Séquence 6 : Exploration citadine: lire, écrire et vivre la ville.
Problématique: « En quoi la ville, perpétuellement changeante, est-elle un lieu de tous les possibles ? »
INTRODUCTION
Index
Séance 1 : Comparer deux descriptions de ville
Séance 2 : La ville comme objet d'inspiration
Séance 3 : Décrire une atmosphère urbaine
Séance 4 : Rennes, ma ville
Séance 5 : Produire une description réaliste
La ville, miroir des émotions
1. Qu’est-ce qu’une ville pour vous ? Avec vos propres mots, proposez une définition soigneusement formulée. ................................................................................................................................... …………………………………………………………………………………………………………………… ................................................................................................................................... …………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………
INTRODUCTION
La ville et moi?
2. Qu’est-ce qui, de votre point de vue, peut rendre les villes inquiétantes ? Qu’est-ce qui, au contraire, en fait des lieux de possibilités nouvelles ?
+ INFO
Quels livres avez-vous lus, quels films avez-vous vus qui se déroulent dans une capitale ou une grande ville ? Faites une liste.
Quelle est la ville du monde qui vous attire le plus? Qualifiez-la à l’aide de cinq adjectifs. ....................................................................................................................................................................................................................
La ville au coeur des livres
1.Quel est le point commun à ces titres de roman ? …………………………………………………………………………………………………………………….............. 2.Observez les dates de parution de ces romans : à partir de quelle époque la ville devient-elle sujet de roman ? ………………………………………………………………………………………………………………………………
La ville au cinéma
Vacances romaines 1953
Quels éléments d’une ville européenne reconnaissez-vous?
Silhouettes de villes
1. Quelle forme de ville chaque extrait évoque-t-il ? 2. Quelle silhouette de ville vous attire le plus ? Pourquoi?
La ville: tout un lexique!
Séance 1: Comparer deux descriptions d’une même ville
Texte 1:
Dans le livre Marseille, l’écrivain Jean-Claude Izzo fait découvrir à ses lecteurs sa ville telle qu’il l’aime. J'ai Marseille au cœur.
Je suis né à Marseille. De père italien et de mère espagnole. D'un de ces croisements dont la ville a le secret. Naître à Marseille n'est jamais un hasard. Marseille est, a toujours été, le port des exils, des exils méditerranéens, des exils de nos anciennes routes coloniales aussi. Ici, celui qui débarque un jour sur le port, il est forcément chez lui. D'où que l'on vienne, on est chez soi à Marseille. Dans les rues, on croise des visages familiers, des odeurs familières. Marseille est familière. Dès le premier regard.
C'est pour ça que j'aime cette ville, ma ville. Elle est belle pour cette familiarité qui est comme du pain à partager entre tous. Elle n'est belle que par humanité. Le reste n'est que chauvinisme. De belles villes, avec de beaux monuments, il y en a plein l'Europe. De belles rades, de belles baies, des ports magnifiques, il y en a plein le monde. Je ne suis pas chauvin. Je suis marseillais. C'est à dire d'ici, passionnément, et de tous les ailleurs en même temps. Marseille, c'est ma culture du monde. Ma première éducation du monde.
C'est par ces routes de navigation anciennes, vers l'Orient, l'Afrique, puis vers les Amériques, ces routes réelles pour quelques-uns d'entre nous, rêvées pour la plupart des autres, que Marseille vit, où que l'on aille. Paris est une attraction. Marseille est un passeport. Quand je suis loin, et cela m'arrive souvent, je pense à Marseille sans nostalgie. Mais avec la même émotion que pour la femme aimée, délaissée le temps d'un voyage, et que l'on désire de plus en plus retrouver au fur et à mesure que passent les jours.
Je crois à cela, à ce que j'ai appris dans les rues de Marseille, et qui me colle à la peau : l'accueil, la tolérance, le respect de l'autre, l'amitié sans concession et la fidélité, cette qualité essentielle de l'amour. (...)
