniques à relever.

Capacité à travailler en équipe

Sensibilité à la diversité

Les jeunes en situation de handicap ont souvent une grande sensibilité à la diversité, car ils ont dû faire face à des stéréotypes et à des préjugés tout au long de leur vie. Cette qualité peut être très utile dans un projet Erasmus+ ou Corps Européen de Solidarité, où il est important de travailler avec des personnes de différentes cultures et de différentes origines.

Les jeunes en situation de handicap ont souvent une grande capacité à travailler en équipe, car ils ont appris à travailler avec des professionnels de la santé, des aidants, des amis et des membres de leur famille pour surmonter des obstacles. Cette qualité peut être très utile dans un projet Erasmus+ ou Corps Européen de Solidarité, où il est important de travailler en collaboration avec d'autres personnes.

Capacité à être des leaders

Les jeunes en situation de handicap ont souvent la capacité d'être de bons leaders, car ils ont dû apprendre à être autonomes et à prendre des décisions difficiles tout au long de leur vie. Cette qualité peut être très utile dans un projet Erasmus+ ou Corps Européen de Solidarité, où il peut être nécessaire de prendre des décisions rapidement et de guider les autres membres de l'équipe.

Besoins spécifiques en fonction du type de handicap

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

Travailleurs jeunesse : quel rôle, posture, éthique et stratégie ?

posture

• Être ouvert et inclusif envers les jeunes en situation de handicap, en les considérant comme des individus à part entière et en valorisant leur participation active dans la société. Il est important de considérer les jeunes en situation de handicap comme des individus à part entière, avec des talents, des compétences et des capacités, et de valoriser leur participation active dans la société. Il est important d'éviter toute forme de stigmatisation et de discrimination à l'égard des jeunes en situation de handicap et de promouvoir une culture de l'inclusion.• Être à l'écoute de leurs besoins et attentes, en adaptant le projet en conséquence. Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir des besoins spécifiques qui doivent être pris en compte lors de la mise en place du projet. Il est important d'écouter leurs attentes et leurs besoins, et de travailler avec eux pour adapter le projet en conséquence.

role

• Être un facilitateur pour permettre aux jeunes en situation de handicap de participer activement au projet et de bénéficier de toutes les opportunités offertes par Erasmus+ ou le Corps Européen de Solidarité. Les acteurs jeunesse doivent aider les jeunes en situation de handicap à participer activement au projet en mettant en place des mesures d'accessibilité et en leur fournissant le soutien dont ils ont besoin. Il est important de travailler en étroite collaboration avec les jeunes en situation de handicap pour identifier les meilleures solutions pour eux.• Être un médiateur en cas de difficultés, pour permettre une participation équitable de tous les jeunes. Les acteurs jeunesse doivent être prêts à intervenir en cas de difficultés pour garantir une participation équitable des jeunes en situation de handicap. Ils peuvent jouer le rôle de médiateur pour aider à résoudre les conflits et à trouver des solutions qui conviennent à tous les participants.

strategie

ethique

• Respecter les droits et la dignité des jeunes en situation de handicap, en leur permettant de participer activement et en évitant toute forme de discrimination ou de stigmatisation. Les acteurs jeunesse doivent respecter les droits et la dignité des jeunes en situation de handicap, en leur permettant de participer activement et en évitant toute forme de discrimination ou de stigmatisation. Il est important de promouvoir une culture de l'inclusion et de l'égalité des chances pour tous les participants.• Assurer une transparence totale dans le processus de sélection des participants, en garantissant une équité et une impartialité totales. Les acteurs jeunesse doivent encourager une participation active et volontaire des jeunes en situation de handicap, en respectant leur autonomie et leur liberté de choix. Il est important de ne pas imposer de participation et de permettre aux jeunes de s'engager selon leurs propres envies et capacités.• Veiller à ce que les jeunes en situation de handicap bénéficient des mêmes opportunités et avantages que les autres participants au projet. Les acteurs jeunesse doivent veiller à garantir une participation équitable des jeunes en situation de handicap, en mettant en place des mesures d'accessibilité et en fournissant le soutien nécessaire. Il est important de favoriser une participation équitable et de s'assurer que tous les participants ont la même opportunité de s'engager activement.

• Mettre en place des mesures d'accessibilité pour permettre aux jeunes en situation de handicap de participer activement au projet. Cela peut inclure des adaptations spécifiques au niveau de la communication, de l'hébergement, des transports et de l'environnement physique. Il est important d'impliquer les jeunes en situation de handicap dans la planification de ces mesures d'accessibilité pour s'assurer qu'elles répondent à leurs besoins.• Travailler en partenariat avec des organisations spécialisées dans le handicap pour bénéficier de leur expertise et de leur soutien. Ces organisations peuvent aider à identifier les besoins des jeunes en situation de handicap, à fournir des formations et des sensibilisations et à conseiller sur les meilleures pratiques en matière d'accessibilité.• Mettre en place des formations et des sensibilisations pour les participants au projet, pour renforcer l'inclusion et la compréhension du handicap. Les acteurs jeunesse doivent mettre en place des formations et des sensibilisations pour les participants au projet, pour renforcer l'inclusion et la compréhension du handicap. Ces formations peuvent inclure des informations sur les différents types de handicaps, les bonnes pratiques en matière d'accessibilité et les attitudes à adopter pour favoriser l'inclusion.

Comment mener un projet dans le cadre d’Erasmus+ ou du Corps Européen de Solidarité qui permette chez les jeunes en situation de handicap de devenir des citoyens engagés et participant activement à la vie sociale et démocratique ?

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

JEUNES EN SITUATION DE HANDICAP : DES BESOINS SPECIFIQUES ? Conseils SALTO

Travailler avec des types de handicaps spécifiquesconseils et astuces concrets basés sur les expériences SALTO pour adapter votre programme aux handicaps spécifiques des jeunes

Travailler avec des personnes en fauteuil roulant / à mobilité réduite

Il est préférable de discuter ouvertement avec les participants en question de la façon dont ils se sentiraient le plus à l’aise de participer aux activités. Certains préféreraient ne pas participer à des méthodes qui impliquent beaucoup d’activité, tandis que d’autres aiment participer autant que possible, peut-être à leur manière adaptée. Il appartient au travailleur jeunesse (ou au participant) de proposer des adaptations.

  • Prévoyez plus de temps pour vous déplacer entre les zones (pauses, dîners, activités à l’extérieur), donnez à la personne à mobilité réduite des indications préalables sur l’endroit où auront lieu les prochaines séances, afin qu’elle puisse commencer à se déplacer à l’heure. Ne vous déplacez pas excessivement entre les zones (choisissez un lieu où les salles de travail et les logements sont proches les uns des autres)
  • Placez des listes d’inscription (par exemple pour les groupes de travail) ou des tableaux à feuilles mobiles sur lesquels écrire à un niveau inférieur, à la portée des personnes en fauteuil roulant
  • Placez les matériaux à portée de main (stylos, papier, peinture, ruban adhésif,...) et non dans des endroits inaccessibles (dans une boîte sous une table, sur l’étagère du haut,...)
  • Faites des activités où les gens sont assis ou sont à la même hauteur (ou bien où tout le monde est à une hauteur différente de toute façon). Lorsque vous parlez à des personnes en fauteuil roulant, mettez-vous à la hauteur des yeux pour des conversations plus longues ou ne perdez pas le contact visuel lorsque vous parlez debout.
  • Ne vous penchez pas, ne marchez pas et ne vous asseyez pas sur les fauteuils roulants des gens. Ils sont considérés par de nombreuses personnes en fauteuil roulant comme faisant partie de leur corps (ils ne sont donc pas l’endroit idéal pour accrocher vos sacs à provisions ou vos manteaux, mettre votre verre sur leur bureau ou transporter des choses que vous ne voulez pas transporter - à moins qu’elles ne soient d’accord).
  • Assurez-vous que les gens demandent ou savent comment ils doivent se comporter avec les personnes en fauteuil roulant (cela peut varier). Certains veulent être poussés (parce que c’est très fatigant) d’autres mettent un point d’honneur à se déplacer de manière autonome.
  • Demandez toujours où la personne veut déménager - au lieu de simplement la pousser « quelque part ». Offrez de l’aide (p. ex., ouvrir les portes, pousser,...), mais attendez que votre offre soit acceptée.
  • Lorsque vous faites des obstacles ou de petits pas ou que vous descendez toujours les grandes roues en premier (vers l’arrière), en inclinant un peu le fauteuil roulant. Demandez où vous pouvez tirer, pousser ou soulever le fauteuil roulant (certaines pièces se détachent facilement - il est donc préférable de ne pas les attraper pour soulever une personne)
  • Les personnes à mobilité réduite n’aiment pas être transportées comme un sac de pommes de terre. Fournir des rampes d’accès et des véhicules accessibles où la personne peut entrer en fauteuil roulant. Soulever des personnes ayant un handicap physique d’une mauvaise manière pourrait entraîner des blessures (à la fois pour la personne qui porte et pour celle qui est portée), donc si vous êtes susceptible de soulever l’un de vos participants, assurez-vous d’apprendre à le faire.
  • Si la personne en fauteuil roulant doit passer du fauteuil roulant à une position assise plus confortable ou différente (par exemple, pour éviter les douleurs), vous devrez peut-être fournir des chaises confortables (avec des bras) ou des oreillers pour augmenter le confort d’assise.
  • Ayez des chaises pour les personnes ayant de la difficulté à marcher ou à se tenir debout, lorsque votre activité implique de longues périodes debout. Louez des fauteuils roulants supplémentaires ou ayez un autre moyen de transport pour les longues distances. Il est bien sûr préférable d’avoir une solution où le groupe (ou au moins une partie du groupe reste soudé)
  • Prévoyez des alternatives lorsque vous faites des activités avec des personnes ayant des restrictions de mouvement des mains / corps. Par exemple, au lieu de lever la main, vous pourriez demander à tout le monde de lever la tête - au lieu de pointer du doigt quelqu’un, vous pourriez hocher la tête ou cligner des yeux. Il est bon d’utiliser cette alternative pour l’ensemble du groupe afin de ne pas stigmatiser les personnes handicapées comme des personnes bizarres.
  • Assurez-vous que les passages sont épurés. Ne laissez pas de matériel/câbles/décorations/objets tranchants (pouce, etc.) traîner sur le sol dans des endroits où les gens doivent enjamber ou passer en fauteuil roulant.
  • Soyez clair sur les rôles - qui est l’assistant personnel - qui aide quand et pour quoi (pas). L’équipe ne peut pas être un assistant personnel, mais elle peut demander à certains participants de l’aider (par exemple avec un exercice)
Directives d’accessibilité pour les fauteuils roulantsLors de la préparation d’un projet international avec une ou plusieurs personnes en fauteuil roulant, vous pouvez consulter les directives d’accessibilité suivantes (non exhaustives), pour voir si le lieu où vous séjournerez est adapté aux fauteuils roulants - et dans quelle mesure vous devrez improviser avec des solutions de fortune. C’est à vous (et aux jeunes, plus à leurs parents) d’équilibrer l’aventure et l’improvisation avec le confort et la sécurité. Certains des éléments suivants sont un « critère exclusif » (si ce n’est pas le cas, une personne en fauteuil roulant ne pourrait tout simplement pas participer - d’autres choses peuvent être résolues avec un peu de créativité et de bonne volonté.
  • Vérifiez votre lieu pour tous les besoins de déménagement horizontaux (d’une pièce à l’autre, de l’extérieur à l’intérieur) et verticaux (du sol au plafond, de haut en bas des bordures / marches / rues)!
  • Il devrait y avoir un accès pratique (à la salle de travail, au restaurant, aux chambres, aux lieux de loisirs) sans escalier ni marches (en particulier dans le cas de fauteuils roulants électriques lourds)
  • Comment fonctionne l’accès - parfois, vous devrez appuyer sur une cloche pour que le personnel vienne ouvrir l’entrée accessible, cela fonctionne-t-il toute la journée, tous les jours de la semaine? Les itinéraires les plus accessibles à travers un bâtiment sont-ils balisés?
  • Les rampes doivent avoir une pente de 1/12 (de préférence 1/15) et une largeur de 120 cm et sur le dessus et le bas, il doit y avoir un atterrissage horizontal d’au moins 120 cm. Assurez-vous que les rampes ne sont pas encombrées.
  • La largeur des portes doit être d’au moins 85 cm et ouverte vers l’extérieur, sans seuil. Les poignées de porte doivent être de type levier (pas de poignées de porte) et d’environ 104 cm de haut
  • Combien y a-t-il de chambres accessibles aux personnes à mobilité réduite (si vous avez plus d’un fauteuil roulant)? La plupart des hôtels n’en ont qu’un ou deux. Comment fonctionne l’évacuation en cas d’incendie.
  • Les chambres doivent avoir un espace rotatif libre de 120 cm sur au moins un côté du lit. Tous les endroits où un fauteuil roulant doit tourner (dans les coins, devant les ascenseurs, la salle à manger,...), il devrait y avoir un rayon de braquage d’au moins 150 cm.
  • La douche devrait avoir un accès de plain-pied (drainage du sol) et un siège de douche. Il serait pratique d’avoir une pomme de douche que vous pouvez enlever (et que celle-ci est également en panne)
  • Les toilettes (publiques) doivent avoir une largeur de porte de 85 cm et s’ouvrir vers l’extérieur. Il devrait y avoir un espace de rotation au sol clair de 150 x 150 cm. Le siège des toilettes doit avoir une hauteur de 45 cm. Il devrait y avoir des rails de support relevables de chaque côté du wc. Assurez-vous d’un espace libre sous le lavabo d’environ 70 cm de hauteur
  • Y a-t-il des toilettes accessibles près des salles de travail et dans la salle à manger/restaurants ? Pour éviter d’avoir à aller jusqu’à la chambre accessible à chaque fois pour aller aux toilettes.
  • Combien y a-t-il d’ascenseurs (si nécessaire) et combien de fauteuils roulants peuvent y entrer? Les autres participants ont-ils d’autres moyens raisonnablement faciles de descendre ou de se relever? Les ascenseurs ont tendance à être lents et peuvent constituer un goulot d’étranglement, ce qui entraîne le retard d’une partie du groupe pour les rendez-vous.
  • Les téléphones publics ne devraient pas avoir de combinés de plus de 90 cm (même si de nos jours la plupart des gens ont des téléphones mobiles)
  • Il y a une partie inférieure du comptoir de service disponible (réception, guichets,...) afin que la personne en fauteuil roulant puisse réellement voir la personne derrière le comptoir et vice-versa
  • Y a-t-il un espace de stationnement assez large pour qu’un fauteuil roulant puisse embarquer et débarquer?
Dans votre préparation pratique, vous devrez également penser à ce qui suit:
  • Assurance pour le fauteuil roulant / équipement de marche assistée, de préférence avec réparation sur place. Le pays où vous allez a-t-il la même marque de fauteuils roulants / équipements? Trouvez et emportez-y les coordonnées.
  • Y a-t-il des parties du fauteuil roulant ou de l’équipement qui sont fréquemment ou facilement endommagées? Pouvez-vous prendre des pièces de rechange? Pouvez-vous facilement le réparer vous-même?
  • Si vous avez un fauteuil roulant électrique, pouvez-vous recharger la batterie ou devez-vous en prendre un de rechange? La tension/les fiches sont-elles les mêmes à l’étranger ? (par exemple, le Royaume-Uni, Malte et l’Irlande ont des prises différentes de celles de l’Europe continentale)
  • Dans la mesure du possible, situez les fonctions importantes au centre - essayez de regrouper les salles utilisées par les personnes handicapées plus près les unes des autres.
  • Le transport que vous allez utiliser est-il accessible ? Avez-vous besoin de l’organiser à l’avance? Prévoyez plus de temps pour le transport.

