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crpe epreuve d'application 2024

valerie casanova

Created on November 17, 2022

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Programme limitatif 2024

CRPE EPREUVE D'APPLICATION Art

Casanova Valérie Professeure Certifiée Académie de Nice

Dans le cadre du concours du CRPE "l'épreuve d'application" Art demande des connaissances sur 6 oeuvres exploitables en classe à partir de 2024.

Tête de génie de la montagne Yamabiko

Chasseurs dans la neige

Pieter Bruegel L'ancien

6 oeuvres de domaines variés:

Tête de Femme

La petit Châtelaine

Pablo Picasso

Camille Claudel

Casino

Sorti de la poche

Annette Messager

Pierre Alechinsky

Tête de génie de la montagne Yamabiko, terre cuite peinte, fibres, métal (grelot), bois (manche), milieu du XXe siècle, 29,5 x 5 x 4,5 cm, Paris, musée du quai Branly - Jacques Chirac. https://www.quaibranly.fr/fr/explorer-les-collections/base/Work/action/show/notice/70850-tete-de-genie-de-montagne

Génie à l'air menaçant dont la tête prend la forme d'une montagne au sommet enneigé. Touffes de paille qui pendent sur les côtés. Un grelot est attaché au niveau du cou. Le tout est fixé sur un manche en bois. Une étiquette jaune est collée sur le manche. Tout l’intérêt repose sur la force symbolique de l’objet fabriqué, et la narration que l’on peut en faire. On peut travailler sur l’hétérogénéité et la cohérence plastique de l’ensemble, avec les élèves (comment réaliser un objet « harmonieux » à partir de matériaux aux propriétés différentes, par exemple…); mais aussi Sur la narration et la force symbolique d’un objet par ajouts... Type d'objet : Objet Nom vernaculaire : Yamabiko Géographie : Asie – Asie orientale – Japon – Honshû – Gifu Culture : Asie – Japonais Date : milieu du 20e siècle Matériaux et techniques : Terre cuite peinte, fibres, métal (grelot), bois (manche). Dimensions et poids : 29,5 x 5 x 4,5 cm, 70 g Précédente collection : Musée de l'Homme (Asie) ; Exposé : Non

Sculpture, Fabrication

Annette Messager (1943 -), Casino, 2004-05, tissu pongé de soie rouge, cordes, caoutchouc, matériaux divers, tubes fluorescents, ventilateurs, système piloté par ordinateur, 4 x 16 x 12 m (dimensions variables), Galerie Marian Goodman.

Installation,

œuvre cinétique comprenant une vaste mer tourbillonnante de soie rouge sous laquelle les objets et les lumières projettent des ombres étranges. Au-dessus de nos têtes, de multiples têtes de marionnettes suspendues à des cordes montent et descendent à l’unisson, alors que la soie se soulève en dessous comme l’inspiration et l’expiration du souffle. « Casino » tire son titre du casino Berck, le palais de plaisir interdit associé à l’enfance de l’artiste où le hasard, la chance et la possibilité de grandes richesses coulaient. Invité à participer à la Biennale de Venise, Messager s’est tourné vers l’histoire de Pinocchio de l’auteur italien Carlo Collodi, sur la marionnette qui cherche à devenir humaine. Selon l’histoire, Pinocchio était la création de Geppetto, un pauvre menuisier toscan qui avait commencé sa vie professionnelle en tant que sculpteur. Incapable de subvenir aux besoins d’un artiste en raison de sa pauvreté, Geppetto avait abandonné ses ambitions sculpturales de fabriquer des jouets en bois pour de l’argent.La soie rouge de l’installation de Messager suggère une mer de sang et le processus de « naissance » du jouet à l’homme, ainsi que le gosier du terrible aiguillat qui avale Geppetto puis Pinocchio, pendant les mésaventures du jouet. Sous la soie, dit Messager, se trouvent « toutes les choses dont Pinocchio rêve » dans sa quête pour devenir un garçon, y compris les organes corporels et les membres. Curieusement, le mot « casino » a un double sens en italien, désignant un lieu de jeux, et un petit bordel. Symbolisant tout ce qui était interdit ou décadent pour Messager, il rappelle les frustrations de l’enfance d’une part, et l’initiation au monde adulte d’autre part.

