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Behaviorisme

Camille Toullec

Created on November 9, 2022

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Transcript

3- Conditionnementopérant

2- Conditionnement classique

1- Comment le définir ?

Le behaviorisme

4-Théorie de l'apprentissage

Bibliographie

7- Avantages et limites

5-La place de l'erreur

6- Application du béhavorisme

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Présenté par Julie Holecek, Ilona Rocchi, Charlotte Subirats et Camille Toullec

Comment définir le behaviorisme

Le behaviorisme est l'une des thérorie d'apprentissage qui a marqué le 20ème siècle. C'est l’étude du comportement à partir d’observations et d’expérimentations. Le comportement des individus évolue en fonction des conséquences de leurs actions. S’il est récompensé par l’environnement, il tend à se répéter et dans le sens contraire, il disparaît. C’est une psychologie objective (différente d'une psychologie introspective) fondée sur des données mesurables et quantifiables. C’est une philosophie empiriste qui considère que c’est l’environnement qui nous apporte les connaissances. Le fondateur de cette thérorie est John Watson. Le concept général de cette théorie est le "conditionnement" qui a pour but de "faire apprendre"

Le conditionnement classique, introduit par Pavlov, est une technique dans laquelle un stimulus neutre est associé à un stimulus inconditionné. Après l'expérience, le stimulus neutre évoque la même réponse que le stimulus inconditionné, sans la présence même du stimulus naturel. Cette théorie s'intéresse aux résultats d'un apprentissage dû à l'association entre des stimulus de l'environnement et les réactions inconditionnelles de l'organisme.

Le conditionnement classique

Histoire et expériences

Le conditionnement classique

WATSON

PAVLOV

Ivan Pavlov réalise une expérience au début du XXème siècle sur les fonctions gastriques du chien. Il s’est rendu compte qu’en donnant à son chien à manger tous les jours à la même heure, celui-ci se mettait à saliver avant que la nourriture ne lui soit servie. Il mettra alors son expérience en place pour explorer cette caractéristique précise. Avant de nourrir son chien, il utilisa une cloche, qu’il appelle le stimulus neutre ou conditionnel. La nourriture est caractérisée comme un stimulus inconditionnel (la nourriture fait saliver le chien). Au bout d’un certain temps, le chien assimile le bruit de la cloche à l’heure du repas. Ainsi, en entendant le bruit de la cloche, le chien se met à saliver. Le stimulus neutre finit par entraîner les mêmes effets psychologiques que le stimulus inconditionnel. Pavlov appelle ce phénomène le conditionnement pavlovien.

En 1920, Rosalie Rayner et John Watson veulent susciter intentionnellement la phobie des rats chez un enfant de moins d’un an. Ils ont réalisé l’expérience sur un jeune appelé Albert. Dès ses 9 mois, l’enfant côtoie des rats blancs et des objets avec de la fourrure blanche. Pour Albert, les rats sont considérés comme des “stimuli neutres” puisqu’ils n’engendrent aucune réaction. Pour permettre d’introduire des réactions et la peur des rats chez l’enfant, les chercheurs font retenir un bruit violent et fort lors du contact avec le rat, qu'ils appellent "sitmulus inconditionné".. Après divers essais, Albert commence petit à petit à avoir des réactions : pleures, tremblements… Rayner et Watson tendent le rat à l’enfant. Ce dernier tombe, pleure et s’enfuit à quatre pattes. Le rat est devenu un “stimuli conditionnel” qui va déclencher la peur chez Albert lorsqu’il apercevra cet animal.

Histoire et expériences

A la fin des 1880, Pavlov travaille sur le processus de salivation des chiens. Stimulus Stimulus Stimulus inconditionné neutre conditionné

Expérience : Stimulus neutre Stimulus inconditionné Stimulus conditionné

Le conditionnement opérant est une méthode d’apprentissage qui se produit par renforcement positif (récompense) et le renforcement négatif (punition) en associant un certain comportement et les conséquences de ce comportement. On peut dire qu’une action est conditionnée de manière opérante quand sa fréquence augmente dans le comportement d’un individu après des conséquences positives sur l’individu.