Personnes aveugles ou malvoyantes

Lorsque vous avez des personnes ayant une déficience visuelle dans le groupe (elles ne sont pas toujours totalement aveugles!), vous pouvez faire une variété de choses pour rendre votre activité accessible et agréable pour ces participants. Il existe une variété de déficiences visuelles, allant du daltonisme, de l’absence de profondeur de vision, de l’absence de vision dans l’obscurité, de la mauvaise vue à la cécité totale. Renseignez-vous auprès de vos participants sur leur déficience exacte et sur la façon dont vous pourriez adapter vos activités pour qu’ils puissent participer. Quelques trucs et astuces à garder à l’esprit

  • Fournir des points d’orientation dans les espaces de travail et de vie - faites une visite de l’espace (au toucher) dans lequel vous travaillerez / dormirez
  • Lisez / mentionnez toutes les choses que vous montrez ou faites, par exemple lorsque vous écrivez quelque chose sur un tableau-papier, lorsque vous collez des panneaux sur le mur, etc.
  • Il est possible de préparer des « tableaux à feuilles mobiles tridimensionnels » avec des objets de texture différente collés dessus, par exemple du ruban de texture différente, de la peinture épaisse, etc. afin que les aveugles puissent venir le sentir - cela ne devrait pas remplacer, mais ajouter à l’information parlée.
  • Au début, lorsque vous rencontrez des personnes aveugles ou malvoyantes, identifiez-vous lorsque vous parlez, jusqu’à ce qu’elles commencent à reconnaître les voix. Dans les discussions de groupe, indiquez clairement à qui vous parlez.
  • Donnez des indications verbales sur le déroulement des discussions ou des activités, par exemple dites à haute voix qui a levé la main pour parler, résumez ce que vous voyez sur le visage des gens (accord, incompréhension).
  • Donnez des informations sur ce qui se passe, donnez des points d’orientation (par exemple, si les gens changent de position, si les gens sont assis par terre, si les gens ont fermé les yeux,...). Dites aux aveugles quand vous partez !
  • N’utilisez pas « ici » et « là », mais décrivez ces lieux en fonction des points d’orientation que les aveugles connaissent ou allez à ces endroits et dites « ici ».
  • Demandez à haute voix si les gens veulent ajouter ou demander des choses (parce que souvent nous le faisons avec une expression de visage interrogative seulement)
  • Fournir, dans la mesure du possible, tous les documents écrits avant l’activité soit en gros caractères afin qu’ils puissent les lire (avec une loupe si nécessaire) ou en format électronique pour les lire avec un lecteur braille. Vous pouvez également demander à une organisation locale pour les personnes aveugles ou malvoyantes d’imprimer vos textes en braille.
  • Utilisez davantage le toucher et les mains dans vos activités - permettez des présentations qui peuvent être entendues ou ressenties, par exemple du théâtre, des statues vivantes, de l’argile ou d’autres constructions,...
  • Utilisez des couleurs pour renforcer le guidage directionnel des personnes malvoyantes (vers les différentes salles, vers la sortie, vers les groupes de travail)
  • Les exercices avec des bandeaux peuvent être utiles pour intégrer les aveugles (la plupart du temps, ils sont plus efficaces dans ces activités que de voir les participants). Cependant, certains participants aveugles peuvent être sensibles à ces activités, car ils ne pourront pas enlever le bandeau à la fin du jeu. On pourrait aussi réfléchir au fait que le changement soudain de vision ou non serait tout aussi déroutant pour la personne qui voit avec un bandeau sur les yeux, que pour une personne aveugle qui reverrait tout d’un coup pendant une heure.
  • S’il y a un interprète visuel qui explique ce qui se passe, qui lit ce qui est écrit, etc., prévoyez du temps pour cette traduction (parler) et pour d’éventuelles questions ou commentaires tardifs. Vérifiez régulièrement s’ils ont besoin de plus de temps.
  • Les personnes aveugles se concentrent sur les sons, alors évitez les activités d’exercices dans les endroits où il y a beaucoup de bruit de fond (rues, machines,...) ou de la musique forte en arrière-plan. Assurez-vous que les gens parlent assez fort et clairement.
  • Le daltonisme le plus courant est l’incapacité de distinguer le rouge et le vert. N’utilisez pas ces deux couleurs pour mettre du contraste dans un dessin ou un texte.
  • Si vous utilisez un tableau à feuilles mobiles ou un tableau noir : écrivez assez grand et épais, pour que les personnes ayant une déficience visuelle (et les autres) puissent le voir clairement. Utilisez des couleurs contrastées (noir sur blanc ou blanc sur noir. Le rouge et le vert sont les plus difficiles à voir de loin).
  • Évitez de mettre des obstacles sur le chemin. Un type d’obstacle est celui qui dépasse du niveau du sol (il ne peut pas être senti à l’aide d’une canne), par exemple les lits superposés, les tables avec des pieds centraux au lieu de pieds sur les coins, les choses qui dépassent du mur, les passages sous les escaliers,... D’autres obstacles sont ceux en dessous de la taille (ils ne peuvent pas être sentis lorsque l’on sent le chemin avec leurs mains), par exemple des boîtes sur le sol, des clôtures basses ou des marches,...
  • Informez les participants aveugles ou les personnes malvoyantes d’un changement dans la configuration de la salle, par exemple si vous avez réarrangé les chaises pour une session, si vous avez créé une petite scène pour une pièce de théâtre, etc.
  • N’attrapez pas ou ne poussez pas une personne malvoyante dans la direction que vous pensez qu’elle veut aller - demandez-lui d’abord si elle a besoin d’aide et comment elle souhaite être guidée. La plupart des personnes aveugles prendront votre bras ou votre coude. De cette façon, ils peuvent marcher un demi-pas derrière vous et obtenir des informations sur les étapes, etc. Donnez des informations sur comment et où vous vous déplacez (par exemple, nombre de pas, sortie, passage du point d’orientation X, etc.)
  • Si un participant aveugle est assisté par un chien-guide, assurez-vous que les autres participants ne le distraient pas et commencez à jouer avec - à moins qu’ils n’aient demandé au propriétaire. Prévoyez également des pauses pipi et boisson pour le chien.
  • Si vous aidez les personnes aveugles avec leurs repas, vous pouvez utiliser l’horloge pour indiquer où se trouvent les différents aliments dans l’assiette, par exemple 3 heures à droite et 9 heures à gauche.
  • Assurez-vous toujours qu’il y a une personne « responsable » d’une personne aveugle ou d’une personne ayant une déficience visuelle, afin d’éviter que cette personne ne se perde ou ne heurte quelqu’un ou quelque chose, en particulier en dehors de l’environnement connu, par exemple dans une nouvelle ville, à l’extérieur, en voyage,...
  • Soyez clair sur les rôles - qui est l’interprète - qui aide quand et pour quoi (pas). On ne peut pas s’attendre à ce que l’équipe aide tout le temps, mais elle peut demander à certains participants de l’aider (par exemple, avec un exercice)
Lignes directrices en matière d’accessibilité pour les aveugles et les personnes ayant une vision partielle
  • Les chiens-guides sont-ils autorisés (dans l’hôtel, les transports, les restaurants, les lieux de rencontre)? Peuvent-ils organiser de la nourriture pour les chiens? Y a-t-il des frais supplémentaires?
  • Y a-t-il des objets dangereux en saillie (au-dessus du niveau de la taille) sur lesquels la personne aveugle pourrait heurter? Par conséquent, les lits superposés, les passages sous les escaliers, etc. ne sont pas conseillés.
  • Y a-t-il une signalisation en braille ou des panneaux et symboles en relief dans les endroits où le participant aveugle irait (seul)? Ces signes et symboles doivent être placés de manière à pouvoir être touchés. Boutons sur le sol sur les bordures, les marches, etc.
  • Les ascenseurs ont-ils des annonces vocales à quel étage ils s’arrêtent, quand les portes se ferment, etc.? Les boutons-poussoirs ont-ils du braille?
  • Évitez les portes automatiques à fermeture rapide et les portes en verre plat sans contraste de couleur. Éviter la signalisation en rouge-vert (pour les daltoniens)
  • Dans la mesure du possible, situez les fonctions importantes au centre- essayez de regrouper les salles utilisées par les personnes handicapées plus près les unes des autres.
  • Y a-t-il des mains courantes le long des escaliers et des coins? Évitez les routes sinueuses et inclinées - tenez-vous-en aux dispositions à angle droit.
  • Les interrupteurs et les poignées de porte doivent avoir une hauteur d’environ 104 cm
  • Quelles sont les procédures en place en cas d’urgence? Comment les participants aveugles seront-ils évacués?

