Carte interactive Plateau Gergovie - histoire
Elise Pouchelet
Created on July 5, 2022
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Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie Magnifiquement intégré sur le plateau de Gergovie, le Musée vous plonge en 52 avant J.-C., au cœur de l'affrontement entre les troupes du chef arverne Vercingétorix et l'armée romaine de Jules César. À travers une exposition mêlant vestiges archéologiques, maquettes et cartographies ainsi qu'un spectacle audiovisuel, le Musée vous entraîne dans une immersion exceptionnelle dans la guerre des Gaules. © Henri Derus
Belvédère des paysages Le Plateau de Gergovie offre un panorama exceptionnel sur les paysages géologiques du département du Puy-de-Dôme, plus particulièrement sur le haut lieu tectonique de la Chaîne des Puys - faille de Limagne, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial pour sa géologie typique d'une rupture continentale. Elle prend ainsi rang aux côtés d'autres lieux géologiques renommés. L'histoire des temps géologiques du plateau de Gergovie est, pour sa part, incertaine. Ce dont nous sommes certains, c'est l'enchaînement de nombreuses étapes qui débute il y a 28 millions d'années avec une succession de cataclysmes, façonnant à terme le plateau de Gergovie comme un exemple remarquable de relief inversé. Aujourd'hui, les lignes sobres du plateau, presque géométriques, font oublier les forces tumultueuses qui les ont créées. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Belvédère de la bataille Pour découvrir l'histoire de la Bataille de Gergovie et observer les lieux clé de l'affrontement entre Vercingétorix et César, approchez-vous de la maquette à l'angle sud-est du plateau. Ce plan en relief détaille le paysage de la plaine de Sarliève et les sites stratégiques utilisés par les armées gauloises et romaines durant le siège de Gergovie, dont le Grand Camp et le Petit Camp de César. Il permet de remarquer l'utilisation tactique des sommets environnants par les deux belligérants, notamment la colline de La Roche-Blanche, la Montagne de la Serre et la Vallée de l'Auzon. © Manuel Cohen Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Belvédère d'Augustonemetum Suite à la Bataille de Gergovie et à l'apogée de l'oppidum sur le plateau, un nouveau chef-lieu de cité est érigé dans la plaine au pied de la Chaîne des Puys. Il s'agit d'Augustonemetum, implanté à quelques kilomètres de Gergovie, sur le tracé de la via Agrippa, à l'emplacement actuel de la métropole clermontoise. Cette ville fût l'une des plus importantes de Gaule romaine avec environ 20 000 habitants. Quadrillée par un réseau de rues, la ville romaine est centrée sur la butte de Clermont. Le sommet du relief, aujourd’hui occupé par la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, accueille à l’époque le forum, la place principale où sont discutées les affaires de la cité. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Rempart sud-est Édifiée vers 60 avant notre ère, la fortification de l’oppidum de Gergovie possède une architecture relativement unique dans le monde celtique et correspond à un modèle inventé en Grèce au IIIe siècle avant J.-C. L’épaisse muraille en pierres sèches est pourvue de courts murets disposés à intervalles réguliers contre sa face interne. Ces « éperons » sont destinés à supporter le plancher du chemin de ronde, large de 4 à 5 mètres et probablement protégé par un parapet en bois. Le choix d’un tel mode de construction témoigne de l’ouverture du peuple arverne aux influences méditerranéennes avant la conquête de César. Le mur en pierre qui s'élève ici correspond aux vestiges du rempart que les légionnaires de César ont attaqué en 52 avant notre ère. Cette muraille court tout le long du rebord sud du plateau emprunté aujourd'hui par la route. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Au pied du rempart L’ouvrage de fortification vu par César en 52 avant J.-C. est édifié sur les ruines d’un rempart construit et utilisé entre 550 et 450 avant notre ère, alors que Gergovie est la principale place forte du secteur. C’est à cette période que sont creusés l’escarpement rocheux et la terrasse encore visibles aujourd'hui. Peu avant la guerre des Gaules, la muraille s’élève sur 3 mètres auxquels s’ajoutent les 4 mètres de l’à-pic taillé verticalement dans le rebord du plateau. La fortification atteint donc 7 mètres de hauteur. Impossible d’amener ici des machines de siège, les légionnaires romains doivent alors escalader l’ensemble pour prendre pied sur le parapet. