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les théories de l'apprentissage
Elisabeth VIRE
Created on January 28, 2023
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Transcript
Les théories de l'apprentissage
UE 3.5 Encadrement des professionnels de soins
Index
les différents modèles
le modèle de l'empreinte
le modèle cognitiviste
Introduction
le modèle behavioriste
le modèle constructiviste
le modèle connectiviste
le modèle socio-constructiviste
Quiz
Introduction
Les définitions concernant l’acte d’apprendre sont nombreuses et font référence à différentes notions pour la plupart complémentaires : D’une part, la notion d’apprendre se traduit par le fait d’acquérir, de s’approprier des connaissances et, plus précisément « construire de nouvelles compétences, modifier sa façon d’agir / de penser […], aller de ce que l’on sait vers ce que l’on ignore, du connu vers l’inconnu » (Meirieu, 1987). D’autre part, pour Bruner (1996), apprendre est « un processus interactif dans lequel les gens apprennent les uns des autres ». Ces deux définitions, complémentaires, soulignent le fait qu’il existe dans l’apprentissage un aspect individuel et autocentré, mais également une dimension sociale.
Introduction
Ensuite, pour Perrenoud (2004), apprendre renvoie à un état de changement chez l’apprenant « au fil des apprentissages, on devient quelqu’un d’autre, on transforme sa vision du monde et des problèmes. Certains ne s’en rendent pas compte, d’autres vivent fort bien ce changement intellectuel mais aussi identitaire, d’autres encore y résistent vigoureusement ». Enfin, pour De Ketele (1989), apprendre renvoie à la notion d’apprentissage. Celle-ci se traduisant par « un processus systématique orienté vers l’acquisition de certains savoirs, savoir-faire, savoir-être et savoir-devenir ». Ces différentes notions permettent ainsi de mettre en lumière la variabilité de ce que signifie le fait d’apprendre et, par extension, l’apprentissage.
Introduction
Ces différentes notions permettent ainsi de mettre en lumière la variabilité de ce que signifie le fait d’apprendre et, par extension, l’apprentissage. De nombreux travaux de recherche, menés selon différents modèles théoriques et disciplinaires, portent sur des conceptions d’apprentissage. Autrement dit, selon Paivandi (2015), « avec sa conception pédagogique, l’enseignant tend à introduire un modèle d’apprenant attendu : il propose ce qui doit être appris, comment cela doit être appris, le rythme des pratiques d’apprentissage, les interactions au sein de la classe, le mode d’évaluation ». Ainsi, la conception de l’apprentissage et les pratiques pédagogiques de chaque enseignant renvoient à différents modèles issus des théories/courants de l’apprentissage.
Introduction
Les théories de l’apprentissage sont issues des travaux menés dans le domaine de la psychologie Ce guide synthétique propose quelques éléments principaux pour chaque modèle, en mettant notamment en évidence ses apports, ses avantages et ses limites
les différents modèles
01
le modèle de l'empreinte
(depuis l’Antiquité) : Apprendre, c’est recevoir des savoirs
02
(depuis la 1ère moitié du XXème siècle) : Apprendre, c’est modifier le comportement
le modèle behavioriste
03
(début 1940) : Apprendre, c’est traiter, interpréter et stocker de l’information
le modèle cognitiviste
04
(début 1950) : Apprendre, c’est construire ses connaissances
le modèle constructiviste
(début 1960) : Apprendre, c’est construire ses connaissances avec autrui
05
le modèle socio-constructiviste
06
le modèle connectiviste
Apprendre, c’est un processus de connexions
le modèle de l'empreinte
(dit transmissif) : apprendre, c’est recevoir des savoirs
le modèle transmissif
Le premier modèle est celui de l’empreinte (appelé également modèle transmissif). D’après la littérature scientifique, les premières traces de ce modèle remontent à l’Antiquité, chez des pédagogues grecs tel que Socrate et Platon. De plus, il s’inspire des travaux de John Locke (1693), considérant que le savoir se transmet exclusivement de l’enseignant aux apprenants.
