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Recueil de poème 3C Lucie Aubrac 21-22
ines_vale
Created on January 28, 2022
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Transcript
Poésie
lyrique
entrez
3c college lucie aubrac
Des paysages
6. La Feuille
sommaire
7. J'adore visiter d'autres paysages...
8. La Montagne
9. Le soleil brille...
Des saisons
1. L'Automne
2. Promesse d'automne
Des souvenirs
3. L'Automne
10. Ces vacances passées...
4. Les feuilles dansent...
11. L'Arbre de mon enfance
5. Les Manteaux du temps
12. Le Sentier
sommaire
Des amours
Des larmes
13. Le lac, bleu et limpide...
15. Je te dis aujourd'hui...
14. Amour fané
16. J'entends dire...
17. La Disparue
Remerciements
Des saisons
Les châtaignes avec leurs grandes bogues aux pointes vertes, Tombant du ciel avec une vitesse inouïe. Les champignons font partout leur apparition, Dans les jardins, les forêts, les prairies, les champs. Tandis que les ours, les marmottes et tant d'autres, Font toutes leurs provisions pour l'hibernation. La brume, éphémère de chaque mâtinée, S'évapore telle une traînée de poussière. Car le froid de plus en plus présent le matin, Annonce très bien ce changement de saison.
L' Automne
L'automne, la saison des mille et une couleur, Pointe le bout de son nez depuis quelques jours;Les arbres qui perdent leurs feuilles colorées, Se préparent au mieux pour affronter l'hiver. Leurs feuilles, tombant sur le sol frais et humide, Craquent sous mes pieds dans ce décor si joli; Jaune, orange, ocre, marron, sans oublier le rouge, Parsèment les chemins des différents endroits. Le houx, les glands, mais aussi les pommes de pin, Animent les allées des chemins de forêt.
Promesse d'automne
Par un beau matin d'automne, Les maisons emmitouflées de brouillard, S'éveillaient doucement, Le soleil perçait délicatement la brume. Le promeneur, panier à la main, S'en allait vers la futaie. L'odeur humide du sol jonché de feuilles Présageait une cueillette abondante. Limaces et escargots se régalaient déjà du festin. Le vent s'était levé chassant les derniers lambeaux de brume. Un arc-en-ciel coiffait le village ruisselant de pluie.
L'Automne
Les feuilles volant comme un oiseau, Les animaux courant comme le fil de l'eau L'odeur des sapins et le goût des fraises, Sont aussi bons qu'un arbre aux couleurs de braises. Nous sommes comme les tortues aux regards rêveurs, Sous le soleil à faible lueur, En train de chercher une tanière, Rendant ce moment automnal super ! L'automne c'est la nature qui s'endort, Les couleurs qui s'émerveillent, Et moi, ébahi, qui adore. C'est un spectacle plein de merveilles.
doucement au gré du vent Sous le souffle automnal, l'eau du lac ondule sans cesse Les tournesols suivent la lumière avec tendresse Le saule pleureur sourit joyeusement L'hiver arrivant, les flocons tombent telle une poussière Et recouvrent les feuilles de son ami le tilleul Aucun bruit ne se fait entendre, l'arbre est seul Recouvert de neige le saule pleureur dort Les jours de colère, la tempête fait rage Sous le vent, le saule lutte de manière téméraire Dans le ciel, les nuages sont remplis d'éclairs Le tonnerre et le vent font un carnage
A l'orage le saule a résisté Malheureux, il observe les dégâts Il remarque la tête basse des lilas A leurs côtés, un perce-neige a la tige brisée Le printemps revenant, les fleurs se réveillent Les rayons du soleil sont tels des sourires Ils permettent à la vie de revenir Grâce aux doux rayons, le saule épanoui dégèle La lumière estivale est une douce récompense A la dure lutte que la forêt a menée Le saule majestueux laisse la brise le cajoler Voir ses amis en paix lui procure un plaisir immense.
Les feuilles dansent
les manteaux du temps
Dans la fraîcheur de l'averse,Je prends le chemin du cimetière. Et m'incline devant mon défunt père. De la stèle froide, il fut un doux cocon de mousse La pierre revêtit une robe De luxuriantes fleurs colorées Grimpants de part et d'autre de Ce marbre jadis gris et froid. Mon père avait rejoint son Berceau de verdure pour renaître. La verdure foisonnante s'était recouverte De multiples perce-neiges enthousiastes. Les arbres avaient revêtu leur éclatant costume. Les oiseaux chantaient d'un air rieur et mélodieux. S'installant sur les croix, promontoires de fortune. Le temps a revêtu son manteau de printemps. C'est le manteau de la renaissance.
