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Je suis une femme du peuple, peu connue et souvent associée aux émeutes du 17 août 1792, à Carcassonne. C'est moi la "passionnaria" des écrivains romantiques !
Je suis une écrivaine. Magali est un pseudonyme. J'ai écrit plus de 150 ouvrages à moi toute seule. Ce sont surtout des romans " à l'eau de rose" !
Je suis peintre.  J'apprends à dessiner et peindre très jeune. Malgré cela, être une femme peintre est difficile au XIXe siècle.
Je suis une figure légendaire de la ville de Carcassonne.  Mon époux est  Balaak, prince musulman de Carcassonne, tué au combat contre Charlemagne. 
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Jeanne la Noire
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Magali
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Marie Petiet
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Dame Carcas
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Je suis une femme du peuple, peu connue et souvent associée aux émeutes du 17 août 1792, à Carcassonne. C'est moi la "passionnaria" des écrivains romantiques !

Je suis une écrivaine. Magali est un pseudonyme. J'ai écrit plus de 150 ouvrages à moi toute seule. Ce sont surtout des romans " à l'eau de rose" !

Je suis peintre. J'apprends à dessiner et peindre très jeune. Malgré cela, être une femme peintre est difficile au XIXe siècle.

Je suis une figure légendaire de la ville de Carcassonne. Mon époux est Balaak, prince musulman de Carcassonne, tué au combat contre Charlemagne.

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Dame Carcas

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Je suis une cantatrice célèbre, originaire de Carcassonne. Et pourtant peu me connaissent dans ma région natale.

Institutrice, je suis une écrivaine engagée même si j'écris avec mon mari, Pierre, mes articles et ouvrages.

Je suis une poétesse et femme de lettres. Je suis la première dame à porter le titre de maîtresse ès-jeux floraux.

Je suis la première Audoise à avoir sollicité un mandat parlementaire, en 1945, juste après l'obtention du droit de vote des femmes.

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Félicité More

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Maria Sire

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Marie-Claire de Catellan

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Philippine Crouzat

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Tu as aimé ces profils. Like cette page pour consulter notre expo "Femme en pays d'Aude" et connaître d'autres figures féminines de ta région.

Pense à tester tes connaissances après avoir lu tous les profils. Rends toi sur le quiz time de la dernière page.

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Je suis une femme de pouvoir. Fille du comte de Carcassonne, comtesse de Barcelone après mon mariage, j'ai occupé longuement le trône comtal à la mort de mon mari.

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Gabrielle Soumet

Je suis écrivaine et poétesse. Mon père est le célèbre Alexandre Soumet, poète et dramaturge, très apprécié par Victor Hugo lui-même. Mais, je me suis moi-même faite un nom !

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Ermessende de Carcassonne

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Gabrielle Soumet

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Dame Carcas, page de titre de l'ouvrage de Guillaume Besse, Histoire des comtes de Carcassonne, Béziers 1645. (A.D.11, E°61)

Oyez, nous sommes au VIIIe siècle. Une période pas évidente. Depuis 725, nous, les Sarrasins, sommes installés à Carcassonne. J'ai épousaillé Balaak, le roi de Carcassonne. Charlemagne est aux portes de la ville pour la conquérir. Balaak est allé guerroyer. Vain dieu, il a été pourfendu ! Peste soit de ce roi franc !Je suis seule et décide d'organiser la défense de la ville. Que trépasse si je faiblis ! J'utilise un attrapatoire pour décourager Charlemagne, ce maroufle qui assiège ma cité depuis cinq longues années. La sixième année, il n'y a presque plus rien à mangeailler. Nous mourrons tous de faim. Je me procure alors un pourceau que j'engraisse avec notre dernier sac de blé. Une fois bien gras, je le précipite depuis les courtines. Charlemagne et son ost, pensant que nous faisions bonne pitance et que nous passions notre temps à ripailler, décident de lever le siège. Quel coquefredouille, ce roi franc ! Il ne sait pas que nous, les Sarrasins, sommes musulmans et ne consommons pas de pourceaux ! Pour célébrer ma victoire, j'ai fait claironner les cloches de la cité. Un des hommes de Charlemagne s'est alors écrié « Carcas sonne ! ». C'est grâce à moi que Carcassonne porte son nom ! Tu ne me crois pas ... Tu as peut-être raison. Suis-moi sur le site des Archives départementales de l'Aude Marcel Rainaud.