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Stèle de Napoléon III - Plan de Gergovia C’est en pleine Renaissance, au milieu du XVIe siècle, que le plateau de Gergovie est identifié pour la première fois à la Gergovia du récit de César par un humaniste italien, Gabriel Simeoni. Trois siècles plus tard, cette hypothèse suscite l’intérêt de l’empereur Napoléon III et sa venue sur le site en 1862 occasionne des fouilles archéologiques d’ampleur, l’aménagement d’un véritable chemin d’accès au plateau et le changement de nom du village de Merdogne pour celui de « Gergovie ». À la suite de la visite de l’Empereur sur le plateau de Gergovie, les villageois de Merdogne commandent un petit monument, dont l’une des deux gravures commémore sa venue. La stèle se dresse à l’endroit où le souverain, entouré de centaines de convives, fit halte pour déjeuner. À la chute du régime impérial, la stèle est arrachée et jetée dans les pentes du plateau. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Sanctuaire romain Construit peu avant le début de notre ère, le sanctuaire de Gergovie est fréquenté par les pèlerins pendant plus de deux cents ans. Situé à environ deux heures de marche de la capitale Augustonemetum (Clermont-Ferrand), cet édifice religieux se compose d’une enceinte sacrée, qui constitue une frontière physique avec le monde profane et la propriété des mortels. L’enceinte abrite deux temples, domaines des dieux. Autour de la cour, la galerie couverte à colonnade est réservée à la vie du sanctuaire ; elle permet aux usagers de s’y abriter, de cuisiner les repas communautaires et d’exposer des offrandes. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Villa Aucler Exploré partiellement en 1861 et en 1934-1935, cet édifice, dont presque aucun vestige n’est visible aujourd’hui, porte le nom de son découvreur, Claude Aucler. Le plan de cette construction évoque celui d’une domus, une demeure urbaine, bâtie au début de l’époque romaine. Sa conception témoigne d’influences méditerranéennes avec l’emploi de mortier de chaux dans les maçonneries, de tuiles pour les toitures, de béton et de tesselles de mosaïque pour les sols, d’enduits peints pour les décors muraux. Cet habitat semble délaissé vers les années 20 de notre ère, au moment où la ville est quasiment désertée par la population. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Quartier des artisans Dans les dernières décennies du Ier siècle avant notre ère, la combe située sur le rebord du plateau de Gergovie est occupée par quelques bâtisses. Ces modestes bâtiments sont construits en matériaux périssables : murs en torchis sur une armature en bois, toitures de chaume et bardeaux. Les vestiges les mieux conservés correspondent à de profonds puits et des citernes enterrées, nécessaires pour le stockage de l’eau de pluie sur un plateau basaltique dépourvu de source. Cette zone accueille alors des artisans métallurgistes qui s’établissent près de la porte sud, point de passage obligé pour accéder à la ville. Cet espace conserve néanmoins encore quelques mystères et fait l'objet de fouilles archéologiques en juin et juillet 2022. © Henri Derus - Fouilles archéologiques 2022 Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Porte sud La ville gauloise fortifiée - l'oppidum de Gergovie - est protégé par un rempart imposant. Deux entrées dans la ville sont aujourd'hui clairement identifiées par l'archéologie, à l'ouest et ici, au sud du plateau. Sur ce point s'élève au milieu du Ier siècle avant notre ère l'une de ces portes. Elle marque certainement l'entrée principale dans l'oppidum. Cet aménagement monumental, situé légèrement en retrait du rebord du plateau, est composé d'un porche en bois et d'une tour massive en pierres sèches. Ce porche est surmonté d'une galerie ouverte à un ou deux étages qui défend l'accès à la ville. Deux entrées distinctes donnent sur une sorte de sas : pour pénétrer dans Gergovie de ce côté du plateau, il faut donc passer une double ligne de portes. De plus, la porte est aménagée dans le prolongement du rempart en pierres sèches, au bout d'une sorte d'avant-cour d'environ 4 000 m2 : ce large couloir permet de canaliser l'ennemi. ici, l'attaquant est exposé à des contre-attaques latérales et frontales en provenance des galeries du porche, de la tour en pierre, ou du rempart. L'accès à l'oppidum de Gergovie depuis le sud est donc bien défendu. