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édition2024

à LADéCOUVERTEDES MéTIERS D'ART

Le programme Á la découverte des métiers d’art (ADMA) invite à la découverte des arts décoratifs et des métiers d’art. Il s’adresse aux collégiens (classes de 4ème et 3ème) et se développe en trois étapes : 1. Parcours dans les collections La présentation d’une sélection d’objets des collections du musée des Arts décoratifs et des établissements culturels partenaires du projet permet d'observer des matières (bois, céramique, métal, textile…) et de découvrir des métiers (ébéniste, céramiste, graveur, plumassier…). 2. Rencontre avec un artisan Une démonstration des gestes pratiqués dans l’atelier accompagnée d’un échange avec un professionnel conduit à distinguer des savoir-faire et à identifier des compétences (précision, patience, passion…) propres à l’exercice des métiers d’art. 3. Présentation des formations Prendre connaissance de lycées professionnels, d’écoles, de centres de formation aux métiers d’art permet de se projeter dans un parcours d’orientation professionnelle.

Á la découverte des métiers d’artPrésentation vidéo

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Espace équipes éducatives

En partenariat avec

Ce programme est proposé au musée des Arts décoratifs avec le soutien de :

Avec la contribution de

La plateforme ADMA a été conçue comme un outil de médiation à destination des élèves et des équipes éducatives. Avec la mention « En savoir plus », vous avez la possibilité d’accéder à des contenus plus développés. Des cartels d’œuvres et des dossiers thématiques vous sont régulièrement proposés pour enrichir les connaissances partagées. Les mots soulignés renvoient à un glossaire spécifiquement orienté sur les arts décoratifs et la description des œuvres présentées. « Le petit quizz » autour des matières offre une dimension plus ludique à ces découvertes. A utiliser en classe ou en autonomie, il invite à associer une œuvre à son matériau de fabrication ou de décoration. Pour compléter ce dispositif, une « activité plastique à réaliser en classe » vous est également proposée. Elle s’appuie sur les collections du musée des Arts décoratifs et permet l’utilisation de sa base de données en ligne.

Développer un projet annuel

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Musée desArts Décoratifs

INSTITUT POUR LES SAVOIR-FAIRE FRANCAIS

MONNAIE DE PARIS

SEVRES -MANUFACTURE ET MUSEES NATIONAUX

CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX

JARDIN DES METIERS D'ART ET DU DESIGN

opéra comique

Développer un projet autour des matières et des métiers d'art

L'éducation artistique et culturelle est inscrite comme une des cinq priorités de la loi du 8 juillet 2013 sur la refondation de l'école de la république. Elle introduit la notion de parcours culturel et artistique. Ce parcours "doit permettre aux enfants d'acquérir des savoirs artistiques et culturels, de pratiquer des arts, de découvrir des œuvres, des artistes, des monuments et des lieux à caractère artistique et culturel". Il joue un rôle décisif dans la lutte contre les inégalités, en favorisant un égal accès à l'art et à la culture de tous les jeunes, tout au long de leur scolarité, dans le respect de la liberté et des initiatives des acteurs concernés.

Contacts projets

Institutions culturellesInstitut pour les Savoir-Faire FrançaisBrune SCHLOSSER, chargée de projets culturels et patrimoniaux, référente jeunesse b.schlosser@institut-savoirfaire.frMusée des Arts décoratifsElen LOSSOUARN, projets et partenariats EACelen.lossouarn@madparis.frCentre des Monuments NationauxSophie ARPHAND, Direction du développement culturel et des publicssophie.arphand@monuments-nationaux.frMonnaie de ParisBibiane de PAMPELONNE, chargée de l'action culturellebibiane.de-pampelonne@monnaiedeparis.fr

Délégations académiques à l'éducation artistique et à l'action culturelleAcadémie de ParisOlivia DEROINT, déléguée académique aux arts et à la cultureolivia.deroint@ac-paris.fr Académie de CréteilSylvain BORY, conseiller Arts plastiques, design, photographiesylvain.bory@ac-creteil.frAcadémie de VersaillesNadège CARNELOS, conseillère Arts plastiques, design, photographienadege.carnelos@ac-versailles.fr

Découvrir des projets déjà menés

Sèvres, Manufacture et Musées nationauxAlexandra BRONDEX, développement des publicsalexandra.brondex@sevresciteceramique.frOpéra ComiqueLucie MARTINEZ, Chargée de la médiation culturellelucie.martinez@opera-comique.comLe Jardin des métiers d'Art et du DesignClara CHEVRIER, Responsable de la programmation, de la médiation et des publicsclara.chevrier@groupe-sos.orgLe 19MPatience PETSHIpatience.petshi@le19m.fr

Dans le cadre d’un PACTE élaboré en partenariat avec le Collège Eugénie Cotton d’Argenteuil et la DAAC de Versailles, le Musée des Arts Décoratifs a développé pour des classes de 4ème un projet sur le thème des métiers d’art et du spectacle. En s’inspirant des collections du musée mais aussi des ressources de la bibliothèque, les élèves se sont essayés au métier de costumier. De la documentation à la recherche et de l’expérimentation à la réalisation, les élèves ont fabriqué des coiffes de papier à porter.

METIERS D’ART ET DU SPECTACLE

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1. documentation Photo Lucy Winkelmann MAD Paris

2. inspiration Photo Lucy Winkelmann MAD Paris

3. recherches Photo Lucy Winkelmann MAD Paris

4. forme Photo Lucy Winkelmann MAD Paris

5. architecture Photo Lucy Winkelmann MAD Paris

6. réalisation Photo Lucy Winkelmann MAD Paris

7. réalisation sur silhouette Photo Lucy Winkelmann MAD Paris

INSTITUT pour les savoir-faire français

L’Institut pour les Savoir-Faire Français est une association reconnue d’utilité publique et d'intérêt général, au service du secteur des métiers d’art et du patrimoine vivant. Depuis sa création en 1889, l’Institut porte la vision des métiers d’art et du patrimoine vivant ancrés dansleur temps, source de développement économique local et international, d’emplois qualifiés et d’innovation. Ses actions s’orientent autour de trois grandes missions : faire rayonner, faire perdurer et faire grandir les savoir-faired’excellence.Consulter le site internet pour retrouver toutes les informations relatives à l'Institut National des Métiers d'Art :

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www.institut-savoirfaire.fr

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Découvrir les 281 métiers d'art

Trouver une formation

Bandes dessinées participatives

Journées Européennes des Métiers d'ArtPublic scolaire

LEXIQUE BMA : brevet des métiers d’art. BM : brevet de maîtrise, formation continue. BP : brevet professionnel. BTM : brevet technique des métiers. BTMS : brevet technique des métiers supérieur. CAP : certificat d’aptitude professionnelle. DMA : diplôme des métiers d’art. DNMADE : diplôme national des métiers d’art et du design DNAP : diplôme national d’arts plastiques. DNAT : diplôme national d’arts et techniques. DNSEP : diplôme national supérieur d’expression plastique. DSAA : diplôme supérieur d’arts appliqués. ESAA : Boulle, Estienne, Duperré, Olivier de Serres, etc. Manaa 1 an : Mise à niveau arts appliqués, une année pour les élèves qui ne viennent pas d’un BMA ou d’un Bac STD2AMC : Mention complémentaire, une année de spécialisation.STD2A : sciences et technologies du design et des arts appliqués.

Formation Initiale aux métiers d’art

Accéder à l'annuaire des centre de formation de l'INMA

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Dessinez votre propre bande dessinée sur les métiers d'art

Racontez votre propre «Histoire de la création d'un objet métiers d'art» !Après avoir suivi l'un des parcours proposés (verre, bois, textile, céramique ou métal), téléchargez et imprimez une planche ci-après pour réaliser votre propre bande dessinée en vous inspirant des cases pré-remplies.Commencez par écrire le titre de votre histoire en haut de la planche.Ensuite, choisissez vos outils d’écriture et de dessin (stylos, crayons, feutres, pinceaux et encres…) et complétez les cases en dessinant des objets, outils, personnages et en complétant les bulles de discussion.Vous pouvez nous renvoyer votre/vos planche/s par mail à gille@inma-france.org ou par courrier : Stéphanie GILLE, INMA, 14 rue du Mail 75002 PARIS. Nous nous ferons un plaisir de les publier sur les réseaux sociaux de l'INMA.

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Verre

Bois

Textile

Céramique

Métal

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MUSéE DES ARTS DéCORATIFS

Le musée des Arts décoratifs se situe dans le Palais du Louvre le long de la rue de Rivoli, entre les jardins des Tuileries et la place du Palais Royal. Les 6 000 objets présentés (meubles, objets de la table, mode, bijoux, jouets…) témoignent de la vie des hommes et des savoir-faire de leur temps depuis le Moyen Âge et jusqu’à nos jours. Si les formes et les lignes de ces objets nous transmettent le goût, la mode propre à chaque époque, les matières et les techniques nous révèlent l’excellence des gestes de leurs créateurs, artisans et artistes qui aujourd’hui encore défendent l’art de vivre à la française.Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h. Il est gratuit jusqu’à l’âge de 26 ans. Toutes les informations (parcours virtuels, base de données, dossiers thématiques, programme des activités, propositions d’ateliers…) sont à retrouver sur le site du musée :

CéRAMIQUE

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BOIS

VERRE

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Le musée des Arts décoratifs en 9 objets

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CUIR

TEXTILE

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Le musée des Arts décoratifs se situe dans le Palais du Louvre le long de la rue de Rivoli, entre les jardins des Tuileries et la place du Palais Royal. Les 6 000 objets présentés (meubles, objets de la table, mode, bijoux, jouets…) témoignent de la vie des hommes et des savoir-faire de leur temps depuis le Moyen Âge et jusqu’à nos jours. Si les formes et les lignes de ces objets nous transmettent le goût, la mode propre à chaque époque, les matières et les techniques nous révèlent l’excellence des gestes de leurs créateurs, artisans et artistes qui aujourd’hui encore défendent l’art de vivre à la française.Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h. Il est gratuit jusqu’à l’âge de 26 ans. Toutes les informations (parcours virtuels, base de données, dossiers thématiques, programme des activités, propositions d’ateliers…) sont à retrouver sur le site du musée :

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Le musée des Arts décoratifs se situe dans le Palais du Louvre le long de la rue de Rivoli, entre les jardins des Tuileries et la place du Palais Royal. Les 6 000 objets présentés (meubles, objets de la table, mode, bijoux, jouets…) témoignent de la vie des hommes et des savoir-faire de leur temps depuis le Moyen Âge et jusqu’à nos jours. Si les formes et les lignes de ces objets nous transmettent le goût, la mode propre à chaque époque, les matières et les techniques nous révèlent l’excellence des gestes de leurs créateurs, artisans et artistes qui aujourd’hui encore défendent l’art de vivre à la française.Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h. Il est gratuit jusqu’à l’âge de 26 ans. Toutes les informations (parcours virtuels, base de données, dossiers thématiques, programme des activités, propositions d’ateliers…) sont à retrouver sur le site du musée :

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Le musée des Arts décoratifs se situe dans le Palais du Louvre le long de la rue de Rivoli, entre les jardins des Tuileries et la place du Palais Royal. Les 6 000 objets présentés (meubles, objets de la table, mode, bijoux, jouets…) témoignent de la vie des hommes et des savoir-faire de leur temps depuis le Moyen Âge et jusqu’à nos jours. Si les formes et les lignes de ces objets nous transmettent le goût, la mode propre à chaque époque, les matières et les techniques nous révèlent l’excellence des gestes de leurs créateurs, artisans et artistes qui aujourd’hui encore défendent l’art de vivre à la française.Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h. Il est gratuit jusqu’à l’âge de 26 ans. Toutes les informations (parcours virtuels, base de données, dossiers thématiques, programme des activités, propositions d’ateliers…) sont à retrouver sur le site du musée :

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Le musée des Arts décoratifs se situe dans le Palais du Louvre le long de la rue de Rivoli, entre les jardins des Tuileries et la place du Palais Royal. Les 6 000 objets présentés (meubles, objets de la table, mode, bijoux, jouets…) témoignent de la vie des hommes et des savoir-faire de leur temps depuis le Moyen Âge et jusqu’à nos jours. Si les formes et les lignes de ces objets nous transmettent le goût, la mode propre à chaque époque, les matières et les techniques nous révèlent l’excellence des gestes de leurs créateurs, artisans et artistes qui aujourd’hui encore défendent l’art de vivre à la française.Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h. Il est gratuit jusqu’à l’âge de 26 ans. Toutes les informations (parcours virtuels, base de données, dossiers thématiques, programme des activités, propositions d’ateliers…) sont à retrouver sur le site du musée :

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Le musée des Arts décoratifs se situe dans le Palais du Louvre le long de la rue de Rivoli, entre les jardins des Tuileries et la place du Palais Royal. Les 6 000 objets présentés (meubles, objets de la table, mode, bijoux, jouets…) témoignent de la vie des hommes et des savoir-faire de leur temps depuis le Moyen Âge et jusqu’à nos jours. Si les formes et les lignes de ces objets nous transmettent le goût, la mode propre à chaque époque, les matières et les techniques nous révèlent l’excellence des gestes de leurs créateurs, artisans et artistes qui aujourd’hui encore défendent l’art de vivre à la française.Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h. Il est gratuit jusqu’à l’âge de 26 ans. Toutes les informations (parcours virtuels, base de données, dossiers thématiques, programme des activités, propositions d’ateliers…) sont à retrouver sur le site du musée :

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Une saucière en porcelaine au 18e siècle / Arts décoratifs

Un coffre en bois au Moyen Âge / Arts décoratifs

Un papier peint au 19e siècle / Arts graphiques

Une poupée en bois et tissu au 19e siècle / Jouet

Un lustre en verre à l’Art nouveau / Arts décoratifs

Une broche en pierres précieuses à l’Art déco / Bijou

Une affiche publicitaire au 20e siècle / Publicité et design graphique

Un siège en rotin au 20e siècle / Arts décoratifs

Une chaussure à plume au 21e siècle / Mode et textile

9 objets pour découvrir la diversité des sujets, des matières et des époques des collections du musée des Arts décoratifs.

Papier peint « Jardin d’hiver » Manufacture Jules Desfossé (1851-1947)Édouard Müller (1823-1876), dessinateurFrance, 1853Papier continu, fond brossé à la main, impression à la planche de boisInv. 48783

Poupée Allemagne vers 1820 Bois peint et verni, vêtements en soie Inv. 15917

Lustre à douze lumières Émile Gallé (1846-1904)Nancy, vers 1904Verre soufflé, doublé, gravé à l’acide, monture en fer forgéInv. 41826

Bandeau publicitaire « Sans hésiter le rouge baiser » René Gruau, dessinateur France, 1949 Papier, offset couleur RI 2007.211

Fauteuil Soleil Janine AbrahamDirk Jan RolFrance, 1958Édition RougierRotinInv. 2010.119.1

Sandale "Sandal Zizi" Roger Vivier, 2008, collection automne-hiver (prêt à porter) Bruno Frisoni, créateur, Lemarié, plumassier, Eric-Charles-Donatien, plumassier Satin noir, boucles strassées, talon en résine noire, semelle de propreté en peau dorée, médaillon en strass et plumules Inv. 2018.49.2.1-2

Coffre à pentures France fin du 13e siècle Chêne, fer forgé Inv. PE 982

Saucière Jean-Claude Duplessis, modeleur, Vincennes vers 1756 Manufacture de Vincennes, fabricant, vers 1756 Porcelaine tendre, pièce moulée à décor peint et rehauts d'or Inv. 24047

Broche René-Charles Massé, dessinateur Louis Boucheron, bijoutier, joaillier Paris, 1925 Or gris, platine, corail, onyx, diamant taille rose. Inv. 25026

Sèvres - manufacture et musée nationaux

Sèvres réunit la Manufacture de porcelaine de Sèvres, en activité depuis le 18e siècle, et le Musée national de céramique créé au siècle suivant par Alexandre Brongniart. La Manufacture est un foyer unique de création de formes et de couleurs où les savoir-faire d’excellence se transmettent de génération en génération. Sous l’impulsion des artistes invités y naissent les œuvres d’art en porcelaine les plus audacieuses. Le Musée représente une source inépuisable d’inspiration, pour les artisans de la Manufacture, les créateurs et les collectionneurs. Il présente des céramiques du monde entier et de toutes les époques. Le Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 13h et de 14h à 18h. La Manufacture est accessible en visite guidée pour les groupes sur réservation. Consulter le site internet pour retrouver toutes les informations relatives à Sèvres – Manufacture et Musée nationaux :

www.sevresciteceramique.fr

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Sèvres - manufacture et musée nationaux

Sèvres réunit la Manufacture de porcelaine de Sèvres, en activité depuis le 18e siècle, et le Musée national de céramique créé au siècle suivant par Alexandre Brongniart. La Manufacture est un foyer unique de création de formes et de couleurs où les savoir-faire d’excellence se transmettent de génération en génération. Sous l’impulsion des artistes invités y naissent les œuvres d’art en porcelaine les plus audacieuses. Le Musée représente une source inépuisable d’inspiration, pour les artisans de la Manufacture, les créateurs et les collectionneurs. Il présente des céramiques du monde entier et de toutes les époques. Le Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 13h et de 14h à 18h. La Manufacture est accessible en visite guidée pour les groupes sur réservation. Consulter le site internet pour retrouver toutes les informations relatives à Sèvres – Manufacture et Musée nationaux :

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Monnaie de paris

Héritière du droit régalien de battre monnaie, la Monnaie de Paris est la plus ancienne institution française et la dernière manufacture en activité au cœur de Paris. Située sur le quai de Conti, 300 000 objets d’art sortent chaque année de ses ateliers : fontes d’art, monnaies de collection, décorations officielles, médailles ou encore bijoux. Le musée de l’institution est situé au cœur de l’usine et propose une expérience inédite associant collections patrimoniales et savoir-faire techniques, notamment grâce à des vues sur les ateliers. Les gestes traditionnels des artisans dialoguent avec les collections patrimoniales exposées.Le site de la Monnaie de Paris est ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h. Visites guidées pour les groupes sur réservation. Gratuité pour les moins de 26 ans et les enseignants sur présentation du Pass Education. Informations et contenus numériques disponibles sur le site internet. :

MéTAL

www.monnaiedeparis.fr

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Monnaie de paris

Héritière du droit régalien de battre monnaie, la Monnaie de Paris est la plus ancienne institution française et la dernière manufacture en activité au cœur de Paris. Située sur le quai de Conti, 300 000 objets d’art sortent chaque année de ses ateliers : fontes d’art, monnaies de collection, décorations officielles, médailles ou encore bijoux. Le musée de l’institution est situé au cœur de l’usine et propose une expérience inédite associant collections patrimoniales et savoir-faire techniques, notamment grâce à des vues sur les ateliers. Les gestes traditionnels des artisans dialoguent avec les collections patrimoniales exposées.Le site de la Monnaie de Paris est ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h. Visites guidées pour les groupes sur réservation. Gratuité pour les moins de 26 ans et les enseignants sur présentation du Pass Education. Informations et contenus numériques disponibles sur le site internet. :

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La Sainte-Chapelle sur l’île de la Cité

Situé sur l’île de la Cité, dans l’enceinte de l’ancien palais royal, la Sainte-Chapelle, appartient au patrimoine monumental parisien. Elle est construite au XIIIème siècle par Louis IX pour recevoir les reliques de la Passion. Son programme architectural et sa décoration intérieur en font une pièce d’orfèvrerie exceptionnelle, qui exalte la monarchie capétienne et le royaume de France. Au XIXème siècle, l’ancienne chapelle palatine devient un laboratoire pour la restauration des monuments historiques. Elle est aujourd’hui un monument national, géré par le Centre des Monuments Nationaux, enserré dans les bâtiments du palais de Justice. Les élèves pourront découvrir un monument majeur de l’art gothique, avec ses verrières élancées (dont 70% sont d’origine, les autres datant de la restauration du XIXème siècle), et réfléchir à la question de la restauration patrimoniale avec la rencontre d’un tailleur de pierres travaillant sur le chantier actuel de restauration de la Sainte-Chapelle. La Sainte-Chapelle est ouverte tous les jours de 9h à 17h 10 boulevard du Palais, 75001 Paris Gratuit pour les moins de 26 ans Toutes les informations concernant la venue dans notre monument et nos visites sur le site :

www.sainte-chapelle.fr

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La Sainte-Chapelle sur l’île de la Cité

Situé sur l’île de la Cité, dans l’enceinte de l’ancien palais royal, la Sainte-Chapelle, appartient au patrimoine monumental parisien. Elle est construite au XIIIème siècle par Louis IX pour recevoir les reliques de la Passion. Son programme architectural et sa décoration intérieur en font une pièce d’orfèvrerie exceptionnelle, qui exalte la monarchie capétienne et le royaume de France. Au XIXème siècle, l’ancienne chapelle palatine devient un laboratoire pour la restauration des monuments historiques. Elle est aujourd’hui un monument national, géré par le Centre des Monuments Nationaux, enserré dans les bâtiments du palais de Justice. Les élèves pourront découvrir un monument majeur de l’art gothique, avec ses verrières élancées (dont 70% sont d’origine, les autres datant de la restauration du XIXème siècle), et réfléchir à la question de la restauration patrimoniale avec la rencontre d’un tailleur de pierres travaillant sur le chantier actuel de restauration de la Sainte-Chapelle. La Sainte-Chapelle est ouverte tous les jours de 9h à 17h 10 boulevard du Palais, 75001 Paris Gratuit pour les moins de 26 ans Toutes les informations concernant la venue dans notre monument et nos visites sur le site :

www.sainte-chapelle.fr

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Château de vincennes

Symbole de l'État moderne, le Château de Vincennes affirme le pouvoir royal : il protège la capitale mais garantit aussi les rois contre ses soulèvements. Il est le cœur de la monarchie française jusqu'en 1682, quand Louis XIV lui préfère Versailles. Le donjon sert de prison dès le XVIe siècle et jusqu'au XIXe siècle : Fouquet, le marquis de Sade ou Mirabeau y sont détenus. Transformé en caserne et en arsenal par Napoléon Ier, la forteresse protège Paris lors des invasions du XIXe siècle. Restauré après les graves dommages subis au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Château de Vincennes est ouvert à la visite par le Centre des Monuments Nationaux (CMN) et abrite notamment le Service Historique de la Défense (SHD).Informations et contenus numériques disponibles sur le site internet :

www.chateau-de-vincennes.fr

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Symbole de l'État moderne, le Château de Vincennes affirme le pouvoir royal : il protège la capitale mais garantit aussi les rois contre ses soulèvements. Il est le cœur de la monarchie française jusqu'en 1682, quand Louis XIV lui préfère Versailles. Le donjon sert de prison dès le XVIe siècle et jusqu'au XIXe siècle : Fouquet, le marquis de Sade ou Mirabeau y sont détenus. Transformé en caserne et en arsenal par Napoléon Ier, la forteresse protège Paris lors des invasions du XIXe siècle. Restauré après les graves dommages subis au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Château de Vincennes est ouvert à la visite par le Centre des Monuments Nationaux (CMN) et abrite notamment le Service Historique de la Défense (SHD).Informations et contenus numériques disponibles sur le site internet :

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PIERRE

hôtel de la marine

Monument emblématique de la place de la Concorde, l’Hôtel de la Marine est édifié au XVIIIème siècle sous la direction d’Ange-Jacques Gabriel, premier architecte de Louis XV. Il abrita jusqu’en 1798 le Garde-meuble de la Couronne, administration prestigieuse en charge du mobilier des résidences royales. Après la Révolution française, il restera pendant plus de 200 ans le siège du ministère de la Marine. Après une importante campagne de restauration menée par le Centre des monuments nationaux depuis 2015, l’Hôtel de la Marine est désormais ouvert à tous. La découverte des appartements des Intendants du Garde-meuble de la Couronne, avec ses décors d’origine et meublés d’après les inventaires d’époque, est proposée en immersion à travers différents parcours sonores. Les visiteurs sont également invités à parcourir les fastueux salons d’apparat du XIXème siècle puis à contempler l’une des plus belles vues de Paris depuis la loggia. L’Hôtel de la Marine accueille également la prestigieuse collection Al Thani, réunissant des pièces exceptionnelles issues de différentes civilisations.Pour toute information, rendez-vous sur

www.hoteldelamarine.paris

Les institutions culturelles

Les parcours par matériau

MéTAL

TEXTILE

hôtel de la marine

Monument emblématique de la place de la Concorde, l’Hôtel de la Marine est édifié au XVIIIème siècle sous la direction d’Ange-Jacques Gabriel, premier architecte de Louis XV. Il abrita jusqu’en 1798 le Garde-meuble de la Couronne, administration prestigieuse en charge du mobilier des résidences royales. Après la Révolution française, il restera pendant plus de 200 ans le siège du ministère de la Marine. Après une importante campagne de restauration menée par le Centre des monuments nationaux depuis 2015, l’Hôtel de la Marine est désormais ouvert à tous. La découverte des appartements des Intendants du Garde-meuble de la Couronne, avec ses décors d’origine et meublés d’après les inventaires d’époque, est proposée en immersion à travers différents parcours sonores. Les visiteurs sont également invités à parcourir les fastueux salons d’apparat du XIXème siècle puis à contempler l’une des plus belles vues de Paris depuis la loggia. L’Hôtel de la Marine accueille également la prestigieuse collection Al Thani, réunissant des pièces exceptionnelles issues de différentes civilisations.Pour toute information, rendez-vous sur

www.hoteldelamarine.paris

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TEXTILE

MéTAL

hôtel de la marine

Monument emblématique de la place de la Concorde, l’Hôtel de la Marine est édifié au XVIIIème siècle sous la direction d’Ange-Jacques Gabriel, premier architecte de Louis XV. Il abrita jusqu’en 1798 le Garde-meuble de la Couronne, administration prestigieuse en charge du mobilier des résidences royales. Après la Révolution française, il restera pendant plus de 200 ans le siège du ministère de la Marine. Après une importante campagne de restauration menée par le Centre des monuments nationaux depuis 2015, l’Hôtel de la Marine est désormais ouvert à tous. La découverte des appartements des Intendants du Garde-meuble de la Couronne, avec ses décors d’origine et meublés d’après les inventaires d’époque, est proposée en immersion à travers différents parcours sonores. Les visiteurs sont également invités à parcourir les fastueux salons d’apparat du XIXème siècle puis à contempler l’une des plus belles vues de Paris depuis la loggia. L’Hôtel de la Marine accueille également la prestigieuse collection Al Thani, réunissant des pièces exceptionnelles issues de différentes civilisations.Pour toute information, rendez-vous sur

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TEXTILE

MéTAL

DOMAINE NATIONAL DE SAINT-CLOUD

Qualifié par Saint-Simon de «maison de délices», le domaine national de Saint-Cloud, charme, depuis quatre siècles, les visiteurs par la beauté de son site de 460 hectares dominant la Seine et Paris, l’art de ses jardins, la majesté de ses perspectives tracées au XVIIe siècle par Le Nôtre et la féerie de ses jeux d’eau. Depuis la destruction du château lors de la guerre de 1870, bosquets, parterres et fontaines conservent le souvenir de cette résidence princière, royale puis impériale, des fêtes et des réceptions somptueuses qu’elle abrita. Le site demeure un témoin privilégié de l’art et de l’histoire des jardins. Il conjugue harmonieusement patrimoine artistique et espaces naturels.Pour toute information, rendez-vous sur

www.domaine-saint-cloud.fr

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JARDIN

DOMAINE NATIONAL DE SAINT-CLOUD

Qualifié par Saint-Simon de «maison de délices», le domaine national de Saint-Cloud, charme, depuis quatre siècles, les visiteurs par la beauté de son site de 460 hectares dominant la Seine et Paris, l’art de ses jardins, la majesté de ses perspectives tracées au XVIIe siècle par Le Nôtre et la féerie de ses jeux d’eau. Depuis la destruction du château lors de la guerre de 1870, bosquets, parterres et fontaines conservent le souvenir de cette résidence princière, royale puis impériale, des fêtes et des réceptions somptueuses qu’elle abrita. Le site demeure un témoin privilégié de l’art et de l’histoire des jardins. Il conjugue harmonieusement patrimoine artistique et espaces naturels.Pour toute information, rendez-vous sur

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JARDIN

CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX

Premier opérateur public, culturel et touristique national avec près de 10 millions de visiteurs par an, le Centre des monuments nationaux conserve et ouvre à la visite 100 monuments historiques nationaux d’exception, propriétés de l’Etat, ainsi que leurs parcs et jardins. Ils illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français. S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour tous les publics. Le CMN repose à plus de 85 % sur ses ressources propres. Son fonctionnement fondé sur un système de péréquation permet la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau. Après la restauration et l’ouverture de l’Hôtel de la Marine au mois de juin 2021, le CMN restaure le château de Villers-Cotterêts pour y ouvrir la Cité internationale de la langue française en 2022. Enfin, le CMN s’affirme comme un acteur important dans le numérique avec l’Incubateur du patrimoine lancé en 2018. Pour toute information, rendez-vous sur

www.monuments-nationaux.fr

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CHATEAU DE VINCENNES

Les parcours par matériau

DOMAINE NATIONAL DE SAINT-CLOUD

LA SAINTE-CHAPELLE SUR L’ÎLE DE LA CITÉ

HôTEL DE LA MARINE

JARDIN DES MéTIERS D'ART ET DU DESIGN

Depuis septembre 2022, le JAD, Jardin des métiers d’Art et du Design offre aux professionnels un lieu unique de création et d’émulation, dans les bâtiments classés Monument historique de l’ancienne école nationale de céramique de Sèvres. Une vingtaine d’ateliers, un lieu d’exposition ainsi que des espaces collectifs de travail et d’échanges forment le creuset propice à la création en collaboration, à l’innovation, à la transmission et à la promotion des savoir-faire.Au service d’un projet collectif, le JAD se veut le lieu de l’ouverture, témoin du croisement entre les métiers, les publics et les institutions d’art et de culture du territoire. Il offre un espace de découvertes, d’inspirations et de partage, au cœur de la Vallée de la Culture des Hauts-de-Seine. Pour toute information, rendez-vous sur

le-jad.fr

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DESIGN et métiers d'art

JARDIN DES MéTIERS D'ART ET DU DESIGN

Depuis septembre 2022, le JAD, Jardin des métiers d’Art et du Design offre aux professionnels un lieu unique de création et d’émulation, dans les bâtiments classés Monument historique de l’ancienne école nationale de céramique de Sèvres. Une vingtaine d’ateliers, un lieu d’exposition ainsi que des espaces collectifs de travail et d’échanges forment le creuset propice à la création en collaboration, à l’innovation, à la transmission et à la promotion des savoir-faire.Au service d’un projet collectif, le JAD se veut le lieu de l’ouverture, témoin du croisement entre les métiers, les publics et les institutions d’art et de culture du territoire. Il offre un espace de découvertes, d’inspirations et de partage, au cœur de la Vallée de la Culture des Hauts-de-Seine. Pour toute information, rendez-vous sur

le-jad.fr

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DESIGNET Métiers d'art

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OPéra Comique

Niché sur une petite place préservée du tumulte du boulevard des Italiens, l’Opéra-Comique est l'un des secrets les mieux gardés de Paris. Créé sous le règne de Louis XIV, c'est pourtant l'une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. En 2005, il devient l'un des 6 théâtres nationaux et en 2015, il célèbre ses 300 ans !On désigne par opéra-comique un genre de spectacle musical particulier. « Comique » ne signifie pas que le rire est obligatoire ni même fréquent mais que les airs chantés se mêlent au théâtre parlé. L’opéra-comique se différencie donc de l’opéra, entièrement chanté.Pour toute information, rendez-vous sur

www.opera-comique.com

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SPECTACLE

OPéra Comique

Niché sur une petite place préservée du tumulte du boulevard des Italiens, l’Opéra-Comique est l'un des secrets les mieux gardés de Paris. Créé sous le règne de Louis XIV, c'est pourtant l'une des plus anciennes institutions théâtrales et musicales de France avec l’Opéra de Paris et la Comédie-Française. En 2005, il devient l'un des 6 théâtres nationaux et en 2015, il célèbre ses 300 ans !On désigne par opéra-comique un genre de spectacle musical particulier. « Comique » ne signifie pas que le rire est obligatoire ni même fréquent mais que les airs chantés se mêlent au théâtre parlé. L’opéra-comique se différencie donc de l’opéra, entièrement chanté.Pour toute information, rendez-vous sur

www.opera-comique.com

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SPECTACLE

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BOIS

CéRAMIQUE

MéTAL

Les parcours par matériau

VERRE

MODE

Le petit Quizz

PAPIER

CUIR

PIERRE

TEXTILE

JARDIN

PARFUM

LAQUE

DESIGN et métiers d'art

SPECTACLE

Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

Parcours dans les collections

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Les parcours par matériau

SPECTACLE

LE spectacleEN 5 œuvres

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Parcours dans les collections

opéra comique

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2. Salle Favart

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4. Transmission

5. Ateliers de costumes et perruques

On désigne par opéra-comique un genre de spectacle musical particulier. « Comique » ne signifie pas que le rire est obligatoire ni même fréquent mais que les airs chantés se mêlent au théâtre parlé. L’opéra-comique se différencie donc de l’opéra, entièrement chanté.