Léonard de Vinci (1452-1519), Étude du mouvement des chats, dessin à la plume et à l’encre, lavis de craie blanche, 27 x 21cm. Windsor, Château de Windsor, Royal collection.

Dessin, peinture

Pierre Alechinsky né le 19 octobre 1927 à Saint-Gilles-lez-Bruxelles (Belgique) est un peintre et graveur belge naturalisé français.Membre fondateur du groupe Cobra, son œuvre mêle l'expressionnisme au surréalisme.Il est le père du poète Ivan Alechine (né en 1952) et du sculpteur Nicolas Alquin (né en 1958).De 1944 à 1948, il étudie l'illustration du livre, la typographie, les techniques de l'imprimerie et la photographie à l'École nationale supérieure d'Architecture et des Arts visuels de La Cambre à Bruxelles. C'est pendant cette période qu'il découvre l'œuvre d'Henri Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes. Après sa rencontre avec le poète Christian Dotremont, l'un des fondateurs du groupe Cobra, il adhère en 1949 à ce mouvement d'avant-garde artistique, rejoignant Karel Appel, Constant,Corneille, Jan Nieuwenhuys et Asger Jorn. Il participe aussitôt à la première exposition internationale de Cobra au Stedelijk Museum.En 1954, il fait la connaissance du peintre chinois Walasse Ting, qui aura une grande influence dans l'évolution de son œuvre.Il abandonne progressivement l'huile pour des matériaux plus rapides et plus souples comme l'encre, qui lui permet de donner libre cours à un style fluide et sensible. Fasciné par la calligraphie orientale, dont la spontanéité l'attire.Cette œuvre donne une impression de rapidité d’exécution, comme l’on dessinerait sur un bout de nappe en papier au restaurant.La couleur aquarelle passe dessus le texte, l’encre de chine le recouvre, l’ensemble laisse deviner un personnage et une certaine animation. Pliages et froissement du papier participent à cette impression d’instantanéïté.On peut travailler sur la rapidité d’exécution avec les élèves ou sur la notion de recouvrement avec différentes peintures laissant ou non transparaitre ce qu’il y a en dessous (le support, qui peut donc être imprimé par exemple…)..

Au 19ème siècle Camille Claudel séjourne plusieurs fois au château de L’Islette près d’Azay-le-Rideau. Elle s’y reposa tandis que Rodin y travaillait à son Balzac. En 1892, la petite-fille de la propriétaire du domaine, posa soixante-deux heures pour ce buste dont il existe deux versions. La Petite Châtelaine de Roubaix, version la plus aboutie, fut commandée en 1895 à l’artiste, par Henri Fontaine. Si la composition générale rappelle ici celle des bustes de la Renaissance et renoue avec les années de formation de Camille Claudel auprès de Paul Dubois et de Alfred Boucher (c’est-à-dire avant la rencontre avec Auguste Rodin), le travail virtuose de la matière avec des cheveux tout à jour, un corps évidé pour devenir un piège à lumière, et un polissage à l’os de mouton donnant des effets brillants de surface , est un vrai défi technique qui met l’oeuvre en perpétuel danger. L'artiste fait ici preuve d'une volonté nette de se singulariser par rapport à Rodin dont elle se sépare alors. C’est dans cette période que Camille Claudel signe ses plus belles oeuvres. Il s'agit de la première sculpture acquise par un musée français grâce à une souscription publique. Nous pouvons y voir une vision des inquiétudes de l’enfance. Cette œuvre est présentée dans la salle consacrée à l’Enfance du musée de Roubaix La Piscine.

Sculpture

Camille CLAUDEL (1864-1943). La Petite Châtelaine, 1895-1896, Marbre,H. 44,2 ; L. 36 ; P. 29 cm, Achat avec le soutien de l’État (Fonds national du patrimoine), de la Région Nord-Pas-de-Calais (Fonds régional d’acquisition des musées) et l’apport d’une souscription publique en 1996, Photo : Arnaud Loubry.