J'aime croire - car j'ai été élevé ainsi - que Marseille, ma ville, n'est pas une fin en soi. Mais seulement une porte ouverte. Sur le monde, sur les autres. Une porte qui resterait ouverte, toujours. Marseille, Jean-Claude IZZO, 2000
1. Pourquoi l’auteur affirme : « D’où que l’on vienne, on est chez soi à Marseille » ? Justifie ta réponse. Trouve une expression dans la suite du texte qui a le même sens. 2. Pourquoi l’auteur affirme : « Marseille, c’est ma culture du monde » ? Connaissez-vous d’autres villes cosmopolites ? Donnez des exemples. « cosmopolite » : Qui comprend des personnes de tous les pays, profite des influences de nombreux pays. 3. Lisez la brochure qui suit et trouver les points communs avec la description de Jean-Claude Izzo : « Marseille, ville portuaire du sud de la France, est un carrefour du commerce et de l'immigration depuis sa fondation par les Grecs vers 600 av. J.-C. En son cœur se trouve le Vieux-Port où les pêcheurs vendent leurs prises sur le quai bordé de bateaux. La basilique Notre-Dame-de-la-Garde est une église romane d'inspiration byzantine. Les constructions modernes incluent notamment la Cité Radieuse, unité d'habitations conçue par Le Corbusier et la Tour CMA CGM de Zaha Hadid. » 4. Montrez que le narrateur dans le texte est très expressif. Autrement dit, montrez que les qualités de Marseille sont mises en valeur par le vocabulaire et la construction des phrases.
Texte 2:
Fabio Montale, le narrateur, est commissaire. Issu lui-même d’un quartier populaire de Marseille, il est chargé des banlieues difficiles de la ville. Il entre dans une cité du quartier nord… Ce n’était pas la plus dure. Ce n’était pas la moins pire. Il était à peine 10 heures et il faisait déjà très chaud. Ici, le soleil pouvait s’en donner à coeur joie. Pas un arbre, rien. La cité. Le parking. Le terrain vague. Et au loin, la mer. L’Estaque et son port. Comme un autre continent. Je me souvenais qu’Aznavour chantait La misère est moins dure au soleil. Sans doute n’était-il pas venu jusqu’ici.
Quand j’avais débarqué dans les cités, je m’étais frotté tout de suite aux voyous, aux toxicos et aux zonards. Ceux qui sortent du rang, qui jettent le froid. Qui foutent la trouille aux gens. Pas qu’à ceux du centre, mais à ceux des cités aussi. Les voyous, des adolescents déjà avancés dans la délinquance. (…)
Puis il y a tous les autres, que j’ai découverts après. Une flopée de gosses sans autre histoire que celle d’être nés là. Et arabes. Ou noirs, gitans, comoriens. Lycéens toutes catégories, travailleurs intérimaires, chômeurs, emmerdeurs publics, sportifs. Leur adolescence, c’était comme marcher sur une corde raide. Total Kheops, Jean-Claude IZZO, 1995
1) Surligne tous les éléments qui montrent que le quartier nord de Marseille est plus difficile, voire marginal.
2) Fais une « note d’analyse du texte », c’est-à-dire un paragraphe d’environ 5 lignes qui réponde à la question : « comment le texte montre un quartier marginal ? ».
Tu utiliseras obligatoirement les mots suivants : « misère », « énumération », « comparaison », « marginaux ».
Je retiens : la description d’une ville Dire que la description a une fonction narrative signifie que la description est utilisée pour décrire un cadre, une ambiance, dans une histoire. Elle nous présente les lieux, l’époque, l’atmosphère. Les paysages et les lieux sont décrits car ils peuvent refléter l'état d'esprit du narrateur ou d’un personnage. La description a alors une fonction symbolique.
Définitions
Comparaison : figure de style consistant en une mise en relation, à l'aide d'un mot de comparaison appelé le « comparatif », de deux réalités partageant des points de similitudes.
Enumération : figure de style qui consiste à dénombrer divers éléments dont se compose une idée d'ensemble pour la mettre en valeur dans un récit.
Séance 2: La ville comme objet d'inspiration et de dénonciation
Gaël Faye est un auteur-compositeur-interprète, rappeur et écrivain franco-rwandais, né le 6 août 1982 à Bujumbura au Burundi.