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1. Carmen et Manon

3. Les amours de Bastien et Bastienne

Carmen et Manon Crédit S.Brion

Salle Favart Crédit S.Brion

Les amours de Bastien et Bastiennepar Carle Vanloo 1754 Crédit BnF

Transmission La Maitrise de l'Opéra Comique Crédit Quentin Croisard

Les ateliers de costumes et perruques

1. carmen et Manon

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Le lieu est symbolique : c’est ici que sont créées des œuvres internationalement connues comme La Damnation de Faust de Berlioz, Lakmé de Delibes, Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach, Pelléas et Mélisande de Debussy, L’Heure espagnole de Ravel… mais surtout Carmen de Bizet et Manon de Massenet. Ce sont les statues de ces deux héroïnes rebelles qui accueillent encore aujourd’hui les spectatrices et les spectateurs dans le grand hall du théâtre.

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Carmen et Manon Crédit S.Brion

2. salle favart

Après deux incendies, l'Opéra Comique est reconstruit en 1898 près des grands boulevards, sur le terrain offert par le Duc de Choiseul. Suite à cette reconstruction, la Salle Favart est considérée comme à la pointe de la modernité puisqu'elle est alors le premier théâtre d'Europe à fonctionner intégralement à l'électricité. Depuis 1977, le théâtre est classé au titre des monuments historiques.

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Salle Favart Crédit S.Brion

3. Les amours de Bastien et Bastienne

Parmi les dizaines de milliers d’artistes et de collaborateurs au service de l’Opéra-Comique, difficile d’échapper aux Favart : Marie-Justine et Charles Simon. Elle chanteuse, excellente comédienne et surtout la première à se couvrir d’un costume réaliste, en lien avec son personnage.

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Les amours de Bastien et Bastiennepar Carle Vanloo 1754 Crédit BnF

4. Transmission

Créée en 2016, la Maîtrise Populaire de l'Opéra-Comique est une troupe réunissant des jeunes de 8 à 25 ans formés selon une approche pluridisciplinaire aux arts de la scène, tout au long de leur scolarité, du CM1 à l’Université. Né d’une réflexion sur l’innovation pédagogique et les méthodes actives d’apprentissage, comme la méthode Dalcroze, permettant d’adapter les apprentissages à un large public, ce cursus, créé par Sarah Koné, est à la fois un projet d’enseignement artistique d’excellence, un projet éducatif et un projet social.

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En 2023, l’Opéra-Comique ouvre également son Académie. Destinée aux nouvelles générations d’interprètes, l’Académie de l'Opéra-Comique a vocation à promouvoir, auprès des jeunes talents, le genre opéra-comique et son art spécifique de l'interprétation au plus près des textes et du jeu scénique.

Transmission La Maitrise de l'Opéra Comique Crédit Quentin Croisard

5. Ateliers de costumes et perruques

Nos Ateliers Costumes et Perruques sont les endroits où la magie commence à opérer car c’est là que les créations artistiques prennent vie. Répartis sur trois étages et coordonnés par Alexandre Bodin, le chef du service couture, habillement et perruque-maquillage, nos ateliers sont des lieux pleins de vivacité ! Ensemble, couturiers et perruquiers travaillent en étroite collaboration avec les costumiers, les metteurs en scène et les membres de chaque future production pour créer un concept visuel cohérent avec le texte joué sur scène. En plus des costumes, les ateliers de l’Opéra-Comique fabriquent également des accessoires tels que des perruques, des chapeaux, des bijoux, des armes factices, des sacs, des chaussures spéciales, des objets de scène...

Ces éléments contribuent à l'authenticité des personnages et à l'immersion de nos publics dans l'univers du spectacle joué. Si le spectacle se déroule dans une période historique spécifique, nous pouvons créer des costumes d'époque en utilisant des motifs et des techniques de couture appropriées. Cela peut inclure des robes victoriennes, des costumes Renaissance, des tenues médiévales ou les extravagances les plus délirantes. Le mot d’ordre est : « tout est réalisable ! ».

Les institutions culturelles

Les parcours par matériau

Les ateliers de costumes et perruques

Costumier

Fabricant d’accessoires de spectacle

Perruquier-posticheur

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Découverte des savoir-faire

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LYCEE PAUL POIRET

  • DTMS
  • DNMADE Costumier

19 rue des Taillandiers 75011 Paris

établissement de formation partenaire

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Les parcours par matériau

LYCEE DES Métiers Jules Verne

LYCEE DES METIERS LA SOURCE

  • DTMS
  • DNMADE Spectacle

54 avenue de la Source94130 Nogent sur Marne

  • DTMS
  • DNMADE Spectacle

2 rue de la Constituante78500 Sartrouville

Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

Les 15 résidents

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DESIGNet Métiers d'art

Parcours dans les collections

JARDIN DES METIERS D'ART ET DU DESIGN

Les 15 résidents

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Martin BlanchardDesigner

Cédric BreisacherDesigner - Sculpteur sur bois

Carole CalvezDesigner olfactif - Nez

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Luce CouilletPlasticienne

Loann DjianDesigner Cuir

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Rose EkweDesigner textile - Tisserande

Marion GouezDesigner textile

Sofia Haccoun-ZakabloukowaSellier d'art

Tony JouanneauEnnoblisseur textile

Marie LevoyetHéliograveuse

Baptiste MeynielDesigner

Maxime PerrolleSculpteur sur bois

Albane SalmonEbéniste

Marta BakowskiDesigner Coloriste

Anne Agbadou-MassonCéramiste

Photos © B. Cruveiller / Fondation Thalie

Photos © Yanik Burkhard

Photos © Martin Blanchard

Photos © Paul Perret

Photos © Gilles Philippot

Photo © Fondation Banque Populaire

Photos © Matthieu Gauchet / ENSAAMA

Photos © Clara Chevrier

Photos © Léo Sexer

Photos © MOK

Photos © Lola Verstrepen

Photos © Edouard Elias

Photos © Tadzio

Photos © AlexGallosi

Photos © Laura Bonnefous

Anne AGBADOU MASSON est sculptrice céramiste. Travaillant sous le nom de Anneagma, son rapport à la terre, est très intime. En 2015, la rencontre avec cette matière la fascine : la terre est une matière qui n’a pas de forme et qui tire sa forme de notre action, de notre propre énergie et dont le feu assure une transformation radicale. Devenue langage, la terre lui est vitale. Ce rapport au toucher, au sensible, lui permet de revenir à l’essentiel, à « l’instinct oublié ». Son introspection qui l’oblige à travailler un pont entre Occident et Afrique subsaharienne, lui permet de s’intéresser à la mémoire génétique. Forte de son métissage, Anne crée des pièces uniques comme sorties des profondeurs ou des siècles passés, ces figures très dessinées, alliant un savoir-faire ancestral avec un point de vue contemporain, demandant une grande technicité, dégagent un ensemble puissant. Ces pièces nommées Objets Migrants semblent nous conter l’Histoire, comme pour nous rappeler de ne pas oublier.

Anne Agbadou-Masson, Céramiste

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©AAM

Installée au JAD depuis octobre 2022, Marta Bakowski est designer industriel et coloriste. Diplômée de la Saint Martin’s School puis du Royal College of Arts à Londres, elle part rejoindre la fraîcheur créative de Berlin où elle assiste pendant deux ans la designer néerlandaise Hella Jongerius. De retour à Paris, elle intègre les Ateliers de Paris et fonde en 2014 son studio dans lequel elle cultive une production hybride se détachant des règles traditionnelles de la création. Spécialisée dans le travail de la couleur et de la matière, fascinée par les arts populaires et folkloriques, elle imagine des objets graphiques et expressifs à mi-chemin entre production industrielle et artisanale, guidée le plus souvent par le travail de la main et le dialogue avec les artisans.Depuis 2015, elle collabore à des projets d’édition avec La Chance, Roche Bobois, Ligne Roset, Maison Matisse, ou encore Le Bon Marché Rive Gauche et participe à des projets internationaux qui valorisent les cultures et Savoir-Faire locaux. Parmi ces derniers, les projets Design For Peace (Ouagadougou, Burkina Faso), International Design Expeditions sous la direction de Mathilde Brétillot (Pouilles, Italie), et plus récemment la résidence ADIR en collaboration avec Cush Cush Gallery (Bali, Indonésie).

Marta Bakowski, Designer Coloriste

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© T. de Montesson

Martin Blanchard aborde le design par le terrain, suivant les projets de scénographie puis d’architecture intérieure qu’il développe après ses études d’histoire de l’art. Cette approche pragmatique se fonde sur la relation avec les artisans qui irrigue chaque projet et les principes qui en découlent : une prise en compte des procédés de fabrication dès la conception et une mise en valeur de ceux-ci dans l’objet fini. Concerné par le devenir des objets dans un monde de surproduction et d’urgence climatique, il favorise les matériaux peu transformés, facilement recyclables et quelquefois déjà recyclés et espère donner par l’épure de style et la fonctionnalité la plus grande durée de vie possible à ses créations. Cette préoccupation écologique le pousse à rechercher également des solutions dans le développement de nouvelles techniques, et en particulier les composites végétaux.

Martin Blanchard, Designer

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©MB

Cedric Breisacher est designer et sculpteur. Explorer le milieu vivant est à l’origine de sa démarche. Son approche est sensible et itérative, elle questionne les processus de création de formes. Il utilise principalement des outils à main pour renouer le lien avec le temps de fabrication. Inspiré par l’environnement naturel et guidé par la recherche de simplicité, son travail manuel se caractérise par un retour à l’essentiel. En inscrivant son propre corps dans un processus de sculpture, il crée une connexion entre l’humain et le matériau vivant. Il utilise la trace de l’outil comme un témoignage du moment présent, dans lequel l’outil devient le médiateur de la relation entre deux vivants.Son atelier s’implante dans un système de production supra-local : la matière transformée est sourcée dans un rayon de 50 km et regroupe les savoir-faire du territoire en tissant un réseau. Dans une démarche circulaire, il utilise ses copeaux de bois pour façonner de nouvelles pièces et envisage le matériau de réemploi comme une nouvelle source de matérialité, repositionnant notre rapport à la production et réaffirmant la nécessité d’une production locale.

Cédric Breisacher, Designer - Sculpteur sur bois

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©CB

Carole Calvez est designer olfactive et fondatrice du Studio Iris & Morphée. Passionnée par la botanique et les parfums, Carole Calvez est une créatrice singulière. Des études en pharmacie avec une spécialisation en cosmétique l’amènent à découvrir le lien entre sensorialité et esthétique et à explorer le dialogue entre le corps, la mémoire et l’intime.En 2017, par amour du parfum, Carole Calvez décide d’entreprendre une formation de parfumeur. Peu après, elle crée le Studio Iris & Morphée, spécialisé dans le design olfactif pour la scénographie et l’évènementiel. Son processus de création se situe à la croisée de la sensibilité artistique et de l’expertise technique. Elle défend la place du parfum et des odeurs sur scène, la puissance du sens olfactif capable d’éveiller l’intime, la magie des senteurs à la fois vecteurs de sens et d’émotions. Elle explore la richesse des fragrances et leurs dimensions artistiques. Elle développe des projets autour du triptyque Art, Culture et Education.

Carole Calvez, Designer olfactif - Nez

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Les parcours par matériau

Luce Couillet parle un langage premier et universel : celui du tissage. Elle réinterprète cette technique en composant des sculptures, objets ou compositions graphiques entre souplesse et rigidité.Le tissage est un processus de fabrication orthogonal. La singularité de l’atelier est de jouer avec cette orthogonalité affirmée en entrelaçant fils traditionnels et matières moins conventionnelles. Luce remplace notamment les fils de trame par des formes originales qu’elle dessine, découpe et assemble sur le métier à tisser. Elle utilise des matières le plus souvent propres au langage plastique et technique de l’architecture (bois, métal, miroir, feutre, verre). Elle donne ainsi naissance à des matières et objets hybrides, entre textiles et marqueteries. Des tapisseries contemporaines qui habillent toutes les dimensions d’une architecture et créent ainsi un décor complet. Les compositions formées sont abstraites, permettant ainsi des projections anthropomorphiques, animales, végétales ou minérales.

Luce Couillet, Plasticienne

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Les parcours par matériau

© GeraldineBruneel

Diplômé de l’ENSAAMA (Oliviers de Serres Paris) avec une formation en Design Textile, et une spécialisation sur le travail du cuir en autodidacte, Loann Djian se construit au fur et mesure de diverses recherches, développements et expérimentations. Véritable adepte de la matière, il trouve très vite sa voie dans la recherche de procédés techniques et innovants en mêlant divers matériaux nobles et synthétiques. Autonome et flexible, Loann a eu l’opportunité d’acquérir diverses expériences au sein des ateliers de Maison RAVN, Janaina Milheiro et Mériguet Carrère.Il fonde son Studio Loann en 2021. Studio Loann provient d’un rêve, celui de changer la façon dont on peut manipuler et lire le cuir. Il se concentre alors sur ce qu’il aime le plus : travailler la matière à l’aide de ses mains, se créant ainsi un profil hybride entre design et artisanat d’art.

Loann Djian, Designer cuir

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Les parcours par matériau

©LD

Formée aux métiers du design et du tissage à l’École Duperré à Paris, puis à la Haute école des arts du Rhin de Mulhouse, Rose Ekwé, designer textile et tisserande, fonde en 2019 son Atelier de tissage et de création textile.Par l’exploration de nouveaux procédés en dialogue avec des ingénieurs et des scientifiques, Rose Ekwé développe une pratique textile hybride et singulière. En mêlant des techniques textiles ancestrales à de nouveaux dispositifs de production, elle cherche à réinventer des procédés de fabrication textile plus durables, plus respectueux de l’environnement et du vivant. C’est dans ce cadre qu’elle a créé une technique inédite de filage et de tissage afin d’élaborer à partir de végétaux, d’algues et de minéraux, des textiles d’exception au toucher surprenant; les Gélotextiles®. Entièrement bio-sourcés, leur composition brevetée en font des matériaux atypiques, compostables et vertueux. Dans son atelier artisanal Rose Ekwé, combine ainsi la recherche, la conception et la réalisation de tissages.

Rose Ekwe, Designer textile - Tisserande

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Les parcours par matériau

©Eva Pierrot

Marion Gouez est une designer textile passionnée par les techniques et les savoir-faire liés à sa pratique. Après des études de stylisme de mode option design textile, son parcours l’amène rapidement à travailler dans le domaine du prêt-à-porter, aussi bien dans le luxe que dans la mode grand public.Fin 2019, à la recherche d’un nouveau souffle créatif, elle part vers de nouveaux horizons. En résidence de création dans les terres arctiques d’Islande et du Groenland, elle s’imprègne des cultures et des traditions artisanales par le voyage et l’apprentissage. A son retour, la pandémie force le monde a l’arrêt et Marion Gouez met ce temps de flottement à profit pour apprendre et approfondir. Elle ajoute à sa palette de techniques la teinture, la tapisserie, le tissage ou encore la broderie.Désireuse de nouer un dialogue plus intime entre la conception et la réalisation, la forme et la technique, elle fait le choix d’intégrer le travail de la matière à sa pratique du design.

Anne Agbadou-Masson, Céramiste

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Les parcours par matériau

© Jil Sanders

Formée par les Compagnons du Devoir, elle fonde l’Atelier Shazak en 2016, spécialisé dans l’art du travail du cuir sur-mesure. Dédié à la création sur mesure, du prototype à la fabrication de pièces uniques ou en série limitée, l’Atelier Shazak met son savoir-faire au service des créateurs de tous horizons. Sellerie traditionnelle, harnachement, mode, ameublement et décoration, cinéma et spectacle, etc… l’Atelier Shazak déploie son savoir-faire avec polyvalence, explorant ainsi les frontières de son savoir-faire tant sur le plan technique qu’esthétique. La recherche et l’expérimentation nourrissent ses projets qui flirtent avec l’art et illustrent sa démarche créatrice autour du cuir façonné magnifié par l’usage des techniques traditionnelles, détournées d’autres matériaux, ou issues des nouvelles technologies.L’Atelier Shazak ne travaille que des cuirs sourcés en Europe, principalement au tannage végétal. Les préoccupations environnementales et la création de pièces intemporelles et durables sont au cœur de sa philosophie.

Sofia Haccoun-Zakabloukowa, Sellier d’art

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Les parcours par matériau

Tony Jouanneau est designer, artisan et chercheur.En 2017, il fonde l’ATELIER SUMBIOSIS, un laboratoire d’ennoblissement où se rencontrent la science et les savoir-faire textiles. Procédé de teinture avec des micro-algues, motifs dévorés par des insectes ou impression bactérienne sur tissus… ses recherches s’inspirent du principe vertueux de la symbiose pour imaginer une collaboration innovante entre le vivant et les matériaux souples. Sélectionné par la Fondation d’entreprise Hermès en 2019, il intègre le programme « l’Académie des Savoir-Faire Textile », lors duquel il rencontre de nombreux artisans avec lesquels il ambitionne de collaborer.Tony JOUANNEAU collabore avec la Maison Dior depuis un an sur la création d’œuvres grands formats pour différentes boutiques à travers le monde. Récemment lauréat de la Villa Kujoyama, une recherche sur les colorants d’oursins initiée en partenariat avec la Sorbonne l’amène à partir au Japon pour une résidence de quatre mois.

Tony Jouanneau, Ennoblisseur textile

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© Atelier Sumbiosis

Héliograveur et imprimeur en taille-douce, Marie Levoyet collabore au quotidien avec les photographes, plasticiens et designers de la scène contemporaine. Elle fonde son atelier en 2018 et devient l’un des rares à se spécialiser dans l’héliogravure en couleurs. Elle développe au sein de son atelier couleurs, pigments et encres qu’elle collecte à travers le monde.L’héliogravure au grain est un procédé photomécanique créé au XIX° siècle, par Nièpce, Poitevin, Talbot et porté à maturité en 1876 par Karl Klic. Inscrite dans le monde de l’estampe et de la photographie, l’héliogravure présente des noirs d’une profondeur presque palpable, des densités de gris d’une grande subtilité qui ont séduit des photographes illustres tels qu’Alfred Stieglitz ou Edward Curtis. Pour Marie Levoyet, l’héliogravure est un cheminement nourri de la rencontres avec les artistes, de l’histoire des images, du cuivre, de l’encre, des matières, des gestes et de la lumière, Helio en grec ancien.

Marie Levoyet, Héliograveuse

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En 2017, Baptiste Meyniel est diplômé de l’ENSCI – Les Ateliers en création industrielle pour son projet En mouvement, en flux, en variation. Ce projet pose les fondements d’une pratique ancrée d’un côté dans une compréhension de ce que la matière dessine, et de l’autre du dessin, comme acte graphique qui ouvre à l’objet, à sa matérialisation. Se posant fermement comme un constructeur de choses qui ont des usages plutôt que comme un concepteur de produits qui répondent à des besoins, les objets issus de sa démarche sont néanmoins interprétés pour s’adapter à différents contextes. Certains modes d’assemblage le conduisent à dialoguer avec des industriels du luminaire. Deux des lampes conçues pour son diplôme sont sélectionnées par le Mobilier National pour être développées au sein de l’ARC (Atelier de Recherche et Création). Certains de ses dessins se transforment en tapis ou en carré de soie pour répondre aux attentes de marques (Marlo&Isaure, Déjà Vù).

Baptiste Meyniel, Designer

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©Damien Arlettaz

Tourneur d’art sur bois depuis 2016, Maxime Perrolle entretient un lien intime avec sa matière première, le bois, en travaillant directement à son contact. Dérouler le copeau, découvrir les cernes, sentir les parfums se révéler, c’est lire l’empreinte que le temps a laissé sur l’arbre.Depuis 2020, son travail s’oriente vers la sculpture de moyens et grands formats. La création à laquelle il s’adonne s’inscrit dans une démarche contemporaine qui respecte les valeurs traditionnelles du métier et se caractérise par l’emploi de techniques essentiellement à la main. Les créations de Maxime se caractérisent par un jeu sur les effets de texture et de lumière, il travaille les courbes, recherche les teintes par le feu, ou les pigments naturels. Chaque pièce de bois étant différente, l’envie pour lui de se consacrer à la création de pièces uniques est née naturellement. Ils créent ainsi l’opposition entre des pièces tournées, fines et légères, et des pièces plus sculpturales, massives, rappelant certains monolithes ainsi que des grandes pièces murales jouant d’effets de lumière.

Maxime Perrolle, Sculpteur sur bois

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© MP

Atelier Sauvage est un atelier de création qui imagine et réalise des objets en bois massif à la croisée de la sculpture et du mobilier. Ébéniste de formation, Albane travaille principalement le bois massif et fabrique elle-même toutes ses créations.Son esthétique se nourrit de l’observation de la nature et de phénomènes tels que l’érosion et l’usure aléatoire des matériaux exposés au temps et aux éléments. Ses créations privilégient des formes instinctives et organiques, tracées et modelées à main levée, imprégnées de l’irrégularité de l’œil et du geste de l’homme. Par des jeux de couleurs et de textures.Atelier Sauvage explore les multiples possibilités du bois, créant des effets de trompe l’œil qui conduisent à s’interroger sur la nature et l’unité des matériaux utilisés. En plus de ses créations personnelles, Atelier Sauvage imagine et réalise également des projets de mobilier, d’installations et d’aménagements en bois massif personnalisés.

Albane Salmon, Ebéniste

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© Laura Bonnefous

Maroquinier

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Céramiste

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Ébéniste

Sellier-harnacheur

Ennoblisseur textile

Tisserand

Sculpteur sur bois

Héliogravure

L’ébéniste conçoit et réalise différentes sortes de meubles, comme des meubles d’agencement, des meubles de style ou de création. Le travail de l’ébéniste est traditionnellement attaché au bois, notamment d’essences rares et précieuses mais le métier s’ouvre à l’utilisation de tous types de matériaux tels que le textile ou le métal.

Avec la terre cuite, la faïence, le grès ou la porcelaine, le céramiste transforme la pâte molle et crue en objet dur et inaltérable. Il prépare les terres et les travaille par modelage, tournage ou moulage. Il surveille aussi le séchage et réalise la cuisson et les décors, de la patine aux émaux. Spécialités Le faïencier est spécialisé dans la production de pièces en terre cuite, vernissée ou émaillée. On distingue la faïence traditionnelle, dont la pâte est plus ou moins grossière et dissimulée par une glaçure opaque stannifère (à base d’étain), et la faïence fine, tendre ou dure, à glaçure transparente plombifère, boracique ou feldspathique. À partir d’un objet ou d’un dessin, le modeleur travaille l’argile à la main afin de réaliser un modèle qui servira à la fabrication d’un moule. La pièce modelée pourra ainsi être reproduite en petite série grâce à la technique du moulage. Le mouleur reproduit à l’identique des sculptures, statues classiques ou contemporaines, en réalisant des moules très précis de l’original. Il utilise des matières traditionnelles ou synthétiques. Le porcelainier utilise une pâte blanche composée de kaolin, de quartz et de feldspath. Le tesson blanc devient dur et translucide après cuisson. À 900° C, on obtient le dégourdi qui est émaillé avant une deuxième cuisson à 1 400° C. La troisième (entre 800 et 850° C) permet de fixer le décor. Le potier de grès choisit une argile qui a la propriété d’être vitrifiable et imperméable. Après modelage ou tournage, il procède à la cuisson entre 1 150 et 1 350° C. Il peut recouvrir la pièce d’une glaçure colorée ou non. Le potier de raku utilise une argile réfractaire. Après une première cuisson, les pièces émaillées subissent une montée en température rapide (950° C) et brève (une demi-heure). Retirées du feu, elles sont placées dans la paille ou la sciure pour obtenir une réduction, puis plongées dans l’eau. Le potier de terre cuite choisit une pâte qui cuit à basse température (950° C) et qui reste poreuse. Après la mise en forme, la pièce est mise à sécher puis est cuite au four. La terre cuite réfractaire permet la cuisson des aliments. Le potier de terre vernissée recouvre ses pièces d’une glaçure plombifère (composée de sels de plomb) qui permet une cuisson à basse température (entre 800 et 1 000° C). Les pièces sont souvent recouvertes d’engobes, unies ou décorées, et la glaçure peut être colorée grâce à des oxydes métalliques. Le sculpteur sur terre travaille l’argile à la main, utilisant différentes techniques : modelage à la boule, au colombin, à la bande, ou dans la masse. Il crée des pièces utilitaires ou sculpturales dont il réalise également la cuisson et le décor. Le tourneur céramique utilise un tour pour la réalisation de pièces creuses et circulaires. Il maîtrise l’ensemble du processus de fabrication depuis le choix des matières premières jusqu’au comportement des pièces au séchage et à la cuisson, et peut se spécialiser dans le travail de différentes sortes de terre (grès, porcelaine, terre cuite, raku).

Le maroquinier produit des articles usuels et de luxe. Il utilise des cuirs souples, des petites peaux et des accessoires tels que tissu, lamés et matériaux fantaisie. Il réalise les objets par coupe, couture, collage, contrecollage et rembordage. Le coupeur débite le cuir en morceaux qui serviront à la fabrication d’articles de maroquinerie. Il travaille à la main, à l’aide d’un tranchet ou d’une pointe en suivant un patron, à la presse, au moyen d’un emporte-pièce, ou sur une machine automatique préalablement réglée.

