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Postambule DDFC - Olympe de Gouges
Marie_Glrd
Created on January 14, 2022
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Transcript
Fiche Bac de Français
Thème 2 : La littérature d'idées du XVIe au XVIIIe siècle
Lecture linéaire : La Déclaration des droits de la femme et de la citouenne - Olympe de Gouges (Postambule)
Présentation :
Auteur : Olympe de Gouges est un femme de lettre qui développe ses idées politiques et combat pour les droits des femmes. Elle se bat pour les droits des Noirs et souhaite l’abolition de l’esclavage. Elle dénonce l’exclusion des femmes de la « Déclaration des Droits de l’homme et du citoyens ». C’est une pionnière du féminisme français. Elle meurt guillotinée.
Problématique : Comment Baudelaire fait-il le lien entre passion et morbidité ? Partie 1 : "début --> comme au vermine" : Femme vampire Partie 2 : " ___ --> De secourir me lâcheté " : désirs de liberté du poète Partie 3 : "___ --> Fin" : l'abandon du poète à la femme vampire
Introduction:
Parcours associé : Ecrire et combattre pour l'égalité L'oeuvre : - Olympe de Gouge fait de son écriture un lieu de combat pour l'égalité entre les sexes. - Elle présente son projet de "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" à la Convention le 28 octobre 1791. Le projet est refusé, mais reste une étape fondamentale dans l'histoire de l'émancipation de la femme.
Problématique : Comment Baudelaire fait-il le lien entre passion et morbidité ? Partie 1 : "début --> comme au vermine" : Femme vampire Partie 2 : " ___ --> De secourir me lâcheté " : désirs de liberté du poète Partie 3 : "___ --> Fin" : l'abandon du poète à la femme vampire
Introduction :
Problématique : Quelle stratégie Olympe de Gouges adopte-elle pour convaincre les femmes de combattre pour l’égalité des sexes ? Les mouvements : 1er partie : début --> « envers sa compagne » : invitation des femmes à prendre conscience que les hommes ont bafoué leurs droits 2e partie : _____--> « Tout, auriez-vous à répondre » : Tentative de sortir les femmes de leur aveuglement sur leurs conditions 3e partie : _____-->fin : Incitation à mobiliser l’intelligence des femmes pour faire accepter l’égalité aux hommes malgré leur réticence.
Problématique : Comment Baudelaire fait-il le lien entre passion et morbidité ? Partie 1 : "début --> comme au vermine" : Femme vampire Partie 2 : " ___ --> De secourir me lâcheté " : désirs de liberté du poète Partie 3 : "___ --> Fin" : l'abandon du poète à la femme vampire
Conclusion :
Dans ce texte rédigé par O. de Gouges, calqué sur la DDHC, l’autrice reprend la rhétorique de ce texte fondateur de la République. Véritable pamphlet (=texte court et violent attaquant les institutions) , ce texte virulent appelle les femmes à prendre conscience de leur condition abject et à se soulever pour se battre pour leurs revendications et leurs droits.
« Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation. L'homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne.
Ô femmes ! Femme, quand cesserez-vous d'être aveugles ? Quels sont les avantages que vous recueillis dans la révolution ? Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n'avez régné que sur la faiblesse des hommes. Votre empire est détruit ; que vous reste-t-il donc ? La conviction des injustices de l'homme. La réclamation de votre patrimoine, fondée sur les sages décrets de la nature ; qu'auriez- vous à redouter pour une si belle entreprise ? Le bon mot du Législateur des noces de Cana ? Craignez-vous que nos Législateurs français, correcteurs de cette morale, longtemps accrochée aux branches de la politique, mais qui n'est plus de saison, ne vous répètent : femmes, qu'y a-t-il de commun entre vous et nous ?
Tout, auriez-vous à répondre. S’ils s’obstinent, dans leur faiblesse, à mettre cette inconséquence en contradiction avec leurs principes ; opposez courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité ; réunissez-vous sous les étendards de la philosophie ; déployez toute l'énergie de votre caractère, et vous verrez bientôt ces orgueilleux, non serviles adorateurs rampants à vos pieds, mais fiers de partager avec vous les trésors de l'Être Suprême. Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir ; vous n'avez qu'à le vouloir. »