le modèle transmissif
Ce modèle est ainsi basé sur deux présupposés : • la neutralité conceptuelle de l’apprenant : l’apprenant est passif, considéré comme une « page blanche » à remplir, une « cire molle ». Il est alors considéré que le rôle principal de l’enseignant est de déposer son empreinte sur un apprenant. • la non déformation du savoir transmis : l’enseignant doit s’assurer que l’apprenant a bien réceptionné ce qu’il a tenté de lui transmettre et qu’il est capable de le répéter sans commettre d’erreur. L’idée primordiale dans ce modèle est la suivante : la qualité de ce qui est reçu et mémorisé par l’apprenant dépend de la qualité du discours transmis. Ainsi, la « transposition didactique », c’est-à-dire la transformation du savoir « savant », en savoir « à enseigner » (tout en le mettant à la portée des apprenants pourfaciliter leur travail), est déterminante
le modèle transmissif
En résumé, le modèle de l’empreinte a pour avantage principal de constituer le modèle le plus économe en termes de temps et de moyen. Dans le milieu universitaire, nous pouvons le retrouver en application lors d’un cours magistral. Toutefois, les rythmes d’apprentissage des apprenants sont peu pris en compte et ne sont pas individualisés. Cela signifie que cette pratique conviendra à certains apprenants, mais pas à tous.
le modèle transmissif
Video
Attention, il n'y a pas de son
le modèle transmissif
LE MODÈLE DE L’EMPREINTE : CENTRÉ SUR L’ENSEIGNANT ET LE MESSAGE À TRANSMETTRE
Et si l’apprenant fait une erreur ? L’erreur est vue comme une faute à éradiquer. La responsabilité de l’erreur repose sur l’apprenant qui doit faire preuve de plus d’attention, d’écoute et de concentration, afin de mieux restituer le savoir transmis.
le modèle behavioriste
apprendre, c’est modifier le comportement
le modèle behavioriste
Le terme du « behaviorisme » a été créé en 1913 par le psychologue américain John Watson à partir du mot « behavior » (comportement). Ce modèle formule le postulat que tout être vivant est ainsi conditionné, modelé et façonné par l’environnement, le contexte, le milieu dans lequel il évolue. Par rapport au modèle transmissif, le rôle de l’apprenant change : il n’est plus un être totalement passif. Issu des travaux d’Ivan Pavlov (1890) et de Skinner (1930), sur le conditionnement, ce courant théorique a ensuite dominé les recherches en psychologie durant la première moitié du XXème siècle. En somme, l’apprentissage se résume à l’établissement d’une connexion entre un stimulus et une réponse comportementale.
le modèle behavioriste
stimulus
individu
step 1
reponse
Duis autem vel eum iriure dolor in hendrerit in
SORTIE
ENTREE
BOITE
+info
Schéma réalisé par la DACIP, en se basant sur la boîte noire de Skinner (1930)
le modèle behavioriste
Skinner est également à l’origine du concept de conditionnement dit opérant, défini par le fait de faire émerger des renforcements positifs en cas de bonnes réponses et des renforcements négatifs pour rectifier les erreurs. L’apprentissage s’opère alors chez l’apprenant par le biais d’essais-erreurs (Carré & Mayen, 2019).Selon les béhavioristes, les processus cognitifs de l’individu constituent une « boite noire » à laquelle l’enseignant n’a pas accès. Par conséquent, pour évaluer l’apprentissage, l’enseignant doit se contenter de se centrer sur ce qui est observable, à savoir le ou les comportements de l’apprenant. Le comportement dont il est ici question n’est pas une attitude ou une manière d’être de l’apprenant, mais la manifestation observable de la maîtrise d’un savoir. C’est lui qui permettra de s’assurer que l’objectif visé est atteint. De cette façon, si l’on privilégie l’acquisition d’automatismes et de réflexes, enseigner revient à inculquer des comportements, des attitudes, des réactions, ou encore des gestes professionnels. Pour les enseignants, cela nécessite de formaliser leurs objectifs pédagogiques en vue de les communiquer à leurs apprenants (Carré & Mayen,2019). De ce fait, formuler un objectif pédagogique observable, mesurable, quantifiable, constitue un héritage des théories béhavioristes
le modèle behavioriste
Le principal avantage de ce modèle est qu’il privilégie l’acquisition d’automatismes et de réflexes, par exemple pour acquérir un geste professionnel lors d’une situation authentique en stageou en alternance. Toutefois, le fait que tout apprenant puisse être conditionné, modelé et façonné selon ce qu’on attend de lui, retire une forme de liberté (réflexion, esprit critique) chez l’apprenant.