établissements de formation partenaires

Ecole nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art (ensaama)

63 rue Olivier de Serres 75015 Paris ensaama.net

Ecole Boulle

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9 rue Pierre Bourdan 75012 Paris ecole-boulle.org

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ENSAD

31 rue d'Ulm75005 Paris www.ensad.fr

ENSCi

48 rue Saint-Sabin75011 Paris www.ensci.com

VERRE

Musée desArts Décoratifs

CHATEAU DE VINCENNES

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VERREMusée des Arts Décoratifs

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UNE Activité à réaliser en classe

LE VERREEN 5 œuvres

LE MUSéE DES ARTS décoratifs

Parcours dans les collections

2. Le verre de Bohême

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1. Le verre vénitien

4. Le vitrail

5. Objet de verre

3. L’opaline

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Né du sable et du feu, le verre a toujours suscité l’émerveillement. Tout à la fois dur et fragile, opaque ou transparent il se prête à différentes formes, différents usages, différents décors selon les époques et les cultures.De la Renaissance au 21e siècle, le verre est un matériau très représenté dans les collections du musée des Arts décoratifs. Verres à boire, vases, bijoux, objets décoratifs mais aussi miroirs et vitraux sont à découvrir dans les salles historiques du musée.

Pot à surprise Europe, Bohême ? 18e siècle Verre soufflé, modelé à chaud, décoré à la pince et gravé à la roue Inv. 5294 © MAD

Verre à jambe, façon de Venise Probablement France, fin du 16e siècleVerre soufflé, soufflé-moulé et modelé à chaud Inv.2000.1.1 © MAD

Vitrail « Le Printemps » Eugène Grasset (1845-1917), cartonFélix Gaudin (1851-1930), exécutionParis, 1894Verre et plomb Inv. 8003© MAD

Sea-form Dale Chihuly (né en 1941)États-Unis, 1983Verre soufflé, décoré de filets et mis en forme à chaud Inv. 54568© MAD, Paris / photo : Jean Tholance

Ressources documentaires CHRONOLOGIE DU VERRE https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/dossiers-thematiques/chronologie-du-verre/ TRÉSORS DE SABLE ET DE FEU https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/dossiers-thematiques/tresors-de-sable-et-de-feu/ L’OPALINE https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/dossiers-thematiques/zoom-sur-le-xixe-siecle/ GALLÉ, MAGICIEN DU VERRE https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/dossiers-thematiques/zoom-sur-301/ LA MAISON DE VERRE, PARIS (1928-1932) https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/dossiers-thematiques/l-architecte-decorateur-pierre-chareau/architecture/

Vase France, Epoque Restauration (1814/1830) Verre au plomb opacifié dit "opaline", soufflé, monture en bronze ciselé et doré Inv. 35416.2 © MAD Paris/Jean Tholance

Opaque : qui ne permet pas le passage de la lumière.

1. Le verre vénitien / Renaissance

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Dès la seconde moitié du 15e siècle, les verriers vénitiens (Venise – Italie) installés dans l’île de Murano, mettent au point une nouvelle composition de verre. Très pure et transparente, ils l’appellent « cristallo » en référence au cristal de roche. Cette invention, suivie d’autres évolutions techniques, permet à la verrerie vénitienne de s’imposer économiquement et de dominer le goût européen pendant deux siècles.

Ce verre à boire a plus de 400 ans. Sa matière est pure, fine, légère, transparente et ses formes sont très harmonieuses. Il est réalisé par soufflage à l’aide d’une canne creuse portée à la bouche. L’exercice nécessite une grande maîtrise et beaucoup d’expérience. Il est construit en trois parties ensuite assemblées à chaud. Si son titre est verre « à jambe », on utilise aujourd’hui le terme de verre « à pied ».

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Verre à jambe, façon de Venise Probablement France, fin du 16e siècleVerre soufflé, soufflé-moulé et modelé à chaud Inv.2000.1.1 © MAD

Dès la seconde moitié du XVe siècle les verriers vénitiens installés dans l’île de Murano avaient mis au point une composition de verre nouvelle, très pure et transparente, qu’ils dénommèrent cristallo, en référence au cristal de roche. Cette invention, suivie d’autres innovations techniques et stylistiques, permit à la verrerie vénitienne de s’imposer économiquement et de dominer le goût européen pendant deux siècles. Des migrations d’artisans italiens dans l’Europe entière donnèrent naissance, dès le XVIe siècle, à de nouvelles productions, dites « à la façon de Venise », et malgré des évolutions cette terminologie reste valable pour le XVIIe siècle. Ce verre à boire, dont les dimensions, les proportions et l’état de conservation sont exceptionnels, est un exemple original de ces productions. Il est apparenté à la tradition vénitienne par sa matière pure, fine et légère, comparable au cristallo des Vénitiens, ainsi que par sa construction qui comporte les trois parties soufflées, caractéristiques du verre à jambe mis au point à Murano au cours du XVIe siècle. Trois masses de verre, appelées paraisons, successivement cueillies au bout de la canne creuse et soufflées par le verrier, sont assemblées à chaud. L’une est ouverte en disque pour former le pied, une autre est ici soufflée dans un moule à treize côtes pour former le nœud central de la jambe, la troisième constitue la coupe ou contenant du verre. Cette coupe, arrondie à sa base, s’ouvre généreusement en une forme octogonale et comporte dans sa partie basse un filet de verre appliqué à chaud, enroulé une fois et décoré d’indentations obtenues avec une roulette. Plusieurs particularités de cet objet, dont son nœud à côtes parfois comparé à une citrouille aplatie, mises en relation avec des données archéologiques et iconographiques, permettent de l’intégrer à un groupe de verres « à la façon de Venise », utilisés et très probablement réalisés en France.

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2. Le verre de Bohême / 17e et 18e siècles

Le verre vénitien était pour sa pureté et sa transparence, comparé au cristal de roche. On peut aussi comparer le verre de Bohême (Europe Centrale) à ce minéral mais pour d’autres raisons : il en a le poids et la dureté.Ces nouvelles propriétés permettent la création de décors à froid en travaillant directement dans l’épaisseur de la matière. Connue dès l’Antiquité et inspirée du travail des graveurs de pierres précieuses, la « gravure à la roue » est un procédé qui consiste à actionner (autrefois par un pédalier et aujourd’hui par un petit moteur électrique) un outil dont l’extrémité porte une roue verticale en cuivre. Le frottement de la roue enlève de la matière et crée un décor qui joue sur le contraste de transparence et d’opacité. De Prague, la technique se diffuse dans l’ensemble des pays germaniques.

Le pot trompeur ou pot à illusion, est un objet plein de surprise. On doit le regarder attentivement pour comprendre son utilisation. Il faut suivre le long tube de verre qui part du fond et forme l’anse puis la paille pour comprendre qu’il faut aspirer pour boire l’eau qu’il contient. La réalisation de ce pot fait appel à une grande maîtrise du geste de l’artisan verrier. La forme est complexe. Le décor est réalisé « à la pince » (le long de l’anse et de l’ouverture) et « à la roue » (frises de motifs floraux).

Pot à surprise Europe, Bohême ? 18e siècle Verre soufflé, modelé à chaud, décoré à la pince et gravé à la roue Inv. 5294 © MAD

Cristal de roche : minéral de la famille des quartz qui se caractérise par sa transparence et son éclat.

3. L’opaline / 19e siècle

L’opaline est un verre précieux à l’aspect laiteux et irisé. Elle tire son nom de l’opale, une roche très appréciée dans la création de bijoux précieux. Sa couleur est teintée dans le verre et non appliquée sur sa surface. C’est dans la première moitié du 19e siècle que l’on voit se multiplier les vases, coupes, flacons dans des teintes de blanc mais aussi de bleu turquoise ou de rose.

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Ce grand vase en opaline est d’une forme simple directement inspirée de l’Antiquité. Il est posé sur une monture en bronze doré qui assure son équilibre. Deux anses en bronze doré représentant des serpents permettent de s’en saisir. L’animal dont la forme s’apparente à une ligne que l’on peut tordre selon sa fantaisie et les besoins de l’objet, est souvent utilisé dans les arts décoratifs de cette période.

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Vase France, Epoque Restauration (1814/1830) Verre au plomb opacifié dit "opaline", soufflé, monture en bronze ciselé et doré Inv. 35416.2 © MAD Paris/Jean Tholance

À la fin du XVIIIe siècle, les Français parviennent à imiter le cristal anglais, réputé pour son éclat. Sous l’Empire, la coloration de ce cristal donne naissance à ce que nous nommons opaline et ce qu’on appelait alors cristaux opales ou cristaux en couleur d’opale. Les objets réalisés – coupes, baguiers, vases, garnitures de cheminée – adoptent d’abord les formes simples du retour à l’antique. Ces objets luxueux reçoivent souvent une monture de bronze doré. Dès le règne de Charles X, les formes s’épaississent, pour s’étirer et se galber de plus belle sous le second Empire. Aux couleurs douces succèdent des tons plus violents, inspirés par les verres de Bohême. Les délicates nuances de rose sont obtenues par des sels d’or. À partir de 1840, dans un souci d’économie, le verre rose n’est plus teinté dans la masse mais doublé d’un verre coloré. Au début du XIX e siècle, Le Creusot, Baccarat et Saint-Louis sont les principaux centres de production. Par la suite, de nombreuses cristalleries sont créées autour de Paris : Bercy, Choisy-le-Roi, Belleville, Clichy…

Irisé : effet brillant et scintillant à la lumière.

Monture : pièce de métal servant à soutenir, protéger, embellir et faciliter l’usage des objets. Par exemple les anses d’un vase.

4. LE vitrail à l’Art Nouveau

Le vitrail désigne une technique qui consiste à assembler des pièces de verre blanches ou colorées, avec ou sans décor. C’est dans les cathédrales gothiques de la fin du Moyen Âge que l’on peut observer les plus nombreux et les plus impressionnants vitraux.Tout au long de son histoire, le verre est intimement associé à la lumière. Au 20e siècle, les progrès techniques permettent la réalisation de surfaces de verre plus grandes et plus résistantes. Les architectures se couvrent de toits de verre et de verrières pour laisser entrer la lumière. La fée électricité amène la lumière au cœur des habitations et les créateurs rivalisent d’ingéniosité pour la réalisation de lampes de verre aux formes et couleurs inspirés de la nature.

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Ce vitrail représente le printemps. Une jeune femme récolte dans un jardin, les fruits d’un arbre en fleurs. Symboles de la saison et de l’art nouveau : l’iris et l’hirondelle apportent des touches de couleurs plus fortes à la composition. Les formes sont stylisées et les couleurs douces. Elles sont serties par un filet de plomb qui maintient les différents morceaux de verre coloré à la manière d’une mosaïque ou d’un puzzle.

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Le Printemps et son pendant, Après-midi d’automne, furent exposés dans la section architecture du Salon du Champ-de-Mars en 1894. Ce vitrail aux riches coloris présente une composition simplifiée qui demeure cependant naturaliste. Il est représentatif de cette fin du XIXe siècle, où peinture et arts décoratifs sont étroitement liés, à l’exemple des nabis et de Paul Gauguin. Toutefois, la parenté stylistique la plus évidente vient de l’affiche : exaltation de la couleur posée en aplat, simplification de la forme, cernes noirs qui confèrent un aspect cloisonné au dessin, et que l’on retrouve transcrit dans le vitrail lorsque le verre est enchâssé dans le plomb. Eugène Grasset s’est fait connaître des milieux artistiques en illustrant la couverture de l’Histoire des quatre fils Aymon (1883) qui fit date dans l’histoire du graphisme et de l’Art nouveau par la nouveauté de sa composition : le texte et l’image s’interpénètrent et le cadrage s’inspire de l’art japonais. C’est toutefois grâce à son dessin La Semeuse, accompagné de la formule : Je sème à tout vent, réalisé en 1890 pour Larousse, qu’il acquit la notoriété. Il dessina de nombreux projets destinés aux arts appliqués (affiches, illustrations, bijoux…) Théoricien, il aimait transmettre ses connaissances ; il enseigna et donna des conférences, livrant sa réflexion sous forme de préceptes qui régissent l’ensemble de son travail : « La forme des objets ornés doit être adaptée à l’usage… La matière oppose une limite à la représentation exacte des objets naturels… » En 1896, il publia La Plante et ses applications ornementales, source d’inspiration pour de nombreux créateurs. À partir de 1897, il collabora aux revues Art et Décoration et L’Estampe et l’Affiche. Il enseigna l’« histoire et le dessin de la lettre » à l’école Estienne jusqu’à sa mort. Pour la réalisation de ses projets, Grasset s’entourait de professionnels reconnus : la maison Vever pour le bijou, le peintre, verrier et mosaïste Félix Gaudin pour le vitrail. Ce dernier avait repris en 1879 à Clermont-Ferrand un atelier verrier réputé, l’un des premiers fondés en France, et qui produisait des vitraux civils et religieux, ainsi que des mosaïques. La rencontre des deux hommes fut à l’origine d’une collaboration et d’une amitié indéfectible qui furent marquées par la réalisation de vitraux pour la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans et de verrières pour la Chambre de commerce de Paris.

Vitrail « Le Printemps » Eugène Grasset (1845-1917), cartonFélix Gaudin (1851-1930), exécutionParis, 1894Verre et plomb Inv. 8003© MAD

Stylisé : manière de représenter de façon simplifiée.

Sertir : unir une pièce à l’autre afin d’obtenir un ensemble ou panneau.

5. Objet de verre à la période contemporaine

Au cours du 20e siècle, des ateliers individuels se multiplient et permettent des pratiques plus libres des techniques traditionnelles du verre.Les créateurs, souvent formés dans des écoles d’art, d’architecture et de design, élargissent leur champ d’activité. Si le verre est toujours utilisé pour fabriquer des objets utiles, il est aussi une matière à sculpter pour réaliser des objets pleins de poésie. Les surfaces, les textures, les brillances et les couleurs font l’originalité de ces œuvres.

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La splendeur des coraux, la souplesse des algues et la beauté de certains coquillages inspirent l’artiste pour la création d’objets de verre qui rejoignent la lignée vénitienne de légèreté, de souplesse et de fragilité du matériau verre.

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Sea-form Dale Chihuly (né en 1941)États-Unis, 1983Verre soufflé, décoré de filets et mis en forme à chaud Inv. 54568© MAD, Paris / photo : Jean Tholance

Atelier chaud

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Atelier froid

Vitrailliste

Atelier chaud / Saint Louis © Benoît Teillet

Atelier froid, taille de cristal / Saint Louis © Benoît Teillet

Atelier Luc-Benoît Brouard vitrailliste

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Découverte des savoir-faire

/!\ Cette vidéo présente le savoir-faire de souffleur de verre. Pour toute information sur les formations menant à ce métier, nous vous conseillons de vous adresser directement à l'établissement de formation partenaire.

Rencontre avec Aurélie Règue au Lycée de Nehou.Tourné le mardi 26 janvier 2021 en live steaming.

L’atelier du chaud est le lieu et le temps de la fabrication du cristal. La main et la bouche sont les véritables outils de travail. Les maîtres-verriers viennent « cueillir » au bout de leur canne la matière qu’ils travaillent par leur souffle.

Après avoir subi l'épreuve du feu, la pièce en cristal rejoint l'atelier du froid. L'artisan peut alors aborder la taille et le décor. Le travail du tailleur est avant tout celui d’un décorateur. Son geste doit être sûr, son coup d'œil parfait.

Le vitrailliste assemble au plomb des verres plats, colorés ou non, et parfois enrichis de motifs peints appelés grisailles. Il peut également réaliser des dalles de verre ou utiliser des méthodes de fusing associant différents verres de couleur.

Lycée Lucas de Nehou

  • CAP Arts et Techniques du verre Options Vitrail et Décoration sur verre
  • BMA Verrier décorateur
  • DNMADE

Site des Feuillantines : 4 rue des Feuillantines 75005 ParisSite rue Friant : 19 rue Friant 75014 Paris

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LE château de vincennes

LE VitrailEN 4 œuvres

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3. Henri II

1. Verrière du chœur de la Sainte-Chapelle de Vincennes

2. La mer changée en sang

4. La rose occidentale

Verrière du chœur de la Sainte-Chapelle de Vincennes 2ème moitié du XVIe siècle © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux

La mer changée en sang © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux

Henri II Vitrail 2e moitié du XVIe siècle repris à l’époque moderne. © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux

La rose occidentale de la Sainte-Chapelle Milieu du XXe siècle © Patrick Cadet / Centre des monuments nationaux

1. Verrière du chœur de la Sainte-Chapelle de Vincennes

La verrière du chœur de la Sainte-Chapelle est une création du peintre verrier Nicolas Beaurain au XVIe siècle. Elle illustre l’Apocalypse de saint Jean. Ces panneaux témoignent de l’évolution de l’art du vitrail au XVIe siècle : la virtuosité du dessin l’emporte sur le jeu des couleurs. La précision des décors traités en perspective, le rendu des mouvements, la justesse anatomique relèvent de l’art de la Renaissance. Certains vitraux sont encore d’origine.

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Verrière du chœur de la Sainte-Chapelle de Vincennes 2e moitié du XVIe siècle © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux

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2. La mer changée en sang

Détail d’une des baies de la verrière du chœur, elle représente la vision apocalyptique de la mer changée en sang. La scène montre un ange annonciateur qui sonne de la trompette puis une montagne de feu tombe dans la mer et toutes les créatures vivantes des eaux ainsi que les bateaux périssent. Les versets correspondant de l’Apocalypse sont repris sur un phylactère sous la scène. La technique du verre peint utilisée est la même sur toutes les baies.

La mer changée en sang © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux

3. Henri II

Au milieu du XVIe siècle, Henri II commande à son architecte Philibert Delorme d’achever le chantier de la Sainte-Chapelle entamé par Charles V et poursuivi bien plus tard par François 1er, le père d’Henri II. Son règne est marqué de plusieurs chantiers artistiques dont celui de la pose des verrières de cette Sainte-Chapelle. Habituel pour les commanditaires, il est représenté en prière sur la baie centrale du chœur, en tenue de l’ordre de Saint Michel, ordre de chevalerie dont il établit le siège à Vincennes.

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Henri II Vitrail 2e moitié du XVIe siècle repris à l’époque moderne. © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux

4. La rose occidentale de la Sainte-Chapelle

Les vitraux de la nef ont été détruits et remplacés à plusieurs reprises au cours de l’histoire de la Sainte-Chapelle. Les vitraux actuels sont des créations du milieu du XXe siècle. La rose reprend les mêmes verres blancs et teintés que les vitraux de la nef. On retrouve les mêmes motifs dont les chiffres d’Henri II aux extrémités de chaque flamme qui ont été choisis pour intégrer une continuité iconographique avec le reste de la nef.

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La rose occidentale de la Sainte-Chapelle Milieu du XXe siècle © Patrick Cadet / Centre des monuments nationaux

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Atelier chaud

Atelier froid

Vitrailliste

Atelier chaud / Saint Louis © Benoît Teillet

Atelier froid, taille de cristal / Saint Louis © Benoît Teillet

Atelier Luc-Benoît Brouard vitrailliste

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/!\ Cette vidéo présente le savoir-faire de souffleur de verre. Pour toute information sur les formations menant à ce métier, nous vous conseillons de vous adresser directement à l'établissement de formation partenaire.

Rencontre avec Aurélie Règue au Lycée de Nehou.Tourné le mardi 26 janvier 2021 en live steaming.

L’atelier du chaud est le lieu et le temps de la fabrication du cristal. La main et la bouche sont les véritables outils de travail. Les maîtres-verriers viennent « cueillir » au bout de leur canne la matière qu’ils travaillent par leur souffle.

Après avoir subi l'épreuve du feu, la pièce en cristal rejoint l'atelier du froid. L'artisan peut alors aborder la taille et le décor. Le travail du tailleur est avant tout celui d’un décorateur. Son geste doit être sûr, son coup d'œil parfait.

Le vitrailliste assemble au plomb des verres plats, colorés ou non, et parfois enrichis de motifs peints appelés grisailles. Il peut également réaliser des dalles de verre ou utiliser des méthodes de fusing associant différents verres de couleur.

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  • CAP Arts et Techniques du verre Options Vitrail et Décoration sur verre
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4. La marqueterie Art Déco

5. La marqueterie aujourd’hui

Du coffre à l’armoire et de la commode au fauteuil, le bois est utilisé du Moyen Age à nos jours pour la construction du mobilier. Le bois est aussi matière à décor pour la réalisation de panneaux muraux (boiseries) en bois sculpté, peint ou doré. Si le chêne et le pin servent à la fabrication du bâti ou ossature des meubles, l’ébène, l’acajou et le palissandre sont des bois précieux utilisés pour l’élaboration de très beaux décors.

3. Le décor en frisage

2. De l’ébène à l’ébéniste

1. L’Intarsia

Armoire Attribuée à Nicolas Sageot (1666-1731), maître ébéniste en 1706Paris, vers 1710Bâti en chêne ; marqueterie en contre-partie d’écaille sur fond de laitonInv. 21919© MAD

Panneau d’intarsia Fin XVe-début XVIe siècleItalie du NordIncrustations sur panneau de peuplier ou tilleul merisier, chêne flotté, poirier dans un panneau de peuplier ou de tilleulInv. Pe 1807© MAD

Commode double à armoires d’encoignure Paris, vers 1725Bâti en chêne et résineux, placage de palissandre et noyer ondé, bronze doré, marbre de RanceInv. 2006.1.1© MAD

Cabinet « État rectangle » Jacques-Émile Ruhlmann (1879-1933) Paris, vers 1922-1923 Placage d’amarante, marqueterie d’ivoire et d’ébène, bronze doré, intérieur en satiné rouge Inv. 42786 © MAD

Prototype de cabinet CloudInChest Benjamin Graindorge (né en 1980)Collection « Feu de tout bois », la marqueterie revisitéeFrance, 2014Édition YMER&MALTAMarqueterie de 16 essences de boisInv. 2016.105.1© MAD, Paris / photo : Jean Tholance

1. L’Intarsia / 16e siècle

La marqueterie est une technique de décoration du mobilier qui trouve son origine dans l’intarsia. Utilisée pour la décoration d’objets en bois, ce procédé venu d’Italie consiste à creuser le bois pour y incruster d’autres matières souvent plus précieuses. Rares et luxueuses, ces matières proviennent de pays lointains. Elles peuvent être d’origine végétale comme le bois d’ébène (de couleur noire) et le bois d’acajou (de couleur rouge orangé), minérale (pierres dures), métallique (cuivre, laiton, étain) mais aussi animale comme l’écaille de tortue et la nacre (coquillage).

Ce petit panneau de bois donne l’illusion d’une porte qui s’ouvre pour nous laisser entrevoir des livres et une mandoline, instrument de musique très à la mode au 16e siècle. L’artisan compose son tableau par incrustation de pièces de bois choisies pour leurs contrastes colorés du miel doré au brun le plus foncé. Ces objets symbolisent les arts et le savoir à une période où l’on cherche à comprendre le monde en s’appuyant sur l’observation, les sciences, la redécouverte de l’Antiquité.

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Panneau d’intarsia Fin XVe-début XVIe siècleItalie du NordIncrustations sur panneau de peuplier ou tilleul merisier, chêne flotté, poirier dans un panneau de peuplier ou de tilleulInv. Pe 1807© MAD

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Arrivés d’Allemagne et des Pays Bas à l’invitation du roi Henri IV, les artisans développent au début du 17e siècle une nouvelle technique de décoration du mobilier appelée « placage ».Les « menuisiers en ébène », ensuite appelés « ébénistes », recouvrent le meuble en bois solide (chêne, pin) de très fines feuilles d’ébène (bois très dur et d’un noir intense). Elles sont plaquées puis décorées par le travail de la gravure. L'ébéniste André-Charles Boulle met au point au début du 18e siècle une technique de marqueterie qui portera son nom. Elle consiste à superposer et découper dans un même temps et un même mouvement des matériaux pour obtenir un décor en « partie et contre-partie » ou en « positif et négatif ».

Toute la surface de cette grande armoire est recouverte d’une marqueterie de cuivre (métal doré) et d’écaille de tortue. Dans une composition ordonnée et parfaitement symétrique, les lignes s’étirent, s’enroulent et s’entrecroisent pour former de gracieux entrelacs et de belles arabesques.

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2. DE L’ÉBÈNE À L’ÉBÉNISTE / 17E ET 18E SIÈCLES

Armoire Attribuée à Nicolas Sageot (1666-1731), maître ébéniste en 1706Paris, vers 1710Bâti en chêne ; marqueterie en contre-partie d’écaille sur fond de laitonInv. 21919© MAD

Les surfaces de cette grande armoire de type Boulle, qu’on attribue à l’ébéniste Nicolas Sageot, sont recouvertes d’une marqueterie de cuivre et d’écaille dessinant des motifs d’arabesques et de rinceaux particulièrement élégants. Plusieurs des meubles et objets réunis dans cette salle présentent des décors similaires. A cette époque, le goût de la cour de Louis XIV n’est plus déterminé par Charles Le Brun, le grand ordonnateur de sa gloire passée, qui est mort en 1690. Celui qui lui a succédé et a imposé ses choix est l’ornemaniste Jean Bérain, « dessinateur de la Chambre et du Cabinet du roi » depuis 1674. La solennité n’est pas son style : en rénovant les thèmes de la grotesque, il remet au contraire à la mode les lignes sinueuses, les galbes, les courbes, des jeux d’entrelacs gracieux. Une esthétique qui conduira plus tard au style rocaille. Ce changement est le reflet d’un art de vivre qui s’amorce à l’aube du XVIIIe siècle. Car ce n’est plus dans la noble grandeur versaillaise qu’on cherche ses modèles, et ce n’est plus la Cour qui dicte ses lois en matière d’art. La mode se fait davantage dans les salons parisiens où on cultive le goût du confort, de l’intime et du charmant. Dans des atmosphères intérieures plus claires, les murs et les plafonds se couvrent de grotesques, qu’on retrouve dans les tentures, les luminaires ou les céramiques. Jean Bérain occupait au Louvre un atelier voisin de celui de Boulle, et celui-ci a souvent puisé dans ses modèles, suivi par de nombreux ébénistes.

Gravure : principe qui consiste à inciser, creuser la matière pour créer un motif.

Arabesque : motif décoratif composé de lignes qui s’enroulent et de feuillages entrelacés.

Entrelac : motif composé de lignes qui s’entrelacent.

Symétrique : on parle d’un décor symétrique en imaginant qu’une ligne centrale partage le décor en deux moitiés et que les deux moitiés se superposent parfaitement.

Ordonné : en bon ordre en opposition à désordonné.

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Le frisage est une technique de marqueterie. L’ébéniste joue avec fils ou lignes du bois pour obtenir des décors purement géométriques comme les motifs à « cubes », ou encore en « pointe de diamant ».

Cette commode est sans doute la plus grande du 18e siècle français. Elle mesure près de trois mètres de long. La découpe de son plateau de marbre est un tour de force ! Le meuble ne repose que sur quatre pieds protégés par des bronzes dorés en forme de pattes d’ours. Le meuble comporte quatre grands tiroirs et dans les coins deux petites armoires. Son décor est constitué d’un frisage en mosaïque de palissandre (bois précieux).

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3. DÉCOR EN FRISAGE / 18E SIÈCLE

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Commode double à armoires d’encoignure Paris, vers 1725Bâti en chêne et résineux, placage de palissandre et noyer ondé, bronze doré, marbre de RanceInv. 2006.1.1© MAD

Cette commode, destinée à une chambre de parade, est extraordinaire à plus d’un titre. Sa taille imposante en fait sans doute la plus grande commode du XVIIIe siècle français : elle mesure près de trois mètres de long, alors qu’une commode de belle qualité dépasse rarement la moitié ! Son plateau de marbre de Rance, d’une seule pièce, est à lui seul un tour de force ; sa découpe puissamment moulurée suit le mouvement en arbalète de la façade qui se poursuit sur les côtés. Le meuble ne repose que sur quatre pieds, crânement campés dans des sabots de bronze doré à pattes d’ours, dont les griffes s’étalent largement sur le sol ! Sa structure n’est pas moins exceptionnelle : le bâti de cette « commode double » comporte quatre tiroirs répartis sur deux rangs, séparés par un trumeau central, et encadrés aux deux extrémités de deux petites « armoires d’encoignure » ouvrant à un battant. Réalisée sous la Régence, elle ne porte pas d’estampille, et cela ne doit pas étonner : bien que théoriquement obligatoire depuis 1637, cette marque frappée au fer ne se répandit auprès des ébénistes que timidement dans les années 1720. La présence de vantaux latéraux rattacherait cette commode à l’œuvre de Charles Cressent (1685-1767) qui employa plus que tout autre ce type de construction. Toutefois aucun des bronzes propres à son atelier, dont les modèles étaient jalousement conservés par le sculpteur-ébéniste, ne se retrouve sur ce meuble. Faut-il plutôt voir une création d’Antoine-Robert Gaudreaus (v. 1682-1746) ? Cet ébéniste du roi s’était fait une spécialité des commodes doubles, comme le médailler « en forme de commode », livré pour le cabinet intérieur du roi à Versailles en 1738 (musée national du château de Versailles). Par ailleurs, comme Cressent, il réalisa des meubles à armoires latérales, telle la commode de la chambre de Louis XV à Versailles, livrée en 1739 (Londres, Wallace Collection). Précurseur des exemples cités, la commode du musée évoque peut-être plus encore, par l’emploi du frisage en mosaïque de palissandre, l’œuvre d’un troisième ébéniste, Étienne Doirat, dont la carrière s’arrêta plus tôt (il mourut en 1732). Comme son auteur, sa provenance reste incertaine. Fut-elle créée pour Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV, ainsi que le laisse penser l’inventaire de son hôtel dressé en 1739, où figure « une grande commode en deux corps de bois de palissandre de neuf pieds de long [2,92 m] à deux tiroirs de chaque côté avec un dessus de marbre Rance regnant sur lesd. deux corps […] » ? Seule l’absence des armoires latérales laisse planer un doute sur cette identification. En revanche la commode fut acquise en 1836 par la vicomtesse Alfred de Noailles dont l’achat témoigne du goût « antiquaire » naissant pour le mobilier du XVIIIe siècle. Elle figurait dans l’antichambre de l’hôtel familial de la rue d’Astorg au moment du décès de Léontine de Noailles, selon l’inventaire établi en 1851. Quels qu’en soient l’auteur et le commanditaire, cette commode marque une étape majeure dans l’histoire du meuble emblématique du siècle des Lumières.

