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Prépositions locatives
Isabel Alvarado
Created on March 24, 2022
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Transcript
Localisation dans l'espace
LES PRÉPOSITIONS LOCATIVES
INDEX
4 Les modes de vision
1 Différentes classifications
5 Différences entre les prépositions
2 Morphologie
3 Topologie et fonctionnalité
6 Différences avec l'espagnol
7 Bibliographie
DIFFÉRENTES CLASSIFICATIONS
Il existe différentes manières de classer les prépositions locatives. Nous allons en voir quelques unes parmi les nombreuses qui existent.
On peut les classer en fonction de leur morphologie et distinguer les prépositions simples (à, dans, sur, etc.) et les locutions prépositives (en face de, à droite de, etc.)
On peut les classer en fonction du "mode de vision" qui permet de construire cette localisation selon Charaudeau.
On peut les classer en fonction de leurs caractéristiques géométriques et de leurs caractéristiques fonctionnelles selon Vandeloise.
MORPHOLOGIE DES PRÉPOSITIONS
ON DISTINGUE
Les prépositions simples
Les prépositions composées ou locutions prépositives
Elles sont composées d'un seul mot.
Elles sont composées de plusieurs mots, dont un est souvent un substantif.
Elles se construisent directement avec le substantif qui suit.
Elles se composent avec la préposition "de" ou "à".
Exemples: à, de, dans, en, sur, chez, sous, vers, devant, derrière, pour, etc.
Exemples: en face de, à côté de, au milieu de, jusqu'à, etc.
Attention au phénomène de CONTRACTION avec l'article défini
ATTENTION À LA CONSTRUCTION DES PRÉPOSITIONS COMPOSÉES
de + le > du
à + le > au
à + les > aux
de + les > des
TOPOLOGIE ET FONCTIONNALITÉ
LE SITE ET LA CIBLE
Toute expression spatiale semble pouvoir se décomposer de deux éléments, le premier, appelé « thème » est localisé par rapport à un autre appelé « relatum », également appelés « cible » et « site » chez Vandeloise (1987). La mise en relation de ces deux éléments détermine donc une relation spatiale qui peut être analysée conceptuellement et qui se matérialise par des moyens linguistiques différents selon les langues.
PROPRIÉTÉS GÉOMÉTRIQUES ET FONCTIONNELLES
Selon Vandeloise (1994), la relation entre le site et la cible peut être appréhendée en termes géométriques (ou topologiques) ou en termes de fonctionnalité. On peut donc classer les prépositions selon les caractéristiques topologiques (ou géométriques) des espaces qu'elles introduisent et/ou par les caractéristiques fonctionnelles de ces espaces.
ESPÈCES D'ESPACES
3 dimensions
1 dimension
2 dimensions - surface
Cet espace est un volume.Attention, parfois les bords de cet espace sont "fictifs".
Cet espace est perçu comme un point précis. Ici, les dimensions particulières et les caractéristiques géométriques du site et de la cible n’ont pas d’incidence.
Cet espace est perçu comme une surface sur laquelle il y a contact.
2 dimensions - faux volume
Cet espace, même s'il est de deux dimensions, s'assimile à un volume.
PROPRIÉTÉS FONCTIONNELLES*
La dépendance
La contrainte
La force
Un objet est dépendant ou est sous l'influence d'un autre objet.
Un objet (le porteur) contraint la position d'un autre objet (le porté).
Un objet exerce une force sur un autre objet.
* Liste non exhaustive
LA PRÉPOSITION "DE"
- Dans son sens spatial, la préposition "de" est utilisée pour marquer l’origine, la provenance et l’éloignement.
- Elle accompagne souvent des verbes qui possèdent déjà en eux-mêmes ce sens, comme le verbe venir, partir.
LA PRÉPOSITION "À"
- La préposition "à" marque une relation spatiale précise et spécifique où les dimensions particulières et les caractéristiques géométriques du site et de la cible n’ont pas d’incidence.
- Elle s’emploie par conséquent avec des « noms de lieux et d’objets occupant une position fixe » (Melis, 2003, p. 65) comme certains toponymes : Il est à Paris – Il est au Cap Ferret – Il va à la Belle-de-Mai
- Cette préposition, sous la forme de l’article contracté "au(x)", est également employée devant les noms de pays (de région ou de continent) respectant des critères formels (liés au genre du toponyme et à la nature de la lettre à l’initiale du mot) qui expliquent la distribution complémentaire de la préposition "à" et "en" pour ce type d’emploi.
LA PRÉPOSITION "À"
- Cette idée de précision et de spécification est ce qui rend difficile l’utilisation de la préposition "à" avec un article indéfini, notamment avec les verbes "aller" et "être" (et d'autres verbes de mouvement et de position) : « [d]errière le verbe aller, comme derrière l'auxiliaire être, il apparaît donc que le site de la préposition à doit être géographiquement spécifié » (Vandeloise, 1987, p. 90).