En août 2016, il publie son premier roman, Petit Pays, qui remporte de nombreux prix.
Selon vous, pourquoi peuvent-ils être des « exilés, des juifs errants et des roms ?
3. Problématique de lecture: Comment le chanteur dénonce-t-il la face sombre de Paris ? Surlignez ou soulignez : - en vert : celui qui parle - en bleu : les référence à Paris - en rouge : les références à la population qui vit à Paris - en noir : les références culturelles (chanson, événements historiques, emblème).
4. Expliquez le titre de la chanson.
Je retiens: - Gaël Faye est un chanteur de rap ayant connu le déracinement. - Sa chanson “Paris métèque” fait de nombreuses références à la population plurielle de Paris ayant fui les conflits, les guerres ... - Le chanteur s’adresse à la ville, mais implicitement c’est le public qui est le vrai destinataire. Il veut montrer que la réalité n’est pas facile, que Paris n’est pas seulement une “ville lumière”.
Comment le chanteur rend-il en effet « un p'tit hommage » à la ville de Montréal?
Je retiens: Les chanteurs sont nombreux à s’inspirer de la ville pour en faire le thème de leurs chansons. Grand Corps Malade propose une vision élogieuse de la ville de Montréal, notamment du fait de son cosmopolitisme.
ORAL : Mettre en voix un texte de façon éloquente
Consignes:
Constituer un groupe de 3. Choisir un paragraphe. Remplir le tableau. Commencer la préparation et remplir la fiche. En fin d’heure : faire l’évaluation diagnostique en groupe.
Séance 3 : Décrire une atmosphère urbaine
Activité 1: Lecture-compréhension
Activité 2: Exercices de révision sur les figures de style
Activité 3: Production d’une phrase imagée et publication sur Padlet
- Ecriture d’une phrase imagée inspirée d’une photographie de paysage urbain - Utilisation d’au moins un procédé stylistique - Lexique ciselé
CONSIGNE: 1) Choisis une photographie. 2) A la manière de Félix Leclerc, commence ta phrase par : La ville, c’est.... 3) Complète cette phrase par une figure de style en créant une métaphore, ou une comparaison ou une hyperbole, ou une antithèse, ou une accumulation... Exemple: La ville c’est un festival de couleurs s’élançant de travers dans le ciel. 4) Publie ton travail sur le padlet suivant:
Activité 4: Production d’un texte collaboratif à partir de chacune des phrases de la classe
Séance 4 : Ma ville, ma photo, mon inspiration...
Rennes au rythme des mots : le centre historique en Slam !
Je crée un texte slamé à partir de ma photo...
Séance 5 : Produire une description réaliste
ACTIVITE 1 : Ecris une description réaliste. Imagine Paris à la fin du 19ème siècle (ou au tout début du 20ème). Le soleil se lève sur la Seine en hiver. Tu es sur le bord de Seine et tu vois le Louvre au loin comme les passants sur la toile de PISSARO.
ACTIVITE 2 : Compare la description de ton texte avec un texte de Zola.
Texte de Zola, tiré de Une page d'amour (1879) : Ce matin-là, Paris mettait une paresse souriante à s’éveiller. Une vapeur, qui suivait la vallée de la Seine, avait noyé les deux rives. C’était une buée légère, comme laiteuse, que le soleil peu à peu grandi éclairait. On ne distinguait rien de la ville, sous cette mousseline flottante, couleur du temps. Dans les creux, le nuage épaissi se fonçait d’une teinte bleuâtre, tandis que, sur de larges espaces, des transparences se faisaient, d’une finesse extrême, poussière dorée où l’on devinait l’enfoncement des rues ; et, plus haut, des dômes et des flèches déchiraient le brouillard, dressant leurs silhouettes grises, enveloppés encore des lambeaux de la brume qu’ils trouaient.
1. Surligne tous les mots imposés (activité 1) dans le texte de Zola. 2. Quelle atmosphère se dégage du texte de Zola ? 3. Zola a utilisé des procédés d’écriture pour enrichir son texte. Repère
une comparaison, une métaphore, une personnification. 4. A ton tour, imagine des procédés d’écriture pour enrichir ta propre description (activité 1). Imagine, puis écris-les sur ton classeur, une
comparaison, une métaphore et une personnification.