Mosaïque : petites pièces assemblées pour réaliser une surface.

Bronze : alliage ou mélange de deux métaux (le cuivre et l’étain) utilisé pour réaliser des sculptures, des objets décoratifs. Il peut aussi protéger et décorer les objets comme les meubles (pieds, poignées) ou les vases (monture, anses).

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L’Art déco est un mouvement artistique qui apparait en France à partir de 1910. Il se caractérise par l’utilisation de formes géométriques, de lignes droites et des aplats de couleurs fortes et contrastées. Les objets se veulent pratiques pour correspondre à un mode de vie plus moderne. Si de nouveaux matériaux issus de l’industrie comme le tube de métal font leur apparition dans le mobilier, les matières précieuses sont très appréciées. L’art du placage continue à séduire les créateurs. L’utilisation des peaux du serpent au requin (galuchat) sont à la mode !

Les formes géométriques simples (rectangle et ovale) de ce petit meuble de rangement appelé « cabinet » tranche avec l’importance du décor central réalisé en ivoire (blanc) et en ébène (noir). Symbole de la période Art déco, ce motif de vase fleuri est constitué, à la manière d’un puzzle, de pièces ajustées les unes aux autres.

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4. LA MARQUETERIE ART DÉCO

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Ce cabinet à un vantail ouvrant sur trois étagères possède deux pieds postérieurs droits, tandis que ceux de devant, galbés, se rattachent au corps par deux volutes soulignées d’un large filet d’ivoire. L’ivoire est également utilisé pour les quatre sabots des pieds, pour l’encadrement de petites pastilles entourant le vase fleuri, pour le haut des montants verticaux et enfin dans la frise de rectangles qui orne le profil du plateau supérieur. Il est surtout employé avec l’ébène pour réaliser le vase fleuri – symbole du style Art déco –, inscrit dans un médaillon tapissé de fleurs et de feuillages. Le rôle majeur joué par le décor floral ne nuit en rien à l’architecture générale de ce meuble d’appui. Les décorations figuratives sur les meubles de Ruhlmann demeurent exceptionnelles, même au début de sa carrière – ainsi d’un petit cabinet de 1913, en bois doré, avec sur le vantail un décor de personnages en costumes du XVIIIe siècle dans un jardin, réapparu récemment en vente publique ; ou encore du Meuble au char de 1919, conservé au musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Pour d’autres modèles, le décor figuratif se réfugie sur les grandes plaques de serrurerie, sculptées par Alfred Janniot ou par Simon Foucault (comme le meuble à fards du musée André-Malraux du Havre ou le bahut à motif de cailloutis du Mobilier national). Ce cabinet provient de l’appartement d’Édouard Rasson, un riche industriel du textile de Roubaix. Il a été donné par ses deux filles en exécution de la volonté de leur père. Rasson possédait plusieurs meubles de Ruhlmann, dont le premier exemplaire du bureau Ambassadeur réalisé en 1923 (également conservé au Musée des Arts Décoratifs). Plusieurs exemplaires de ce cabinet sont connus : deux d’entre eux – dits État d’angle – ont été réalisés en encoignures à trois pieds (New York, Brooklyn Museum, et Richmond, Virginia Museum of Fine Arts) ; trois autres – dits État rectangle –, de forme rectangulaire à fond plat et à quatre pieds, sont actuellement identifiés en plus de l’exemplaire du musée (Paris, Mobilier national, New York, Metropolitan Museum of Art, et Chicago, Art Institute). Le premier État d’angle fut réalisé en 1916 tandis que le premier État rectangle fut exposé pour la première fois au Salon d’automne de 1922 et décrit comme un « meuble précieux en ébène macassar, marqueterie d’ivoire ». À partir d’un modèle, Ruhlmann faisait exécuter par ses deux ateliers d’ébénisterie de nombreux exemplaires, en variant les essences de bois. Ainsi le cabinet du Musée des Arts Décoratifs a-t-il été réalisé en placage de bois d’amarante, de palissandre ou d’ébène macassar. Il est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de Ruhlmann.

Cabinet « État rectangle » Jacques-Émile Ruhlmann (1879-1933) Paris, vers 1922-1923 Placage d’amarante, marqueterie d’ivoire et d’ébène, bronze doré, intérieur en satiné rouge Inv. 42786 © MAD

Contrasté : opposition de deux choses dont l'une fait ressortir l'autre. Par exemple un contraste de couleur.

Aplat : surface de couleur uniforme.

Si la marqueterie est une technique ancienne, elle est aujourd’hui encore très vivante. De jeunes designers, créateurs, s’en emparent pour la réinterpréter avec des formes nouvelles. Ils allient parfois la tradition du geste aux nouvelles technologies.

Le cabinet cloudInChest, est composé de près de trois mille pièces de seize essences de bois différentes, toutes découpées à la main. Elles épousent le volume du meuble dont les formes évoquent les facettes du diamant. Un nuage pixellisé nous apparaît en mouvement et nous invite au voyage.

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5. LA MARQUETERIE AUJOURD’HUI

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Prototype de cabinet CloudInChest Benjamin Graindorge (né en 1980)Collection « Feu de tout bois », la marqueterie revisitéeFrance, 2014Édition YMER&MALTAMarqueterie de 16 essences de boisInv. 2016.105.1© MAD, Paris / photo : Jean Tholance

Designer : métier qui consiste à imaginer et réaliser les objets qui nous entourent.

Pixellisé : effet produit lorsque les points qui composent une image deviennent apparents.

Volume : espace occupé par l’objet.

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Ébéniste

Restaurateur de meubles

Marqueteur

Michel Jamet, ébéniste, restaurateur © Magali Delporte, Picturetank, INMA

Atelier Henri Desgrippes, restaurateur de meubles anciens © Alexis Lecomte, INMA

Anne Le Corno © Nicolas Lascourrèges

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Découverte des savoir-faire

/!\ Cette vidéo présente le savoir-faire d'ébéniste. Pour toute information sur les formations menant à ce métier, nous vous conseillons de vous adresser directement aux établissements de formation partenaires.

Rencontre avec Carole Szwarc pour une démonstration de marqueterie au sein de son atelierTourné le vendredi 29 janvier 2021 en live steaming.

L’ébéniste conçoit et réalise différentes sortes de meubles, comme des meubles d’agencement, des meubles de style ou de création. Le travail de l’ébéniste est traditionnellement attaché au bois, notamment d’essences rares et précieuses mais le métier s’ouvre à l’utilisation de tous types de matériaux tels que le textile ou le métal.

Le restaurateur de meubles procède à un ou plusieurs types d’interventions : nettoyage et traitement du bois, rebouchage des lacunes par masticage ou ajout de pièces, coloration des parties détériorées, aplanissement d’une surface enfoncée, application de cires ou de vernis.

Jouant de toute la palette des essences de bois, le marqueteur réalise des compositions pour orner meubles ou objets ou pour créer des tableaux. Il découpe des placages naturels ou teintés et assemble les pièces avec de la colle chaude avant de les mettre sous presse pour les coller sur leur support.

Ecole Boulle

  • FMA (2de, 1re, terminale)
  • CAP, BMA et DMA Ebénisterie
  • DNMADE

9 rue Pierre Bourdan75012 Paris ecole-boulle.org

établissementS de formation partenaireS

Lycée Bartholdi

  • CAP Menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement
  • BAC PRO Technicien menuisier-agenceur

Les institutions culturelles

12 rue de la Liberté 93200 Saint-Denis www.bartholdi93.fr

Lycée Prony

  • CAP et BAC PRO Ebénisterie

4 rue de Bretagne 92600 Asnières-sus-Seine lyc-prony-asnieres.ac-versailles.fr

Ecole d’ameublement de Paris – La Bonne Graine

  • CAP et BMA Ébenisterie
  • CAP Menuiserie en siège

Les parcours par matériau

200 bis boulevard Voltaire75011 Paris labonnegraine.org/ecole.html

Lycée des méters du bois Leonard de Vinci

  • BAC PRO Agencement de l’Espace Architectural
  • BAC PRO Technicien de fabrication bois et matériaux associés
  • BTS Développement et Réalisation Bois
  • BTS Étude Réalisation d’Agencement

20, rue Bourseul75015 Paris ac-aris.fr/serail/jcms/s2_101772/accueil

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Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

Les parcours par matériau

Parcours dans les collections

PAPIER

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Les parcours par matériau

UNE Activité à réaliser en classe

Visuel à insérer

Le MUSéE DES ARTS décoratifs

Parcours dans les collections

LE papierEN 5 œuvres

5. Robert Sabuta

Les institutions culturelles

Fabriqué à partir de fibres naturelles, réduites en une pâte que l’on étend et sèche pour former une feuille, le papier se prête à de multiples utilisations dans les collections du musée des Arts décoratifs. A la Bibliothèque, associé à l’objet livre, le papier se décline dans différents formats, grammages, couleurs … Matériau de base dans le domaine des arts graphiques (dessin, papier peint, affiche, photographie...), on le retrouve aussi dans le mobilier sous forme de papier mâché ou de carton.

3. J.J. Bourassé

Les parcours par matériau

1. Estampe coloriée à l’aquarelle

2. Papier peint "Jardin d’hiver”

4. Yoshiume

Papier peint ” Jardin d’hiver” Edouard Müller Manufacture Jules Desfossés, Paris, 1853 Papier continu à pâte mécanique, fond bleu brossé à la main, impression de 381 couleurs à l'aide de 360 planches de bois Inv. 29569.1

Estampe coloriée à l’aquarelle Martin Engelbrecht Augsbourg, vers 1730

J.J. Bourassé Histoire naturelle des oiseaux, des reptiles et des poissons Tours A. Mame et fils, 1868

Yoshiume Heso no yadogae Tokyo, 1882

Robert Sabuta The 12 days of Christmas Pop-up, 2006

1. Estampe coloriée à l’aquarelle

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L’histoire de l’objet et son contexte de création L’estampe, appelée aussi gravure, apparaît à l’aube du XVe siècle. Elle marque un tournant dans l’histoire de l’art en Occident parce qu’elle permettait pour la première fois aux artistes de reproduire et de diffuser leurs œuvres d’art.

Le terme estampe, de l’italien stampa (impression, presse), désigne toute impression réalisée à l’encre sur un support souple à partir d’une plaque de bois ou de métal, gravée, appelée matrice. La coloration était réalisée grâce à l’aquarelle : une technique de peinture à l’eau avec des couleurs transparentes, ayant le moins d’épaisseur possible.

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Estampe coloriée à l’aquarelle Martin Engelbrecht Augsbourg, vers 1730

2. Papier peint ” Jardin d’hiver”

L’histoire de l’objet et son contexte de création L’histoire du papier peint naît en Chine, dès le XIIIe siècle, où les murs des riches demeures étaient ornés de papiers peints à la main. Importés en Europe au XVIe siècle, ces papiers peints vont être concurrencés par les “dominos” : des rectangles de papier imprimés à la planche puis coloriés au pinceau ou au pochoir. Leur usage est multiple : orner le mur d’abord, mais aussi décorer des meubles et des boîtes, ainsi que la couverture des livres. Dès le début du XVIIIe siècle, en Angleterre, on commence à coller les feuilles les unes au bout des autres pour former un rouleau, avant de les imprimer. C'est la naissance du papier peint tel que nous le connaissons.

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Ce papier peint fut présenté par Jules Desfossé aux Expositions universelles de 1855 et de 1862. Sa présence lors de ces deux manifestations prestigieuses illustre l’engouement de l’époque pour les jardins d’hiver et les serres dont la mode fit fureur à Paris sous le Second Empire. Ces constructions de métal et de verre destinées à entreposer des espèces botaniques rares firent entrer la nature dans les intérieurs mais à un prix très élevé. Sous forme de trompe l’œil, ce type de papiers peints répondait à cette envie de nature chez soi mais à moindre frais.

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Papier peint ” Jardin d’hiver” Edouard Müller Manufacture Jules Desfossés, Paris, 1853 Papier continu à pâte mécanique, fond bleu brossé à la main, impression de 381 couleurs à l'aide de 360 planches de bois Inv. 29569.1

3. J.J. Bourassé

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L’histoire de l’objet et son contexte de création En 1833 la loi Guizot impose à toutes les communes de France de plus de 500 habitants, l’ouverture d’une école pour garçons, et pour les villes de plus de 800 habitants, une école de filles. L’ouverture de ces écoles multiplie les besoins en livres. Ces derniers doivent être variés et ne pas coûter trop chers. C'est le début des reliures industrielles.

La “distribution des prix” à la fin de l’année scolaire était une très ancienne cérémonie en France. Les meilleurs élèves étaient félicités devant tous et recevaient un livre. La reliure de celui-ci devait être attirante d’où souvent la présence d’une chromolithographie. Mais le décor n’avait pas forcément de rapport avec le titre ou le sujet du livre.

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J.J. Bourassé Histoire naturelle des oiseaux, des reptiles et des poissons Tours A. Mame et fils, 1868

Reliure : Couverture cartonnée, recouverte de cuir, de toile, etc., dont on habille un livre pour le protéger et le décorer.

Chromolithographie : reproduction d'image faite par une succession d'impressions de couleurs vives.

4. Yoshiume

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L’histoire de l’objet et son contexte de création Les papiers “marbrés” sont des papiers décorés dont les motifs imitent ceux du marbre ou d'autres roches, et qui sont utilisés notamment en reliure. Ils sont nés au Japon, au XIIe siècle, sous le nom de Suminagashishi, ce qui veut dire “ l’encre qui flotte sur l’eau”. La technique arrive en Occident au XVIe siècle : elle consiste à faire flotter de l’encre sur l’eau puis à déposer sur la surface de l’eau une feuille de papier sur laquelle l’encre se fixe.

A la fin du XVIe siècle, une mode venue d’Allemagne utilisa les papiers marbrés pour recouvrir les livres d’amis. Il s'agissait de cahiers permettant aux voyageurs de recueillir des signatures, des dessins ou des petits textes écrits par des amis rencontrés au cours de leur voyage. Ils y notaient aussi leurs impressions et les principaux évènements auxquels ils assistaient.

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Yoshiume Heso no yadogae Tokyo, 1882

5. Robert Sabuta

L’histoire de l’objet et son contexte de création Les livres, animés par des mécanismes développant en volume ou mettant en mouvements certains de ses éléments par des jeux de tirettes ou de disques, apparaissent au Moyen Âge, avant l’imprimerie, et s’adressent à des adultes. Il s’agit de manuscrits scientifiques ou religieux. Au XVIIIe siècle naît l’idée d’une littérature spécifique pour la jeunesse et les livres animés, appelés aussi livres à systèmes, vont s’adapter à ce nouveau public. Le but : que les enfants apprennent en s’amusant !

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Le terme pop-up vient de l’anglais : surgir. Un pop-up est un élément qui se déploie à l'ouverture d'une page : un décor qui se met en place, la tête d’un cerf qui se déploie, etc.

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Robert Sabuta The 12 days of Christmas Pop-up, 2006

Manuscrit : livre écrit à la main avant la découverte de l'imprimerie.

Dominotier - fabricant de papier peint

Fabricant de papier

Marbreur sur papier

Découverte des savoir-faire

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Relieur

En partenariat avec la Bibliothèque du musée des Arts décoratifs

À partir de matières riches en cellulose (coton, lin…) qui possèdent de longues fibres résistantes, le fabricant de papier confectionne une pâte dans un mélange d’eau et de colle brassé dans une cuve. En y plongeant une forme, il obtient une feuille, mise sous presse et séchée à l’air.

Le dominotier réalise des papiers imprimés et colorés appelés papiers dominotés. Ces feuilles sont décorées de petits motifs répétitifs imprimés à la planche. Elles peuvent être utilisées en décoration murale ou pour embellir des boîtes, des malles. Sur un papier « à la forme », le fabricant de papier peint imprime les motifs à partir de matrices de bois gravé. L’impression peut également être réalisée en continu, grâce à des cylindres gravés.

Le marbreur sur papier dépose des gouttes de peinture dans une cuve remplie d’eau épaissie par une gomme hydrosoluble. La façon de déposer les gouttes puis de les travailler permet d’obtenir différentes familles traditionnelles de motifs. Une fois le motif créé, le marbreur plonge le papier dans le bain afin d’y imprimer les couleurs.

Reliure classique ou contemporaine, le relieur habille le livre en fonction de son usage futur. Il assemble les cahiers par couture et les recouvre de plats cartonnés parfois ornés de cuirs, de papier et titrés à l’or. Le cartonnier réalise des contenants de luxe (boîtes et étuis) composés de plusieurs éléments en carton qu’il plie ou découpe à l’aide d’un massicot. Il les habille ensuite de papier (pelliculés, vernis, gaufrés), de cuir ou de tissu (soie, velours, satin).

. Fondée en 1864, la bibliothèque présente des collections de livres imprimés, catalogues d’expositions et de vente, périodiques, éphémères... dans les domaines des Arts décoratifs et du design, du Costume et de la Mode, des Arts graphiques et de l'Art, ainsi que la célèbre collection Maciet regroupant plus d'un million d'images dont des milliers de gravures et de photographies originales. Ces fonds, qui n'ont cessé de s’accroitre au fil du temps, comptent aujourd'hui 200 000 volumes imprimés. bibliotheque.madparis.fr

Ecole Estienne

  • DNMADE

18 boulevard Auguste Blanqui75013 Pariswww.ecole-estienne.paris

établissementS de formation partenaireS

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Lycée des arts graphiques et du livre de Paris - Sites Corvisart et Tolbiac

  • CAP
  • Bac Pro
  • BMA

Les parcours par matériau

61, rue Corvisart 75013 PARIS63 rue du Moulinet 75013 PARISlycee-corvisart-tolbiac.fr

Musée desArts Décoratifs

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TEXTILE

HôTEL DE LA MARINE

TEXTILE

Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

Parcours dans les collections

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UNE Activité à réaliser en classe

Visuel à insérer

Le MUSéE DES ARTS décoratifs

Parcours dans les collections

Le textileEN 6 œuvres

6. La tapisserie contemporaine

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La tapisserie, c’est l’art d’entrelacer les fils. Fabriqué à la main ou sur un métier à tisser, ce tissu peut prendre la forme de tentures installées aux murs pour décorer ou réchauffer la pièce ou de garnitures pour les sièges. Les sujets qui les décorent suivent l’évolution du goût et des créateurs à travers le temps. Elles ponctuent le parcours de visite des collections historiques du musée des arts décoratifs du Moyen Âge à nos jours.

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4. La chambre de Jeanne Lanvin

1. La tapisserie au Moyen Âge

5. La tapisserie de haute lisse ou de basse lisse

2. La tapisserie de la Savonnerie

3. Le carton de tapisserie

Tapisserie « Réception ou scène de fiançailles » Paris, vers 1400 / 1410 Laine, soie, rehauts d'or Inv. PE 603 ©Paris, MAD / Lauren Sully Jaulmes

Écran Marie-George Jaulmes, tapissier, Paris, vers 1919 Hêtre laqué vert foncé, tapisserie de basse lisse en laine Inv.21632 ©Paris, MAD / Jean Tholance

Fauteuil France, début XVIIIe Noyer sculpté, entretoise en hêtre, tapisserie en Savonnerie Inv.38631 ©Paris, MAD / Jean Tholance

Carton de tapisserie Maurice Jacques, cartonnier, France, 1760 Huile sur toile, cadre en bois sculpté et doré du XVIIIe siècle Inv. 18257 ©Paris, MAD / Jean Tholance

Tapisserie « 7:30 PM » Hella Jongerius, créatrice, Pays-Bas, 2017 Papier et textile tissés Inv. 2018.45.1 © MAD, Paris / Jean Tholance

Garniture : Ensemble des matériaux qui servent à assurer le confort d’un siège ou d’un lit (tissu, sangles, rembourrage…).

Tenture : Ensemble de tapisseries sur un même sujet.

Chambre à coucher de Jeanne Lanvin © MAD / photo : Jean Tholance

1. La tapisserie au Moyen Âge

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L’histoire de l’objet et son contexte de création Dès le XIVe siècle, la tapisserie constitue un des éléments essentiels du mobilier des châteaux. Outre leurs vocations décoratives, ces tentures servent à protéger du froid ou des trop grandes chaleurs, arrêtent les vents et atténuent les courants d’air. A cette époque l’insécurité permanente contraint les plus fortunés à se déplacer fréquemment d’une résidence à une autre. Ils emportent avec eux, dans des coffres, les tapisseries pliées, les armes, les vêtements et les objets précieux.

Le thème de cette tenture est inspiré par le roman courtois très à la mode au Moyen Âge. La représentation de cette scène avec ses couleurs vives et la précision du dessin font penser aux enluminures. La richesse des matériaux utilisés pour sa fabrication (laine, soie et fils d’or) la destine à une élite. La tapisserie forme, avec les manuscrits enluminés, les bijoux et autres pièces d’orfèvrerie, le trésor des puissants, l’enjeu de rivalité entre les grands princes et monarques européens.

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Tapisserie « Réception ou scène de fiançailles » Paris, vers 1400 / 1410 Laine, soie, rehauts d'or Inv. PE 603 ©Paris, MAD / Lauren Sully Jaulmes

Les tapissiers ou lissiers au Moyen Âge sont presque toujours groupés dans des villes, principalement dans celles de Flandres, d’Artois et d’Ile de France. Les centres de fabrication les plus importants sont Paris, Arras, Tournai, Bruges, Valenciennes, Gand et Bruxelles. Ces villes se livrent à une concurrence acharnée qui entraine une recherche d’un savoir-faire technique toujours plus maîtrisé associé à une grande inventivité pour créer de nouveaux modèles. La tapisserie, dès le XVe siècle, est l’objet d’enjeux économiques importants et occupe une main-d’œuvre abondante. L’exécution d’une tapisserie fait intervenir toute une chaîne de métiers : des filateurs et teinturiers qui transforment la laine ou la soie, des peintres cartonniers qui créent le motif de la tapisserie et enfin des lissiers. Cartonnier : Une personne qui fabrique et commercialise le carton d’une tapisserie, c’est-à-dire sa maquette. Filateur : Personne dirigeant une filature destinée à la fabrication des fils textiles. Lissier : Ouvrier qui monte les lisses d’un métier à tisser. Une lisse est un fil muni d'un maillon, dans lequel on passe le fil de chaîne d'un métier à tisser. Teinturier : Professionnel dont le métier est de teindre les fils ou tissus.

Tenture : Ensemble de tapisseries sur un même sujet.

Tenture : Ensemble de tapisseries sur un même sujet.

Enluminure : Ornements en couleur qui décorent les manuscrits du Moyen Âge.

Orfèvrerie : Art de fabriquer des objets en métaux précieux, argent ou or principalement.

2. La tapisserie de la Savonnerie

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L’histoire de l’objet et son contexte de création Depuis l'Antiquité jusqu'à la fin du Moyen Âge, l'assise était constituée par des coussins amovibles. A partir du XVIIe siècle, la recherche du confort développe les garnitures rembourrées fixées sur la structure du siège en bois en contact avec le corps (assise, dossier, parfois les accoudoirs). Le style de la Savonnerie au début du XVIIIe se caractérise par des fleurs stylisées se détachant sur un fond sombre. La tapisserie étant un matériau coûteux, elle est réservée aux parties visibles du siège. Elle est maintenue par des rangées bien alignées de clous dorés. Quant à sa face arrière, elle est tendue d’un tissu léger en coton. Ce type de fauteuil à dossier plat est destiné à être placé contre les murs et à ne pas bouger. Il donne une certaine solennité à la décoration du logement.

À la Savonnerie, les lissiers exécutent des tapis. La technique de fabrication est celle du point noué dit « de Turquie ». Sur un métier à tisser vertical, l’artisan fait des boucles qu’il coupe ensuite pour obtenir un velours. Sous Louis XIV, la manufacture livre également des garnitures de meubles et des paravents. Cette production, exclusivement réservée au roi, sert à l'ameublement des résidences royales ou à des cadeaux diplomatiques.

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Au début du XVIIe siècle, Pierre Dupont obtint d'Henri IV le privilège d'établir un atelier de tapis « façon du Levant et façon de Turquie » sous la Grande Galerie du Louvre. Transférée à Chaillot dans une ancienne manufacture de savons en 1631, elle devient manufacture royale sous Louis XIV avant d'être réunie au XIXe à celle des Gobelins. On désigne par extension un tapis sortant de cette manufacture par le nom de Savonnerie.

Fauteuil France, début XVIIIe Noyer sculpté, entretoise en hêtre, tapisserie en Savonnerie Inv.38631 ©Paris, MAD / Jean Tholance

Manufacture : Bâtiment où l’on fabrique à la main certains produits de l’artisanat et de l’industrie.

Garniture : Ensemble des matériaux qui servent à assurer le confort d’un siège ou d’un lit (tissu, sangles, rembourrage…).

Amovible : Qui peut être enlevé, séparé.

Assise : En ameublement, c’est la partie horizontale d'un siège sur laquelle on s'assoit.

3. Le carton de tapisserie

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L’histoire de l’objet et son contexte de création Dans le dernier tiers du XVIIIe siècle apparaît un nouveau style de tapisserie. Elles sont décorées de motifs décoratifs à guirlandes de feuillages, bouquets et médaillons qui s’organisent en symétrie. Les cartons sont produits en nombre dans les ateliers qui les utilisent à la fois pour des tapisseries destinées à orner les murs de salons ou de salles de bal et pour la couverture de fauteuils et canapés.

Pour réaliser une tapisserie, il faut d’abord un modèle. Il s’agit d’un dessin ou d’une peinture qui donne les éléments principaux de la composition. Cette première maquette est ensuite agrandie aux dimensions souhaitées de la future tapisserie. C’est ce document, appelé carton, qui va guider le lissier pour l’exécution de la tapisserie. Si le modèle est souvent l’œuvre d’un artiste célèbre, la réalisation du carton est confiée à des artisans spécialisés dans cette tâche. Par souci d’économie, il est fréquent que les lissiers réutilisent d’anciens cartons qu’ils assemblent et modifient pour former de nouvelles compositions. À partir du carton, le lissier évalue la quantité de matériaux (laine, soie, fils d’or et d’argent) dont il a besoin. On appelle cette opération le kilotage. Une fois ces étapes préliminaires réalisées, le tissage proprement dit peut commencer.

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Carton de tapisserie Maurice Jacques, cartonnier, France, 1760 Huile sur toile, cadre en bois sculpté et doré du XVIIIe siècle Inv. 18257 ©Paris, MAD / Jean Tholance

Contrairement au tissage de draps où l’artisan travaille par ligne complète, le lissier réalise sa tapisserie motif par motif. En haute lisse, le carton se trouve derrière le lissier qui travaille sur l’envers de la tapisserie, un miroir placé de l’autre côté de la chaîne lui permet de contrôler son travail. En basse lisse, le carton placé sous le métier est reproduit dans l’autre sens. Chaîne : Ensemble des fils parallèles, régulièrement espacés, disposés dans le sens de la longueur d'une pièce de tissu, par opposition à la trame.

Symétrique : On parle d’un décor symétrique en imaginant qu’une ligne centrale partage le décor en deux moitiés et que les deux moitiés se superposent parfaitement.

Médaillon : Décor peint dans un cadre rond ou ovale.

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A l’aiguille et à petits points, la broderie apporte un décor à une surface textile et magnifie tant les tissus utilisés pour la confection de vêtements haute couture que ceux plutôt dédiés à l’ameublement. Fil d’or et de soie, mais aussi perles et sequins ou encore rubans et passementeries dessinent de merveilleuses figures décoratives sur les œuvres textile du Musée des Arts Décoratifs.

Réalisée en 1925, la chambre est entièrement revêtue de soie bleue. Le bas de la tenture ou tissu qui recouvre les murs est décoré de motifs de palmes, de rosaces et de marguerites, en hommage à la fille de la couturière qui s’appelait Marguerite. Le tissu a été brodé mécaniquement dans les ateliers de broderie de Jeanne Lanvin avec des fils de coton blanc et orangé et des fils de cuivre. Le dessus de lit, les rideaux et les cache-radiateurs sont réalisés dans le même tissu brodé. Pour restituer la couleur originale, la tenture de soie présentée dans la chambre de Jeanne Lanvin a été refaite à l’identique selon le modèle d’origine conservé dans les collections du musée, les broderies ont été refaites à la main dans des ateliers indiens.