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Source: www.audetourisme.com

Autoportrait au chevalet par Marie Petiet. Musée Petiet de Limoux, inv. 881.001, huile sur toile, 99 X 81 cm. (Cliché Musée Petiet)

Je suis originaire de Limoux. Je suis née le 20 juillet 1854. J'appartiens à une famille d'artistes et d'amateurs d'art. Dès mon enfance, j'adore dessiner et peindre. Quand j'ai perdu ma mère, mon père Léopold et mon père Auguste m'ont élevé. C'est papa qui a fondé une école de dessin à Limoux et il légua, à la ville, le musée qui porte son nom aujourd'hui. Dès l'âge de 13 ans, je peins des copies de tableaux de grands maîtres du XVIIe siècle, comme Rubens. C'est pendant cette période d'apprentissage que je réalise l'autoportrait que j'ai posté. Pas mal pour une ado ! A partir de 1877 et jusqu'en 1883, je pars à Paris suivre les enseignements des peintres Hector Leroux et Jean-Jacques Henner. Nous sommes une dizaine de filles dans ce cours appelé "l'atelier des Dames". Ma famille a payé une centaine de francs pour que je puisse m'y inscrire. J'arrive à exposer mes toiles en province. Je réalise surtout des portraits. J'aime peindre les gens du peuple comme La marchande d'oranges, Rosine. En 1886, j'épouse Etienne Dujardin-Beaumetz. Un homme important ! Il fut secrétaire d'état aux Beaux-Arts. Je n'ai pas eu le temps de lui donner une descendance. Je décède, à l'âge de 39 ans, d'une septicémie... Mes oeuvres t'intéressent. Viens visiter le site du musée Petiet à Limoux pour y jeter un oeil !

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Portrait de Jeanne Philbert dite Magali. Ellen Constans, Ouvrières de lettres, Presses universitaires de Limoges, 2007.

Je m'appelle Jeanne Philbert. Je suis originaire de Limoux. Je suis née en 1898. Toute petite, je me passionne pour l'écriture. J'aime lire aux astres. Quand j'étais au lycée de Carcassonne, j'ai envoyé une lettre au poète Frédéric Mistral pour lui dire combien je l'admirais. Bon, j'avoue, j'avais un petit faible ! Je ne pensais pas qu'il me répondrait. Mais, il l'a fait et nous avons entretenu une longue correspondance, jusqu'à sa mort en 1914. C'est même lui qui m'a surnommé Magali, pseudonyme que j'ai gardé en tant qu'écrivaine. Vous l'avez compris. Je suis une femme avec une personnalité très affirmée. En 1915, je décide de partir pour l'Algérie. J'y exerce le métier d'institutrice. Quelques années plus tard, je rentre à Limoux pour m'occuper d'un domaine agricole appartenant à mon père et y élève, seule, ma fille, née d'une liaison avec un aviateur. En 1926, j'épouse Marcel Idiers, un écrivain d'origine belge, spécialiste des romans policiers mais aussi des histoires sentimentales. J'ai beaucoup appris de lui. L'année suivante, en 1927, je publie Le jardin enchanté. Je signe ce roman sentimental pour la première fois du nom de Magali. C'est le succès immédiat. Ma carrière débute, ponctuée par un nombre énorme de publications. Dès 1929, j'entre dans la célèbre collection blanche des Editions Taillandier. Je suis revenue vivre dans ma région d'origine dans les années 1980 et décède à Narbonne en 1986.

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Jeanne la Noire sur l'échafaud, La Mosaïque du Midi, 1842. (A.D. 11, N°114/2)