Le conditionnement opérant

Histoire et expériences

Le conditonnement opérant

THORNDIKE

SKINNER

Il enferme des chats affamés dans une cage et dispose de la nourriture à l'extérieur. Il chronomètre le temps qu'ils vont mettre pour actionner le levier leur permettant de sortir. Au bout d'un certain temps, ils l'actionnent accidentellement. Puis, aillant compris le fonctionnement, ils finissent par ouvrir la trappe en quelques secondes seulement.

1ère expérience : 2 rats. L'un est affamé tandis que l'autre vient de manger. Le premier sera plus actif et découvrira vite le fonctionnement du distributeur de nourriture (motivation = faim). 2ème expérience : 2 rats. Des décharges électriques sont envoyées. Le rat découvre très vite qu'en actionnant le levier il les arrête (motivation = décharge électrique). 3ème expérience : on apprend aux rats à se battre pour arrêter les décharges électriques, on parle de réponse sociale.

Constat: Les comportements qui conduisent à une situation agréable ont tendance à être répété.

Constat : La probabilité de l'apparition d'une réponse augmente avec le nombre d'essais = loi de l'exercice. Si un effet est positif pour le sujet, il a plus de probabilité pour que cette réponse soit produite = loi de l'effet. . 3

Histoire et expériences

Le conditonnement opérant

Théorie de l'apprentissage

L'enseignement programmé

Skinner a créé une méthode d’enseignement programmée basée sur le conditionnement opérant. L'enseignement programmé est une pratique pédagogique selon laquelle l’apprentissage peut être obtenu par l’utilisation de renforcement positif ou négatif. Pour Skinner, les renforcements sont essentiels dans l’apprentissage. Or, le professeur ne peut renforcer le comportement de tous les élèves après chaque bonne réponse. Il propose donc de réformer cette pédagogie et pense que l’enseignement peut être dispensé par une machine à enseigner. La machine permet à l’élève de s’auto-corriger en comparant sa réponse à celle du programme. L’apprenant va éviter les mauvaises réponses et augmenter les chances d’obtenir une bonne réponse.

- La matière est divisée en série courte - Niveau de difficulté augmente graduellement pour éviter l’erreur - Individualisation de l’enseignement : chaque enfant avance à son propre rythme - Le renforcement doit être immédiat. (des études expérimentales ont montré que plus le délai entre la réponse et le renforcement est court, meilleur est l’apprentissage).

Théorie de l'apprentissage

Rôle de l'enseginant :

  • Agis sur le comportement de l'élève de manière progressive en se référant a un programme.
  • Décomposer une activité complexe en une succession de tâches simples à résoudre et proposer des renforcements.

Rôle de l'apprenant :

  • Responsabilisation de l'élève face à l'apprentissage ( auto-évaluation)
  • Exécuter et répéter les attitudes et les gestes attendus en suivant une progression du plus simple au plus complexe

