L'abolition de la peine de mort en France ADAM Elisa TG5
Elisa Adam
Created on May 14, 2022
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Transcript
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Mais depuis quand exactement ? Et comment a-t-elle été abolie ? Qui a fait cette proposition ? La population était-elle d'accord ?
Institut français
Aujourd'hui en France la peine de mort n'existe plus depuis longtemps.
L'abolition de la peine de mort en France
Les différentes réactions
03
Le discours du garde des sceaux à l'assemblée nationale
02
Le contexte en France pendant l'abolition de la peine de mort
01
L'abolition de la peine de mort en France
Cependant, dans les années 80, la population est en majorité favorable à la peine de mort, comme on peut le voir sur ce graphique.
Le contexte de la France pendant l'abolition de la peine de mort
En 1981 François Mitterrand est élu président de la République. Mitterrand (à gauche) est socialiste et souhaite abolir la peine de mort en France, il nomme donc Robert Badinter (à droite), un avocat totalement opposé à la peine de mort, garde des Sceaux et ministre de la justice.
Le discours de Badinter à l'Assemblée nationale
Le 17 septembre 1981, Bodinter fait un discours sur l'abolition de la peine de mort à l'Assemblée nationale. Il essaye de convaincre les députés de voter pour cette abolition en donnant de nombreux arguments. Par exemple il explique qu'à cette époque la justice n' est qu'une "justice d'élimination", une "anti-justice" et que la France ne peut donc pas l'accepter, il ajoute que la peine de mort n'est qu'une "honte commune" et qu'il faut donc s'en débarasser.
Plantu, Le Monde
Plantu, Le Monde
Le lendemain de son discours, le 18 septembre 1981, la peine de mort est abolie en France. Votée par 363 députés contre 117, cette loi contre la peine de mort est adoptée puis promulguée le 9 octobre 1981 malgré l'opinion de la population française.
Les différentes réactions face à la peine de mort
Tout d'abord, la peine de mort a toujours fait débat entre ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre. Nous pouvons prendre l'exemple de Patrick Henry qui a été condamné à la détention perpétuelle (et non à la peine de mort) en janvier 1977 pour le meurtre d'un enfant commis en 1976. Michel Sardou publie "Je suis pour" en 1976 car il était favorable à la peine de mort pour les assassins d'enfants. Puis, en 1978 Julien Clerc publie "L'assassin assassiné" en réponse à Sardou où il explique que la peine de mort est une mauvaise chose car elle revient à faire le même crime que l'assassin et donc être aussi coupable que lui.
L'abolition de la peine de mort a été beaucoup contestée à l'époque puisque, comme vu plus tôt, la majoritée de la population était favorable à la peine de mort et donc défavorable à son abolition. La une du journal Libération du 17 septembre 1981 montre un certain mécontentement envers cette loi.