le modèle behavioriste
LE MODÈLE BÉHAVIORISTE : CENTRÉ SUR LE COMPORTEMENT, LE RÉSULTAT ET L’EFFICACITÉ
Et si l’apprenant fait une erreur ? L’erreur est perçue négativement, on cherche à l’éviter ou à la contourner grâce à un parcours extrêmement guidé et pré-jalonné. La responsabilité de l’erreur repose sur l’enseignant, le concepteur du programme, et de sa capacité à s’adapter au niveau réel de ses apprenants
Le modèle béhavioriste
Video
Le cognitivisme
Apprendre, c’est traiter, interpréter et stocker de l’information
Le cognitivisme
La psychologie cognitive apparaît dès le début des années 1940. Ce modèle présente le cerveau de l’apprenant comme un ordinateur qui stocke et traite les informations.La théorie cognitiviste s’est ainsi développée en réaction au béhaviorisme, sous l’impulsion de chercheurs tels que Atkinson et Shiffrin (1968) ou encore Donald Hebb (1949). Ces chercheurs considèrent, en adéquation avec plus tard le constructivisme et le socio-constructivisme, que les apprenants sont des participants particulièrement actifs dans le processus d’apprentissage.
Le cognitivisme
En somme, les cognitivistes se concentrent davantage sur les processus internes et les connexions qui ont lieu pendant l’apprentissage. La mémoire joue un rôle principal dans l’apprentissage de l’apprenant. En effet, elle n’est plus simplement considérée comme un lieu de stockage, mais plutôt comme un véritable système dynamique qui régule les apprentissages. La mémoire peut ainsi être divisée en de nombreuses composantes, notamment différenciées par la durée de rétention de l’information (court ou long terme). Au cours de l’apprentissage, un jeu d’échanges a donc lieu entre la mémoire à court terme, d’une part, et la mémoire à long terme, d’autre part. La première permet l’encodage de l’information et la mise en œuvre de stratégies de récupération, afin d’accéder aux informations stockées dans la seconde. Cette dernière, quant à elle, contient les expériences, compétences et connaissances sur le monde (Atkinson & Shiffrin, 1968).
Le cognitivisme
Ainsi, les théories de l’apprentissage qui se sont développées dans le prolongement de la psychologie cognitive s’intéressent particulièrement aux stratégies mentales, aux modes de raisonnement et de résolution des problèmes (Von Neumann & McCulloch, 2007).On peut ainsi comprendre certaines difficultés qui peuvent apparaitre dans l’apprentissage de l’apprenant grâce à la connaissance des mécanismes sous-jacents des activités mentales. Par exemple, un trop plein d’informations, de natures variables (cognitives, affectives, métacognitives), peuvent amener une surcharge cognitive. Autrement dit, il peut générer une saturation ou une difficulté à se concentrer sur les informations principales du discours perçu. Le courant cognitiviste a également favorisé les pratiques de métacognition, mises au point par John H. Flavell. La métacognition désigne la capacité qu’a un individu à réfléchir sur sa propre activité (traitement de l’information), afin d’en prendre conscience
Le cognitivisme
Mémoire à long terme expérience, compétences, connaissances sur le monde
Mémoire à court termeencodage stratégie de récupération
Stimulus
Schéma réalisé par la DACIP en se basant sur le traitement de l’information d’Atkinson et Shiffrin (1968)
Le cognitivisme
Ces apports nous permettent de souligner le fait que chaque apprenant possède ses propres forces et capacités qu’il peut mettre en application lors de ses apprentissages.L’avantage principal de ce modèle est que l’apprenant développe des stratégies dans ses apprentissages et peut les améliorer, grâce à la métacognition. Cependant, étant donné que chaque apprenant fonctionne différemment, en pratique, cela peut être très complexe pour l’enseignant d’ajuster en permanence ses réponses pédagogiques de manière individualisée pour chacun de ses apprenants.
