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Les 4 piliers de l'apprentissage
Thomas
Created on January 24, 2023
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Transcript
WOW
Les 4 piliers de l'apprentissage
par Stanislas Dehaene
commencer
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L'attention
Les 4 piliers ?
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L'engagement actif
Professeur au collège de France, Stanislas Dehaene est psychologue cognitiviste et neuroscientifique, il a notamment mis l’accent sur les principaux facteurs qui favorisent la réussite d’un apprentissage.
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Le retour d'information
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La consolidation des acquis
Quatre éléments fondamentaux qui constituent ce qu’il appelle les « quatre piliers de l’apprentissage ».
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L'attention
L'attention
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Impossible d’apprendre si l’on ne prête pas attention à ce qui doit être appris
Un enseignant a intérêt à susciter l’attention des élèves, par exemple en les interpellant ou en modulant le ton de sa voix – ce que sait quiconque parle en public. Mais ce n’est pas tout : il s’agit aussi d’expliquer clairement aux élèves à quoi ils doivent faire attention, en hiérarchisant les informations ou en répétant les plus importantes d’entre elles.En effet, l’attention est sélective : elle fonctionne comme un filtre qui retient des informations tout en en laissant passer d’autres.
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L'engagement actif
L’engagement actif
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Pour retenir de nouvelles connaissances, écouter passivement l’intervenant ne suffit pas : mieux vaut s’interroger, émettre des hypothèses, éventuellement faire des expériences pour essayer de vraiment comprendre de quoi on parle.
En effet, explique Stanislas Dehaene, rien ne remplace cet effort intellectuel pour ancrer un savoir dans notre cerveau et notre mémoire.
En ce sens, les pédagogies actives participent d’un apprentissage efficace.
+ info
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Le retour sur erreur
Le retour sur erreur
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Qui a dit qu’il ne fallait pas se tromper ? Stanislas Dehaene indique au contraire que l’erreur peut être bénéfique, si l’on comprend pourquoi on s’est trompé.
D’où l’importance d’avoir un retour d’information : ce « feedback », permet en effet de dépasser son erreur et de la corriger, à condition toutefois que l’on se sente en confiance et encouragé, et non critiqué ou moqué.Si le constat n’est pas vraiment nouveau, Stanislas Dehaene met en évidence le processus à l’œuvre dans le cerveau qui fonctionne par itération : nous établissons une prédiction, l’erreur fait apparaître un décalage entre cette prédiction et la réalité qui nous amène à nous corriger et à faire une nouvelle prédiction.Ce sont ces ajustements successifs qui favorisent l’apprentissage.
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La consolidation
La consolidation
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Mémoriser de nouvelles connaissances ou acquérir de nouvelles compétences n’est que la première étape : pour devenir durable, l’apprentissage demande à être consolidé pour permettre une activité automatique, presque inconsciente.
Qu’il s’agisse d’apprendre à compter, à lire de manière fluide ou à conduire une voiture, le cerveau doit répéter de très nombreuses fois les mécanismes qui président à cet apprentissage, jusqu’à ce que celui-ci soit véritablement maîtrisé. Stanislas Dehaene rappelle aussi que le sommeil joue un rôle essentiel dans ce processus.Peu à peu, l’effort diminue et se transforme en routine. Ce qui libère de la place dans le cerveau pour apprendre ou faire de nouvelles choses !
Pour aller plus loin
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Retrouvez ici les cours dispensés par Stanislas Dehaene au Collège de France, et notamment ses interventions sur les fondamentaux de l’apprentissage
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https://www.college-de-france.fr
Consultez le livre de Stanislas Dehaene : Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines (Odile Jacob, septembre 2018)
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Merci !
apn@cnam-paysdelaloire.fr