Jeunes sourds ou malentendants

Parce que la plupart des gens comptent beaucoup sur la communication verbale, il n’est peut-être pas si facile de s’adapter aux personnes malentendantes. Voici quelques trucs et astuces qui pourraient vous aider à adapter votre programme. Il existe une grande variété de déficiences auditives, allant des personnes qui entendent bien lorsqu’elles utilisent un équipement fonctionnel aux personnes qui n’entendent rien. Les personnes sourdes de naissance ont appris à communiquer de manière visuelle (par exemple, la langue des signes a sa propre grammaire, son lexique et ses idiomes). Parler ou écrire une langue verbale (étrangère) est souvent une deuxième ou une troisième langue pour eux. Certaines personnes sourdes ou malentendantes peuvent lire sur les lèvres et d’autres utilisent la langue des signes. Il y a un certain nombre de personnes sourdes qui ont un trouble de la parole, mais d’autres parlent couramment. Renseignez-vous sur l’équipement ou les méthodes d’assistance qu’ils utilisent pour communiquer. Avec un peu d’adaptation, vous pouvez rendre votre programme adapté à tous.

  • Une erreur parfois drôle que beaucoup de gens font, est de commencer à crier plus fort sur les personnes sourdes quand elles ne comprennent pas. Répétez plutôt plus clairement ce que vous avez dit auparavant (si la personne sourde lit sur les lèvres), utilisez d’autres mots et gestes ou prévoyez du temps pour d’autres moyens de communication (écriture, etc.)
  • De toute évidence, si les personnes sourdes ou malentendantes peuvent lire sur les lèvres, vous devrez parler face à ces personnes pour qu’elles puissent voir vos lèvres. Prononcez les mots clairement et clairement, mais sans en faire trop. Ne masquez pas les mouvements de vos lèvres avec vos mains, votre chewing-gum, une cigarette, etc.
  • Cependant, il n’est pas facile de lire sur les lèvres une langue étrangère! En outre, il est plus compliqué de lire sur les lèvres d’un locuteur non natif parlant la langue du lecteur labiale car la prononciation ou l’accent (l’utilisation des lèvres) peut être différent. Reformulez ou expliquez plutôt que de répéter la même phrase.
  • Les personnes malentendantes doivent se concentrer sur les gestes, les expressions et les lèvres des autres, de sorte qu’un éclairage et une distance bien planifiés sont nécessaires - assurez-vous que l’arrière-plan de l’orateur n’est pas gênant.
  • Si vous choisissez de travailler avec un interprète en langue des signes (entre la voix et la langue des signes), assurez-vous de laisser suffisamment de temps pour l’interprétation et les questions éventuelles par la suite. Parlez en blocs cohérents, faites une pause et lorsque la signature est terminée, posez vos questions auxquelles les participants peuvent réagir. Parlez directement à la personne, pas à l’interprète.
  • Demandez régulièrement si l’interprète a suffisamment de temps et demandez de manière proactive si le participant a une question ou quelque chose à ajouter. Vous pourriez apprendre la langue des signes de base pour « comprenez-vous? » ou « est-ce clair? » et l’utiliser régulièrement.
  • Notez que la langue des signes est différente dans différents pays! Il n’est donc généralement pas efficace d’avoir la langue des signes comme outil de communication entre les personnes malentendantes de différents pays (même si certaines bases peuvent être les mêmes).
  • Attirez l’attention des personnes sourdes avant de commencer à dire quelque chose - c’est-à-dire que vous pouvez tapoter doucement la ou les personnes sur l’épaule ou le bras, attendre que la personne se tourne vers vous, faire un geste visible ou faire clignoter les lumières de la salle de travail.
  • Convenir avec le groupe des moyens visuels de commencer et de terminer une session ou une activité, par exemple après une pause, en complétant les groupes de travail,... - vous pouvez allumer et éteindre les lumières, utiliser des lumières de différentes couleurs, etc. il est important de garder les personnes sourdes à distance visuelle, afin qu’il soit plus facile pour vous d’attirer leur attention, par exemple pour compléter un exercice et pour les rappeler
  • Le contraire du travail avec les aveugles, où il est important de dire tout ce que vous écrivez, avec les sourds, vous devez écrire ou visualiser tout ce que vous dites (par exemple, fournir des documents, écrire au tableau ou des tableaux à feuilles mobiles,...)
  • Pour vous faire comprendre, vous pouvez jouer un exercice ou donner un exemple (par exemple, des énergisants, des jeux, des tableaux de conférence attendus provenant du travail de groupe,...)
  • Lorsque vous organisez des discussions de groupe, mettez-vous d’accord sur un panneau pour les participants sourds qu’ils peuvent utiliser pour indiquer qu’ils veulent contribuer. Certaines personnes sourdes ou malentendantes ont des troubles de la parole qui peuvent rendre difficile leur compréhension - ne vous sentez pas gêné de leur demander de répéter. Si vous ne les comprenez pas, dites-le et revenez à d’autres moyens de communication (écriture, langue des signes avec traduction)
  • Il est utile de transporter un stylo et du papier si vous êtes avec des personnes sourdes ou malentendantes et que vous ne connaissez pas leur langue des signes. C’est pratique pour communiquer.
  • Certaines ondes (par exemple les téléphones portables) pourraient interférer avec les appareils auditifs d’assistance utilisés par les participants qui sont malentendants. Assurez-vous qu’ils sont éteints - les téléphones mobiles bien sûr.
  • Les sourds ou les malentendants peuvent faire la fête et danser - ils peuvent sentir le rythme (ajouter un peu de basse supplémentaire) ou danser sur le spectacle de lumière en fonction de la musique (selon le rythme). Pas besoin de supprimer la soirée disco de votre programme.
  • Soyez clair sur les rôles - qui est l’assistant personnel - qui aide quand et pour quoi (pas). L’équipe ne peut pas être un assistant personnel, mais elle peut demander à certains participants de l’aider (par exemple avec un exercice)
Lignes directrices en matière d’accessibilité pour les personnes malentendantes
  • Il est possible d’installer un « système de boucle d’induction » au profit des personnes porteuses d’appareils auditifs dans le(s) salon(s) de travail. Avec ce système, le son est transmis sous forme de champ magnétique, et ceux qui ont des aides auditives conçues pour recevoir des sons en boucle d’induction peuvent, un peu comme une antenne TV. Votre site dispose-t-il d’un de ces systèmes ou pouvez-vous en louer / en prendre un?
  • Les personnes sourdes et malentendantes ne peuvent pas entendre les alarmes incendie. Votre auberge dispose-t-elle d’alarmes avec lampes stroboscopiques et vibromasseurs à cadre de lit (ou autre?). Assurez-vous que les organisateurs du projet savent exactement où se trouvent les personnes handicapées dans le bâtiment en cas d’urgence - et quoi faire. Vous pourriez faire une division d’urgence des tâches pour tous les participants handicapés.
  • Y a-t-il un téléphone texte (ATS) disponible? Vous pourriez savoir s’il existe un service de relais de télécommunications, qui fait le lien entre la voix d’un appelant et le téléphone texte. Alternativement, vous pouvez avoir un ordinateur avec fonction de messagerie ou de chat (ou sms).
Conseils pratiques
  • Si certains participants utilisent des appareils auditifs, assurez-vous de prendre suffisamment de piles. Certains de ces équipements sont très coûteux et fragiles. Souscrivez une bonne assurance et renseignez-vous pour savoir s’il y a un service de réparation là où vous allez.
  • Si vous prenez un système de boucle d’induction, assurez-vous qu’il fonctionne dans le lieu où vous serez. Prenez des câbles de secours, etc. Parlez-en avec le technicien du lieu de ce dont vous avez exactement besoin.
  • Vous pouvez créer un système de communication de secours par SMS lorsque vous vous rendez en ville (temps libre) ou lors d’excursions

Personnes ayant un handicap mental/cognitif/intellectuel

Il n’est pas toujours évident dès le départ qu’une personne a une déficience cognitive ou intellectuelle. En outre, il existe de nombreux types et niveaux différents de déficiences cognitives, alors lisez cette section avec cette variété de conditions à l’esprit. C’est une hypothèse erronée de penser que les personnes ayant un handicap physique ont aussi une déficience mentale. Par conséquent, commencez toujours par les attentes les plus élevées en matière de compétences et de capacités intellectuelles lorsque vous interagissez avec des personnes handicapées et, si nécessaire, adaptez-vous progressivement à un niveau inférieur (et non l’inverse!). Quelques conseils pour votre programme et vos activités