- La combinaison de l'article indéfini avec le verbe "arriver" est possible.
- Exemples: Je vais au cinéma – Je suis au cinéma – *Je suis à un cinéma – J’arrive à une fête
LA PRÉPOSITION "À"
- Toujours pour indiquer « un objet occupant une position fixe », la préposition "à" est employée avec des noms se référant à des activités. Dans ce cas, même s'il figure un nom de lieu, « l’interprétation activée par la préposition évoque une routine, une activité, une habitude au lieu associée au lieu et non celui-ci en tant que lieu, [...] » (Melis, 2003, p. 65): Je les ai croisés à la réunion de bureau.
- Dans ce sens d’activité, il est possible de trouver la préposition "à" avec l’article indéfini alors que la combinaison de cette préposition avec l’indéfini n’est pas acceptable lorsque le substantif se réfère réellement à un lieu et non pas à une activité (ou projet ou idée) : Il travaille à un projet - *Il travaille à une maison
DIFFÉRENCE ENTRE À ET DANS
LA PRÉPOSITION "EN"
- Pour Lamiroy (2003, p. 6), la préposition "en", en tant que préposition locative, est utilisée dans trois cas de figure :
- Devant un nom de lieu sans article avec lequel il forme un syntagme semi-figé : Cette affaire sera jugée en Cour d'assises – Les élèves sont en classe
- Devant des toponymes (pays, régions) féminins à initiale vocalique ou consonantique et devant des toponymes masculins commençant par voyelle : Il fait des affaires en Europe – Je travaille en France – Nous habitons en Uruguay
- Devant les noms qui désignent des domaines de connaissance : Je suis chercheur en physique des particules
- En dehors de ces cas, les prépositions utilisées sont "à" ou "dans".
DIFFÉRENCE ENTRE EN ET DANS
LA PRÉPOSITION "DANS"
- "Dans" est la préposition de l’intériorité par excellence. Elle s'applique aux espaces perçus comme ayant 3 dimensions : Le chat est dans la boîte.
- Cependant, ce trait "d'intériorité" n’est pas suffisant pour décrire l’ensemble des emplois. En effet, dans certains cas, l’inclusion topologique qu’implique l’usage de "dans" ne peut se comprendre que par la postulation de « bords fictifs » pour la définition d’une enceinte immatérielle comme dans les exemples suivants donnés par Cadiot (2002, p. 18) : L’avion est dans le ciel - La grand-mère est dans le fauteuil - Tu la trouveras dans la file d’attente - Mon nom est dans la liste
LA PRÉPOSITION "DANS"
- Vandeloise (1994) a par ailleurs mis en lumière les limites d’une analyse purement géométrique de l’espace pour expliquer les emplois de la préposition "dans".
- Il faut également tenir compte de certaines propriétés fonctionnelles des espaces. On dit ainsi "L'ampoule est dans la douille" car la douille (le porteur) exerce une force et détermine la position de l'ampoule (le porté).
- La notion de bords fictifs peut également s’expliquer par cette relation fonctionnelle entre le porteur et le porté. Ainsi, dans "La tortue est dans le jardin" Vandeloise considère que le jardin, aux propriétés géométriques bidimensionnelles, exerce une contrainte, une force qui détermine la position de la tortue, à l’image d’un espace tridimensionnel.
LA PRÉPOSITION "SUR"
- La préposition "sur" s'applique à des espaces bidimensionnels pour lesquels la notion de "contact" est pertinente.
- Vandeloise a également montré les limites d’une description topologique qui n’expliquerait l’emploi de la préposition que par cette notion de contact. Il faut également envisager l'application d'une force, qui est une propriété fonctionnelle : Le tableau est sur le mur. Il apparaît clair que le mur agit comme un porteur et que le tableau est l’objet porté.
- Ainsi, la relation porteur/porté n’est donc pas exclusive à la préposition "dans", sauf qu’ici l’objet porteur est une surface plane et non concave, d’où l’idée que le porteur est un support et non pas un contenant. Dans le cas de la préposition "sur", la caractéristique de contact est secondaire par rapport à cet échange de forces dynamiques entre porteur et porté (Vandeloise, 2004, p. 96).
DIFFÉRENCE ENTRE SUR ET AU-DESSUS DE
LES MODES DE VISION
QU'EST-CE QUE C'EST?
Charaudeau (1992) invoque la notion de "mode de vision" pour catégoriser l'emploi des différentes prépositions locatives. La localisation se fait à partir du point du "sujet parlant" qui constuit un "mode de vision" à partir duquel les "objets à placer" sont positionnés par rapport à un "objet de référence".Ce "mode de vision" peut être de nature "anthropologique" : c'est la position de l'être humain qui détermine « le point de vue originel pour l'organisation de l'espace » (Charaudeau, 1992, p. 415). Elle peut être également d'ordre "socio-culturel": « l'organisation de l'espace dépend ici de la communauté qui vit dans cet espace et qui peut être amenée à percevoir celui-ci et à le construire de façon propre » (Charaudeau, 1992, p. 415).
