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Abbaye de Thélème - Rabelais

Marie_Glrd

Created on March 18, 2022

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Transcript

Fiche Bac de Français

Thème 2 : La littérature d'idées du XVIe au XVIIIe siècle

Lecture linéaire : L'Abbaye de Thélème - François Rabelais

Présentation :

Auteur : François Rabelais est un écrivain français humaniste de la Renaissance. Fils d'un avocat, il étudie le latin, le grec et correspond avec le célèbre humaniste Guillaume Budé. Il a d'abord été moine et traducteur avant d'exercer les fonctions de médecin puis d'écrivain. Parcours associé : Ecrire et combattre pour l'égalité

Présentation:

Problématique : Comment Baudelaire fait-il le lien entre passion et morbidité ? Partie 1 : "début --> comme au vermine" : Femme vampire Partie 2 : " ___ --> De secourir me lâcheté " : désirs de liberté du poète Partie 3 : "___ --> Fin" : l'abandon du poète à la femme vampire

L'oeuvre : Le récit de Gargantua est publié en 1534 mais il est très rapidement censuré par le Parlement parce que Rabelais utilise la satire, le grotesque et l'outrance, ce qui a l'époque n'était pas conforme. Ce livre forme un cycle romanesque avec des personnages récurrents. Le recit de Gargantua suit un ordre chronologique, de la naissance du héros, à la fondation de l'abbaye de Thélème.

Introduction :

Problématique : De quelle manière l'égalité homme/femme est-elle présentée dans ce texte ? 1er partie : "FAIS CE QUE VOUDRAS" --> « nous convoitons » : introduction au mode de l'abbaye 2e partie : _____--> « autres oiseau » : présentation des membres 3e partie : _____--> « qui étaient là » : élite de la société 4e partie : _____--> fin : idée du mariage

Problématique : Comment Baudelaire fait-il le lien entre passion et morbidité ? Partie 1 : "début --> comme au vermine" : Femme vampire Partie 2 : " ___ --> De secourir me lâcheté " : désirs de liberté du poète Partie 3 : "___ --> Fin" : l'abandon du poète à la femme vampire

Conclusion : rappelle de l'égalité homme/femme

Rabelais raconte comment Grandgousier, le père de Gargantua, remercie Frère Jean d’avoir combattu à ses côtés contre Picrochole, en lui offrant une abbaye originale : Thélème, « abbaye du bon vouloir selon l’étymologie grecque. CHAPITRE LVII Comment était réglé le mode de vie des Thélémites. Toute leur vie était régie non par des lois, des statuts ou des règles, mais selon leur volonté et leur libre arbitre. Ils sortaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, donnaient quand le désir leur en venait. Nul ne les éveillait, nul ne les obligeait à boire ni à manger, ni à faire quoi que ce soit. Ainsi en avait décidé Gargantua. Et toute leur règle tenait en cette clause

FAIS CE QUE VOUDRAS.Parce que les gens libres, bien nés, bien éduqués, vivant en bonne société, ont naturellement un instinct, un aiguillon qu'ils appellent honneur et qui les pousse toujours à agir vertueusement et les éloigne du vice. Quand une vile et contraignante sujétion les abaisse et les asservit, pour déposer et briser le joug de servitude ils détournent ce noble sentiment qui les inclinait librement vers la vertu, car c'est toujours ce qui est défendu que nous entreprenons, et c'est ce qu'on nous refuse que nous convoitons. Grâce à cette liberté, ils rivalisèrent d'efforts pour faire, tous, ce qu'ils voyaient plaire à un seul. Si l'un ou l'une d'entre eux disait : « buvons », tous buvaient ; si on disait : « jouons », tous jouaient ; si on disait : « allons nous ébattre aux champs », tous y allaient. Si c'était pour chasser au vol ou à courre, les dames montées sur de belles haquenées, avec leur fier palefroi, portaient chacune sur leur poing joliment ganté un épervier, un lanier, un émerillon ; les hommes portaient les autres oiseaux.

Ils étaient si bien éduqués qu'il n'y avait aucun ou aucune d'entre eux qui ne sût lire, écrire, chanter, jouer d'instruments de musique, parler cinq ou six langues et s'en servir pour composer en vers aussi bien qu'en prose. Jamais on ne vit des chevaliers si preux, si nobles, si habiles à pied comme à cheval, si vigoureux, si vifs et maniant si bien toutes les armes, que ceux qui se trouvaient là. Jamais on ne vit des dames si élégantes, si mignonnes, moins ennuyeuses, plus habiles de leurs doigts à tirer l'aiguille et à s'adonner à toute activité convenant à une femme noble et libre, que celles qui étaient là.Pour ces raisons, quand le temps était venu que l'un des Thélémites voulût sortir de l'abbaye, soit à la demande de ses parents, soit pour d'autres motifs, il emmenait avec lui une des dames, celle qui l'avait choisi pour chevalier servant, et ils étaient mariés ensemble. Et s'ils avaient bien vécu à Thélème en affectueuse amitié, ils cultivaient encore mieux cette vertu dans le mariage ; leur amour mutuel était aussi fort à la fin de leurs jours qu'aux premiers temps de leurs noces.