La place de l'erreur dans le modèle béhavoriste

Le statut de l’erreur dans l'apprentissage est de plus en plus important et pourtant, l'erreur est considérée comme un “raté” qu’on sanctionne et qu’on cherche à prévenir par une certaine planification des tâches. Au contraire, le modèle constructiviste (Jean Piaget ) envisage l’erreur comme un élément indispensable au modèle d’apprentissage. Elle représente un obstacle à franchir pour mieux comprendre et apprendre. La conception béhavioriste va interpréter l’erreur comme un manque de connaissances et un manque de capacité logique. En effet, les béhavioristes partent du fait que l’élève a tout à apprendre. Ainsi, à partir de cette conception, l’apprentissage s’effectue par association (entre un stimuli et un comportement) où chaque bonne réponse est renforcée positivement. Il est donc préférable de présenter à l’apprenant des activités qui facilitent la réussite. Si l’erreur apparaît trop souvent, l’élève peut être démotivé par la multiplication des feedbacks négatifs. (réactions répétitives d’erreur) L’apprentissage n’a lieu que grâce à des renforcements positifs puisque c’est la condition d’automatisation. L’activité de l’élève est guidée pas à pas afin de contourner les erreurs. Pour Skinner, il est préférable que l’élève compose sa réponse lui-même plutôt qu’il choisisse parmi plusieurs possibilités comme c’est le cas dans les dispositifs à choix multiples. Pour lui, les Q.C.M entraînent des erreurs que l'élève n’aurait jamais commises sans cette suggestion. Il faut donc corriger immédiatement toutes les erreurs des apprenants pour éviter qu’elles ne réapparaissent lors d’un stimulus identique. Un énoncé erroné ne devra être repris par l’enseignant ni par les élèves, sinon il pourrait être automatisé. Il sera indispensable de faire répéter la bonne réponse à l’apprenant pour permettre la mémorisation de celle-ci. Elle peut également être considérée comme un échec dont l’origine serait une mauvaise adaptation de l’enseignant au niveau réel de ses élèves. Dans ce cas, l’erreur induit chez l’enseignant un effort de réécriture de la progression, en décomposant les difficultés en étapes élémentaires beaucoup plus simples.

Application du béhavorisme

Théorie cognitivo-comportementale ( TCC )

Fondateur des TCC

Objectifs

Le cognitivisme

Principes des TCC

Exemple de méthode pour soulager les phobies

Etapes des TCC

Autisme : méthode ABA

ABA = applied behavior analysis = analyse comportementale appliquée

La méthode ABA été initié en 1970 par Ivar Lovaas (docteur en psychologie). Cette méthode est destiné aux enfants présentant un trouble du spectre de l'autisme. Elle consiste a suprimer des comportements "inadaptés", encourage les comportements adaptés et développer de nouveaux comportements. Elle peut être pratiqué très tôt, dès l'âge de 2 ans. Elle permet de faciliter l'intégration sociale, de développer l'autonomie et le langage et permet à terme de scolarisé l'enfant autisme (éducation inclusive). Elle s'inspire de la loi de l'effet formulé par Thorndike. L'amélioration du comportement des enfants autistes peut s'obtenir par des renforcements ou récompenses (motivation). Comprendre la relation entre un comportement et l'environnement permet d'agir pour adpater certaines attitudes. Cette démarche nécessite d'être accompagné par plusieurs personnes dont des professionnels spécialisés dans la prise en charge des enfants autistes certifié par un BCBA ( = certification internationale d'Analysiste du Comportement) ainsi que les parents.

Autisme : méthode ABA

1er étape : Identifier les comportements inadaptés et déterminer les renforçateurs qui motivent l'enfant -> attention respecter certaines règles (renforcements immédiats et répétitions)

Exemple : "Se laver les mains" est composé de : "se mouiller les mains, prendre le savon, le frotter dans ses mains, le reposer....".

2ème étape : Apprendre un nouveau comportement. Il y a 2 procédures : le façonnage (le fait de récompenser l'enfant sur ses progrès) et le chaînage (décomposer un apprentissage en "sous-unité comportementale").Pour diminuer la fréquence d'un comportement, il y a deux méthodes : l'extinction du comportement (on l'ignore), la "surcorrection" (on corrige un comportement par un autre).

Avantages

Limites

- Permet de modifier certains comportements chez les personnes autistes pour faciliter leur intégration.- Acquisition d’automatismes et de réflexes; - Motivation accrue des élèves; - Enseignement centré sur l'élève et sur la tâche intellectuelle que celui-ci doit réussir; - Enseignement qui permet d'échanger avec les autres enseignants sur leurs gestes professionnels.