Le cognitivisme
Video
Le cognitivisme
LE MODÈLE DU COGNITIVISME : CENTRÉ SUR L’ACTIVITÉ ET LES STRATÉGIES MENTALES DE L’APPRENANT
Et si l’apprenant fait une erreur ? L’erreur ou l’incertitude est normale, voire indispensable. Plus le retour sur l’erreur est proche dans le temps, plus l’action corrective sera efficace et intégrée de manière pérenne. (Dehaene, 2013)
Le constructivisme
Apprendre, c’est construire ses connaissances
Le constructivisme
Issus des travaux de Jean Piaget, dès 1950, ce modèle considère qu’apprendre se fait par la construction de l’apprenant. Il s’oppose à la fois au transmissif (modèle de l’empreinte), en y développant l’idée que les connaissances se construisent par ceux qui apprennent, et au béhaviorisme, puisqu’il développe l’idée que les connaissances sont réappropriées par l’apprenant. Tout comme les cognitivistes, Piaget a donc fortement contribué à l’ouverture de la « boîte noire » et au déplacement de l’attention des pédagogues vers les processus cognitifs à l’œuvre chez l’apprenant. Celui qui apprend n’est donc pas simplement en relation avec les savoirs qu’il emmagasine (modèle de l’empreinte) ou qu’il automatise (modèle béhavioriste) : il comprend et organise son monde au fur et à mesure qu’il élabore des connaissances, en s’adaptant. Cette capacité d’adaptation s’appuie sur deux processus d’interaction de l’individu avec son milieu de vie : l’assimilation et l’accommodation.
Le constructivisme
L’assimilation consiste à interpréter les nouveaux événements à la lumière des schèmes de pensée déjà existants. L’accommodation est quant à elle le processus inverse, c’est-àdire qu’elle correspond au fait de changer sa structure cognitive pour intégrer un nouvel objet ou un nouveau phénomène. Le but de ces processus est alors de faire face à un déséquilibre, amenant une déconstruction, afin de pouvoir atteindre un état d’équilibration, par le biais de l’auto-régulation des structures cognitives. Autrement dit, l’apprentissage est un processus dynamique qui survient à cause d’un déséquilibre entre l’apprenant et son environnement (Carré &Mayen, 2019). L’approche constructiviste ouvre ainsi de nouvelles perspectives dans l’enseignement : les pédagogies actives.
Le constructivisme
Le constructivisme
Video
Le constructivisme
Le triangle pédagogique de HOUSSAYE, 1988
Jean Houssaye, Le triangle pédagogique. Théorie et pratiques de l'éducation scolaire, Peter Lang, Berne, 2000 (3e Éd. , 1re Éd. 1988)
Le constructivisme
LE MODÈLE CONSTRUCTIVISTE : CENTRÉ SUR L’APPRENANT ET SON APPRENTISSAGE
Et si l’apprenant fait une erreur ? L’erreur est perçue positivement car elle est au cœur même des processus d’apprentissage et indique les progrès à obtenir. C’est pourquoi, afin de mieux la traiter, il convient de la laisser apparaitre, voire de la provoquer. Elle constitue un indicateur des processus intellectuels en jeu. Décortiquer la « logique de l’erreur » permet d’en tirer parti pour améliorer les apprentissages (Astolfi, 2014).