  • Soyez précis dans les choses que vous dites ou demandez. Évitez les discours figuratifs, les expressions difficiles et les subtilités comme l’ironie ou le sarcasme,... Mais n’allez pas à l’autre extrême: parler de bébé. Les personnes ayant des déficiences cognitives méritent également le respect.
  • Prenez les choses à la légère, souriez et envoyez des ondes positives comme moyen de communication. Ne vous fiez pas uniquement à la communication verbale. Un support visuel comme une image ou un symbole peut aider.
  • Soyez patient, flexible et solidaire. Prenez le temps de comprendre la personne et assurez-vous qu’elle vous comprend. Posez des questions pour savoir si les personnes ayant une déficience cognitive ont compris ou non.
  • Répétez autant de fois que nécessaire, de différentes manières, et vérifiez leur compréhension. Prenez le temps et respectez leur vitesse. Ne présumez pas que les gens ont compris toutes les informations ou s’en souviendront.
  • Réduisez les longues introductions aux activités et découpez les activités et les explications en différentes parties séquentielles, que vous introduisez une à la fois. Aidez à rendre les idées complexes compréhensibles en les décomposant en parties digestibles plus petites.
  • Si vous utilisez des présentations PowerPoint, des documents ou d’autres documents écrits, étayez le contenu avec des éléments visuels et utilisez des phrases courtes et simples ne transmettant qu’un seul concept ou action à la fois.
  • Utilisez différents modes d’expression créatifs dans votre programme, par exemple l’art, la danse, la peinture, le collage, le théâtre,...
  • Offrez de l’aide (vous pouvez demander à quelqu’un du groupe) pour des tâches intellectuelles exigeantes (par exemple, écrire, remplir des formulaires, comprendre des instructions écrites). Cependant, attendez que la personne accepte l’offre d’aide; Ne pas « trop aider » ou être condescendant.
  • Assurez-vous que les participants ayant une déficience cognitive (comme tous les autres participants) comprennent les règles de groupe de votre activité : ce qui est un comportement acceptable et ce qui ne l’est pas.
  • Il peut être difficile pour les personnes ayant des déficiences cognitives de prendre des décisions rapides. Faites-leur savoir à l’avance quelles décisions doivent être prises afin qu’ils puissent prendre plus de temps pour la prise de décision.
  • Les personnes handicapées mentales peuvent avoir de la difficulté à se concentrer dans un environnement trop stimulant, par exemple trop de gens, trop de bruit, des couleurs trop vives,... Prenez soin de leur fournir un espace de travail qui leur permet de se concentrer (en cas de besoin).
  • Si vous êtes en contact avec d’autres groupes / personnes et que les personnes handicapées mentales se comportent étrangement, vous pouvez simplement l’expliquer aux passants. Un comportement étrange peut faire partie de leur état, mais il n’est ni dangereux ni contagieux.
  • La réaction du chef de groupe face à un comportement étrange est souvent assumée par les autres membres d’un groupe. Si vous réagissez calmement à un comportement gênant, le reste du groupe le fait probablement aussi. Si vous paniquez, le reste du groupe pourrait paniquer aussi.
  • Il serait bon de faire des activités dans votre projet dans lesquelles les personnes ayant des déficiences cognitives peuvent montrer leurs capacités et leurs compétences. Certains sont bons en sport, en chant, en maths,... Cela soutiendrait leur position et leur prestige dans le groupe. Vous pourriez créer une foire de compétences, dans laquelle chaque participant offre une compétence au groupe (par exemple, chanter, massager, raconter des blagues,...)
  • Demandez aux personnes ayant des troubles d’apprentissage ce qui les aide à comprendre et à se souvenir, par exemple, certaines personnes ont avantage à écrire des instructions ou à les dire à haute voix
  • Les personnes atteintes du syndrome d’Asperger ou de l’autisme (ou d’autres déficiences cognitives) peuvent avoir des réactions de panique envers certains objets (par exemple, les tunnels, les couleurs,...) ou dans certaines situations. Il peut être utile de savoir auprès de la personne, des parents ou d’un travailleur social ce qui cause ces réactions (afin de pouvoir les éviter) et ce qui peut réconforter cette personne (au cas où cela se produirait de toute façon). Souvent, cependant, il s’agit d’un processus d’essais et d’erreurs.
  • Certaines personnes atteintes d’une lésion cérébrale traumatique peuvent avoir une mauvaise mémoire à court terme ou de mauvaises compétences sociales. Vous pouvez envisager de confier la prise en charge de cette personne par un assistant personnel (par exemple, guider l’interaction avec le groupe, suivre les instructions, etc.)
  • Les personnes atteintes du syndrome de Gilles de la Tourette subissent des épisodes de discours involontaire, de jurons ou de mouvements incontrôlés. Attendez que la personne ait fini et soit calmée, puis continuez normalement. Souvent, plus la personne essaie de contenir ces pulsions, plus elles s’accumulent. Il pourrait être utile pour eux de quitter temporairement la session pour libérer ces compulsions et revenir lorsqu’ils sont calmés.
  • Lorsqu’un participant a une attaque de panique ou se comporte de manière problématique dans un lieu public avec de nombreuses distractions, vous pourriez envisager de déménager dans un endroit plus calme ou plus privé.
  • Une signalisation claire avec des pictogrammes et des flèches peut aider une personne ayant des déficiences cognitives à trouver son chemin dans le lieu.
  • Assurez-vous d’avoir une procédure d’urgence en place (par exemple en cas d’incendie) et que les personnes ayant un handicap mental savent quoi faire.

Autres handicaps spécifiques

Il est impossible de couvrir tous les types de handicaps, mais voici quelques conseils pour travailler avec des personnes de petite taille, d’épilepsie, de troubles de la parole, de paralysie cérébrale, de troubles psychiatriques. Mais comme dans la plupart des cas, il est préférable de demander aux personnes elles-mêmes et de suivre leurs indications. Personnes de petite taille

  • Ne traitez pas les adultes comme mignons ou comme des enfants parce qu’ils sont petits
  • Mettez le matériel que vous utilisez pour vos activités à portée de main (pas sur l’étagère supérieure)
  • Avoir des tableaux de conférence pour écrire ou inscrire des listes au bas ou fournir des étapes (improvisées)
  • Vous pourriez offrir un oreiller à mettre sur des chaises, prévoir des marches dans la salle de bain, descendre la pomme de douche,...
  • Vérifiez s’il y a moins de téléphones publics sur le site et aux alentours, des urinoirs plus bas et des comptoirs de service plus bas disponibles
  • Faites des activités où les gens s’assoient ou sont à la même hauteur (ou où tout le monde est à des hauteurs différentes de toute façon)
  • Placez-vous au niveau des yeux pour communiquer, par exemple asseyez-vous, agenouillez-vous ou reculez pour pouvoir regarder sans vous fatiguer le cou.
  • Les petites personnes ont également des jambes plus courtes, ce qui signifie que faire de longues distances peut être fatigant. Fournir d’autres moyens de transport si nécessaire.
Trouble de la parole
  • Si vous n’avez pas compris la personne, ne prétendez pas que vous le comprenez. N’ayez pas peur de demander à la personne de répéter. Devenir nerveux ou gêné n’aide pas la communication.
  • Répétez pour voir si vous avez compris la personne. Soyez patient et prenez autant de temps que nécessaire.
  • N’interrompez pas ou n’essayez pas de terminer les phrases de la personne. Ne vous contentez pas de hocher la tête à moins d’avoir compris les messages complets.
  • Si vous ne comprenez vraiment pas la personne, vous pouvez utiliser des moyens de communication alternatifs: écriture, dessin, gestes,... Mais demandez d’abord si c’est ok
  • Essayez de poser des questions qui ne nécessitent que des réponses courtes ou un hochement de tête.
  • Ne parlez pas au nom de la personne et n’essayez pas de terminer ses phrases.
  • La communication fonctionne mieux dans un environnement calme où vous pouvez vous concentrer sur ce que la personne dit.
  • Assurez-vous que les personnes atteintes d’un trouble de la parole ou non ridiculisées ou taquinées.
Épilepsie (troubles épileptiques)
  • Connaître la gravité de l’épilepsie. Certaines personnes ne se serrent que la main tandis que d’autres tombent et éprouvent des mouvements sauvages
  • Apprendre de la personne, des parents ou des travailleurs sociaux ce qu’ils ont vécu est la meilleure chose à faire en cas de crise d’épilepsie. Parfois, ils utilisent une injection qui les calme, parfois ils attendent simplement que ce soit fini,...
  • Sachez que les lumières clignotantes ou les bips peuvent parfois provoquer une crise d’épilepsie, il est donc conseillé de l’éviter autant que possible (par exemple, stroboscopes dans les discothèques, lumières de voiture qui passent dans l’obscurité, bips de téléphone portable,...)
  • Si une personne a une crise, il n’y a pas grand-chose que vous puissiez faire à ce sujet - donnez-lui simplement du temps jusqu’à ce qu’il se termine. Si la personne tombe, assurez-vous que la tête est protégée et assurez-vous qu’elle n’avale pas sa langue, mais ne limitez pas ses mouvements.
  • Pensez à prendre un ensemble de vêtements de rechange lorsque vous partez en excursion. Une personne pourrait perdre des fluides corporels pendant une crise.
  • Lorsqu’une crise est terminée, la personne peut se sentir gênée ou désorientée. Prévoyez du temps et de l’espace privé pour se recueillir à nouveau.
Infirmité motrice cérébraleLa paralysie cérébrale est une déficience qui rend difficile pour la personne de contrôler ses muscles, ce qui a un effet sur ses mouvements et parfois sa parole (à des degrés divers). Mais cela ne signifie pas qu’ils ont des capacités intellectuelles limitées ou une déficience cognitive. Par conséquent, commencez l’interaction en supposant le plus haut niveau possible de compétences intellectuelles et simplifiez si cette personne atteinte de paralysie cérébrale a également une déficience cognitive.
  • La plupart des trucs et astuces fournis aux personnes en fauteuil roulant ou à mobilité réduite sont également valables pour les personnes atteintes de paralysie cérébrale.
Troubles psychiatriquesIl peut arriver que vous ayez des personnes souffrant de phobies, de dépressions ou d’autres troubles psychiatriques sur votre projet. La partie la plus difficile est que ces conditions ne sont pas visibles, vous auriez donc besoin de savoir d’eux quel est leur état psychiatrique. Beaucoup ne considèrent pas cela comme un handicap, même si dans de nombreux cas, les troubles psychiatriques affectent le fonctionnement efficace des gens dans la société. Les personnes atteintes d’un trouble psychiatrique peuvent généralement aller bien, mais elles peuvent être sensibles au stress et aux émotions fortes. Il est préférable de se renseigner, avant votre projet, auprès du jeune, de ses parents ou d’un psychologue, quelles sont ses conditions, quelles sont les choses que vous pouvez faire / éviter pour qu’il se sente mieux et comment vous pouvez vous comporter au mieux s’il traverse une crise.

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

TEMOIGNAGES, INSPIRATIONS ET OUTILS

Projets jeunesse ayant pour thème principal le Handicap coordonnés par des organisations d'Occitanie dont 3 ont eu le label Bonne Pratique par l'Agence nationale européenne en Agence Française Erasmus+ J&S

Plateforme des résultats de projets Erasmus+ et Corps Européen de Solidarité pour s'inspirer

Corto, jeune toulousain malvoyant ainsi que Lauriane, tous les deux volontaires en Belgique

Projets jeunesse ayant pour thème principal le Handicap ayant vu la participation d'organisations d'Occitanie dont 1 a eu le label Bonne Pratique par l'Agence nationale européenne en Agence Française Erasmus+ J&S

Témoignage de la mère d'un jeune en situation de handicap suite à une mobilité européenne Erasmus+

Léa - Éducatrice à l'IME de l'arc-en-ciel

David de l'IME du Colibri

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

REPERES UTILES

Emploi et handicap

Emploi et handicap : le cadre général de la directive 2000 Aider les personnes handicapées à s’intégrer et à s’épanouir sur le marché du travail, tels sont les principaux objectifs de la directive 2000/78/CE qui incite les États membres à respecter un cadre général en faveur de l’égalité de traitement en matière d’emploi et de travail des personnes handicapées. Grâce à l’introduction du concept concret d’"aménagement raisonnable" (traduit dans des législations nationales par la notion du droit à compensation), les employeurs sont tenus d’adapter le plus possible le lieu de travail aux personnes handicapées, sous peine de sanction. À titre d’exemple, l’Allemagne s’efforce d’aider les personnes handicapées à participer à la vie active via la loi générale sur l’égalité de traitement (AGG). Des programmes spécifiques incluent l’octroi d’un soutien financier aux employeurs pour la formation de jeunes personnes très dépendantes, ainsi que la fourniture d’une formation professionnelle et d’une orientation professionnelle. En Estonie, une législation entrée en vigueur en 2006 contient des mesures pour l’adaptation des postes de travail et de l’équipement, ainsi que la libre fourniture de conseils techniques et d’assistance pour les entretiens d’embauche.

Une UE de l'égalité ?

En 2018, 17,9% de la population de l’Union européenne âgée de 16 à 64 ans souffre d’un handicap (48,5% pour les 65 ans et plus). Le taux moyen d'activité pour les personnes en situation de handicap dans l'UE est de 52% contre 71,8% pour les personnes valides ; 30% des femmes et 28,1% des hommes en situation de handicap âgés de 16 ans ou plus sont menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale. Après 2003, déclarée année européenne des personnes handicapées, l’Union européenne a lancé un plan d’action intitulé "Égalité des chances pour les personnes handicapées" pour la période 2004-2010. L’objectif était de veiller à l’intégration des questions relatives au handicap dans toutes les politiques de l’Union européenne ayant un impact potentiel sur la vie des personnes handicapées. À l’issue de cette échéance, la Commission européenne a renouvelé son engagement à travers la stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées (lutte contre les discriminations, emploi, égalité d’accès à des services de qualité en matière d’éducation et de formation tout au long de la vie, santé, promotion des droits des personnes handicapées dans le cadre de la politique d’élargissement de l’UE et des programmes de développement internationaux).