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Maison des étudiants Au début de la Seconde Guerre mondiale, l’Université de Strasbourg se replie dans les locaux de la faculté de Clermont-Ferrand. Une cinquantaine d’étudiants alsaciens est choisie pour former une équipe de fouilles sur le plateau emblématique de Gergovie. En 1940, avec l’aide de l’armée, ils construisent un chalet pour vivre près du chantier archéologique. Ces « Gergoviotes » s’impliquent aussi dans de nombreuses actions de résistance jusqu’en 1943, au moment où plusieurs d’entre eux sont arrêtés et déportés. Tout près de ce refuge dont il ne reste que les fondations, une stèle en granit des Vosges érigée en 1951 leur rend hommage. © Pictures Fabryc Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Cabane du chemin de la Croix Après plusieurs siècles d’utilisation comme pâturage pour le bétail, les terres du plateau de Gergovie sont peu à peu mises en culture à la fin du XVIIIe siècle. L’épierrage des champs permet aux agriculteurs de construire des murs de clôture autour de leurs parcelles ainsi que quelques cabanes. Bâti en 1900 en bordure du chemin de la Croix, ce refuge servait d’abri momentané face à l’ardeur du soleil ou la vigueur des vents venus de l’ouest. Cet édifice rustique, qui possédait une voûte en forme de coupole, est l’un des derniers vestiges du petit patrimoine rural du plateau. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Place dallée Ici, au centre du plateau, des fouilles archéologiques ont été menées en 2015, mettant au jour un vaste dallage de plus de 3 000 m2 daté du Ier siècle avant notre ère. Il est aujourd'hui recouvert pour des raisons de protection. Les blocs qui le constituent se comptent par milliers. Certains mesurent plus d'1 m de longueur, 50 cm d'épaisseur, et pèsent plusieurs centaines de kilos... Ce dallage monumental signale visiblement le cœur de la ville fortifiée de Gergovie. Au milieu du Ier siècle avant J.-C., cette vaste place centrale, située à l'intersection des deux voies provenant des portes sud et ouest, est le lieu de convergence des populations. Elle semble environnée d'habitats, mais leur statut reste à éclaircir. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Porte ouest Vers le changement d’ère, la porte d’accès au sud-ouest de la ville antique est reconstruite. Si ce nouvel édifice s’intègre dans le tracé du rempart gaulois toujours utilisé, son architecture est d’inspiration romaine. La porte se compose d’un couloir fermé par des vantaux en bois et est encadrée par deux salles trapézoïdales, jouant le rôle de tours ou de bastions. Les murs liés au mortier de chaux et les tuiles utilisées pour les toitures dénotent également des savoir-faire méditerranéens. L’entrée s’ouvre sur une large rue très fréquentée aux abords de laquelle se sont installés des artisans forgerons. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Rempart sud-ouest Peu avant le milieu du Ier siècle avant J.-C., cet espace proche du rebord du plateau est profondément entaillé pour extraire des centaines de mètres cubes de basalte sous forme d’épaisses dalles. Elles servent à l’aménagement d’espaces de circulation au moment où l’oppidum s’urbanise progressivement. Après le comblement de la carrière, le rempart de la ville est construit à l’aide de petits blocs ramassés en surface du plateau et dans les pentes. La dureté de ce basalte difficile à tailler et l’empilement peu soigné des blocs expliquent l’aspect irrégulier des parements de la muraille qu’il faut imaginer haute de 3 mètres. Au bout de cette terrasse défensive, un obstacle de près de 7 m est à escalader. © Elise Pouchelet Textes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko
Belvédère du monument Lieu hautement symbolique, le plateau de Gergovie a traversé les âges et les régimes politiques. Redécouvert à partir de 1862 au travers des fouilles archéologiques commanditées par l'empereur Napoléon III, le plateau devient un site lié à l'histoire nationale. Pour célébrer ce lieu et son "héros" Vercingétorix, plusieurs projets d'édification d'un monument à la gloire du guerrier sont évoqués durant le XIXe siècle. C’est finalement le projet de l’architecte clermontois Jean Teillard qui est édifié en 1900. Ce monument en pierre de Volvic de 26 m de haut est composé d’un soubassement accueillant une petite salle et de trois colonnes surmontées d’arcs. En 1942, dans la perspective des cérémonies militaires de la Légion française, ce soubassement a été agrandi et entouré de quatre gradins en pierre. Au sommet, un casque gaulois caricatural à ailes et à pointe domine. © Manuel CohenTextes : Conseil départemental du Puy-de-Dôme / M. Dacko