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4. La CHAMBRE DE JEANNE LANVIN

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De son enfance passée à Pékin, la créatrice de mode Guo Pei a nourri son imaginaire des promenades dans la Cité interdite, des souvenirs des fastes de la Cour impériale chinoise et de l’excellence des savoir-faire et des arts décoratifs de son pays. A sa connaissance de la peinture et des textiles précieux, elle ajouta très tôt une dextérité technique acquise au sein de l’Ecole des arts industriels de Pékin dont elle sortit diplômée en 1986, à peine âgée de 20 ans. Si la révolution culturelle avait édicté avec une violence radicale de nouveaux codes vestimentaires, il n’en est pas moins vrai que les formes traditionnelles étaient alors encore perpétuées dans certains studios de design où Guo Pei poursuivait sa formation. En 1997, elle fonde sa propre maison et, défendue par une nouvelle génération de stars chinoises flamboyantes, se fait remarquer par l’opulence de ses vêtements – broderies coûteuses, ornement de fourrure, luxuriance des détails -, une mode à l’image de sa collection des « Mille et deux nuits » présentée en 2009. Robes à traine impressionnante, couleurs vives, matières nobles, le retentissement mondial de son travail trouve l’écho parfait lorsque la chanteuse Rihana porte son imposante robe de fourrure jaune canari lors du Met Gala de 2015 qui célèbre l’exposition « China » ; Through the Looking Glass », explorant l’influence de la Chine sur l’histoire de la mode. Extrait du catalogue de l’exposition « Luxes » présentée au Musée des Arts Décoratifs du 15 octobre 2020 au 2 mai 2021.

Passementerie : ensemble des réalisations en fils de toute nature (ruban, cordon, galon, franges…) utilisés dans la décoration intérieure et la mode.

Sequin : petit disque en métal ou en plastique coloré, cousu sur un vêtement ou un tissu pour le décorer.

Chambre à coucher de Jeanne Lanvin © MAD / photo : Jean Tholance

5. La tapisserie de haute lisse ou de basse lisse

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L’histoire de l’objet et son contexte de création Cette tapisserie a été créée au début de la période Art déco. Ce style puise son inspiration dans un large éventail de références artistiques, ici il s’agit du Classicisme. Composée dans un cadre ovale, très à la mode au XVIIIe siècle, le sujet de la nature morte est traité de façon classique : une corbeille de fruits surmontée de deux colombes, le tout encadré par une paire de rideaux drapés dans un esprit théâtral et composés en symétrie.

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La tapisserie résulte de l’entrecroisement de fils de trame colorés sur une armature en fils de chaîne. Il existe deux types de métiers à tapisserie : le métier dit de haute lisse, vertical, et le métier de basse lisse, horizontal. Dans les deux cas, le principe est le même : d’abord, le lissier tend des fils de chaîne entre deux rouleaux, appelés ensouples. Puis, à l’aide de navettes ou de flutes, il passe les fils de trame colorés, entre les fils de chaîne pairs et impairs. À l’aide d’un peigne, il tasse les fils de trame de façon à couvrir totalement l’armature de fils de chaîne. Un tissage fin et serré est signe de qualité. Il est assez difficile de reconnaître une tapisserie de haute lisse d’une tapisserie de basse lisse.

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Un écran est un petit meuble volant qui sert à se protéger ou atténuer la chaleur ou la lumière d’un feu de cheminée. Généralement, il s'agit d'un panneau d'étoffe brodé, peint ou tapissé, encadré, fixe et dressé sur quatre pieds.

Écran Marie-George Jaulmes, tapissier, Paris, vers 1919 Hêtre laqué vert foncé, tapisserie de basse lisse en laine Inv.21632 ©Paris, MAD / Jean Tholance

Lissier : Ouvrier qui monte les lisses d’un métier à tisser. Une lisse est un fil muni d'un maillon, dans lequel on passe le fil de chaîne d'un métier à tisser.

Chaîne : Ensemble des fils parallèles, régulièrement espacés, disposés dans le sens de la longueur d'une pièce de tissu, par opposition à la trame.

Trame : Ensemble des fils tendus sur le métier à tisser et passant perpendiculairement entre les fils de la chaîne, pour constituer un tissu.

Art déco : Style né dans les années 1920 qui se caractérise par des formes ordonnées, géométriques et épurées, en réaction aux courbes et arabesques du style Art nouveau vers 1900.

6. La tapisserie contemporaine

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L’histoire de l’objet et son contexte de création Sous l’impulsion des recherches innovantes de l’atelier de tissage du Bauhaus, la tapisserie moderne est un art vivant et créatif en permanente évolution. Les artisans et artistes se sont emparés des techniques traditionnelles européennes de la tapisserie en y introduisant des sources d’inspirations d’autres cultures, en y mêlant toutes les techniques se rapportant au textile, en utilisant des matériaux inédits tels que le plastique, le papier… Sans solliciter l’aide d’un lissier, et même sans carton, ils fabriquent des œuvres qui se développent bien souvent en trois dimensions. Elles se placent à mi-chemin entre la sculpture et l’installation.

Cette tapisserie fait partie d’une série de neuf tissages formant une collection appelée « WovenMovie ». Chacune des œuvres qui la compose présente un « capteur de couleurs » sous la forme de boursouflures tissées en trois dimensions, de façon à mieux attirer la lumière. Chaque tapisserie est imaginée pour être vue à une heure précise de la journée indiquée dans le titre. Elles peuvent être regardées individuellement ou l’une après l’autre, dans un ordre séquentiel, tel un film. « WovenMovie » peut être traduit en français par « Le film tissé ».

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La collection « WovenMovie » a été conçue par Hella Jongerius pour l’exposition « BreathingColour » qui s’est tenue au Design Museum de Londres à l’été 2017. Il s’agissait de présenter aux visiteurs une vision sur les différents aspects que peut prendre une couleur selon la forme, la texture et la lumière de son environnement.

Tapisserie « 7:30 PM » Hella Jongerius, créatrice, Pays-Bas, 2017 Papier et textile tissés Inv. 2018.45.1 © MAD, Paris / Jean Tholance

Séquentiel : Qui appartient à une suite ordonnée d’éléments.

Installation : En art, il s’agit d’une mise en scène d’objets ou d’éléments constituant un ensemble.

Lissier : Ouvrier qui monte les lisses d’un métier à tisser. Une lisse est un fil muni d'un maillon, dans lequel on passe le fil de chaîne d'un métier à tisser.

Bauhaus : École d'architecture et d'arts appliqués fondée en Allemagne dans les années 1920.

TEXTILE

Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

Parcours dans les collections

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Parcours dans les collections

L'hôtel de la marine

Le textileEN 3 œuvres

Dans les collections de l’Hôtel de la Marine :

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1. Lit à la polonaise

2. Fauteuil

3. Tapis de la Savonnerie

Jean-Baptise-Claude SENÉ Lit à la polonaise 1770-1790 Bois doré 320 × 200 × 120 cm Tissu d’origine en broderie de Beauvais d’époque Louis XVI Collection privée, D-HDM2020800134 Chambre de Mme Thierry de Ville-d’Avray © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux

Georges JACOB Fauteuil 1770-1790 Bois doré 91 x 68 x 58 cm Ministère des Armées, D-0764 / FON Chambre de M. Thierry de Ville-d’Avray © Hervé Lewandowski / Centre des monuments nationaux

Manufacture royale de la Savonnerie Tapis de la Savonnerie 1667 Laine et soie 865 × 480 cm Dépôt de la Banque de France, D-HDM2019800116 Chambre de Mme Thierry de Ville-d’Avray © Reproduction Benjamin Gavaudo / CMN

1. Lit à la polonaise

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L’histoire de l’objet et son contexte de création Ce tapis fut commandé à la manufacture de la Savonnerie par Colbert pour Louis XIV, avec 92 autres tapis, tous d’environ neuf mètres de long. Tissés à partir de 1671 pour couvrir les parquets de la grande galerie du Bord-de-l’eau au Palais du Louvre, ces tapis velours extrêmement luxueux, étaient réservés au roi. Tous étaient composés selon un même dessin sur fond noir, mêlant ornements classiques, symbolique royale et motifs floraux. Ce tissage est l’une des plus étonnantes et ambitieuses entreprises du règne de Louis XIV.

La réalisation de cet immense parterre de laine fut confiée aux ateliers des familles Lourdet et Dupont au sein de la manufacture royale. Le modèle des dessins fut donné par les peintres attachés à l’administration des Bâtiments du Roi, qui travaillaient sous la direction du peintre Charles Le Brun et de l’architecte Louis Le Vau.

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Jean-Baptise-Claude SENÉ Lit à la polonaise 1770-1790 Bois doré 320 × 200 × 120 cm Tissu d’origine en broderie de Beauvais d’époque Louis XVI Collection privée, D-HDM2020800134 Chambre de Mme Thierry de Ville-d’Avray © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux

2. fauteuil

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L’histoire de l’objet et son contexte de création Ce fauteuil en bois doré présente une structure et des motifs caractéristiques du style Louis XVI. Il porte l’estampille du prestigieux menuisier en sièges Georges Jacob, ce qui permet de le dater des années 1770-1790. Présenté à l’Hôtel de la Marine dans la chambre de l’Intendant du Garde-meuble de la Couronne, il évoque le mobilier de chambre dont Marc-Antoine Thierry de Ville-d’Avray avait passé commande auprès de Claude Sené, contemporain de Georges Jacob.

La garniture de damas gris qui recouvre aujourd’hui ce fauteuil résulte d’un tissage moderne d’un modèle intitulé « Les Forgerons » par la manufacture de soieries Tassinari & Chatel, fondée en 1680 et toujours en activité. Afin d’obtenir une teinte semblable à ce que Thierry de Ville-d’Avray avait choisi en son temps, un méticuleux travail de peinture a été confié aux artisans Nicolas et Sébastien Reese.

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Georges JACOB Fauteuil 1770-1790 Bois doré 91 x 68 x 58 cm Ministère des Armées, D-0764 / FON Chambre de M. Thierry de Ville-d’Avray © Hervé Lewandowski / Centre des monuments nationaux

3. tapis de la Savonnerie

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L’histoire de l’objet et son contexte de création Ce tapis fut commandé à la manufacture de la Savonnerie par Colbert pour Louis XIV, avec 92 autres tapis, tous d’environ neuf mètres de long. Tissés à partir de 1671 pour couvrir les parquets de la grande galerie du Bord-de-l’eau au Palais du Louvre, ces tapis velours extrêmement luxueux, étaient réservés au roi. Tous étaient composés selon un même dessin sur fond noir, mêlant ornements classiques, symbolique royale et motifs floraux. Ce tissage est l’une des plus étonnantes et ambitieuses entreprises du règne de Louis XIV.

La réalisation de cet immense parterre de laine fut confiée aux ateliers des familles Lourdet et Dupont au sein de la manufacture royale. Le modèle des dessins fut donné par les peintres attachés à l’administration des Bâtiments du Roi, qui travaillaient sous la direction du peintre Charles Le Brun et de l’architecte Louis Le Vau.

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Manufacture royale de la Savonnerie Tapis de la Savonnerie 1667 Laine et soie 865 × 480 cm Dépôt de la Banque de France, D-HDM2019800116 Chambre de Mme Thierry de Ville-d’Avray © Reproduction Benjamin Gavaudo / CMN

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Fabricant de tapis et/ou tapisseries - Lissier - Tufteur

Tapissier d’ameublement

Le fabriquant de tapis et/ou de tapisseries réalise son ouvrage sur un métier à tisser spécifique à partir d’un modèle appelé carton, dessin inversé de l’étude. Il procède à différentes étapes : ourdissage, montage de la chaîne. La broche ou flûte qui porte le fil de trame recouvre en se croisant les fils de chaîne. À chaque passage, le lissier tasse la trame avec un peigne. SpécialitésLe lissier basse-lice tisse manuellement sur un métier horizontal, jouant sur l’entrecroisement régulier de fils de chaîne tendus, formant le support de la tapisserie, et de fils de trame colorés passés à la flûte, qui recouvriront entièrement la chaîne pour former la tapisserie. Le lissier haute-lice tisse manuellement sur un métier vertical jouant sur l’entrecroisement régulier de fils de chaîne tendus, formant le support de la tapisserie, et de fils de trame colorés passés à la broche, qui recouvriront entièrement la chaîne pour former la tapisserie. Le tissage s’effectue sur l’envers. Le lissier savonnerie réalise des tapis au point noué suivant une technique spécifique qui consiste à nouer les fils de trame autour des fils de chaîne sur un métier de haute-lisse puis à les couper en leur extrémité pour former un velours. Le tufteur crée un tapis velours fait main, assisté d’outils mécaniques ou électriques, sur un tissu chaîne et trame existant, à l’aide d’un pistolet à tufter. Les décors obtenus peuvent être coupés ou bouclés, ou coupés/bouclés et de différentes hauteurs. Le tuftage manuel est utilisé pour la fabrication des tapis décoratifs ou des moquettes épaisses.

Le tapissier d’ameublement et/ou tapissier décorateur façonne des étoffes pour réaliser des décors textile dans les espaces intérieurs. Il fabrique et pose des tentures, des voilages, des rideaux et des coussins. Il est aussi spécialisé dans la réalisation de garnitures de sièges anciens ou contemporains qu’il recouvre ensuite d’une étoffe.

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Fabricant de tapis et/ou tapisseries - Lissier - Tufteur

Tapissier d’ameublement

En partenariat avec le Mobilier National et The Woolmark Company

En savoir plus sur la laine

Le fabriquant de tapis et/ou de tapisseries réalise son ouvrage sur un métier à tisser spécifique à partir d’un modèle appelé carton, dessin inversé de l’étude. Il procède à différentes étapes : ourdissage, montage de la chaîne. La broche ou flûte qui porte le fil de trame recouvre en se croisant les fils de chaîne. À chaque passage, le lissier tasse la trame avec un peigne. SpécialitésLe lissier basse-lice tisse manuellement sur un métier horizontal, jouant sur l’entrecroisement régulier de fils de chaîne tendus, formant le support de la tapisserie, et de fils de trame colorés passés à la flûte, qui recouvriront entièrement la chaîne pour former la tapisserie. Le lissier haute-lice tisse manuellement sur un métier vertical jouant sur l’entrecroisement régulier de fils de chaîne tendus, formant le support de la tapisserie, et de fils de trame colorés passés à la broche, qui recouvriront entièrement la chaîne pour former la tapisserie. Le tissage s’effectue sur l’envers. Le lissier savonnerie réalise des tapis au point noué suivant une technique spécifique qui consiste à nouer les fils de trame autour des fils de chaîne sur un métier de haute-lisse puis à les couper en leur extrémité pour former un velours. Le tufteur crée un tapis velours fait main, assisté d’outils mécaniques ou électriques, sur un tissu chaîne et trame existant, à l’aide d’un pistolet à tufter. Les décors obtenus peuvent être coupés ou bouclés, ou coupés/bouclés et de différentes hauteurs. Le tuftage manuel est utilisé pour la fabrication des tapis décoratifs ou des moquettes épaisses.

Le tapissier d’ameublement et/ou tapissier décorateur façonne des étoffes pour réaliser des décors textile dans les espaces intérieurs. Il fabrique et pose des tentures, des voilages, des rideaux et des coussins. Il est aussi spécialisé dans la réalisation de garnitures de sièges anciens ou contemporains qu’il recouvre ensuite d’une étoffe.

Héritier du Garde-meuble de la Couronne, le Mobilier national pourvoit à l’ameublement des résidences et palais officiels de la République. Il conserve, entretient et diffuse une collection unique au monde de plus de 130 000 objets mobiliers et textiles. L’institution dispose pour cela d’ateliers de restauration (ébénisterie, menuiserie en siège, lustrerie-bronze, tapisserie d’ameublement, tapisserie décor, restauration de tapis et de tapisserie), ainsi que des ateliers dédiés à la création contemporaine avec les manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie, les ateliers de dentelle de Puy-en-Velay et d’Alençon et enfin l’Atelier de Recherche et de Création. Le Mobilier National incarne le prestige de la tradition française des arts décoratifs, l’excellence de savoir-faire d’exception transmis et perpétués au sein des ateliers et la vitalité de la création contemporaine. Le Mobilier National propose une formation initiale aux métiers de licier, de restaurateur de tapis ou de tapisserie. D’une durée de quatre ans, ces études aboutissent à un BMA (Brevet des Métiers d’Art) permettant l’accès au concours d’entrée dans le corps des techniciens d’art du ministère de la Culture. mobiliernational.culture.gouv.fr

- Transformation de la laine - Industry Voices, Interview des createurs

  • Colovos
  • Edward Crutchley
  • Roland Mouret
  • Fashion Conversations
  • Byborre

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Ressources documentaires

- Qu'est-ce que la laine ?- La laine, fibre naturelle- Les propriétés de la laine- Les races de moutons- La tonte

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THE WOOLMARK COMPANY

Ecole Boulle

  • DEFESMA (FMA) Tapisserie décoration
  • BAC PRO Tapisserie d’ameublement
  • DNMADE Tapisserie décoration

9 rue Pierre Bourdan 75012 Paris ecole-boulle.org

établissementS de formation partenaireS

Les institutions culturelles

Lycée des métiers La Source

Les parcours par matériau

  • BAC PRO Tapissier d’ameublement
  • DN MADE Créateur textile – Tissage
  • DN MADE Créateur textile – Broderie

54 avenue de la Source 94130 Nogent-sur-Marne lasource-nogent.fr

Lycée Jules Verne

  • CAP et BMA Broderie

2 rue de la Constituante 78500 Sartrouville lyc-verne-sartrouville.ac-versailles.fr

Lycée Adrienne Bolland

  • BAC PRO Tapissier d’ameublement

62 boulevard Devaux 78300 Poissy lyc-bolland-poissy.ac-versailles.fr

Ecole Boulle

  • DEFESMA (FMA) Tapisserie décoration
  • BAC PRO Tapisserie d’ameublement
  • DNMADE Tapisserie décoration

9 rue Pierre Bourdan 75012 Paris ecole-boulle.org

établissementS de formation partenaireS

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Lycée des métiers La Source

  • BAC PRO Tapissier d’ameublement
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  • DN MADE Créateur textile – Broderie

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54 avenue de la Source 94130 Nogent-sur-Marne lasource-nogent.fr

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  • CAP et BMA Broderie

2 rue de la Constituante 78500 Sartrouville lyc-verne-sartrouville.ac-versailles.fr

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  • BAC PRO Tapissier d’ameublement

62 boulevard Devaux 78300 Poissy lyc-bolland-poissy.ac-versailles.fr

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CéRAMIQUE

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Activité à réaliser en classe

Visuel à insérer

LE MUSéE DES ARTS décoratifs

Parcours dans les collections

LA céramiqueEN 5 œuvres

2. Saucière « Duplessis »

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1. Vase Jingdezhen

4. Vase ”Couronne”

3. Vase

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C'est Marco Polo qui le premier compare, dans son Livre des merveilles paru en 1271, la nacre du petit coquillage “porcella” à la poterie blanche et translucide qui sera nommée porcelaine. Très recherchées pour leur beauté, les porcelaines sont d’abord importées de Chine où leur secret de fabrication est jalousement gardé. Dès le XVIe siècle, les Italiens essaient d’en fabriquer en petites quantités, mais ce n’est qu’au XVIIIe que les manufactures allemandes puis françaises en percent le mystère et adaptent formes et décors au goût européen. Dans les arts de la table ou sous forme d’objets décoratifs, la porcelaine rythme les vitrines du musée des Arts décoratifs.

5. Assiette à dessert

Vase ”Couronne” Martin Szekely, créateur, France, 1999 Bernardaud, fabricant, Limoges, 1999 Porcelaine partiellement émaillée Inv 2005.14.2

Saucière « Duplessis » Manufacture de Vincennes, 1756 Porcelaine tendre Inv. 24047

Vase Jingdezhen Chine Porcelaine à décor bleu et blanc Inv. GR570

Vase Bernardaud, fabricant C. Golse, peintre sur porcelaine Limoges, vers 1935 Inv 32377

Assiette à dessert Humberto et Fernando Campana, designers Bernardaud, fabricant, Limoges, 2011 Chromolithographies sur porcelaine Inv 2012.61.7

L’histoire de l’objet et son contexte de création Ce bleu foncé, mêlé au blanc de la porcelaine, est très évocateur pour les Yuan, ethnie d'origine mongole qui domina la Chine à partir de 1250. En effet, l'association de ces deux couleurs vient en écho à la légende qui aurait donné naissance au peuple mongol : la rencontre amoureuse entre un loup bleu et une biche blanche.

Ce bleu profond est dû à l’oxyde de cobalt, un matériau alors beaucoup plus cher que l’or ou le thé. Il est appliqué au pinceau sur le corps cru, avant le passage au four, ce qui ne laisse aucune place à l'erreur pour le peintre.

1. Vase Jingdezhen

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Vase Jingdezhen Chine Porcelaine à décor bleu et blanc Inv. GR570

L’histoire de l’objet et son contexte de création En 1745, un privilège fut accordé à la manufacture de Vincennes pour concurrencer la production de porcelaine de Meissen, qui avait découvert le secret de la porcelaine chinoise et ce pour limiter les importations allemandes. La manufacture de Vincennes ne se contenta pas d’imiter la production de Meissen mais développa un style propre. Cette saucière a été réalisée en 1756, année où Louis XV, qui s’intéressait de très près à la production de porcelaine, racheta la manufacture de Vincennes pour l’implanter à Sèvres sur un terrain que possédait Madame de Pompadour, se rapprochant ainsi de la Cour établie à Versailles. La manufacture devint alors manufacture royale.

Évoquant une vague dont la frange d’écume soulignée de bleu s’enroule en volutes déchiquetées, en emportant sur son passage algues et coraux, cette saucière est un bel exemple de l’art rocaille et du savoir-faire des porcelainiers du XVIIIe siècle.

2. Saucière « Duplessis »

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Saucière « Duplessis » Manufacture de Vincennes, 1756 Porcelaine tendre Inv. 24047

L’histoire de l’objet et son contexte de création C’est la découverte de gisements de kaolin à Saint-Yrieix-la-Perche en 1765 qui décidera de la fabuleuse destinée de la porcelaine de Limoges. A la présence de cet or blanc d’extrême qualité, qui donnera à la porcelaine de Limoges sa blancheur translucide et sa dureté, s’ajoute également l’abondance de bois pour la cuisson, des cours d’eau qui peuvent alimenter les moulins ou encore d’une main-d’œuvre qualifiée et habile. Ainsi, les premières manufactures de porcelaine ne tardent pas à voir le jour en Limousin.

Depuis 1863, la maison Bernardaud perpétue à Limoges le travail de la porcelaine. Les créations s’inscrivent dans l’histoire et exigent, aujourd’hui comme hier, un travail minutieux et de nombreuses manipulations. La main, en effet, présente à toutes les étapes de la fabrication, est indispensable dans l’élaboration de chaque pièce.

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3. Vase

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Vase Bernardaud, fabricant C. Golse, peintre sur porcelaine Limoges, vers 1935 Inv 32377

L’histoire de l’objet et son contexte de création Depuis plusieurs années, la manufacture Bernardaud invite des créateurs, artistes ou designers, à découvrir les qualités de la porcelaine : une réflexion sur la forme ou le décor qui, grâce au savoir-faire des artisans de la manufacture, fait reculer les idées reçues sur une matière trop souvent cantonnée aux arts de la table.

Ce vase, couronné de boules en porcelaine évidées, se situe à la charnière entre l’objet utilitaire et l’objet-sculpture purement décoratif. Il est l’œuvre de Martin Zsekely, artiste spécialisé dans le mobilier. Sa vision de l’art part de la recherche de la plus simple expression possible de l’objet en tenant compte de ses fonctionnalités. L’année de la création de ce vase, en 1999, Martin Szkely est honoré du prix Alfred Danhill : Homme remarquable de l’année.

4. Vase ”Couronne”

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Vase ”Couronne” Martin Szekely, créateur, France, 1999 Bernardaud, fabricant, Limoges, 1999 Porcelaine partiellement émaillée Inv 2005.14.2

L’histoire de l’objet et son contexte de création Dans cette collection d’assiettes, baptisée "Euro Tropique", les frères Campana, deux designers brésiliens, ont choisi de surprendre non pas par la forme de l'objet mais plutôt par son aspect graphique. Toute la surface des assiettes ou presque est en effet occupée par des motifs aux formes multiples et aux couleurs bariolées leur conférant un aspect abstrait. Mais en observant de près ce kaléidoscope, on y reconnaît ours en peluche, alligators, dauphins ou poupées... Autant d'objets décalés qui peuplent l’univers créatif des Campana.

Cette assiette est décorée grâce à une chromolithographie, appelée plus simplement “chromo”. C’est une sorte de décalcomanie qui est appliquée directement sur l’assiette déjà cuite. Lors d'une nouvelle cuisson, les peintures utilisées s’intègrent définitivement à l’assiette.

5. Assiette à dessert

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Assiette à dessert Humberto et Fernando Campana, designers Bernardaud, fabricant, Limoges, 2011 Chromolithographies sur porcelaine Inv 2012.61.7

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Découverte des savoir-faire

Décorateur sur céramique

Céramiste

En partenariat avec la Maison Bernardaud

Le décorateur sur céramique intervient après le façonnage de la pièce, avant ou après la cuisson. Il prépare ses engobes et ses glaçures en mélangeant composants et oxydes ou pigments colorants. Il maîtrise les différentes techniques de décor : peinture à main levée, émaillage, sgraffite (dessin gravé), incrustation, marbrage… Spécialités Par immersion ou aspersion, l'émailleur sur terre recouvre la céramique d'une couche vitrifiable composée de silice, de roches et de matériaux naturels qui lui donneront sa couleur après cuisson. Nommée également glaçure, elle rend la pâte poreuse imperméable. Avec un pinceau long, à poils tranchés en biseau ou coupés carré, le peintre fileur-doreur peint filets et motifs sur la glaçure avec des poudres préparées en pâtes. Il effectue autant de cuissons qu'il rajoute de couleurs en commençant toujours par les hautes températures. Le peintre sur faïence pose des colorants de grand feu, mélangés à l'eau, sur la glaçure crue ou des oxydes de petit feu, associés à de l'essence de térébenthine sur la glaçure cuite. La dernière cuisson permet à l'émail et aux couleurs de fusionner et de rendre le brillant et l'éclat des couleurs. Le peintre sur porcelaine prépare ses couleurs en mélangeant des pigments avec des liants et des médiums. Pour peindre, il utilise le pinceau, la plume, l'éponge, le tampon ou le pistolet. La technique de l'incrustation consiste à graver un motif dans la porcelaine, puis à l'incruster d'un métal précieux

Avec la terre cuite, la faïence, le grès ou la porcelaine, le céramiste transforme la pâte molle et crue en objet dur et inaltérable. Il prépare les terres et les travaille par modelage, tournage ou moulage. Il surveille aussi le séchage et réalise la cuisson et les décors, de la patine aux émaux. Spécialités Le faïencier est spécialisé dans la production de pièces en terre cuite, vernissée ou émaillée. On distingue la faïence traditionnelle, dont la pâte est plus ou moins grossière et dissimulée par une glaçure opaque stannifère (à base d’étain), et la faïence fine, tendre ou dure, à glaçure transparente plombifère, boracique ou feldspathique. À partir d’un objet ou d’un dessin, le modeleur travaille l’argile à la main afin de réaliser un modèle qui servira à la fabrication d’un moule. La pièce modelée pourra ainsi être reproduite en petite série grâce à la technique du moulage. Le mouleur reproduit à l’identique des sculptures, statues classiques ou contemporaines, en réalisant des moules très précis de l’original. Il utilise des matières traditionnelles ou synthétiques. Le porcelainier utilise une pâte blanche composée de kaolin, de quartz et de feldspath. Le tesson blanc devient dur et translucide après cuisson. À 900° C, on obtient le dégourdi qui est émaillé avant une deuxième cuisson à 1 400° C. La troisième (entre 800 et 850° C) permet de fixer le décor. Le potier de grès choisit une argile qui a la propriété d’être vitrifiable et imperméable. Après modelage ou tournage, il procède à la cuisson entre 1 150 et 1 350° C. Il peut recouvrir la pièce d’une glaçure colorée ou non. Le potier de raku utilise une argile réfractaire. Après une première cuisson, les pièces émaillées subissent une montée en température rapide (950° C) et brève (une demi-heure). Retirées du feu, elles sont placées dans la paille ou la sciure pour obtenir une réduction, puis plongées dans l’eau. Le potier de terre cuite choisit une pâte qui cuit à basse température (950° C) et qui reste poreuse. Après la mise en forme, la pièce est mise à sécher puis est cuite au four. La terre cuite réfractaire permet la cuisson des aliments. Le potier de terre vernissée recouvre ses pièces d’une glaçure plombifère (composée de sels de plomb) qui permet une cuisson à basse température (entre 800 et 1 000° C). Les pièces sont souvent recouvertes d’engobes, unies ou décorées, et la glaçure peut être colorée grâce à des oxydes métalliques. Le sculpteur sur terre travaille l’argile à la main, utilisant différentes techniques : modelage à la boule, au colombin, à la bande, ou dans la masse. Il crée des pièces utilitaires ou sculpturales dont il réalise également la cuisson et le décor. Le tourneur céramique utilise un tour pour la réalisation de pièces creuses et circulaires. Il maîtrise l’ensemble du processus de fabrication depuis le choix des matières premières jusqu’au comportement des pièces au séchage et à la cuisson, et peut se spécialiser dans le travail de différentes sortes de terre (grès, porcelaine, terre cuite, raku).

