LA RENAISSANCE

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LA RENAISSANCE

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C'est Quoi ?

LA RENAISSANCE, C'EST :

C'est une période de renouveau artistique, littéraire et scientifique. Elle débute au XIVème siècle en Italie. Véritable révolution de la pensée et de tous les champs artistiques, ce mouvement diffuse rapidement ses modèles dans toute l'Europe, où il domine jusqu'à la fin du XVIème s. Il transforme radicalement l'art occidental, mais plus profondément, au-delà des modes de représentations, il s'infiltre jusque dans les rapports de l'homme à la nature, au monde, à Dieu, à l'autre.

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LA RENAISSANCE, C'EST :

C'est une période de renouveau artistique, littéraire et scientifique. Elle débute au XIVème siècle en Italie. Véritable révolution de la pensée et de tous les champs artistiques, ce mouvement diffuse rapidement ses modèles dans toute l'Europe, où il domine jusqu'à la fin du XVIème s. Il transforme radicalement l'art occidental, mais plus profondément, au-delà des modes de représentations, il s'infiltre jusque dans les rapports de l'homme à la nature, au monde, à Dieu, à l'autre.

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UNE LONGUE PERIODE

Près de 3 siècles, en 3 périodes :

- Le Trecento (XIVème s.), la Basse Renaissance, pré-Renaissance - Le Quattrocento (XVème s.), la Haute Renaissance - Le Cinquencento (XVIème s.), le Manièrisme Dans son ouvrage, VASARI parle de 3 âges : - Les précurseurs : CIMABUE et GIOTTO... - Les initiateurs : MASACCIO, BRUNELLESCHI, DONATELLO... - Les maîtres accomplis : DE VINCI, RAPHAËL et MICHEL-ANGE

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Les précurseurs :

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Les initiateurs :

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Les maîtres :

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L'HUMANISME

L'humanisme :

La Renaissance succède à l'esthétique médiévale, dont elle remet en cause les codes et canons. Le renouvellement de la réflexion philosophique du XVIème s. se caractérise par l'affirmation d'une libération de l'homme vis à vis de Dieu (l'anthropocentrisme). La création artistique ne se limite plus au seul service de la religion et au strict respect de ses canons de représentations. Elle s'ouvre lentement à la représentation humaniste qui donne une nouvelle place à l'individu. Les artistes ressentent, affirment que l'homme appartient à la nature et se dresse au centre de l'univers.

Les personnages représentés ont une nouvelle présence, un poids du corps et de l'âme. Dans la peinture, les figures ne s'étagent plus sur le fond de panneaux de bois des retables, elles habitent l'espace qui gagne en profondeur, en perspective. Les fonds dorés (hérités des icônes byzantines) ou les tapis de fleurs médiévaux cèdent la place aux nouvelles lignes de fuite des jardins et architectures novatrices. Les signes de sainteté (mandorles, auréoles), encore ostentatoires dans la peinture du Trecento, s'effacent pour incarner le divin dans une nouvelle humanité.

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Au XIVème s., la pensée humaniste et les nouveaux modèles de représentations se diffusent encore plus largement et plus rapidement, avec tous les autres savoirs, grâce à l'invention de l'imprimerie par GUTENBERG en 1468. Les humanistes profitent aussi du développement des échanges commerciaux qui font suite à la découverte de terres inconnues d'Amérique, le Nouveau Monde, en 1492.

L'ARTISTE DE LA RENAISSANCE

Le nouveau statut de l'artiste :

Artiste complet, souvent peintre et orfèvre, sculpteur et architecte, théoricien et poète, comme l'étaient DE VINCI ou MICHEL-ANGE. L'artiste devient un savant qui utilise les traités, connaît les règles de la perspective et s'attache à la connaissance du corps humain. Son statut social évolue au cours du XVème s., au fur et à mesure que la dimension intellectuelle de l'oeuvre est reconnue.

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LE RETOUR A L'ANTIQUE

La leçon de L'Antiquité est partout. A son exemple, le nu devient l'une des formes artistiques les plus accomplies. Chacun travaille toutefois à l'épanouissement de sa propre expression. Cette conscience artistique, cette recherche est nouvelle. Peintres et sculpteurs retranscrivent singulièrement l'influence des classiques romains, grecs, et tentent d'affirmer leurs visions et aspirations à travers leurs oeuvres. Un "ailleurs" inspiré du passé. Des fouilles de sites antiques sont ouverts à Rome. Les découvertes archéologiques du Laocoon (1506) et de l'Apollon du Belvédère marquent l'imagination des artistes.

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LA PERSPECTIVE : NOUVELLE VISION DU MONDE

L'innovation la plus précoce de la Renaissance, sur le plan architectural, est la coupole du Duomo de la cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence. Cette prouesse est réalisée par BRUNELLESCHI. C'est à cet architecte florentin que revient le mérite d'avoir exposé le premier les principes de la perspective.

La perspective : du latin percpicere qui veut dire "voir à travers". Elle sert à représenter des objets ou des espaces en 3 dimensions sur des surface en 2 dimensions.

La RENAISSANCE EN EUROPE

A FLORENCE :

Premier foyer, berceau de la Renaissance. Grâce au mécénat de grandes familles de marchands ou banquiers comme les Médicis, les arts connaissent un développement considérable dès le XIVème s. La présence simultanée à Florence, fin XVème et début XVIème, de DE VINCI, RAPHAËL et MICHEL-ANGE, oriente de façon décisive le développement de la peinture. Par exemple, DE VINCI développe sa technique du sfumato (enfumé), technique fondée sur la superposition de fines couches de peinture translucide (glacis) qui donne au sujet un contour vaporeux qui correspond à la vision d'estompement qui se créée avec la distance. Il utilise aussi la perspective atmosphérique.

En Europe :

Née en Italie, la Renaissance se diffuse dans le reste de l'Europe. En France, François 1er fait appel à des peintres et décorateurs italiens pour le château de Fontainbleau. Les oeuvres italiennes sont diffusées grâce à l'imprimerie. Séjours des artistes en Italie et diffusion des styles. Rome, siège de la papauté, est le princpal centre politique et artistique de l'Europe. Ces papes souverains, grands mécènes, collectionneurs d'Antiques, érudits, font appel aux artistes les plus novateurs. : MICHEL-ANGE (pour la Chapelle Sixtine) et RAPHAËL (pour les Chambres) au Vatican. Dès le XIVème s., chaque centre artistique développe sa propre spécificité. De fortes oppositions régionales persistent au XVème, XVIème s. : la peinture florentine privilégie le dessin, la peinture vénitienne donne la primauté à la couleur.

En Europe du Nord :

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