La stratégie 2021-2030 de l'UE

La nouvelle stratégie en faveur des droits des personnes handicapées 2021-2030(nouvelle fenêtre) s’appuie sur la stratégie qui l’a précédée et contribue à la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux. Trois grands thèmes structurent cette stratégie décennale :

  • les droits dans l’UE. Les personnes handicapées ont, tout comme les autres citoyens, le droit de s'installer dans un autre pays et de participer à la vie politique ;
  • l’autonomie. Les personnes handicapées ont le droit de choisir avec qui et dans quel lieu elles veulent vivre. La Commission européenne élaborera une initiative visant à améliorer les services sociaux destinés aux personnes handicapées ;
  • la non-discrimination et l’égalité des chances. Les personnes handicapées doivent être protégées contre toutes formes de discrimination et de violence. Elles doivent disposer de l’égalité d’accès à la justice, à l’éducation, à la culture, au sport, au tourisme, aux services de santé et à l’emploi.
Mais participer à la société sur la base de l’égalité avec les autres ne peut être possible que si l’environnement, physique ou virtuel, est accessible. L’importance majeure de l’accessibilité est donc largement soulignée dans la nouvelle stratégie qui la qualifie à la fois de catalyseur des droits, de l’autonomie et de l’égalité ainsi que de prérequis pour la pleine participation des personnes handicapées à la vie sociale. Si l’accessibilité des personnes handicapées et à mobilité réduite est régie désormais par un solide corpus juridique européen- comprenant notamment l’acte législatif européen sur l’accessibilité, la directive relative à l’accessibilité numérique et les différents règlements relatifs aux droits des passagers-, de nombreux domaines ne sont toujours pas couverts par les règles européennes et des différences subsistent en ce qui concerne l’accessibilité des bâtiments, des espaces publics et de certains modes de transport.

Millions de personnes en situation de handicap en 2020 sur 447,7 millions d’Européens

87

Qui sur l'emploi en Occitanie ?

Mobilité internationale, handicap et problèmes de santé - Visioconférence Euroguidance

Guide pratique Erasmus+

InfographieLe handicap dans l'UE : faits et chiffres

Ressources pratiques

Accessibilité du WEB

Accessibilité des biens et des services

Assistance en voyage

La loi 2005

Accessibilité universelle en France

Carte européenne du handicap

L'Observatoire Erasmus+

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

Sur 447,7 millions d’Européens, 87 millions de personnes sont touchées par le handicap à divers degrés en 2020. À côté des politiques du handicap nationales, variables d'un État à l'autre, l'Union européenne (UE) entend lutter contre les discriminations et favoriser l'égalité des chances des personnes en situation de handicap. Longtemps axée sur la reconnaissance et la protection des droits des personnes handicapées, la politique européenne en faveur des personnes handicapées s’oriente vers le refus de toutes les discriminations. Ce changement d’orientation est initié, en 1997, par le traité d’Amsterdam, qui contient une clause explicite de non-discrimination en raison des handicaps. Adoptée le 7 décembre 2000, la Charte des droits fondamentaux de l’UE interdit toute discrimination fondée sur le handicap (article 21). De même, elle reconnaît le droit des personnes handicapées à l’autonomie, à l’intégration sociale et professionnelle et à la participation à la vie de la communauté (article 26). Les mesures mises en place dans les États membres pour respecter cette Charte doivent être guidées par la nécessité de permettre aux personnes handicapées de mener une vie normale et d’être socialement intégrées comme les autres citoyens. Le traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre 2009, attribue la même valeur juridique à la Charte qu’aux traités (article 6 du traité sur l’UE). Pour renforcer les droits des personnes handicapées, l’Union européenne a ratifié le 5 janvier 2011 la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées (CNUDPH). Outre un classement des personnes handicapées par catégories, la Convention fixe des normes minimales visant à garantir aux personnes handicapées un éventail complet de droits civils, politiques, sociaux et économiques, ainsi qu’à protéger ces droits. Il s’agit du premier traité global sur les droits de l’homme à être ratifié par l’UE dans son ensemble. L’Union a signé la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées le jour de son ouverture à la signature, le 30 mars 2007. Les États membres l’ont depuis tous signée. Le socle européen des droits sociaux donne les orientations de la politique de l’emploi et de la politique sociale, proclamées en 2017 par le Parlement européen, le Conseil et la Commission européenne. Le principe n°17 concerne l’inclusion des personnes handicapées, qui "ont droit à une aide au revenu leur permettant de vivre dans la dignité, à des services leur permettant de participer au marché du travail et à la société, ainsi qu’à un environnement de travail adapté à leurs besoins".

Une initiative telle que la directive du 26 octobre 2016 sur l'accessibilité du web(nouvelle fenêtre), publiée le 2 décembre 2016, doit rendre les sites web publics accessibles à tous les citoyens.

Une étape dans l’amélioration de l’accessibilité a été franchie avec l’accord du 8 novembre 2018 entre le Parlement européen et le Conseil européen sur l’Acte européen sur l’accessibilité(nouvelle fenêtre) qui propose un large éventail de mesures visant à améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap. L’acte européen est un premier jalon dans la mise en place de règles contraignantes. Il a pour objectif d’améliorer la vie quotidienne des personnes handicapées en précisant les biens et les services qui devront être accessibles mais sans exiger de solutions techniques précises. Les entreprises sont invitées à innover. Le Parlement et la Commission ont inscrit, dans le projet d’acte, une clause de révision qui permettra une évaluation des évolutions cinq ans après la mise en application de la directive.

Les voyageurs handicapés ou à mobilité réduite(nouvelle fenêtre) doivent pouvoir se déplacer en train, en bus, en avion, en autocar ou en bateau. Le vendeur du billet doit fournir toutes les informations sur le voyage et les équipements disponibles à bord dans un format accessible. Quel que soit le mode de transport utilisé, les personnes handicapées ont droit à une assistance gratuite dans les terminaux et à bord des véhicules. Sauf pour des raisons liées à la sécurité ou la configuration du véhicule ou de l’infrastructure, on ne peut refuser le transport à une personne à cause de son handicap ou de ses problèmes de mobilité.

La politique du handicap depuis la loi de 2005Accessibilité des bâtiments et des transports, obligation d'emploi, scolarisation ou encore citoyenneté, la loi de 2005 en faveur des personnes handicapées a fait évoluer la prise en charge et l’accompagnement du handicap. Une loi qui cherche à privilégier l’inclusion des personnes handicapées.

Une initiative majeure de la Commission, annoncée pour 2022,«Accessible EU», un centre de ressources européen permettant l’échange de bonnes pratiques entre Etats membres et l’accès à des informations pertinentes, et ce dans tous les secteurs. A suivre ici : AccessibleEUAccessibleEU, an initiative proposed by the European Commission Strategy for the Rights of Persons with Disabilities 2021-2030, it is a resource...AccessibleEU https://accessible-eu-centre.ec.europa.eu/index_en?prefLang=fr La Commission européenne prévoit également prochainement

  • d’intégrer l’accessibilité et l’inclusivité dans la stratégie numérique européenne renforcée ;
  • de délivrer des conseils aux Etats membres pour faciliter, dans le cadre des marchés publics, la mise en œuvre des obligations d’accessibilité ;
  • de réexaminer le cadre réglementaire des droits des passagers, y compris ceux à mobilité réduite.

Afin d’aider les personnes handicapées à voyager plus facilement d’un pays de l'UE à l'autre, l’UE élabore actuellement un système volontaire de reconnaissance mutuelle du statut d’invalidité et de certains avantages associés sur la base d’une carte européenne du handicap. À l’heure actuelle, il n’existe pas de reconnaissance mutuelle du statut d’invalidité entre les États membres de l’UE. Cette situation entraîne des difficultés pour les personnes handicapées car leur carte nationale d’invalidité peut ne pas être reconnue dans d’autres États membres. La carte européenne du handicap garantit l’égalité d’accès, au-delà des frontières, aux avantages dont bénéficient les personnes handicapées, principalement dans les domaines de la culture, des loisirs, du sport et des transports. La carte fait l’objet d’une reconnaissance mutuelle entre les pays de l'UE participant au système, sur une base volontaire. Actuellement, participent au programme : Belgique, Chypre, Estonie, Finlande, Italie, Malte, Roumanie Slovénie. La carte ne modifie pas les critères nationaux ni les règles nationales d’admissibilité. Les États membres restent libres de décider qui a le droit de recevoir la carte, sur la base de la définition nationale de l’invalidité, et de déterminer la procédure d’octroi. Résumé de l'évaluation de la Commission Européenne de novembre 2020

RESSOURCES PRATIQUES

La page Facebook Handilol donne de nombreuses informations sur l’accessibilité et des bons plans pour aider les personnes qui se déplacent en fauteuil.

Se déplacer

Site de la commission européenne sur les droits des passagers incluant une vidéo concernant les voyages aériens

Se loger

Culture, tourisme

Les lieux accessibles en Europe et à l’international sont disponible sur le site Pantou.

Jaccede est une plateforme collaborative sur laquelle chaque utilisateur peut fournir des éléments sur l’accessibilité d’un lieu pour les personnes à mobilité réduite.

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

En avion, les compagnies aériennes proposent généralement une assistance aux personnes en situation de handicap. Se renseigner auprès de la compagnie, avant même de réserver un billet. Il est possible d’obtenir un guide du passager à mobilité réduite dans l’ensemble des aéroports, contenant des informations pratiques sur les différentes étapes du voyage et sa préparation.

Quelques repères et ressources utiles

Témoignages et exemples de projets

Jeunes des quartiers populaires : des besoins spécifiques ?

Les quartiers populaires et la mobilité

Comment cerner les besoins et défis d'un projet de mobilité associant des jeunes des quartiers populaires ?

CERNER LES BESOINS ET DEFIS DU PROJET DE MOBILITE QUAND ON TRAVAILLE AVEC DES JEUNES DES QUARTIERS POPULAIRES

Quels freins, obstacles et problématiques ?

Chez les jeunes

Chez les travailleurs jeunesse

Les barrières ADMINISTRATIVES ET financières

Les jeunes des quartiers populaires peuvent avoir des difficultés financières et administratives (documents d’identités, visas, connaissance des démarches administratives) pour participer à des programmes de mobilité.

CONTRAINTES MULTIPLES

Les jeunes des quartiers populaires peuvent êtres confrontés à des problématiques plus prioritaires à leurs yeux (emploi, logement, problématiques financières, santé…) ce qui les empêchera de s’orienter vers des projets de mobilité ou de se mobiliser sur toute la durée d’un projet.

Peur de l'inconnu

La perspective de vivre dans un pays étranger peut être intimidante pour les jeunes, en particulier pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de voyager auparavant. Partir en mobilité implique de quitter son quartier et de sortir de sa zone de confort. Cela peut les amener à ne pas postuler à des programmes de mobilité internationale.

MANQUE D'INFORMATIONS

Les jeunes des quartiers populaires peuvent ne pas avoir accès à l'information nécessaire sur les opportunités de mobilité européenne et internationale. S’ils ont entendu parler de mobilité, ils peuvent penser que cela n’est pas pour eux (réservé aux étudiants qui ont les moyens par exemple) ou que les démarches sont compliquées pour y accéder.