Je suis probablement née vers 1736 à Caux. Mon vrai nom est Jeanne Establet. Je suis issue d'un milieu modeste. Mon père était brassier. Je suis placée comme servante à Carcassonne, auprès de divers particuliers. L'écrivain romantique Edouard Ourliac, dans son roman Jeanne-la-Noire, paru en 1833, me présente comme une gitane au teint brun, passionnée !J'ai eu quatre enfants naturels de pères différents entre 1759 et 1770. Autant te dire que mon affaire ne plaisait pas beaucoup. Le 15 août 1765 une querelle de voisinage m'oppose à mon voisin, le boucher François Bez. On s'est un peu échauffé. « Putain, double putain, putain de tout le monde, maquerelle qui a fait noyer cinq enfants » qu'il m'a dit. A quoi je lui ai répondu: « Fripon, coquin qui a eu la vérole, qui a tué sa femme ». J'ai fini par porter plainte puis déménager. En 1779, j'épouse Antoine Dufis, affineur de draps. Notre mariage est court car Antoine meurt en 1784. Je deviens alors blanchisseuse et loge rue des Pénitents blancs, non loin de l'église Saint-Vincent, à Carcassonne. Mes revenus sont modestes. En août 1792, le prix du pain monte malgré une bonne récolte de blé. Nous, le peuple, on s’insurge contre ceux que l'on considère comme des accapareurs. On bloque au Pont-Rouge les barques chargées de grains. Le 17 août, c’est l’émeute : on s’empare des armes au château comtal et on se rend au siège de l’administration départementale. Le procureur général syndic du département est sauvagement massacré. Je suis jugée, en décembre, avec deux autres prévenus, Jean Chanard, journalier à Villemoustaussou et François Boyer, dit Paillasse, jardinier à Marseillette. On m'accuse d'être une meneuse. Moi, une simple blanchisseuse ! Je suis guillotinée le 27 décembre 1792, sur la place des Halles. J'ai 56 ans. Ma vie de galère s'achève.

Portrait de Philippine Crouzat. Profession de foi du parti SFIO, élections à l'Assemblée constituante, 21 octobre 1945. (A.D. 11, 24 W 6)

Je m'appelle Philippine Crouzat, née Bataillé le 14 novembre 1886, à Carcassonne. Mon père était vannier. Je me marie en août 1908. Mon mari est tué au cours de la Première Guerre mondiale. Je deviens institutrice à Villegly puis directrice à Carcassonne (Cité). En 1924, je rejoins le conseil syndical du SNI (Syndicat National des Instituteurs) de l’Aude, et j'en deviens trésorière adjointe en 1926-1929, secrétaire adjointe en 1930, et secrétaire générale par intérim en 1940. En 1926, j'ai été élue conseillère départementale par 509 voix sur 530 votants et réélue en 1938. J'ai joué un rôle particulièrement important dans la Résistance locale, comme assistante sociale clandestine, sous le pseudonyme de « Rose ». J'appartiens au Comité départemental de Libération (CDL), au titre du MLN (Mouvement de Libération Nationale). J'ai été décorée de la médaille de la Résistance en octobre 1945 et plus tard de la Légion d’honneur. Je figure sur la liste de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière) lors des élections législatives de 1945 et de juin et novembre 1946 . Secrétaire générale de la Fédération des femmes socialistes en 1946, je suis élue conseillère municipale de Carcassonne le 19 octobre 1947. J'y exerce les fonctions de troisième adjointe à partir du 19 mai 1950, de deuxième adjointe à partir du 11 mai 1953. Réélue conseillère municipale le 8 mars 1959, je ne me représente pas en 1965.

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Portrait de Marie-Claire de Catellan par Jean Jalabert. Musée des Beaux-artrs de Carcassonne, en dépôt à la Préfecture de l'Aude, huile sur toile, 1.34 X 1.05 m. Salon de 1851.

Je suis née à Narbonne en 1662. J'appartiens à la noblesse de robe. Mon père exerce la charge de viguier et lieutenant criminel de la vicomté de Narbonne. Il est seigneur de Portel dans les Corbières. Ma mère est issue de la famille de Trégoin. Je refuse le mariage et préfère choisir la poésie ! J'adore la Nature. Elle est pour moi une véritable source d'inspiration. Je la célèbre dans mes poèmes. En 1697, j'ai alors 35 ans, je quitte le Narbonnais et pars m'installer au château de La Masquère, près de Muret, chez mon cousin le chevalier de Catellan. Mon cousin est, à ce moment-là, le secrétaire perpétuel de l'Académie des Jeux floraux. Il m'introduit dans les milieux littéraires toulousains. J'adore cette période ! Je rencontre d'autres poétesses comme moi : Madame de Chalvet, Madame de Dreuilhet. En 1713, je remporte le prix de l'élégie pour une pièce intitulée Plainte sur l'indifférence recouvrée. J'y développe tout un discours symbolique, un peu autobiographique, sur les tourments amoureux. En 1717, j'obtiens la consécration suprême: le premier prix (une amarante d'or) pour mon Ode à Clémence Isaure où je me livre à une méditation nostalgique sur le temps qui passe. La même année, l'Académie des Jeux floraux m'accorde des lettres de maîtrise, couronnant l'ensemble de ma production poétique. Malgré ce titre, les portes des séances académiques me restent fermées. Aussi, avec quelques amies, nous créons notre propre cercle littéraire. Je m'éteins en 1745 au château de La Masquère et suis enterrée dans une des chapelles de l'église paroissiale.