. La grande aventure industrielle et artistique de la manufacture Bernardaud commence en 1863 dans une région qui possède les trois éléments indispensables à la fabrication de la porcelaine : le kaolin, l’eau douce et les forêts. Un siècle plus tard, Pierre Bernardaud restructure l’entreprise et ouvre en 1979, à Oradour-sur-Glane, un nouveau site dédié à la fabrication de la porcelaine blanche. Il modernise l’outil de production tout en maintenant la création au coeur du métier. Représentant de la cinquième génération, Michel Bernardaud considère que la responsabilité de la manufacture est de pérenniser les savoir-faire. Elle accueille ainsi apprentis et étudiants d’écoles de céramique et d’écoles d’art en prenant le temps de les former. Deux années sont nécessaires à un jeune artisan pour apprendre par exemple le métier de fileur ! bernardaud.com

établissementS de formation partenaireS

Ecole supérieure des arts appliqués Duperré

  • DNMADE

11 rue Dupetit-Thouars75003 Paris duperre.org

Les institutions culturelles

Les parcours par matériau

Les institutions culturelles

Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

Les parcours par matériau

Parcours dans les collections

MODE

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Les parcours par matériau

Activité à réaliser en classe

Visuel à insérer

LE MUSéE DES ARTS décoratifs

Parcours dans les collections

LA MODE EN 5 œuvres

D’origine végétale (coton, lin, chanvre), animale (mouton, lapin, lama, ver à soie…) ou encore minérale (or, argent), le fil est tissé selon différents procédés pour constituer une surface textile ou tissu. Laissé brut ou ennobli par d’autres techniques comme la broderie, le textile est utilisé dans la décoration intérieure (tentures, rideaux, garniture du mobilier) et dans la mode. Vêtements de tous les jours ou tenues de soirée, les collections du musée des Arts décoratifs témoignent de l’évolution de la mode et de la société du 17e siècle à nos jours.

2. La broderie

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1. La haute couture

4. La fleur

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5. Le pli

3. La plume

Les parcours par matériau

Robe Madame Grès, 1976 Collection printemps-été Jersey de soie blanc Inv. UF 80-4-1 ©Paris, MAD / Jean Tholance

Chapeau Rose Valois (1927-1958), modiste, Paris Paille tressée, fleurs en toile de coton teinte, apprêtée, découpée, peinte à la main, gaufrée et griffée, doublure en taffetas. Inv. UF 59-17-5 ©Paris, MAD / Jean Tholance

Épingle à cheveux, XIXe siècle ChinePlume de martin-pêcheur, bambou, cuir ?Achat Siegfried Bing, 1893Inv. 7423© MAD / photo : Jean Tholance

Ressources documentaires IRIS VAN HERPEN : SCULPTING THE SENSES du 29 novembre 2023 au 28 avril 2024 https://madparis.fr/Expo_IrisvanHerpen CHRONOLOGIE DE LA MODE 1715-1914 https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/dossiers-thematiques/chronologie-de-la-mode-1715-1914/ UNE HISTOIRE DE SAVOIR-FAIRE : CINQ ICÔNES DE LA MODE RESTAURÉES https://madparis.fr/francais/nous/presentation/partenariats/une-histoire-de-savoir-faire-cinq-icones-de-la-mode-restaurees-avec-la-vallee/ PRÉSENTATION VIDÉO DE L’EXPOSITION « LA MÉCANIQUE DES DESSOUS » https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/expositions/expositions-terminees/la-mecanique-des-dessous-une-histoire-indiscrete-de-la-silhouette/decouvrez-le-presentation-video-de-l-exposition

Ennoblir : donner de la noblesse, enrichir, magnifier une matière en utilisant différentes techniques de décoration. Par exemple la broderie sur du textile.

Garniture : ensemble des matériaux qui servent à assurer le confort d’un siège ou d’un lit (tissu, sangles, rembourrage…).

Robe du soir Worth, Paris vers 1890 Satin façonné liseré, tulle métallique, broderie de paillettes et canetille or Inv. 22014.E © MAD / photo : Jean Tholance

Chambre à coucher de Jeanne Lanvin © MAD / photo : Jean Tholance

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La haute couture rassemble les maisons de couture de luxe.Pour être considérées comme une maison de couture, les marques doivent répondre à des critères très précis : les vêtements doivent être réalisés sur mesure, le travail fait à la main dans les ateliers de la maison, le personnel doit être d’au moins 20 personnes par atelier (broderie, plumasserie…), la maison doit proposer deux défilés par an (janvier et juillet) avec au moins 25 modèles par collection présentée. C’est ce qui distingue la haute couture du prêt à porter. On considère le couturier Charles-Frederick Worth (1825 – 1895) comme l’un des fondateurs de la haute couture parisienne.

Cette robe en satin de soie orangé est particulièrement luxueuse. Elle est composée de deux parties : un corsage décolleté et très serré à la taille au moyen d’un corset et une jupe à la traine majestueuse. Une tournure, mécanisme placé sous le vêtement soutient le volume du tissu. Aussi appelé « faux cul » il modèle cette silhouette très à la mode sous le Second Empire (Napoléon III). Le décor brodé au fil métallique et aux paillettes or accentue le caractère luxueux de la robe.

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1. LA HAUTE COUTURE

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Couturier de prédilection des souveraines des dernières Cours européennes et d’une clientèle américaine fortunée, Worth a conçu cette robe du soir d’un goût des plus somptueux. Celle-ci se distingue par l’ampleur de sa tournure, sa traîne majestueuse, mais aussi par le luxe de son étoffe en satin façonné ainsi que par la magnificence de ses combinaisons décoratives. Elle fut commandée au milieu des années 1880 par madame Franklin Dexter, épouse d’un riche homme d’affaires américain de Boston, lors de l’un de ses nombreux séjours parisiens. En 1874, le couturier Charles Frederick Worth faisait travailler à ses côtés ses deux fils, Gaston et Jean-Philippe. Ce dernier secondait son père dans la direction artistique de la maison de mode en développant des tissus exclusifs avec les fabricants de soie lyonnais. En frontispice du livre A Century of Fashion (1928), dans lequel Jean-Philippe retrace l’histoire de la maison familiale et rend hommage à son père, l’inventeur de la couture, est reproduit un portrait peint d’Elisabeth Ière, reine d’Angleterre, portant une robe en velours dont le coloris orangé fait écho à celui de cette robe en satin de soie. Extrait du catalogue de l’exposition « Luxes » présentée au Musée des Arts Décoratifs du 15 octobre 2020 au 2 mai 2021.

Robe du soir Worth, Paris vers 1890 Satin façonné liseré, tulle métallique, broderie de paillettes et canetille or Inv. 22014.E © MAD / photo : Jean Tholance

Corset : sous-vêtement féminin, gaine destinée à maintenir la taille et la poitrine.

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A l’aiguille et à petits points, la broderie apporte un décor à une surface textile et magnifie tant les tissus utilisés pour la confection de vêtements haute couture que ceux plutôt dédiés à l’ameublement. Fil d’or et de soie, mais aussi perles et sequins ou encore rubans et passementeries dessinent de merveilleuses figures décoratives sur les œuvres textile du Musée des Arts Décoratifs.

Réalisée en 1925, la chambre est entièrement revêtue de soie bleue. Le bas de la tenture ou tissu qui recouvre les murs est décoré de motifs de palmes, de rosaces et de marguerites, en hommage à la fille de la couturière qui s’appelait Marguerite. Le tissu a été brodé mécaniquement dans les ateliers de broderie de Jeanne Lanvin avec des fils de coton blanc et orangé et des fils de cuivre. Le dessus de lit, les rideaux et les cache-radiateurs sont réalisés dans le même tissu brodé. Pour restituer la couleur originale, la tenture de soie présentée dans la chambre de Jeanne Lanvin a été refaite à l’identique selon le modèle d’origine conservé dans les collections du musée, les broderies ont été refaites à la main dans des ateliers indiens.

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2. La broderie

De son enfance passée à Pékin, la créatrice de mode Guo Pei a nourri son imaginaire des promenades dans la Cité interdite, des souvenirs des fastes de la Cour impériale chinoise et de l’excellence des savoir-faire et des arts décoratifs de son pays. A sa connaissance de la peinture et des textiles précieux, elle ajouta très tôt une dextérité technique acquise au sein de l’Ecole des arts industriels de Pékin dont elle sortit diplômée en 1986, à peine âgée de 20 ans. Si la révolution culturelle avait édicté avec une violence radicale de nouveaux codes vestimentaires, il n’en est pas moins vrai que les formes traditionnelles étaient alors encore perpétuées dans certains studios de design où Guo Pei poursuivait sa formation. En 1997, elle fonde sa propre maison et, défendue par une nouvelle génération de stars chinoises flamboyantes, se fait remarquer par l’opulence de ses vêtements – broderies coûteuses, ornement de fourrure, luxuriance des détails -, une mode à l’image de sa collection des « Mille et deux nuits » présentée en 2009. Robes à traine impressionnante, couleurs vives, matières nobles, le retentissement mondial de son travail trouve l’écho parfait lorsque la chanteuse Rihana porte son imposante robe de fourrure jaune canari lors du Met Gala de 2015 qui célèbre l’exposition « China » ; Through the Looking Glass », explorant l’influence de la Chine sur l’histoire de la mode. Extrait du catalogue de l’exposition « Luxes » présentée au Musée des Arts Décoratifs du 15 octobre 2020 au 2 mai 2021.

Passementerie : ensemble des réalisations en fils de toute nature (ruban, cordon, galon, franges…) utilisés dans la décoration intérieure et la mode.

Sequin : petit disque en métal ou en plastique coloré, cousu sur un vêtement ou un tissu pour le décorer.

Chambre à coucher de Jeanne Lanvin © MAD / photo : Jean Tholance

De faisan ou d’autruche, la plume peut être taillée, courbée, teintée… Elle est sublimée pour orner robes hautes couture et costumes de scène, chapeaux, éventails et chaussures. La plume est une matière délicate et fragile mais aussi, selon les espèces d’oiseaux, une matière protégée.

Réalisée au 19e siècle en Chine, cette épingle a pour fonction de soutenir et orner les cheveux relevés en de savants chignons. Composée d’un délicat motif de fleurs et de feuilles entrelacées, elle est réalisée en plumes de martin pêcheur, oiseau marin à la belle couleur bleue. A la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, un nouveau courant artistique souffle sur l’Europe. On l’appelle l’Art nouveau. Il se manifeste en architecture et dans les arts décoratifs (mobilier, bijou, mode, arts graphiques…) et se caractérise par une ligne légère et courbe inspirée de la nature. A la même époque le Japon s’ouvre au monde (Ere Meiji) et les motifs traditionnels envahissement les objets et la mode. Le couturier Paul Poiret imagine des robes aux allures de kimonos. Les femmes portent dans leur chevelure relevée en chignon des peignes en ivoire ou en corne ornés de pins parasols et de fleurs de chrysanthèmes.

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3. LA PLUME

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Épingle à cheveux, XIXe siècle ChinePlume de martin-pêcheur, bambou, cuir ?Achat Siegfried Bing, 1893Inv. 7423© MAD / photo : Jean Tholance

Le fleuriste compose des parures de fleurs en tissu destinées à orner, décorer des robes de soirées ou des chapeaux. Il crée chaque fleur en découpant, teignant, modelant à l’aide de divers outils chauffés un par un les pétales avec souvent un effet de réalisme saisissant.

Ce petit chapeau de paille tressée est décoré d’une belle rose épanouie. Violette ou camélia, muguet ou hortensia, le thème de la fleur domine tous les autres thèmes dans la décoration des chapeaux. Chaque pétale de tissu est teint dans différentes nuances de couleur allant du blanc au rose. La conception et la fabrication des chapeaux est assurée par la modiste.

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4. La FLEUR

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Chapeau Rose Valois (1927-1958), modiste, Paris Paille tressée, fleurs en toile de coton teinte, apprêtée, découpée, peinte à la main, gaufrée et griffée, doublure en taffetas. Inv. UF 59-17-5 ©Paris, MAD / Jean Tholance

Inspiré par les drapés des statues de l’Antiquité mais aussi par l’origami japonais, l’art du pli consiste à donner un relief particulier au tissu. Celui-ci est placé dans un moule en carton qui présente les formes désirées puis il est chauffé pendant des heures pour fixer les plis. En « accordéon », « soleil » ou encore « paon », il existe une quantité extraordinaire de formes de pli. On considère Madame Grès, couturière française de la première moitié du 20e siècle comme un maître en matière de plis et de plissés. Ses vêtements, tout en fluidité et confort ont grandement contribué à la libération du corps des femmes.

Cette robe de soirée, de coupe asymétrique est entièrement plissée. Elle dévoile tout le talent de Madame Grès, couturière dans la première moitié du 20e siècle. Magicienne du pli, elle coupe le tissu de manière à ce qu’il enveloppe et sculpte le corps de la femme tout en lui laissant beaucoup de liberté dans ses mouvements.

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5. Le pli

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Robe Madame Grès, 1976 Collection printemps-été Jersey de soie blanc Inv. UF 80-4-1 ©Paris, MAD / Jean Tholance

Parurier floral

Plumassier

Couturier

Brodeur

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Découverte des savoir-faire

© Maison Lesage

© Maison Lemarié - Vincent Lappartient

Les parcours par matériau

© Maison Lemarié - Delphine Achard

Les métiers des Maisons d'Art de Chanel

En partenariat avec le 19M.

Les métiers des Maisons d'Art de Chanel

Rencontre avec l'Atelier Bizet pour une démonstration de broderie.Tourné le mardi 26 janvier 2021 en live steaming.

L’art du couturier consiste à interpréter l’idée d’un vêtement puis à le réaliser d’aplomb et sur mesure. Maillon indispensable dans la chaîne de création d’une collection, le couturier effectue et/ou supervise les différentes étapes de travail nécessaires entre le croquis et le prototype d’une pièce.

Le brodeur crée des motifs en aplat ou en relief sur des tissus variés à l’aide de fi ls de lin, de coton, de soie ou de laine. Les créations du brodeur peuvent s’enrichir de perles, de paillettes ou de fi ls d’or. La profession de brodeur nécessite de la créativité, de l’habileté manuelle et de la précision.

Le plumassier transforme des plumes d’autruche, de coq, de faisan, de dinde, d’oie ou autres, en accessoires ou éléments de costume pour le monde du chapeau, du spectacle ou de la haute couture.

Après avoir teint et apprêté le tissu, le parurier floral le découpe à l’aide d’emporte-pièce de formes et de tailles variées. Il réalise ensuite la mise en forme des pétales puis l’assemblage. Ses créations peuvent se composer d’autres matières comme la plume.

Ecole supérieure des arts appliqués Duperré

  • DN MADE

11 rue Dupetit-Thouars75003 Paris duperre.org

établissements de formation partenaires

Lycée Paul Poiret

Les institutions culturelles

  • BAC Pro Métiers de la mode vêtements
  • DN MADE

19 rue des Taillandiers75011 Paris lycee-paul-poiret.org/mode_a_paris

Lycée Jules Verne

  • CAP et BMA Broderie

2 rue de la Constituante 78500 Sartrouville lyc-verne-sartrouville.ac-versailles. fr

Lycée des métiers La Source

  • DN MADE Broderie

Les parcours par matériau

54 avenue de la Source 94130 Nogent-sur-Marne lasource-nogent.fr

Lycée Octave Feuillet

  • CAP Mode et chapellerie
  • CAP Fleuriste en fleurs artificielles
  • CAP Plumasserie

9 rue Octave Feuillet75016 Paris lyc-octave-feuillet.scola.ac-paris.fr

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Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

Les parcours par matériau

Parcours dans les collections

CUIR

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Activité à réaliser en classe

Visuel à insérer

LE MUSéE DES ARTS décoratifs

Parcours dans les collections

Le cuirEN 5 œuvres

2. Bottines boutonnées

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1. Coffret de Meissen

4. Sac à main “ Ring”

3. Chaise

Les parcours par matériau

Chaussures, vêtements, maroquinerie, livres, revêtement d’objets et de meubles, le cuir est un matériau qui se décline à travers les époques, de la mode aux arts décoratifs. Si les cuirs employés sont le plus souvent d’origine bovine, ovine ou porcine, les créateurs peuvent également choisir des peaux d’autruche, de serpent, de crocodile ou de poisson, comme la raie, tant pour leurs propriétés de résistance, de confort que pour leurs qualités décoratives.

5. Bracelet “Kelly Double Tour”

Bracelet “Kelly Double Tour” Anne Lecut, concepteur, Hermès, concepteur et éditeur, France, 2001 Métal argenté, cuir marron

Chaise Clément Rousseau, Paris,1921 Palissandre, galuchat, ivoire Inv. 41064

Bottines boutonnées Vers 1900 Cuir noir Inv. UF 70-65-7 AB

Coffret de Meissen 1780/1790 Maroquin, moire, satin, galon doré, cuivre doré Inv. 15782.1-7

Sac à main “ Ring” Hermès, vers 1964 Peau de pangolin noir Inv. 2009.114.9

Le maroquin est un cuir de chèvre, de chevreau ou de mouton qui a été tanné au sumac (le tanin est extrait d’un arbuste des régions chaudes) ou à la noix de galle (excroissance produite sur le chêne par la piqûre d’un insecte et qui produit un tannin noir). Il est originaire du Maroc, d’où son nom, et fut importé en Europe, dès le XVIe siècle. Il est alors considéré comme le cuir le plus prestigieux.

Ce coffret permettait de transporter en toute sécurité un service à café en porcelaine lors de voyages. Il a été réalisé par un gainier. Le métier de gainier consistait autrefois à réaliser des gaines et des fourreaux en cuir pour recevoir et protéger épées, sabres et poignards. Aujourd’hui, le gainier habille de cuir toute sorte de supports comme des petites boîtes ou des flacons.

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1. Coffret de Meissen

Les parcours par matériau

Coffret de Meissen 1780/1790 Maroquin, moire, satin, galon doré, cuivre doré Inv. 15782.1-7

Tanné : traitement des peaux pour les rendre les plus souples et éviter qu’elles ne pourrissent.

Pour une plus grande résistance, les chaussures sont généralement fabriquées avec du cuir de bovins (vache - veau). Si les cuirs du chevreau et de l’agneau sont aussi couramment utilisés pour leur belle souplesse, les cuirs d’autres animaux, parfois inattendus, servent à la réalisation des chaussures : c’est le cas de l’antilope.

Après la Révolution Française, les talons hauts sont moins à la mode car considérés comme un signe distinctif de noblesse. Ils ne réapparaissent qu’au milieu du XIXème siècle lorsqu’un chausseur crée des bottines à talon pour la reine Victoria de Grande-Bretagne. L’industrialisation, l’invention de la machine à coudre et autres innovations techniques permettent alors une production plus importante et moins chère des chaussures. C’est le triomphe des bottines !

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2. Bottines boutonnées

Les parcours par matériau

Bottines boutonnées Vers 1900 Cuir noir Inv. UF 70-65-7 AB

En 1910, le créateur Paul Iribe récupère un ancien stock de galuchat. Il dessine un meuble et demande à son ami Clément Rousseau, ébéniste, de le réaliser avec ces peaux. Clément Rousseau ne sait alors rien des techniques complexes nécessaires au traitement du galuchat. Il va donc redécouvrir par lui-même tout un savoir-faire au fil de très nombreuses heures de travail et d’expérimentations, pour devenir l'un des artistes les plus talentueux dans cet art.

Le galuchat est la peau de variétés de raies ou de requins. Ce cuir, rare et précieux, est extrêmement résistant. C'est au Japon, dès la fin du VIIIe siècle, que l’on trouve les premiers objets gainés en “peau de chien de mer”. Le matériau tire son nom de Jean-Claude Galluchat, célèbre gainier sous le roi Louis XV. Dès le XVIIIe siècle cette peau est très recherchée pour réaliser le décor de petits coffrets précieux mais aussi d’instrument scientifiques.

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3. Chaise

Les parcours par matériau

Chaise Clément Rousseau, Paris,1921 Palissandre, galuchat, ivoire Inv. 41064

Le pangolin est un mammifère recouvert d’écailles. Le cuir provient de son dos et la trace de ces écailles forment un motif naturel très apprécié des créateurs. Il est aujourd’hui un animal protégé car en voie d’extinction.

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Avec le développement des voyages, à la fin du XIXème siècle, l’industrie du bagage connaît un véritable essor. On voit alors apparaître de plus en plus de sacs, de toutes tailles. Y compris des sacs à main conçus pour voyager. Pour plus de solidité, ils sont réalisés en cuir. Souvent équipés d’une poignée pour être facilement transportés et ils se ferment, permettant ainsi aux femmes d’emporter leurs effets personnels en toute discrétion.

4. Sac à main "Ring"

Les parcours par matériau

Sac à main “ Ring” Hermès, vers 1964 Peau de pangolin noir Inv. 2009.114.9

Le “point sellier “ (couture à la main) répond à un besoin de solidité. Cette couture a été conçue au XIXème par les artisans bourreliers, harnacheurs, selliers pour réaliser des pièces d'attelage en cuir destinées à l’équipement des chevaux (selles, harnais, …). Il est aussi utilisé pour la fabrication de pièces de cuir fortement sollicitées (poignées, ceintures...). Aujourd’hui, le point sellier est toujours utilisé par la Maison Hermès.

Ce bijou s’inscrit dans l’histoire de la Maison Hermès, associant deux “signatures” : d'une part, le fameux fermoir du sac “Kelly “ (créé en 1930, baptisé ainsi en 1956), véritable bijou à lui tout seul. Et d’autre part, une courroie cousue au “point de sellier”, rappelant les origines de sellerie de la Maison Hermès.

5. Bracelet "Kelly Double Tour"

Les institutions culturelles

Les parcours par matériau

Bracelet “Kelly Double Tour” Anne Lecut, concepteur, Hermès, concepteur et éditeur, France, 2001 Métal argenté, cuir marron

Sellerie : ensemble des selles et harnais des chevaux.

Courroie : Bande d'un matériau souple et résistant (cuir, toile, tissu enduit, tissu élastique, etc.) servant à lier, attacher, maintenir ou serrer quelque chose.

En partenariat avec la Maison Hermès

Maroquinier - coupeur

Tanneur

Découverte des savoir-faire

Bottier main

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Les parcours par matériau

Coupe, couture, assemblage et montage du cuir : le bottier main crée des chaussures sur mesure. À partir du dessin du contour et de l’empreinte du pied, reporté sur une forme en bois, il travaille les pièces de cuir par piquage, collage, rivetage, agrafage et enfin lustrage.

Le maroquinier produit des articles usuels et de luxe. Il utilise des cuirs souples, des petites peaux et des accessoires tels que tissu, lamés et matériaux fantaisie. Il réalise les objets par coupe, couture, collage, contrecollage et rembordage. Le coupeur débite le cuir en morceaux qui serviront à la fabrication d’articles de maroquinerie. Il travaille à la main, à l’aide d’un tranchet ou d’une pointe en suivant un patron, à la presse, au moyen d’un emporte-pièce, ou sur une machine automatique préalablement réglée.

Le tanneur transforme les grandes peaux brutes (vache, veau, cheval) en cuir imputrescible par l’emploi du tannin. Le tannage peut s’effectuer avec des sels minéraux (chrome), être végétal ou encore combiné (extraits tannants végétaux, composés minéraux et huiles végétales, animales ou minérales).

. Métier d’origine d’Hermès, la Maroquinerie-Sellerie comprend les sacs féminins et masculins, les pochettes, les porte-documents, les bagages, la petite maroquinerie, les agendas et les objets d’écriture, les selles, les brides, et l’ensemble des objets et vêtements d’équitation. Les objets de sellerie et de maroquinerie Hermès naissent de la rencontre entre des matières authentiques, sélectionnées avec exigence, et la main des selliers-maroquiniers qui mettent en oeuvre des savoir-faire traditionnels transmis de génération en génération. Aujourd’hui, leur fabrication est assurée par plus de 3 400 artisans selliers maroquiniers, répartis au sein de 16 manufactures situées à Paris, à Pantin, et dans diverses régions de France. La maison poursuit le perfectionnement continu des gestes et des savoir-faire de ses artisans à travers de multiples programmes de formation et de qualifi cation professionnelle.hermes.com

Les Compagnons du Devoir - Pantin

  • CAP Cordonnier bottier
  • CAP Maroquinerie
  • CAP Sellerie générale

22 Rue des Grilles, 93500 Pantinwww.compagnons-du-devoir.com

établissements de formation partenaires

EREA Jean Monnet

Les institutions culturelles

  • CAP Cordonnier bottier

106 boulevard Raymond Poincaré92380 Garcheserea-monnet-garches.ac-versailles.

Lycée d'Alembert

Lycée Turquetil

  • CAP Maroquinerie
  • BAC PRO Maroquinerie

18 passage Turquetil75011 Parislyc-turquetil.ac-paris.fr

Les parcours par matériau

  • CAP Cordonnerie
  • BAC PRO Métiers du Cuir
  • BTS Métiers de la Mode - Chaussure et Maroquinerie

22 Sente des Dorées75019 Parislyceedalembert.paris

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Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

Les parcours par matériau

Parcours dans les collections

Parfum

Les institutions culturelles

Les parcours par matériau

Activité à réaliser en classe

Visuel à insérer

LE MUSéE DES ARTS décoratifs

Parcours dans les collections

Le parfumEN 5 œuvres

2. Pot-pourri

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4. Affiche

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1. Athénienne brûle-parfum

3. Flaconnier-nécessaire

Le mot « parfum » vient de l’expression latine « per fumum » qui signifie « par la fumée ». Elle remonte à l’Antiquité où les prêtres brûlaient des fleurs et des plantes aromatiques qui se transformaient en nuage de senteurs pour honorer les dieux et les défunts. On raconte que ce serait la reine Cléopâtre, qui la première, aurait associé parfumerie et beauté féminine. En effet, cette dernière aimait particulièrement se plonger dans des bains parfumés. Utilisé pour célébrer les dieux et honorer les défunts, objet de soin et de séduction, le parfum entretient un lien étroit avec la notion de luxe, de rareté et de préciosité. Son histoire est à associer à l’histoire de la beauté et du rapport au corps entretenu par chaque époque au cours du temps.

5. Flacon de parfum Arpège

Flacon de parfum Arpège

Pot-pourri Rouen 1er quart du XVIIIe siècle Faïence ; pièce moulée à décor polychrome de grand feu peint d'après poncif. Inv. 23112

Athénienne brûle-parfum J.B. Odiot Paris vers 1806 Laiton patiné Inv. 2016.100.2.1-3

Flaconnier-nécessaire Anonyme Paris, 1756/1762 Papier mâché, laques noire et feuille d'or, argent, velours Inv. 57973

Affiche Fabrique de parfums Roger & Gallet Nouveau bouchage ... Jules Chéret Paris, entre 1868 et 1878 Papier, lithographie couleur Inv. 10760

Défunt : qui est mort.

Une athénienne est un meuble très en vogue au début du XIXe siècle. Il peut servir de support pour un lavabo, une jardinière ou encore un brûle-parfum.Le nom d’athénienne trouve son origine dans le tableau « La vertueuse Athénienne » réalisé par le peintre Joseph-Marie Vien en 1763. Il montre une prêtresse grecque célébrant le culte d’Athéna en utilisant un brûle-parfum supporté par un meuble ressemblant beaucoup à celui présenté.

Le brûle-parfum est inventé dans l’Antiquité. Il prend ici la forme d’un vase en métal dans lequel sont déposés des charbons incandescents servant à faire brûler les parfums qui se diffusent ensuite dans l’air.Si les brûle-parfums prennent souvent la forme d’un vase, ils ont des apparences très variées. Ils peuvent être percés selon des dessins géométriques pour laisser les vapeurs parfumées s’échapper ou encore se métamorphoser en animal fantastique dont la gueule crache de la fumée. C’est au début du 19ème siècle, sous l’Empire et Napoléon Ier que le brûle-parfum redevient à la mode comme beaucoup d’objets inspirés de l’Antiquité.

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1. Athénienne brûle-parfum

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Athénienne brûle-parfum J.B. Odiot Paris vers 1806 Laiton patiné Inv. 2016.100.2.1-3

Incandescent : brulant

Ces senteurs sont élaborées par les parfumeurs qui gardent jalousement leurs secrets de fabrication. C’est déjà de Grasse (sud de la France), ville au climat particulièrement doux et favorable à la culture de nombreuses espèces florales et aromatiques que venaient les fleurs utilisées.

Les pots-pourris sont des vases percés de trous afin de laisser échapper le parfum produit par un mélange de fleurs fraiches et de fleurs séchées, d’écorces de fruits, d’épices. Ils décorent les intérieurs élégants dès le 17ème siècle.

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2. pot-pourri

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Pot-pourri Rouen 1er quart du XVIIIe siècle Faïence ; pièce moulée à décor polychrome de grand feu peint d'après poncif. Inv. 23112

Au 18ème siècle, on utilise des flacons à parfums qui conservent des eaux, des essences ou encore des huiles parfumées. Les flacons peuvent se porter en pendentifs et sont attachés par un ruban ou une chaîne au chou ou à la taille. Ils sont réalisés en porcelaine, en verre ou encore en argent et peuvent prendre des formes particulièrement inventives (animaux, objets, fleurs, personnages). A cette époque on parfume aussi ses accessoires de mode comme les gants.

Un flaconnier-nécessaire est un coffret recouvert d’une matière luxueuse comme le cuir, l’écaille ou encore la nacre, contenant des petits flacons et des objets nécessaires à la toilette (brosse à dents, pince à épiler...). L’intérieur est garni de tissu.Celui-ci contient deux petits flacons, un entonnoir à parfum, des plaquettes d'ivoire et un porte-mine pour écrire.