FREINS DE LA PART DE L'ENTOURAGE

La perspective de se lancer dans un projet de mobilité seul sans la validation de la famille ou de l’entourage (groupe d'amis par exemple) peut être un frein. La peur du regard et du jugement des autres qui ne sont pas partis peut les amener à ne pas concrétiser un projet de mobilité.

JEUNES DES QUARTIERS POPULAIRES : DES BESOINS SPECIFIQUES ?

Accès à l'information

Ils ont besoin d'un accès accru à l'information sur les programmes de mobilité et de volontariat, ainsi que sur les opportunités disponibles. Il est important de leur fournir des informations claires et concises sur les exigences et les bénéfices du programme. Il est donc nécessaire que les travailleurs jeunesse soient eux même informés et formés sur les différents dispositifs de mobilité pour donner les bonnes informations et orienter les jeunes si besoin.

ETRE RASSURES

Il est important de fournir des informations détaillées sur les projets de mobilité ou de volontariat, de prévoir des activités d'orientation et des sessions de formation pour aider les jeunes à se préparer mentalement et à savoir à quoi s'attendre lorsqu'ils seront à l'étranger. Le témoignage de pair à pair peut permettre à certains jeunes de se rassurer et de franchir le pas : si un jeune de mon quartier l’a vécu, je peux aussi le vivre.

SOUTIEN PAR LES TRAVAILLEURS JEUNESSE

Le soutien et l’encouragement par les travailleurs jeunesse qu’ils connaissent et en qui ils ont confiance est un élément important qui sera facilitateur pour concrétiser un projet de mobilité. Ils pourront également aider à convaincre la famille et l’entourage si c’est un frein. Les travailleurs jeunesse, s’ils ne sont pas à l’initiative du projet, doivent s’impliquer dans le projet pour que les jeunes se sentent soutenus.

ACCOMPAGNEMENT ET PREPARATION AU DEPART

Comme pour tout jeune éloigné de la mobilité, il est indispensable de prévoir un accompagnement spécifique pour préparer leur voyage, s'adapter à leur nouveau contexte culturel, linguistique, etc. Ils doivent être aidés et rassurés sur les aspects administratifs et logistiques mais également sur les aspects interculturels. Un accompagnement avant, pendant et après leur participation peut aider à leur fournir un soutien et une orientation supplémentaires. Il est important de créer des espaces sûrs, inclusifs et accueillants pour leur permettre de participer pleinement et de s'exprimer librement.

VALORISATION DES IMPACTS DE LA MOBILITE

Pour convaincre certains jeunes de partir en mobilité, il faut leur montrer les impacts qu’un projet de mobilité peut avoir sur leur insertion au retour : acquisition de compétences transversales, progression en langue, expérience de plus à valoriser dans un CV ou un entretien,...Ceci est possible notamment en s'appuyant sur des exemples concrets et des témoignages de jeunes déjà partis.

FINANCEMENT

Les programmes prennent en compte les frais liés à la participation, tels que les frais de voyage, les frais de séjour et les coûts administratifs. Il convient d’aider chaque jeune à évaluer le budget nécessaire pour son projet et de l’aider à identifier et solliciter des financements additionnels (Aides Missions Locales, collectivités, mairie,...) qui lui permettent de partir dans de bonnes conditions et le mettent à équité des autres jeunes si c’est un départ en collectif.

Quelle stratégie adopter ? Quelle éthique ?

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

Stratégie et éthique du travailleur jeunesse dans les quartiers populaires

Écoute active

Ecouter attentivement les préoccupations et les besoins des jeunes. Cela permettra de comprendre leurs motivations et leurs inquiétudes, et de mieux adapter l’approche pour répondre à leurs besoins spécifiques.

CREATION D'UN ENVIRONNEMENT INCLUSIF

Les travailleurs jeunesse doivent créer un environnement inclusif où tous les jeunes sont les bienvenus, se sentent en sécurité et à l'aise pour s'exprimer librement sans crainte de discrimination ou de jugement pour participer pleinement à un projet de mobilité ou volontariat européen.

Respect de la diversité culturelle

Respecter les différences culturelles et religieuses des jeunes et éviter de promouvoir ses propres croyances ou valeurs. Les jeunes doivent être libres de développer leur propre identité et leur propre vision du monde

Respect de la confidentialité

Respecter la confidentialité des informations personnelles des jeunes et ne pas les divulguer à des tiers sans leur consentement.

Responsabilité

Les travailleurs jeunesse doivent être responsables de leurs actions et de leurs décisions. Ils doivent être honnêtes et transparents dans leurs interactions avec les jeunes et être en mesure de rendre compte de leurs actions.

Intégrité

Agir avec intégrité en respectant les normes éthiques de leur profession. Les travailleurs jeunesse doivent éviter tout conflit d'intérêts et toute discrimination, et agir avec impartialité envers tous les jeunes.

CompétenceS

Les travailleurs jeunesse doivent être compétents dans leur travail et s'assurer qu'ils ont les connaissances et les compétences nécessaires pour aider les jeunes à atteindre leurs objectifs ou les orienter vers les personnes compétentes.

MONTER UN PROJET DE MOBILITE AVEC DES JEUNES DES QUARTIERS POPULAIRES

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

PISTES ET PRECONISATIONS POUR MONTER UN PROJET DE MOBILITE AVEC DES JEUNES DES QUARTIERS POPULAIRES

COMMENT TROUVER DES FINANCEMENTS ?

  • les financements qui prennent en charge les mobilités : Erasmus+, Corps Européen de Solidarité, DIscover EU Inclusion, OFAJ, VVSI
  • les financements complémentaires à solliciter en fonction des projets : subventions politique de la ville (ex : Quartier d’été), les subventions des collectivités, les appels à projets
  • les financements individuels pour les jeunes : missions locales, aide des collectivités (mairies)

COMMENT MOTIVER LES JEUNES A PARTIR ?

  • Créer du lien avec les jeunes en organisant des évènements ou des interventions régulières dans les quartiers
  • Commencer par impliquer les jeunes dans un projet local (exemple : projet de solidarité)
  • Privilégier les témoignages de pair à pair / Valoriser les projets de mobilité réalisés sur un territoire pour montrer que c’est possible et donner envie
  • Organiser des réunions ou temps d’information pour les familles afin de les rassurer
  • Mettre en lien les jeunes avec des jeunes européens accueillis sur le territoire afin de créer la rencontre, l’échange et l’envie de vivre aussi une mobilité

OU TROUVER DES CONSEILS POUR CONCRÉTISER UN PROJET DE MOBILITE ?

  • les structures de votre territoire qui travaillent déjà sur des projets de mobilité et qui peuvent partager leur expérience
  • les collectifs mobilité départementaux
  • la REIJ à la DRAJES ou les interlocuteurs des SDJES

COMMENT SE FORMER ?

  • formations proposées par les Agences Erasmus et Service Civique
  • formations européennes (SALTO)
  • formations proposées par la DRAJES au niveau de l’Occitanie et /ou les collectifs mobilité départementaux

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

TEMOIGNAGES ET EXEMPLES DE PROJETS

Recueil d'expériences en Auvergne Rhones Alpes

Yasmina, en lutte contre les discriminations

témoignages de jeunes : Mickael et Riadh

Fiches projets

Plateforme des résultats de projets Erasmus+ et Corps Européen de Solidarité pour s'inspirer

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

REPERES ET RESSOURCES UTILES

Enquête 2020 DRAJES Occitanie

Baromètre jeunesse 2021 DJEPVA - synthèse

La mobilité européenne et internationale des jeunes 2022 par l'INJEP

Fiches exemples mobilités

Baromètre jeunesse 2021 DJEFPA - rapport complet

Synthèse ateliers 2022 Labo Cités

Toutes les ressources ici

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

Quelques repères et ressources utiles

Pistes de développement

Témoignages et exemples de projets

Jeunes ruraux : des besoins spécifiques ?

Ruralité et mobilité

Comment cerner les besoins et défis d'un projet de mobilité associant des jeunes ruraux ?

Ruralité et mobilité

CERNER LES BESOINS ET DEFIS DU PROJET DE MOBILITE QUAND ON TRAVAILLE AVEC DES JEUNES RURAUX

Les jeunes ruraux peuvent rencontrer des freins pour accéder à la mobilité européenne et internationale en raison de plusieurs facteurs, notamment des préjugés et des stéréotypes, des problèmes financiers et des problèmes liés aux compétences.Les jeunes ruraux peuvent également être confrontés à des barrières liées à l'isolement géographique, à un manque d'accès à l’information, à l’absence de témoignages de mobilité dans leur environnement proche… Les travailleurs jeunesse et acteurs de l’éducation formelle et non formelle peuvent aider à surmonter ces freins en poursuivant faisant venir l’Europe sur les territoires ruraux, en créant des liens avec d’autres programmes européens (LIFE, Leader, jumelages…), en proposant des programmes de mobilité adaptés aux besoins des jeunes ruraux, en leur fournissant un soutien approprié tout au long du processus et en s’appuyant sur leurs atouts et expériences.

Accès limité aux opportunités

Les jeunes ruraux ont moins eu accès à une mobilité européenne sous toutes ses formes, ont souvent un accès limité aux opportunités de formation, d'emploi et d'éducation et méconnaissent le champ du possible « ce n’est pas pour moi » et ont peu d’ouverture à l’Europe et à l’interculturalité que les jeunes urbains.

DES ATOUTS A VALORISER

comme le lien avec la nature, la conscience de la nécessité de protéger l’environnement tout en préservant les activités humaines et de l’impact du changement climatique.

Attachement à la communauté

Les jeunes ruraux ont souvent un fort attachement à leur communauté rurale et à leur famille. Cet attachement a un revers : le risque d’un repli car ils peuvent être moins enclins à quitter leur ville ou village pour poursuivre des études, travailler dans une autre région et dans une grande ville.

Empathie

Les jeunes ruraux peuvent être plus empathiques et solidaires envers les autres membres de leur communauté. Ils ont souvent une forte culture de l'entraide et de la coopération.

Créativité

Les jeunes ruraux peuvent être très créatifs et innovants dans leur approche des problèmes et des défis. Ils sont souvent habitués à trouver des solutions créatives à des problèmes pratiques (mobilité au quotidien par ex.) et à travailler avec des ressources limitées.

inclusion et ruralitéEléments de réflexion

JEUNES RURAUX : DES BESOINS SPECIFIQUES ?

Accès à l'information et aux opportunités

Manquant d’expériences de mobilité dans leur environnement proche, les jeunes ruraux sont souvent moins informés sur les différentes opportunités qui leur sont offertes, telles que les programmes de formation, les possibilités de mobilité, les stages et les emplois. Il est important de leur fournir des informations claires et accessibles mais aussi de leur proposer des exemples et témoignages.

Développement des compétences

Les jeunes ruraux peuvent avoir besoin de développer certaines compétences, telles que compétences linguistiques, les compétences sociales et interculturelles, ainsi que les compétences professionnelles spécifiques à leur domaine d'intérêt. L’ouverture à l’Europe dès le plus jeune âge est importante (ex : développement des établissements Euroscol en zone rurale, itinérance des actions d’information…).

Création de réseaux

Les jeunes ruraux peuvent avoir besoin de se connecter avec d'autres jeunes, des mentors, des employeurs potentiels et des organisations locales pour construire des réseaux solides qui les aideront à atteindre leurs objectifs professionnels et personnels. Encore faut-il connaître les relais et réseaux existants !

Accompagnement

Les jeunes ruraux peuvent avoir besoin d'un accompagnement personnalisé pour les aider à surmonter les obstacles et à atteindre leurs objectifs. Cela peut inclure un soutien pour trouver des opportunités, une sensibilisation des familles, une aide pour préparer leur voyage et leur installation dans un autre pays et vaincre les peurs.