ACTIVITE 3:
Texte de Zola, tiré de Une page d'amour (1879) : Une brume s’élevait des lointains de Paris, dont l’immensité s’enfonçait dans le vague blafard de cette nuée. Au pied du Trocadéro, la ville couleur de plomb semblait morte, sous la tombée lente des derniers brins de neige. C’était, dans l’air devenu immobile, une moucheture pâle sur les fonds sombres, filant avec un balancement insensible et continu. Au-delà des cheminées de la Manutention, dont les tours de brique prenaient le ton du vieux cuivre, le glissement sans fin de ces blancheurs s’épaississait, on aurait dit des gazes flottantes, déroulées fil à fil. Pas un soupir ne montait, de cette pluie du rêve, enchantée en l’air, tombant endormie et comme bercée.
1. Sur quel élément météorologique s’appuie cette description ? 2. Reproduis le tableau sur ton classeur et remplis-le.
Séance 6 : La ville, miroir des émotions
1) a- Quel mot exprime l’action de "se promener" au début du poème? b-Cite deux lieux que le poète emprunte dans le poème. AIDE: Les noms de ces lieux appartiennent à la même famille de mots. 2) Qu’est-ce qu’une banlieue? Près de quelle ville la banlieue présentée dans le poème se trouve- t-elle? 3)Souligne dans le poème une autre expression par laquelle sont désignées « les tristes banlieues ».
Je retiens:Le paysage, en littérature, peut refléter l’état d’esprit du narrateur. On parle alors de « paysage état d’âme »: le paysage peut refléter l’état d’esprit d’un personnage.
Dans cet exemple, le poète retrouve dans la banlieue sa propre tristesse. Ce lieu, aux frontières de la ville et de la nature, lui offre la fraîcheur, la simplicité et la naïveté dont son âme a besoin.
Séquence Exploration citadine
JOUBERT
Created on November 30, 2022
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Séquence 6 : Exploration citadine: lire, écrire et vivre la ville.
Problématique: « En quoi la ville, perpétuellement changeante, est-elle un lieu de tous les possibles ? »
INTRODUCTION
Index
Séance 1 : Comparer deux descriptions de ville
Séance 2 : La ville comme objet d'inspiration
Séance 3 : Décrire une atmosphère urbaine
Séance 4 : Rennes, ma ville
Séance 5 : Produire une description réaliste
La ville, miroir des émotions
1. Qu’est-ce qu’une ville pour vous ? Avec vos propres mots, proposez une définition soigneusement formulée. ................................................................................................................................... …………………………………………………………………………………………………………………… ................................................................................................................................... …………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………
INTRODUCTION
La ville et moi?
2. Qu’est-ce qui, de votre point de vue, peut rendre les villes inquiétantes ? Qu’est-ce qui, au contraire, en fait des lieux de possibilités nouvelles ?
+ INFO
Quels livres avez-vous lus, quels films avez-vous vus qui se déroulent dans une capitale ou une grande ville ? Faites une liste.
Quelle est la ville du monde qui vous attire le plus? Qualifiez-la à l’aide de cinq adjectifs. ....................................................................................................................................................................................................................
La ville au coeur des livres
1.Quel est le point commun à ces titres de roman ? …………………………………………………………………………………………………………………….............. 2.Observez les dates de parution de ces romans : à partir de quelle époque la ville devient-elle sujet de roman ? ………………………………………………………………………………………………………………………………
La ville au cinéma
Vacances romaines 1953
Quels éléments d’une ville européenne reconnaissez-vous?
Silhouettes de villes
1. Quelle forme de ville chaque extrait évoque-t-il ? 2. Quelle silhouette de ville vous attire le plus ? Pourquoi?
La ville: tout un lexique!