DIFFÉRENCE ENTRE LE FRANÇAIS ET L'ESPAGNOL
MOUVEMENT ET POSITION FIXE
Charaudeau (1992) tient compte de deux cas de localisation:
- Quand la localisation consiste en un mouvement "d'approche", "d'éloignement" ou "de parcours" par rapport au point de référence.
- Quand la localisation est considérée comme une "position fixe" des objets les uns par rapport aux autres.
PRÉPOSITIONS DES MOUVEMENTS D'APPROCHE
JUSQU'À/EN
VERS
POUR
- Fonctionne avec des verbes comme partir, s'en aller, s'enfuir, etc.
- Le point de référence est le but du déplacement
- Orientation du mouvement
- Atteinte du point de référence pas nécessairement envisagée
- Atteinte du point de référence explicitement envisagée
- Mouvement continu
- Atteinte du point de référence envisagée
Ex: Elle pense voyager jusqu'à la frontière.
Ex: Je vais à Pau.
Ex: Je vais vers lui.
Ex: Je pars pour Paris.
PRÉPOSITIONS DES MOUVEMENTS D'ÉLOIGNEMENT
À PARTIR DE
DEPUIS
DÈS
DE
- Focalisation sur le point de départ "comme si tout le reste en dépendait"
- Focalisation sur le point de départ
- Dimension temporelle: il se passait quelque chose avant
- Mouvement continu depuis l'origine
- Considération du point de départ
- Mouvement continu
- Contact avec le point d'origine envisagé
Ex: À partir d'Avignon, on peut dire que c'est le sud.
Ex: Il me suit depuis la gare.
Ex: Il a attaqué dès la ligne de départ.
Ex: Il sort de la forêt.
PRÉPOSITIONS DES MOUVEMENTS DE PARCOURS
À TRAVERSAU TRAVERS DE
PAR
DANS
- Description d'un passage d'un point à un autre de l'espace
- Le mouvement est unidirectionnel
- Espace à deux ou trois dimensions
- Espace parcouru dans son intériorité
- Description d'un passage d'un point à un autre de l'espace
- Le point de passage présente un obstacle
Ex: Il passe par la porte d'entrée.
Ex: Il se promène dans le jardin.
Ex: Elle est passée à travers la vitre.
PRÉPOSITION DE POSITION : LIEU PONCTUEL
À - AU(X)
- Indique une position qui coïcide avec un lieu
- On ne considère pas son espace, sa dimension, son orientation.
Ex: On se retrouve à la maison.
PRÉPOSITIONS DE POSITION : LIEU EXTENSIF
EN
À L'INTÉRIEUR DE
DANS
- Position dans un espace circonscrit
- Il s'y déroule un processus (activité ou évenement)
- Vision d'intériorité profonde
- Position dans un espace circonscrit
- Espace à deux ou trois dimensions
Ex: Ils sont en classe.
Ex: Ils se sont cachés à l'intérieur de la caverne.
Ex: Il est caché dans la forêt.
PRÉPOSITIONS DE POSITION : LIEU EXTENSIF
ENTRE
PARMIAU MILIEU DE
CHEZ
- Position dans un espace occupé par une personne qui y vit ou exerce sa profession
- Lien d'appartenance obligatoire entre l'espace et la personne
- Position dans un espace composé de deux ou plusieurs éléments identiques ou différents
- Utilisation éventuelle de "et"
- Position dans un espace composé de plusieurs éléments identiques (homogénéité)
- Lieu au pluriel ou à sens collectif
Ex: Le village se trouve entre Marseille et Toulon.
Ex: Je ne veux pas me trouver parmi ces gens.
Ex: On mange chez moi.
PRÉPOSITIONS DE POSITION : LIEU EXTENSIF
EN DEHORS DEÀ L'EXTÉRIEUR DE
HORS DE
AU CENTRE DEAU COEUR DE
- Position à l'éxtérieur d'un espace présentant une intériorité.
- Position vue à partir de cet espace
- Position dans un point équidistant des limites d'un espace.
- Par extension, indique le point le plus profond
- Position à l'éxtérieur d'un espace présentant une intériorité.
- Position vue à partir de l'objet à l'extérieur
Ex: Ils vivent en dehors de la ville.
Ex: Il passe son temps hors de la maison.
Ex: Le lion est au centre de l'arène.