Le socio-constructivisme
Apprendre, c’est construire ses connaissances avec autrui
Le socio-constructivisme
Initié par les travaux de Lev Vygotski, dès 1960, le socioconstructivisme reprend les idées principales du constructivisme de Piaget, en y ajoutant la dimension sociale des apprentissages. Cette approche met davantage l’accent sur l’importance de l’environnement social et culturel dans l’apprentissage. Si la construction d’un savoir est personnelle, celle-ci s’effectue toujours dans un cadre social. Effectivement, l’apprenant n’est pas seul : il est entouré d’autres personnes qui ont un impact sur lui et le développement de ses connaissances.
Le socio-constructivisme
De ce fait, Vygotski considère l’apprentissage comme l’acquisition de connaissances grâce aux échanges entre l’enseignant et les apprenants, ou entre les apprenants, ou encore par le biais de toute personne extérieure (ex : amis, famille)Vygotski a également théorisé le conflit socio-cognitif. Pour Doise et Mugny (1997), il se définit comme « la confrontation entre des avis divergents qui est constructive dans l’interaction sociale ». Autrement dit, le conflit socio-cognitif est provoqué par une dualité entre la conception initiale d’un apprenant et à une autre réalité observée par ses pairs, notamment lors d’un travail de groupe. L’avantage principal de ce modèle est qu’il met l’accent sur les activités coopératives et collaboratives des apprenants. Toutefois, en pratique, cela demande à l’enseignant la nécessité de pouvoir mettre en place des situations favorables, ce qui peut s’avérer compliqué selon le contexte d’enseignement dans lequel il se trouve. A titre d’exemple, les lieux d’enseignement et le nombre d’apprenants présents peuvent ne pas favoriser ces pratiques pédagogiques.
Le socio-constructivisme
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Le socio-constructivisme
LE MODÈLE SOCIO-CONSTRUCTIVISTE : CENTRÉ SUR L’APPRENTISSAGE DANS L’INTERACTION AVEC AUTRUI
Et si l’apprenant fait une erreur ?L’erreur a le même statut que dans le modèle du constructivisme : elle est révélatrice du processus d’apprentissage. Elle peut également être un indicateur d’une complexité trop élevée de l’activité à accomplir. Dans tous les cas, elle peut être retravaillée et traitée de manière collective.
Le socio-constructivisme
Le tétraède pédagogique selon Faerber, 2003
Le connectivisme
Apprendre, c’est un processus de connexions
Le connectivisme
La place prédominante des nouvelles technologies dans notre vie quotidienne a permis le développement par George Siemens et Stephen Downes du modèle dit « connectivisme ». En effet, ce modèle interroge le processus de l'apprentissage à l'ère du numérique, dans un monde connecté en réseaux : l’interaction permise par les réseaux et la connexion permanente entraînent le développement constant de nouvelles connaissances. Guité (2004) caractérise ce modèle comme un modèle d’apprentissage qui reconnaît les bouleversements sociaux occasionnés par les nouvelles technologies, lesquelles font en sorte que l’apprentissage n’est plus seulement une activité individualiste et interne, mais est aussi fonction de l’entourage et des outils de communication dont on dispose.
Le connectivisme
Video
Le connectivisme
LE MODÈLE CONNECTIVISTE : CENTRÉ SUR L’APPRENTISSAGE EN RÉSEAU
Conclusion
Conclusion
La présentation de ces différents modèles met en évidence leurs spécificités. Pour autant, il n’y a pas lieu de préconiser l’un d’entre eux en particulier. Il est à considérer qu’aucune façon d’enseigner ne se révèle fondamentalement plus efficace qu’une autre. En effet, tout dépend des objectifs que l’enseignant souhaite atteindre, des contenus travaillés, ou encore du profil de ses apprenants (Ourghanlian, 2006). Notons toutefois qu’hormis au sein du modèle de l’empreinte, l’apprenant est systématiquement placé au centre de ses apprentissages
Quiz:
Qu'avez-vous retenu ?