Séance 1: Comparer deux descriptions d’une même ville
Texte 1: Dans le livre Marseille, l’écrivain Jean-Claude Izzo fait découvrir à ses lecteurs sa ville telle qu’il l’aime. J'ai Marseille au cœur. Je suis né à Marseille. De père italien et de mère espagnole. D'un de ces croisements dont la ville a le secret. Naître à Marseille n'est jamais un hasard. Marseille est, a toujours été, le port des exils, des exils méditerranéens, des exils de nos anciennes routes coloniales aussi. Ici, celui qui débarque un jour sur le port, il est forcément chez lui. D'où que l'on vienne, on est chez soi à Marseille. Dans les rues, on croise des visages familiers, des odeurs familières. Marseille est familière. Dès le premier regard. C'est pour ça que j'aime cette ville, ma ville. Elle est belle pour cette familiarité qui est comme du pain à partager entre tous. Elle n'est belle que par humanité. Le reste n'est que chauvinisme. De belles villes, avec de beaux monuments, il y en a plein l'Europe. De belles rades, de belles baies, des ports magnifiques, il y en a plein le monde. Je ne suis pas chauvin. Je suis marseillais. C'est à dire d'ici, passionnément, et de tous les ailleurs en même temps. Marseille, c'est ma culture du monde. Ma première éducation du monde. C'est par ces routes de navigation anciennes, vers l'Orient, l'Afrique, puis vers les Amériques, ces routes réelles pour quelques-uns d'entre nous, rêvées pour la plupart des autres, que Marseille vit, où que l'on aille. Paris est une attraction. Marseille est un passeport. Quand je suis loin, et cela m'arrive souvent, je pense à Marseille sans nostalgie. Mais avec la même émotion que pour la femme aimée, délaissée le temps d'un voyage, et que l'on désire de plus en plus retrouver au fur et à mesure que passent les jours. Je crois à cela, à ce que j'ai appris dans les rues de Marseille, et qui me colle à la peau : l'accueil, la tolérance, le respect de l'autre, l'amitié sans concession et la fidélité, cette qualité essentielle de l'amour. (...) J'aime croire - car j'ai été élevé ainsi - que Marseille, ma ville, n'est pas une fin en soi. Mais seulement une porte ouverte. Sur le monde, sur les autres. Une porte qui resterait ouverte, toujours. Marseille, Jean-Claude IZZO, 2000
1. Pourquoi l’auteur affirme : « D’où que l’on vienne, on est chez soi à Marseille » ? Justifie ta réponse. Trouve une expression dans la suite du texte qui a le même sens. 2. Pourquoi l’auteur affirme : « Marseille, c’est ma culture du monde » ? Connaissez-vous d’autres villes cosmopolites ? Donnez des exemples. « cosmopolite » : Qui comprend des personnes de tous les pays, profite des influences de nombreux pays. 3. Lisez la brochure qui suit et trouver les points communs avec la description de Jean-Claude Izzo : « Marseille, ville portuaire du sud de la France, est un carrefour du commerce et de l'immigration depuis sa fondation par les Grecs vers 600 av. J.-C. En son cœur se trouve le Vieux-Port où les pêcheurs vendent leurs prises sur le quai bordé de bateaux. La basilique Notre-Dame-de-la-Garde est une église romane d'inspiration byzantine. Les constructions modernes incluent notamment la Cité Radieuse, unité d'habitations conçue par Le Corbusier et la Tour CMA CGM de Zaha Hadid. » 4. Montrez que le narrateur dans le texte est très expressif. Autrement dit, montrez que les qualités de Marseille sont mises en valeur par le vocabulaire et la construction des phrases.