Connaissance du terrain

Les jeunes ruraux ont souvent une connaissance approfondie de leur environnement naturel et culturel. Il est donc possible de concevoir des projets qui mettent en valeur leur expertise locale et leur permettent de partager leur culture avec d'autres jeunes.

Besoins spécifiques

Atouts distinctifs

Esprit d'entreprise et d'initiative

: Les jeunes ruraux sont souvent habitués à travailler avec des ressources limitées et à trouver des solutions créatives aux problèmes. Ils sont plus proches des élus et acteurs ruraux et souvent impliqués dans des associations locales. Cela peut favoriser des projets d’engagement sur leurs territoires avant d’échanger avec d’autres jeunes.

Solidarité

Curiosité

Les jeunes ruraux peuvent être curieux de découvrir de nouveaux horizons et de rencontrer de nouvelles personnes pour ouvrir leurs horizons. La participation à des projets en commençant peut-être par des mobilités collectives pour vaincre les réticences ou des mobilités courtes peut être un déclic pour d’autres mobilités.

En résumé, concevoir des projets adaptés aux jeunes ruraux c'est prendre en compte leurs besoins spécifiques ainsi que leurs atouts et avantages distinctifs. Les projets doivent être conçus de manière à offrir des opportunités d'apprentissage, de développement personnel et professionnel, ainsi que de participation active à leur communauté et à la société en général. Les projets doivent également être conçus en collaboration avec eux pour s'assurer qu'ils répondent à leurs besoins réels et qu'ils sont motivés à y participer activement. Enfin, il est important de veiller à ce que les projets soient inclusifs et accessibles à tous les jeunes ruraux, quel que soit leur contexte socio-économique ou culturel, pour garantir une participation équitable et une expérience enrichissante pour tous.

Les jeunes ruraux ont souvent un sens aigu de la solidarité et de l'entraide. Il est donc possible de concevoir des projets qui encouragent la coopération et la collaboration entre les jeunes et intergénérationnelle, ainsi que la participation active à la vie communautaire.

Pistes de développement

Rapprocher l’Europe des territoires ruraux et les territoires ruraux de l’Europe

faire prendre conscience aux jeunes ruraux de la place de l’Europe sur leur territoire (Politique Agricole Commune, Europe en région et au quotidien…), des priorités européennes qui les concernent (Pacte vert, transition numérique, Pacte rural…), les solliciter les jeunes ruraux pour recueillir leurs avis…

Faire connaître et valoriser des projets de mobilité impliquant des territoires/jeunes ruraux

presse locale, communication en ligne, témoignages de pair à pair au sein des territoires ruraux (les jeunes des lycées agricoles ayant vécu une mobilité pourraient par exemple faire un retour dans leur village ou leur école d’origine, les jeunes volontaires européens présents sur le territoire pourraient aussi être invités à témoigner ou à organiser une animation).

Impliquer des ressortissants européens vivant sur les territoires ruraux

de nombreux européens ont choisi de vivre dans les zones rurales d’Occitanie, ils peuvent être sollicités pour faire découvrir leur pays, leur culture, leur langue et peuvent faciliter la création de partenariats.

Faciliter l’ouverture à l’Europe dès le plus jeune âge dans les établissements scolaires ruraux

Renforcer le maillage territorial des relais et réseaux d’information

liés à la jeunesse, à l’éducation et la formation et à l’Europe en proposant des permanences et animations itinérantes, en s’appuyant par ex. sur les maisons France Service, les Maisons de l’Orientation Mobiles de la Région Occitanie, les collectifs MEI départementaux, en augmentant le nombre de structures de soutien du CES sur les territoires ruraux, les accréditations Erasmus+...

développer les établissements Euroscol, démarrer l’ouverture européenne par le e-Twinning, favoriser des projets collectifs en s’inspirant/s’appuyant sur des établissements plus expérimentés et les réseaux, s'appuyer sur les ressources du RED (Réseau d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale de l’enseignement agricole)

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

TEMOIGNAGES ET EXEMPLES DE PROJETS

Fiches projets

Recueil de projets Erasmus+

En Occitanie

Hors Occitanie

Plateforme des résultats de projets Erasmus+ et Corps Européen de Solidarité pour s'inspirer

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

REPERES ET RESSOURCES UTILES

Guide inclusion et diversité

Eléments de réflexion

Bibliographie

Synthèse de la journée régionale du 22 juin 2023

Présentation journée régionale 22 juin 2023

SALTO - guidelines-inclusion-diversity- 2021-2027-E+-CES

Bilan-Erasmus-enseignement-agricole-2014-2020

Guide EvalUE inclusion Erasmus+

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

Quelques repères et ressources utiles

Les actions pédagogiques autour de l'ennvironnement : des besoins spécifiques ?

Témoignages et exemples de projets

Environnement et lutte contre le changement climatique

Comment cerner les besoins et défis d'un projet de mobilité autour des enjeux environnementaux ?

Environnement et lutte contre le changement climatique

CERNER LES BESOINS ET DEFIS DU PROJET DE MOBILITE AUTOUR DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

Un pacte vert pour l’Europe qui a l'ambition d'être le premier continent neutre pour le climat

Priorité transversale dans les programmes de l'UE

L'Union Européenne souhaite "activer l’éducation et la formation, au même niveau que le verdissement de la finance et l’aide de l’innovation"

L'enjeu dans le travail avec des jeunes : "la formation aux compétences nécessaires à la transition de l’économie et des sociétés"

- Intégrer l’écocitoyenneté dans les projets- Promouvoir l’éducation au développement durable- Sensibiliser les acteurs et bénéficiaires aux problématiques de la transition écologique (neutralité carbone des déplacements, changements climatiques, circuits courts, gestion des déchets, etc.)

les projets doivent être conçus dans le respect de l’environnement et intégrer des pratiques écologiques à tous les niveaux.Lors de l’élaboration de leurs projets, les organisations et les participants concernés devraient adopter une approche respectueuse de l’environnement, qui les encourage à aborder des questions environnementales et à s’informer à leur sujet, à réfléchir à ce qui peut être mis en place à leur échelle, et à trouver des méthodes de remplacement plus écologiques pour mettre en oeuvre leurs activités.

Travail avec des jeunes

Tout projet impliquant des jeunes doit promouvoir une attitude responsable et respectueuse vis-à-vis de l’environnement chez les participants, en sensibilisant ceux-ci à l’importance d’agir pour réduire ou compenser l’empreinte environnementale des activités de mobilité. Les échanges de jeunes doivent être conçus et mis en oeuvre dans un esprit écoresponsable, par exemple en intégrant des pratiques durables comme le fait d’opter pour des matériaux réutilisables ou écologiques, de réduire les déchets et de recycler, ou encore d’utiliser des moyens de transport durables..

Coopération entre organisations jeunesse

La priorité est accordée aux projets visant à développer les compétences dans divers secteurs liés à la durabilité, à élaborer des stratégies et des méthodologies en matière de compétences sectorielles vertes, ainsi que des programmes d’études orientés vers l’avenir qui répondent mieux aux besoins des individus.l'UE soutient également l’expérimentation de pratiques innovantes pour préparer les jeunes et les animateurs socio-éducatifs à devenir de véritables acteurs du changement (par exemple, économiser les ressources, réduire la consommation d’énergie et les déchets, compenser les émissions de carbone, opter pour des choix alimentaires et de mobilité durables, etc.).La priorité est également accordée aux projets qui, au moyen de l’éducation, de la formation et de la jeunesse, permettent de modifier les comportements en matière de préférences individuelles, d’habitudes de consommation et de modes de vie et soutiennent les approches prévues par les organisations participantes en matière de durabilité environnementale.

LES ACTIONS PEDAGOGIQUES AUTOUR DE L'ENVIRONNEMENT : DES BESOINS SPECIFIQUES ?

Sensibilisation

Les jeunes doivent être sensibilisés aux enjeux environnementaux et climatiques actuels, ainsi qu'aux impacts de leurs choix et de leurs actions sur l'environnement.

Compréhension

Les jeunes doivent comprendre les causes et les conséquences du changement climatique, ainsi que les solutions possibles pour y faire face.

Engagement

Collaboration

Les jeunes doivent apprendre à collaborer avec d'autres jeunes, ainsi qu'avec des acteurs locaux et des partenaires internationaux, pour mener des projets concrets et efficaces.

Leadership

Les jeunes doivent être encouragés à développer leur leadership en matière d'environnement et de changement climatique, en prenant des initiatives et en inspirant les autres à agir.

Les jeunes doivent être encouragés à s'engager activement dans la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique, en leur donnant les outils nécessaires pour agir.

Apprentissage interdisciplinaire

Les actions pédagogiques doivent permettre aux jeunes de découvrir les dimensions environnementales et climatiques dans différentes disciplines, telles que les sciences, la technologie, l'histoire, la géographie, la politique et la culture.

Apprentissage expérientiel

Les actions pédagogiques doivent offrir des expériences concrètes aux jeunes, telles que des projets de terrain, des activités de sensibilisation et de plaidoyer, des formations et des échanges interculturels.

Comment les acteurs jeunesse peuvent-ils contribuer à développer chez les jeunes la conscience critique et l'action citoyenne, en favorisant leur engagement actif dans la construction d'un avenir durable et résilient pour tous ?

posture

Les acteurs jeunesse doivent adopter une posture d'écoute active, d'empathie, de bienveillance et de respect envers les jeunes, tout en leur offrant des espaces de participation active et d'expression libre. Ils doivent également adopter une posture d'humilité et de remise en question constante, en reconnaissant que les jeunes ont des connaissances et des compétences à partager.

role

Les acteurs jeunesse doivent jouer un rôle de facilitateurs, en aidant les jeunes à définir leurs besoins et leurs attentes, en leur offrant des ressources et des outils adaptés, en les accompagnant dans leurs projets et en leur offrant des feedbacks constructifs. Ils doivent également jouer un rôle de médiateurs, en favorisant la collaboration et la communication entre les jeunes et les différents partenaires.

strategie

ethique

Les acteurs jeunesse doivent respecter les principes de l'éthique environnementale, qui implique de protéger l'environnement et les droits des générations futures, ainsi que les principes de l'éthique de la participation, qui implique de garantir l'équité, la transparence, la responsabilité et l'inclusion dans les processus participatifs.

Les acteurs jeunesse doivent mettre en place une stratégie participative, qui implique les jeunes dans la conception, la mise en œuvre et l'évaluation des actions pédagogiques. Ils doivent également adopter une approche interdisciplinaire et interculturelle, qui prend en compte la diversité des profils et des expériences des jeunes.

Les actions pédagogiques autour de l'environnement et du changement climatique, menées avec des jeunes dans le cadre de projets comme Erasmus+ ou le Corps Européen de Solidarité, doivent répondre à plusieurs besoins spécifiques.

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

TEMOIGNAGES ET EXEMPLES DE PROJETS

Projets jeunesse ayant pour thème principal l'environnement coordonnés par des organisations d'Occitanie

Projets jeunesse ayant pour thème principal l'environnement ayant vu la participation d'organisations d'Occitanie

Témoignages de jeunes volontaires envoyés et accueillis

Plateforme des résultats de projets Erasmus+ et Corps Européen de Solidarité pour s'inspirer

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

REPERES ET RESSOURCES UTILES

13 activités sur l'énergie

Booklet SOLAFRIKA

Sustainability and youth work

Waste Management par IDC

Guide pratique : comment agir pour la planète

Manual for youth workers

Sustainibility checklist

Ecological footprint calculator

Guide sustainable meetings & events

How not to cook the climate !

Guide pour les porteurs et évaluateurs

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

Quelques repères et ressources utiles

Les actions pédagogiques autour du numérique : des besoins spécifiques ?