PRÉPOSITIONS DE POSITION : ORIENTATION VERTICALE
AU-DESSUS DE
SUR
- Position de supériorité
- Surrélévation par rapport au point de visée
- Position de supériorité d'un objet
- Vision de superposition
- Pas nécessairement contact
Ex: Les tableaux décorent joliment le mur au-dessus du buffet.
Ex: La fenêtre de ma chambre donne sur la cour.
PRÉPOSITIONS DE POSITION : ORIENTATION VERTICALE
AU-DESSOUS DE
SOUS
- Position d'infériorité
- Le point de visée part de l'objet vers la référence
- Position d'infériorité d'un objet par rapport à un autre
- Le point de visée s'exerce du haut vers le bas
Ex: Cette plage se situe au-dessous du niveau de la mer.
Ex: Le chat dort sous le lit.
DIFFÉRENCES ENTRE PRÉPOSITIONS
DANS
À désigne un lieu ponctuel.
DANS désigne un lieu extensif, perçu par son intériorité.
À désigne un lieu déterminé, défini
VS
DANS est compatible avec l'article indéfini
À désigne une activité, dans ce cas il peut être compatible avec l'article indéfini
DANS met l'accent sur l'espace: Julie est au bureau (activité) - Julie est dans le bureau (espace)
DANS
EN
DANS désigne un espace défini par son intériorité
EN désigne un espace défini par son intériorité
VS
DANS se construit avec un groupe nominal qui peut contenir des expansions (déterminant, adjectifs, complément du nom, etc.).
EN se construit avec un sustantif seul, sans déterminant ni expansions.
Les chaussures sont en vitrine.
Les chaussures sont dans la vitrine la plus joliment décorée.
SUR
AU-DESSUS DE
SUR désigne une différence de verticalité.
AU-DESSUS DE désigne une différence de verticalité
VS
SUR désigne souvent une notion de contact.
Pas de contact, pas de force ni de support.
SUR se réfère à une notion de support, de quelque chose qui "porte" autre chose.
ENTRE
PARMI
Nombre d'éléments qui composent l'espace est limité
Nombre d'éléments qui composent l'espace peut être important.
VS
Ces éléments sont semblables, notion d'espace homogène.
Les éléments peuvent être identiques ou différents
POUR
PAR
L'espace est perçu comme le but du mouvement.
Mouvement unidirectionnel d'un espace à un autre, simple passage.
VS
DIFFÉRENCES ENTRE LE FRANÇAIS ET L'ESPAGNOL
LES ÉQUIVALENTS DE "EN" ESPAGNOL
La préposition "en" de l’espagnol joue le rôle de préposition locative par excellence et possède des propriétés géométriques et fonctionnelles qui ne la font pas coïncider de manière univoque avec les prépositions françaises. En français, c'est la préposition "à" qui est la préposition locative "par défaut", elle est utilisé dans un contexte de mouvement ou de position. Il y a par ailleurs en français des prépositions qui ont des caractéristiques géométriques et fonctionnelles différemment réparties.
LES ÉQUIVALENTS DE "EN" ESPAGNOL
En et ses équivalents en français (d’après Jutras-Tarakdjian, 2013, p. 101)
DIFFÉRENCES
La notion de contact est portée par la préposition "en" en espagnol.
Il existe une perception différente de certains espaces bidimensionnels en espagnol(comme certains toponymes).
Il n'y a pas d'opposition, en français, entre la position et le mouvement (opposition qui existe en espagnol entre "en" et "a").
BIBLIOGRAPHIE
Alvarado, I. (2018). L'influence des langues sources dans l'acquisition du français L3 dans un contexte universitaire chilien : une analyse du groupe verbal : description linguistique et propositions didactiques. Thèse de Doctorat, Aix-Marseille Université.Cadiot, P. (2002b). Schémas et motifs en sémantique prépositionnelle : vers une description renouvelée des prépositions dites « spatiales ». Travaux de linguistique, 44(1), 9-24. Charaudeau, P. (1992). Grammaire du sens et de l’expression, Paris, Hachette Éducation, 927 p.Hendriks, H., Watorek, M., & Giuliano, P. (2004). L'expression de la localisation et du mouvement dans les descriptions et les récits en L1 et en L2. Langages, (3), 106-126. Jutras-Tarakdjian, A. H. (2013). Relativité linguistique et prépositions spatiales en français et en espagnol (Thèse de Maîtrise, Université du Québec). Lamiroy, B. (2003). Grammaticalisation et comparaison de langues. Verbum, 25(3), 411-431. Melis, L. (2003). La préposition en français. Paris : Ophrys. Vandeloise, C. (1987). La préposition à et le principe d'anticipation. Langue française, 76, 77-111. Vandeloise, C. (1994). Methodology and analyses of the preposition in. Cognitive Linguistics, 5, 157- 184. Vandeloise, C. (2004). Quatre relations fondamentales pour la description de l'espace. Histoire épistémologie langage, 26(1), 89-109.