Au-dehors, un silence de plomb inquiétant régnait. Un vent glacé se leva, vipère sifflante Parmi les ombres du dehors. Des débris de verdure et de fines gouttelettes S'amoncelèrent sur fenêtres et gouttières. Le temps a mis son manteau de colère. Ce goudron abreuvant le village, De ses ténèbres dans la verdure ternie. Tel un général, le vent hurle : Soldats de feuilles, Que de ces maisons il ne reste aucun béton ! De ce grand fracas le tronc en une grimace, se courbe Avec fureur il s'abat telle une bête. Mais le temps, dans son immense bonté Tombera son manteau de pluie.
Des paysages
lA FEUILLE
Installée dans mon jardin Observant au loin un arbre brillant Le vent bruyant m'attira Et tout d'un coup elle tomba Elle frôla ce sol insolent Mon coeur dément la regarda Ce vent violent s'arrêta Cette feuille gracieusement détachée de sa source Me laissa larmoyante.
J'adore visiter différents paysagesVisiter des plaines, des forêts ou des plagesEt j'aime aussi écouter le bruit des ruisseauxSinon je fais souvent des balades en vélo Hier je suis sortie dans la forêtJ'y ai entendu des oiseaux chanterCertains étaient perchés sur des cyprèsD'autres sifflaient sur des branches de pommiers
la montagne
Il y avait cette grotte, Bon nombre de gens s'y sont perdus, mais pas moi, Je la connais comme ma poche, mais à part ça, C'est une grotte tout à fait banale. Ah ces montages... Il y avait cet endroit, On croirait que de la magie en émanait, Et j'y allais dès que je le pouvais, J'irai peut-être, si le temps me le permet. Ah, ces montagnes... Je ne crois pas pouvoir... Non, je ne peux pas, Quelle tristesse ! Mes os ne me soutiennent plus ! Mes muscles sont faibles, je me sens faible. J'aurais dû y aller, lorsque je le pouvais encore. Je n'ai plus beaucoup à vivre. Au revoir chère forêt. Au revoir chère rivière. Au revoir chère plaine. Au revoir chère falaise. Au revoir chère grotte. Au revoir cher endroit. Au revoir chère montagne. Au revoir cher lecteur, j'ai un dernier voyage à faire.
Il faisait bon ce matin. L'air était doux, l'herbe mouillée par la rosée, Le soleil se levait petit à petit au lin, J'aimerais tant un jour les explorer. Ah, ces montagnes... Il y avait cette forêt. Le silence et la paix en faisaient tout son charme, La faune y régnait, la flore s'y épanouissait, La pluie tombait comme des petites larmes. Ah ces montages... Il y avait cette rivière. Elle naissait plus haut, dans le plus total silence, Les poissons y affluent, tout aussi bien qu'en mer, J'y allais souvent dans ma belle enfance, Ah, ces montagnes... Il y avait cette grande plaine. Je pourrais en parler longtemps, mais faisons court, Un espace vert coloré de rose de velours, Une tour y trône comme une reine. Ah, ces montagnes... Il y avait cette falaise. Des gens l'escaladaient, d'autres la contemplaient, La rivière y chutait, cachant une vaste grotte, L'eau brillait de la lumière de juillet. Ah, ces montagnes...
Le soleil brille Comme une feuille en vrille La lune éclaire Tel un éclair de tonnerre La nuit noir Comme l'espoir Les bruits étranges Comme un grincement de grange La rivière chante Comme une voix charmante Les nuages sombres Comme une ombre Le soleil se lève Comme dans un rêve La pluie ruisselle Telle une sauterelle La couleur des feuilles d'automne Qui en tombant papillonnent La neige blancheQui tombe sur une branche
Des souvenirs
dans ma tête comme un chant d'oiseaux au printemps ; avec les repas joyeux en famille. Malheureusement, je dois attendre un an pour revoir les fleurs de toutes les couleurs, les arbres avec les feuilles vertes, revoir les animaux. J'espère vite te revoir.
Ces vacances passées me rendent nostalgique. Au bord de la mer, été comme hiver, les souvenirs me reviennent comme reviennent les froideurs de l'hiver. Depuis son départ, l'été me manque avec ces câlins chaleureux, ces rires qui résonnent
L'arbre de mon enfance
Au bel arbre où petit on grimpait à ses branches, Résistant et solide nous portant sans revanche. Ses feuilles ondulaient comme le vent printanier. En automne, il perdait chaque feuille de l'année. Comme je l'aimais ce bel arbre qui souvent, Apportait fierté aux personnes qui l'aimaient. Enfant, toute l'année passait rapidement; Maintenant nous pleurons le temps où l'on riait. Le rire du passé n'aura jamais d'avenir, Cet arbre abattu comme la foi, le désir Ne me fera jamais regretter le passé, Cette vie parfaite qu'on vivait en été.
le SENTIER
Voici le début de ce merveilleux sentier. Je vois au loin un arbre qui se dresse devant moi. Je sens une chaleur qui enflamme mon coeur. Tous ces bruits y résonnent. Je l'entends battre la chamade. Les feuilles tombent du ciel. Je sens mon coeur grossir. Les feuilles volent et tourbillonnent comme dans un bal. Je sens tout cet air pur. Mes poumons se gonflent, mon coeur veut sortir de mon corps. Est-ce le soleil qui me caresse la peau ? Le soleil perce l'aubier. Tous ces arbres ressemblent à des flammes. Cet amour est éphémère je le sais... Les branches se baissent comme si les arbres pleuraient.