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3. flaconnier-nécessaire

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Flaconnier-nécessaire Anonyme Paris, 1756/1762 Papier mâché, laques noire et feuille d'or, argent, velours Inv. 57973

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Les progrès de la chimie permettent dès le 19ème siècle une évolution considérable de la parfumerie. En isolant, puis synthétisant des molécules présentes dans les plantes, les découvertes permettent de nouvelles combinaisons qui révolutionnent la manière de travailler des parfumeurs que l’on appelle aussi des nez. De grands noms de la parfumerie s’imposent comme Guerlain et Roger et Gallet.

4. Affiche Fabrique de parfums Roger & Gallet Nouveau bouchage

L’essor industriel que connait le 19ème siècle conjugué au développement des grands magasins et de la publicité conduit à la démocratisation du parfum. Les fabricants rivalisent de créativité pour communiquer sur leurs produits. Romantique ou sensuel, vitaminé ou poudré, chaque parfum véhicule des images et des messages destinés à séduire les consommateurs. Dis-moi quel parfum tu portes et je te dirai qui tu es !

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Affiche Fabrique de parfums Roger & Gallet Nouveau bouchage ... Jules Chéret Paris, entre 1868 et 1878 Papier, lithographie couleur Inv. 10760

Nez : créateur de parfum

Le début du 20ème siècle marque l’association de la parfumerie avec la mode et l’industrie du luxe, notamment avec Paul Poiret et Les parfums de Rosine (le prénom de sa fille). François Coty, parfumeur et homme d’affaires de génie, s’associe avec le verrier Lalique, et lance entre 1904 et 1927 une trentaine de parfums novateurs et créatifs, en associant de manière inédite des matières premières naturelles avec des synthétiques en grande proportion. Le Chypre de Coty donnera son nom à une nouvelle famille olfactive, et l’Origan inspirera l’Heure Bleue de Guerlain.

En 1927, la grande-couturière Jeanne Lanvin lance son deuxième parfum pour les 30 ans de sa fille, Marguerite. Celle-ci étant musicienne, Jeanne choisit le nom d’Arpège. C’est son ami Armand-Rateau qui crée le flacon : une boule noire ornée d'un dessin doré, attribué à l’artiste Paul Iribe. Il représente de façon stylisée une mère et son enfant : Jeanne et Marguerite.

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5. Flacon de parfum Arpège

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Flacon de parfum Arpège

Arpège : en musique, série de notes émises successivement et qui, considérées ensemble, forment un accord.

Stylisé : simplifié

Olfactive : qui se rapporte à l’odorat.

En partenariat avec Symrise

Découverte des savoir-faire

Evaluateur

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Parfumeur

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Assistant(e) parfumeur

. Symrise est une maison de composition, fournisseur mondial de parfums, d’arômes, d’ingrédients actifs cosmétiques et de matières premières. Ses clients comprennent des marques de parfums, de cosmétiques, d’aliments et de boissons, l’industrie pharmaceutique et les producteurs de suppléments nutritionnels et d’aliments pour animaux de compagnie. Son positionnement fait de Symrise un leader mondial sur le marché des saveurs et des parfums. Basé à Holzminden, en Allemagne, le Groupe est représenté dans plus de 90 pays en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, aux États-Unis et en Amérique Latine. Symrise travaille avec ses clients pour développer de nouvelles idées et des concepts pour des produits qui font partie intégrante de la vie quotidienne. La réussite économique et la responsabilité des entreprises sont inextricablement liées dans le cadre de ce processus. Symrise « mieux vivre en parfum ».www.symrise.com

A cheval entre le monde des sciences et celui de l’art, le parfumeur est un créateur qui utilise ses connaissances en chimie et en botanique pour nourrir son imagination et créer des parfums. Ses créations peuvent être destinées à la parfumerie fine, aux produits d’hygiène, aux cosmétiques, aux lessives ou aux parfums d’intérieur.

L’évaluateur accompagne le parfumeur dans le processus de création. C’est un expert olfactif, qui connait parfaitement tous les parfums du marché et les ingrédients. Comme un coach technique, il va aider le parfumeur à développer différentes variations de parfums, le conseiller, l’épauler et le rassurer dans le processus de création.

Véritable complice du parfumeur l’assistant(e) parfumeur réalise les mélanges demandés par le parfumeur. Il (elle) prépare les matières premières, vérifie leur qualité et le respect des dosages de chaque composant choisi par le « nez » et est aussi capable de vérifier la cohérence de la feuille de formulation ou de l'ordre de fabrication.

L'Ecole Supérieur du Parfum

13 rue Miollis 75015 PARISecole-parfum.com

établissements de formation partenaires

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Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

Parcours dans les collections

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Parfum

LAQUE

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Activité à réaliser en classe

Visuel à insérer

LE MUSéE DES ARTS décoratifs

Parcours dans les collections

LA LAQUEEN 5 œuvres

2. Panneau de laque

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4. Paravent Rateau

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3. Flaconnier

5. Clip Fouquet

1. Brûle-parfum

Matière résineuse rouge, semi-transparente recueillie sur certains arbres, la laque appliquée en multiples couches, forme en séchant, une surface dure et brillante qui recouvre mobilier, bijoux et objets décoratifs des collections du musée des Arts décoratifs.

ClipJean FouquetParis, 1937Or, laque, diamants Inv. MNAM 11160A

Brûle-parfums (kudo)Japon, époque d’Edo, XVIIIe siècleBois laqué, décor en maki-e, takamaki-e, alliage cuivreux Inv. 11585

Panneau d’échantillons de laqueJapon, ère Meiji, avant 1878Bois, laque, or, bambou, papier Inv. A12

FlaconnierParis, 1753Or, laque noire et or, vernis aventurine, gros de Tours bleu Inv. 57964

ParaventArmand-Albert RateauParis, 1921-1922Bois laqué et doré Inv. 39952 A

Le laque ou la laque ? On utilise le féminin lorsque l’on parle de la matière première. Par contre, on utilise le masculin lorsque l’on parle d’une œuvre exécutée dans cette matière. La laque, c’est donc le revêtement, et le laque, c’est l’objet lui-même.

C'est en Chine, et non au Japon, qu’est né l'art de la laque. Il aurait été importé au Japon au VIe siècle, lorsque l'influence de la civilisation chinoise s'y est développée. La laque provient de la sève d’un arbuste, qui ne pousse que dans certains pays d’Asie.

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1. Brûle-parfum Japon, XVIIIe

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Brûle-parfums (kudo)Japon, époque d’Edo, XVIIIe siècleBois laqué, décor en maki-e, takamaki-e, alliage cuivreux Inv. 11585

La laque est utilisée depuis plus de 3.000 ans. Elle fut d’abord employée comme simple revêtement pour protéger les armes, les objets ou les meubles. Résistants aux chocs, aux insectes, à la chaleur, à l’eau, la laque s'applique sur de nombreux matériaux : bois, métal, feuilles, métal, cuir...

De nombreuses techniques ont été développées : peinte, sculptée ou incrustée, plus d’une centaine de techniques existent et font de cette matière un art à part entière. Ce panneau, fait au XIXe siècle au Japon, en montre quelques-unes. Il a été présenté à l’Exposition Universelle de 1867 pour faire découvrir aux Européens l’art de la laque japonaise.

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2. Panneau de laque Japon, ère medji

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Panneau d’échantillons de laqueJapon, ère Meiji, avant 1878Bois, laque, or, bambou, papier Inv. A12

En 1686, le roi Louis XIV reçut la visite d’ambassadeurs du roi de Siam (ancien nom de la Thaïlande). Ils arrivèrent les bras chargés de cadeaux luxueux, dont des objets en laque. La mode de la laque reprit de plus belle, pour recouvrir autant le mobilier que les menus objets du quotidien des familles fortunées.

Un flaconnier est un étui recouvert d’une matière luxueuse – cuir, écaille, nacre, laque…- contenant d'un à quatre petits flacons accompagnés d’objets nécessaires à la toilette : cure-ongles, cure-oreilles, gratte-langue, entonnoir et éventuellement un petit carnet de feuilles d’ivoire et d’un stylet.Celui-ci est recouvert de laque noir et contient deux petits flacons, un entonnoir à parfum, des plaquettes d'ivoire attachées ensemble et un porte-mine.

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3. flaconnier

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FlaconnierParis, 1753Or, laque noire et or, vernis aventurine, gros de Tours bleu Inv. 57964

Ce paravent en laque se nomme « Course dans la forêt ». Il a été dessiné par le décorateur Armand Rateau, pour la grande-couturière Jeanne Lanvin. Il était installé au fond de la salle-à-manger de celle-ci pour cacher un escalier et une fenêtre.

4. PARAVENT RATEAU

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Sous l’Art Déco (entre 1920 et 1930) de nombreux décorateurs redécouvrent la laque qu’ils apprécient pour son effet décoratif. Alors que certains créateurs se tournent vers les vernis synthétiques plus faciles d’utilisation et moins chers, d’autres comme Armand Rateau utilise la laque, notamment lorsqu’il s’agit de créer des œuvres d’exception.

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ParaventArmand-Albert RateauParis, 1921-1922Bois laqué et doré Inv. 39952 A

Le nom clip provient de l’Anglais et signifie pince, attache. Dans le monde de la bijouterie, le clip apparaît au début du XXe siècle. C’est un bijou muni d'une pince à ressort qui permet de le fixer sur un vêtement. Certains clips peuvent se glisser sur une chaine et devenir pendentifs.

Ce bijou fait partie d’une commande de l’Etat français à Jean Fouquet pour l’Exposition internationale de 1937. Jean Fouquet est l’un des grands joailliers de l’Art déco : il crée des bijoux en métal précieux (or ou argent), ornés de pierres. Dans ce bijou, il utilise une laque bleue pour imiter le Lapis Lazuli, une pierre dure très utilisée pour sa beauté.

5. clip fouquet

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ClipJean FouquetParis, 1937Or, laque, diamants Inv. MNAM 11160A

Découverte des savoir-faire

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Laqueur

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Le laqueur choisit la traditionnelle laque de Chine, le vernis gras ou des laques créées par l’industrie moderne : cellulosique, polyuréthane... Le support est apprêté avant de recevoir la laque parfois associée à d’autres matières : feuilles d’or, d’argent ou de cuivre, poudres d’aventurine, nacre…

  • DNMADE Matériaux - Mention Laque

ENSAAMAOlivier de Serres

63 - 65 rue Olivier de Serres75015 PARISwww.ensaama.net

établissements de formation partenaires

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Musée desArts Décoratifs

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Sèvres - manufacture et musée nationaux

CéRAMIQUE

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Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

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CéRAMIQUE

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Sèvres - manufacture et musée nationaux

La céramique EN 5 œuvres

Activité à réaliser en classe

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4. Coupe omnisport

5. Vase

1. Vase étrusque

2. Moufles

3. Danseuse

Vase étrusque à rouleaux Arrivée à Paris des œuvres rapportées par l’armée d’Italie pour le musée Napoléon Antoine Béranger (1785-1867), peintre 1813 Porcelaine dure, émaillée, peinte, dorée et bronze doré Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

Moufles 1827 Assiette à dessert, service des arts industriels Jean-Charles Develly (1783 - 1862) Porcelaine dure Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

Danseuse N°14 du Surtout du Jeu de l’Écharpe 1899-1900 (édition de 1914) Agathon Léonard (1841-1923), sculpteur Biscuit de porcelaine dure nouvelle Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

Coupe Omnisport, 1e grandeur Roger Vieillard (1907-1989) 1971, édition de 1978 Porcelaine dure, monture en laiton Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

Vase Pierre Soulages (né en 1919) 2005 Porcelaine nouvelle, émaillée et dorée Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

L’histoire de l’objet et son contexte de création Commandé en 1810 par Napoléon 1er, le vase évoque, à la manière d’un triomphe romain, la « Fête de la Liberté des Arts » organisée en 1798 pour accueillir au musée du Louvre les œuvres rapportées d’Italie par l’armée. Le vase n’est totalement achevé qu’en 1814, au moment même de la chute de l’Empereur Napoléon 1er. Menacé de destruction, il est sauvé par le Directeur de la Manufacture, Alexandre Brongniart, qui met en avant ses qualités techniques exceptionnelles, notamment le montage des anses et le mécanisme de rotation qui permet au vase de tourner sur lui-même, ainsi que les qualités esthétiques de la peinture et les effets variés du travail de l’or.

Ce vase de près d' 1,20 m était selon le directeur de la Manufacture, Alexandre Brongniart « l’un des plus beaux qui soit sorti des ateliers de la manufacture » mais aussi « le plus grand qu'on ait [...] peint de figures ».L’or utilisé à Sèvres, depuis ses origines, est l’or pur à 24 carats, mat après cuisson. Le polissage qui lui rend sa brillance, s’appelle brunissage à l’aide de pierres semi-précieuses : l’agate et l’hématite. Les multiples techniques peuvent varier l’éclat de l’or. La technique de brunissage à l’effet permet de composer des décors brillants sur une surface d’or mat, à l’aide de l’agate effilée. Ici la panse est entièrement recouverte d’or, rehaussée de motifs d’abeilles gravées.

1. Vase étrusque à rouleaux

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Vase étrusque à rouleaux Arrivée à Paris des œuvres rapportées par l’armée d’Italie pour le musée Napoléon Antoine Béranger (1785-1867), peintre 1813 Porcelaine dure, émaillée, peinte, dorée et bronze doré Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

L’histoire de l’objet et son contexte de création Le projet du Service à dessert des Arts industriels naît en 1820. Il faudra 15 ans pour terminer ce service, véritable hommage aux progrès techniques du début du 19e siècle. Le peintre Jean-Charles Develly illustre 89 métiers sur 119 assiettes, dont 8 sont consacrées à la Manufacture de Sèvres. Le service fut en partie présenté à l'exposition du Louvre en 1827 et finalement offert en 1836 par le roi Louis-Philippe au diplomate autrichien, le prince de Metternich.

Les moufles sont des fourneaux en terre qui servent à fixer sur la porcelaine les couleurs et les dorures à une température inférieure à 1 000 degrés. La dimension du moufle varie en fonction des pièces à cuire. Ainsi, sur l’étagère de droite, la tasse en or et biscuit du Déjeuner Régnier (du nom du chef des fours et des pâtes), dispose d’un petit moufle ajusté à sa taille. Au premier plan, la réparation des fentes du fourneau avec des agrafes rappelle que la cuisson est délicate et ne supporte aucun courant d’air froid.

2. MOUFLES

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Moufles 1827 Assiette à dessert, service des arts industriels Jean-Charles Develly (1783 - 1862) Porcelaine dure Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

L’histoire de l’objet et son contexte de création Le surtout Le Jeu de l’Écharpe est composé de quinze statuettes différentes dont le sujet s’inspire des mouvements de la danseuse Loïe Fuller. Destiné à décorer une table, il est récompensé d'une médaille d'or à l’Exposition Universelle de Paris en 1900.

La pâte nouvelle est mise au point en 1880. Utilisée pour la création des biscuits (porcelaine cuite une fois et non émaillée), elle offre une plus grande liberté d’exécution de formes et de formats. Elle permet ici aux mouleurs-repareurs de gonfler les écharpes, de plisser les drapés et de décliner des gestes inédits sans risque de casse. Chaque personnage est individualisé par sa coiffure, sa tenue et son mouvement.

3. Danseuse N°14 du Surtout du Jeu de l’Écharpe

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Danseuse N°14 du Surtout du Jeu de l’Écharpe 1899-1900 (édition de 1914) Agathon Léonard (1841-1923), sculpteur Biscuit de porcelaine dure nouvelle Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

L’histoire de l’objet et son contexte de création Dans les années 1970, la Manufacture de Sèvres fait appel à des artistes contemporains pour renouveler l’inspiration des pièces officielles traditionnellement offertes par l’État. Le peintre graveur Roger Vieillard propose pour cette coupe une forme sobre décorée de deux frises figurant des sportifs en pleine action. La coupe Omnisports est remise au nom du président de la République depuis 1975 au vainqueur du Tour de France. Elle couronne également les vainqueurs des prix hippiques de Diane à l’hippodrome d’Auteuil et des 24h du Mans.

Cette coupe est l’exemple de deux éléments caractéristiques de l’identité de la Manufacture : le bleu de Sèvres et l’or 24 carats. Le bleu de Sèvres est un bleu de cobalt obtenu en 3 couches égalisées avec un pinceau portant le nom de blaireau ; les pièces ornées cuisent en four dit de bleu à 1 360° C et sont triées à l’atelier de tri et polissage. Les couleurs de grand feu sont très différentes avant et après leur cuisson.

4. Coupe Omnisports, 1e grandeur

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Coupe Omnisport, 1e grandeur Roger Vieillard (1907-1989) 1971, édition de 1978 Porcelaine dure, monture en laiton Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

L’histoire de l’objet et son contexte de création Réalisé en 2000 pour la Présidence de la République française, le premier exemplaire de ce vase a été remis par le Président Jacques Chirac au Grand Prix de Sumo de Tokyo. Il a ensuite été édité, en accord avec l’artiste, en dix exemplaires par la Manufacture de Sèvres en 2008. L’édition est aujourd’hui épuisée.

C’est l’unique création céramique du peintre Pierre Soulages. L'artiste a réinterprété une forme classique du répertoire de la Manufacture des années 30, le vase Gensoli n°11. La surface extérieure a été modifiée, striée de haut en bas, puis teintée en dégradé de noir sur un fond gris clair. Le laboratoire a fabriqué, conformément au désir du peintre, un émail noir d'un effet semi-mat très intense. La surface intérieure du vase est recouverte avec 400 grammes d'or pur 24 carats.

5. VASE

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Vase Pierre Soulages (né en 1919) 2005 Porcelaine nouvelle, émaillée et dorée Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

La Manufacture de Sèvres

© Sarah Mineraud, Sèvres -Manufacture et Musée nationaux

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Fabrication

Les ateliers de tournage et d'émaillage

L'atelier de peinture

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L'atelier de moulage-réparage

L'atelier d'impression

© Coyau Wikimedia Commons

Décoration

© Coyau Wikimedia Commons

Rencontre dans les ateliers de la Manufacture de Sèvres pour une démonstration de peinture sur porcelaineTourné le jeudi 28 janvier 2021 en live steaming.

Cent-vingt artisans travaillent dans la Manufacture et maîtrisent une trentaine de métiers qui permettent de réaliser des œuvres en porcelaine du répertoire mais aussi de l'expression artistique contemporaine. Le vaisseau à mât Pompadour, Sèvres – Cité de la céramique : https://www.youtube.com/watch?v=nEgRToXfkBs&ab_channel=S%C3%A8vres-ManufactureetMus%C3%A9enationaux

Dans l’atelier de tournage, la pâte est travaillée directement sur un tour. Les pièces créées subissent une première cuisson dite de dégourdi à 980°C. La pièce est ensuite émaillée, c’est-à-dire qu’elle est plongée rapidement dans le bain d’émail. Elle est ensuite cuite à 1 380°C.

Le biscuit est le nom donnée à une pièce en porcelaine non émaillée. Il est créé dans l’atelier de moulage-réparage et cuit à haute température en four puis est poli après cuisson à l’atelier de polissage.

Les couleurs de Sèvres, fabriquées dans son laboratoire, sont appliquées au pinceau par les peintres. Les objets sont ensuite cuits pour fixer les couleurs.

Le métal précieux le plus utilisé est l’or pur à 24 carats, provenant d’un lingot réduit en poudre au laboratoire. L’impression permet de réaliser des décors de frise en or, platine ou argent.

École de Sèvres

La Cité de la céramique – Sèvres et Limoges recrute chaque année des apprentis pour les former pendant deux ans à l’un des métiers de la Manufacture, dans le cadre du Brevet des métiers d’art (BMA céramique) par la voie de l’apprentissage. Cette formation est rémunérée. Elle s’articule entre trois jours de formation en atelier et deux jours d’enseignements spécialisés : histoire de l’art (esthétique), design, dessin d’art, dessin technique, technologie et process de fabrication. À l’issue des deux années de formation, les apprentis pourront passer les épreuves finales de l’examen du BMA céramique et se présenter aux épreuves du concours de technicien d’art organisé par le ministère de la Culture, afin d’intégrer l’équipe des artisans titulaires de la manufacture de Sèvres. Pour plus d’informations sur l’apprentissage à Sèvres, consulter les fichiers attachés à la page suivante :

établissementS de formation partenaireS

www.sevresciteceramique.fr/manufacture/ecole-de-sevres/la-formation-par-apprentissage.html

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établissementS de formation partenaireS

Lycée technologique d’arts appliqués Auguste Renoir

  • BTS concepteur en art et industrie céramique
  • DNMADE

24 rue Ganneron, 75018 Paris ltaa-augusterenoirparis.com

Lycée des métiers du Gué à Tresmes

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  • CAP Décoration en céramique
  • CAP modèles et moules céramiques
  • BAC Pro Matériaux céramiques
  • DNMADE

Rue du Gué, 77440 Congis-sur-Thérouannegueatresmes.fr/

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Monnaie de paris

L'hôtel de la marine

MéTAL

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Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

Parcours dans les collections

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MéTAL

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Parcours dans les collections

L'hôtel de la marine

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Le métalEN 4 œuvres

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4. Lustre Jellyfish

2. Paire de girandolles

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3. Lustre à 56 lumières

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1. Paire d'appliques

Paire d’appliques par Antoine-Philippe Pajo 1760-1780 Bronze dorÉ, 63 cm Salle à manger d’honneur

Paire de girandoles1700-1775 Cuivre et cristal taillé, 80 cm, Salle à manger

Lustre à cinquante-six lumières1856-1889 Bronze doré et cristal, 250 cm Bureau du chef d’Etat major

Lustre JELLYFISH par MATHIEU LUSTRERIE d’après un dessin d’Ernst Haeckel 2010-2012Bronze doré et cristal de roche, 85 cm

Les éclairages d’applique sont souvent produits par paire. Avec ses motifs de feuilles de laurier, de têtes de béliers et de cannelures, ce modèle relève d’une esthétique néoclassique, c’est-à-dire inspirée de l’Antiquité. Quant aux bras de lumière, à l’extrémité desquelles sont fixées les bobèches, leurs courbes en S plaisent particulièrement au Second Empire. Voilà pourquoi nous retrouvons ce type d’applique dans la salle à manger d’honneur au XIXe siècle. Le soin apporté au décor est dû au travail d’Antoine-Philippe Pajot, un bronzier parisien réputé. Il a fourni beaucoup de bronzes d’ameublement mais a signé très peu d’œuvres. Avec sa signature, cette paire d’appliques fait d’exception.

1. PAIRE D’APPLIQUES PAR ANTOINE-PHILIPPE PAJOT

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Paire d’appliques par Antoine-Philippe Pajo 1760-1780 Bronze dorÉ, 63 cm Salle à manger d’honneur

Partie d’une paire, cette girandole ressemble véritablement à un petit lustre. Ses pendeloques et rosettes en cristal taillé agrémentent la structure en bronze doré. On compte dix bras de lumière de différentes tailles, formés de courbes et contrecourbes. Malgré ce déséquilibre, la forme générale de la girandole est particulièrement harmonieuse. Cette composition illustre parfaitement le style Louis XV. Les girandoles offrent une alternative ingénieuse aux pièces plus intimes qui manquent de lustres.

2. PAIRE De girandolles

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Paire de girandoles1700-1775 Cuivre et cristal taillé, 80 cm, Salle à manger

Cinquante-six lumières et plus de 2 mètres de hauteur : ce lustre est exceptionnel. Deux séries de branches de lumières sont soutenues par un disque central auquel est rattachée une grande boule de cristal taillé. La présence de bobèches témoigne du fonctionnement des bougeoirs au XIXe siècle. Les nombreux éléments en cristal, rosaces et pendeloques finement sculptées, permettent de faire vibrer les flammes des bougies pour éclairer l’ancien bureau du chef d’état-major de la Marine française.

3. LUSTRE À CINQUANTE-SIX LUMIÈRES

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Lustre à cinquante-six lumières1856-1889 Bronze doré et cristal, 250 cm Bureau du chef d’Etat major

Aujourd’hui, les possibilités d’évolution du lustre sont infinies grâce à des inspirations variées. Ce lustre contemporain a été réalisé dans les ateliers de Mathieu Lustrerie à partir d’un dessin d’Ernst Haeckel, naturaliste du XIXe siècle. Le lustre évoque une méduse en bronze ciselé. La finesse du décor reproduit le corps de l’animal dans ses moindres détails. Les impressionnantes pendeloques en cristal de roche figurent les tentacules. Le naturaliste Haeckel a consacré une grande partie de ses travaux à la méduse en réalisant de nombreux dessins d’observation. Il s’est lui-même inspiré de ces représentations pour les décors de sa villa sur la Côte d’Azur, la Villa Medusa. Son travail continue d’intéresser les arts décoratifs dans le renouvellement de son vocabulaire esthétique.

4. lustre jellyfish par MATHIEU LUSTRERIE d’après un dessin d’ernst haeckel

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Lustre JELLYFISH par MATHIEU LUSTRERIE d’après un dessin d’Ernst Haeckel 2010-2012Bronze doré et cristal de roche, 85 cm

Bronzier - Monteur en bronze

Découverte des savoir-faire

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Fabricant de luminaires

Les parcours par matériau

Le bronzier fabrique des objets en bronze (alliage de cuivre et d’étain) ou en laiton (alliage de cuivre et de zinc). Il réalise des pièces pour l’ameublement comme des luminaires, des poignées de meubles, des chandeliers, des lustres, etc. SpécialitéLe monteur en bronze gère l'ensemble des mises en forme des différentes pièces sortant des ateliers de fonderie, de tournage ou de ciselure. Il réalise ensuite les assemblages : à froid (par vissage, rivetage, goupillage ou éventuellement collage) ou à chaud (par soudure ou brasure).

Le fabricant de luminaires s’illustre dans trois domaines : la restauration, la réédition de modèles anciens ou la création. Il propose des copies de style ou des pièces contemporaines qui mettent en œuvre une grande diversité de matériaux : bronze, fer, cristal, papier, tissu, végétaux, verre, céramique, bois, résine synthétique.

établissements de formation partenaires

Ecole nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art (ensaama)

  • DNMADE Création métal

63 rue Olivier de Serres, 75015 Paris ensaama.net

Ecole Boulle

  • Formation Métiers d’Art - FMA (2de, 1re, terminale)
  • DNMADE Création métal

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9 rue Pierre Bourdan, 75012 Paris ecole-boulle.org

Les parcours par matériau

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Découverte des savoir-faire

Formations dans les lycées

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Parcours dans les collections

MéTAL

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Parcours dans les collections

Monnaie de paris

Le métalEN 5 œuvres

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4. Légion d'honneur

2. Poinçon

3. Balancier

1. Statère d’or de Crésus

5. Déesse violoncelle

Statère d’or de Crésus, ou créséide Monnaie 561-541 av JC Or Inv PAR_0736 ©Monnaie de Paris

Poinçon de face figurant Henri IV Outillage XVIe siècle Gravure sur acier Inv PAR_0319 ©Monnaie de Paris

Balancier dit « d’Austerlitz » P. Gengembre et J.-P. Saulnier Machine 1807 Acier et bronze Inv PAR_0310 ©Monnaie de Paris

Légion d’honneur Etoile à cinq branche émaillées blanc, en argent, et suspendue à une couronne de feuilles émaillée de vert et composée de feuilles de chêne et de laurier. ©Monnaie de Paris

Déesse violoncelle Arman Or 1991 Fonte en cire perdue Inv PAR_1821 ©Monnaie de Paris

L’histoire de l’objet et son contexte de création Au VIe siècle avant Jésus-Christ, dans le royaume de Lydie, le célèbre roi Crésus tient sa fortune du fleuve Pactole qui sillonne son royaume. Celui-ci charrie des pépites d’électrum. Il parvient à isoler l’or de l’argent pour finir par frapper une monnaie, et bâtir un solide système monétaire dont l’influence va s’étendre sous l’Antiquité de la Grèce à Rome.

1. Statère d’or de Crésus, ou créséide

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Statère d’or de Crésus, ou créséide Monnaie 561-541 av JC Or Inv PAR_0736 ©Monnaie de Paris

L’histoire de l’objet et son contexte de création Ce poinçon est un outillage gravé à la main dans le bloc d’acier, on parle de « gravure en taille direct ». Cette technique est toujours utilisée dans l’atelier de la Monnaie de Paris. Gravé à l’endroit et en relief, ce poinçon sert à enfoncer un ensemble de coins, le motif y sera donc « imprimé » en creux et à l’envers. Ces coins seront ensuite installés sur une presse qui permettra de frapper la monnaie ou la médaille qui se retrouvera marquée à l’endroit et en relief.

La technique et les savoir-faire des ateliers de la Monnaie de Paris se développent sous la Renaissance, et nous pouvons remarquer sur ce poinçon la vie qui se dégage de ce portrait très réaliste du roi de France et de Navarre, Henri IV.

2. Poinçon de face figurant Henri IV

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Poinçon de face figurant Henri IV Outillage XVIe siècle Gravure sur acier Inv PAR_0319 ©Monnaie de Paris

L’histoire de l’objet et son contexte de création Fabriqué avec le bronze des canons russes saisis sur le champ de bataille d’Austerlitz en 1805, ce balancier présente de nombreuses avancées : « main poseuse », virole pleine ou encore chassoir. Autant de mécanismes actionnés par le seul mouvement de la vis et dont l’objectif est d’accélérer autant que de sécuriser la frappe.