- Pas d’explication de ce qui se passe entre le stimulus et la réponse;- Pas de liberté (le fait que tout apprenant puisse être conditionné, modelé et façonné selon ce qu’on attend de lui, retire une forme de liberté); - Une réaction humaine ne peut être décrite uniquement de l’extérieur, elle doit aussi être comprise de l’intérieur (humeurs, pensées, sentiments) . - Pas de preuves concrètes pour prouver si oui ou non les approches comportementales entraînent de meilleurs résultats d'apprentissage chez l'élève.

Bibliographie et sitographie :

  • Allaire, V. (2019). Le behaviorisme vidéo en ligne. Consulté à l'adresse : https://psyaparis.fr/burrhus-frederic-skinner-conditionnement-operant/
  • Blain-Joguet, E. (2012). Au coeur de l'erreur. Actualités en analyse transactionnelle, (141), p. 71 à 73. Consulté à l'adresse : https://www.cairn.info/revue-actualites-en-analyse-transactionnelle-2012-1-page-71.htm#:~:text=Dans%20un%20mod%C3%A8le%20d%27apprentissage,une%20certaine%20planification%20des%20t%C3%A2ches le 15/11/2022.
  • Cerise, K. (2022). Qu'est-ce que le béhaviorisme ?. Verywell mind. Consulté à l'adresse : https://www.verywellmind.com/behavioral-psychology-4157183 le 15/11/2022.
  • CNRTL. (s. d.). Béhaviorisme. Dans CNRTL en ligne. Consulté à l'adresse : https://www.cnrtl.fr/definition/behaviorisme le 12/11/2022.
  • Decrouy, A. (2019). Le chien de Pavlov en psychologie - Expérience détaillée. Consulté à l'adresse : https://www.planeteanimal.com/le-chien-de-pavlov-en-psychologie-experience-detaillee-2170.html
  • Denis, H. (2015). Le traitement des phobies spécifiques en thérapie cognitive et comportementale. Enfance & psy, (65), p. 106 à 116. Consulté à l'adresse : https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2015-1-page-106.htm le 13/11/2022.
  • Depover, C.; De Lièvre, B.; Quintin, J-J. et Decamps, S. (s. d.). Les théories de l'apprentissage. Consulté à l'adresse : https://nathfriant.files.wordpress.com/2018/02/behaviorisme.pdf le 25/11/2022.
  • Joly, V. (2008). Burrhus Frédéric Skinner, penseur du comportementalisme. Consulté à l'adresse : https://psyaparis.fr/burrhus-frederic-skinner-conditionnement-operant/
  • Kochman, F. (2005). Thérapie comportementale et cognitive du TDAH-TCC. Consulté à l'adresse : https://www.tdah-france.fr/Therapie-comportementale-et-cognitive-du-TDAH-Frederic-Kochman-2005.html 17/11/2022
  • Punchinell0. (2008). Skinner Box - Lever press. [Vidéo]. YouTube. Consulté à l'adresse : https://www.youtube.com/watch?v=PQtDTdDr8vs le 25/11/2022.
  • (s.n). (2022). Le behaviorisme : définition, avantages et principe. Bien enseigner. Consulté à l'adresse : https://www.bienenseigner.com/le-behaviorisme-definition-avantages-principes/ le 25/11/2022.
  • (s. n.). (s. d.). Le statut de l'erreur dans l'apprentissage. Consulté à l'adresse : https://isfecauvergne.org/IMG/pdf/Le_statut_de_l_erreur_dans_l_apprentissage.pdf
  • (s. n.). (s. d.). L'erreur dans une approche behavioriste : la correction immédiate et systématique. ( Université de Lyon). Consulté à l'adresse : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2004.burkhardt_e&part=89775 le 12/11/2022
  • Lhérété, H (mai 2014). Psychologie de l’enfant : état des lieux. Les grands dossiers Sciences Humaines, n°259. Sciences humaines éditions.
  • Rymarsky, C. (février 2019). Les GRANDS PSYCHOLOGUES de l’ENFANT. Les grands dossiers Sciences Humaines, n°54. Sciences humaines éditions.