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Maria et Pierre Sire, le jour de leur mariage, 2 août 1919 (Collection Sylvie David)

Je suis Maria Nouguès. Je suis née en 1897 à Montredon-des-Corbières. Mes parents étaient instituteurs. Je suis devenue moi-même institutrice et devinez... J'ai épousé un instituteur : Pierre Sire. Pierre, c'est toute ma vie. Voici notre photo de mariage. Vous avez vu ma robe. Elle est belle ! C'est le retour des robes longues et blanches. Avant, au début du siècle, les robes des mariées étaient longues et noires en soie épaisse avec un tablier noir. Je préfère cette nouvelle mode ! Je porte quelques bijoux, et j'ai habillé mes cheveux d’un headband et d'un voile. J'adore ! Pierre, lui, porte son costume de militaire et sa croix de guerre.Après notre mariage, nous avons été nommés tous les deux à Port-la-Nouvelle, puis, en 1924 à Cailhau et enfin à Carcassonne, dix ans plus tard. C'est à partir de ce moment-là que nous avons entamé, Pierre et moi, une carrière littéraire. On écrivait à quatre mains des articles ou des ouvrages comme L'homme à la poupée en 1931, Le Clamadou en 1935. On signait nos écrits "Pierre et Maria Sire" ou "PMS" ou "PMSire". C'est ensemble que nous poursuivons notre carrière. Pierre meurt brutalement après la Libération. J'ai poursuivi notre entreprise commune, malgré ma santé déclinante, avant de m'éteindre à mon tour en 1960, à Carcassonne. Un jardin à Carcassonne porte notre nom. Si tu ne le connais pas, fais-y un saut.

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Portrait de Félicité More, épouse de Louis-Barthélémy Pradher. Lithographie de C. Constans, s.d. (A.D. 11, 2 Fi 501)

Je m'appelle Thérèse « Félicité » More. Je suis née le 18 Nivôse de l’An VI (7 janvier 1798) à Carcassonne dans la Section de l’Egalité. Mon père, Guillaume Raymond More, est l’un des comédiens les plus distingués du Midi. Il devient le directeur des théâtres de Carcassonne, Nîmes, Avignon, Perpignan… Dès l'âge de cinq, je monte sur les planches du théâtre de Nîmes. J'y interprète le rôle de la jeune paysanne Jeannette dans Le déserteur, opéra-comique de Monsigny. Je joue ensuite dans Le devin du village de Jean-Jacques Rousseau. A dix ans, je deviens l’idole du public de l’Athénée à Montpellier. Tout le monde m'adore ! Dès que j'ai seize ans, je pars pour la capitale. Je fais mon entrée à l’Opéra-Comique, en 1816, dans une reprise du Calife de Bagdad de Boieldieu. C'est à cette époque, que je rencontre Louis Pradher. Il est diplômé du Conservatoire de Paris et compose des œuvres d’opéra-comique et des romances. Je l’épouse à Paris le 9 novembre 1820 et devient Madame Félicité Pradher, Sociétaire de l’Opéra-Comique. Ma carrière est très riche. Je crée les rôles titres du Chalet de Adam (1834), de L’éclair de Halévy (1835), de Le cheval de bronze de Auber (1835), de Actéon de Auber (1836) et bien d'autres. En 1840, je me retire avec mon mari à Gray, en Haute-Saône. Louis décède trois ans plus tard. Je m'éteins à mon tour en 1876. Tu veux en savoir plus sur ma carrière de soprano ? Consulte les lithographies de mes spectacles en cliquant sur mon compte BNF.