Quiz 1/5
Le béhaviorisme car la répétition exact d'un geste technique est le meilleur moyen d'apprentissage
Le modèle transmissif car le geste doit être parfaitement décrit par le tuteur afin d'assurer une transmission technique la plus fidèle possible.
Quel modèle est recommandé pour apprendre les techniques infirmières?
Aucun modèle n'est plus judicieux qu'un autre, tout dépend de l'objectif poursuivi et des besoins spécifiques de chaque étudiant
Quiz 2/5
La création de nouvelles connexions neuronales
Répetition successive afin d'entrainer sa mémoire de travail
Dans le modèle constructiviste, l'intégration de nouveux schèmes de pensées se fait par...?
Assimilation ou accomodation créant un déséquilibre nécessaire à la construction d'une nouvelle façon de penser
Quiz 3/5
la capacité des apprenants à apprendre grâce aux nouvelles technologies
la capacité des apprenants à apprendre à travers la conception, la lecture, le partage de nouvelles connaissances via les outils numériques
Le connectivisme fait référence à ...?
l'apprentissage grâce à l'intelligence artificielle
Quiz 4/5
une boîte noire où il est impossible d'agir sur la façon d'apprendre
un réseau complexe de connexions neuronales qui permet d'adapter ses stratégies d'apprentissages, on parle de métacognition
Dans le modèle cognitiviste, le cerveau des apprenants est...?
considéré comme un vase vide à remplir
Quiz 5/5
est de motiver les apprenants.
reste celle du sachant qui transmet à des apprenants.
La posture de l'enseignant...
varie selon le modèle d'apprentissage utilisé.
Quiz
Good work!
Quiz
Wrong!
Sources
ASTOLFI, Jean-Pierre. L'erreur, un outil pour enseigner. ESF sciences humaines, 2020. BOURGEOIS, Étienne et FRENAY, M. Les théories de l’apprentissage : un peu d’histoire. Apprendre et faire apprendre, 2006, p. 21-36. BRUNER, Jérôme Seymour et BONIN, Yves. L'éducation, entrée dans la culture : les problèmes de l'école à la lumière de la psychologie culturelle. Paris : Retz, 1996. CARRÉ, Philippe et MAYEN, Patrick. Psychologies pour la formation. Paris : Dunod, 2019 DEHAENE, Stanislas. Les quatre piliers de l’apprentissage, ou ce que nous disent les neurosciences. ParisTech Review, 2013, vol. 7. DE KETELE, Jean-Marie. Guide du formateur. De Boeck Supérieur, 1989. DOISE, Willem et MUGNY, Gabriel. Psychologie sociale et développement cognitif. A. Colin, 1997. DUMONT, Hanna, ISTANCE, David, et BENAVIDES, Francisco. Comment apprend-on. La recherche au service de la pratique. Paris : Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement, OCDE, 2010. DUPLAA Emmanuel et TALAAT Nadia, « Connectivisme et formation en ligne. Étude de cas d'une formation initiale d'enseignants du secondaire en Ontario », Distances et savoirs, 2011/4 (Vol. 9), p. 541-564. URL : https://www.cairn.info/revue-distances-et-savoirs2011-4-page-541.htm ENTWISTLE, Noel. Approaches to learning and forms of understanding. Teaching and learning in higher education, 1998, vol. 72, p. 98. FLAVELL, John H. Développement métacognitif. Psychologie développementale : problèmes et réalités, 1985, vol. 146, p. 29. GARDNER, Howard. Les intelligences multiples. Paris : Retz, 1996. GOUPIL, Georgette et LUSIGNAN, Guy. Des théories de l'apprentissage à l'enseignement. Sciences humaines, Mensuel, 1999, no 98. MARTIN, J-P & SAVARY, E. Trois modèles pour penser l’apprentissage. Formateur d’adultes : se professionnaliser - exercer au quotidien, 2008, p. 104-110. OURGHANLIAN, P. Les théories de l’apprentissage : enseigner/apprendre, 2006.
Merci