Autour de 1954, Picasso invente un nouveau style de sculpture, "la sculpture plate" selon Werner Spies, qui lui a été inspiré par une jeune femme rencontrée à Vallauris, Sylvette David. Elle l’a séduit par son allure moderne, et surtout sa coiffure en queue de cheval qui prolonge harmonieusement le profil de son visage. À partir de portraits de Sylvette peints sur de fines plaques de tôle qu’il découpe et qu’il plie, il compose des objets dont certains ont pu être répliqués à l’échelle monumentale. Picasso poursuit ce travail avec des portraits de Jacqueline, sa dernière compagne. Travaillant sous l’éclairage violent de plusieurs projecteurs qui accentuent les contours, il peint des profils qu’il découpe et articule perpendiculairement les uns aux autres, en interpénétrant les plans, autour d’un mât. Il invente ainsi la sculpture-mât, à mi-chemin entre la mise en espace et la représentation picturale, proposant comme un aboutissement aux décompositions cubistes de l’espace perceptif. Les surfaces planes s’emboîtent pour dessiner dans l’espace les « séquences » d’un visage et lui donner différentes formes selon le point de vue du spectateur. Picasso perturbe ainsi les repères, entre bidimensionnalité et tridimensionnalité. Cette oeuvre nous invite à la déambulation, à tourner autour, pour saisir les formes de ce visage, cette sculpture s’inscrit dans une sorte d’espace-temps plastique. Cette tête de femme prend une autre dimension dans son format monumental...

Fabrication, sculpture

Pablo Picasso (1881-1973), Tête de femme, 1957, bois peint, H. : 78,5 cm ; L. : 34 cm ; P. : 36 cm. Paris, Musée Picasso. *HDA (caractéristiques d'un langage formel).

Le tableau appartient à la série des mois et représente décembre. Le paysage flamand et les montagnes Suisses se fondent harmonieusement. Les trois chasseurs s'en reviennent avec seulement un lapin pour prix de leurs efforts.Les quatre arbres de gauche accentuent la perspective plongeante vers le village que ces hommes sont sans doute impatients de rejoindre. Là-bas, les villageois s'amusent sur le lac gelé.Comme toujours chez Bruegel, la dureté de la condition paysanne est traitée avec sa contrepartie de joies simples : le réconfort d'un feu de cheminé, les jeux sur le lac gelé. Nous ne disposons que de très peu d’informations sur Bruegel. Son nom apparaît pour la première fois en 1550. Après ses années d’apprentissage, il effectue un voyage en Italie que tout bon peintre se devait d’effectuer à l'époque. A son retour à Anvers, il réalise un grand nombre de gravures sur son séjour italien. Elles vont le rendre célèbre. Son œuvre couvre une quarantaine de tableaux et une soixantaine de dessins. Le Kunsthistorisches Museum renferme la plus importante collection de cet artiste. L’influence de Bruegel dans les Flandres fut immense dans le domaine de la peinture de paysage. ll est un maître de la scène de genre, mais pas de la vie bourgeoise comme Vermeer. Le paysage est le sujet même et les humains ne servent qu’à en animer l’espace. La touche de Bruegel est plate et sans relief comme nous pouvons le constater en contemplant l’étendue de neige au premier plan. Il a posé sa couleur par grands aplats lisses pour plus de douceur.

Peinture

Pieter Bruegel l’Ancien (vers 1525-1569), Chasseurs dans la neige, 1565, 117 x 162 cm. Wien (Vienne), Musée d’Histoire de l’art.

les oeuvres du programme limitatif sont à exploiter concrêtrement afin d'en saisir l'interêt au dela du savoir culturel; il est important d'adopter cette démarche pour toute rencontre artistique.

Visiter des expos,voir, ressentir

Imaginer un réinvestissement de ces oeuvres en lien avec les programmes officiels

Expérimenter en classe

L'Art est partout, même l'environnement proche (batiments architecturaux, églises, portes et fontaines..) est susceptible de cacher des pépites...