Texte 2: Fabio Montale, le narrateur, est commissaire. Issu lui-même d’un quartier populaire de Marseille, il est chargé des banlieues difficiles de la ville. Il entre dans une cité du quartier nord… Ce n’était pas la plus dure. Ce n’était pas la moins pire. Il était à peine 10 heures et il faisait déjà très chaud. Ici, le soleil pouvait s’en donner à coeur joie. Pas un arbre, rien. La cité. Le parking. Le terrain vague. Et au loin, la mer. L’Estaque et son port. Comme un autre continent. Je me souvenais qu’Aznavour chantait La misère est moins dure au soleil. Sans doute n’était-il pas venu jusqu’ici. Quand j’avais débarqué dans les cités, je m’étais frotté tout de suite aux voyous, aux toxicos et aux zonards. Ceux qui sortent du rang, qui jettent le froid. Qui foutent la trouille aux gens. Pas qu’à ceux du centre, mais à ceux des cités aussi. Les voyous, des adolescents déjà avancés dans la délinquance. (…) Puis il y a tous les autres, que j’ai découverts après. Une flopée de gosses sans autre histoire que celle d’être nés là. Et arabes. Ou noirs, gitans, comoriens. Lycéens toutes catégories, travailleurs intérimaires, chômeurs, emmerdeurs publics, sportifs. Leur adolescence, c’était comme marcher sur une corde raide. Total Kheops, Jean-Claude IZZO, 1995
1) Surligne tous les éléments qui montrent que le quartier nord de Marseille est plus difficile, voire marginal. 2) Fais une « note d’analyse du texte », c’est-à-dire un paragraphe d’environ 5 lignes qui réponde à la question : « comment le texte montre un quartier marginal ? ». Tu utiliseras obligatoirement les mots suivants : « misère », « énumération », « comparaison », « marginaux ».
Je retiens : la description d’une ville Dire que la description a une fonction narrative signifie que la description est utilisée pour décrire un cadre, une ambiance, dans une histoire. Elle nous présente les lieux, l’époque, l’atmosphère. Les paysages et les lieux sont décrits car ils peuvent refléter l'état d'esprit du narrateur ou d’un personnage. La description a alors une fonction symbolique.
Définitions
Comparaison : figure de style consistant en une mise en relation, à l'aide d'un mot de comparaison appelé le « comparatif », de deux réalités partageant des points de similitudes.
Enumération : figure de style qui consiste à dénombrer divers éléments dont se compose une idée d'ensemble pour la mettre en valeur dans un récit.
Séance 2: La ville comme objet d'inspiration et de dénonciation
Gaël Faye est un auteur-compositeur-interprète, rappeur et écrivain franco-rwandais, né le 6 août 1982 à Bujumbura au Burundi. En août 2016, il publie son premier roman, Petit Pays, qui remporte de nombreux prix.
Selon vous, pourquoi peuvent-ils être des « exilés, des juifs errants et des roms ?
3. Problématique de lecture: Comment le chanteur dénonce-t-il la face sombre de Paris ? Surlignez ou soulignez : - en vert : celui qui parle - en bleu : les référence à Paris - en rouge : les références à la population qui vit à Paris - en noir : les références culturelles (chanson, événements historiques, emblème).
4. Expliquez le titre de la chanson.
Je retiens: - Gaël Faye est un chanteur de rap ayant connu le déracinement. - Sa chanson “Paris métèque” fait de nombreuses références à la population plurielle de Paris ayant fui les conflits, les guerres ... - Le chanteur s’adresse à la ville, mais implicitement c’est le public qui est le vrai destinataire. Il veut montrer que la réalité n’est pas facile, que Paris n’est pas seulement une “ville lumière”.
Comment le chanteur rend-il en effet « un p'tit hommage » à la ville de Montréal?
Je retiens: Les chanteurs sont nombreux à s’inspirer de la ville pour en faire le thème de leurs chansons. Grand Corps Malade propose une vision élogieuse de la ville de Montréal, notamment du fait de son cosmopolitisme.
ORAL : Mettre en voix un texte de façon éloquente
Consignes:
Constituer un groupe de 3. Choisir un paragraphe. Remplir le tableau. Commencer la préparation et remplir la fiche. En fin d’heure : faire l’évaluation diagnostique en groupe.
