Full screen

Source : Dictionnaire historique de la langue française, Alain Rey
« sol, solis », 
le soleil 
+ « –stitium », 
(de « stare » ou 
« sistere »),
« être debout, immobile »
Littéralement, c’est l’
« arrêt du soleil »
Robus, materies, item pro ridica, ubi solstitium fuerit ad brumam semper tempestiva est.
Le temps le plus favorable à la coupe du chêne rouvre, et des essences à échalas, c'est depuis le solstice jusqu'aux frimas.
               Source : De Re rustica, 
               Caton, 2ème s. av. J.-C.

                        Corydon
Muscosi fontes, et somno mollior herba, 45
et quae vos rara viridis tegit arbutus umbra,
solstitium pecori defendite: jam venit aestas
torrida, jam lento turgent in palmite gemmae.
Fontaines moussues, herbe plus douce que le sommeil, 45
Et arbousier verdoyant qui vous couvre d’une ombre clairsemée,
Protégez le troupeau du solstice <brûlant> ; déjà vient l’été
Torride, déjà gonflent les bourgeons sur le sarment flexible .
                                 Source : Bucoliques, Virgile, 1er s. av. J.-C.

Dein Syene, in qua solstitii tempore, quo sol aestiuum cursum extendit, recta omnia ambientes radii excedere ipsis corporibus umbras non sinunt ; inde si stipitem quisquam fixerit rectum uel hominem aut arborem uiderit stantem, circa lineamentorum ipsas extremitates contemplabitur umbras absumi, sicut apud Meroen Aethiopiae partem aequinoctiali circulo proximam dicitur euenire, ubi per nonaginta dies umbrae nostris in contrarium cadunt, unde Antiscios eius incolas uocant.
Il y a ensuite Syène, où, au moment du solstice d’été, les rayons du soleil qui enveloppent toutes les choses verticales ne permettent pas que des ombres soient projetées par les corps eux-mêmes ; c’est pourquoi, si l’on plante verticalement un piquet ou si l’on regarde un homme debout, ou un arbre, on observera que leur ombre n’existe pas à l’extrémité inférieure de la ligne qu’ils dessinent ; on dit aussi qu’à Méroé, région d’Éthiopie très proche du cercle équatorial, pendant quatre-vingt dix jours les ombres tombent en sens contraire de chez nous, ce qui a fait donner à ses habitants le nom d’Antisciens.
                                                                  Source : Res gestae 22, 15, 31, Ammien Marcellin 4e s. ap. J.-C.

Source : Gaffiot
Sol Invictus (latin pour « Soleil invaincu ») est une divinité solaire dont le culte est apparu dans l'Empire romain au IIIe siècle. Il reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra, et connait une grande popularité dans l'armée romaine.
L'empereur Aurélien (270-275) lui assure une place officielle à Rome en proclamant que le « Soleil invaincu » est le patron principal de l’Empire romain, en inaugurant un nouveau temple en son honneur le 25 décembre 274, et en faisant du 25 décembre une fête officielle appelée le « jour de la naissance du Soleil invaincu » (du latin dies natalis solis invicti) et la date du solstice d'hiver - qui tombait pourtant alors, comme aujourd'hui, le 21 décembre - la date de l'équinoxe de printemps ayant été fixée par les Romains au 25 mars des siècles avant sa modification au 21 mars par le Concile de Nicée en 325 - . Cette fête vient alors se placer dans le prolongement des Saturnales, une période de fête ancienne qui fut la plus importante de Rome. Un temple est dédié au Soleil au Champ de Mars, et orné du butin rapporté de Palmyre ; ce temple est servi par un nouveau collège de prêtres, les pontifices Solis.
Source : Wikipedia

Source : Gaffiot
solstice
La méthode utilisée par Ératosthène est décrite par Cléomède dans sa Théorie circulaire des corps célestes. Ératosthène déduisit la circonférence de la Terre (ou méridien terrestre) d'une manière purement géométrique vers 230 av. J.-C.. Il compare l'observation qu'il fait sur l'ombre de deux objets situés en deux lieux, Syène (aujourd'hui Assouan) et Alexandrie, considérés comme étant sur le même méridien, le 21 juin (solstice d'été) au midi solaire local. C'est à ce moment précis de l'année que dans l'hémisphère nord le Soleil occupe la plus haute position au-dessus de l'horizon. Or, dans une précédente observation, Ératosthène remarque qu'il n'y a aucune ombre à cette heure dans un puits à Syène (ville située à peu près sur le tropique du Cancer) à cette époque ; ainsi, à ce moment précis, le Soleil est à la verticale et sa lumière éclaire directement le fond du puits. Ératosthène remarque cependant que le même jour à la même heure, un gnomon situé à Alexandrie forme une ombre […]. En comparant l'ombre et la hauteur du gnomon, Ératosthène déduit que l'angle entre les rayons solaires et la verticale est de 1/50 d'angle plein, soit 7,2 degrés (360° / 50).                                                                                                 Source : Wikipedia  
Pièce de monnaie en or représentant Constantin et Sol Invictus
Magistra Wojciechowski
Sirius Black
Disque dédié à Sol Invictus portant la couronne radiée, argent, œuvre romaine, IIIe siècle. Provenance : Pessinus (Bala-Hissar, Asie mineure).
Un de ses successeurs, Constantin Ier, le premier empereur romain finalement converti au christianisme, fut au début de son règne adepte du « Soleil invaincu », comme en témoignent ses émissions monétaires. Il a fait du dimanche (appelé à Rome « jour du soleil ») un jour de repos en hommage au « Soleil invaincu » par une loi du 7 mars 321.
Source : Wikipedia