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Portrait de Gabrielle Soumet. Lithographie de Thierry frères, s.d. (A.D. 11, 2 Fi 510)

Je suis née le 17 mars 1812 à Paris. Je m'appelle Louise Gabrielle Soumet, fille illégitime d'Alexandre Soumet et de Madame Blondel de la Rougerie, déjà mariée. Mon père m'élève seul. Et ce n'est pas facile car c'est un poète et dramaturge de renom, originaire de Castelnaudary. Alors que je suis toute jeune, il publie, en 1814, La Pauvre Fille. Ce poème le rend immédiatement célèbre par son caractère touchant : « Oh ! pourquoi n'ai-je pas de mère ? ». Les vingt premières années de ma vie sont merveilleuses. Mon père prend soin de moi et m'introduit dans ses cercles d'artistes. Le 16 août 1834, j'épouse, à Sèvres, Gaspard Augustin Beuvain d'Altenheim, alors étudiant, plus tard inspecteur général de l'Éducation nationale. Le 24 juillet 1836, je mets au monde notre petite Alexandrine Marie Anne. Cette naissance marque quelquepart le début de ma carrière littéraire. La même année, je publie un recueil de poèmes intitulé Les Filiales. J'y ai reproduit le fameux poème de mon père La Pauvre Fille, publié deux ans après ma naissance. Tu veux lire ce poème dans son intégralité, clique ici: En 1838, j'écris Les nouvelles filiales mais je signe de mon nom Gabrielle Altenheim. Puis, pendant plus d'une dizaine d'années, la carrière de mon époux m'amène à déménager à plusieurs reprises. Mon père m'accompagne et vient faire de longs séjours à mes côtés. Avant sa mort, en 1845, nous signons conjointement les pièces Le Gladiateur et Le Chêne du roi représentées en 1841 et Jeanne Grey, en 1844. Plus tard, je m'engage dans la cause féministe et publie dans le journal La voix des femmes, où je signe avec les initiales G.S. Cette signature m'attire la critique de vouloir usurper la notoriété de George Sand qui a pourtant toujours refusé de s'engager dans la cause féministe. Je m'éteins en 1886, à Paris, après une longue carrière.

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Gisant gothique d'Ermessende de Carcassonne, comtesse de Barcelone, dans la cathédrale de Gérone. (A.D. 11, 3 Fi 1776)

Bien vaigniez sur ma page ! Je suis Ermessende de Carcassonne, fille du comte de Carcassonne, Roger dit le Vieux, et d’Azalaïs. Je suis née autour de l'année 975. J'ai trois frères cadets : Raymond Roger, Bernard Roger qui devient le premier comte de Foix et Pierre Roger qui devient évêque de Gérone. Je deviens comtesse de Barcelone après mes épousailles avec Ramon Borrell. J'apparais pour la premières fois dans les textes aux côtés de mon mari en janvier 993. J'ai un droit de regard sur toutes les affaires politiques. En 1016, je suis à la tête de l'ost avec Ramon pour guerroyer à Cordoue. A la mort de mon époux, en 1017, j'exerce la régence pour mon fillot Berenger Ramon Ier qui n'a que douze ans. Je préside les plaids, rends la justice et reçois les serments de fidélité. En 1021, Berenguer Ramon est majeur. Il veut prendre la suite de son père et devenir comte à part entière. Il m'a courroucé le petiot ! Après tout ce que j'avais fait pour ma géniture ! Le conflit est de courte durée et nous nous réconcilions en 1023. Je quitte la cour de Barcelone pour celle de Gérone où je possède encore l’autorité de comte. En 1035, Berenger Ramon Ier meurt. La malaventure ! Mon petit-fillot Ramon Berenger Ier est mineur. Sa belle-mère me fait mander pour assurer la régence. Une fois de plus, j'exerce le pouvoir comtal. Mais voilà que le petit-fillot, comme son père, une fois majeur et marié, veut me chasser, en 1041. Une nouvelle querelle s'en suit. Le conflit ne s'achève qu'en 1057. Je me retire du pouvoir et prête serment de fidélité à Ramon Berenger Ier. Je meurs l'année suivante à Sant-Quirze-de-Besora et suis enterrée dans la cathédrale de Gérone.

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Emilie.Defolie@ac-montpellier.fr service.educatif@aude.fr

Bravo, tu connais maintenant les profils tweeter de dix figures féminines audoises. Teste tes connaissances en réalisant ce quiz.

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