Elles se couchent sur le sol et dorment paisiblement. La sève coule doucement dans les branches comme le sang dans mes veines. La chair du bois s'abîme, se fissure, se craque et elle se brise en mille morceaux. Et voici la fin, la fin de ce merveilleux sentier.
Des amours
Le lac, bleu et limpide comme la couleur de ses yeuxMe fit penser à un mets délicieuxQue je voudrais goûter avec délicatesse Pour ne pas abîmer sa beauté de déesse.Ses cheveux de la couleur des marronsDoux et soyeux comme la mélodie du violon Si longs et amples de telle façonQu'ils pourraient se noyer dans une mer de rime en ONQuand je lis ses messages attentionnésCela ne peut que me rendre heureuxTous mes sens sont désorientésEt je suis l'homme le plus chanceux
Sa voix est si charmanteComme quand le hibou chanteEt sa pureté n'a pas de limitesComme la sève des arbres que la forêt abriteJ'aime quand elle me parle avec tant d'amourQue j'essaie de lui envoyer en retourMais il n'existe pas de mots décrivantsCe que je ressens pour cet être vivant.
Amour fané
Ce fut la rencontre de Lumière et Eau Sans oublier la graine d'amour immédiat. Les deux amants espèrent que cette plante future poussera vite vers le haut, Comme une évidence sans d'autres possibles choix. Lumière et Eau alimentèrent leur amour. Promesse de celui-ci, immortel : "Cela durera pour toujours, Je te le jure, Lumière, la plus belle." Petit à petit cette promesse ne sembla que mirage, Car Eau sembla s'éloigner A chaque virage, Tout comme son amour autrefois prouvé.
Malheureusement, la graine n'a pas pu devenir la fleur la plus jolie Car l'amour a fané depuis bien longtemps. Lumière ne s'en rend pas compte à cause du déni, Mais il est inutile de combler la sécheresse avec de la lumière s'éteignant. Lumière souffre, L'amour fane, Et dans l'amour, Eau peut se montrer mythomane.
Des larmes
Je te dis aujourd'hui adieu tout attristé Dans l'air froid de l'hiver et la brume du matin Pensant aux jours heureux qui viennent de s'écouler Et à l'enfer qui me guette et qui vient De ces dernières semaines tu étais mon bonheur Celle qui a transformé ma vie en un délice Qui me faisait oublier tous mes malheurs Quand je te vois t'envoler telle une vaututrice Je me sens seul comme un arbre perdant ses feuilles Mais tu dois t'en aller, ne t'inquiètes pas, j'attendrai Dans cette salle ou toujours dehors je jetterai un coup d'oeil Tout en sachant au fond de moi que je te reverrai Au mois de décembre pour Noël dans moins de cinq semaines
J'entends dire qu'il y a des inondations, Toi, ma très chère mère qui aimait tant l'océan. Où je t'ai vue disparaître sous ces fondations, Depuis cette journée funeste et larmoyante. L'eau qui est en train de couler tel mon chagrin, T'avoir perdu m'a fait dévier de mon chemin.
lA Disparue
Son corps noyé dans la marée, Personne ne l'aurait cru dans cette forêt, Mais les grenouilles, elles, elles le savaient, On lui avait pourtant dit de ne pas l'escalader. Parce qu'elle est condamnée pour l'éternité. Elle restera seule, noyée. Elle n'avait pourtant rien fait, Et laissait les oiseaux chanter. Personne ne l'aurait cru, Cette petite fille toute menue, Celle qui fut, Figée comme une statue. Lorsque la mousse se sera répandue, Et que la nature reprendra le dessus, On parlera encore de celle qu'on disait perdue, La petite fille, qu'on appellera la Disparue.
Nous remercions
Tous les lecteurs et lectrices qui se sont perdus jusqu'ici pour lire les productions de : Anaëlle, Argan, Cerise, Clara, Constant, Emeline, Emilie, Gabriel, Hal-Meï, Kilyan, Léo, Lilas, Marine, Matéo, Milan, Natacha et Nina.
Merci
2021-2022 mme vale