Témoignages et exemples de projets

Transformation numérique

Comment cerner les besoins et défis d'un projet de mobilité autour des enjeux du numérique ?

Transformation numérique

CERNER LES BESOINS ET DEFIS DU PROJET DE MOBILITE AUTOUR DES ENJEUX DU NUMERIQUE

l’enjeu de la transformation numérique est qu’elle puisse bénéficier aux jeunes et au personnel du secteur jeunesse dans des programmes comme E+ et CES en leur permettant d’acquérir des compétences numériques, en leur offrant des opportunités d’apprentissage, en favorisant l’inclusion numérique et en encourageant l’engagement civique

Développement des compétences numériques

Il s’agit d’acquérir des compétences numérique de bases ainsi qu’avancé. Parmi les compétences de bases nous retrouvons l’utilisation d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone, savoir consulter une boîte mail ou utiliser un clavier. Parmi les compétences numérique avancées : comprendre du codeinformatique, comprendre les algorithmes de l’intelligence artificielle ou savoir manipuler des logiciels de conception assistée par ordinateur.

Accès à des opportunités d'apprentissage

Les programmes E+ et CES permettent aux jeunes et aux professionnels du secteur de la jeunesse de participer à des formations, des stages, des projets et des échanges à l’étranger en leur offrant ainsi l’opportunité de découvrir de nouvelles culturels mais également des contenus liés au numérique.

Inclusion numérique

La transformation numérique doit être accessible à tous, quel que soit leur contexte social et économie. Les programmes E+ et CES peuvent contribuer à promouvoir l’inclusion numérique en offrant des opportunités éducatives aux personnes en situation d’illectronisme.

La transformation numérique doit profiter à tous et soutenir le Pacte vert

Encouragement de l'engagement civique

Les programmes Erasmus+ et le Corps Européen de Solidarité peuvent encourager les jeunes à s'engager civiquement en utilisant les technologies numériques pour résoudre des problèmes sociaux, environnementaux et économiques, et pour participer à la vie démocratique.

Priorité transversale dans les programmes de l'UE

LES ACTIONS PEDAGOGIQUES AUTOUR DU NUMERIQUE : DES BESOINS SPECIFIQUES ?

Développer les compétences numériques

Les jeunes doivent être en mesure de comprendre les technologies numériques, de les utiliser de manière critique et responsable, et de développer des compétences liées à la résolution de problèmes techniques.

Promouvoir la collaboration et la communication

Les jeunes doivent apprendre à travailler en équipe, à communiquer efficacement et à collaborer avec d'autres personnes pour résoudre des problèmes complexes en utilisant les technologies numériques.

Encourager la créativité et l'innovation

Renforcer la citoyenneté numérique

Les jeunes doivent être conscients des enjeux de la vie privée, de la sécurité et de l'éthique liés aux technologies numériques, et être capables de naviguer dans l'environnement numérique de manière responsable et respectueuse.

Les jeunes doivent être encouragés à expérimenter et à explorer de nouvelles idées et à développer des projets innovants en utilisant les technologies numériques.

Les actions pédagogiques autour du numérique menées avec des jeunes dans le cadre de projets comme Erasmus+ ou le Corps Européen de Solidarité, doivent répondre à plusieurs besoins spécifiques.

Favoriser l'inclusion numérique

Les jeunes doivent être sensibilisés à l'importance de l'inclusion numérique et de la diversité culturelle dans l'environnement numérique, et être capables de travailler avec des personnes de cultures et de contextes différents.

Comment les acteurs jeunesse peuvent-ils contribuer à permettre aux jeunes de devenir citoyens numériques responsables, créatifs et compétents, capables de résoudre des problèmes complexes et de travailler avec d'autres personnes de manière efficace et respectueuse ?

posture

Les acteurs jeunesse doivent adopter une posture de facilitateur et de médiateur plutôt que d'expert. Ils doivent permettre aux jeunes de développer leurs compétences numériques de manière autonome et créative, en leur donnant les outils et les ressources nécessaires pour explorer le numérique.

role

Les acteurs jeunesse doivent être des guides, des facilitateurs et des modèles pour les jeunes. Ils doivent encourager les jeunes à être actifs dans leur apprentissage, à expérimenter et à innover, et à travailler en équipe pour résoudre des problèmes complexes.

strategie

ethique

Les acteurs jeunesse doivent adopter une éthique responsable, critique et inclusive dans leurs actions pédagogiques autour du numérique. Ils doivent être conscients des enjeux de la vie privée, de la sécurité et de l'éthique liés aux technologies numériques, et encourager les jeunes à agir de manière responsable et respectueuse dans l'environnement numérique.

Les acteurs jeunesse doivent mettre en place des stratégies d'apprentissage actives, centrées sur les besoins et les intérêts des jeunes. Ils doivent utiliser des méthodes pédagogiques variées et ludiques, adaptées aux différents profils des jeunes, et encourager les jeunes à apprendre en dehors des cadres formels.

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

TEMOIGNAGES ET EXEMPLES DE PROJETS

Poste ta scienceSérie de PodacstparCampus FM

Projets Erasmus + ayant pour thème principal le numérique

Retour d'expérience: mobilité européenne et transformation numérique

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

REPERES ET RESSOURCES UTILES

Qu'est-ce que la transformation numérique?

Pourquoi les travailleurs de jeunesse devraient-ils se préoccuper de la transformation numérique ?

Que peut faire l'animation socio-éducative ?

Cadre de référence DigComp

Ce cadre de référence propose plus de 250 nouveaux exemples de connaissances, compétences et comportements en tenant compte de technologies émergentes telles que l’Intelligence artificielle, l’internet des objets et la datafication.

Plan d'action en matière d'éducation au numérique 2021-2027

Travailler avec des jeunes en situation de handicap dans le cadre d'un projet de mobilité peut présenter des défis particuliers, mais cela peut également offrir des opportunités de développement personnel et de croissance. Pour répondre aux besoins et aux défis de ces jeunes, il est important de cerner les points clés suivants :

  1. Accessibilité : Assurer l'accessibilité des lieux, des transports et des hébergements est essentiel pour garantir la participation des jeunes en situation de handicap. Il est important de prendre en compte les différents types de handicap (physique, sensoriel, mental, etc.) et de s'assurer que tous les espaces sont adaptés à leurs besoins spécifiques.
  2. Soutien et accompagnement : Les jeunes en situation de handicap peuvent avoir besoin de soutien et d'accompagnement supplémentaires pour participer pleinement à un projet de mobilité. Il est important de disposer d'un personnel qualifié pour fournir un soutien approprié tout au long du projet, y compris pour les aspects logistiques, les soins personnels et l'assistance physique si nécessaire.
  3. Communication : La communication est essentielle pour permettre aux jeunes en situation de handicap de comprendre les objectifs et les activités du projet, et pour leur permettre de communiquer leurs propres besoins et préoccupations. Il est important d'utiliser des moyens de communication adaptés aux besoins de chaque jeune, en prenant en compte les différents types de handicap.
  4. Formation : La formation est un élément clé pour les jeunes en situation de handicap, non seulement pour les aider à développer leurs compétences et leur confiance en eux, mais aussi pour les sensibiliser à la diversité des besoins et des expériences de leurs pairs. Il est important de concevoir des activités de formation qui prennent en compte les spécificités de chaque jeune et qui leur permettent de s'engager pleinement dans le projet.
  5. Sensibilisation et inclusion : Les projets de mobilité pour les jeunes en situation de handicap peuvent également contribuer à sensibiliser la société à la diversité des besoins et des expériences des personnes handicapées, et à promouvoir leur inclusion dans la vie sociale et citoyenne. Il est donc important de concevoir des projets inclusifs qui permettent aux jeunes en situation de handicap de se sentir pleinement intégrés dans le groupe et dans la société.

La transformation numérique touche aujourd'hui toutes sortes de domaines, dont les principaux sont les suivants :

  • dans le secteur de l'emploi, les postes requièrent de plus en plus de compétences numériques et le nombre d'offres d'emploi dans le domaine de la technologie explose. A tel point que les entreprises peinent à trouver des candidats pour leurs postes à pourvoir
  • l'éducation : les outils numériques sont utilisés comme le tableau blanc interactif et l'enseignement à distance est de plus en plus répandu
  • l'administration publique : dans la plupart des pays, les services de l'administration publique ne sont accessibles qu'en ligne. Les utilisateurs doivent disposer de smartphones, d'une connexion internet et utiliser des applications
  • commerce : le commerce traditionnel en face à face est remplacé par le commerce électronique (ex. amazon, aliexpress)
  • industrie : les machines remplacent les travailleurs humains, les robots sont utilisés à des fins de fabrication

1) Parce que l'avenir les jeunes auront besoin de nombreuses compétences numériques avancées demain pour exercer leur métier. 2) Parce que la transformation numérique ne se fera pas sans les technologies numériques. Aujourd'hui, les appareils tels que les ordinateurs, les smartphones et les technologies de l'information telles que les applications de messagerie de Facebook ont un impact énorme sur l'environnement, et ce pour trois raisons principales : a) les appareils électroniques ne peuvent pas être recyclés... seuls les métaux précieux contenus dans les téléphones, les ordinateurs, etc. sont extraits et finalement recyclés. Or, cela génère d'énormes quantités de déchets électroniques et électriques. b)surfer sur le web produit de grandes quantités de CO2 c) les médias numériques (Facebook, etc.) ont également un impact massif sur l'environnement car chaque email que nous envoyons, chaque message whatsapp que nous envoyons nécessite le fonctionnement de serveurs qui consomment d'énormes quantités d'électricité, donc en fin de compte chaque email que nous envoyons, chaque recherche google que nous lançons, pollue l'environnement dans un sens. 3) parce que les technologies numériques ont un impact massif sur notre vie privée d'un point de vue éthique. a)smartphones et vie privée Les applications de notre smartphone peuvent accéder à un certain nombre d'informations personnelles via, par exemple, le microphone, le capteur GPS, etc. Maintenant que nos appareils sont connectés en permanence à l'internet, ces informations peuvent être mises en ligne et stockées à toutes sortes de fins. les entreprises peuvent y accéder à des fins de publicité commerciale. par exemple, elles peuvent apprendre à connaître les utilisateurs afin d'émettre de la publicité ciblée. b) L'IA (Intelligence Artificielle) peut aggraver les inégalités et les fractures Qu'est-ce que l'IA, exemples d'utilisation de l'IA ? Il est prévu que l'IA remplace les juges, c'est-à-dire que des machines seront capables de prendre des décisions dans une cour de justice. Aujourd'hui, un juge ou un décideur IA est formé sur des milliers, voire des millions d'affaires et les verdicts qui s'y rapportent. Le problème est que si ces verdicts sont entachés de préjugés, ceux-ci seront transférés à l'IA, qui elle-même sera entachée de ces mêmes préjugés. Un jugement biaisé est un jugement qui est influencé par une caractéristique qui n'est en fait pas pertinente pour l'affaire en question, typiquement une idée préconçue discriminatoire à l'égard des membres d'un groupe.

- Nous pouvons préparer les jeunes aux metiers d'avenir dans le champ du numérique, notamment au travers d'ateliers pratiques, par une démarche ludique et expérimentale- Nous pouvons sensibliser les jeunes aux enjeux de la réparation, de la réutilisation du récyclage d'appareils électriques et éléctroniques, afin de réduire la quantité de DEEE produits au travers du monde entier- Nous pouvons les améner à découvrir la philosophie de l'open source en matière de logiciels et matériel informatique- Nous pouvons les accompagner vers une plus grande prise de conscience au sujet des impacts du numérique sur l'environnement (réseaux sociaux, etc.)