3. Balancier dit « d’Austerlitz »

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Balancier dit « d’Austerlitz » P. Gengembre et J.-P. Saulnier Machine 1807 Acier et bronze Inv PAR_0310 ©Monnaie de Paris

L’histoire de l’objet et son contexte de création Tous les ordres royaux de chevalerie ont été abolis à la Révolution française. En 1802, Bonaparte rétablit cette tradition et officialise, par décret, la création de l’ordre de la Légion d’honneur pour récompenser les « mérites éminents » militaires et civils.

La Monnaie de Paris, qui va d’abord fabriquer quelques éléments constitutifs de ces objets complexes, va progressivement en assurer toutes les étapes de fabrication. Aujourd’hui encore, les artisans produisent cet objet de prestige dans la plus pure tradition du XIXe siècle, ils sont nombreux à participer à sa création : graveur, estampeur, émailleur, doreur.

4. Légion d’honneur

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Légion d’honneur Etoile à cinq branche émaillées blanc, en argent, et suspendue à une couronne de feuilles émaillée de vert et composée de feuilles de chêne et de laurier. ©Monnaie de Paris

L’histoire de l’objet et son contexte de création En 1991, la Monnaie de Paris fait appel au talent du plasticien franco-américain Arman. Cette collaboration débouche sur la fonte d’une œuvre en or dont les caractéristiques esthétiques sont héritées du Nouveau-Réalisme.

Créé en 1960 et considéré comme le pendant français du Pop Art, ce mouvement artistique mettant en œuvre des assemblages et des accumulations d’objets hétéroclites, a pour ambition d’incarner le retour au réalisme sans pour autant revenir à un art réellement figuratif. La Vénus est un terme très fréquent dans l’art d’Arman. Elle incarne la beauté antique qu’il déstructure.

5. Déesse violoncelle

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Déesse violoncelle Arman Or 1991 Fonte en cire perdue Inv PAR_1821 ©Monnaie de Paris

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Fondeur

La fabrication des fontes d’art

©Monnaie de Paris

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Découverte des savoir-faire

©Monnaie de Paris

©Monnaie de Paris

La fabrication des décorations

©Monnaie de Paris | Younh-Ah KIM

Graveur

Rencontre dans les ateliers de fabrication de la Monnaie de Paris pour une démonstration de fonte d'artTourné le vendredi 29 janvier 2021 en live steaming.

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Ecole nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art (ensaama)

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CHATEAU DE VINCENNES

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PIERRE

La Sainte-Chapelle sur l’île de la Cité

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PIERRE

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Le parcoursEN 3 œuvres

La Sainte-Chapelle sur l’île de la Cité

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1. L’architecture gothique

2. Les verrières de la chapelle haute

3. Le portail de la chapelle haute

L’architecture gothique Philippe Berthé/Cmn PHBW13-0314

Les verrières de la chapelle haute Pascal Lemaître/Cmn PLW15-0039

Le portail de la chapelle haute Romaric Pech/Cmn RPW19-0023

La Sainte-Chapelle est une œuvre gothique comme l’atteste son architecture recherchant l’élévation vers le ciel, et l’ouverture de grandes baies de vitraux. C’est une chapelle palatine à doubles niveaux. Elle couvre une superficie de 36 mètres de long sur 17 mètres de large. Sa hauteur est de 42,50 mètres sans compter la flèche qui s’élève à 33 mètres de hauteur. A l’extérieur, les contreforts rythment la construction en se resserrant autour de l’abside. Ils permettent la percée de grandes baies dont la couleur des vitraux joue avec la lumière. A l’intérieur, la chapelle basse ressemble à une crypte. D’élégants petits arcs-boutants intérieurs, les étrésillons, soutiennent les poussées de la voûte centrale, évitant ainsi l’apport d’arcs-boutants extérieurs. Dans la chapelle haute, la nef est divisée en quatre travées rectangulaires. Les supports de la voûte sur croisées d’ogives sont divisés en un faisceau de 9 colonnettes apportant ainsi une illusion de légèreté. Les baies sont recouvertes de vitraux sur une surface de plus de 670m2. Les fenêtres mesurent entre 13,70 mètres et 15,5 mètres de haut, donnant ainsi une impression d’un espace vaste.

1. L’architecture gothique

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La coloration de l’architecture (vitraux et polychromie murale) unifie fortement l’ensemble. Bleu, Rouge et Or sont les couleurs des armoiries royales : le lys d’or sur champ d’azur (bleu) pour Louis IX, le château de Castille d’or sur champ de gueule (rouge) pour sa mère Blanche de Castille.

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L’architecture gothique Philippe Berthé/Cmn PHBW13-0314

La chapelle haute émerveille par ses dimensions, sa structure aérienne, la somptuosité de son décor et le scintillement multicolore de ses vitraux. Les quinze verrières du XIIème siècle et la rose occidentale du XVème siècle, forme un ensemble homogène. Ces vitraux composés de 1113 panneaux figurés (dont près des 2/3 sont d’origine), constituent un des joyaux de l’art du vitrail. Les verrières sont découpées en petites scènes bien délimitées par des barlotières de fer. On distingue des scènes de la bible de la Genèse à l’Apocalypse, ainsi que des scènes sur la translation des reliques (installation des reliques à la Sainte-Chapelle) par Louis IX, inscrivant celui-ci dans la continuité des rois bibliques.

2. Les verrières de la chapelle haute

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La réalisation d’un vitrail nécessite de nombreuses étapes : l’esquisse de taille réduite, définit la proposition du verrier. Après approbation du commanditaire, le peintre verrier trace au charbon de bois sur une table blanchie à la craie, un carton aux dimensions exactes de chaque panneau composant la verrière. Le peintre verrier utilise des feuilles de verre soufflées et colorées dans la masse. Il découpe ces pièces de verre, à l’aide d’un fer rougi au feu. Il peut y appliquer de la grisaille pour dessiner les traits des visages ou les plis des vêtements. Les éléments peints sont ensuite soumis à une cuisson de 600°C qui fixe la grisaille. Après refroidissement, chaque pièce est sertie dans des baguettes de plomb soudées à leurs intersections.

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Les verrières de la chapelle haute Pascal Lemaître/Cmn PLW15-0039

Le portail du jugement dernier a été réalisé entre 1855 et 1870 lors de la campagne de restauration effectué sous la direction de l’architecte Jean-Baptiste Lassus par l’atelier du sculpteur Geoffroy-Dechaume. Il s’inspire du portail de Notre-Dame de Paris. Le trumeau orné du Christ bénissant, supporte le tympan où est sculpté le Jugement dernier. Le christ assis, montrant ses plaies, est encadré par la Vierge et saint Jean-Baptiste agenouillé. Derrière eux, deux grands anges portent la couronne d’épine pour l’un, la Croix pour l’autre. (allusion aux reliques les plus importantes conservées dans le reliquaire de la Sainte-Chapelle). La Résurrection des morts est placée au linteau (traverse horizontale au-dessus des portes), de part et d’autre de saint Michel pesant les âmes. Rois et anges occupent les voussures (petite voûte d’encadrement du portail) au pied desquelles sont représentées les élus et les damnés.

3. Le portail de la chapelle haute

Au soubassement sont sculptés en bas-relief des scènes de la bible (l’histoire de Noé, de Caïn et d’Abel par exemple) dont on peut d’ailleurs observer des essais de restauration (nettoyage effectué lors de la campagne 2020). Une nouvelle campagne de restauration des pierres du monument commencera en Février 2022.

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Le portail de la chapelle haute Romaric Pech/Cmn RPW19-0023

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Tailleur de pierre

Sculpteur sur pierre

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Découverte des savoir-faire

Le tailleur de pierre est chargé de la découpe, du façonnage et de la pose des éléments de pierre dans les domaines de l’architecture et de la décoration. Il doit tirer le meilleur parti d’un bloc venant de la carrière pour réaliser des éléments tels que des arcades, des voûtes, des façades, des socles, des éléments d’escalier ou du mobilier.

Block title Block contentLe sculpteur sur pierre réalise des ornements et des motifs décoratifs en bas-relief ou des sculptures en ronde-bosse ou en haut-relief. La pierre est choisie en fonction de ses caractéristiques physiques : densité, volume, surface, dureté et fiabilité.

établissements de formation partenaires

Lycée des métiers Hector Guimard

  • CAP Tailleur de pierre
  • Brevet Professionnel Taille de pierre des Monuments historiques

19 rue Curial75019 Paris lycee-hectorguimard.ac-paris.fr

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PIERRE

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Le parcoursEN 3 œuvres

CHATEAU DE VINCENNES

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1. Chapiteau de la Chambre du Roi

2. Console sculptée

3. Clé de voûte de la Chambre du Roi

Chapiteau de la Chambre du Roi Crédit photo : Château de Vincennes/Centres des Monuments Nationaux

Console sculptée représentant l’allégorie de l’évangéliste Saint-Marc à travers un lion ailé Crédit photo : Château de Vincennes/Centres des Monuments Nationaux

Clé de voûte de la Chambre du Roi, représentant le blason de Charles V Crédit photo : Château de Vincennes/Centres des Monuments Nationaux

1. Chapiteau de la Chambre du Roi

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C'est la sculpture qui, seule, témoigne aujourd'hui du faste d'un palais dont il ne reste plus d'autre élément de décor. Les chapiteaux de la colonne centrale du donjon aux étages où ils sont visibles (premier, deuxième et troisième) illustrent les variations de la qualité du décor sculpté en fonction de la nature de l’occupation de la pièce. Au premier étage, la salle du conseil, et au deuxième étage, la chambre de Charles V, le volume du bloc de pierre dans lequel a été sculpté le chapiteau (près d’un mètre cube) est exceptionnel : il a fallu des recherches développées en carrière pour trouver un bloc de cette taille.

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Chapiteau de la Chambre du Roi Crédit photo : Château de Vincennes/Centres des Monuments Nationaux

2. Console sculptée représentant l’allégorie de l’évangéliste Saint-Marc à travers un lion ailé

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Dans les angles des salles centrales, les consoles figurent les symboles des quatre évangélistes : le lion de Marc, l’aigle de Jean, l’homme de Matthieu, le taureau de Luc. Le tétramorphe orne aussi l'étude du roi au 2e étage et la salle centrale du rez-de-chaussée divisée en deux. Cette représentation conjointe des prophètes et des évangélistes veut montrer l’alliance entre l’Ancien et le Nouveau Testament, un thème iconographique classique au Moyen Age.

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Console sculptée représentant l’allégorie de l’évangéliste Saint-Marc à travers un lion ailé Crédit photo : Château de Vincennes/Centres des Monuments Nationaux

3. Clé de voûte de la Chambre du Roi, représentant le blason de Charles V

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Cette clé de voûte comporte un décor sculpté aux détails étonnant. Représenté au centre de la composition, le blason du roi, comportant sur l’écu deux dauphins et deux fleurs de lys. Derrière est enchâssé une épée, symbole du pouvoir royal. Enfin sur les côtés, deux « chiens/poisson » censé représenter des dauphins, emblème de Charles V en tant que premier Dauphin dans l’histoire du royaume de France.

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Clé de voûte de la Chambre du Roi, représentant le blason de Charles V Crédit photo : Château de Vincennes/Centres des Monuments Nationaux

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Tailleur de pierre

Sculpteur sur pierre

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Le tailleur de pierre est chargé de la découpe, du façonnage et de la pose des éléments de pierre dans les domaines de l’architecture et de la décoration. Il doit tirer le meilleur parti d’un bloc venant de la carrière pour réaliser des éléments tels que des arcades, des voûtes, des façades, des socles, des éléments d’escalier ou du mobilier.

Block title Block contentLe sculpteur sur pierre réalise des ornements et des motifs décoratifs en bas-relief ou des sculptures en ronde-bosse ou en haut-relief. La pierre est choisie en fonction de ses caractéristiques physiques : densité, volume, surface, dureté et fiabilité.

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Lycée des métiers Hector Guimard

  • CAP Tailleur de pierre
  • Brevet Professionnel Taille de pierre des Monuments historiques

19 rue Curial75019 Paris lycee-hectorguimard.ac-paris.fr

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JARDIN

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DOMAINE NATIONAL DE SAINT-CLOUD

Le parcoursEN 3 œuvres

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1. Terrasse du Château

2. Bosquet de la Félicité

3. Service jardin

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Terrasse du château, Talus du Trocadéro Crédit photo : Séverine Drigeard / CMN

Restauration du Bosquet de la FélicitéCrédit photo : Odile Bureau / CMN

Travail au cordeau pour les plantations Crédit photo : Marc Guillou / CMN

1. TERRASSE DU CHâteau

Qualifié par Saint-Simon de «maison de délices», le domaine national de Saint-Cloud, charme, depuis quatre siècles, les visiteurs par la beauté de son site de 460 hectares dominant la Seine et Paris, l’art de ses jardins, la majesté de ses perspectives tracées au XVIIe siècle par Le Nôtre et la féerie de ses jeux d’eau. Depuis la destruction du château lors de la guerre de 1870, bosquets, parterres et fontaines conservent le souvenir de cette résidence princière, royale puis impériale, des fêtes et des réceptions somptueuses qu’elle abrita. Le site demeure un témoin privilégié de l’art et de l’histoire des jardins. Il conjugue harmonieusement patrimoine artistique et espaces naturels.

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Terrasse du château, Talus du Trocadéro Crédit photo : Séverine Drigeard / CMN

2. bosquet de la félicité

Attenant à l’ancien château de Saint-Cloud, se trouve encore aujourd’hui le Petit-Parc, dans lequel fut conçu le Bosquet de la Félicité, parcelle triangulaire de plus d’un hectare. Sa première représentation datée figure sur un fragment du plan de Saint-Cloud en 1758. Le dessin du bosquet et celui du pavillon qui s’y trouvait, sont généralement attribués à l’architecte paysagiste Pierre Contant D’Ivry, qui procède, à partir de 1743, à de nombreuses transformations dans le domaine pour le compte du duc de Chartres, Louis-Philippe Joseph, et de son épouse Henriette de Conti. Conçu à la manière d’un labyrinthe, le bosquet n’a que deux accès, et se compose d’un réseau de sentiers sinueux et étroits, rythmés par de petits cabinets de verdure garnis de bancs.

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Après l’incendie du château, le bosquet tombe à nouveau dans l’oubli… Les visiteurs de la belle époque peuvent juste apercevoir l’arche en faux rochers émerger seule d’un talus boisé. En 1992, le bassin enfoui sous la terre est dégagé. Mais, après la tempête de 1999, la salle de verdure est à nouveau engloutie sous la végétation. Aujourd'hui, l'espace a été dégagé pour permettre au visiteur de redécouvrir cette clairière fraîche et secrète.

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Restauration du Bosquet de la FélicitéCrédit photo : Odile Bureau / CMN

3. Service jardin

Le service jardins est composé de 19 jardiniers auxquels s’ajoutent la cheffe jardinière, son adjoint 4 apprentis. Leurs missions consistent à conserver, entretenir et embellir les 460 ha du domaine, dont 90 ha de jardins qui leurs sont confiés. Production florale, tonte, taille, plantation se succèdent au fil des saisons selon les particularités héritées de l’histoire du site. Terrasses et bosquets des parties à la française du XVIIème siècle, amphithéâtre de verdure suivant les aménagements des jardins du XVIIème siècle, parc paysagers, parterres et frise végétale réalisée selon la technique de la mosaïculture du XIXème siècle sont les fleurons de ce domaine labellisé « jardin remarquable » depuis 2005.

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Travail au cordeau pour les plantations Crédit photo : Marc Guillou / CMN

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Le service jardin du Domaine National de Saint-Cloud

Domaine de Saint-Cloud/Cmn

Jardinier du patrimoine

Le service jardins est composé de 19 jardiniers auxquels s’ajoutent la cheffe jardinière, son adjoint 4 apprentis. Leurs missions consistent à conserver, entretenir et embellir les 460 ha du domaine, dont 90 ha de jardins qui leurs sont confiés. Production florale, tonte, taille, plantation se succèdent au fil des saisons selon les particularités héritées de l’histoire du site. Terrasses et bosquets des parties à la française du XVIIème siècle, amphithéâtre de verdure suivant les aménagements des jardins du XVIIème siècle, parc paysagers, parterres et frise végétale réalisée selon la technique de la mosaïculture du XIXème siècle sont les fleurons de ce domaine labellisé « jardin remarquable » depuis 2005.

Le jardinier du patrimoine est chargé de l’entretien, de la conservation et de la mise en valeur des jardins présentant un intérêt historique, artistique ou architectural. Il possède des connaissances pointues dans des domaines aussi divers que l’histoire des jardins, l’horticulture, l’hydraulique, la pédologie, la chimie ou la mécanique, relevant de savoirs anciens ou de technologies plus novatrices.

établissements de formation partenaires

Campus Educatif et Ecologique Saint-Philippe

  • CAP Jardinier paysagiste
  • Bac Pro Aménagement paysager
  • BTSA Aménagement paysager

1 rue du Père Brottier92190 Meudonsaint-philippe.apprentis-auteuil.org

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GLOSSAIRE

Arabesque : motif décoratif composé de lignes qui s’enroulent et de feuillages entrelacés. Aplat : surface de couleur uniforme. Bronze : alliage ou mélange de deux métaux (le cuivre et l’étain) utilisé pour réaliser des sculptures, des objets décoratifs. Il peut aussi protéger et décorer les objets comme les meubles (pieds, poignées) ou les vases (monture, anses). Corset : sous vêtement féminin utilisé pour soutenir la poitrine et serrer la taille. Contrasté : opposition de deux choses dont l'une fait ressortir l'autre. Par exemple un contraste de couleur. Cristal de roche : minéral de la famille des quartz qui se caractérise par sa transparence et son éclat.Designer : métier qui consiste à imaginer et réaliser les objets qui nous entourent.Ennoblir : donner de la noblesse, enrichir, magnifier une matière en utilisant différentes techniques de décoration. Par exemple la broderie sur du textile.

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Les mots listés peuvent parfois avoir plusieurs significations mais les définitions proposées donnent à comprendre la description des œuvres et les arts décoratifs.

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Entrelac : motif composé de lignes qui s’entrelacent.Garniture : ensemble des matériaux qui servent à assurer le confort d’un siège ou d’un lit (tissu, sangles, rembourrage…). Gravure : principe qui consiste à inciser, creuser la matière pour créer un motif. Irisé : effet brillant et scintillant à la lumière. Laqué : effet lisse et brillant comme les objets en laque (résine extraite d'arbres d'Extrême-Orient). Ligne brisée : ligne en « dents de scie ». Monture : pièce de métal servant à soutenir, protéger, embellir et faciliter l’usage des objets. Par exemple les anses d’un vase. Mosaïque : petites pièces assemblées pour réaliser une surface.Opaque : qui ne permet pas le passage de la lumière.

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Les mots listés peuvent parfois avoir plusieurs significations mais les définitions proposées donnent à comprendre la description des œuvres et les arts décoratifs.

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GLOSSAIRE

Ordonné : en bon ordre en opposition à désordonné.Passementerie : ensemble des réalisations en fils de toute nature (ruban, cordon, galon, franges…) utilisés dans la décoration intérieure et la mode. Pixellisé : effet produit lorsque les points qui composent une image deviennent apparents. Sequin : petit disque en métal ou en plastique coloré, cousu sur un vêtement ou un tissu pour le décorer. Sertir : unir une pièce à l’autre afin d’obtenir un ensemble ou panneau. Symétrique : on parle d’un décor symétrique en imaginant qu’une ligne centrale partage le décor en deux moitiés et que les deux moitiés se superposent parfaitement. Stylisé : manière de représenter de façon simplifiée. Volume : espace occupé par l’objet.

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Les mots listés peuvent parfois avoir plusieurs significations mais les définitions proposées donnent à comprendre la description des œuvres et les arts décoratifs.

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GLOSSAIRE

Ce petit quizz invite à associer boutons et matières, boutons et techniquesLe musée des Arts décoratifs possède une collection unique au monde de plus de 3000 boutons. Datées du 18e au 20e siècle, ces objets, petits par leur taille, sont de véritables objets d’art par la préciosité des matériaux et des techniques qui entrent dans leur fabrication. Les matières d’origine animale sont très représentées. L’écaille (carapace de tortue), la nacre (coquillage), l’ivoire (défense d’éléphant) ou encore le galuchat (peau de requin) sont des matières considérées comme luxueuses de par leur rareté. Les espèces sont aujourd’hui protégées et les matériaux sont fabriqués artificiellement pour imiter les couleurs et les textures. Réalisées par des artisans de différents métiers d’art, ces boutons sont comme des concentrés des collections du musée.

LE PETIT QUIZZ

Le Petit Quizz en PDF

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En savoir plus sur l’exposition « Déboutonner la mode » présentée au MAD du 10 février au 19 juillet 2015.

Accéder au jeu en ligne

https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/expositions/expositions-terminees/deboutonner-la-mode/

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Bois France, 20e siècle Inv. 2012.48.2948

Calcite bleue (pierre dure) marbréeFrance, 20e siècle Inv. 2012.48.2797

Les institutions culturelles

Verre transparent, travaillé au chalumeau Elsa Triolet, Paris 1930-1939 Inv. 2012.48.163

Métal France, 1920-1940 Inv. 2012.48.2674

Céramique émailléeJean Clément, Paris 1930 - 1949 Inv. 2012.48.2331

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Tissu façonné cousu au dos du bouton avec un fil marron plus épaisEurope, fin du 18e siècle Inv. 2012.48.55

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Les parcours par matériau

Nacre Line Vautrin, Paris, 1940 - 1960 Inv. 2012.48.2195

Cuir teinté France, 20e siècle Inv. 2012.48.2822

Ivoire sculptée Béla Voros, Nice, 1930-1939 Inv. 2012.48.1640

Plastique et fourrure France, 20e siècle Inv. 2012.48.2950

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Ecaille Claude, France, 20e siècle Inv. 2014.46.43

Plumes collées sur un disque en écaille Lucien Weingott, Paris 1950 -1959 Inv. 2012.48.2035

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Galuchat collé sur une pastille en résine Jean Clément Paris 1930-1949 Inv. 2012.48.2406.1-2

Morceaux de coquille d'escargot Lucien Weingott, Paris 1950 -1959 Inv. 2012.48.2041

Tresse de laine et structure en métal François Hugo Cannes, 1940-1960 Inv. 2012.48.1884

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Marqueterie de paille Atelier Trégor Paris, 1950-1959 Inv. 2012.48.2063

Ivoire et incrustation de nacre Japon, 19e siècle Inv. 2012.48.3014

Taffetas de soie brodé Europe fin du 18e siècle Inv. 2012.48.37

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Réalise ton petit cabinet de curiosités en papier

Cette activité propose la réalisation de la façade d’un meuble en papier où chacun peut ranger, présenter sa petite collection d’objets précieux. Pas à pas, suis bien le mode d’emploi. Chaque petite fenêtre peut s’ouvrir pour laisser découvrir une œuvre du musée. Amuse-toi à chercher, sur la base de données du site du musée des Arts décoratifs, les objets que tu rêves de collectionner et place-les dans ton petit cabinet de papier.

Photos : Lucy Winkelmann / MAD Paris

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http://collections.madparis.fr/

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Réalise ton petit cabinet de curiosités en papier

Cette activité propose la réalisation de la façade d’un meuble en papier où chacun peut ranger, présenter sa petite collection d’objets précieux. Pas à pas, suis bien le mode d’emploi. Chaque petite fenêtre peut s’ouvrir pour laisser découvrir une œuvre du musée. Amuse-toi à chercher, sur la base de données du site du musée des Arts décoratifs, les objets que tu rêves de collectionner et place-les dans ton petit cabinet de papier.

Photos : Lucy Winkelmann / MAD Paris

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Les parcours par matériau

Réalise ton petit cabinet de curiosités en papier

Cette activité propose la réalisation de la façade d’un meuble en papier où chacun peut ranger, présenter sa petite collection d’objets précieux. Pas à pas, suis bien le mode d’emploi. Chaque petite fenêtre peut s’ouvrir pour laisser découvrir une œuvre du musée. Amuse-toi à chercher, sur la base de données du site du musée des Arts décoratifs, les objets que tu rêves de collectionner et place-les dans ton petit cabinet de papier.

Photos : Lucy Winkelmann / MAD Paris

Les institutions culturelles

http://collections.madparis.fr/

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Cette activité propose la réalisation de la façade d’un meuble en papier où chacun peut ranger, présenter sa petite collection d’objets précieux. Pas à pas, suis bien le mode d’emploi. Chaque petite fenêtre peut s’ouvrir pour laisser découvrir une œuvre du musée. Amuse-toi à chercher, sur la base de données du site du musée des Arts décoratifs, les objets que tu rêves de collectionner et place-les dans ton petit cabinet de papier.

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https://le-jad.fr/actualites/cedric-breisacher-design-eco-conception/

https://www.ateliercedricbreisacher.com/

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https://le-jad.fr/actualites/albane-salmon-sculpture-bois-creation/

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À partir de cheveux naturels ou synthétiques, le perruquier-posticheur traite les matières premières, fabrique la monture (ou bonnet) sur laquelle il réalise l’implantation et le coiffage. Il travaille pour la mode, le spectacle ou les particuliers.

https://fr.martinblanchard-design.com/

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https://le-jad.fr/actualites/entretien-avec-marion-gouez/

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L’héliograveur manipule une image photographique par tirage diapositif, négatif, transfert de gélatine et report sur cuivre. Mordue par un bain d’acide et encrée, cette plaque est utilisée par l’imprimeur en héliogravure pour obtenir la reproduction fidèle des nuances de l’original.

Le tisserand crée des tissus par l’entrecroisement de fils de chaîne et de trame, sur un métier à bras ou sur des métiers mécaniques à lame ou Jacquard. Il réalise des étoffes de coton, de laine, de soie, de chanvre, de lin, ou de fils artificiels ou synthétiques. Il travaille des métrages pour la haute couture, l’ameublement ou des pièces uniques.Le tisserand à bras crée des tissus par entrecroisement de fils de chaîne et de trame sur un métier à tisser actionné à la main, appelé métier à bras.

https://www.ateliershazak.fr/

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Le sculpteur sur bois taille le bois afin de faire naître des motifs ou des formes. Il peut réaliser des sculptures en bas-reliefs plus ou moins profonds ou des sculptures en ronde-bosse en trois dimensions. Il peut être amené à intégrer dans ses œuvres d’autres matériaux que le bois.

http://iris-morphee.fr/

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Maîtrisant les techniques du tailleur et du couturier, le costumier confectionne des habits de scène contemporains ou d’époque. Il prend les mesures de chaque comédien, détermine les techniques de coupes et d'assemblages, calcule le métrage et exécute éventuellement une toile, modèle du costume réalisé dans une toile de coton brut qu'il est préférable de faire essayer au comédien afin d'effectuer les premières retouches.

https://le-jad.fr/actualites/baptiste-meyniel-creation-et-experimentation-formelle/

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https://le-jad.fr/actualites/marie-levoyet-regard-singulier-heliogravure/

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https://marielevoyet.com/copie-de-atelier-v2-1

Utilisant diverses techniques telles que la taille, le modelage, le moulage, la couture ou la peinture, le fabricant d’accessoires de spectacle réalise les objets destinés au décor d’une production artistique.

L’ennoblisseur textile confère aux étoffes leurs couleurs, leur aspect et certaines propriétés d’usage. Il blanchit la matière brute, la teint avec des colorants ou des pigments d’origine végétale, l’imprime avec tout type de décors et l’apprête pour donner des effets moirés, lustrés, gaufrés ou satinés.Le gaufreur sur textile produit des décors en relief à l'aide d'une planche ou d'un cylindre en cuivre gravé et d'une contrepartie entre lesquels le tissu ou le velours est comprimé. La pression exercée, associée à une température élevée, génère un décor en relief par laminage.Le moireur utilise un procédé mécanique qui consiste à écraser le grain du tissu tout en le portant à une température élevée. Il crée ainsi des zones mates et des zones brillantes produisant des reflets souvent de forme onduleuse ou concentrique.Avec une craie, un fusain ou un calque, le peintre décorateur sur tissu reproduit le patron sur une pièce textile lavée et séchée au préalable. Il peint le modèle avec pinceaux, brosses, pochoirs ou éponges en séparant parfois les zones de couleurs par une matière naturelle (gutta…).Plissés soleil, accordéon, écaille, paon, fleur... le plisseur met en oeuvre une immense diversité de plis façonnés sur étoffe. il place le tissu dans un moule en carton puis chauffe l'ensemble dans une étuve pendant plusieurs heures, fixant ainsi les plis sur le tissu.Suivant le tissu sur lequel il travaille, le sabreur de velours coupe les fils de chaîne en soie ou de trame en coton à l'aide d'une lame de rasoir, créant ainsi des zones veloutées en relief. Les étoffes ainsi réalisées sont respectivement destinées à la haute couture ou à l'habillement.Après avoir déterminé les pigments nécessaires à l'obtention du coloris souhaité, le teinturier les mélange dans un bain bouillonnant. Il effectue plusieurs tests sur des échantillons avant d'immerger l'ensemble du tissu dans le bain, qu'il mélange constamment. L'étoffe est ensuite essorée puis tendue pour le séchage.

https://atelier-sumbiosis.com/

Le sellier-harnacheur réalise toutes les pièces en cuir indispensables à la conduite d’un attelage et à l’équipement d’un cheval telles que les selles, les harnais, les traits et autres accessoires d’harnachement principalement dédiés à l’équitation.

https://lucecouillet.com/

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https://www.maximeperrolle.com/

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