Séance 3 : Décrire une atmosphère urbaine
Activité 1: Lecture-compréhension
Activité 2: Exercices de révision sur les figures de style
Activité 3: Production d’une phrase imagée et publication sur Padlet
- Ecriture d’une phrase imagée inspirée d’une photographie de paysage urbain - Utilisation d’au moins un procédé stylistique - Lexique ciselé
CONSIGNE: 1) Choisis une photographie. 2) A la manière de Félix Leclerc, commence ta phrase par : La ville, c’est.... 3) Complète cette phrase par une figure de style en créant une métaphore, ou une comparaison ou une hyperbole, ou une antithèse, ou une accumulation... Exemple: La ville c’est un festival de couleurs s’élançant de travers dans le ciel. 4) Publie ton travail sur le padlet suivant:
Activité 4: Production d’un texte collaboratif à partir de chacune des phrases de la classe
Séance 4 : Ma ville, ma photo, mon inspiration...
Rennes au rythme des mots : le centre historique en Slam !
Je crée un texte slamé à partir de ma photo...
Séance 5 : Produire une description réaliste
ACTIVITE 1 : Ecris une description réaliste. Imagine Paris à la fin du 19ème siècle (ou au tout début du 20ème). Le soleil se lève sur la Seine en hiver. Tu es sur le bord de Seine et tu vois le Louvre au loin comme les passants sur la toile de PISSARO.
ACTIVITE 2 : Compare la description de ton texte avec un texte de Zola.
Texte de Zola, tiré de Une page d'amour (1879) : Ce matin-là, Paris mettait une paresse souriante à s’éveiller. Une vapeur, qui suivait la vallée de la Seine, avait noyé les deux rives. C’était une buée légère, comme laiteuse, que le soleil peu à peu grandi éclairait. On ne distinguait rien de la ville, sous cette mousseline flottante, couleur du temps. Dans les creux, le nuage épaissi se fonçait d’une teinte bleuâtre, tandis que, sur de larges espaces, des transparences se faisaient, d’une finesse extrême, poussière dorée où l’on devinait l’enfoncement des rues ; et, plus haut, des dômes et des flèches déchiraient le brouillard, dressant leurs silhouettes grises, enveloppés encore des lambeaux de la brume qu’ils trouaient.
1. Surligne tous les mots imposés (activité 1) dans le texte de Zola. 2. Quelle atmosphère se dégage du texte de Zola ? 3. Zola a utilisé des procédés d’écriture pour enrichir son texte. Repère une comparaison, une métaphore, une personnification. 4. A ton tour, imagine des procédés d’écriture pour enrichir ta propre description (activité 1). Imagine, puis écris-les sur ton classeur, une comparaison, une métaphore et une personnification.
ACTIVITE 3:
Texte de Zola, tiré de Une page d'amour (1879) : Une brume s’élevait des lointains de Paris, dont l’immensité s’enfonçait dans le vague blafard de cette nuée. Au pied du Trocadéro, la ville couleur de plomb semblait morte, sous la tombée lente des derniers brins de neige. C’était, dans l’air devenu immobile, une moucheture pâle sur les fonds sombres, filant avec un balancement insensible et continu. Au-delà des cheminées de la Manutention, dont les tours de brique prenaient le ton du vieux cuivre, le glissement sans fin de ces blancheurs s’épaississait, on aurait dit des gazes flottantes, déroulées fil à fil. Pas un soupir ne montait, de cette pluie du rêve, enchantée en l’air, tombant endormie et comme bercée.
1. Sur quel élément météorologique s’appuie cette description ? 2. Reproduis le tableau sur ton classeur et remplis-le.
Séance 6 : La ville, miroir des émotions
1) a- Quel mot exprime l’action de "se promener" au début du poème? b-Cite deux lieux que le poète emprunte dans le poème. AIDE: Les noms de ces lieux appartiennent à la même famille de mots. 2) Qu’est-ce qu’une banlieue? Près de quelle ville la banlieue présentée dans le poème se trouve- t-elle? 3)Souligne dans le poème une autre expression par laquelle sont désignées « les tristes banlieues ».
Je retiens:Le paysage, en littérature, peut refléter l’état d’esprit du narrateur. On parle alors de « paysage état d’âme »: le paysage peut refléter l’état d’esprit d’un personnage. Dans cet exemple, le poète retrouve dans la banlieue sa propre tristesse. Ce lieu, aux frontières de la ville et de la nature, lui offre la fraîcheur, la simplicité et la naïveté dont son âme a besoin.